La nuit dans la bibliothèque

- Si tu veux tout savoir, le biscuit plein de sucre et d'huile veut faire des études de lettres pour devenir prof et si on ne m'y accepte pas je ferais un petit boulot tranquille du genre bibliothécaire.

Son avenir est tout tracé ! Au moins, plus tard elle n'aura pas à envisager des plans B et C pour sortir de l'impasse. Wilum sourit vaguement en imaginant la blaireau en train de fouiner dans des documentations. Il était un peu surpris, car il n'imagine pas du tout la jeune femme revêtir la tenue de bibliothécaire. Il n'empêche qu'il approuva son choix étant donné qu'il aime lire. Qui se ressemble s'assemble ! Kathleen se désintéressa de son devoir de potion. Wilum se pencha sur le côté afin de la laisser lire quelques paragraphes du livre traitant la généralité des astres. Ensuite, elle se pencha de nouveau sur son devoir sans grand entrain. Il replongea lui aussi dans la lecture de son livre. * Alpha Piscium, étoile de la constellation des poissons... Intéressant ! * Il essaya de comprendre le dialecte complexe qu'avait utilisé l'auteur, sans vraiment y parvenir. La classification par la position, les déclinaisons restent simples, mais lorsque cela concerne les magnitudes apparentes ça se corse un peu.

- Dit, pourquoi tu t’intéresses aux étoiles ? Enfin s'il y a une raison, demanda Kathleen. Le Serpentard releva un peu la tête pour considérer sa question.

- J'ai toujours été fasciné par le ciel en général... Enfin, oui, j'aime les étoiles !

Il n'en dit pas plus, car il n'en a pas spécialement envie. Il était étonné par la facilité qu'il y a entre eux de communiquer. Si on lui avait assuré auparavant qu'il fréquenterait ainsi une... Poufsouffle, il aurait ri au nez de la personne concernée !

- Tu t'en sors avec ton devoir... ? Lui demanda-t-il en lorgnant la feuille sur laquelle elle étant en train de griffonner. Et parce qu'il veut changer de sujet.

- J'ai toujours été fasciné par le ciel en général... Enfin, oui, j'aime les étoiles !

J'acquiesça munis d'un regard espiègle. Une petite voix de présentateur télé résonna dans ma petite tète, ça disait : "Comment répondre le plus vaguement possible à une question par Wilum Kyle, bientôt sur vos écrans"

- Tu t'en sors avec ton devoir... ?

- Si on veut...

En vérité je pense franchement à rendre un devoir bancal à moitié finis comme je l'ai toujours fais. La plupart du temps j'arrive à avoir la moyenne donc pourquoi changer ma technique ? Mon truc à moi c'est de trouver quelques idées sur le sujet puis broder autour jusqu'à atteindre le nombre de lignes demandées. C'est un peu comme quand tu demande une robe de princesse pour noël et que tu reçoit un vieux tee shirt de mamie qui te fais une robe tellement il est long avec une vieille princesse moche imprimée dessus. Ouai, c'est bizarre comme comparaison mais je pense que c'est ce que ressentent les profs en recevant mes copies. En plus j’écris mal donc raison de plus pour me mettre un beau 10 !
Je suis sure que les profs entre eux m’appelle la "bof". Enfin qu'es que j'en ai à battre de ce qu'ils se disent ? Dans tous les cas, dans deux ans je suis tranquilou les pieds sur mon bureau en train de lire un vieux livre à l'eau de rose.

- ... finis ! Dis-je en claquant le livre. Un nuage de fumée s'en échappa et me fis éternuer d'une manière pas très class.
- Pardon, lançais-je d'une voix nasillarde

HRPG:

Bouah. Les rondes nocturnes, quel ennuis. Elles empiétaient sur mes bonnes phases de sommeil, si bien qu'après, j'avais bien du mal à m'endormir. C'est pourquoi je faisais le nécessaire de toilette avant ces marches et regrettais amèrement de ne pouvoir me balader direct en pyjama. Y'a rien de mieux, les pyjamas. Sauf qu'en cette belle saison, le mien était constitué de sous-vêtements, d'autant plus que j'étais désormais presque seule dans mon immense dortoir réservé aux gens de pouvoir. J'n'aimais pas particulièrement déranger les élèves fraudeurs, mais il y a ces moments où l'on doute tant de soi qu'affirmer sa force est une solution, sournoise certes, mais une solution tout de même. Le doute plus une dose de sadisme. Et de contrat à honorer. Je suis du genre à préférer en punir d'autres plutôt que de me faire sanctionner moi, et puis c'est mon boulot.

J'avais commencé à roder dans mon étage, mais n'ayant surpris aucune proie, je fus contrainte de grimper les marches et de sillonner le reste du château, ne me permettant un répit que lorsque je trouverais quelqu'un. C'était pas fun, ces temps-ci. L'heure du couvre-feu était à peine passée que tous allaient se terrer dans leurs dortoirs - à part les plus habiles au camouflage, que je ne souhaitais rencontrer car il s'agissait souvent de personnes de ma connaissance. Je pensais travail, hein, mais c'est que je m'ennuyais à mourir, à parcourir en vain les trop nombreuses allées de l'école sans autre compagnie que ma chère conscience. Je n'étais pas de bonne humeur, et cette dernière s'amenuisait avec le temps qui me filait entre les doigts. Justin se trouvait malade, et ce pauvre chou ne pouvait faire abstraction de la douleur de manière à ma libérer une nuit. J'me vengerais, faut pas rêver.

Bon. La bibliothèque. Pas le genre d'endroit pour fumer de la beuh en cachette ou quelque autre fausse bêtise du genre, mais soit. Il était temps pour tout les jeunes bosseurs d'aller bosser dans leur salle commune, et je me fichais pas mal de l'heure à peine dépassée. J'avais les nerfs à fleur de peau et n'étais pas d'humeur à écouter les excuses d'un quelconque gamin, je le foutrais dehors et irais me coucher vite fait. Etrange. Moi qui ne pouvais dormir avant le petit matin, voilà que je quémandais lit et oreiller tôt déjà dans la soirée. Je savais bien pourquoi. Je refusais simplement d'y songer. J'erre un moment entre les étalages, silencieuse, et ne tarde pas à déceler les murmures d'une conversation. Parfait. Bientôt mon devoir serait accomplit et je pourrais me fourrer sous les draps.

- Bon, les mioches, vous allez rappliquer vite fait dans vos dortoirs ou c'est retenue avec Kholov.

Wilum avait raison sur toute la ligne en ce qui concerne la position de l'étoile du Centaure par rapport à la lune. Il n'effectue pas ses différents calculs en fonction de la planète Terre comme il est fréquent dans les livres, mais par rapport au grand astre lunaire. Cela est plus intéressant et la complexité des calculs augmente ses facultés mémorielles notamment avec les différentes formules à apprendre par coeur. Après un dernier coup d'œil sur les photographies des étoiles, le Serpentard referma le livre pour se concentrer une nouvelle fois sur Kathleen. Sa précédente réponse suite à sa question lui revint en la regardant somnoler sur sa copie. Quelques minutes plus tard, elle referma brusquement son livre de potion. Ce geste fit sursauter Wilum qui sortit de son état léthargique. Il éternua lorsque la poussière chatouilla ses narines puis il fit un vague mouvement de la main pour faire comprendre à la blaireau que ce n'était pas très grave lorsqu'elle s'excusa.

- Bon, les mioches, vous allez rappliquer vite fait dans vos dortoirs ou c'est retenue avec Kholov.

C'était la préfète de Serpentard qui venait de faire cette remarque déplacée selon Wilum. Déplacé, car primo elle s'incruste comme si de rien n'était dans leur conversation. Secondo, il n'apprécie pas du tout son registre linguistique à croire qu'elle est trop bête pour formuler une phrase correctement. Peut-être que c'est dans sa... nature. Il grimaça. Elle ne sait pas comment former une phrase. D'un pas assuré, il se dirigea rapidement vers les étagères pour y déposer son livre. Il ignora toujours sa préfète en s'adressant à Kathleen :

- On n'y va Kath' ! Annonça-t-il à son "ami" en se dirigeant vers les deux grands battants de la porte. De toute façon, il ne comptait pas passé sa vie dans la bibliothèque. Il fit une brève observation du couloir. Il attendit que la Poufsouffle arrive à son niveau et ils pourront enfin rejoindre leur dortoir respectif. En espérant, que le directeur ne pointe pas le bout de son nez proéminent. Qu'il reste sagement où il est !

- Bon, les mioches, vous allez rappliquer vite fait dans vos dortoirs ou c'est retenue avec Kholov.

Ah, voila Sheila qui rapplique, il est quand même tard, les préfets n'sont plus ce qu'ils étaient à ce que je vois. Ne pouvant et ne voulant plus rester dans cette vieille salle puant le renfermé, je lève les mains au ciel - enfin au plafond - et lui réponds avec le peu de force qu'il me reste. Je n'ai jamais été et ne serais jamais une couche tard mais les cours ne me laissent pas le choix.

-Oups, griés.

Je réponds à l'invitation de Wilum d'un hochement de tête puis sors de la pièce avec quelques étirements, les tableaux et escaliers qui bougent c'est bien beau mais personne n'a jamais pensé à acheter de bons vieux cousins pour le derrière fragile des sorciers. Une fois en dehors de la bibliothèque, nous nous retrouvons dans les couloirs sombres et sans vie du château. Je lance un dernier "Bonne soirée" à la préfète qui a quand même, je l'avoue, du courage pour s’être présentée à ce poste qui, pour ma gouverne, ne me tente pas du tout. Marcher toute la nuit pour trouver une ou deux personnes non Mercie. Certains profitent quand même pas mal de leur rang mais ce n'est pas un boulot facile pour autant.

HRPG:

Rp avec Théodore Winderfelt

C'était un jour qui aurait pû être comme tout les autres. Non respect du règlement, se promener dans la nuit. La plupart du temps c'était sans raison valable et toujours de façon à se faire remarquer. Mais pas cette fois. Il avait quelque chose dans le crâne qui le poussa à enfreindre plus les règles qu'il ne le fesait déjà. Et cela ce passait dans la bibliothèque. Mathéo cherchait des choses sur les moldus. Sur leurs façon de penser et de voir la vie. Parce qu'il se posait toujours les mêmes questions sur son beau-père. De pourquoi, il a réagi ainsi et à imagner se plan pour mettre le feu à sa propre maison. Rien n'avait de sens et Mathéo pensait trouver ça dans un livre. Seulement, le temps passait trop vite et il ne trouvait pas la réponse à ses questions. Alors, il se cacha à même dans la bibliothèque lors de la fermeture, ni vu ni connu, il pourrait continuer à chercher ce qu'il voudrait savoir. Hop un petit #Lumos pour lui permettre de mieux voir. Et il cherchait dans des dizaines et des dizaines de livres sans y trouver sa réponse. Et il se faisait tard. Mathéo allait sûrement finir par ce faire griller à force de rester ainsi dans la bibliothèque, baguette en main et à peine visible si quelqu'un venait. Il n'était sûrement pas en position pour pouvoir se défiler facilement. Surtout qu'il était en plein milieu d'un rayon. Et tellement déterminé à trouver une réponse qu'il ne verrait même pas les intrusions extérieures. Il pouvait se faire surprendre à tout moment.

Les heures défilaient et toujours rien. Mathéo en avait plus qu'asser. Il jeta même un livre qu'il venait tout juste de regarder qui parlait de comportement moldus. Mais c'était face à des bêtes et face à la nature. Il s'en foutait complètement de tout ça. Lui, c'était les comportements louches des moldus. Leurs bluffs et pourquoi ils changent si vite d'avis ! Enfin quand même, il devrait bien trouver ça a un endroit ! Peut-être la réserve ? C'était fort probable mais Mathéo sentit une grosse fatigue arriver... Et pris donc la décision de sortir de la bibliothèque. Erreur n°1. Mathéo garda même sa baguette allumer. Lui qui d'habitude la laisse toujours éteinte pour éviter de se faire prendre encore plus facilement dans les couloirs. Erreur n°2. Mais, ce qui pourrait le faire dévoiler et trouver facilement, c'est sa marche pas du tout silencieuse. Limite, n'importe qui dans le couloir pourrait l'entendre. Ce fut ça 3ème erreur. La fatigue sans doute ou plutôt son envie de découvrir la vérité qui l'empêchait de savoir ce qu'il faisait. Pour résumer. Il était en plein milieu d'un couloir, baguette allumé et faisant un bordel monstrueux. S'il arrive sans se faire chopper jusqu'à son dortoir, ce serait un miracle. Mais ce miracle n'arrivera jamais.

Vendredi matin, le roi, la reine et le p'ti princeuh sont venus chez moi pour me serrer la pinceuh.. Stop. Se figeant brusquement, l'occlumens jeta un coup d’œil vers les escaliers. Il y avait entendu un bruit ? Non. Ce n'était pas rare qu'il se tape des hallucinations à force de ''chasser'' les élèves. Ça faisait très psychopathe, dis comme ça. Poussant un soupire de lassitude, le français prit tout de même le chemin des escaliers pour descendre au quatrième étage, là où se trouvait la bibliothèque. Peut-être qu'il pourrait y faire un petit tour ? Ça faisait un moment qu'il ne s'y était pas arrêté. Bon, il avait suffisamment de livre dans son appartement et dans son bureau mais rien n'empêchait un petit plaisir de temps en temps.

Levant les yeux au ciel face à un tableau râleur de se faire réveiller, alors que Théodore marchait limite sur la pointe des pieds, le mannequin arriva bientôt face à la bibliothèque où.. Minute. Il hallucinait ou il y avait un élève en plein milieu du couloir ? Levant lentement les sourcils, c'était limite trop beau pour être vrai, le professeur s'approcha et reconnu bien vie Mathéo. Puta*n. Pourquoi fallait-il toujours qu'ils mettent des pénalités à ses élèves préférés ? « Mathéo, tu n'as pas le droit d'être ici. » Lâcha t-il d'un ton réellement embêté. Peut-être aurait-il une bonne excuse ? Ça arrivait à tout le monde de se trouver en dehors de sa chambre après le couvre feu au moins une fois ! « Qu'est ce que tu fabriques ? » En tant normal ça aurait été "Pénalité de point" mais là il était réellement curieux. Il ne voyait pas Mathéo comme un rebelle ou un fouteur de trouble, sa présence ici était très certainement justifiée.

Oh non, pour une fois qui ne cherchait pas les ennuies, le voilà prit au piège. Bon même s'il tombe sur le seul prof qu'il aurait aimé voir en ce moment même. Ces trois erreurs l'ont "punis" et inévitablement il se retrouvait devant le prof d'étude des moldus. Seul cours qu'il apprécie en plus. Tout était question de moldus dans sa tête en ce moment même et comme un signe Théodore se pointe. Si c'est pas de la "chance" ça. Bon va pas falloir dire de connerie ou d'essayer d'échapper à Théodore. Il avait ses raisons.

- Mathéo, tu n'as pas le droit d'être ici.

En effet, et sa tête trahissait à quel point il aurait voulu être dans son lit que dans ce couloir. Sa mine fatigué avec un livre de la bibliothèque qu'il avait dans ces mains sans même s'en rendre compte qu'il l'avait prit. Il avait l'excuse et il avait la preuve. Mais aucun des deux ne s'était lié dans sa tête. Non, il avait juste peur. Peur que d'habitude il n'a pas. La plupart du temps il tient tête. Mais là, il fit grise mine. Mais ce poids se délivrera lorsque son prof lui demanda.

- Qu'est ce que tu fabriques ?

Tel était la question qu'il se posait à lui-même. Mais qu'est-ce-qu'il fabriquait bordel. À ce tenir en plein milieu d'un couloir devant un professeur. Il remarqua qu'il était encore réveiller et regarda le prof désappointé. Perdu et livré à lui même. Comme un chien blessé. Et son livre tomba comme un poids trop lourd à supporter. Et un nouveau moment de légèreté repris place dans la tête de Mathéo.

- Je... Dit-il en reprenant le livre tomber par terre. Je reviens de la bibliothèque monsieur. Désolé, mais, je voulais en savoir plus sur...

Mathéo hésitait. S'il ne trouverait pas la réponse dans les livres, alors pourquoi pas tenter avec Théodore. Il l'appréciait en plus. Ce prof sympathique qui donne toujours en apprendre plus sur les moldus. Alors Mathéo tendit son livre qui parlait de transports moldus. Pour bien faire comprendre au professeur de pourquoi il était encore ici.

-... Les moldus...

Mathéo avait du mal à parler. Il se sentait intimidé par la présence du professeur. Peut-être que ça ira mieux après ?

Au vue de la mine déconfite de son élève, Théodore se doutait qu'il n'était pas habitué à se retrouver face à un membre du personnel pour une raison pareille. C'était pas limite si il allait se pisser dessus, le pauvre. Croisant ses bras contre son torse le français observa, étonné, le livre tomber des mains du jaune et noir. Non mais il ne voulait pas non plus l'effrayer. Il amorça un mouvement pour ramasser l'ouvrage mais Mathéo fut plus rapide et le reprit en main. « Je … Je reviens de la bibliothèque monsieur. Désolé, mais, je voulais en savoir plus sur... » Fronçant légèrement les sourcils, le professeur interrogea le jeune homme du regard. Déjà,s 'il revenait de la bibliothèque, Théodore serait plus clément. Nan parce que, sérieux, la bibliothèque c'était LE lieu saint par excellence. « Sur..? Répéta t-il, curieux. - ... Les moldus... »

Là, il était franchement étonné. D'accord c'était un bon élève dans sa matière, mais de là à sortir la nuit pour aller étudier ? Et puis, de toute façon, on ne trouvait rien d'extraordinaire sur le sujet dans les bouquins, c'est d'ailleurs pour cette raison que le brun n'avait pas demandé à ses élèves à ce qu'ils achètent les manuels scolaires. « Je vois. Dit-il posément. Je te raccompagne à ta salle commune, viens. » L'encourageant à le suivre d'un signe de tête, l'occlumens se mit en route silencieusement avant de reprendre la parole au bout de quelques mètres. « Qu'est ce qui t'interroge autant ? » Ce pouvait être de la curiosité mal placé mais, après tout, il enseignait cette matière non ? Alors pourquoi pas en profiter pour tenter de répondre aux questions du jeune homme ? Généralement les sorciers posaient des questions loufoques, comme si les moldus étaient des êtres à part entière. Il ne serait donc pas étonné si Mathéo se questionnait sur leur façon de respirer. Néanmoins, il était plus intelligent que ça le jeune Angur.

- Je vois, Je te raccompagne à ta salle commune, viens.

Bien, bonne nouvelle. Ça, ça pouvait dire qu'il serait peut-être pas puni. Quoique, on ne sait jamais, mais pourtant, c'était plus quelque chose de moins inquiétant et ça pouvait permettre à Mathéo d'avoir l'esprit plus tranquille, plus claire. Il en a eu des soucis. Mais, là on peut dire que la chance lui souriait. Il pouvait tomber sur n'importe quel prof ou même encore sur sa préfète. Mais pourtant, c'était bien ce prof qu'il avait devant lui. Théodore. Mathéo destressé, lâchant un peu de mou et partant en direction de sa salle commune avec le prof. Au moins, il pouvait rentrer sereinement. Même si, évidemment, ils allaient pas en rester à cette histoire de bibliothèque. Non, Mathéo voulait en savoir plus sur les moldus et il avait le prof qui lui fallait sous la main. Il aurait très bien pu lui rendre visite. Mais, sa timidité était trop présente pour frapper à la porte de son bureau.

- Qu'est ce qui t'interroge autant ?

Nous y voilà. Mathéo était encore un peu émotif. Encore un peu trop timide. Ça ne se voyait pas, mais ses joues avaient rougis. Un frisson parcourant son corps. Lui demander, rien lui dire, si aller, parles-en. Tant pis, ce dit-il, quand faut y aller, faut y aller.

- Les comportements de certains moldus. Ils ont des façons de faire qui pour moi sont inexpliquable. Mais mes questions viennent surtout de mon beau-père. Il m'a caché que je n'était pas son fils et me maltraitait de jours en jours. Pourquoi ce silence ? Pour ma mère, je sais pourquoi, mais lui, j'en ai pas la moindre idée. Ah et aussi, pourquoi les moldus mettent-ils le feu à leurs maison quand ils se sentent en danger ? Ça n'a pas de sens ? N'est-ce pas ?

Il voulait savoir si les moldus avaient coutume de brûler leurs maisons en cas de gros danger. Parce qu'il voulait en savoir plus sur l'incendie de sa maison. Si sa soeur a mis volontairement le feu sous les ordres de son père. Ou s'il y avait anguille sous roche et que le feu venait d'autre part. Le feu était de nature criminel leurs avaient dit les pompiers. Mais il n'en su pas plus que ça... Mais bon est-ce que Théodore pouvait répondre à cette question qui pouvait s'avérer complexe ? Rien ne le dis.

Marchant silencieusement dans le couloir, Théodore attendait patiemment que son élève se lance. L'observant du coin de l'oeil, il le vit rougir. A ce point là ? C'était une question portée sur le sexe ou quoi ? A son âge, ça n'serait pas étonnant. « Les comportements de certains moldus. Ils ont des façons de faire qui pour moi sont inexpliquable. - Comme pour beaucoup de sorcier. - Mais mes questions viennent surtout de mon beau-père. Il m'a caché que je n'était pas son fils et me maltraitait de jours en jours. » Oh non, pitié. Pas ça. Le professeur n'était pas contre aider ses élèves mais il avait souvent du mal à s'immiscer de la sorte dans leur vie privée. Franchement c'était normal, un adolescent avait souvent besoin de se confier pour extérioriser et ça évitait des problèmes graves. Genre ceux qu'il avait lui même développé à l'âge de Mathéo et même beaucoup plus jeune. Mais lorsqu'on acceptait d'entrer dans un tel sujet, on s'engageait d'une certaine façon. Et Théodore ne savait pas s'il était capable de s'engager dans des problèmes qui n'étaient pas les siens. Si il ratait, c'était Mathéo qui en subirait les conséquences et il s'en voudrait. « Pourquoi ce silence ? Pour ma mère, je sais pourquoi, mais lui, j'en ai pas la moindre idée. Silencieux, le né-moldu laissait le jaune et noir dire le fond de sa pensée. S'il le coupait en plein milieu de sa tirade, ça le bloquerait certainement. Ah et aussi, pourquoi les moldus mettent-ils le feu à leurs maison quand ils se sentent en danger ? Ça n'a pas de sens ? N'est-ce pas ? » Arquant un sourcil, le mannequin se mit à réfléchir rapidement. Que répondre à ça ?

Il ne connaissait rien de la famille ou du passé de l'adolescent, il ne pouvait pas juger sa situation comme ça. Bon, déjà, répondre aux questions. C'était le plus simple. Croisant ses bras contre son torse tout en marchant, il prit enfin la parole. « Pour ton beau-père.. Honnêtement je ne sais pas quoi te répondre Mathéo. Ce qui t'ai arrivé ça arrive à beaucoup de moldu mais aussi à des sorciers. C'est un problème commun à beaucoup d'être humain, malheureusement. S'arrêtant en plein milieu d'un couloir, il se tourna pour faire face à son élève en penchant légèrement sa tête comme le ferait un chaton curieux. Pour ce qui est de mettre le feu à sa maison.. ça relève certainement d'un sentiment de panique. Une crise de folie peut-être. Mais dis moi.. Ton beau-père, il te frappe encore ? » Non, il ne voulait pas mettre son nez là d'dans, mais si un de ses gamins étaient en danger chez lui alors il ne l'accepterait pas.

Les pensées dans la nuit. Vague et ombrageuse. Perdu dans l'ombre qu'on ne voit pas vraiment. Tel étaient ceux de Mathéo devant le professeur d'étude des moldus. Ces questions. Toutes ces questions ce baladant dans sa tête. Tous dans les désordre. Comme dans un labyrinthe où on chercherais la sortie. Mais que ça fait des heures qu'on tourne en rond. Pourtant les heures n'étaient que de petites secondes. Est-ce que son professeur l'aidera à trouver un chemin lui permettant d'être proche de la sortie ?

- Pour ton beau-père.. Honnêtement je ne sais pas quoi te répondre Mathéo. Ce qui t'ai arrivé ça arrive à beaucoup de moldu mais aussi à des sorciers. C'est un problème commun à beaucoup d'être humain, malheureusement.

Alors, il ne serait vraiment pas le seul. Mathéo plaint également ceux qui se sont retrouvé comme lui. Battu par leurs père. Du moins leurs beau-pères le jour même où ils ont appris que nous sommes pas leurs fils. Cette pensée était horrible. Mais frappante de vérité. Pour l'avoir connu. Il pouvait très bien s'imaginer qu'un autre élève puisse avoir eu le même problème que lui. Mais ce silence.. Pourquoi et encore pourquoi ? Mathéo tournait toujours en rond.

- Pour ce qui est de mettre le feu à sa maison.. ça relève certainement d'un sentiment de panique. Une crise de folie peut-être. Mais dis moi.. Ton beau-père, il te frappe encore ?

De panique donc. Alors, il le savait. Il savait que Mathéo viendrait. Et il en avait peur. Peur alors qu'il le maltraitait avant ? Non, il savait très bien qui il était maintenant. Il n'était pas la personne qui ne savait rien et qui ne pratiquait pas encore la magie. En fait tout commençait à doucement s'éclaircir. Avec de nouvelles théories qui revenait sans cesse. Si ça soeur était présente. C'est que quelqu'un l'a mis au courant. Pour les protéger ? Non. Sinon il n'y aurait pas installer ce stratagème. Pour. Oh. Pour que s'il lui arrivait quelque chose. Mathéo ne se serverait pas de la maison. Car elle aurait brûler. Sauf. Qu'il a complètement raté sa manœuvre. La maison à été sauvé des flammes. Eh mais attends. Comment les pompiers pouvaient-ils être au courant. Ils ont mis bien moins de temps qu'il ne l'aurait cru. Comme si c'était déjà planifier. Et les nouvelles questions apparaissaient. Encore...

- Mon beau-père est à l'hôpital. Il a été gravement brûlé quand la maison à prit feu. Depuis je l'ai jamais revu. Mais j'ai comme l'impression que cette incident, n'en ai pas vraiment un. Désolé monsieur. Je ne veux pas que vous vous initié dans mes affaires. Mais les moldus me rendent dingue...

Sa sœur, son beau-père, tout les gens qu'il croisait dans la rue. Heureusement qu'il avait la boutique. Et l'école. Sinon, il ne le suporterait plus...

« Mon beau-père est à l'hôpital. Il a été gravement brûlé quand la maison à prit feu. Depuis je l'ai jamais revu. Fronçant légèrement les sourcils, le professeur se demanda rapidement qui avait bien pu mettre la maison du poufsouffle en feu. Il pensait au beau-père, mais apparemment ce n'était pas le cas. Ou alors ça l'était et cet idiot s'était blessé avec sa connerie. Mais j'ai comme l'impression que cette incident, n'en ai pas vraiment un. Désolé monsieur. Je ne veux pas que vous vous initié dans mes affaires. Mais les moldus me rendent dingue... » Pinçant ses lèvres, compréhensif, le mannequin reprit sa marche en glissant sa main dans le dos de Mathéo pour l'encourager à reprendre la route tout en lui apportant un soutien quelque peu physique. Il croisa ensuite ses bras contre son torse en poussant un soupir. « Tu sais il n'y a aucune différence, sur le plan psychologique, entre les sorciers et les moldus. Nous sommes tous humain et nous fonctionnons tous à peu près pareil, avec notre singularité en tant qu'individu. Il est très difficile de comprendre un être humain, crois moi. » Il en savait quelque chose, il était lui même incompréhensible.

Arrivant devant la salle commune des jaunes et noirs, le brun se tourna de nouveau vers son élève avant de glisser ses deux mains sur les épaules du plus jeune et d'ancrer son regard dans le sien. « Je conçois que, lorsqu'on ne comprend pas quelque chose, il est très difficile de tourner la page. Mais tu dois penser à toi pour l'instant, à tes examens qui approchent et à ta vie future. Relâchant les épaules du jeune homme, le mannequin recula de quelques pas tout en lui adressant un sourire fragile, presque encourageant. Il ne faut pas remuer le passer, Mathéo. Mais si jamais ça ne va pas tu sais où est mon bureau. Bonne nuit. » Se détournant, le brun refit le chemin inverse en poussant un soupir discret. Il n'avait déjà pas réussi à s'aider lui même, comment pouvait-il aider quelqu'un d'autre ?

--------------------------------------------------------------Fin du Rp pour moi

- Tu sais il n'y a aucune différence, sur le plan psychologique, entre les sorciers et les moldus. Nous sommes tous humain et nous fonctionnons tous à peu près pareil, avec notre singularité en tant qu'individu. Il est très difficile de comprendre un être humain, crois moi.

Donc, un être humain, qu'il soit sorcier ou pas, ça reste la même chose ? Du moi psychologiquement parlant d'après Théodore. M'enfin, il devrait bien avoir quelque différences non ? C'est vrai qu'on est tous humain.. Mais si nous sommes tous pareil dans un sens.. C'était étrange de penser comme cela. Mais avec le recul. Déjà qu'il n'arrivait pas à ce comprendre lui même. Et ça, sur plusieurs points. Ces réflexions, ces excès de colères et ces crises qui lui pourrissent la vie. Sa vie. Tout ça mélangé avec ses problèmes familiaux. La main du prof sur son dos pour lui faire reprendre le pas. Pour dire qu'il n'y avait plus vraiment question à s'attarder ici. Oui, vallait mieux en reparler ailleurs que dans les couloirs la nuit. Après tout ces mots. La marche fut rapide, car ils étaient déjà arriver à la salle commune. Le professeur avant de le laisser rentrer à l'intérieur glissa ses mains sur les épaules de son élève.

- Je conçois que, lorsqu'on ne comprend pas quelque chose, il est très difficile de tourner la page. Mais tu dois penser à toi pour l'instant, à tes examens qui approchent et à ta vie future.

Certes. Mais il ne fait que ça en ce moment. Mais cette vérité qui lui échappé avait une réel obsession. Les examens. Il s'en fichait un peu. Il savait déjà quoi faire. Il savait déjà ce qu'il ferait une fois sortit de cette école. Mais pour le moment. Il y était encore. Et tant qu'il y sera, il pourra pas vraiment chercher cette vérité avant d'en sortir. Même en travaillant à Londres. Le temps lui manque. Théodore lâcha l'épaule de Mathéo et avant de partir, il dit avec un petit sourire :

- Il ne faut pas remuer le passé, Mathéo. Mais si jamais ça ne va pas tu sais où est mon bureau. Bonne nuit.

Mathéo lui rendit son sourire et rentra dans la sale commune. Mais avant de monter se coucher, il fit une halte sur un des canapés. En pensant à tout ça. Mais seulement. Tout ce qu'il a vécu dans le passé. Tout ces questions. Et si ça pouvait lui permettre d'améliorer son futur ? Car cette obsession était loin de s'enfuir de la tête de Mathéo. Quelque chose lui disait qu'il ne fallait pas s'arrêter en si bon chemin.

[Fin du RP]

PV: Jae Park

Durant la nuit, Alex se reveilla en sursaut en se souvenant qu'il avait oublié quelque chose a la bibliothèque. Il savait qu'il était interdit de sortir de nuit des dortoirs mais il voulait a tout pris récupéré ce qu'il avait oublié. Il prit subtilement sa cape avec une capuche puis l'enfila sans faire de bruits. Il souleva son capuchon pour le mettre sur sa tête puis sortit a pas de loups vers la salle commune des pouffys. Il s'assura que personne était puis sortit lentement dans le couloir. Il regarda de chaque coté puis marcha dans l'ombre vers la biblio. Après plusieur minute de marche et de détours pour passer dans des couloirs qu'il aurait peu de chance de se faire voir, Alex arriva devant les portes de la biblio. Il ouvrit un peu les portes puis regarda que personne était là puis entra en referment doucement les portes derrière lui puis se dirigea vers où il croyait avoir oublié un travail. Avec le noir qu'il fesait dans la pièce c'était dure de voir quelque chose. Ses en glissant sa mains sur la table qu'il essaya de trouver celui ci en espérant qu'il y soit toujours.

Rencontre Nocturne
Ft. Alex Dumbledor

Cela faisait déjà un bon moment que Jae aurait dû être au lit mais celui-ci était encor en trin de trainer à la bibliothèque comme à son habitude et ce malgré le fait que ce soit interdit. Il si était faufilée discrètement après avoir dû, temps bien que mal traverser tous ce couloir plus sombre les uns que les autres ainsi qu'éviter de croiser qui que ce soit.
Lorsqu'il était entré, Jae s'était tout de suite dirigé vers un lieu reculer, quelques jurons pouvaient ce fair entandre dans la pièce vide et sombre lorsque celui-ci se cognait à une table. Dieux qu'il aurait dû apporter sa baguette avec lui mais bon il avait toujours son briquet cela devrait fair l'affaire...
Jae sortie son Zippo de sa poche de jean pour éclairer un temps soit peut son entourage ainsi qu'une table qu'il aurait surement ramassé au passage mais ce qui attira encor plus son attention était ce parchemain qui reposait là. Sa curiosité piquée à vif, Jae s'approchat de la table et prit le parchemain délicatement pour ensuite s'endosser à l'étagère derrière lui.
Quelque minute plus tard et avans même que Jae ait le temps de lire ce qu'il avait dessus, il entendit la porte de la bibliothèque s'ouvrir ainsi que des bruits de pas qui se dirigeaient vers cette direction. Jae souffla alors sur la flamme de son briquer et restat immobile.
Lorsque l'inconu arriva enfin à la table où Jae avait trouvé le parchemain, il essayat temps bien que mal de voir de qui il s'agissait mais sans succès il pouvait cependant entendre celui-ci passer sa main sur le bureau. Sa curiosité prenant le dessus et avec toute la nonchalance donc il était capable rallumat son Zippo et ses rapprochat doucement de la silhouette encapuchonner et plantat ses yeux sombre et vide de toute émotion sur elle pour ensuite présenter le parchemain sans pour autant fair un quelquonque mouvement pour lui rendre.
''Ses sa que tu cherches?'' Dit-il d'un ton amuser alors qu'un rictus ce format au coin de ses levre.