Le serpentard arriva, haletant, et s'arrêta pour souffler en disant avant de s'asseoir sur les marches:
- Attend Alice. Tu n'a pas choisi le plus grand sportif au monde. Pfff làlà, avec toi ça rigole pas petit ange. Tu vas trop vite, désolé. Puis qu'est ce que ça me fait ch**** aussi cette robe à la fin.
Houlà. Il s'énervait. Alice se retient d'éclater de sourire. Visiblement, l'honneur d'Alexandre était touché.
-T'inquiète, je vais te remettre au sport, et plus vite que ça. De toute façon, je crois pas qu'on aura pas à monter toutes ces marches. Regarde, répondit-elle en désignant un papier collé à l'arrière de la porte des escaliers.
La bleu et argent arracha le parchemin du même type que celui qu'ils avaient trouvés près du banc, côté du Saule Cogneur. Il y avait aussi une carte, la même, et celle-ci avait leur trajet de tracé. Au dos, il y avait aussi des inscriptions. Elle laissa au jeune homme le soin de le lire.

Il essayait toujours de retrouver son calme. Il avait appris au fil du temps à gérer cette tendance à l'énervement spontanée et involontaire. Pour ce calmer il devait en quelque sorte faire le vide autour de lui. Pour cela, c'était simple, il fermait les yeux et si on peut dire, également les oreilles. Cela ne prenait pas beaucoup de temps, mais suffisait pour lui faire descendre son adrénaline.

Il reprenait ses esprit lorsqu'il entendit la voix d'Alice :

-T'inquiète, je vais te remettre au sport, et plus vite que ça. De toute façon, je crois pas qu'on aura pas à monter toutes ces marches. Regarde.

Elle avait redescendue les quelques marches les séparant de la portes des escaliers. Sur cette même porte, un autre parchemins y avait été déposé. Une question vint alors à l'esprit du Serpentard. Les précédés t'on lui et Alice ? En effet, il trouvait ça bizarre que personne n'est trouvé le parchemin avant eux.

Alors que la jeune Alice lui tendait la trouvaille, il prit la parole :

- Dis, tu trouve pas bizarre que l'on soit les seuls à trouver ces indices. Ils ne sont pas forcément bien cachés franchement. Pourquoi personne ne les trouve pas avant nous ? A moins que la personne qui nous à précédé soit celle qui dépose tout ça ...

Il retourna tout de même le parchemin et lut :

- "De la bravoure, et de la témérité,
  Avec leurs actes, ils l'ont mérités
  Que leurs noms soient inscrits
  A l'encre d'or sur des insignes polies."

Le jeune homme retourna ses phrases dans sa tête. Il avait peut être une idée mais il voulait tout d'abord l'avis d'Alice.

- Dis, tu trouve pas bizarre que l'on soit les seuls à trouver ces indices. Ils ne sont pas forcément bien cachés franchement. Pourquoi personne ne les trouve pas avant nous ? A moins que la personne qui nous à précédé soit celle qui dépose tout ça ... remarqua le garçon.
Alice hocha la tête. Elle était d'accord, c'était louche. Un élève faisait sûrement une blague. Mais elle avait quand même envie de suivre les indices, ça ne pouvait pas leur faire de mal tant qu'on ne les guidait pas dans la forêt interdite ou d'autres lieux dangereux, qui, quand elle y repensait, ne manquaient pas à Poudlard. Et puis, c'était la seule façon pour eux de connaître le fin mot de l'histoire.
"Inscrivez vos enfants à Poudlard, si ils ne sont pas trop idiots et qu'ils n'ont aucune raison de le faire, ils n'iront sûrement pas dans la forêt interdite, la forêt la plus dangereuse d'Angleterre qui se trouve juste à côté, et, si ils ont de bons réflexes et qu'ils ne s'approchent pas trop près, ils éviteront les attaques du Saule Cogneur, un arbre meurtrier dans l'enceinte de l'école!"
Franchement. Mais Poudlard était aussi la meilleure école du Monde.
- "De la bravoure, et de la témérité,
Avec leurs actes, ils l'ont mérités
Que leurs noms soient inscrits
A l'encre d'or sur des insignes polies." lut Alexandre.
Alice pensa immédiatement à...
-La Salle des Trophées!

HRP:

De toute évidence, Alice pensait à le même chose que le Serpentard concernant l’énigme sur le parchemin. Elle s'exclama :

- La Salle des Trophées!

C'était aussi à cet endroit que pensait Alexandre. N'empechait qu'il trouvait cela toujours curieux que personne ne les devance dans la courses à ces mystérieux indices. Jouait on vraiment avec eux ou etait-ce du pur hazard ? Toutes ces questions se chamboulaient dans la tête du vert et argent.

- Je te propose quelque chose. Si on s'assoit là quelques minutes, ont papote un peu sur nous, et on se rend après dans la Salle des Trophées. Comme ça, si c'est bien un plaisantin à l'origine de tout ça, il va nous attendre un peu et ça sera bien fait !

Cette possibilité semblait au yeux d'Alexandre la meilleur perspective à adopter. Il ne voulait pas être l'objet d'une plaisanterie alors qu'il avait prévue de passer un bon moment avec sa chérie. Mais cette chasse au trésor était aussi surprenante et peut être qu'aucun farceur n'était derrière tout ça. Il avait a la fois une crainte, et hâte de découvrir et d'en savoir plus sur la suite de l'aventure.

Il restait donc assis sur sa marche en attendant qu'Alice fasse de même. Il continuait de regarder le parchemin. Il ne semblait pas avoir une encre fraîche cependant.

- Je te propose quelque chose. Si on s'assoit là quelques minutes, ont papote un peu sur nous, et on se rend après dans la Salle des Trophées. Comme ça, si c'est bien un plaisantin à l'origine de tout ça, il va nous attendre un peu et ça sera bien fait !
-Oui, t'as raison, répondit Alice.
Après tout, ils étaient censées passer du temps ensembles. Elle s'assit contre lui.
-Tu veux faire quoi, plus tard? Prof? Travailler au ministère? demanda-t-elle.
La jeune fille était curieuse de le savoir. Comment voyait-il son avenir? Elle espérait juste que ce serait à ses côtés. Pour sa part, elle se voyait bien membre de l'Ordre du Phénix, et professeur à Poudlard, plus précisément professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Mais, cela impliquait d'être souvent éloigné de sa mère et de son frère... à moins que ceux-ci ne viennent habiter en Angleterre! Après tout, ce serait plus pratique pour sa mère de se rendre à son travail, au ministère. D'ailleurs, il faudrait qu'elle trouve un homme capable de veiller sur sa mère, même si celle-ci s'en sortait très bien toute seule, ça pourrait un peu la sortir de sa nostalgie. Mais, pourrait-elle aimer quelqu'un d'autre que son père? Avait-elle, de son côté, tourné la page? C'était quelque chose que seul elle et le temps pouvaient faire. Déjà, avec ses nombreux voyages pour poursuivre les recherches de son mari, elle se changeait les idées.

Alice semblait d'accord avec Alexandre pour rester encore un peu ici avant de se rendre à la Salle des Trophées.

-Oui, t'as raison.

Elle prenait alors place à côté de lui.

-Tu veux faire quoi, plus tard? Prof? Travailler au ministère?

C'était une bonne question. Il voulait depuis toujours travaillait au ministère de la magie. Tout comme ces parents le faisaient déjà. Mais il avait aussi penser à rester travaillé ici à Poudlard ou alors marcher sur les pas de son frère à la Gazette du sorcier. Cela dépendait surtout de ses futurs résultats scolaires. Il était vraiment indécis quand à la suite de sa vie. Sur plusieurs plans : scolaires et professionnels, familiaux, sentimentaux. Il était tout à la fois rassuré et anxieux sur toutes ces choses.

- Je ne sais pas encore. Peut être au ministère comme mes parents. Je verrais bien. Et toi ?

Il aimait terriblement Alice désormais. Pourtant à aucun moment, la jeune fille ne lui avait dit cela explicitement. Un doute perçait dans son cœur. Malgré cela, il ne voulait pas la perdre. Il sentait comme une sorte de malaise en lui tout d'un coup. Il imaginait son départ de Poudlard. Il regarda le visage d'Alice et ne pût empêchait des larmes de couler de ses joues....

- Je ne sais pas encore. Peut être au ministère comme mes parents. Je verrais bien. Et toi ?
-Prof ici et aussi... Alice s'arrêta en voyant que le garçon pleurait. Qu'est-ce qu'il y a? demanda-t-elle en passant sa main sur ses épaules. Il la fixait d'un air triste. Mais qu'est-ce qui lui prenait, tout à coup? Son humeur avait radicalement changé. S'inquiétait-il pour son avenir? Le fait d'évoquer ses parents peut-être? La serdaigle se mit à genoux devant lui, à sa hauteur et reposa sa question:
-Qu'est-ce qui ne va pas?
Quoi qu'il en soit, quel que soit le problème, Alice avait prévu de le régler, si elle le pouvait, car si à chaque fois ce garçon souriait, elle était heureuse, lorsqu'il pleurait, elle était triste.
Un autre symptôme de la maladie d'Amour. A noter.
Son coeur se serra. Avait-elle fait quelque chose de mal?

Alice n'avait pas remarquée les larmes du garçon et avait donc commencée à répondre à sa question.

-Prof ici et aussi...

Mais elle s'arrêta net lorsqu'elle avait vue les larmes de Lunias. Rassurante elle lui disait alors :

- Qu'est-ce qu'il y a?

Se rapprochant de lui, s'agenouillant même devant lui, elle lui redemandait alors la même question. Mais les paroles avaient du mal à sortir de sa bouche. Ses lèvres étaient comme nouées, coincées. Il prit sur lui pour murmurer enfin :

- C'est rien, je suis un idiot. C'est sans importance.

Alors qu'il lui répondait, le jeune homme avait baissé les yeux pour ne pas croiser le regard d'Alice. Il avait honte de son comportement. Il se demandait pourquoi il avait eu cet accès soudain de nostalgie, de peur, en imaginant la suite de sa vie sans elle. Certes, il avait besoin d'être rassuré, mais il avait aussi l'envie de se montrer à la hauteur face à elle en dissimulant ces émotions. Faisant face à une nouvelle montée de larmes dans ses yeux, il releva son visage en direction de celui de sa petite-amie.

Mais lorsqu'il la revit, qu'il pût mettre son regard dans le sien, qu'il pouvait de nouveau ressentir sa présence si proche, il ne pût s'en empêcher. Oui il recommença à être bouleversé. Les larmes revenait si vite et si forte que c'était trop dur de tenter résistance. Il avait également accumulé tant de pression ces derniers jours que tout paraissait lâcher maintenant. Mais pourquoi maintenant. Il pleurait rarement, mais à l'ordinaire lorsqu'il le faisait, il le faisait discrètement, seul et de manière solitaire. Solitaire comme il aimé l'être si souvent. Mais pas maintenant, il ne voulais plus être seul. Non il voulait être avec elle pour toujours.

- C'est rien, je suis un idiot. C'est sans importance,chuchota-t-il.
Evidemment, Alice ne fut pas satisfaite de cette réponse. Visiblement, ce n'était pas "rien". Quand Alexandre baissa la tête, son coeur se serra encore. A quoi pensait-il pour en pleurer? Elle était soudain si triste qu'elle faillit pleurer elle aussi.
Le garçon releva la tête, ils se regardèrent quelques instants et Alice ressentit encore une fois toute sa peine sans la comprendre. Elle avait toujours eut cette capacité de voir les sentiments des autres, de les comprendre et de les partager. Mais là, elle ne comprenait, car il ne lui expliquait pas.
Alors, elle l'enlaça quelques instants avant de l regarder droit dans les yeux.
-Aucune de tes larmes n'est "rien" pour moi. Je t'en prie, dis-moi pourquoi tu es triste...
Elle attendit avec anxiété sa réponse.

Bien sûr, le Serpentard savait que sa réponse n'était pas satisfaisante pour rassurée Alice. Ce à quoi il ne fût pas surprit lorsqu'elle lui dit:

-Aucune de tes larmes n'est "rien" pour moi. Je t'en prie, dis-moi pourquoi tu es triste...

Pourtant, il ne pouvait pas lui dire, ou du moins il n'y arrivait toujours pas. Ce n'était pas contre elle, ni contre lui, mais ça ne voulait pas sortir. Tout d'un coup, il était comme paralysé par toutes ses émotions. Il refermait alors les yeux. Essayant de se remettre dans sa bulle comme il l'avait fait auparavant pour se calmer de son activité physique. Mais cela ne semblait pas marcher pour cette situation.

- Ce n'est pas contre toi, et rassures toi ce n'est pas de ta faute. Je te le redis, ce n'est rien. Quelques minutes et ça va passer.

Il mis alors ces mains devant ses yeux. Il essayait de pensais au moment de leur rencontre. Mais erreur, cela ne faisait qu'empirer sa crainte et ses doutes. Il n'arrivait pas à ce calmer. C'était comme quand il était en colère. Par moment, il n'arrivait plus à se contenir. C'était douloureux.. Oui ça faisait mal.

Elle savait qu'il y avait un problème et voulait absolument savoir quoi. Mais, si il ne voulait vraiment pas le lui dire, elle comprendrait. Tout le monde à droit à ses petits secrets. Et puis, elle pouvait parler...
- Ce n'est pas contre toi, et rassures toi ce n'est pas de ta faute. Je te le redis, ce n'est rien. Quelques minutes et ça va passer, continua-t-il.
Alice était heureuse d'apprendre que le problème ne venait pas d'elle. Mais il était toujours aussi abattu, aussi plongea-t-elle dans une sorte de mélancolie. Non. Il fallait qu'elle se reprenne. Il fallait qu'elle soit forte pour lui, pour le soutenir.
-Je suis là, murmura la jeune fille en l'enlaçant encore, de tout son coeur. Je serais toujours là, quoi qu'il arrive.
Elle restait calme. Il le fallait. Pour lui.
La serdaigle avait toujours détesté voir les autres souffrir ou pleurer. Mais quand c'était lui, c'était pire.

-Aucune de tes larmes n'est "rien" pour moi. Je t'en prie, dis-moi pourquoi tu es triste... Avait alors répondu Alice.

C'était honorable et beau de sa part de tenter de le consoler. Mais il se doutait toujours que cela ne réussirait pas à consoler totalement la serdaigle. Il relevait alors sa tête et enlevait ses mains qui recouvraient ses yeux. Il avait envie de dormir, oui il était fatigué à présent. Complètement abasourdi lui même par son attiude. Un affrontement terrible s’effectuait dans son cerveau. Entre un mélange de culpabilité et de solitude. A la fois, il voulait rester avec Alice, et de l'autre, il voulait être seul. Elle ne le comprendrait sûrement pas. Alors pour se rassurer, lui même et spontanément, il flot de parole hachés et rapide sorti de sa bouche :

- Alice, c'est juste que .. Je me suis imaginé sans toi, après l'école. Et quand j'ai regardé ton visage, c'était pire. Tu me manquait alors que tu est là. Je ne veux pas te perdre simplement. Je sais pas pourquoi j'ai réagis comme ça... C'est tellement rare. Je t'aime déjà tellement c'est tout.

Son intonation avait pris une allure de méa-culpa à mesure qu'il avançait dans sa narration. Comme si il voulait qu'elle le pardonne de l'aimer autant, et si vite.

- Excuse moi de tout ça, excuse moi de penser ça, excuse moi de t'aimer comme ça .. Finit t'il par lâcher.

Il s'en voulait, mais c'était agréable de pouvoir avoir eu le courage de dire tout et il se sentit d'un seul coup comme libéré.

Ne pense pas à ça, répondit-elle. La fin des cours ne signifie pas que nous allons nous séparer. Loin de là. Je pensais qu'après, on pourrait...
Alice stoppa net. Ne voyait-il pas les choses comme ça? Il l'aimait vraiment, elle n'en doutait pas une seule seconde. Il lui suffisait de le regarder pour savoir tout ce qu'il ressentait pour elle. Alors, pourquoi n'imaginait-il pas l'avenir à ses côtés? Y avait-il quelque chose qui pourrait les séparer? Ou alors... peut-être doutait-il de ses sentiments? Maintenant qu'elle y pensait, elle ne le lui avait jamais dit. La formule magique la plus puissante du monde. Mais la serdaigle savait aussi pourquoi elle ne le lui avait pas dit. Tout simplement parce que ces mots ne lui semblaient pas assez fort pour pouvoir exprimer tut ce qu'elle ressentait pour lui. Mais ça, c'était son point de vue. Parfois, il faut l'entendre...
-Je t'aime, et c'est peu dire, dit-elle avant de l'embrasser.

Cette libération fût conforté lorsque Alice lui répondit :

- Ne pense pas à ça. La fin des cours ne signifie pas que nous allons nous séparer. Loin de là. Je pensais qu'après, on pourrait...

Mais elle ne continait alors pas sa phrase. Non, au lieu de ça elle disait plutôt :

-Je t'aime, et c'est peu dire.

Et c'est alors qu'elle se mit à embrasser le jeune Serpentard. C'était la première fois qu'Alice lui disait "Je t'aime". Ce fût un bouleversement dans le cœur d'Alexandre. Il était de nouveau comme dans un autre univers. Un univers où seul lui et elle étaient réunis. Sans personne pour leurs enlever leurs bonheurs.

Il lui rendait ses baisers de façon encore plus appuyé. Mais une question taraudait toujours dans la tête du vert et argent. Oui, il se demandait pourquoi elle ne lui avait pas dit plus tôt. Était-ce trop tôt pour elle d'exprimer ses sentiments de la sorte. D'un certains côté, il en avait été attristait et blessait. Il décidait de ne pas en parler à la jeune fille. Après tout, c'était désormais du passé, puisqu'elle enfin dit ces mots magique au serpentard.

- Moi aussi je t'aime, tu n'imagines pas comment. Que veux tu faire Alice ? Après l'école. Tu ne m'as pas dit...

Alexandre attendait toujours une réponse concernant les envie de sa petite-amie pour leur futur.

Il lui rendit ses baisers. Alice nageait de nouveau dans le bonheur. Etait-ce bien ça qui l'avait fait pleurer? Avait-il eu vraiment besoin de ces mots? Peut-être.
- Moi aussi je t'aime, tu n'imagines pas comment. Que veux tu faire Alice ? Après l'école. Tu ne m'as pas dit...
La serdaigle ne réfléchit pas une seconde. Pour elle, c'était tout vu:
-On pourrait s'installer ensembles...
Elle regretta immédiatement ses mots. Sa mère lui avait dit, une fois, que ce genre de choses pouvaient faire peur aux garçons. Peut-être que lui, non. Ils ne sont pas tous pareils, bien sûr! Cependant, elle préféra quand même ajouter, dans le doute, un peu précipitamment:
-Heu... je veux dire... enfin, si tu veux, on en est pas encore là... on a tout notre temps, conclut-elle, plus calme.
Elle éternua. Dans cet escalier, le vent glacé passait bien, et, dehors, l'air était chargé d'humidité, les gouttes de pluies tombaient toujours et formaient une musique de fond quand elles s'écrasaient sur le sol.

Apparemment la jeune fille appréciait les baisers de son compagnons. Elle semblait plus apaisée tout comme le Serpentard.

- On pourrait s'installer ensembles...

Aussitôt après avoir finie sa phrase, Alice semblait regretter ses dires. Le garçon était déçu de cette réaction. Pourquoi ? C'était bien dommage car lui même ne pensait qu'a ça pour se rassurer. Il décidait alors d'imaginer leur vie en couple après l'école. Dans une belle maison au coeur de la capitale ou même à la campagne. Avec des mûrs colorés, des habitudes de vie agréables. Il seraient heureux, travaillant de manière rassurante à la construction de la vie qu'ils auraient choisis. La jeune fille semblait alors se justifier sur ses doutes.

- Heu... je veux dire... enfin, si tu veux, on en est pas encore là... on a tout notre temps.

Alice éternuait alors. C'est vrai que dans cet escalier, le vent soufflait fort depuis quelques temps et ils risquaient tout les deux de ne pas être en forme longtemps.

- J'adorerai qu'on habite ensemble ! Mais oui on a le temps, mais ça serait un joli rêve pour nous deux. Partons d'ici. Nous allons prendre froid.

Bien sur, il aurait sûrement pût se réchauffer grâce à la magie, mais il ne voulait pas rester là plus longtemps. Il décidait donc de se relever et attendit qu'Alice le suivent pour un autre endroit. Allaient-ils se rendre dans la Salle des Trophées ?