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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Les couloirs :: Bibliothèque
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La nuit dans la bibliothèque
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Elhiya Ellis
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Elhiya Ellis, le  Sam 16 Sep - 17:29

D'un très léger poufement de rire, Elhiya s'etait blotti doucement dans les bras qu'elle avait sollicité un peu plus tôt. Rien de plus que cette chaleur lui était nécessaire, du jour où il avait posé les yeux elle, et jusqu'a ce qu'il ne le pourrait plus. Rien de plus n'était utile en cet endroit, rien de plus n'existait en ce moment. Pas même les anneries qui s'échappaient des lèvres du garçon. Pas même son manque d'analyse alors qu'il se targuait d'être extrelent logique en toute circonstance. Ses lèvres avaient dessinées un léger sourir amusé alors que les yeux clos, elle se pelotonnait un peu plus.

"C'est déjà accepté depuis longtemps. Sans quoi tu ne serais pas la.."

Comme si son temperament enflammé était suffisament domptable pour tolérer une chose qu'elle ne supportait pas. Ses palabres, cette fâcheuse habitude à toujours vouloir avoir raison, ce sérieux bien trop présent qui l'empêchait de se contenter de répondre de facon simple, cette manie stupide de lui voler un simple baiser en public, faisaient parti d'un tout qui le composait lui. Or c'etait le lui au complet qui lui plaisait, qui envahossait chacune de ses pensées et son être. En aucun cas, même si elle le taquinait, changer une once de ce qu'il était ne lui serait venu à l'esprit. Son étreinte se ressera doucement, lui permettant de profiter un peu plus de sa chaleur et sa présence. Unique besoin égoïste que même quelques ombres ne pouvait ternir.

La bibliothèque n'était très certainement pas le lieu idéal pour réclamer réconfort et soutient. Mais un nouveau passage dans la salle sur demande aurait été une très mauvaise idée vu la situation. Aussi, se contentant de répondre à des propres envies, la blonde s'etait a nouveau emparée des lèvres du jeune homme. Elle lui avait demandé d'être présent, de se taire et de la prendre dans les bras afin de faire disparaître le monde qui les entourait. Maintenant qu'il accédait enfin à sa requête, plus rien ne comptait


[Fin du rp pour nous deux - Merci mon Chaton]
Artemis Wildsmith
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Artemis Wildsmith, le  Sam 4 Nov - 11:47

Nos cœurs à la dérive
Avec Mary


Puis il avait eu le courage, plus ou moins, si on pouvait appeler ça ainsi. Au moins de planter le contexte, d’essayer de faire quelque chose, aucune idée s’il irait vraiment jusqu’au bout. L’angoisse, il y allait carrément à reculons. Escapade dans les couloirs, même les tableaux semblaient l’accompagner dans la mélancolie, comme s’ils se figuraient la soirée funeste. Après tout ce qu’il s’était passé, les flashs remontaient trop brutalement, à la limite du haut-le-cœur. Il avait tout fait de travers, et il ne pouvait pas tout dire. Certaines choses demeureraient secrètes. A jamais. Il se détestait, encore plus depuis qu’il avait pris cette décision, d’avouer. Avant ce n’était qu’illusion, comme si ça ne s’était pas réellement passé, il aurait pu se forcer à croire à un mirage. Ça n’avait rien de tangible puisqu’elle ne savait pas.

Alors le cœur lourd il pousse la porte de la bibliothèque, ouverte magiquement pour l’occasion. Quelques regards pour vérifier qu'il n'y avait personne aux alentours. Il s’était dit que dans le noir il aurait plus de force, face cachée, il n’enclenche même pas le Lumos alors qu’il parcourt la bibliothèque. Il se cogne ici et là, ce n’est pas grave, il sait qu’il est en avance, il fallait qu’il prépare, qu’il y pense, aux mots couperets. Parce que pour l’instant c’était encore bien trop flou dans sa tête. Il choisit une table, celle-ci n’est pas mal. Il s’y installe, posture d’attente. C’est qu’il fait plutôt froid ce soir. Il se laisse engourdir par le silence de la vaste salle. C’est que le choix de l’endroit n’était pas anodin, c’était là qu’il l’avait vue la première fois, qu’il s’était senti étrangement différent à ses côtés. Pourtant, en un clignement d’yeux, il tente d’évaporer les souvenirs. Il lui devait ça, des explications.

Il se met à pianoter le bois de la table. Pas tellement un signe d’impatience mais de nervosité, plutôt. Il aimerait bien, juste pour cette fois, faire appel aux pouvoirs de la science-fiction, mettre son cerveau en pause afin de faire un bon dans le futur, de quelques heures. Pour ne pas avoir à vivre les prochains instants, qu’il imaginait douloureux. Ou alors de faire un deal avec le Arty du futur, qu’il lui spoil un peu ce qui allait se dérouler dans cette bibliothèque déserte. Le problème c’est qu’à ce moment, il n’y avait que lui, le Arty du présent, et il n’en menait pas large.

Il remue, ne peut tenir en place, il voit les futures secondes en perspective comme un bélier fou se ruant sur lui, aucune chance de l'arrêter. Puis, tête entre les mains, il soupire. Décidément, il n’était pas dans son assiette, son cœur se met à se tortiller, par petits bonds, alors qu’il sent les minutes avancer. Elle n’allait plus tarder, si elle venait. C’est vrai, il ne s’était pas fait à cette possibilité, qu’elle refuse. Sait-on jamais. Mais elle ne savait rien, sûrement, ne se doutait de rien. Quoi qu’il aurait pu écrire un mot plus chaleureux, il avait déjà fait mieux.
Ce n’était peut-être pas l’aveu qui l’angoissait tant. Parce que c’était facile de juste dire ce qu’il s’était passé, il s’était préparé à toute éventualité de retour. Non, il craignait surtout de ne rien dire. De continuer ainsi, de ne pas oser finalement alors qu’elle se retrouverait juste devant lui. Parce qu’il s’il y a une chose dont il était absolument certain c’était qu’il allait fondre devant Mary, elle ne méritait pas tout ça, il faudrait qu’il se reprenne ensuite, qu’il souffle avant de se lancer, de sauter.

Finalement, une lueur éclatante lui traverse l’esprit. Peut-être qu’il n’avait rien fait de mal, que ce n’était rien, que c’était récupérable, s’il le voulait vraiment. Que ce n’était pas important, un simple détail à discuter. Qu’elle lui pardonnerait.
Après tout, pourquoi pas.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Gaëlle Panyella, le  Mer 8 Nov - 18:00



La joie au bord du coeur elle se dépêche, souriant dans la pénombre, après avoir lu une dernière fois les mots qui lui avaient étés donnés. Ce n'est pas une bonne journée, et pourtant, avec un simple hibou, Arty avait réussi à la rendre plus vivante, plus heureuse. Il suffit de quelques phrases et d'une intention pour que le tour soit joué. Sa tête dodeline, son pas se fait plus rapide. Il est presque l'heure, et elle, en retard. Les couloirs défilent, un peu comme le vent. Mary devient le souffle qui avance sans se retourner, espérant qu'aucune bourrasque ne viendra lui faire rebrousser le chemin. Elle a trop hâte. De le voir ; ça fait longtemps. Poudlard est grande, il lui arrive ne pas le croiser pendant un certain temps. Ces moments de solitudes la rendent malade. La prochaine fois elle viendrait tout de suite à lui au lieu de patienter. Enfin, ce qui est fait est fait, mais cette résolution lui donne une dernière impulsion. Courir, ses pas raisonnent. Son coeur tambourine, toujours peu habitué aux efforts, mais elle arrive vite à sa destination finalement : la bibliothèque. Oups, un peu d'attente, mais au final ce n'est pas très grave.

Lèvres mordillées sans pour autant devenir ensanglantées. Toujours des efforts, pour ne pas paraître trop décalée lorsque leurs chemins se croisent. Puis elle s'oublie, devenant un elle oubliant son je pour tenter un mieux. C'est récent, il suffit d'un claquement pour devenir une simple observatrice, laissant les trois décrire. Certes il y a parfois des débordements, quand ils veulent tourner mais qu'ils n'arrivent pas à être neutres dans les décisions. Un peu comme dans ce film, là, il y a joie, tristesse, colère, dégoût et peur. Mary a la folle, la furie et le petit bonhomme content.

Arrivée devant la porte les interrogations s'effacent pour laisser place à un vide. Poussée : noir complet. Il y a quelque chose d'inquiétant dans cette pièce noire. Il sait pourtant non ? Qu'avec lui elle peut profiter des couleurs. Alors pourquoi avoir fait ce choix ? Allumant sa baguette d'un sortilège, Mary fait un pas. Il suffit de voir la lumière blanche se teinter de jaune pour comprendre qu'il est bel et bien ici. Un peu de temps avant de le trouver attablé, seul. Coucou pour montrer sa joie mais le désarroi face à cette tête qui manque son joyeux comparer à l'habituelle bonne humeur et puis il faut éclairer tout ça. Nouveau jeu avec son petit bout de bois et tout se retrouve allumé je te préfère comme ça fini par déclarer le murmure de sa voix. Puis elle se penche, ses lèvres sur les siennes comme si il y a un manque - c'est d'ailleurs le cas - et elle aurait pu passer encore plus de temps mais se sentant tomber Mary finit par se laisser tomber sur une chaise en face. Un sourire revient éclairer momentanément son visage. Les images de leur rencontre illuminent de plus en plus ses pensées devenues quelques secondes sombres.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Artemis Wildsmith, le  Dim 12 Nov - 20:07

LA accordés pour tout le RP, by the way.


Alors qu’il cherchait des épluchures de lumière afin d’éclairer la situation dans laquelle il se trouvait, tout s’allume. Il n’avait pas fait attention, au mouvement pénétrant la bibliothèque. Un bref salut et c’est la lumière environnante qui le réveille, soudainement. Et ça n’a pas l’effet escompté. Il a soudainement l’impression d’être mis à nu, à découvert, il aimerait crier non, non, éteins, vite. Il n’a pas envie qu’elle le voie en réalité. Ou c’est l’inverse. Il n’a pas envie de la voir parce qu’il sait. Il pressent tout à fait ce qu’il se passera dans quelques secondes. Parce que boum. Évidemment, devant ses mots et son baiser. Il veut la garder là, près de lui, toujours, parce que sa présence a quelque chose qu’il ne comprend pas. Les lèvres s’éloignent, elle aussi, la rattraper, vite. Elle s’assoit. Il se pince les lèvres devant son sourire. Ne jamais l’effacer, n’avait-il pas fait une promesse qui allait dans ce sens-là, un jour. Il ne se souvient plus, il aurait dû le marquer, quelque part. Alors par mimétisme, il lui sourit aussi, il n’arrive pas à ignorer cette chaleur habituelle à ses côtés. C’est vrai qu’il l’aime un peu quand même. Mais très vite ça le rattrape, les flashs des autres étreintes, des autres baisers, des autres touchers, le tout en mode épileptique, le visage d’Arty s’assombrit.

Elle est trop loin. C’est ce qu’il se dit. D’un élan déjà fait auparavant, il vient coller sa chaise à la sienne. Il n’a pas encore parlé, il devrait peut-être, un peu, tout de même, mais il a peur des mots qui pourraient sortir. Au lieu de ça, il pose sa main contre sa joue, l’embrasse de nouveau. C’est une erreur, il le sait, mais comme à son habitude, il ne peut y résister, il ne veut pas. Juste encore profiter. Pourquoi faisait-il ça, au juste. Trop embrouillé sûrement, on lui pardonnera, ou pas. Geste de recul, le Blaireautin plonge ses yeux dans les siens. Cœur au bord de la bouche, ça va être difficile. Parce qu’il ne comprend pas pourquoi il devrait lui dire, ça la ferait souffrir, à tous les coups. C’était à lui de culpabiliser, de se sentir mal à en vomir. Pas elle.
Pourtant.

Ne fallait-il pas introduire la chose ? Un petit bonjour-comment-ça-va-et-ta-journée-alors ? Non, le mieux c’était d’arracher, tout de suite, come clean. Pas de chichis. Ce serait pire. Pour une raison encore plus inconnue, il vient poser sa tête dans le creux du cou de la Serdaigle, il se love. Aucun respect ce gamin, aucune dignité. « Mary. » Il laisse ça en suspend, quelques instants, le temps de respire et d’aviser. « J’pense que j’ai fait une bêtise. Enfin, j’suis sûr. Tu vois j’ai. » Comment dire. Comme une impression de déjà-vu. C’était un cercle sans fin cette histoire. C’est-à-dire que même avec les sentiments il ne pouvait s’en empêcher, de virevolter ailleurs. Il s’éloigne encore, ça ne serait donc que ça, se rapprocher et s’éloigner. Geste nerveux dans les cheveux, il fallait qu’il continue, qu’il y aille. Il y était presque. Encore un effort, allez. Mais c’est le verbe qui lui manque. Flirter. Batifoler. Fricoter. Embrasser. Encore davantage. Ce n’était pas assez. Il aurait dû écrire un petit discours et le lire. Bien que trop peu personnel. Il aurait au moins ce courage-là, d’assumer. Presque.
Mais ça prend trop de temps là.
Bouge-toi.

D’une main tremblante il saisit celle de Mary. Proximité déplacée. Toujours à la recherche d’une once de réconfort qu’il ne mérite pas. « J’ai pas résisté, avec quelqu’un d’autre on s’est… rapprochés. » Il se plante là devant ce visage qu’il appréciait tant. Il s’arrête. C’était largement suffisant, pour l’instant. Peut-être n’avait-il pas été assez clair, que son propos était vague. Il attend, un mouvement, une expression, une réaction quelconque. Ça explose dans sa poitrine, l’effroi, la peur, il grimace, ne sait pas quoi ajouter. Il n’a pas dit qui. Il ne le dirait sûrement pas, après tout, ce n’était pas ça l’important, l’erreur était déjà grandement suffisante. Il aurait eu envie de fuir, en courant, laisser l’information ici et tant pis, mais il ne peut s’empêcher de s’accrocher là, à elle.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Gaëlle Panyella, le  Ven 24 Nov - 18:54

Une sphère de chaleur dans le creux du ventre qui s'éparpille ne laissant plus place aux lueurs sombres des torpilles ~ allures vagabondes des auras néfastes qui s'effondrent lorsque la lumière s'élance à la rencontre de la pièce maîtresse des lieux. Un endroit prémisse d'une relation aux délices sucrés de l'amour~achée. Dévoreuse, elle observe les yeux grands ouverts la chaise de l'autre se rapprocher de la sienne et veut à nouveau goûter à ses lèvres, apparition de la gourmandise, allez, juste une petite friandise. Une étincelle s'approche des pupilles si proches, voilà que le désir est exhaussé, un rêve énoncé à des heures clefs, est-ce que le nombre à quatre identiques chiffre est déjà passé ? Sans importances, ce qu'elle a voulu est arrivé, un frisson d'amusement et de plaisir. Elle sent tout, comme si c'est exacerbé, cette main sur sa joue... Une douce flammèche part de cet endroit pour consumer les autres parties de son corps. Mary s'y sent un brin à l'étroit, sans doute est-ce à cause du feu. Partout le sang bouillonne et crée quelque chose de doux mais dont elle ne peut pas réellement profiter pleinement. Contact rompu, dommage miment les lèvres avant que le regard ne soit heurté par celui d'Arty. Quelque chose ne doit pas aller, il manque l'étincelle qu'elle apprécie tant. Tenter un sourire, pour lui donner. Essayer d'être là, parce que ça ne doit pas fonctionner que dans un sens. Il a aidé plus qu'elle n'aurait imaginé, heure de rendre la pareille.

Sa tête vient se poser un creux de son cou, simple prénom énoncé lui suffit pour venir embrasser les parcelles de celui de l'autre qui lui sont accessibles. L'oiseau s'arrête pourtant lorsque les paroles douteuses sont prononcées mais n'ont pas l'effet d'un poignard, les bêtises, ça arrive, ils ne sont qu'enfants après tout. Casser un vase ça ne le répare pas, tant qu'il ne recommence pas. Cependant l'hésitation et la difficulté semblent se frayer un chemin. Attente de la suite mais il ne se passe qu'un éloignement. Tête penchée elle observe. À l'intérieur il n'y a rien. Aucune supposition, juste un vide saisissant. Peut-être qu'elle se prépare. Va-t-il la laisser ? Impossible, il ne l'aurait pas embrassé. Une bonne nouvelles aux allures hésitantes alors ? Sûrement. Pas de conclusions hâtives, espoir d'un petit truc chouette, qui allumera une myriade d'étoiles dans leurs deux regards. L’atmosphère devient pesante, sans doute liée à l'interminable attente. C'est détachée que Mary observe sa main devenue prisonnière. Envie de lui crier de se dépêcher, pour retrouver la quiétude qui les englobaient seulement quelques minutes avant. Mais rien. Toujours rien.

Finalement elle aurait préféré qu'il se taise pour toujours
C'est l'hécatombe
Comme un joli mur de rêves qui s'effondre

D'abord il ne se passe rien, le temps que les mots arrivent et percutent. Le visage d'amoureuse éperdue se transforme. Se fracasse et est vidé de toute consistance. Elle n'est pas stupide. C'est une gamine paumée, mais pas une imbécile. Les petites voix dans sa tête commencent tout doucement à donner leurs avis. Une pichenette sur le front les fait taire pendant un instant. Elle s'écarte vivement, la chaise grince contre le sol d'un son qui crispe son corps automatiquement. L'impact et les conséquences de ce que ça implique ne tuent pas pour le moment. Une seconde de battement. Rapprochement. Certainement pas un simple baiser échangé, ce n'est pas si grave que ça, ne vaut pas la peine d'être énoncé. Après tout elle n'avait pas dit avoir retrouvé les lèvres d'Erundil un peu après leur première rencontre. Pire. Visage de marbre la jeune fille se lève. Colère colère colère. Sans s'en rendre compte son corps tout entier tremble. Disparue les vagues de chaleur. Un froid impossible vient se loger au niveau de son coeur. Sentiment de trahison.

C'est encore pire que l'abandon

Un pas, la voilà juste devant, un peu d'élan de la part d'une main aux doigts frémissants, la jeune femme écoute le chat, le sourire narquois. Sans réfléchir à la conséquence de cet acte compliqué voilà que en un seul mouvement rapide elle se retrouve collée à la joue de cet imbécile. Le geste n'est pas pensé mais l'énervement prend plus de place. Elle a juste envie d'effacer avec une gomme ce qu'il vient de dire et de se jeter à son cou. Et pourquoi pas ? Dépitée Mary se retrouve sur les genoux d'un arnaqueur qui mériterait cent année de malheur. T'es un vrai c*n. Murmure laissé en suspend avant de s'abandonner et de continuer la quête du réconfort bien que ce soit lui la cause du malheur. Contredisant ses pensées Mary se noie dans un décors spatial irréaliste et recommence à l'embrasser, tout en enfonçant ses doigts aux ongles cassés dans la peau du poignet. Hésitation entre lui faire regretter et juste ignorer, se perdre à donner de la douleur et à noyer dans les première larmes qui s'écrasent le malheur.  
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Artemis Wildsmith, le  Ven 24 Nov - 23:58

Ça se tortille dans son cœur, si tant est qu’il en avait un, sûrement oui, tout de même, tandis que les secondes décident de rigoler, de s’amuser de ce moment latent, les filousses. Finalement la réaction de la Serdaigle est plutôt prévisible. Elle s’arrache à lui, s’éloigne, il la regarde en soupirant. Elle avait compris. Pas la peine d’aller plus loin, de développer, ça se voyait. Pauvre petite chaise rejetée si brusquement, elle qui n’avait rien fait, victime collatérale. Il éloigne cette pensée, concentre-toi, c’est important là. Il n’avait pas l’habitude de la voir ainsi, les sourires et la lumière semblaient avoir déserté de son visage, de ses yeux. Il était entièrement responsable de ça. Comme le visage d’Alex ce jour-là. Ses sentiments passent brutalement à la machine à laver, de nouveau. Complètement déchiré. Mais ce n’était pas lui qui souffrait le plus ici. C’était elle, qui s’était dorénavant rapprochée, alors qu’elle aurait pu partir tout simplement. Claquer la porte, ne jamais regarder en arrière. Il aurait peut-être préféré. Attendait-elle des explications ? Un pourquoi ? Il n’en avait pas.

Ah non. Le faire souffrir en retour, ça devait être ça. Il ne flanche pas tandis que la main de la Serdaigle part pour venir s’écraser contre sa joue. Aucune colère chez lui, au contraire. Elle pouvait tout lui faire, exorciser tout ce qu’il se passait dans son cœur à elle, il l’avait grandement mérité. Il voudrait désormais qu’elle se mette à lui crier dessus et le rouer de coups. Tout lâcher. Enfin, en douceur. Il se pince les lèvres alors que son regard vient se concentrer le sol de la bibliothèque comme s’il ne pouvait pas, impossible de l’affronter. Complètement vulnérable devant la froideur avec laquelle elle s’exprime. Quatre mots et demi sortent de sa bouche. Il hausse un sourcil, se risque à lever les yeux. Un con. C’est qu’elle avait tout à fait raison. Mais encore. L’euphémisme de l’année, elle était plutôt gentille. Parce qu’heureusement elle ne connaîtrait jamais, l’autre moment. Le fameux dans la Cabane. Il y était forcé. Alors il se dit plutôt content, qu’il y ait eu Zack. Parce qu’il pouvait ainsi avouer, en partie. Sinon il n’aurait eu d’autre choix que de lui cacher, enfermé dans sa culpabilité. Ici, il avait cette chance de révéler et de se libérer par la même occasion. L’égoïste.

Il ne lui répond pas. Se contente de l’observer toute tremblante. Puis il vrille complètement. Situation épileptique. La revoici dans ses bras. Son cœur s’enflamme de nouveau, son corps aussi. Brûlant d’une chaleur qu’il n’aurait pas cru revoir si tôt. Trop tôt d’ailleurs. Qu’est-ce qu’elle faisait. Pas si prévisible en réalité. Il n’est pas sûr de comprendre. Un contact beaucoup plus abrupt qu’avant la révélation, mais il l’accueille, évidemment. Il se libère de son emprise pour la serrer contre lui, mains sur ses hanches et dans le dos. L’emprisonner peut-être un peu, l’empêcher de partir encore une fois. Puis au rythme des baisers. « J’suis désolé. J’suis désolé. » Non pas qu’il ne le voulait pas, la tromper, il ne mentirait pas. Il était tout simplement terriblement désolé de la faire souffrir tant. Enfin, ce qu’il pensait. Il se laisse guider, ne cesse de l’embrasser. Il tente d'expier ainsi sa culpabilité, la transmettre peut-être. C’est qu’il profitait, un peu, d'avoir Mary contre lui, si proche.  

Contradictoire parce qu’il amorce un léger mouvement de recul. N’étaient-ils pas censés en discuter ? « Attends. Attends. Attendre quoi exactement. Arty est perdu, complètement. Elle le gifle pour l’embrasser ensuite. Qu’est-ce que tu fais ? Est-ce qu’il imaginait une réponse, sûrement pas. Il rêvait. Alors il préfère le dire, parce qu’il n’est pas sûr de pouvoir continuer à mentir. Tu sais que j’vais recommencer. J’peux pas t’promettre le contraire. D’un autre côté, ça n’arrivera peut-être plus. J’sais pas. Dis moi. » Quoi. Qu’est-ce qu’elle pourrait bien dire ou vouloir. Et lui. S’il pouvait succomber sans culpabilité est-ce que ce ne serait pas l’idéal ? Sûrement. Puis il se demande vivement pourquoi exactement. Ses sentiments étaient toujours là pour elle, aucun doute là-dessus. D’ailleurs. Étaient-ils toujours ensemble. Alors. Il chasse l’interrogation et la réflexion d’un geste des mèches brunes. Réfléchir. Pourquoi faire. Puis cette question de là maintenant, ce qu'ils faisaient exactement. Il déglutit face à la difficulté de ne pas se ruer, fondre sur les lèvres de la Serdaigle.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Gaëlle Panyella, le  Sam 25 Nov - 12:49



Quelque chose se modifie ici et là quelque part mais elle ne sait pas trop où, sûrement la colère qui s'entasse pour s'amuser, jouer avec les illusions qui passent et repassent alors que ses yeux sont fermés. Lèvres toujours collées, ses mains ne font plus qu'effleurer la peau, trop tôt pour lui infliger la douleur. Ce qu'elle comprend lui fait peur mais dans le déni elle ne cherche pas bien loin. Cependant c'est tout proche que dans la chaleur du corps d'Artémis elle trouve un j'en ai marre avec son ami c'est fini de subir, de souffrir alors qu'elle ne vit que pour à nouveau sourire. Mary a bien conscience que ce n'est pas une bonne idée, se retrouver ici sur des genoux qui méritent d'être coupés mais la raison semble s'être évaporée dans une note de musique qui clôt une jolie histoire, peut-être que ce n'est qu'un énième élément perturbateur qu'elle espérait déclencheur de la résolution. S'enfonçant dans des ruelles sombres mal famées là voilà surprise de constater que le soleil n'est plus présent mais une lueur blanche inquiétante. La poupée est loin elle aussi. Suffit de cette constatation pour comprendre celui qui reste. L'équilibre rompu n'annonce rien de bien positif mais c'est plus facile alors elle touche la corde épaisse plus gracile et malléable, une pelote de laine aux deux milles possibilités. Il lui faut être attentive à ne pas l'emmêler, sinon ce sera encore la pagaille, un labyrinthe de corde dont il lui sera bien compliqué de trouver le bout.

Un détachement trop rapide laisse échapper un certain grognement. Impossible elle ne veut pas. Aucune raison de se plaindre pourtant, les lèvres continuent de s'effleurer alors que d'inutiles désolés s'approchent. Maintenant elle n'est plus plongée dans le noir, remarquant étonnement que les couleurs sont tout de mêmes restées malgré la blessure infligée. Insatisfaite ça ne suffit pas. Envie qu'il souffre, qu'il sente la pointe d'un poignard s'enfoncer à plusieurs reprises dans le ventre. Puis une fois soignée, recommencer. Histoire de sa propre vie. Après tout, il l'a cherché. Encore plus lorsque à nouveau une distance est installée. Mine boudeuse chagrinée, c'est plutôt clair qu'elle n'a aucune envie de discuter. Risque de s'énerver, avec toutes les petites conséquences qui suivent. Ce qu'elle fait... Si simple. La réponse est évidente. Il ne reste plus que le chat sauvage, les autres sont partis à cause de toi. T'es un tueur de poupées et un pompier qui éteint les soleils. Mais mon félin n'a pas peur des chiens. Dans sa tête tout est logique. Simple et limpide, rien de plus à expliquer. Regard dans le sien, Mary tente de le rendre froid sans grandes réussites. Certainement une lueur d'incompréhension dans celui d'Artémis mais ce sera à l'autre narratrice de décider.

Il dit qu'il veut recommencer dans la tête ça bouge encore les paroles se transforment pour ne plus être ce qu'elles sont à la base
Ce n'est pas une bonne idée, il ne choisi pas les bons mots
Un instant là voilà relevée, loin de lui, murmure brisé je reviens, tu bouges pas
Pour s'effacer dans les rayons de la bibliothèque, un peu de calme, détermination
Plus question d'être faiblesse
Un chemin sinueux se trace dans les décombres d'un coin de son coeur qu'elle aperçoit à présent catacombes
Ses mains s'enfoncent dans un creux, sortantes avec un ouvrage qu'elle ne sait pas utiliser
Ce n'est pas comme ça que finissent les contes de fées

Retour vers le point de départ. Le livre en mains elle ne sait pas quoi en faire, encore une idée stupide alors qu'elle rêvait de grandiose. Il encombre, elle le balance dans la direction du poufsouffle, poufsouffre ? Ce nouveau mot lui plaît. Envie de l'entendre rouler contre sa langue qui claque poufsouffre. L'ouvrage ne tombe pas sur sa tête, décidément elle n'est pas dotée de précision, tant pis. Voilà paumée, Mary perdue, un mal de tête pratiquement présent. D'un revers de la main les larmes sont effacées bien que remplacées par de nouvelles qui se veulent de plus en plus douloureuse. Le vide est de plus en plus intense. Oscillant entre la raison et la déraison elle choisi finalement la dernière option ne voulant pas rompre si tôt de nouvelles résolutions. Elle pourrait prendre une chaise et l'assommer, ce serait plus simple. Finalement elle s'assied à nouveau sur les jambes de l'autre, avant de planter ses mains dans les joues si adorables de son tortionnaire. Bien décidée à inverser les rôles. Cisailler de l'intérieur et de l'extérieur. Tu sais quoi Artémis, je m'en fiche. C'est un mensonge elle le sait mais au final peu importe, envie de se donner l'impression d'être forte même si l'autre n'y croit pas. Maintenant tu la fermes. Lèvres pincées qui finissent par fondre à nouveaux, embrassant son visage. Il ne le mérite pas, elle non plus. Si il s'est laissé consumer par quelqu'un d'autre elle compte bien l'achever. La petite crise A assez durée. Se donner l'illusion que c'est lui qui est en prison et pas le pauvre petit oiseau qui jamais ne saura s'envoler.

Il aura cicatrisé alors que je n'aurais pas trouvé un seul pansement
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Artemis Wildsmith, le  Dim 26 Nov - 2:21

Il accueille les paroles de la Serdaigle la bouche légèrement entrouverte. Il ne comprend rien. Une histoire de chats et de chiens, une vraie animalerie, il ne voit pas très bien ce que ça vient faire là, alors imperceptiblement il hausse les épaules. Il savait que Mary pouvait se montrer perchée, pas dans le mauvais sens du terme, mais c’est comme si la colère devait défigurer ses pensées, c’était pas super joli à voir. Mais il laisse passer, il ne lui demande rien. Aucune explication, parce qu’elle semble déjà être passée à autre chose. Il lui laisse le temps, après tout, il fallait qu’elle digère, qu’elle sache exactement quoi faire. Pendant qu’il attendait la sentence, tout à fait prêt à assumer, presque.
Elle lui ordonne brusquement de ne pas bouger, et il obéit. C’est rare. Peu sont ceux dont il accepte les ordres, mais ce soir, il pouvait peut-être faire une exception, le temps qu’elle s’adapte, qu’elle avise de la suite. Et tandis qu’elle s’éloigne il reste là. Les bras ballants il s’intéresse à une petite écharde de bois qui dépasse, il n’a aucune idée de ce qu’est en train de traficoter la Serdaigle, peut-être est-elle partie. Il relève la tête, le temps de voir un livre voler.

On passait aux choses sérieuses. «  » Voilà qu’elle l’attaquait avec les livres, le pire c’est qu’elle avait à ses côtés une ribambelle de munitions. Peut-être devrait-il commencer à s’inquiéter, juste un peu. Il s’attarde un moment sur son visage, il en était tout à fait responsable. Ça le chiffonne de la rendre ainsi, petite pique dans la poitrine. Mais de nouveau, un véritable accordéon, la voici de nouveau sur lui, sur ses genoux. Ça ne faisait que le perdre davantage, petit cœur sautillant dans un ascenseur émotionnel pas vraiment agréable. Mais encore une fois, il l’avait cherché. Ses mains contre ses joues, ça l’électrise, il se demande ce qu’elle allait bien trouver comme menace cette fois. Devait-il paniquer ?
Pas tellement. Elle s’en fiche, dit-elle. Elle ne pouvait pas trouver pire. Pourquoi réagissait-elle ainsi dans ce cas ? Il aurait fallu l’annoncer dès le début s’il pouvait aller voleter ailleurs, il n’aurait pas culpabilisé autant lors de l’adoltère – néologisme. Ils auraient dû établir quelques règles, quelque chose comme un contrat stipulant les droits de l’un et de l’autre.

Maintenant il doit se taire. Il avait été trop obéissant. D’accord il avait fait une connerie, peut-être, parce que finalement ça n’avait pas tant l’air de la toucher tant que ça, d’apparence. Mais il n’allait pas se laisser malmener ainsi. Puis demander à Arty de la fermer, c’est comme demander à un caribou de faire du roller. Ça ne marche pas bien, littéralement. Il éloigne les mains de Mary de son visage, c’est compliqué, de la repousser ainsi. Lui-même n’en revient pas. Mais c’est que ça le l’offense. Elle s’en fichait. Ses mots continuaient de résonner dans son cerveau retourné par le comportement de la Serdaigle. Des explications. Il en avait donné, à peu près, il méritait une discussion, aussi petite soit-elle. Du moins c’est ce qu’il pensait. Alors forcément, une lueur insolente dans ses yeux, il les plonge dans les siens.  « Tu t’en fiches ? Fallait le dire plus tôt, tu m’aurais évité pas mal de monologues intérieurs. Il ricane. Peut-être la provoque-t-il volontairement, sûrement. Et m’appelle pas comme ça. C’est Arty. » Parce que c’est important de relever à chaque fois qu’il entendait son prénom entièrement. Parce que ça lui met une vision de sa mère dans les rétines et que ce n’était clairement pas le moment.

Pourtant, le Blaireautin est incapable d’envoyer vraiment paître la Serdaigle. Il la garde là, toujours en face de lui. Il se risque à lui caresser la joue. Il ne sait plus où ils en étaient, il continue de l’embrasser, soudainement. Lui aussi tiraillé certainement, entre son égo froissé. Puis ses lèvres là, toujours, et dont il n’arrive pas à se détacher. Parce qu’il a du mal à accepter, qu’elle puisse s’en fiche. Elle devait être touchée, l’implorer pour qu’il ne recommence plus, le forcer à être avec elle. Mais non. Pourtant, elle était toujours là, elle n’était pas partie, n’avait pas claqué la porte en l’insultant de tous les noms. Elle demeurait, à savoir pourquoi. Elle ne savait pas elle-même en fait, ça se voyait, la claque puis le bouquin rageur, il n’avait pas saisi, maintenant oui. Elle ne cessait d’osciller, clairement, entre l’éloignement et la proximité.

Finalement il étend les bras, perpendiculaire à son corps, complètement offert, il se surprend lui-même. « Tu sais quoi, c’est ton moment. J’ai été clair, honnête, enfin, plus ou moins. Maintenant tu fais c’que tu veux. Mais va falloir choisir. Soit tu m’balances tous les livres de cette maudite bibliothèque à la figure. Ou. » Il ne termine pas sa phrase, il sourit un peu et mêle une dernière fois ses lèvres aux siennes. Comme un point d’orgue. Il sait sa proposition dangereuse, mais dans l'atmosphère pesante, l'espièglerie et le jeu continuaient de percer, petit à petit.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Gaëlle Panyella, le  Dim 26 Nov - 21:59



Elle veut juste profiter et oublier mais encore une fois il ne veut pas. C'est lui le fautif, elle ne comprend pas d'où il peut se le permettre. Un soupire exagéré s'élance, se mêlant à la danse de la provocation qu'elle tente d'apprendre. De nouveaux pas avec lesquels même le félin a un peu de mal. Être happé dans ce jeu insolite n'en vaut sans doutes pas la peine, préférer la haine pure sans rapprochement serait plus saint, moins envoûtant. Mary y pose tout de même plus d'un orteil juste pour essayer. Les saveurs innovantes qu'elle goûte ne lui sont pas si désagréable que ça alors pourquoi se priver d'autant plus que lui ne s'est pas privé lorsque la/les occasion.s se sont présenté. Elle ne saura sans doutes jamais mais plus envie d'être la seule à ne pas profiter ou même comprendre les raisons de ces horreurs déchaînées qui l'ont poussé à la tromper. Le mot n'est pas très joli d'ailleurs, réflexion faite il faudrait en trouver un nouveau. Deux trois secondes, le temps de trouver. Embrunisées. Aucun rapport mais plus poétique. Du coup, vu qu'il s'est permis de l'embrunisée, elle voudrait voir et tenter aussi de faire mal de cette manière là histoire de laisser la douleur physiques aux personnes comme la vipère. Si jamais elle n'y arrive pas eh bien tant pis elle finira comme elle et ce sera la faute de celui qui l'avait il y a si peu de temps sauvé.

Ses paroles n'arrangent pas l'histoire. Est-il débile ? Depuis quand doit-on se fier à ce que quelqu'un montre dans le premier plan comme si il n'y en existait pas d'autre ? Il fait quoi des trois milles facettes qui s'éparpillent dans son cerveau. Elle est comme ça parce qu'elle a mal. Comme prévu les rôles s'inversent. Mary voulait mener pour une fois, être celle qui fait souffrir mais il suffit d'une réplique du camps adverse pour que ce visage presque détaché devienne totalement détruit. Tentative de se reprendre avec ce masque froid, peut-être même pas forcé vu la remarque inutile sur le prénom. T'es un enfo*ré d'avoir fait ça. Comme une évidence qui tombe. Un sceau d'eau froide, glaciale tombe sur la bulle de barbe à papa qui n'est plus que sucre plaquant et perd son aspect doucereux. J'suis loin de m'en foutre. Je te faisais confiance m*rde. Une main rageuse part dans ses cheveux emmêlés pour écarter les mèches qui tombent sur son nez. Je m'arrange pour pas trop avoir mal, c'pas la première claque que je me tape, j'finis par savoir comment mordre mes joues pour ne pas sentir la douleur à son point d'origine, Arty. Elle insiste sur les syllabes de la fin, montrer un peu de détermination avant d'essuyer vite fait les dernières larmes qui tentent de s'échapper. J'ai décidé d'être chat. Répété en boucle il finira par devenir réalité. Du moins elle l'espère, pas envie de retourner dans les tentacules de Folie. C'pas le moment.

Les couleurs commencent à se ternir autour d'eux mais une simple caresse sur sa joue leur redonne un peu de teintes qui sont agréables à regarder. Pas besoin de plus. Son coeur semble renaître lorsque enfin elle retrouve les lèvres de ce drôle de tortionnaire. Enfin on ne peut pas dire qu'il est comique. Elle imagine que ce n'est qu'un caprice, mais sans jugements étant donné que dans cette situation tout sauf idyllique elle ne vaut pas mieux. Simplement profiter. C'est un peu une note de fin, comme si la corde du violoncelle se rompait. Rip. Les derniers accords sont pourtant agréables. On est triste que ce soit le dernier acte de la pièce mais les comédiens sont toujours aussi plaisants à regarder.

Il s'étend un peu. Difficile de se contenir pour ne pas encore fondre sur lui. Un aimant. Dernières paroles prononcées un peu à l'arrache. Nouveau frisson. Ses yeux le regarde d'une façon nouvelle. L’attirance a quelque peu changé. Ce n'est plus les mêmes raisons qui la poussent à l'embrasser pour rendre les parcelles de sa peau brasier. L'été s'est transformé en hiver, une saison tout aussi agréable mais d'une façon différente. Le choix est simple. Les gens honnêtes ils embrunisent pas ceux qu'ils sont sensés aimés. Mais j'sais pas prendre de décision tu vois... Sans doutes est-ce l'adrénaline, mais sa robe de sorcière finit par atterrir à ses pieds. Fixant son ventre beaucoup trop maigre et effrayant, Mary se rend compte que c'est peut-être, nan c'est une erreur il va avoir jamais vouloir. Mais j'pense que tu vas te casser, j'suis sans doutes un peu trop nulle par rapport à celui, celle, ceux, peu m'importe, mais à qui tu m'as préféré.. Elle tremble intérieurement, frêle coquille qui ne sait plus mais qui ne bouge pas pour autant. Face à lui elle se rend compte qu'elle est faible. C'est pas ça qui la rend moins amoureuse. Faudra le temps. Le choix qu'elle a fait n'est pas si compliqué à comprendre ses gestes le montrent mais elle n'est pas sûre que lui le veuille. Peut-être un dernier espoir avant qu'une page se tourne.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Artemis Wildsmith, le  Mar 28 Nov - 23:29

Un enfoiré. Ouais. C’est-à-dire que de lui-même il n’aurait pas pu trouver mieux. Joliment dit. Comme si finalement il demandait confirmation de son erreur, de son comportement de bougre. Il avait besoin de cette pique, il attendait peut-être que ça réveille chez lui autre chose que la culpabilité, puisqu’elle seule n’était pas suffisante pour le retenir. Besoin d’entendre de sa bouche exactement ce que ça lui faisait, pour que cesse de n’être qu’une illusion, un petit nuage électrique qui virevoltait au-dessus de sa tête. Ajouter de la tangibilité à la douleur qu’il affligeait. Le fait qu’il soit celui qui ait rajouté à son abîme de douleur. Ainsi, certes, les larmes et ses mots piquants le touchent, il ne peut pas dire le contraire. Mais tout de même. Ne devrait-il pas se sentir encore plus mal que ça ? Parce qu’elle avait raison, il l’avait trahie, complètement, sciemment. Et pourtant.
Ça le frappe d’un coup, sur le coin de la mâchoire, tellement qu’il grimace. Il se rend compte. Il n’avait pas été celui qu’il fallait à Mary. Il lui avait promis de la lumière, des étincelles et autre. Puis rien, il avait tout fait flamber d’un coup. Pourquoi au juste ? Des pétillements dans le bas-ventre. Sérieusement. Il aurait pu faire mieux.

Il y avait tout de même un bon point à tout cela. Elle l’avait appelé Arty de nouveau, ce n’était pas négligeable. Comme quoi, tout n’était pas perdu. Loin de là. La preuve en est dans son regard, juste là, ça s’est renversé. Il y avait autre chose. Elle dit ne pas savoir prendre de décision, pourtant, le tableau qui se dessine devant ses yeux lui paraît être une décision assez marquée, peu subtile. Il fait tout ce qu’il peut pour se mordre l’intérieur de la joue. Et lui ce n’est pas pour ne pas sentir la douleur. C’est pour calmer l’appétit grandissant, d’un coup. Il interprète les dernières paroles de la Serdaigle comme une légère provocation. Elle disait n’importe quoi. Réveiller quelque chose en lui, sans doute, se dit-il. Il ne pouvait pas partir ainsi, ne pas la laisser là, comme ça. Tout de même. Il la fixe, dents serrées, toujours. Avait-il vraiment préféré ces autres dont elle parle ? Sur le moment, peut-être. Mais elle était toujours privilégiée, quelque part dans sa poitrine à lui, il ne la considérait pas comme les autres. Et là, davantage.

Toutefois il hésite, là sur sa chaise, le temps de cligner plusieurs fois des yeux. Voir s’il ne rêvait pas. Si elle était bien là, carrément vulnérable devant lui. Un peu trop nulle avait-elle dit. Il n’en revient pas. C’était peut-être son rôle aussi, encore, pour le moment. D’être là et de lui redonner confiance. C’est l’excuse qu’il se trouve, parce que désormais, il n’a pas du tout envie de partir. Alors guidé par ses artères bouillonnantes, sensation qui malheureusement ne lui est pas tout à fait étrangère, il se lève pour se rapprocher dangereusement de Mary. Les doigts affairés à déboutonner sa chemise tandis que son front vient se poser contre celui de la brune, nez à nez. « T’es pas nulle. C’est moi qui ai m*rdé, c’tout. » Ça donne une petite impression de regret, à peine. De nouveau essayer de rencontrer les rétines de l’autre, à quelques millimètres maintenant. Le tout vrombit à l’intérieur.  D’un coup, il a l’impression d’être transporté, loin d’ici, de la bibliothèque mais aussi et surtout des dernières révélations. Il y pense brièvement, en sachant que ça allait aboutir sur quelque chose comme ça, il aurait peut-être du tout dévoiler il y a longtemps. Évidemment que l’idée un peu noire lui passe par la tête. Celle-là même qui lui dit d’une voix chuchotée que ce n’était pas une bonne chose, clairement, que ce n’était pas le moment opportun. Qu’il profitait d’elle, un peu, de sa fragilité. Mais Mary était une grande fille, plus que lui d’ailleurs.

Délicatement, il la pousse alors contre la table, juste là, à côté d’eux. Il avait de sérieux efforts à faire au niveau de la frustration et de la tentation. Mais as usual, il s’en préoccuperait plus tard. Ses doigts se hasardent chaleureusement sur la peau de la Serdaigle, sur ce ventre qu’elle n’osait pas tellement exposer. « J’partirai pas. » Comme si ce n’était pas suffisamment clair, qu’il avait besoin de préciser ce point-là exactement. Je pense que quelque part il aurait bien aimé, être plus courageux que ça. Lui dire non, ce n’est pas possible, pas maintenant, qu’ils n’étaient pas en état. Tourner le dos et on se voit plus tard. Mais trop entier à ses impulsions, il joint ses lèvres à celles de Mary. Puis il descend méticuleusement, souligner les traits de la mâchoire, du cou, de la clavicule, saillante, tandis qu’il presse le reste de son corps contre elle. Peut-être qu’elle se réveillerait, le repousserait. Finalement, qui sait.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Gaëlle Panyella, le  Jeu 7 Déc - 21:20

Musique (ouais ça faisait longtemps)

Ne sachant pas quoi faire je me contente de fixer. De regarder les boutons se détacher, sa chemise disparaître pour laisser le reste se montrer. Douleur lancinante qui choie des deux côtés de la balance. Jalousie d'une part, qui me murmure que je ne suis pas la première qui aura la chance de goûter à ces morceaux de peau dénudé puis de l'autre celle, plus agréable, de l'attente et de la tentation. Tous ses gestes sont épiés, une caresse dans le regard déplaçant l'animosité toujours présente, dans un coin quelque part, juste pour l'instant et admirer tenter deux secondes de profiter pour laisser toute la place à Monsieur Déni le Husky et juste sentir les effluves du moment m’enivrer dans un tourbillon électrique, les premières notes à peine jouée le spectacle devient addictif. Peur de devenir cette ex flippante qui ne voudra plus le quitter, qui suivra, finira pas faire une bêtise, pour ne pas trop se détruire mais d'un autre côté je ne veux pas le voir perdre toutes les lueurs que j'ai déjà pu apercevoir dans ses yeux. L'air de rien il vit et même si la manière n'y est pas toujours. Les idées fuient et j'en viens presque à penser qu'au final ce n'est pas si grave d'être trompée. Habitude de dire que tout est éphémère alors pourquoi pas lui ?

Les ondes de chaleur reviennent à la charge, j'suis pas nulle mais c'est un mensonge, un parmi d'autre que je finis par accepter comme un cadeau qu'il offre pour tenter de réconforter. Au final c'est sans doutes ça et les graphiques montent et descendent dans un coeur qui ne sait plus quoi penser, maximums, minimums, j'pense qu'on ne peut pas aller plus haut ou plus bas mais finalement il n'y a pas que les limites de l'écriture qui sont sans cesses repoussées. Elles peuvent toutes l'être, et c'est ça qui est considéré comme marrant dans le jeu que la vie propose, juste des défis de plus en plus dangereux de plus en plus tentants qui finissent eux aussi par devenir des inévitables tant ils engouent, tant ils donnent envie de prouver, à soi et aux autres que nous, on peut y arriver. Les ravages qu'ils laissent sur leurs passages sont insignifiances alors qu'ils mériteraient une si grande importance...

Déviée, contre la table que je sens sous mon dos sans comprendre il est au-dessus et à nouveau les yeux s'égarent, les mains aussi. Puis un désolé qui passe par une oreille pour sortir par l'autre parce que ce qui est fait est fait et même si je n'ai pas envie de passer l'éponge pour le moment c'est sans importances. Partir à la découverte ce n'est pas si mal non plus, frôler du bout des doigts son dos, dévier vers des inconnues. Les corps rapprochés qui se mêlent, je l'ai finalement ma danse, quand ses lèvres échappent à son propre contrôle et que dans un dernier effort je tente de chuchoter que finalement t'as réussi à les faire rester puis me relève d'un coup pour attraper sa main, s'éloigner de cette table un peu trop exposée - on sait jamais quelqu'un peut à tout moment entrer - et délirer, délivrer, délier. Puis dans un coin plus confortable à nouveau s'emmêler se croiser ne plus trop savoir pour finalement m'abandonner entièrement, les gestes sont plus fort, les caresses plus douce, dépassant le stade du regard et les lèvres qui ne se posent plus que sur ses semblables mais dévient.

Un moment choyer
Un moment d'abandon
Un moment sans regrets

Un soupçon de délice
Un étincelle de malice
Puis des odeurs de réglisse

Et une petite ellipse paske j'suis innocente et que j'veux pas savoir ce qu'il se passe là exactement Ange

Un rayon de bonheur
Les pétale tombent de la fleur
Un peu
Beaucoup
Passionnément
À la folie
Sans se soucier du pas du tout
Juste un sourire et quelques larmes
Sans remords

Juste un élan de gratitude qui s'évade alors que fixant le plafond le sourire ne quittant pas je fixe en coin et je comprends que étrangement ça n'a fait que éviter le pire, t'm'as sauvée du chat Arty, pas de remerciement pourtant pour ne pas qu'il se croit trop fort, même si c'est sans doutes la dernière étreinte alors j'me lève et cherche cette fameuse robe tombée puis la reporte, remise à sa place et retourne près d'Arty et non Artemis il aime pas mais c'est vrai que c'est plus joli puis au final il donnait bien quand on le faisait rimer avec Mary. Du passé parce qu'il n'y a plus cet ensemble qu'ils sont sensé formé. Je dépose un dernier baiser sur ses lèvres aussi frivole puis termine par un simple adieu, plus de merci d'exister il ne les mérite pas, juste un c'est gentil d'avoir été là pour finalement fuir dans une tornade d'émotions qui ne sont plus contradictoires. Au final ces petites choses là ça s'emporte pour finalement se calmer en criant que la tempête et momentanément passée.

Fin du rp pour moi, merci ♥
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Artemis Wildsmith, le  Sam 16 Déc - 20:15

Pas le temps d’être surpris. Elle vient de dire oui, avec ses baisers, ses mains, une sorte d’assentiment qui fait pulser son sang à l’intérieur. Il ne réfléchit même plus, au fait que non ça ne se fait pas, ce serait la briser. Mais il se donne trop d’importance, et l’étreinte semble être le meilleur moyen pour oublier qu’il s’était comporté comme un enfoiré. Qu’il en avait marre d’être ainsi rongé par la culpabilité, alors profiter et surtout, donner à Mary, là, à ce moment précis, exactement tout ce qu’elle voulait. Qu’est-ce qu’il était généreux tout de même. Il ne comprend pas forcément ce qu’elle dit, mais il la suit, plus loin, en retrait dans la bibliothèque. La symbolique le frappe de nouveau à la figure tandis qu’il sent Mary sous ses doigts, ses baisers. Totalement guidé par la fureur des plaisirs, il en oublie même que pour une fois, l’acte était le bienvenu, pas de cachoteries, il était autorisé à l’embrasser de cette façon. Parce qu’à cet instant elle était encore sa petite amie. Mais en réalité ça ne change absolument rien, il a cette faculté de foutre son cerveau en pause, surtout dans un tel moment. Pourtant, c’est tout de même avec plus de passion et de détermination qu’il l’embrasse, et qu’ils se mêlent.

Ellipse, pour l’innocence de Mary  Ange

C’est toujours le moment de l’après qui pique un peu. Il ne sait pas pourquoi jusqu’à ce qu’il la voie se relever, s’éloigner, s’habiller. Aucune bribe d’un état quelque peu languissant des minutes précédentes. Elle ne reste pas, elle n’en a pas l’intention. Il se redresse aussi, le regard interrogateur. C’est qu’il a le culot de se demander pourquoi. Pourquoi elle réagissait ainsi, pourquoi elle ne voulait pas être à ses côtés, maintenant. Alors qu’il comprend très bien, qu’elle ne peut pas. Pourtant son égoïsme étouffant lui donne envie de crier tu fais quoi là tu vas où reste un peu.
Mais les dernières paroles de la Serdaigle marquent une lacération dans le muscle pompeur. C’est qu’elle l’embrasse en plus, une dernière fois. Un adieu qui claque dans le silence procuré par les livres. Et sa dernière phrase, l’adjectif, gentil. Ça le ravage tandis qu’il la voit s’éloigner. Le temps que ça fasse son petit chemin électrique dans les neurones en effusion. Elle venait de rompre. Après qu’il lui ait avoué, après qu’ils aient été si proches. Il a comme l’impression que la séparation n’arrive pas au bon moment, que ça aurait dû être avant. Avant ça.

Il déglutit, cligne des yeux, secoue la tête, passe sa main dans ses cheveux, tout ce qu’il faut pour reprendre conscience de la réalité. Se relève. Il demeure là quelques instants, perdu. Le temps passé avec Mary avait été bien trop furtif, une lumière brève, le temps de se tromper d’interrupteur, ou de remarquer qu’en fait il y avait quelqu’un dans la pièce. Éteinte désormais. Mais bon, il l’avait entièrement mérité. Il n’était pas si inconscient pour ne pas le remarquer, pour ne pas le savoir. S’il avait voulu garder Mary, il n’aurait pas fait tout ça. Tout de même, d’un geste rageur il frappe la plus proche étagère. Parce que ça lui fait mal, ça le dévore, il aurait bien aimé rester encore un peu dans leur bulle à eux, qu’il avait pourtant de lui-même éclatée. Quelque chose d’amer lui reste là, coincé dans le fond de la gorge. Parce qu’il n’y avait pas eu d’explosions de voix, d’objets qui volent et de remontrances. Juste un c’est gentil d’avoir été là. Et ça faisait d’autant plus mal.

Mais il allait devoir passer cette porte, revenir au quotidien, laisser ce qu’ils avaient été ici, dans cette bibliothèque. Décidément, déjà qu’il n’y mettait pas souvent les pieds, désormais plus jamais. Il a l’impression d’être saoul tandis qu’il se rhabille, de peser lourd. Et il doit avancer, alors c’est ce qu’il fait. Quitter les lieux. C'était sûrement pas plus mal, fermer la porte à tout ça.
Puis finalement, c’est peut-être un soupir de soulagement qui s’échappe au moment de rejoindre le dortoir.


Terminé pour moi aussi, merci !
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Lorelaï Peony, le  Mar 6 Fév - 17:39

[LA de Prépuce]

Exorcisme de nuit
PV avec Nonoc

Nuit d'hiver glacial. Le Parc du château est silencieux. Un silence... glacial.

Une blondinette masquée, tout de noir vêtue, traverse l'étendu sombre, éclairé par la Lune pleine.
Sous le bras, un grimoire acheté au Marché Noir, ou presque, dans une boutique dont le simple nom réveille les morts... Chez Barjow & Beurk !

Cette nuit, toutes les conditions sont réunies, il ne reste plus qu'à retrouver la victime, cachée en haut de sa tour.
La blonde monte les marches sur la pointe des pieds et arrive, quelque peu essoufflée, dans la volière. Peu d'oiseaux y sont encore présents, l'appel de la chasse nocturne.

Elle cherche, du bout de sa baguette allumée, l'oiseau maudit. Il n'est pas encore là, elle devra patienter.
La blonde s'installe alors dans un coin pas trop sali et ferme les yeux. La tête entre les jambes, elle se souvient de ce beau jour d’autonome où elle l'avait rencontré, ici même.

Elle se souvient surtout de ses yeux, perçants, enivrants. Comme elle l'avait aimé. Son souvenir s'était doucement effacés de sa mémoire, ses sentiments restaient pourtant ancrés dans son cœur. La Lorelaï d'hier aimerait toujours l'Edward qui avait tant fait battre son cœur.

Une larme coule le long de sa joue, un sourire néanmoins apparait sur ses lèvres. Un hibou, à peine plus grand que trois pommes, la titille de son bec. Caressant d'abord sa petit tête, elle sort ensuite un sac et enfourne le hibou dedans, sans se poser plus de questions que nécessaire. Il faut sauver l'animal, coûte que coûte.
- Allez hop Prépuce !

A pas de souris, elle redescend la tour, traverse le château et se dirige vers la bibliothèque.
Elle cale le sac contre une chaise et sort son grimoire.
- Exorcisme, exorcisme... Chut Prépuce ou je te lance un bloclangue !
Guéthenoc Ursion
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Guéthenoc Ursion, le  Mer 7 Fév - 19:53

A la faveur de l'obscurité, une ombre chargée d'un paquetage glissait, silencieuse et impalpable. Est-ce un esprit farceur en chemin pour importuner de ces facéties  ? Est-ce le Spectre de la Mort venu réclamer son dû?

Fils ! Non ! Je vous interdit d'y aller !

*...*

Non, il s'agit simplement de Guéthenoc, le fringant et modeste apprenti chevalier. Pour l'occasion et n'ayant pas d'autres tenues pour se faufiler parmi les ténèbres, il avait enfilé une robe de bure noire. Elle lui avait été offerte par une de ses tantes lors de la Noël. Malgré qu'elle soit moldue, elle était dans la confidence de son statut mais elle avait due confondre « Académie de Sorcellerie » et « Abbaye de Moineries ». Elle avait toutefois eu le nez fin. La robe le grattait.

Cet inconfort était contrebalancé par l'excitation qu'il ressentait. Par cette excursion, l'Aiglon violait tout à fait consciemment l'article 3 du Règlement de Poudlard. Une graine de rebelle, so unamused ! Et puis, il ne « vaquait » pas, un Ursion ne vagabonde jamais, il est toujours en Quête ! Il saurait donc se justifier si jamais il rencontrait un préfet ou un professeur ! Allez, Articles 6 et 12, aux oubliettes ! Un vrai trublion celui-ci...

Il jeta un regard à la ronde. Pas âme qui vive, si ce n'était la trace d'un passage : l’entrebâillement de la porte de la bibliothèque. Anormal, au regard de l'heure tardive. Oubli de la part du personnel ou signe d'une présence inopportune? Une pointe d'inquiétude perça sa carapace d'assurance. Il était manifeste que quelqu'un l'avait précédé. Son plan allait tomber à l'eau. Si seulement il perdait cette fâcheuse habitude de trop ouvrir sa grande bouche... Il espérait qu'il n'avait pas été devancé, simplement.

Prudent, il glissa un œil par l'ouverture et constata qu'en effet, une personne semblait s'affairer au sol, absorbée par il ne savait quel machination tordue. La lumière était ténue mais il parvint à reconnaître cette silhouette. Il fut soulagé quoique perplexe. Lorelaï... Il entra dans la bibliothèque, prenant soin de fermer la porte. Il s'approcha d'elle, émettant un léger toussotement pour manifester son arrivée.

- « Salut Loly ! », une pointe d'agacement dans la voix.

*Mil' Gast ! Qu'est-ce qu'elle fiche ici?*

Il l'avait surnommé ainsi tout haut. Habituellement, il le faisait en son for intérieur. Toujours suivi par un air en tête, celui d'un dessin animé de son enfance, où il remplaçait les mots « la vie » par « Loly »... Trahi par ses propres pensées, mais pour l'heure, c'était plutôt un crissement de couteau glissant sur un tableau noir qui résonnait en lui.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Lorelaï Peony, le  Lun 12 Fév - 16:43

Trop occupée à chercher le chapitre sur l'exorcisme, Lorelaï ne vit pas arriver une petite tête bouclée derrière son dos.
Au raclement de gorge, elle sursauta, posant sa main sur sa bouche, au risque de signaler sa présence par un cri aussi effroyable que la peur qu'elle venait d'avoir. Si quelqu'un la trouvait assise au milieu de la bibliothèque, un livre (presque) noir entre les mains et un hibou enfourné dans un sac, elle était très mal partie pour se justifier. Très, très mal partie.

C'est pourquoi, quand elle se rendit compte qu'il ne s'agissait que d'un petit bleu, qui en plus ne semblait pas dangereux, elle se ressaisit et s'approcha de lui, à pas de souris.
- Qu'est-ce que tu fais ici Nonoc ? demanda-t-elle à voix basse. Tu devrais être dans ton dortoir à cette heure-ci. Et si on t'attrapait !

Oui, parce que Lorelaï se croyait bien placée pour faire la moral au jeune homme sur ce qu'il avait le droit ou non de faire. Elle n'était pas préfète, mais elle ne voulait pas qu'il ait des problèmes. Elle, si elle était sortit, si elle avait enfreint le réglement, c'était pour une question de vie ou de mort. Elle n'avait pas le choix. Bon, certains pourraient arguer que ce n'était pas la première fois qu'elle sortait après le couvre-feu, et demander, à juste titre, si à chaque sorti il était question d'y perdre la vie. Mais passons, à cet instant, elle était convaincue de sa légitimité à être présente au milieu de la bibliothèque, et pas le petit bleu.

Un cri de détresse s'éleva du sac derrière les deux Serdaigle et Lorelaï regarda son camarade avec un air sévère qu'elle n'avait pas l'habitude de porter.
- Ecoute Gué.. Guétho... Ecoute Nonoc ! J'ai des affaires sérieuses en jeu, dit-elle en chuchotant, mais sur un ton ferme. Tu peux pas rester là.

Il fallait vraiment qu'il s'en aille et qu'il la laisse tranquille, parce qu'elle n'avait pas beaucoup de temps pour exorciser le hibou.
Guéthenoc Ursion
Guéthenoc Ursion
Serdaigle
Serdaigle
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Guéthenoc Ursion, le  Lun 12 Fév - 21:21

Au Moyen-Age Moldu, les chevaliers et autres seigneurs féodaux, de part l'appui de la Loi salique et du fait du Dogme de l’Église, avaient préséance sur l'Indigne Créature qu'était la femme. S'ensuivait tout un ensemble de Règles, d'Us et de Coutumes, le Droit de Cuissage n'en était qu'un piètre exemple. Certes, Guéthenoc n'avait pas été élevé selon ses canons et principes douteux mais il tentait vaille que vaille de respecter un semblant de Code d'Honneur. Voilà pourquoi il pensa donc : « Un digne chevalier ne se laisse pas rabrouer de la sorte, et encore moins dicter sa conduite. Encore moins par une demoiselle ! ».

Êtes-vous sûr de cela, Fils ?

*Non, Mère, d'accord, Mère...*

C'est mieux... Gentils garçon...

Néanmoins, il n'était pas forcément content. Si lui n'avait pas le droit de se trouver ici et maintenant, au nom de quoi Lorelaï s'exemptait des obligations auxquelles il était assujettis ? Il se demandait bien quelles affaires sérieuses l'avait amenées à enfreindre elle aussi le Pontifiant Règlement. Dans tout les cas, son projet à lui tombait bel et bien à l'eau par la présence de sa consœur. A bien regarder, tout cela fleurait fort la loucherie. Il fronça des sourcils et la dévisagea.

- « Permets-moi, Ô Brillantissime Muse, de te demander... ». Au diable le langage ampoulé ! « Et toi, qu'as-tu à faire ici ? ».

Ses yeux mirèrent la scène et remarquèrent l'ouvrage à terre (ce qui n'était guère une place pour un grimoire, soit dit en passant), puis s’ouvrirent comme des soucoupes quand un cri mit fin à la diarrhée interrogatoire qu'il s'apprêtait à répandre. Il se précipita vers un sac posé non loin de là, laissant en plan la Serdy d'Elite. A n'en point douter, à moins d'être atteint d'une foldinguerie manifeste, ça bougeait à l'intérieur. L'avait-il interrompue alors qu'elle s’apprêtait à vendre son âme au Malin ? Comptait-elle s'adonner à une cérémonie hérétique, impliquant un sacrifice ? Il ne pouvait le croire.

- « Dis moi séance tenante ce qu'il se passe ! Et ne rêve pas, je ne bougerai pas d'un iota ! ».

Peut-être jamais ne s'était-il senti aussi déterminé. Il connaîtrait le fin mot de cette histoire.
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