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Au coeur d'un grand magasin.
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Luke Peverell
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Luke Peverell, le  Dim 24 Aoû - 7:55

J'avais l'impression que des lumières clignotaient non loin de nous. Et puis ça changeait de couleur, comme une boule de disco. Manquait plus que la musique et ça faisait fête. Il manquait des gens aussi, parce que les soirées tout seul c'est tout de suite moins amusant. À moins d'être schizo et de discuter avec soi même. Mais dans tous les cas, même en ayant un dédoublement, détriplement, ou déquatriplement de personnalité, danser avec quelqu'un restait difficile. Je chassai ces pensées de mon esprit. La soirée avait l'air cool, pourquoi je me posais toutes ces questions ? Ou alors, c'était juste mes cils qui clignaient et la lumière de ma baguette qui passait au travers de bouteilles colorées ? Une petite voix au fond de ma tête répétait inlassablement cela, mais je n'y croyais pas trop. Ma version à moi était tellement plus cool.

Quelqu'un en face de moi prit alors la parole. Je n'étais donc pas seul, il y avait vraiment une fête. C'était cool, on allait pouvoir faire la fiesta ! Mais une mouvement attira mon regard, une forme sombre venait d'apparaître. On aurait dit quelqu'un, mais debout. Ce qui était plutôt logique, finalement. Mais qu'est-ce qui était logique ? Je ne savais même pas moi même. Je me secouai violemment la tête afin de sortir de ma torpeur, juste à l'instant où la forme obscure recommençait à parler. Je reconnu alors la chose. Il s'agissait d'April Warren, une prof que je n'avais jamais aprécié jusqu'à présent.

- En fait je t'aime bien ! T'es chouette comme gars. T'es pas un coincé du c*l.

Alors j'ouvris la bouche pour répondre mais un LSNI - un liquide senti non identifié, un peu comme les OVNI, les objets vus non identifiés - se déversa sur mes vêtements. Quelques infimes millimèmes de secondes plus tard, un bruit me parvint aux oreilles et des éclats de verres volèrent. Zut, la bouteille. J'avais complètement oublié que j'étais en train de boire. Et parler tout en buvant n'était pas une chose réalisable par un humain lambda. Mais je ne me considérait pas comme quelqu'un de normal, j'étais un sorcier moi ! Un sang pur de surcroît. Alors pourquoi je ne pouvais pas ingurgiter une boisson et discuter en même temps ? La vie était vraiment injuste. Alors je déclarai forfait et retirai mon t-shirt trempé.

- Ouais ouais. Moi aussi j't'aime bien en fait. T'es pas aussi ch*ante qu'en cours.

Sans me rendre compte que j'étais passé du vouvoiement au tutoiement, je me levai, parce que je voulais pas devoir lever la tête pour regarder Warren. J'étais supérieur, c'est tout. Je lui adressai un clin d'oeil, sans trop savoir pourquoi, et puis je me barrai. La fête à coté avait vraiment l'air cool.

Fin du RP
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Invité, le  Mer 3 Sep - 22:41


RP Unique.
Le 21 Juin, la Seizième Année de Madison.
Les évènements précédents prirent place dans le Cartier Parisien.
Ce qui suit se déroule à Londres dans la boutique Cartier ainsi que dans les appartements la surmontant.

Au coeur d'un grand magasin. - Page 4 813
Cartier, 1751/2 New Bond Street, Londres.

Surgissant de nulle part dans un claquement de fouet, la voiture atterrit quelque peu brutalement sur les pavés inoccupés de New Bond Street. Il devait être près de cinq heures du matin et seuls les commerçant étaient déjà sur pied à une heure pareille. L'automobile s'immobilisa enfin et le chauffeur fit sortir Madison avec grâce en l'aidant de sa main gantée de cuir. Il s'empressa de lui remettre sa valise avant de disparaître dans les airs avec la Lincoln Town Car Cartier Parisienne, dans un même et unique claquement. Le Cartier de Londres devant laquelle elle se trouvait désormais était splendide. D'un chic ancien et d'une élégance raffinée qui manquait à la boutique Parisienne. Elle s'avança d'un pas précieux jusqu'aux portes qui s'ouvrirent d'elles-même. Posant ses affaires dans le hall du magasin, un majordome arriva aussitôt et les saisit délicatement avant de monter les marches de l'escalier du fond, d'où apparurent ses grands parents affichant un grand sourire, étirant leur visage d'une joie authentique. Les cheveux abimés tirant vers le blanc de sa grand mère encadrait un visage lumineux, lisse et jeune qui persistait malgré l'âge grâce à la potion Cartier. Son grand père, lui, ayant déjà la barbe et la chevelure d'une couleur neige sereine et des rides ornant son visage tantôt sombre lors de ses jours les plus sérieux lorsqu'il s'agissait de négocier une affaire, tantôt agréable lorsqu'il était entouré de ceux qu'il aimait, soit très souvent. Ils avaient beaux être un peu fou sur les bords, ils restaient chaleureux comme un bon feu de bois d'hiver. Passionnés par les pierres précieuses, et travaillant le métal comme personne, ils restaient tous deux à l'atelier laissant le magasin à la charge d'un co-gérant. La dernière fois qu'ils s'étaient vus remonte à quelques années déjà, lorsqu'ils étaient venus célébrer l'apparition des pouvoirs de la petite lorsqu'elle avait neuf ans. Hésitant à courir jusqu'à eux pour les prendre dans ses bras, elle défripa sa robe et se résigna à marcher en leur direction. Une fois arrivée à leur hauteur, sa grand mère la prit par les épaules et lui fit la bise avant de la serrer étroitement dans ses bras. Elle se tourna alors vers son grand-père qui avait toujours son sourire au visage et lui annonça de sa voix grave et solennelle qui lui rappelait toujours celle de son père :

- Bienvenue Madison.

Elle l'embrassa à son tour et il la serra dans ses bras avant de l'accompagner à sa chambre à l'étage. Elle était grande et presque identique à celle dans laquelle elle dormait à Paris, soit du rouge mêlé à des meubles dorés qui dominaient la pièce. Un grand lit double aux armoiries habituelles Cartier, sur lequel se trouvait sa valise. Il lui demanda si sa chambre lui plaisait et elle hocha délicatement la tête, une risette aux lèvres. Il lui fit visiter le reste des appartements qui semblaient beaucoup plus spacieux que ceux de Paris, avant de finir à nouveau dans le hall, où il la conduisit au comptoir.

- J'ai quelqu'un à te montrer. Annonça-t-il avec un sourire. Il pressa sur la sonnette en or destinée à la clientèle et un jeune homme bien habillé au visage familier apparu aussitôt de derrière le comptoir. Mais cette rencontre n'était pas aussi plaisante que son grand-père le lui avait laissé espérer.

- Mady ! Te voilà enfin ! Lança le jeune homme avec un sourire honnête. Ah les femmes, toujours en retard ! Prit-il la peine d'ajouter, bien qu'elle soit arrivée une trentaine de minutes avant l'heure convenue.

Au coeur d'un grand magasin. - Page 4 911
Laurent Cartier.

Je vous présente Laurent Cartier. Un cousin éloigné ayant à peine atteint la majorité moldue et descendant du frère du grand-père de Madison. Un ingrat total et pourri comme une pomme à moitié dévorée que l'on aurait laissé trop longtemps au soleil. Fils du responsable de Cartier Monaco, et se croyant au dessus des lois. Le genre de personne qui se croit aimée de tous lorsqu'il n'en est rien, et ceci étant principalement du au fait qu'il est aussi odieux qu'insolent. Malgré tout, comme chaque Cartier, il savait bien cacher son jeu. Madison aussi. Elle lui adressa un sourire chaleureux et lorsqu'il eut fait le tour du comptoir, elle lui imposa sa main de façon gracieuse afin qu'il ne soit pas tentée de l'enlacer. Et croyez-le, ses embrassades n'ont rien de tendres, et s'étendent plus vers un brisement de côtes de son interlocuteur. Il saisit sa main d'un geste fort et la secoua brutalement. Madison du s'y reprendre à deux fois pour tenter de dégager ses doigts. Une fois l'inévitable torture terminée, elle fit deux pas en arrière et se massa délicatement les mains afin de retrouver une circulation sanguine normale. D'un mouvement de poignet elle fit passer ses cheveux derrière son épaule droite et interrogea son grand-père du regard.

- Etant donné que nulle autre résidence Cartier n'était libre...

- Et aussi parce que je suis tellement talentueux ! Coupa l'autre pour plaisanter, bien que ni la Demoiselle Cartier ni son grand-père ne lui adressèrent un regard.

- Nous avons décidé de l'accueillir chez nous...

- Enfin, il faut avouer que mon père vous a un peu forcé la main non ? Coupa-t-il de nouveau en riant de son côté.

- Pendant quelques temps en tant que co-gérant, mais ne t'inquiètes pas le Cartier de Londres te reviendra entièrement Madison. Il lui fit un clin d’œil, accompagné de son habituel sourire que la jeune demoiselle lui rendit avec finesse. Et n'oublie pas que tu es ici comme chez toi. Elle lui adressa un regard entendu et reconnaissant des efforts qu'ils faisaient pour la recevoir. Ah oui et j'oubliais, maintenant que tu es ici, il va falloir que tu te dépêches de faire tes emplettes au Chemin de Traverse pour acheter une véritable baguette magique. Tu dois en avoir assez d'utiliser ce vieux bout de bois standard, n'est-ce pas ? Ah et ta mère m'a demandé de te dissuader d'acheter d'autres vêtements que ceux qu'elle a placé dans ta valise avant que tu ne quittes Paris.

Madison se rendit soudain compte de l'erreur qu'elle avait faite en laissant sa valise près de sa mère pendant ne serait-ce que quelques secondes. Elle avait sûrement dû inter-changer tous ses vêtements noirs pour du Gucci rose fuchsia et du Prada jaune fluo, elle le sentait terriblement bien ce coup là. Et c'est donc pour cela que sa valise lui avait parut différente lorsqu'elle était revenue la chercher dans l'atelier de sa mère. Elle se retint de se frapper le front de la paume de sa main, et se contenta de plisser sa robe élégamment pour occuper ses mains sujettes à l'angoisse de devoir porter des vêtements aussi extravagants dans une école où les élèves étaient censés êtres uniformisés. Sa mère avait beau être d'une classe sans pareille, elle non plus ne pouvait pas s'empêcher de se sentir au dessus des limites et n'arrivait pas à permettre à sa fille d'aller en cours dans un uniforme qui ne soit pas de la dernière saison de mode. Madison l'avait échappé belle à Beaux-Bâtons où son père avait imposé son véto. Et puis les uniformes y étaient assez chics de toute évidence, ce qui facilita sa mère à y céder. Mais Poudlard. Rien que de nom, elle avait du se mettre en tête un château crasseux avec des élèves aux capes noires et sales.

- Et pour ce faire, elle a aussi déclaré qu'il était préférable que tu n'emmènes pas ton argent de poche, qu'elle t'as sûrement retiré d'ailleurs et qu'il fallait que je te donne le strict minimum. Son visage se tourna en expression navrée mais Madison secoua la tête avec un sourire en haussant les épaules de façon distinguée pour lui montrer que cela n'était pas bien grave, même si son esprit brûlait d'un agacement persistant. Mais si je me souviens bien, lorsque tu ouvres un compte en banque à Gringotts, ils t'offres quelques Gallions. Tu n'auras qu'à te faire plaisir. Un clin d’œil discret refit surface. Mais il faut que tu te presses et t'y rendes avant que Juillet n'arrive et que la folie des achats de rentrée ne commence.

Au coeur d'un grand magasin. - Page 4 1012
Basil Cartier, Grand-Père,
"[...] lors de ses jours les plus sérieux [...]".

La jeune Cartier enlaça une nouvelle fois son grand-père pour le remercier infiniment de tous ses conseils, puis elle monta à sa chambre d'un pas soigné. Elle referma délicatement la porte et s'assit sur le grand lit à côté de sa valise qu'elle n'osa pas ouvrir afin d'éviter de voir les vêtements que sa mère lui avait réservé. Elle enleva ses chaussures, s'allongea sur le dos, les mains l'une sur l'autre sur son ventre. et ferma ses paupières. Heureusement qu'elle ne passait que l'été ici, parce qu'elle n'aurait pas su supporter son cousin, pensa-t-elle ravie. Ses parents allaient tout de même lui manquer. Et puis son amie Elizabeth. Beaux-Bâtons n'était pas si mal après tout. Une larme s'échappa de ses yeux fermés. Elle inspira profondément avant de se redresser le buste. Bon, nouveau pays, nouvelle vie, n'est-ce pas ? Elle ôta sa robe de soie blanche et se dirigea aisément vers l'armoire, elle l'ouvrit en grand et en sortit une vieille chemise trop grande de son grand-père et un jean que sa grand-mère ne semblait plus mettre. Pour une fois qu'elle allait pouvoir s'habiller librement, elle n'allait certainement pas s'en priver. Elle redescendit habillée de la sorte avec une vieille sacoche de cuir en bandoulière. Son grand-père laissa échapper un rire amical lorsqu'il la vit prête aussi rapidement, sans doute qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle désire s'y rendre aujourd'hui même, mais c'est sûrement et essentiellement sa tenue qui l'avait fait dérider. Elle lui sourit en lui montrant toutes ses belles dents comme une enfant l'aurait fait et ils sortirent de la boutique afin qu'il appelle sa Lincoln Town Car Cartier de Londres. Madison s'y glissa de façon distinguée dès que le chauffeur lui eut ouvert la porte et elle adressa un signe d'au revoir à son grand-père avant que l'automobile ne démarre en direction de ce fameux Chemin de Traverse. Elle serrait contre elle la sacoche dans laquelle elle avait glissé ses précieux manuscrit et stylographe. N'ayant plus de voix depuis l'apparition de ses pouvoirs, selon une tradition familiale qui souhaite les choses ainsi, elle nécessite ces deux objets afin de communiquer avec le reste du monde qui, pour la plupart, ne savent pas signer, autrement dit, parler avec le langage des signes. Elle doit les emporter où qu'elle aille si elle désire réussir à se faire entendre.

La suite sera dans la salle étrangement tranquille du Chaudron mystérieusement Baveur.

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Le Manuscrit & le Stylographe.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Megan K. Hayajân, le  Jeu 23 Oct - 17:54


PV Matt Austin
-Sometimes, life is so hard-


""Votre magasin fermera ses portes dans une demi-heure... "

Je pousse un soupir en faisant les cents pas. Je n'ai plus beaucoup de temps, la voix électronique de cette moldue m'en a informée. Je dois choisir, et vite, entre les différentes bouteilles d'alcool qui s'étalent sur les rayonnages. Indécise, je jongle entre ces possibilités. Vais je le souler au rhum ? À la vodka ? Au whisky ? Toutes les éventualités sont belles. Le pire, dans la vie post-rupture, c'est la solitude. C'est pour cela que je ne dormais plus. Me réveiller seule dans ce grand lit de mes appartements professoraux était la pire torture du monde. Non, je passais mes nuits dans les bars. Je volerais d'homme en homme, je m'amusais. Étais je heureuse ? Absolument pas. Avais-je le choix ? Non, évidemment non. Alors je continuais cette vie de papillon de nuit, sans prendre le temps de considérer les dégâts que cela avait.

Depuis le trente et un octobre dernier, c'était officiel, j'avais vingt cinq ans. Cette idée me terrifiais. Le quart de siècle. Le quart de la vie. Heureusement, aucune ride ne creusait pour le moment ma peau parfaite. J'avais maquillé mes yeux, ce soir, d'un trait de eye liner et d'un peu de mascara. Mes joues étaient très légèrement blushées, et à l'exception des cernes que je n'avais pas pu faire disparaître, j'étais satisfaite de mon physique. J'avais mis mon corps en valeur par une robe bleue ample et des talons vertigineux. Les manches étaient longues, pour couvre mes bras scarifiés -on ne changeait pas les bonnes habitudes-. Certains pourraient me dire dépressive, et bien ils se plantent. Je vais très bien, merci.

"Votre magasin fermera ses portes dans vingt cinq minutes"

Je jetais un regard haineux à la petite boite grise qui reproduisait le son de la voix humaine. Si tous ces moldus ne m'entouraient pas, je la grillerait d'un coup sec. Oh yeah. Je pourrais aussi l'enflammer d'un petit geste de la main... Mis je faisais déjà assez de choses contraires au règlement, pas la peine dans rajouter. Pour le moment je me contentais donc de ce regard assassin et je plongeais à nouveau dans mes  conciliabules avec mon esprit et ma conscience pour savoir ce que j'allais  boire ce soir. Charli m'avait laissé quelques kiwicots que je comptais bien consommer. Alors oui, il fallait que je trouve une boisson qui accompagnerait bien le tout !  

Je me décidais donc pour une bouteille de Jack avant de faire demi-tour et de tomber nez à nez avec... Oh m*rde.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Gabin Šprajc, le  Sam 25 Oct - 20:43

Pv Valentina Boccini



"Votre magasin fermera ses portes dans une demi-heure... "

___Matt accéléra le pas dans les grandes allées du magasin londonien. Il devait se dépêcher de trouver le cadeau d'anniversaire de sa mère, sinon, il risquait de se faire déshériter. Enfin, quand même pas à ce point là, mais le brun ne voulait pas prendre le risque de revenir chez ses parents bredouille. Puis mer** alors ! C'était l'anniversaire de sa génitrice quand même !

___Naviguant entre les rayons, le garçon jetait des regards sur toutes les petites babioles moldus. Pourquoi sa mère aimait tellement ses trucs ? Certes c'était amusant tous ses petits machins, mais dans un magasin de sorcier, le jeune homme était sur qu'il trouverait le bon cadeau. Mais que ne ferions nous pas pour le plaisir de notre propre mère ?

___Soupirant, le jeune homme s'arrêta. Sa craignait à fond d'être adulte et de ne plus vivre au crochet de ses parents. Avant, il n'avait pas besoin de se creuser la tête pour trouver un cadeau, il se contentait de participer avec son père en mettant quelques galons. Le brun se passa la main dans les cheveux, les ébouriffant encore plus qu'avant et il reprit sa chasse au trésor.

"Votre magasin fermera ses portes dans vingt cinq minutes."

___Cette fois, le brun devait vraiment trouver quelque chose. Un mixeur ? Une cafetière ? Un nouveau réveil ? Non non et non ! La magie remplaçait déjà tout ça. Tout était tellement plus facile avec la magie. La cuisine ? A la portée de tous. Le ménage ? Un simple coup de baguette. Même plus besoin de conduire, il suffisait de transplanner. Enfin, c'était quand même cool de conduire, il fallait le reconnaitre. Et Matt était surement l'un des rares sorciers à avoir son permis. Même si il économisait encore pour la voiture.

___Plongé dans ses pensées, le jeune homme ne faisait pas vraiment attention à ce qui l'entourait. Il se comptait de marcher, les yeux baisser, en pensant aux nombres d'heures en plus qu'il risquait de faire pour pouvoir s'acheter sa première voiture. Et quand il décida enfin de ne plus regarder ses chaussures, mais plutôt le chemin devant lui, le jeune homme tomba nez à nez avec:

" Valentina. "

___Il venait de parler d'une voix cassante et un tantinet blasé. Et pour cause ! Devant lui se tenait surement l'une des femmes les plus jolies qu'on lui avait donné de rencontrer. Avec ces habituels talons et ces vêtements... Qui lui épousaient ses formes ravageuses. Se retrouver face à elle aurait été pour beaucoup d'hommes, un don de Merlin. Mais pour Matt Austin, c'était plutôt un enfer. Leur dernière rencontre ? Super. La joue du brun s'en rappelait encore. Il avait garder la trace de la main de la jeune femme un bon bout de temps.`

___C'est vrai, il y avait eu des hauts et des bas entre eux. Un peu plus de bas. Beaucoup de bas aux dernières nouvelles. Valentina et Matt avait c'étaient rencontrés par hasard, dans l'un des village de sorciers les plus connus. Ils s'étaient vite rapprochés et ils avaient passé une très bonne nuit ensemble. Pour la suite ? Arf. Le brun avait seulement lâchement fuis au réveille. Pouvait on lui en vouloir ? Enormément. Il avait mal agit. Et quand il s'était revue au meeting du ministre de la magie, le brun avait essayé de rattraper le truc. Et il avait découvert que la sorcière se tapait l'un de ses élèves. Jaloux. Totalement. Et il l'avait bien montré.

___Un long silence s'installa entre eux. Le jeune homme détaille la sorcière. Toujours aussi jolie. Mais à la vue de la bouteille de Jack dans sa main, le jeune homme eu un sourire narquois. Valentina n'avait pas changé. Toujours à sortir de partout, à boire, à trouver un gars, à le mettre dans son lit et puis, à partir. Certes, il était mal placé pour la juger. Voilà longtemps que pour lui aussi, cette méthode marchait du tonnerre. Mais depuis son histoire avec la belle blonde, le jeune homme n'avait plus vraiment gout à ça. Le jeune homme ne voulait plus prendre le risque de s'attacher, même si cela était quasiment impossible avec les histoires d'un soir. Enfin, il c'était bien attaché à Valentine. Avant.

" Je vois qu'on a prévue une folle soirée. Soirée étudiante ? Avec des marmots pas sorti de Poudlard ? "

___Le brun n'avait pas pût s'en empêcher. Il aurait pût se montrer sympathique. Commencer par la saluer, lui demander comment elle allait. Mais non. Il n'avait pas envie de se montrer sympathique avec elle, pas maintenant, pas après ce qui s'était passé entre eux.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Megan K. Hayajân, le  Sam 25 Oct - 21:39


-Sometimes life is so hard-

-Valentina.  

Je pousse un soupir déprimant et hausse un sourcil exaspéré. Quoi qu'il fou là, lui ? Même chez les moldus, faut que le dieu des Femmes s'acharne sur moi. Le jeune homme devant moi est mignon, pour ne pas dire sexy. Il est cependant la dernière personne que j'avais envie de voir ici. Après William, en fait. Je soupir, croise les bras, la bouteille de Jack Daniels toujours dans la main.

-Austin. Quelle joie. Mon coeur en bondit d'allégresse, youhou.

Ma voix suinte d'ironie, mon ton est âcre et irrité. Je veux clairement lui faire comprendre que sa présence ne m'enchante pas. Avec un peu de chance, il se lassera et comme la dernière fois, il fuira. Les mecs sont tous des clebs, de toute façon. Je pose une main sur ma hanche, affiche une mine neutre. Je ne veux pas qu'il voit à quel point je suis faible, à quel point une simple pichenette pourrait me faire voler en éclats. Je suis brisée, détruite, mais ma fierté a dressé pour moi une carapace fragile, bien qu'efficace. La nuit je vis, l'air de rien, tel un zombie. La nuit je meurs, je pleure, je bois. Je ne suis plus alors que l'ombre de moi même, un squelette sans âme. Le masque impassible cache tout cela.

Revoir Matt ne me fait pas ni chaud ni froid. Il me plait toujours autant, malgré tout, malgré les mois, les clashs et les engueulades. Il a toujours ce visage un peu enfantin, ce minois charmeur. Mais le rire semble lui être passé. Ainsi soit il, peut être d'est-il enfin rendu compte que le monde n'est pas tout rose, que personne ne peux être un bisounours éternellement et qu'un jour ou l'aitre, nos choix nous font souffrir. Il a voulu entrer dans mon esprit ? Soit. Je n'y suis pour rien. Il y a lu la vérité, et le fait que personnellement, je  ne peux pas être folle amoureuse au bout d'une nuit. Je ne lui appartenais pas, je n'avais pas à lui être fidèle. Et ce que je faisais de mon c*l ne le regardait en aucune manière.

" Je vois qu'on a prévue une folle soirée. Soirée étudiante ? Avec des marmots pas sorti de Poudlard ?

Un rire ironique m'échappe. Ben quoi ? Il est jaloux ? Il espérait peut être que j'allais arrêter de vivre parce que j'avais couché avec lui une fois ? M*rde, j'étais pas une sainte ! J'étais pas encore vieille, j'voulais simplement profiter d'ma life à fond. Je laissai ce sourire provoquant sur mon visage. Je soulevais la bouteille.

Tu parles de ça ? -je laissais s'échapper un filet d'un rire cristallin et innocent- Oula, non ! C'est le meilleur remède contre la déprime parait il !

Je ne me tenais ni droite, ni voutée, simplement une attitude nonchalante que je savais sexy. Même sans qu'il le veule vraiment il succombait déjà à mes charmes. Dommage de gâcher un si joli garçon... Je lui adressai même un clin d'oeil. Est ce que j'espérais le mettre à nouveau dans mon lit ? Absolument pas. Nous deux, c'était du passé. J'voulais juste détendre l'atmosphère.

Pas besoin d'être aussi sec, Matt. Le temps a passé. Au lieu de me juger sur mon moi d'avant, pourquoi n'essaierais-tu pas de découvrir celle que je suis maintenant ?


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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Gabin Šprajc, le  Sam 25 Oct - 23:57

" Austin. Quelle joie. Mon coeur en bondit d'allégresse, youhou."


___Valentina venait de lui répondre au tac au tac, d'une voix ironique et âcre. Tout comme lui, cette rencontre ne semblait pas lui plaire. Et comment lui en vouloir après ce qui c'était passé ? Face à lui, la jeune femme aborde un ton neutre, une main sur la hanche, ce qui fit sourire Matt. L'absence d'expression montrait bien que la jeune fille cachait quelque chose. Car sinon, il supposait, cela ferait bien longtemps qu'il serait de nouveau marquer par une claque magistrale. Certes, Il pouvait utiliser son don de legilimens pour savoir ce que cachait la blonde face à lui, un simple contact des yeux aurait suffit. Mais le brun avait déjà violé son intimité une fois, il ne voulait pas recommencer.

" Tu parles de ça ? " Lui demanda le jeune femme en laissant échapper un rire. " Oula, non ! C'est le meilleur remède contre la déprime parait il ! "

___La déprime et l'alcool ? Alors lui aussi, il n'était pas le seul à noyer ses problèmes à grands coups d'alcool ? Après réflexion, tout le monde devait avoir cette solution. Si on pouvait appeler ça une solution. Mais des fois, cela apportait plus de problème que ça en résolvait. En pensant à ça, le jeune homme secoua négativement la tête. L'alcool n'était définitivement pas la solution. On oubliait ses problèmes juste pour un temps définit, ils finissaient toujours pas revenir au grand galop. Et le bonheur qu'on avait senti durant la période saoule, partait bien trop vite.

___Le clin d'oeil de Valentina le ramena à la réalité. Une réalité qu'il aurait préférait éviter. La jeune sorcière se tenant devant lui, dans un position plutôt... Intéressante. Elle se savait sexy et elle en usait. Cela pouvait marcher sur d'innombrables hommes, même lui. Mais pas cette fois. Non. Il ne succomberait pas à ses yeux doux. Et puis, le brun n'avait pas pour habitude de re-coucher avec ses anciennes "conquêtes". Et il né'tait pas question de changer ça. Pas pour elle, ni pour une autre. Un seul coup. Un seul.

" Pas besoin d'être aussi sec, Matt. Le temps a passé. Au lieu de me juger sur mon moi d'avant, pourquoi n'essaierais-tu pas de découvrir celle que je suis maintenant ? "


___Aussi sec ? C'est vrai qu'il c'était montré peu aimable et le brun avait parlé un peu trop vite. Mais c'était fait. Les excuses, ce n'était pas trop son truc. Mais en tout cas, Valentina avait raison sur un point. Leur histoire était du passé et autant avancer maintenant. Le jeune homme n'aillait pas rester focaliser sur cette histoire passé, il se devait de l'enterrer une bonne fois pour toute.

___Découvrir celle qu'elle était maintenant ? Le garçon hocha un sourcil. Valentina ne semble pas avoir tant changé que ça, en tout cas, extérieurement. Puis elle tenait une bouteille à la main et boire était déjà une de ses activités quotidienne avant. Tout comme lui. Mais c'est vrai, elle fait plus vieille pensa-t-il, ce qui le fit de nouveau sourire. Avait elle vraiment changé ? Peut être. Après tout, lui aussi n'était plus le même. Rien qu'à voir son nouveau métier. Lui qui était serveur avant, le voilà auror. Un changement plutôt radical.

" Et bien j'ai hâte de découvrir celle que tu es maintenant Valentina, s'exclama le brun. Je pensais pas qu'une fille aussi forte que toi pouvais déprimer ! Tu avouerais donc avoir des moments de faiblesses ? Le brun accompagna sa remarque d'un clin d'oeil. "
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Megan K. Hayajân, le  Mar 28 Oct - 19:38



-Sometimes, life is so hard-

Et dire qu'à la base, j'étais simplement venue pour acheter une bouteille d'alcool, dans le but ultime de me cacher quelque pars dans la campagne pour boire tout mon soul et oublier mes problèmes... Voilà que je me retrouvais à discuter tranquillement avec mon ex -si je pouvais le qualifier de tel-, en plein territoire moldu ! J'avais envie de lui hurler de me laisser seule, de disparaitre. J'étais à fleur de peau, j'avais besoin de calme et de silence, et je n'étais pas tout à fait certaine que c'est ce que j'allais obtenir en parlant ainsi avec Matt. Il avait changé. Physiquement non, mais il se dégageait quelque chose de lui. Il avait prit de l'assurance; une bonne chose.  Il avait gagné en maturité. Je l'espérais pour lui, du moins. Je connaissais peu d'hommes, et je parlais d'hommes et non pas de garçons, qui aurait déserté après l'amour comme Austin l'avait fait. La rage bouillonnait encore dans mon ventre mais je me tenais à mon plan de départ; abréger la conversation et m'en aller au plus vite.

" Et bien j'ai hâte de découvrir celle que tu es maintenant Valentina. Je pensais pas qu'une fille aussi forte que toi pouvais déprimer ! Tu avouerais donc avoir des moments de faiblesses ? "

J'eut un rire ironique. Mes yeux s'embuèrent de larmes, mais je ne clignais pas les yeux, les retenant tant bien que mal par fierté. Ce n'était pas un simple "moment de faiblesse". C'était une tempête, un carnage, une tuerie. Mon coeur, réduit à un petit amas de cendres, n'arrivait plus à me donner la force de rire ou de sourire pour de vrai, librement, impulsivement. Je me sentais l'âme d'un robot, que seul le devoir retenait en vie. Le travail, les élèves. Ma seule raison de vivre à présent. Ils étaient ce qui m'importais, leur avenir dans la société que je m'efforçais au mieux de protéger. Qu'ils veulent être Mangemorts, Phénix ou Auror. L'important était leur épanouissement.

J'étais bien loin, à présent, de ma petite vie d'adulte égoïste. De ces heures passées devant le miroir à lisser une mèche, raviver mes yeux ou rougir mes lèvres. Loin était l'époque des séances shopping durant des heures entières, des saunas et des tournées des bars. Maintenant c'était ma bouteille et moi, à la vie à la mort, en manipulant mon petit monde pour continuer à vivre dans un luxe certain. Les affaires familiales tournaient à plein régime, je devais aussi gérer ce côté là. En plus d'assurer la sécurité des dix gamines à ma charge. La fille de feu ma meilleure amie, et ma filleule. Lina et moi, c'était une relation complexe mais rafraichissante. Elle était la personne qui m'importais le plus.

Tu sais, Matt, je ne crois pas que "forte" soit l'adjectif me qualifiant le mieux.

Un petit silence.

Alors ? Qu'est ce que tu deviens ?

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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Gabin Šprajc, le  Mar 28 Oct - 23:59

___Matt n'avait rien d'un homme agressif, odieux ou encore sans-coeur. Il avait toujours été sympathique avec tout le monde, mentant aux personnes qui l'entouraient pour ne pas les froisser. Il avait passé la plupart de son temps à satisfaire les autres. Le jeune homme le savait, c'était lâche. Lâche de cacher la vérité, de cacher ce qu'il pense réellement de ses amis. Mais grâce à cela, il n'avait eu que très peu de problèmes, quasiment aucun conflit. Eviter les prises de tête, voilà ce qui était important pour bien vivre.

___Mais un jour, en lisant la gazette du sorcier, le jeune homme avait eu un déclic. Le monde magique allait mal. Les mangemorts ou l'Ordre du Phénix étaient omniprésent, causant de nombreux dégâts. Et oui, le brun mettait dans le même sac l'Ordre et les mangemorts. C'était bien beau de vouloir faire justice soit même, mais cela restait illégal. Robin des Bois, c'est seulement de la fiction, on ne peut pas l'adapter à la vie réelle. Alors, son journal en main, le cadet des Austin avait pris conscience de sa lâcheté. Comme tous les sorciers, il se plaignait continuellement des attaques meurtrières des mangemorts. Mais avait il fait quelque chose pour changer cela ? Ce n'était pas de son canapé qu'il risquait de faire bouger les choses. Alors, le brun s'était entraîné pour passer le concours d'auror. De là, il pourrait enfin lutter et cesser de se pavaner dans son canapé, le peur au ventre qu'un mangemort vient briser son petit quotidien.

___Depuis, le serdaigle avait reprit sa vie en main. Il avait grandi. Plus mature, plus confiant. Certes, la vie n'était pas aussi facile que ce que les films moldus montraient, on en bavait continuellement, et les rares moments de bonheur étaient éphémères. Mais il fallait savoir encaisser et avancer. Arrêter de s'apitoyer sur soi-même. Ainsi, le jeune homme se tenait corps et âme pour réaliser ses convictions, quitte à en mourir. Et quand il avait aperçu Valentina, le garçon était bien décidé à ne pas se laisser marcher dessus et à lui montrer qu'il était devenu un homme, un vrai. Et pour ça, il n'aurait aucune hésitation à froisser la belle blonde.

___Mais quand les yeux de la jeune femme s'embuèrent de larmes, le cadet des Austin ne sut quoi dire ou quoi faire. A vrai dire, il ne se souvenait pas d'avoir déjà vue la jeune femme sur le point de pleurer. Il avait gardé le souvenir d'une sorcière dure et forte. Alors surpris, le brun passe bêtement sa main dans les cheveux. Etait ce de sa faute ? Pourtant il ne lui semblait pas d'avoir été dur dans ses propos. Et ce fût la jeune sorcière qui brisa le silence.


"Tu sais, Matt, je ne crois pas que "forte" soit l'adjectif me qualifiant le mieux. Un nouveau silence s'installa entre eux puis elle reprit. Alors ? Qu'est ce que tu deviens ?"


[
color=#000000]___[/color]Matt prit son temps avant de répondre. Il fixa Valentina de ses grands yeux verts. Qu'avait il pût se passer ? Qu'était il arriver pour la briser ainsi ? Car oui, il ne faisait aucun doute pour le brun que la blonde face à lui n'était plus qu'une coquille vide, dont seul les larmes étaient encore réelles. Devait il s'inquiéter pour elle alors qu'ils étaient plus des connaissances que des amis ?
" J'ai enfin décidé de prendre ma vie en main, d'arrêter d'être lâche et d'agir comme un adulte. J'en avait marre de regarder le monde autour de moi s'écrouler sans rien faire. J'ai décidé d'agir. Le brun marqua une pause. Je me suis engagé dans les rangs du ministère Valentina. Et je compte bien faire tout mon possible pour rétablir l'ordre. Matt sourit à la jeune femme. Et toi alors ? Toujours prof' à Poudlard ?"

___Matt fixait toujours la jolie blonde. Des mots lui brulaient les lèvres devant l'état alarmant de la jeune femme, sa bouteille à la main. Mais devait il laisser ces quelques mot sortir ? Cela pourrait froisser Valentina, il le savait. Pourtant, le brun c'était promis de ne plus rien cacher, d'être franc. Alors, il regarda plus sérieusement la jeune sorcière.
" Je m'excuse d'avance Valentina, mais te voir dans cet état n'est pas une chose... Très agréable. Je sais que ça ne me concerne surement pas et que tu dois surement avoir envie de vite fuir ma présence. Le brun marqua une pause. Mais je maintiens que tu es quelqu'un de forte. Et c'est pas avec l'alcool que tu vas régler tes problèmes ou autres. Avance à la place d'essayer d'oublier. "

___C'était net, c'était froid. Mais le jeune homme ne supportait pas de voir les gens dans des états aussi déplorables. Lui même avait été comme ça pendant de nombreux moments et l'alcool ne l'avait aidé en rien. Alors oui, Valentina pouvait se froisser, mais Matt espérait sérieusement qu'elle se réveille.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Megan K. Hayajân, le  Jeu 6 Nov - 14:26



-Sometimes life is so hard-

Revoir Matt n'était pas la chose la plus agréable que j'ai eu à faire aujourd'hui. En fait, la meilleure partie de la journée allait démarrer quand mon tête à tête avec la bouteille serait d'actualité. L'alcool... La solution à tous mes problèmes, la solution pour oublier. Je restais là, immobile, devant le garçon. S'il savait à quel point j'avais envie de m'échapper, de le laisser ici et de m'en aller sans un mot de plus, juste moi et ma bouteille... Je lâchais donc un grognement. Ne pouvait-on pas être tranquille un instant ? Pourquoi fallait il toujours que je tombe sur la mauvaise personne au mauvais moment ? Mince, il y avait des tonnes de magasins comme ça en Angleterre ! Dégages, Matt, dégages ! Mes yeux lancèrent des éclairs d'eux mêmes. Une main tortillait mes cheveux autour de mon doigt, l'autre enserrait fermement Jack.

Lui me regardait avec pitié, de ce regard qui me donnais envie de hurler et de tout déchiqueter sur mon passage. De ce besoin qui m'incitait à mettre le feu, à saccager la vie de ceux qui me blessaient. Les yeux mi-clos, j'écoutais Matt me dépeindre sa nouvelle vie. Il était Auror, il réussissait sa vie. C'était bien pour lui, je n'avais rien de plus à dire. Il s'était engagé, avait prit son destin en main. Il devait donc être le collègue de Dwayne, maintenant. L'homme le plus gentil du monde. Peu m'importais en fait. Je ne savais même pas pourquoi j'avais posé la question puisque je m'en moquais. Ma grandeur d'âme légendaire. Il allait falloir que j'investisse un canif.  C'était toujours pratique, surtout si je commençais à me mouvoir dans le monde des moldus. La baguette n'était utilisable qu'en dernier recours, avec des gens comme ça...

Et Matt parlait encore. Son oeil critique sur moi tandis que ses mots étaient ailleurs. Un engagement. Il se tu enfin et le silence devint lourd et pesant. Je soupirais. Bien, les choses étaient dites, je pouvais m'en aller. Ses yeux se posèrent sur ma bouteille. C'est donc ça qui lui posait problème ? Alors soit... Je la gardais pour moi. Et comme si son précédent monologue n'avait pas été assez long, Austin reprit la parole.

"
Je m'excuse d'avance Valentina, mais te voir dans cet état n'est pas une chose... Très agréable. Je sais que ça ne me concerne surement pas et que tu dois surement avoir envie de vite fuir ma présence.  Mais je maintiens que tu es quelqu'un de forte. Et c'est pas avec l'alcool que tu vas régler tes problèmes ou autres. Avance à la place d'essayer d'oublier. "

Bichette, le gentil petit Auror s'inquiétais pour moi. Je croisais les bras avant de rigoler, un son aigre et dénué d'humour, qui sonnait aussi fort qu'un coup de fouet dans le vide, dans le silence. Le haut parleur grésilla. Les gens évitaient l'allée. Alors comme ça, un brun et son amie blonde effrayait ? Il fallait dire que l'ambiance était plutôt tendue. Mais il avait qu'à s'occuper de son c*l, aussi ! Mince, si je voulais me défoncer à coups de Whisky, j'avais bien le droit ! J'étais majeure, après tout !

Ouais, tu as raison. Ça ne te concerne pas.

Bam. Je lançais ça d'une voix suintante d'ironie, mes yeux devant se ternir de dépit. Quand allaient ils comprendre, tous, que je ne voulais mas aller mieux ? C'était donc trop compliqué de me laisser la paix ? J'étais si attirante que ça ?


T'inquiètes pas pour moi, va. Je vais très bien. Sinon oui, j'suis toujours professeur !ma voix gagnait en enthousiasme. Parler de mon travail me réjouissait à chaque fois. Puis j'me suis installée en Italie. Quoi de nouveau... J'ai quitté l'équipe de Quidditch, je n'avais plus assez de temps... Et sinon... Je suis une mauvaise fille, monsieur l'Auror. Vous pourriez sans doute m'arrêter.

C'était clair et net. La loi et moi, nous faisions quinze. Mais il ne posera pas ne serais-ce que le bout d'un ongle sur moi sous peine de retrouver son crâne explosé gisant un peu plus loin dans un amoncellement de sang et de chair. Et mon sourire le prouvait très clairement. 
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Gabin Šprajc, le  Jeu 13 Nov - 13:18

" Ouais, tu as raison. Ça ne te concerne pas." Lui lança la jeune femme sur un ton ironique.

Il y était allé un peu fort cette fois. Peut être que le jeune brun avait parlé sans réfléchir. Pourtant, il avait nullement l'envi de s'excuser. Après tout, maintenant, il ne voulait plus se cacher, être faible. Les gens ne cessaient de penser au passé, toujours et toujours. Mais que pouvions nous faire ? Revenir en arrière ? Changer ce qu'on a raté ? Ce donner une seconde chance ? Non. Nous nous devons d'avancer, les erreurs passés sont seulement des expériences de la vie. L'homme doit s'appuyer dessus pour ne pas refaire les mêmes choix et avancer. Enfin, c'était son opinion et il n'obligeait personne à le suivre.

Alors, Matt ne réagit pas devant la sorcière blonde. Il se contenta de continuer à la détailler, croisant les bras pour se donner plus de contenance à son air sérieux. Après tout, Valentina avait raison. C'était ses problèmes et cela ne le regardait pas. Les remarques du jeune homme avaient été dites dans de bonnes intentions, mais si la sorcière ne voulait pas de son aide, alors il n'essayera pas d'en savoir plus. De plus, le jeune auror avait déjà assez de boulot comme ça et il allait pas essayer de venir en aide à une personne qui devait surement le mépriser. Car oui, cela se voyait que la sorcière italienne voulait s'échapper, partir loin de la. Mais d'une certaine manière, cela amusait l'américain.

" T'inquiètes pas pour moi, va. Je vais très bien. Sinon oui, j'suis toujours professeur ! Puis j'me suis installée en Italie. Quoi de nouveau... J'ai quitté l'équipe de Quidditch, je n'avais plus assez de temps... Et sinon... Je suis une mauvaise fille, monsieur l'Auror. Vous pourriez sans doute m'arrêter. "

L'ironie avait disparut pour faire place à de l'enthousiasme. La jeune femme semblait apprécier de parler de son boulot de professeur. Et quel boulot ! Professeur ne devait pas être de tout repos. Risquer de recevoir une baguette dans l'oeil ou un sort mal lancé... Ce qui était sur, c'est que lui, il n'aurait pas pût le devenir. Sa patience avec des élèves était quasiment inexistante et ses nerfs devant l'insolence de certains, craquèrent rapidement. Enfin bon, de toute manière, la seule matière que le brun avait apprécié quand il était élève, c'était l'histoire de la magie. Et beaucoup pensait que cette matière était plus barbante que passionnante.

Matt releva une certaine pointe de sarcasme dans la voix de Valentina. Une mauvaise fille ? Il n'en doutait pas. Pour dire vrai, cela ne l'étonnerait guère d'apprendre que l'italienne à commis plusieurs délits. Voyons, c'était pas obligatoire quand on venait de la maison verte et or, de frôler l'inégalité ?

" Une vilaine fille ? Voyez vous donc. Et qu'as tu fais ? Tuer un pauvre petit lapin ? " Matt se moquait gentiment de Valentina. " Je pense que j'ai des criminelles bien plus important à poursuivre, ne m'en veux pas. "

Matt rigola brièvement avant de reprendre son sérieux. Valentina était professeur à Poudlard et d'après ce qu'il avait lût dans certains rapport, beaucoup d'élèves portaient des badges qu'on pouvait qualifier "d'anti-ministère". A leur âge, que savaient ils vraiment du monde qui les entouraient ?

" Dis moi donc, tu ne pourrais pas me rencarder sur ces badges qui fleurissent rapidement dans les mains des élèves de Poudlard ? Après tout, tu es prof la bas, tu dois savoir beaucoup de choses non ? "

Matt était à la fois sérieux et amusé. Tout dans sa voix montrait que le jeune homme rigolait et qu'il pensait bien que Valentina était au courant de rien. Pourtant, une part de lui était quand même sérieuse. Peut être qu'effectivement la jeune sorcière savait quelque chose sur ces foutus badges inutiles ?
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Megan K. Hayajân, le  Sam 29 Nov - 11:15



-Sometimes,life is so hard-

Matt affichait une moue mi-amusée mi-sérieuse. J'avais l'impression de ne plus reconnaitre celui avec qui j'avais passé une nuit, dans cet hôtel miteux de campagne, il y a de longs mois de ça. Entre temps, j'avais eu une relation sérieuse avec le beau, le mystérieux William West. Six mois. Six mois intenses. Et qu'en restait-il maintenant ? Un petit sourire mauvais prit sa place sur mes lèvres pleines. Il n'en restait que des décombres et de la colère. De la haine. Et de l'amour. Oh oui. Un véritable champs de bataille, où toutes mes émotions s'entretuaient pour prendre le dessus. Lequel de mes côtés grimperait au sommet ? Garderais je encore longtemps mon humanité et ma grandeur d'âme ? Serais-je humaine tout le reste de ma vie ? D'autres pauvres gens allaient ils périrent de mes mains ? Ma conscience renaîtrait elle ou au contraire, s'enfouirait encore plus profondément en moi ? Foule de questions se posaient sur mon avenir. C'était simple.. : je ne pouvais pas savoir. Je savais seulement que cet état de semi dépression et de débauche perpétuelle me convenait très bien pour le moment. 

 "
Une vilaine fille ? Voyez vous donc. Et qu'as tu fais ? Tuer un pauvre petit lapin ?  Je pense que j'ai des criminelles bien plus important à poursuivre, ne m'en veux pas. " 

Il n'avait pas tords. Il devait y avoir bien pire qu'une camée alcoolique meurtrière en série dans les bas-fonds du ministère. Genre.. ? Les Mangemorts ? Les Phénix ? Tous me faisaient de la peine. Le pire c'était les chiens de garde du Ministre. Ou ce que tout le monde appelait un ministre. Moi je ne l'appelais pas, je le sifflais et encore. C'était un incapable. Un nul. C'était des gens de classe et de caractère qu'il fallait mettre sur le trône du monde magique ! Pas des chauds lapins tentant vaillamment d'être charismatiques sans rien dire d'intelligent. J'avais bien une idée de qui j'aurais aimé au pouvoir... L'homme que je respectais le plus au monde... Une personne qui savait mêler conviction,  douceur et force. Il avait le charisme, l'intelligence, la poigne pour ce rôle. Mais la puissance et le pouvoir ne l'avaient jamais intéressé... Dwayne Maddison. Il était devenu Auror, non pas pour protéger le petit Petrus mais bien pour tenter de protéger le peuple. 
Matt lui était un toutou. Dwayne un gardien.

" Dis moi donc, tu ne pourrais pas me rencarder sur ces badges qui fleurissent rapidement dans les mains des élèves de Poudlard ? Après tout, tu es prof la bas, tu dois savoir beaucoup de choses non ? "

J'eu un petit sourire en coin. Mes doigts caressèrent l'ourlet de ma robe, sous le bras, avant de rencontrer un contact froid : le badge dont me parlait Matt. Dessus, gravé en tout petit, était écrit " I can make the world change". Oui je voulais voir ce monde changer. Changer à la manière Mangemort ou à la manière Phénix ? Je n'en savais rien et c'était bien la le dilemme de ma vie. Le mal et le bien, toujours, encore. C'était ainsi. Avais-je le choix ? Pas vraiment, pas du tout. Je restais stoïque par la suite, réajustant ma robe pour cacher mon geste précédent.  Qu'est ce que j'allais lui dire, hein ? Certainement pas la vérité. Ou alors, si, la vérité. 

-Je peux faire changer le monde. C'est assez clair comme ça ? 

S'il n'était pas trop idiot, il comprendrait. Sinon je ne pouvais rien pour lui. J'haussais les épaules et allait reposer ma bouteille de Jack pour en prendre de Vodka. Je contournais Matt et me dirigeais vers la sortie à pas lents. J'avais rien de plus à lui dire, et si il avait quelque chose à ajouter, qu'il le crie ou qu'il me rattrape. Peu importe. Je posais la bouteille sur ces espèces de tapis roulants moldus. Et attendais mon tour. 





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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Gabin Šprajc, le  Lun 1 Déc - 20:25

Matt observait la jeune femme devant lui, une lueur amusée dans ses grands yeux verts. Sa question anodine sur les badges "anti-ministérielle", ne déconcerta pas Valentina qui resta de marbre face à lui. S'il avait été plus attentif, il aurait surement vue la sorcière toucher son badge, mais n'étant pas complètement sérieux, le jeune auror eu seulement l'impression qu'elle rajustait sa robe. Et même si Matt savait que Valentina ne portait pas le ministère dans son coeur, il ne pouvait en savoir plus sur ses opinions politiques et avait espéré qu'elle se trahirait suite à sa question. Ainsi, pensa Matt, il n'en sera pas plus.

- Je peux faire changer le monde. C'est assez clair comme ça ?

La phrase de Valentina fît sourire Matt. Assez clair ? Bien sur que ça l'était. " I can make the world change", n'étaient ce pas les mots inscrit sur le badge de malheurs ? Des mots qui se rapprochaient étrangement de ceux qui venaient de sortir de la bouche de la blonde face à lui. Alors ainsi, elle savait des choses sur ces foutus badges. La curiosité du jeune homme s'éveilla. Pouvait il, grâce à elle, remonter la chaine de distribution ? Trouver celui qui les fabriques ? A moins que la sorcière n'en sache que très peu et dans ce cas, elle ne lui serait pas d'une grande aide. Matt secoua la tête négativement. De toute manière, il ne pouvait pas l'interroger sans un motif valable. Il lui restait la légilimencie. Avec ça, le jeune auror pourrit savoir tout ce qui voulait d'un simple regard. Secouant de nouveau la tête, il expédia cette idée au fin fond de son cerveau. Il ne tenait pas vraiment à rentrer de nouveau dans l'esprit de la blonde. Une fois lui avait amplement suffit.

Avant que le cadet des Austin ne puise ajouter quelques choses, Valentina se détourna de lui. Posant la bouteille de Jack qu'elle tenait, elle en attrapa une autre. Si ses yeux ne lui faisaient pas faux bon, le jeune homme était sur que c'était de la vodka. Ses yeux accompagnèrent la silhouette de Valentina qui se dirigeait vers les caisses du magasin. Il s'arrêta sur les courbes parfaites de la jeune femme. Pourquoi fallait il toujours que les vipères aient des corps magnifiques ? Songeur, le jeune homme resta planté dans l'allé du magasin. Une vipère... En était elle vraiment une ? Aucun doute. Pourtant, Matt ne pût s'empêcher de repenser à cette fameuse nuit. Celle où pour la première fois, il avait rencontré la jeune femme. Et il s'était aperçu, que Valentina était aux premiers abords froide, mais que par la suite, au fond elle, il y avait un bon côté. Avait il disparut avec le temps ?

Le jeune homme soupira et s'apprêta à partir à son tour. Il n'avait toujours rien trouvé pour sa mère et le magasin allait fermer. Mais une pensée, une idée, lui frappa l'esprit. Valentina était professeur de défense contre les forces du mal à Poudlard. La jeune femme devait surement en connaître un rayon sur les duels. Bien plus que lui en tout cas. Et le jeune auror savait très bien que c'était une compétence qui lui manquait. Certes, il savait se débrouiller avec sa baguette, mais ces derniers jours, en voyant ses autres collègues se battre, il s'était aperçut qu'en comparaison à eux, il faisait pale figure lors des duels. Bien sur, Matt aurait pût demander à Antoni ou Alexander, les aurors les plus expérimentés, de l'entrainer. Mais pour dire vrai, il n'osait pas les déranger pour ça. C'était à lui seul de se débrouiller. Enfin, seul, peut être plus.

Faisant demi tour, le jeune homme marcha d'une allure soutenue jusqu'aux caisses du magasin. Valentina était toujours la, sa bouteille sur le tapis roulant. Mécanisme, au passage, qui fascinait le brun. Ha c'est bon vieux moldus ! Enfin bon, l'auror doubla quelques personne qui attendaient derrière Valentina, ce qui lui valut diverses insultes et grognements de mécontentement, auquel il répondit d'un bref sourire désolé. Au niveau de la sorcière, il se raclant la gorge et posa délicatement sa main sur le bras de la jeune femme, histoire de ne pas la surprendre et de recevoir un coup de pied bien placé.

" Hum... Excuse moi de te déranger de nouveau Valentina, mais j'aurais un service à te demander. "

Certes entre eux, ce n'était pas l'amitié fou. Plus une froideur mutuelle. Pourtant, le jeune homme espérait que Valentina mette de côté leurs quelques différents et ainsi, permettre qu'ils repartent d'un bon pied. C'est vrai que le brun avait eu un comportement de lâche et pour ça il s'était déjà excusé. Enfin, il lui semblait.

" Vois tu, je risque fortement de combattre des mages noirs bientôt. Et tu n'es pas sans savoir que je ne suis pas le sorcier le plus fort en duel... Je suis même assez médiocre, soyons honnête. Le brun marqua une pause. Et je sais que toi, par contre, tu te débrouille vraiment bien. Alors, je voudrais savoir si tu pourrais m'aider à m'améliorer. Je suis sur que tu ne voudrais pas voir ma si belle petite bouille réduite en charpie par des mages noirs. " La dernière phrase de l'américain avait été prononcé avec humour, pour détendre un peu l'atmosphère.

Matt n'était pas le genre de personne à cacher ses défauts et à en avoir honte. Et demander à une femme de l'aider pour le combat ne le gênait en aucun cas. Il était lucide. Son don de légimens était un atout important, mais cela ne lui permettrait pas de gagner à coup sur. Il se devait absolument de devenir plus fort.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Megan K. Hayajân, le  Mar 2 Déc - 14:29



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" Hum... Excuse moi de te déranger de nouveau Valentina, mais j'aurais un service à te demander."

Mes yeux se posèrent sur la main qui venait de se poser sur mon bras. Ce simple contact avait suffit à réveiller mon alter-égo qui tentait vainement de pincer de son bec les doigts du jeune homme. Dans un premier temps, je n'entendais pas ses paroles. Je me contentais de regarder sa main, frustrée, les yeux brulant de colère. Je haïssais tout contact que je n'avais pas désiré. Je haïssais que l'on m'impose une situation, que l'on me force à quoi que ce soit. Et puis les mots prirent leur place dans mon esprit, les lettres s'assemblèrent et je compris qu'il voulait "un petit coup de main". *Ne sois pas idiote, Tina. Prends ta bouteille et casses toi, ce mec est un idiot. Tu es bien placée pour le savoir surtout qu'il t'as...* Je coupais l'herbe sous le pied de ma voix intérieur et je soupirais. Je payais rapidement ma bouteille et plantais mes iris translucides dans les yeux de Matt. C'était un regard dénué d'intérêt, dans le genre parle vite avant que je ne me casse. 

" Vois tu, je risque fortement de combattre des mages noirs bientôt. Et tu n'es pas sans savoir que je ne suis pas le sorcier le plus fort en duel... Je suis même assez médiocre, soyons honnête. Et je sais que toi, par contre, tu te débrouille vraiment bien. Alors, je voudrais savoir si tu pourrais m'aider à m'améliorer. Je suis sur que tu ne voudrais pas voir ma si belle petite bouille réduite en charpie par des mages noirs. " 

C'était des cours, qu'il me demandais. C'était une prolongation de mon travail qu'il me réclamait. Il avait frôlé la corde sensible du doigt. Mais il se trompait amèrement. Je trouverais parfaitement justifiable que sa "si belle petite bouille" ne soit plus qu'un amas de chair et de sang. Seulement voilà... C'était également l'occasion de me venger et de lui faire comprendre à qui il avait à faire. Je n'étais pas Mangemort, non, je les haïssais bien trop pour cela. Il se trouvait cependant que j'exerçais régulièrement la magie noire et que j'étais donc, au sens propre du terme, un de ces mages noirs qu'il craignait tant. Mais si un duel devait être mis en place pour lui permettre de se battre, mieux protéger le pays, donc, je devais le faire. Et je devais le faire de façon légale. 

Je gardais pour le moment le silence. J'attrapais enfin le poignet de l'auror. Ce contact me dégoûtais mais soit. Je le tirais hors du magasin, sur le parking. Là, j'arrivais dans un coin sombre où l'on pourrait parler tranquillement. C'est pas que Matt était débile, mais parler duels de magie et mage noirs dans un super-marché remplis de moldus et blindé de caméras, c'était peut être pas le mieux pour le Secret de notre existence. Je soupirais donc et je pris place sur un muret. Je pris ma bouteille, et l'ouvris comme je pouvais. Je m'en servis un bouchon que j'avalais bien rapidement. Ça faisait longtemps que je n'avais pas bu de la vodka. En ce moment j'étais plutôt branchée whisky. Question de goût je suppose. Peu importe. Je refermais le tout et rangeais la bouteille dans mon sac à main.

-C'est d'accord. Sauf que c'est moi qui fixe les règles. Sur le coup t'es mon élève et moi ta prof alors tu fermes ta gueule et tu m'obéis.

Je laissais un petit blanc. Un grand silence qui s'étendit comme on étire un drap sur un lit. J'avais pas envie de faire ça. Tout mon être me criait de refuser et de laisser Matt se débrouiller seul. Sauf que voilà, je le faisais pour Dwayne. Dis comme ça c'était incohérent. Seulement si mon protecteur ne pouvait pas compter sur ses collègues, il se mettait en danger. Et c'était la dernière chose que je voulais.

-On fera ça demain. Là tout de suite j'ai pas le temps. On se rejoint à huit heure à Londres, sur les Docks. Y a un vieil entrepôt désaffecté. Je serais là. Apporte une serviette, de l'eau... Ta baguette. Et de quoi me payer. J'bosse pas gratuitement. Je lui fis un clin d'oeil. Toutes les occasions étaient bonnes pour me faire des gallions. Sauf qu'il pouvait pas tomber sur meilleur prof que moi, c'était un peu mon métier. -Dors beaucoup cette nuit. Sur ce... À demain, Austin.

Je sautais du muret, pénétrant dans une espèce de déchèterie de végétation. Bien à l'abris d'un arbre, je transplanais pour le portail du château, juste au bord de la limite. Parfait. Si on m'avait dit un jour que j'allais donner des cours à Matt Austin devenu Auror, je ne l'aurais pas cru. Et je suis sure que lui non plus. 


{Fin du RP pour ma part, je te laisse conclure}






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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Gabin Šprajc, le  Lun 8 Déc - 0:27

Il ne fallait pas être devin pour comprendre que le contact de la main de Matt sur Valentina, énervait au plus haut point la jeune femme. Et cela était accentué par le regarde emplit de haine qu'elle avait ainsi que le long silence qui s'installa entre les deux sorciers. Matt avait agit sur le coup, sans prendre le temps de réfléchir. Attraper la sorcière par le bras lui avait parût être la seule solution envisageable pour la retenir. Peut être aurait il dût seulement l'appeler ?

Soudainement, ce fût Valentina qui attrapa Matt par le poignet et qui le traina plus loin. Allait elle le marteler de coup ? Le tuer ? Au fond de lui, le jeune homme avait un peu peur. Il ne reconnaissait plus la jeune sorcière qu'il avait rencontré tard dans un village de sorciers et Matt ne savait ce qu'elle avait en tête en ce moment même. Les deux sorciers sortirent sur le parking du magasin et la blonde mena l'auror dans un coin sombre. Finalement, elle allait peut être le tuer pour avoir oser la toucher... Mais une fois loin des regards des moldus, le professeur de Poudlard s'assena sur un muret et entreprit de boire à sa bouteille fraichement payée. Matt, quant à lui, se contenta de la regarder faire, curieux de la réponse qu'allait lui fournir l'italienne.

- C'est d'accord. Sauf que c'est moi qui fixe les règles. Sur le coup t'es mon élève et moi ta prof alors tu fermes ta gueule et tu m'obéis.

Arf. Voilà ce qui ne pouvait être plus clair. L'auror eut la brève idée de demander à Valentina de mieux lui parler, mais il se ravisa. Déjà que c'était compliqué entre eux, autant éviter d'en rajouter une couche. Il se plierait aux règles qu'elle mettra en place sans rien dire pour éviter de rendre la leçon désagréable, même si il se doutait que cela n'allait pas être de tout repos. Enfin bon, la vie n'était pas fait que de moment agréable...

- On fera ça demain. Là tout de suite j'ai pas le temps. On se rejoint à huit heure à Londres, sur les Docks. Y a un vieil entrepôt désaffecté. Je serais là. Apporte une serviette, de l'eau... Ta baguette. Et de quoi me payer. J'bosse pas gratuitement. La jeune italienne accompagna ses paroles d'un clin d'oeil - Dors beaucoup cette nuit. Sur ce... À demain, Austin.

Et la blonde s'éloigna de l'auror, surement pour vaguer à d'autres occupations. Quant à lui, Matt n'en bougea pas, se disant que la journée de demain allait surement être la plus éprouvante qu'il n'avait jamais connu... Et aussi la plus cher. Soupirant, il se passa négligemment la main dans ses cheveux en bataille. Finalement, l'idée de se faire entraîner par Valentina au duel ne lui paraissait plus aussi bonne que ça. L'auror vérifia que personne ne regardai vers lui et qu'il n'y avait pas de caméra pour transplaner à son domicile.

{Fin du RP}
Ebenezer Lestrange
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Ebenezer Lestrange, le  Mer 31 Déc - 14:31

RP avec Mangemort 43

- Et ici, vous avez notre stock de bougies parfumées. Comme vous pouvez le voir, nous en avons de toutes les formes et de toutes les couleurs. Au niveau des parfums, nous en avons, là aussi, un large panel. Cependant, il faut faire très attention avant de choisir. Toutes les senteurs ne s'accordent pas à votre métabolisme psychique ce qui peut entraîner des nausées... Ça arrive souvent d'ailleurs avec les parfums de synthèse. C'est pour ça que je recommande à nos clients de payer certes un peu plus cher du coup mais d'investir dans une bougie aux essences naturelles. La fragrance vanille, par exemple, est reconnue pour ses vertus....

Ebenezer, excédé, releva sa manche droite pour regarder l'heure. Plus de dix minutes que la blondasse manucurée qui faisait office de vendeuse lui monologuait dans les oreilles tout un tas d'inepties. C'était peut-être pour lui refourguer le plus de camelote possible, elle se croyait peut-être très forte en commerce mais son sourire vendeur, le petit brun n'avait qu'une seule envie, celle de le lui faire ravaler. Il était venu juste pour renouveler son stock de chandelles (non-magiques pour des soucis de financement) qui lui servaient comme sources lumineuses d'appoint une fois la nuit tombée, pas pour entendre une vendeuse déblatérer. Un quart d'heure qu'il y était. La trotteuse de  sa montre avançait au ralenti et les mots criards de la femme lui passaient au-dessus de la tête. Il soupira et laissa son regard se balader dans les rayons. Ce magasin était officiellement de sa liste d'endroits fréquentables...

- Jeune homme, vous m'entendez? Alors, vous prendrez quoi? Lavande ou noix de coco?

Ton mielleux, air supérieur, la vendeuse le prenait de haut. Parce qu'en plus, elle pensait qu'il allait lui acheter sa camelote? Or de question qu'il intoxique tout le château avec ce genre de truc, surtout qu'on le reniflerait à trois kilomètres. Il s'avança donc vers le rayon, prit un paquet de bougies toutes simples et pas chères et se tourna vers la vendeuse pour observer sa mine déconfite.

- Oh... Je pensais que vous vouliez offrir un cadeau à votre maman et dans ce cas, ce n'est absolument pas original... Mais je peux comprendre votre manque de moyen. D'ailleurs, avec quoi allumez-vous les bougies? J'espère que ce n'est pas avec un briquet, ça....

Et c'était reparti, loin de se laisser démonter la vendeuse l’entraînait déjà vers un autre rayon. Elle avait planté sa main sur l'épaule du préfet pour lui interdire toute tentative de fuite, enfonçant ses ongles à travers la peau... Tout simplement génial. Le coin des briquets et autre sources de feu se situait juste en face du rayon des alcools, au fond du magasin. Il en avait strictement rien à carrer de ce que la vendeuse lui racontait surtout qu'il n'avait besoin que d'un seul coup de baguette pour allumer trois chandelles en même temps. Donc le fait qu'allumer un cigare avec un briquet ne se faisait pas et que selon elle, c'était la même chose pour les bougies, il s'en fichait pas mal. Il laissa la blondasse à son discours et se tourna vers les produits juste devant lui. Après avoir lorgné du côté des bouteilles de whisky, il s'intéressa au trucs qu'essayait de lui vendre la vendeuse. Il prit une boîte d’allumettes au hasard, ne sachant absolument pas comment ça marchait. La femme continuait de bavasser, ne s'occupant plus vraiment de lui. Il ouvrit la boîte, sortit un des petits bâtons et le racla sur le paquet comme il avait vu des moldus faire.

Sauf qu'il avait pris l'allumette beaucoup trop près et lorsque la flamme surgit, elle lui brûla les doigts. Il sursauta en réprimant un cri de douleur et lâcha aussitôt le bout de bois enflammé qui atterrit quelques mètres plus loin. Imperturbable, la blondasse continuait à parler.

- Pour allumer une bougie, je déconseille d'ailleurs fortement d'utiliser un chalumeau....

La probabilité que l'allumette reste allumée après avoir volée sur plusieurs mètres était plutôt mince. Celle qu'il y ait une flaque d'alcool non nettoyée sur le sol suite à un accident de caddies l'était aussi. Celle que l'allumette atterrisse en plein dedans, n'en parlons pas.  Celle que le feu prenne tendait quasiment vers moins l'infini. Ebenezer avait toujours eu mauvais karma donc ça ne l'étonna pas plus que ça de voir le sol devenir rouge. Il se recula de quelques pas avant que le feu ne progresse trop vers lui. La vendeuse hurla, les flammes lui léchaient littéralement les escarpins. Le brun la contempla quelques instants. En théorie, il devrait l'aider. Sauf qu'il n'aimait pas trop la théorie et de devoir rester plus longtemps dans un rayon alcool qui prenait le feu ne le tentait pas plus que ça. Il s'éloigna encore, pas vraiment rassuré avant de tourner les tourner les talons. La femme le dépassa rapidement, hurlant de plus belle, traînant avec elle un sillage de flamme. Au moins, il n'aurait pas une mort à cause de non-assistance à personne en danger sur la conscience. Remarque, ça n'aurait pas été une grosse perte.

Le feu se propageait rapidement, remontant le bois des étagères. Les premières bouteilles d'alcools se brisèrent, ravivant ainsi les flammes. Il aurait pu sortir sa baguette, après tout il était en danger. Mais il avait un peu la flemme de lancer un aguamenti pour sauver un magasin aux vendeurs gonflants d'un incendie. Il se dépêcha de quitter la partie en feu, prenant au passage un air innocent. Lui, avoir mis le feu à la boutique? Jamais. Et si la vendeuse le dénonçait, il n'aurait qu'à feindre la crise de panique.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Mangemort 43, le  Mer 21 Jan - 17:32

Jeu d'allumettes

PV Ebenezer Lestrange
avec son autorisation pour le libre-arbitre.

C'était une journée assez banale, le ciel couvert de nuages ne laissait filtrer qu'une partie de la lumière solaire et le froid était tout aussi glacial qu'habituellement. Quelques jours plus tôt, une importante chute de neige avait recouvert de blanc et les trottoirs. Depuis, la majorité avait fondu, seul quelques restes étaient encore visibles sur les toits. Dans le sac de la Mage Noire se cachait ses affaires et son masque. Ce n'était pas prudent de les garder auprès d'elle de cette manière mais il fallait dire qu'elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait se les porter en sortant de chez elle, elle serait aussitôt démasquée.

43 se baladait donc dans un des trop nombreux quartiers moldus de Londres quand une odeur pour le moins agréable cueillit ses narines. Lorsqu'elle s'approcha de la devanture d'un grand magasin, elle découvrit qu'ils y vendaient de très nombreuses bougies. Elle s'apprêtait à repartir quand elle remarqua une scène pour le moins inattendue : un jeune craqua une allumette et mit le feu au magasin avec. Une des vendeuses complètement paniquée s'enfuit aussitôt en courant, sans doute à la vue de ses chaussures enflammées. Concrètement, matricule quatre trois se fichait bien de savoir qu'un gamin incendiait une boutique moldu, mais elle cru le reconnaître. Elle se glissa donc à l'intérieur avant de refermer discrètement la porte à l'aide d'un Collaporta, du moins, aussi discret que put l'être l'horrible bruit de succion qui en découla. Une alarme tonitruante retentit soudain de toutes parts, sans doute déclenchée par la vendeuse en feu, et celle-ci provoqua l'affolement d'une bonne majorité des clients. La Mangemort avait hâte de voir leur tête quand ils comprendraient que la porte était condamnée et qu'ils ne pourraient pas sortir par là.

Profitant de la cohue générale, la jeune femme se glissa dans un rayon vide et se para de sa tenue noire, sa capuche se rabattue sur ses cheveux attachés, n'en laissant pas un seul dépasser ; et un masque vint recouvrirent ses traits. Elle se dirigea alors vers la porte où se massaient désormais de nombreuses personnes qui tentaient d'ouvrir les portes. Elle cherchait l'adolescent qu'elle avait aperçu auparavant et le trouva, non sans mal. Quatre Trois se glissa ensuite dans son dos puis agrippa son bras avec force. Sans lui laisser d'autre choix que de la suivre, elle l'emmena un peu à l'écart avant qu'un de ces stupides moldus ne la remarque. Elle plaqua violemment le gamin contre une étagère avant de glisser sa baguette contre son cou, s'assurant ainsi son entière coopération.

- Je vois que tu t'amuses bien. Je peux jouer avec toi ? ajouta-t-elle d'une voix enjouée. Tu as l'air d'aimer faire bruler des choses, t'as déjà essayé sur la peau ? Parce que je vais te montrer à quoi elle ressemble après.

Elle l'empoigna de nouveau par ses vêtements, sa baguette trouvant cette fois place au creux de ses reins. De nouveau, elle ne lui laissait pas de choix. La Mangemort le tira de force jusqu'à la porte d'entrée. Un des moldus, qui semblait capable d'un minimum de réflexion et de sang froid tandis que le feu se propageait et que l'air s'épaississait, proposa aux autres de trouver une autre sortie. 43 le prit donc pour victime et lui envoya un Fitilla Maxima. L'homme fut touché en plein dos et se mit aussitôt à hurler. Il se retourna, dévoilant un visage rougissant puis se recouvrant de cloques. Celles-ci finirent par éclater, laissant une peau à vif et sanglante. Il ne tarda d'ailleurs pas à tomber dans les pommes tant la douleur devait être importante.

- Personne ne bouge, s'adressa-t-elle d'une voix autoritaire au petit groupe, puis elle ajouta plus bas pour que seul l'adolescent l'entende : Montre moi ce que tu sais faire maintenant.
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