Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Mangemort 08, le Dim 6 Nov - 11:21
Une lueur dans les Ténèbres. Pv A.
--------J'avais reçu un nom. Tel un cadeau porté à mon attention qui serait susceptible de m'apporter un florilège d'émerveillements. Je travaillais pour mon Ordre, et ordre me fut donné, de porter à mon regard, celui d'une âme encore non conquise. A la magie noire peut-être Promise. Elle était jeune, mais ce n'était pas un critère. Nul âge ne faisait le caractère, ni la détermination. C'était une première rencontre. Je devais sonder son être.
--------Ma position stratégique m'avait permis de la scruter. Dans Poudlard. J'avais pu observé quelques uns de ses mouvements. Pour autant je ne pouvais prétendre la connaître. Pour autant peut-on seulement prétendre un jour connaître quelqu'un ? Je chassais cette pensée. Il n'était pas le moment. Je regardais la nuit qui tombait au dehors, rideau sur le théâtre du Jour qui venait d'éclore, de son aura silencieuse et somptueuse.
--------J'étais dans mes quartiers. Je ne pouvais risquer de me compromettre. Si bien, que j'avais pris soin de modifier ma voix. Elle restait grave, mais se faisait oratrice d'une teinte qui orientait vers le mystérieux. Après tout, Mystère elle était pour moi. Mystère je serais pour elle. J'avais, pour l'occasion, revêtit un masque vénitien aux couleurs festives qui couvrait mon regard et mon nez. Seul le bas de mon visage serait perceptible. Encore faudrait-il que l'astre lunaire se montre favorable et ne soit pas entravé par des nuages joueurs. Ma longue cape sombre m'accompagnait, capuchon rabattu. Ma cape d'invisibilité comme protectrice pour me mouvoir où je le souhaitais.
--------J'avais donné rendez-vous à la belle dans la forêt interdite. Je lui avais signifié qu'elle devrait être précautionneuse, et muette au sujet de cette rencontre. J'avais auréolé mes mots d'une teinte suffisante pour m'assurer, qu'au-delà d'éveiller sa curiosité, sa venue serait aussi due au fait qu'elle serait intéressée d'approfondir plus ses connaissances.
--------La nuit avait apporté dans ses bagages une froideur qui laissait présager un hiver rugueux. Le vent automnale sifflait entre les arbres et chaque pas ramassait son lot de feuilles échouées. J'avais suffisamment exploré cette forêt en large et en travers pour me targuer d'en connaître les moindres recoins. Je lui avais donné rendez-vous dans un endroit bien reculé, où un petit amas d'arbres se faisait cadre d'un bosquet où la lune pouvait défiler sereinement.
--------Je lui avais expliqué le chemin pour se rendre jusqu'à moi. Minuit était l'heure précisée. J'étais arrivé un peu en avance, comme d'habitude. J'avais lancé un voile sur la surface du bosquet, de telle sorte à ce que notre conversation, si elle venait à avoir lieu, ne puisse être entendue au dehors. Je me tenais à l'ombre d'un arbre, pensant à l'éventualité que, peut-être, elle n'aurait pas le courage de venir. Mais une autre part de moi me disait, que si ce nom me fut donné, ce n'était pas le fruit du hasard, mais celui de l'aube d'une certitude...
Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Anna Keats, le Mer 9 Nov - 22:22
J'attends, je pense, j'espère. Quand on attends quelque chose, le temps ne joue jamais en notre faveur, un piège machiavélique qui permet de serrer sa proie entre ses griffes pour la lâcher quand sa garde sera baissée, quand toutes ses peurs seront remontées. Seulement, je n'avais pas peur, non, j'étais pleinement consciente de où je me dirigeais. L'heure tournait si lentement et allongée tout habillée sous mes draps, je mimais un sommeil profond. Avant mon départ, j'avais relu une dernière fois la belle calligraphie qui m'avait été destinée. J'avais hésité à répondre à cette invitation et jusqu'au dernier moment, je savais que ma décision pouvait être remise en cause par moi et moi seule. Pour l'une des premières fois de ma vie j'avais eu l'impression que ma vie m'appartenait, une tendre chaleur remontait en moi et dans un frisson d'excitation, j'avais eu conscience à quel point j'avais suivi une ligne tracée jusqu'à ce jour et que ma seule limite, s'était moi-même. Un regard vers la fenêtre du dortoir, j'observais la lune découverte en cette nuit qui allait tout changer. Ce dernier regard avant de poser ma cape noire sur mes vêtements de même couleur et de me diriger hors de ce lieu.
Ma descente vers l’extérieur s'était faite sans le moindre soucis, j'avais airé comme une âme en peine, me fondant en une ombre parmi l'obscurité, révélée par les quelques torches entreposées sur les murs. Perdue dans mes pensées, je me posais encore une fois la question que tout adolescent se pose quand une chose lui arrive : Pourquoi moi ? Et malgré la naïveté de cette réflexion, je n'avais toujours pas élucidé ce mystère. Une élève discrète, ne se mêlant pas aux élèves énergiques ou qui pourraient éveiller l'attention. Une créature frêle et discrète, voilà ce que je dégageais. Les Mangemorts étaient décidément bien surprenant et peut-être pouvait-il lire dans le cœur de ceux qui se sentaient comme coincés dans une vie trop droite ou trop petite. Une pensée s'égarait vers une connaissance, seulement mon esprit fût rapidement ramené au présent par le doux vent automnal qui avait ôté vicieusement la capuche de mes cheveux laissant danser mes boucles comme il lui plaisait.
J'avais suivi précisément les instructions qui m'eurent été données et avait prolongé les rangées d'arbres dont les cimes s'abandonnaient dans la noirceur de la nuit. Quelques rayons lunaires avaient malgré tout trouvé leur chemin parmi les nombreuses plantes obstruant le ciel. Un paysage sinistre s'ouvrait devant mes yeux et pour je ne sais quelle raison, m'attirait irrésistiblement. Pas à pas je m'enfonçais vers mon futur, jamais ma curiosité m'avait emmenée aussi loin et même s'il devait m'arriver certaines choses, jamais je ne le regretterais.
Un frisson m'envahissait à nouveau, je glissais discrètement la baguette hors de son emplacement sur ma cuisse pour la mettre dans la paume de ma main. Le buisson du rendez-vous n'était plus qu'à quelques mètres maintenant.
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Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Mangemort 08, le Ven 11 Nov - 8:38
--------Je scrutais de part et d'autres la forêt éparse qui m'entourait. J'écoutais chaque bruissement d'arbre que le vent malmenait avec un plaisir sans cesse renouvelé. J'observais la lune qui, quand elle n'était pas camouflée par des nuages plaisantins, brillait de son éclat pour offrir une clarté aux feuillus dont elle se montrait seule reine. Quand elle était à son apogée, les écorces prenaient un nouveau souffle, les feuilles s'illuminaient de leurs teintes aux nuances riches, et tout semblait plus beau, plus doux. J'aimais ce climat, la nuit, son aura, ses bras qui m'encerclaient et me couvaient, telle une seconde peau, une âme, qui semblait me comprendre. Où peut-être était-ce l'inverse.
--------Ma baguette dans la main droite, j'attendais le moindre signe de mon rendez-vous du soir. Mon ouïe sur le qui-vive, essayant de discerner chaque bruit précisément, ce qui n'était pas chose aisée malgré mes gênes lycanthropes. Enfin, derrière un buisson, qui s'était métamorphosé en dernier rempart, elle apparue.
--------Aussitôt m'avançais-je d'un pas lent, à découvert. Je prenais sa direction, sans lever ma baguette sur elle pour ne pas qu'elle se sente menacer. Je l'avais reconnue car la capuche de sa cape ne couvrait pas son visage angélique. Le vent se montrait taquin avec sa chevelure et la nuit maculait ses habits, comme moi. J'aimais cela bien que mon visage restait indifférent.
--------J'avançais à elle, jusqu'à ce que l'on soit face à face, qu'une cinquantaine de centimètres tout au plus nous sépare. Je la sondais. Du moins j'essayais. Je la contemplais, comme je le ferais pour une étoile de la nuit, même si elle avait un bien plus délicieux regard. Dans lequel il semblait aisé de se perdre, tel un labyrinthe aux liens délicieux. Mais je restais muet un instant. Elle ne semblait pas avoir peur, j'appréciais cela.
- Bonsoir A, fis-je simplement en guise d'accueil. J'imagine que tu sais qui je suis ? Qui je représente n'est-ce pas ?
--------Questions simples amenaient souvent réponses simples. Mais la tonalité de sa voix serait une bonne source d'informations. Si elle était effrayée, douteuse, ou, au contraire, si cette rencontre se présentait pour elle comme un éclair dans la nuit, je le saurais.
Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Anna Keats, le Ven 11 Nov - 22:51
Le ciel d'étain au ciel de cuivre Succède. La nuit fait un pas. Les choses de l'ombre vont vivre. Les arbres se parlent tout bas.
Le vent, soufflant des empyrées, Fait frissonner dans l'onde, où luit Le drap d'or des claires soirées, Les sombres moires de la nuit.
Puis la nuit fait un pas encore. Tout à l'heure, tout écoutait. Maintenant nul bruit n'ose éclore ; Tout s'enfuit, se cache et se tait.
Tout ce qui vit, existe ou pense, Regarde avec anxiété S'avancer ce sombre silence Dans cette sombre immensité.
C'est l'heure où toute créature Sent distinctement dans les cieux, Dans la grande étendue obscure, Le grand Être mystérieux !
- Victor Hugo -
Deux silhouettes noires se faisant face dans la noirceur automnale, mariés l'un à l'autre par un seul et même désir, celui de connaître. Si mon nom lui était familier, rien de lui je ne savais. Quelques centimètres nous séparaient, nous étions tout deux caché sous nos toges, les mains serrées sur nos baguettes respectives. Bien que cette dissimulation ne soit pas très utile, je comprenais son intention de ne pas m'effrayer, seulement malgré mon aura enfantine, je n'étais pas stupide. L'homme décocha les premiers mots de cette soirée, une question simple et évidente, mais ma réponse qui suivait pourrait faire toute la différence.
« Bonsoir A. J'imagine que tu sais qui je suis ? Qui je représente n'est-ce pas ? »
L'envie de connaître son identité me démangeait, puisqu'il connaissait la mienne partir sur un pied d'égalité devrait être normal. Mais je ne créerais pas le paradoxe de demander à un homme masqué qui il est. [J'aime V pour Vendetta et la tentation était trop grande]
« Bonsoir M, je sais tout cela, mais nul besoin de forme de courtoisie. Que me proposez-vous ? »
J'espérais au fond de moi que ce manque de politesse ne soit mal pris, je ne connaissais pas le caractère de mon interlocuteur, mais je devais mieux cerner ses réactions. Ma respiration était plus rapide qu'à son habitude, bien que mon visage ne reflétait qu'une expression neutre avec une pointe de curiosité, je sentais en moi un sentiment de plaisir. Une chaleur qui remontait le long de mon corps et qui faisait tourner mon esprit à toute vitesse. Quel allait-être sa réponse, quel était le réel motif de cette convocation. Que pouvait-il m'offrir et surtout quel en allait-être le prix.
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Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Mangemort 08, le Dim 13 Nov - 9:26
Face à face se faisait dans la nuit, Entre l'Obscur et l'Innocence, Antre teintée sous l'Evidence, Qu'aucun des Deux là ne s'enfuit.
Le vent se mut et pose murmures, Les arbres observent, mâts silencieux, Et la Lune de son éclat révérencieux, Se font de cette scène tous les Murs.
Les regards se confondent, s'entendent, Cherchant en l'Autre l'éclat d'un refuge, Là où se trouve aussi la pensée d'un Juge, A l'Avenir que leurs Chemins s'étendent.
- Inspi du matin -
« Bonsoir M, je sais tout cela, mais nul besoin de forme de courtoisie. Que me proposez-vous ? »
--------Sa réponse me laissait un sentiment mitigé. D'une part, j'appréciais son honnêteté, sa façon de ne pas vouloir tourner éternellement autour du pot. D'une autre, j'y avais perçu un soupçon hautain, ou peut-être était-ce seulement dû à ce que j'avais imaginé recevoir en réponse ? Je ne savais trop mais c'était là mon ressentit. Je ne cillais pourtant pas, laissant un silence pesant prendre place sur scène, avant de l'évincer en reprenant la maîtrise des mots. Je ne répondrais pas à sa question, pas tout de suite, c'était d'abord à moi de les poser. Ensuite, je l'éclairerais.
« Et toi alors ? Nous servir n'est pas de tout repos. Qu'es-tu prête à faire pour nous ? Jusqu'où peux-tu aller ? Quelles sont tes limites ? »
--------Je me devais de donner la cadence. Non pas que je me sentais supérieur à elle, non. Simplement que j'avais orchestré ce rendez-vous nocturne. Bien que je la démarchais, elle avait plus à attendre de moi que l'inverse. Et embrasser les Ténèbres n'était pas sans risques. Je devais m'assurer de son engagement, de sa volonté. Que le moment présent, elle serait là si nous avons besoin d'elle, et qu'elle ne faiblira pas, quoi qu'on lui propose. Je ne quittais pas son regard, attendant que ses lèvres bougent, pendant que le vent soufflait de plus belle.
Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Anna Keats, le Dim 20 Nov - 0:14
Un calme plat se dessinait dans l'esprit de mon interlocuteur, il ne laissait pas la moindre émotion l'envahir à mon grand désavantage. Il était impossible de tester ses limites pour le moment et ce n'est certainement pas dans à une première rencontre que je ferais l'erreur d'aller trop loin. J'avais autre chose en tête.
« Et toi alors ? Nous servir n'est pas de tout repos. Qu'es-tu prête à faire pour nous ? Jusqu'où peux-tu aller ? Quelles sont tes limites ? »
Mon cavalier dans cette danse nocturne reprenais les rênes de cet interrogatoire. Il était évident que je ne pouvais mener la conversation et je le laissais donc faire, je n'étais pas en position de force. Seulement ses questions me laissaient très perplexes, que devais-je répondre et qu'est-ce que moi-même serais-je réellement capable de faire, tant en terme de moyen physique que psychologique. Je devais faire le point dans ma tête, j'y avais déjà réfléchi auparavant, mais cette fois-ci, cela devait se faire rapidement. Grâce à une popularité qui est toujours demeurée au plus faible, je n'ai pas de liens profonds et absurdes dans l'enceinte même du château. Je me sais capable d'aller jusqu'au bout des choses dans lesquelles je me suis engagée, seulement, quelles demandes me seront faites ? Je ne connaissais pas encore mes faiblesses, mais une chose très particulière demeurait et cela peut importe dans quel sens on le tournait, j'avais une famille à laquelle je tenais. Je savais que ces personnes pourraient avoir affaire à eux en cas de traîtrise où d'échec, surtout vis-à-vis des origines de mon père. À ce moment-là, j'ignorais depuis combien de temps j'étais plongé dans mes pensées et depuis combien de temps le mage noir n'avait pas quitté mes yeux. Un coup de vent frais, mais agréable me caressa une nouvelle fois la nuque en faisant virevolter mes boucles et me ramena par la même occasion dans ce monde réel. Je quittais son regard un instant pour remettre une mèche derrière mon oreille. Prions pour que cet acte de soit pas interprété pour de la gêne comme le laisse entendre le sens commun. Ainsi, je replongeais mon regard étain dans la noirceur de son masque, prenais une légère inspiration et me forçais à garder une voix tout aussi calme que l'ombre devant moi.
« Je suis une personne, disons invisible aux yeux des gens ordinaires. Les scènes d'action ne sont pas mon domaine, je préfère changer les choses... de l’intérieur. »
Ce que je disais était on ne peut plus vrai, j'ai toujours su me mélanger à la masse pour devenir invisible, inexistante, ma discrétion a toujours été un point fort. À contrario, les scènes de violences, n'en ayant jamais réellement vécu, je ne pouvais savoir comment je réagirais face à cela. De plus, il était bien plus prudent pour ma sécurité et celle de mon identité d'agir dans l'ombre. Une des choses pour laquelle j'avais été intéressée par cette organisation, était non pas la recherche du pouvoir ou la recherche du savoir. Mais avant tout ça, j'avais espéré que les murmures, qui avaient atteints mes oreilles, n'étaient pas faux. J'avais espéré qu'ils souhaitaient abroger le Secret Magique et pour ça, je me savais capable de tout, ou presque.
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Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Mangemort 08, le Jeu 24 Nov - 11:02
--------Je la scrutais sans ciller sous mon masque dont la teinte était en partie bafouée par la nuit. De longues secondes s'enfuirent, pendant lesquelles j'essayais d'analyser dans ses prunelles plus que ce qu'elle allait me dire. Le vent nous couvait dans ses bras forts, nous étions deux ombres de magie sous l'égide nocturne. Deux mystères face à face, que le temps amènerait peut-être à en faire deux atomes indissociables. J'étais magie noire. Elle était Innocence. Deux contraires qui pouvaient amener à la plus noble fusion.
« Je suis une personne, disons invisible aux yeux des gens ordinaires. Les scènes d'action ne sont pas mon domaine, je préfère changer les choses... de l’intérieur. »
--------Sa voix était aussi calme que l'aurait été la forêt si Éole n'avait pas été si fugace. J'appréciais beaucoup cela, bien que je ne lui montrais pas. Elle était là, sereine, face à un destin dont les contours commençaient seulement à prendre forme. Cela témoignait d'un trait de caractère qui m'était propre. Elle disait vrai. Elle avait une position qui pouvait s'avérer être très stratégique. Et pouvoir passer inaperçu était un art qui n'était pas à la portée de l'Idiot.
« J'imagine oui, que les scènes d'actions ne doivent pas parsemer ton quotidien. Mais si tu nous sers, cela pourra venir. J'espère que tu ne reculeras pas à cet instant. Cette démarche vers toi doit te démontrer que nous sommes prêts à te faire confiance. Mais tu dois bien comprendre les risques. Si jamais tu nous trahis, tu devras en assumer les conséquences. Je pourrais être une sorte de mentor pour toi, vers la magie noire, si c'est ce que tu souhaites. Mais si un jour tu faiblis, je pourrais bien être également ton bourreau... J'espère que tu as bien cela à l'esprit ?! »
--------La sonorité de ma voix n'avait pas changé tout du long. Je devais m'assurer qu'elle savait dans quoi elle s'engageait. Aussi bien ce qu'elle pouvait en tirer de bon, que ce qu'elle pourrait trouver si elle venait à dévier de Son choix. La magie noire pourrait être son époux, comme le bois de son cercueil. Sans attendre sa réponse, j'enchainais.
« Pour répondre à ta question. Tu pourrais nous servir, officieusement bien entendu. Tu pourras être amené à recevoir des missions de notre part, et de l'issue de celles-ci dépendront peut-être ton avenir. Alors je te le demande, es-tu prête à faire ce choix ? A embrasser cet avenir ? »
--------J'avais légèrement penché la tête sur le côté. Je continuais de l'observer. Ce Mystère. Cet Espoir qu'elle pouvait être. Ou ce Regret suivant ses choix. L'avenir n'avait de certain que ce que nous ferons. Mais sur cet échiquier à l'issue inconnue, les premiers pions venaient d'avancer...
Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Anna Keats, le Ven 2 Déc - 22:22
Les minutes défilaient, la lumière de la lune jouait sur le décor sublime nous entourant, sur lui. L'homme en noir, disparaissait et réapparaissait, répondant au feuillage qui laissait entrevoir les doux rayons bleutés d'égal à la fraîcheur nocturne qui s’installait. Les feuilles bercées par le vent se déposaient gracieusement entre nous, dans le peu d'écart nous séparant. Dans une harmonie absolue, nos deux regards plongés l'un dans l'autre, sa voix sombre répondant à la mienne, je sentais ce nouvel horizon que j'avais espéré se dessiner devant moi. Cet être inconnu avait tant de choses à m'apprendre, mais j'avais-je pour lui ?
« J'imagine oui, que les scènes d'actions ne doivent pas parsemer ton quotidien. Mais si tu nous sers, cela pourra venir. J'espère que tu ne reculeras pas à cet instant. Cette démarche vers toi doit te démontrer que nous sommes prêts à te faire confiance. Mais tu dois bien comprendre les risques. Si jamais tu nous trahis, tu devras en assumer les conséquences. Je pourrais être une sorte de mentor pour toi, vers la magie noire, si c'est ce que tu souhaites. Mais si un jour tu faiblis, je pourrais bien être également ton bourreau... J'espère que tu as bien cela à l'esprit ?! »
Bien que sa voix ne dégageait aucune sévérité, aucune agressivité, je sentais dans ces mots la nécessité de connaître ma volonté. Une légère pression s'était fait ressentir, seulement aucun des termes du contrat ne posait problème... Aucun, non... Ce mot, ce mot attribué trop facilement et souvent à tord, ce mot qui se manipulait avec tant de légèreté, de frivolité qu'il ne signifiait plus rien dans la bouche d'un inconnu. La confiance n'est qu'un voile pour accéder à plus d'intimité sans jamais répondre à sa signification. Néanmoins, je laissais poursuivre le mage noir.
« Pour répondre à ta question. Tu pourrais nous servir, officieusement bien entendu. Tu pourras être amené à recevoir des missions de notre part, et de l'issue de celles-ci dépendront peut-être ton avenir. Alors je te le demande, es-tu prête à faire ce choix ? A embrasser cet avenir ? »
Pour la première fois de la soirée il avait agi, il avait laissé entrevoir une partie de lui en un geste étonnamment simple et pourtant si... humain, un geste qui ressemblait presque à une forme d'impatience. De mon côté je restais impassible à mon maximum, mais restait soumise à cet entretien nocturne. Pourtant, c'était à mon tour de lancer les dés, alors j'avançais à mon tour pour ne laisser qu'une trentaine de centimètre entre nous. Une distance intime qui se justifiait par la prononciation de ce mot. Le peu d'inquiétude qui était encore encré dans mon cœur s'alarmait, mais l'excitation de la situation et la curiosité avait pris le dessus. Mes yeux métalliques reflétaient le peu de lumière présente, un éclat trahissant ce sentiment si intense.
« M, je serais honorée de te voir devenir mon mentor, pouvoir apprendre de toi, de ton vécu, ton expérience. Pour ses scènes qui restent hors de ma connaissance, je me laisserai guider entre tes griffes pour être prête. Tant que ma volonté sera présente, tu n'as pas à t’inquiéter d'un quelconque trahison. Laisse-moi sombrer dans ce monde qui est le tien. »
Je ne pouvais cacher ce timide sourire espiègle de mon visage. J'allais confier ma propre vie et mon avenir à un homme rencontré depuis quelques minutes. Seulement, ce n'était pas qu'à un homme mais à un symbole que je confiais mon espérance. Seulement mon sourire s’effaça brutalement. Je reculais vers la distance qui nous séparait un peu plus tôt, tout en conservant mes yeux dans les siens.
« Prêt à te faire confiance ? J'en serais extrêmement touchée... si ces mots étaient sincères. S'ils venaient d'un "je" et non d'un "nous", s'il n'y avait pas besoin de le dire pour le savoir. »
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Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Mangemort 08, le Dim 4 Déc - 11:12
--------Elle ne cillait pas, ne détournait pas le regard. Elle m'affrontait. Comme si les mots murmurés que je lui avais offerts, étaient le seul présent qu'elle avait toujours espéré. Comme si j'étais le capitaine du navire de sa vie, et qu'elle s'apprêtait à m'en donner le gouvernail. Pour la guider, l'envelopper, dans un écrin qui écrirait un sens à sa vie.
--------Elle s'approcha davantage de moi, quelques mèches de ses cheveux se faisant repousser par le vent. Des souvenirs me heurtèrent de plein fouet. J'avais emporté tant de monde vers les ténèbres. Vers cette force vibrante et vivifiante. Et je la voyais là, frêle et innocente, que j'épousais de mon aura et couvait de ma voix, comme lui faisant une promesse d'un avenir d'or, si elle acceptait de se reposer au creux de mes bras.
« M, je serais honorée de te voir devenir mon mentor, pouvoir apprendre de toi, de ton vécu, ton expérience. Pour ses scènes qui restent hors de ma connaissance, je me laisserai guider entre tes griffes pour être prête. Tant que ma volonté sera présente, tu n'as pas à t’inquiéter d'un quelconque trahison. Laisse-moi sombrer dans ce monde qui est le tien. »
--------Un léger sourire illumina son visage, comme le ferait une douce couleur orangée qui donnerait au ciel un coucher de soleil merveilleux. Ses mots me ravirent, m'envahirent, car c'était comme si je lui avais tendu ma main dans laquelle elle y avait mêlé ses doigts, pour regarder en une même direction. Pourtant, cet éclat qui avait enjolivé son visage s'effaça, tel un éclair éphémère qui devînt souvenir, et elle recula légèrement. Sans que le magnétisme entre nos regards ne fut interrompu.
« Prêt à te faire confiance ? J'en serais extrêmement touchée... si ces mots étaient sincères. S'ils venaient d'un "je" et non d'un "nous", s'il n'y avait pas besoin de le dire pour le savoir. »
--------Voilà donc le voile qui avait emporté son sourire. Comme un léger doute, attendant une confirmation de ma part. Comme si le prochain mot que je lui dirais pourrait être capable de faire renaître ce sourire évaporé. Je savais ce que je voulais. Et je ne reculerais pas. Je pris un temps pour réfléchir, coupant quelques secondes l'empreinte de ses yeux pour scruter celle du ciel obscurcit. Avant de renouer avec ce tableau éblouissant.
« Mes mots étaient sincères oui. Ils témoignaient à la fois les espoir d'un "nous", comme les promesses d'un "je". » Je me tus un instant, faisant un pas vers elle, prenant ses deux mains dans les miennes, avant de reprendre. « Je t'apprendrais plus en avant la magie, te montrerais cette voie que cette école ne peut que te cacher. Les missions qui pourront t'être confiées, ne dépendront pas que de moi. Mais pour ce qui est de sombrer dans mon monde, alors ce n'est pas "nous" qui parle, mais seulement "je". Je suis prêt à te faire confiance, à t'apprendre, à te faire entrevoir tes possibilités. Du moment que je sais que je peux avoir confiance en toi et que tu me montres que tu en es digne. »
--------Je m'approchais davantage d'elle, pouvant sentir son souffle, baissant mes yeux vers ses lèvres, croisant à nouveau son regard en allant murmurer à hauteur de son oreille gauche.
« Je te recontacterais bientôt A. Que cela soit pour une mission ou que nous nous voyons pour approfondir tes connaissances. Je m'en réjouis d'avance. Dors bien »
--------Je lui faisais de nouveau face, gardant la douceur de ses mains dans les miennes, comme l'âtre réconfortant d'une cheminée pour palier au froid tirailleur. Les pions étaient tombés un à un. Si en l'apparence du jour j'étais Tour et elle Fou, sur l'échiquier de l'avenir, peut-être qu'un Roi avait rencontré une Reine...
Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Anna Keats, le Lun 5 Déc - 20:30
LA de 08
Un songe d'une nuit d'automne, je m'étais égarée ou plutôt sentie appelée. J'avais quitté mon lit d'enfant et vagabondé dans ce rêve qui semblait si réel. Qu'allait-il me répondre, comment cette remise en question allait-elle lui paraître ? Jeune fille innocence et imprudente que j'étais, n'avais-tu pas honte de tes agissements ou prenais-tu trop de plaisir à caresser l'intouchable ? Nos yeux se mêlaient comme une étreinte, un moment partagé qui paraissait presque irréel, mais qui resterait encré dans nos souvenirs. L'ombre restait silencieuse quelques instants avec de m'apporter cette réponse, sa réponse. Et j'espérais, au plus profond de moi, que ce masque tomberait, que ce moment serait celui de deux "je".
« Mes mots étaient sincères oui. Ils témoignaient à la fois les espoir d'un "nous", comme les promesses d'un "je". »
Un moment de silence, un silence si intense. Ces mots étaient réfléchis et ravivaient cette passion qui faiblissait depuis quelques instants...
« Je t'apprendrais plus en avant la magie, te montrerais cette voie que cette école ne peut que te cacher. Les missions qui pourront t'être confiées, ne dépendront pas que de moi. Mais pour ce qui est de sombrer dans mon monde, alors ce n'est pas "nous" qui parle, mais seulement "je". Je suis prêt à te faire confiance, à t'apprendre, à te faire entrevoir tes possibilités. Du moment que je sais que je peux avoir confiance en toi et que tu me montres que tu en es digne. »
Cet être inconnu, dont je ne savais rien, ni le nom, ni le passé, éveillait en moi des sentiments contradictoires. Ma curiosité poussée à son paroxysme arrivait à me faire douter de cette promesse intérieure que je m'étais jurée de ne pas briser, la confiance s'obtient, se mérite. J'étais consciente de l’affluence qu'il exerçait sur moi, cette manipulation qui me faisait plier vers lui, telle une araignée dont les pattes tissaient sa toile et moi j'en étais la proie. Pourtant, je me laissais entraîner par ces mots et ses promesses, car je le voulais, car j'en avais rêvé. Dans un dernier mouvement, l'homme s’approcha de moi, glissant ses yeux sur mon visage et ses lèvres jusqu'à mon oreille. Dans un souffle il murmura des mots qui eurent l'effet d'un frisson remontant l'ensemble de mon corps.
« Je te recontacterais bientôt A. Que cela soit pour une mission ou que nous nous voyons pour approfondir tes connaissances. Je m'en réjouis d'avance. Dors bien »
Ces ténèbres je m'y plongerais, c'était pour moi l'unique moyen d'obtenir ce que je souhaitais et d'assouvir cette soif de connaissance. Je m'y plongerai... et la main dans la sienne. Alors, d'un geste j'exécutais ma pensée en glissant brièvement mes doigts dans les siens, laissant comprendre aisément mon approbation. Je replongeais mes yeux dans les siens, avant de le laisser partir dans les ténèbres qui étaient les siennes et bientôt les miennes.
Fin du Rp.
Shae L. Keats
Gryffondor
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- Permis de Transplanage
Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Shae L. Keats, le Mar 10 Jan - 16:23
Pv Alhena
Ol était parti. Ce soir, tout a été trop fort. Les ombres n'on pas fait que recouvrir les murs de par et d'autre. Elles n'ont pas fait que l'engloutir, Ce soir, Ol avait senti, Qu'elles montaient aussi doucement en lui. Et la peur aussi. Alors, pieds-nus, Dans le froid de Janvier, Ol a couru. À perdre haleine, S'écorchant la peau Sur les épines de pin.
Avant, ce n'était pourtant que de simples jeux d'enfant, un peu stupides. Aller courir la nuit, ans la forêt interdite, pour se provoquer quelques frayeurs. Pour entrevoir es monstres qui ne sortaient que de nos têtes, parce qu'on ne pensait pas finir comme eux. J'aurais aimé rester enfant. Avec cette insouciance folle et cette vie dans les yeux. Ces quelques petites frayeurs qui maintenant ne valent plus rien, remplacées par de nouvelles, plus grande que mois, qui se penchent toutes les nuits par dessus mon lit-abri. Qui réveillent en sursaut par un souffle glacé le long de la peau. Font rater des battements à un cœur qui a déjà du mal à fonctionner. Des crampes dans la poitrine. Sauf que dans cette nuit. C'est dans mon torse qu'elles se sont agitées. Et la panique a encore grandit, le sang qui coule sur les temps, derrière les os, qui palpite. Courir, pour sauver ma peau. Alors que fuir ne mènera nul part. Elles viennent de moi. Et je dois m'y faire. Mais je n'y arrive pas. J'ai eu le temps d'ingérer pas mal d'alcool avant de tenter de me coucher. Quelques grammes d'autres substances dans les veines également, le tout qui fait encore effet, m'indiquant que je n'ai pas dû fermer l’œil bien longtemps. Les yeux embués, les sens bridés, je ne sais pas vraiment où je vais, ni depuis combien de temps j'avance. Mais le temps passe, et je continue. Juste qu'à ce que mes pieds endoloris ne puissent plus me porter. Jusqu'à ce que le cri de la nui n'achève de m'assourdir. Jusqu'à... Rien. Et plus encore.
Je crois que je m'y suis tellement habitué, que je n'ai plus peur de la mort. Qu'à force de la porter, de la voir m'étouffer, elle ne me fait plus rien. Je suis de ces hommes, qu'on se plait à massacrer, pour ensuite juger leur blessures, et les laisser crever. Chien e laboratoires des méandres de l'âme humaine. C'est triste à ire- la vérité. Je commence à croire, qu'on ne peut plus me sauver. Que le vie fait son cours, mais que je suis juste la pour la regarder maintenant, que j'ai gâché ma chance en cherchant à me perdre. J'ai tellement fui que je ne sais même plus où j'ai bien pu atterrir, et ça a quelque chose de flippa-scinant. e voir comment un corps peut tenir, sans qu'il n'y ait plus personne dedans. Ou plutôt, plus que des morceaux de reflets de ce que la personne a pu être. Morceaux qui se ravivent au contact d'âme soleil.
Enfants perdus, Cœur-troubadour. Reflets de sourire, Et reflets de sanglots, Image de ces rires Qui font les chants d'oiseau. Ol était cœur-chagrin Ol était cœur-lumière. Maintenant cœur-de-pluie Maintenant cœur-qui-grince, Perdu le cœur-qui-rit, Sous la rosée estivale. Cœur-bile-noire Qui coule entre les lèvres, En venin de crotal.
Et les jambes qui cèdent, sous toutes les balles, et le corps qui tombent sous le ciel qui pleure, des larmes de crocodile, sur une vie bien futile. Et sûrement pas si joliment remplie. Un peu comme la mienne, un peu comme la tienne. Cœur qui bat, et qui battra toujours, âme habitée, ou corps ruiné. La corps qui tombe. Un brin insignifiant.
Mon dos Qui glisse le long du tronc, L'écorce accrochant délicatement le tissu, Que je finis par ôter. Janvier -Mon corps est une fournaise. Bouteille posée juste à côté, Les jambes ramenée. Je pose mes yeux sur Celle qui brille dans le ciel de la nuit ~ Une certaine Lizzie ~ - La gueule étincelante Il faut calmer La peur Je lui laisse cinq secondes Pour ravager, Et après Advienne que pourra.
Un éléphant. Deux éléphants. Trois éléphants. Quatre éléphants. Cinq éléphants... CRAC.
Dernière édition par Shae L. Keats le Mar 19 Déc - 19:04, édité 2 fois
Alhena Peverell
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Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Alhena Peverell, le Lun 6 Fév - 3:28
RP Leo
There's no cure for Life
Tu as toujours su qu'elle était vivante Qu'elle respirait Qu'elle écorchait Que ses feuillages de sang hurlait à la lune Alors tu t'es toujours demandé si les autres forêts survivaient de la même manière Et il n'y en a qu'une qui a su se détacher des autres Celle interdite Celle qui s'arrachait du reste du monde pour s'exilait Et que pourtant, on voulait tous découvrir les secrets Même toi Parce que tu ne pouvais plus contempler la tienne Celle qui entoure ton Manoir de la noirceur Qui emprisonne la Mère du mal Celle qui, Dans le reflet de ses flaques d'eau cache la petite parcelle des ténèbres Celle qui, En une nuit à fait naître en toi une seconde personne Moi
Tu sais pas quoi Leo ? J'suis malade J'ai le cerveau qui s'explose Lui-même À coup de marteau J'ai les doigts congelés Craquelés Par les misères de la vie La peau qui s'écorche S'entaille Jusqu'à laisser voir une parcelle d'âme J'ai les cheveux qui suent Qui changent d'aspect Ils sont devenus ternes à cause de l'espoir qui ne vient plus J'ai les yeux qui partent en vrillent De toutes les couleurs Pour moins voir à travers la nuit, les corps et les esprits J'ai les ongles qui saignent Avec les genoux Parce que j'en peux plus de rester debout J'ai les poumons en feu Ils se carbonisent de destins J'arrive plus à respirer leur air-ère de société démantibulée de façon carrément trop cadré Et puis j'ai encore faim aussi Mais y a plus grand chose à se mettre sous la dent dans le congélateur des histoires Les autres j'y ai déjà goûter Ça m'a valu quelques indigestions quelques plaisirs de gustation Bref j'ai la Crève Pas celle qu'on croit Celle de la vie En gros Leo J'ai la Crève-grève des mots
T'sais Je, elle, tu, nous, vous, jouons avec le sujet des verbes Pour exiler une quelconque personnalité Dans les mots Dans l'écriture Dans l'originalité J'sais pas, ça me donne envie de péter un arbre, Péter un mur Envoyer valser les cages dorées Bref y a des barreaux à la fenêtre Appelés conventions, pilules et façons De l'autre côté y a Elle Avec ses cheveux Ses mèches blondes Ses yeux bleus, puis vert L'euphémisme de la beauté Qui sourit Se moque Et Elle change Devient Il Puis Elle Puis On La mort La vie L'Humain Le vivant tout pourri
Ah fallait raconter une histoire ?
Moi qui croyait que je pouvais parler de tout et de rien Des pensées qu'elle se faisait (i)ma(n)ger par des mots Je trouvais ça marrant Mais si on doit encore expliquer Ben elle est là Pleins de complexe De beauté De défauts Mais de qualités Une humaine impassible de visage Qui débordent de sentiment Qu'elle doit noyer Parce que sinon elle s'écroule Elle saurait pas les gérer Immature et insensée de la vie
Elle marchera sur une branche Ça fera du bruit Ça fera résonner un écho Qui fera sursauter un foutu écureuil Qui lâchera son gland Qui tombera sur un pigeon Qui s'écroulera dans une flaque Et elle débordera et s'immiscera à travers les canaux de discussion des vers-verts Et ça fera des milliers de mort Restera que trois survivants qui auront réussi à rejoindre la surface Voyez cette image comme vous voulez Enfants abruptes
Tu t'assois Comme une enfant de c(h)oeur. Tu restes sages De pas sage T'écoutes la nuit, ses bruits, ses cracs, ses éléphants qui se comptent sur le doigt de la main Et puis tu vomis des paroles, parce que c'est le but de ta bouche de cracher des mots
Je pense que j'ai compris Je pense que je l'ai vu dès le début ... Mais c'était trop dur de se l'avouer
Pourquoi t'es toujours obligée de parler de l'impardonnable avec ceux qui aimeraient t'enterrer à leurs pieds T'es complètement inconsciente, même si tu sais que bon, il peut pas te tuer Tu lui donneras jamais la permission et il la prendra jamais Parce que vous vous êtes déjà assez détruit comme ça Comme des vers de poètes de terre
Est-ce qu'elle te parle souvent ? Est-ce qu'elle te hante chaque jour ? Est-ce qu'elle s'immisce là maintenant dans tes pensées ?
Me trompe pas Pour une fois
Shae L. Keats
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Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Shae L. Keats, le Mer 8 Fév - 1:10
Bang. Bang. Bang.
L'ombre qui s'immisce dans la bulle de supplice. Mais ma tête ne quitte pas mes mans. J'ai compris. J'ai deviné. Elle s'est agitée. Quand tu t'es approchée, Elle a bondi. Pas Elle-Ol. Elle. La bête sombre. La tâche élastique qui enserre tous les os. Je l'ai sentie Elle a bondit Lorsque tu t'es assise. Ça faisait longtemps Que je ne la sentais plus Mordre mes organes. Soupir haletant, Les jambes pliées, Le corps tordu -Recroquevillé comme un enfant le long du tronc. Les éléphants sont morts La colère est partie. N'est restée que l'angoisse. Et c'est sûrement pour ça qu'au fond Je ne te rejette pas. Je ne t'accorde pas non plus de salut. Je ne t'accorde pas non plus de paroles. Ce n'est plus à moi de faire un pas vers l'autre. Je n'ose même plus te regarder. Tu me dégoûtes et tu m'intrigues. T'es la toute première, À t'être servie de moi. Comme un pantin, À t'être permise de manipuler ma tête comme si il n'y aurait aucune conséquence. Et si seulement tu savais comme la liste a été longue ensuite. Je me demande parfois, si tu n'as pas seulement déclenché quelque chose qui été déjà là, Ou si c'est réellement ta faute. Mais je suis incapable de savoir je t'ai aimée, Comment savoir Qui j'étais alors ? Je ne te compte même pas comme une relation tu sais. Je ne veux pas avoir oublié la première de quoique ce soit. Alors quelque part te retire ce droit de l'être.
Tu sais, j'ai décidé d'arrêter de penser. De ne plus réfléchir, parce que c'était trop laid. Mais la situation est trop importante pour que je puisse y changer et l'enfant le sent, que lui, le roi, doit faire place à l'adulte pour une fois. Que ce ne sont pas ses mots délicieusement innocents qui seront prononcés. Mais ceux qui auront été pensés. Et ce sont les oreilles d'un Leo qui lutte encore Qui reçoivent tes mots-poignards.
- Je pense que j'ai compris Je pense que je l'ai vu dès le début ... Mais c'était trop dur de se l'avouer.
Les dents qui se renferment sur l'intérieur de la joue, la tête qui se redresse Et capte le regard. Tu ne dis rien Mais la bête s'éveille La colère revient. Mais je ne dis rien. Parce que tu n'as pas fini. Que t'as encore un coup de couteau à donner. Qu'il serait dommage De t'en priver.
- Est-ce qu'elle te parle souvent ? Est-ce qu'elle te hante chaque jour ? Est-ce qu'elle s'immisce là maintenant dans tes pensées ?
- Arrête.
Ta voix claque. Beaucoup plus sèchement que voulu, Mais tu ne contrôles plus tout. Tu ne lui en veux pas plus à elle qu'à toi même, Parce que Tu doutes t'être pris ce sort sans aucune raison Qu'encore une fois T'as encore une fois du prendre plaisir à tout saccager. Mais là Dans un de ces rares éclats de lucidité que tu t'octroies, Tu ne veux pas La laisser parler de ce qu'elle ne comprend pas. Se rend-elle seulement compte De ce que sa présence à tes côtés suscite en toi. Tu ne veux rien lui faire, Mais tu ne veux plus aucun Mensonge.
- Arrête. De fuir à chaque fois qu'une responsabilité se présente à toi. D'être aussi égoïste.
Je suis peut-être stupide, mais pas aveugle. Je vois bien, Que pas tes "Si" Tu écartes le débat La confrontation Sauf que tu n'as pas compris Qu'il n'y a pas de colère Juste un peu d'amertume Aucun désir de vengeance.
- Tu veux m'aider ? Regarde moi en face. Et dis-moi que non, tu ne savais pas. Qu'on en est pas arrivés là pour rien qui ne valait le coup d'être tenté.
Je t'en veux, Mais Je te pardonne déjà. Un peu. Je veux juste te voir Assumer Offrir une légitimité A ce que moi je peux vivre. Offre moi Au moins ça Au nom d'une relation qui aurait ou non dû être. Au nom d'un affection qui nous a sûrement bercés un jour. Parce que ce sourire Vu dans la pensine Je ne l'ai eu que deux fois.
- La peur, ça part jamais vraiment tu sais. T'as beau la fuir, Elle revient toujours. Juste plus supportable.
Geste et paroles, Goulot au lèvres pour quelques gorgées Le corps est toujours fournaise, Mais le froid mord le torse Aidant un peu.
-Just Talk to me ..............-Or Leave
Alhena Peverell
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Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Alhena Peverell, le Jeu 9 Mar - 3:48
Vous pouvez rire et chanter mais ça ne changera jamais Les mots restent là, en travers de la gorge. Ils vous dévorent, ils bercent jusqu'à la mort.
Dis moi, lequel est le plus fort des deux ?
Et vite passa le temps, Nous sommes devenus grands et pourtant nous restons des enfants. Regarde nous aujourd'hui : détruits. La haine nous mord et malgré ça, on continue à s'aimer et se pardonner. La vie on la danse avec force alors que nos cicatrices devraient nous empêcher de bouger. Et même si nos larmes rongent la peau, je ne sais pas pourquoi, quand je suis avec toi, j'arrive encore à vivre. Ton amertume je la noie avec des rires, avec des souvenirs. Ta peur je la broie avec des baisers que je ne pourrai plus faire exister. Peut-être que je fuis, depuis des années. Mais ce n'est pas ce que tu crois. Ce n'est pas ce que je fais qui me hante. Ce n'est pas tes pensées déchirées qui m'effraient : c'est ce que je n'ai pas fait. J'aurai du te retenir. Te prendre par la main, te guider vers la lumière. Excuser ce comportement que je n'aurai pas du avoir avec toi. Mais il est difficile d'être autre chose que ce pour quoi on m'a façonné : la folie. Mais j'aurai du essayer, j'aurai voulu, parce que je ne devais pas te laisser partir You're the one that got away Now I pay the price
Je suis une erreur et tu m'as réparé.
Comme un brin d'herbe, une bouffée d'air frais. Tu m'as trouvé un autre chemin par lequel passer. Et aujourd'hui, si je devais recommencer, je le referai. Parce qu'il m'est arrivé un truc incroyable, qu'un jour tu comprendras peut-être. Tu me diras certainement que je suis faible, il est même probable que tu t'en serves contre moi. Et je ne t'en voudrai pas, parce que tu m'as donné l'occasion de me battre de continuer à vivre mais si tu le fais je te tuerai
Tu n'es peut-être pas le géniteur, mais tu as donné vie.
Dis Leo, t'as déjà essayer d'être un super-héros ? Peut-être que tu devrais. Peut-être que ça te plairait de faire sourire les gens. De les aider à se relever. Est-ce que t'as déjà appris à vivre pour toi ? Est-ce que si je dépose mes lèvres près des tiennes, tu vas m'en vouloir ? Parce que je suis perdue, parce que le chemin tout tracé a disparu alors je te suis. Mes pas mènent seulement à toi te quitter comme ça, ça me détruit peut-être que je fuis peut-être que ça a pas de sens j'ai pas de sens de logique de raison juste un coeur trop froid pour être emprisonné dans les braises de la lumière je cherche une excuse, j'en trouve pas je cherche une explication, j'en trouve pas non plus alors je ne sais pas. Je reste dans l'infini doute Je vais péter un cable une durite les violons s'accordent ils pleurent une musique trop violente qui soulève mon coeur et l'esprit les sons se mélangent et je sais pas j'ai envie de crier de tout casser je suis en colère contre toi contre ma vie contre moi pourquoi tu restes là, comme ça à pardonner des mots qui ne devaient pas être prononcés mais réagis, bordel, vis ! Te retourne pas sur un passé que tu ne peux qu'effleurer abandonne moi, abandonne l'idée et ce qui c'est passé moi je reste ici avec ma culpabilité cours cours ne te retourne jamais sinon t'avanceras que dans le vide et tu finiras pas tomber la vie est perfide tu sais
Il y a longtemps tu m'as ouvert les yeux
Je dis des mots, sans logique, pour combler un vide, donner un sens à la vie. Je fais des gestes sans compassion mais avec passion. Je survis pour pouvoir vivre un jour. J'espère que demain ne sera jamais heureux pour ne pas avoir à changer. Je pense afin de ne jamais oublier qu'ils se sont moqués. Je fuis pour ne pas être la première abandonnée. Je suis un être humain avec tant de défaut que tu ne sais plus où aller. Je suis un miroir cassé, brimé, brisé. Une poupée ensorcelée, trop humanisée. Tu as déjà fait l'expérience, tu le sais. Il ne faut pas rester à mes côtés parce que je te ferai danser tourner pleurer mais je risquerai de te blesser torturer tuer je suis Empoisonnée
Merci
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Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Invité, le Sam 10 Juin - 14:43
PV M67
Ce soir j'avais donc une sorte de rencard. Je devais sortir tard pour aller voir le concierge dans la forêt interdite. Je n'y était jamais aller, j'allais donc dépasser mes limite. Petit à petit j'imite ceux que je n'aime pas en faisant de mauvais pas. Mais ce n'est pas grave ça, je m'en remettrais de ça. La vie est comme ça, elle est faite de choix et de regrets, puisque rien n'est parfait et que tout semble surfait. Alors on se refait avec ce qu'on à défait et parfois on commet des méfait mais pourquoi je fais ça ? C'est vrais, je ne le connais pas vraiment, je l'ai pourtant vus en sous vêtement. Alors pourquoi j'y allais bêtement ? Sûrement pour me sentir important ou faire quelque chose d'important ? Évidemment je me rappelais des mots de ce surfeur, qui m'avait parler du concierge. Un lien avec eux il avait, par conséquent je devais me méfier, il pouvait jouer à un jeu dangereux. Un double jeu ? Peut-être qu'il n'était fiable pour personne au final. Je n'en savais rien mais j'avançais l'air de rien.
J'avais quitté le château, faisant attention de ne pas faire trop de bruit, vérifiant à chaque instant que personne ne me suivais. Je n'étais qu'un élève, après tout il était probable que je ne remarque pas quelqu'un entrain de me suivre alors que je faisait tout pour éviter une action intrusive. Je faisais de mon mieux oui, usant de mes yeux pour scruter le moindre recoin et regarder au loin. Je m'enfonçais petit à petit vers la forêt interdite. Ma tenue d'aigle sur les épaule, la capuche sur la tête. C'était important de ne pas être reconnut. Alors je marchais dans l'ombre des arbres, il était question ne être dissociable de leur projection ténébreuse afin de ne pas être vus puis prit au dépourvut. Je n'oubliais pas que c'était cette fameuse forêt.
Le cœur battant j'avançais en essayant d'enlever toute forme d'hésitement. J'avais ma baguette en main puisque je redoutais les accromentules. Je sais qu'elles y circulent mais il ne faut pas que je recule. J'avais le sentiment que Monsieur Dey avait quelque chose d'important à me délivrer ce soir. Alors j'avançais, le cœur battant, le regard scrutant chaque arbres, chaque tronc, chaque branche. Chacun de mes pas faisait craquer des bout de bois tomber au sol, j'essayais pourtant de les éviter mais ce n'était pas gagner. Je n'allais pas très vite et j'avais peur d'être en retard. Toute façon il était tard et l'heure pas très précise mais suffisamment pour que je sache quand sera le bon moment. Me concentrant sur ma respiration pour essayer de faire moins bruit afin de ne pas trahir ma position. Cela semblait presque inutile mais à mes yeux c'était loin d'être futile.
Au bout d'un moment je semblait arrivé, je pouvais le deviner puisqu'un homme était là, enfin un homme, quelqu'un était là. Je ne le distinguais pas très bien et je n'étais pas serein, un peu comme tout le temps en fait. Alors j’avançais afin d'être visible pour lui. Si ce n'était pas lui j'allais être mal, comment l'expliquer, mais surtout, comment s'en sortir dans le cas où c'est une personne mal intentionné ? Et si jamais c'était un Auror ? En sortant de mon arbre je fit craquer une grosse branche. Ce qui inévitablement révéla ma position. Prenant une voix la plus calme possible et un regard le plus indifférent possible …
« Bonsoir, monsieur »
Mangemort 67
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Fourchelang
Re: Il ne faut jamais sortir la nuit... Mangemort 67, le Mar 13 Juin - 9:59
J'errais dans Hollow, notre bastion caché, notre QG secret, accessible uniquement aux Mangemorts, attendant l'heure. J'avais failli y perdre la vie, après mon combat contre Meraxès ou du moins bras. Mes cris de douleur avaient brisé le silence qui y régnait habituellement mais une fois mes blessures guéries par deux mages noires, le calme était revenu prendre ses quartiers.
J'attendais l'heure. L'heure pour rencontrer ce gosse dont on m'avait parlé et que j'avais pu rencontrer lors de la prise d'otages. Il était loin de m'avoir convaincu. Afin de m'assurer que j'avais les bonnes pièces pour mon plan je me devais de vérifier par moi-même que tous m'étaient bien fidèles. Quelques minutes avant le rendez-vous, je transplanai. Toujours dans cette forêt... J'espérais qu'un jour je puisse me promener dans Poudlard à nouveau et ne plus à devoir me contenter qu'on m'y autorise ou à rester à sa limite.
La lettre lui donnait une heure à cet élève, mais aussi une fausse identité. Après tout, ce concierge m'était utile pour une fois. Il n'avait pas intérêt à se plaindre parce que j'avais emprunté son identité, c'était même un honneur. Encore fallait-il qu'il l'apprenne.
Après avoir attendu l'heure, voilà que j'attendais la personne. Toujours en noir, avec ce masque rouge auquel je tenais tant, impossible de m'en détacher. Je restais silencieux dans ce bois lugubre. Allais-je rencontrer quelque créature sauvage ou un élève bravant les règles, comme celui que j'attendais...
Un son m'annonçait une arrivée. Je me retournai assez rapidement, baguette à la main, afin de m'assurer qu'il ne s'agissait pas de la mauvaise personne. Mais non.
- Bonsoir... Une arrivée loin d'être discrète, si j'avais été un ennemi tu serais déjà mort. Je commence à croire que ce que tu serais plus un poids pour notre cause qu'un atout. Voix froide et sèche. Décidément, ce Riri ne marquait pas beaucoup de point à chaque fois que je le voyais. "Ne t'attends pas à voir ce stupide concierge, c'est moi qui t'ai convoqué ce soir. Je veux m'assurer que tu puisses tenir la cadence de mes projets... Que tu sois meilleur que lors de notre visite à la cabane hurlante. T'en crois-tu capable ?
Il n'avait pas été très brillant à ce moment-là. Cette nuit, il allait devoir faire ses preuves.
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