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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Les couloirs
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Dans l'aile Est
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Matilda Grayling
Serdaigle
Serdaigle

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Re: Dans l'aile Est
Matilda Grayling, le  Dim 21 Mai - 14:47

S'entraîner davantage. Il avait peut-être raison, ce qu'elle avait fait était insuffisant, superficiel. Elle avait mis plus de cœur se rendre le plus invisible possible dans les lieux communs de l'école et à imaginer les pires tortures qu'on puisse lui faire qu'à essayer de s'en défendre. La preuve : elle avait été encore une fois incapable de bouger face aux deux filles qui n'avaient fait que rire, parler, et lui prendre les bras. Il suffisait d'un regard menaçant pour que le sang de Matilda se glace et gèle son corps tout entier. Il faudrait peut-être penser à travailler là dessus. Sauf que ce gars là n'en savait rien. Il ne connaissait pas Matilda, il ne connaissait rien, il n'avait rien à dire, il n'avait pas à lui donner des conseils, d'autant plus qu'il faisait lui même partie des peurs de la pauvre petite serdaigle. Et son air dédaigneux le rendait insupportable en plus d'être effrayant. Il est plus facile de donner des conseils aux gens en les prenant de haut lorsqu'on fait deux têtes de plus qu'eux et qu'on est deux fois plus expérimenté en magie. Matilda planta son regard percent dans celui du serpentard, mais ne dit rien. Il faisait quand même peur à voir, parce qu'à tout instant il menaçait de lui jeter un sort qui pouvait au mieux la tuer, au pire l'humilier comme l'autre fille qui l'avait pourtant bien mérité, mais aussi parce que ses yeux semblaient ne plus pouvoir être soutenus par son visage pâle. Il fallait vraiment qu'il dorme.

"C'est bien ce que j'avais l'intention de faire avant de tomber sur toi."
Ses mots étaient clairs, il n'y avait aucune folie dans son regard, il ne tremblait pas. Si les effets de l'alcool semblaient s'être estompés, l'odeur était toujours bien présente, et la fatigue se faisait sentir dans tout son être. Cela l'aurait presque rendu moins inquiétant s'il n'avait pas accompagné ses mots du sourire sadique qui avait tant terrifié Matilda la dernière fois, et qui cette fois encore lui donnait envie de partir en courant.
Mais il restait là, en face d'elle. Qu'est-ce qu'il attendait ? Qu'elle parle ? Qu'elle le remercie encore ? Il réfléchissait à la manière dont il allait lui infliger les pires souffrances ? À ce qu'il allait lui demander en échange d'avoir sauvé son collier ? Matilda ne se baladait plus dans l'école avec de l'argent sur elle depuis la dernière fois. Les objets de valeurs étaient son collier, mais il lui avait rendu donc il n'en voulait probablement pas, sa baguette magique, ses livres de première année, et ses petites chaussures vernies qui avaient coûtées une somme très importante à ses parents. Peut-être que le garçon lui demanderais un service ? En tout cas il restait là. la seule chose qui permettait de voir qu'il était vivant était le sourire qui faisait frissoner d'effroi le dos de la fillette. Ses yeux étaient à la fois vides et n'exprimaient rient. Il était totalement imprévisible. Il risquait de sortir sa baguette et d'infliger un sortilège impardonnable à Matilda à tout moment. Mais il ne le faisait pas, ou du moins ne l'avait pas encore fait. Il restait planté là. Et Matilda aussi. Pourquoi ne s'enfuyait-elle pas alors qu'elle mourrait d'envie de courir le plus loin possible ?
Après d'interminables secondes, elle fit un pas en arrière, sans quitter des yeux ceux de l'autre élève.

"Et bien bonne nuit alors." dit-elle d'une petite voix tremblante en faisant un second pas en arrière, avant de tourner les talons et de marcher le plus vite possible dans la direction opposée.

Tout en marchant dans le couloir, elle ouvrit sa main qui contenait toujours le collier volé puis rendu. Pourquoi l'avait-il aidé ? Y avait-il un intérêt ?
Avant de s'engouffrer dans un couloir perpendiculaire, Matilda ralentit le pas. jusqu'à s'arrêter et se tourner une nouvelle fois vers son sauveur.
"Alors pourquoi tu m'as aidé ? Personne ne t'as obligé à le faire, tu aurais pu continuer de marcher pour aller dormir et nous ignorer complètement"
En prononçant ces mots en élevant la voix pour que son interlocuteur l'entende, Matilda mit les mains dans ses poches pour avoir plus facilement accès à sa baguette si jamais il se décidait à bouger pour lui jeter un sort parce qu'il se serait mis en colère ou autre réaction imprévisible. On ne savait jamais à quoi s'attendre avec un garçon aussi dérangé que lui.
C'était peut-être tout simplement ça. Il était taré, cela le poussait tantôt à commettre des actes horribles, tantôt des actes héroïques, ou bien à faire des tas de choses qu'une personne normalement constituée ne ferait pas dans la même situation, sans aucune logique, sans intention ni bonne ni mauvaise que de faire un acte aléatoire à un moment donné. Sinon, peut-être qu'il culpabilisait de lui avoir volé de l'argent plus tôt dans l'année, et que débarrasser Matilda de nouveaux agresseurs était un moyen de se racheter. Ou alors il avait un plan diabolique en tête, ce n'était qu'une diversion après les choses horribles qu'il comptait faire à Matilda, ou même les choses horribles qu'il comptait faire faire Matilda aux autres gens, ou encore les choses horribles qu'il comptait faire faire les autres gens à Matilda ! Peut-être que cette dernière n'était qu'un pion dans son stratagème, et qu'elle ne le découvrirai qu'une fois que le plan de domination du monde ou autre objectif final se soit concrétisé. C'était l'hypothèse la plus plausible. Il ne pouvait qu'être diabolique, son sourire mauvais en témoignait. Au moins elle avait demandé, elle aurait la réponse. Ou peut-être qu'il allait lui mentir ? C'était fort probable.
Azaël Peverell
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Re: Dans l'aile Est
Azaël Peverell, le  Mar 6 Juin - 8:18

La gamine semble toujours à moitié flippée. En fait, t'as pas besoin de faire grand chose pour entretenir cet état. T'as limite envie de la secouer en lui hurlant à la figure que, au cas où elle ne l'avait pas remarqué, tu l'as aidée de base, et que t'es pas encore assez tordu pour venir en aide à quelqu'un pour ensuite lui faire du mal. Mais tu doutes légèrement que la secouer, au sens propre, joue réellement en ta faveur à ses yeux. Il y a même moyen pour que ce soit tout l'inverse. Donc tu te contentes d'attendre une quelconque réaction orale de sa part. Qui arrive plutôt rapidement. La voilà qui te souhaite une bonne nuit en tournant les talons. T'y es peut être allé un peu trop fort avec elle après tout.

Tu la regardes s'éloigner, d'un air songeur, prêt à partir à ton tour, rejoindre les cachots, puis ton dortoir, tout en sachant très bien que tu te tourneras encore et encore dans ton lit à la recherche d'un sommeil qui ne viendra pas. Tu passes ta main dans tes cheveux en poussant un soupir. Si ça se trouve, tu n'avais même pas besoin de te désaouler pour intervenir, et tu viens tout simplement de ruiner ta nuit pour rien. Enfin ta matinée quoi. Mais voilà que la voix de la gamine résonne de nouveau. Elle est au bout du couloir, et veut savoir pourquoi tu l'as aidée. En voilà une bonne question. Qu'est ce que t'en sais, toi ? T'as juste agi, parce que t'avais pas envie qu'elle se fasse prendre tout ce qu'elle a. Parce que ce n'est qu'une gosse incapable de se défendre. Et parce que, à tes yeux, voler de l'argent ou voler un objet de valeur, ce n'est pas vraiment comparable.

Peut être aussi un peu parce que les deux gamines que t'as fait fuir n'étaient pas très impressionnantes à tes yeux, et donc tu juges que la Serdaigle n'a aucune raison d'avoir autant peur d'elles que de toi. Et puis, de toute manière, t'es pas vraiment sensé te justifier pour avoir fait ta bonne action de la journée, non ? Tu hausses légèrement les épaules tout en lui répondant :

- J'aurais pu, oui. Mais elles n'avaient pas l'air de vouloir te laisser tranquille.

Comme si c'était réellement le genre de choses qui te dérangeaient. Enfin, oui, leur façon de faire t'as dérangé, mais plus par rapport au fait qu'elles n'avaient aucune raison valable pour lui prendre son collier, ou autre chose. Sauf si elles avaient l'intention de le revendre, mais t'as comme un doute là-dessus. Non, c'était juste gratuit. Et même toi, c'est le genre de trucs qui te fait tiquer un peu. Mais comme la Serdaigle semble avoir toujours aussi peur de toi, tu ne peux t'empêcher d'ajouter avec un léger sourire amusé :

- Et j'aime pas partager mes jouets.

C'est un peu de mauvais goût, tu dois bien le reconnaître. Mais rien de bien méchant. Peut être qu'elle finira par comprendre un jour qu'au final, t'as pas du tout l'intention de lui faire du mal. Peut être pas. Tu t'en tapes royalement au fond. C'est plus pour elle, ça doit pas être évident de flipper chaque fois de te croiser dans un couloir alors même que tu lui as à peine pris quelques mornilles.
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Re: Dans l'aile Est
Matilda Grayling, le  Lun 26 Juin - 23:53

Vraiment désolée pour le retard ^^'

"J'aurais pu, oui. Mais elles n'avaient pas l'air de vouloir te laisser tranquille"

Cette réponse du garçon laissa Matilda perplexe. Elle ne s'y attendais pas, quoiqu'elle ne s'attendais à aucune réponse particulière, et elle ne savait pas ce qu'elle était censée en penser, ni si elle était censée y croire. C'était donc par bonté d'âme qu'il avait fait fuir ses dignes héritières bourreaux de Matilda ? Il ne voulait pas que la pauvre petite première année ait trop de malheur et perde tout ce qu'elle avait, en plus des quatre mornilles et cinq noises ? Voilà qui était intéressant. Et difficile à croire. Un léger sourire s'afficha sur le visage de Matilda, parce que les mots sonnaient ridiculement faux, mais aussi parce qu'ils étaient agréables à entendre. Et si la raison pour laquelle il lui était venu en aide était réellement uniquement de lui venir en aide ? Sans intérêt mis à part le bien être d'autrui ?

"Et j'aime pas partager mes jouets."
Voilà une réponse plus prévisible. Elle rendait pourtant Matilda mal à l'aise. Était-il sérieux ? Alors c'était réellement ça, chacun sa victime ? Et pourquoi Matilda devait être une victime dans ce jeu ? D'un autre côté, cela allait dans l'ordre des choses. C'était le rôle qu'elle avait l'habitude d'avoir dans sa famille. Elle était un jouet que ses frère et sœur pouvaient coiffer de toutes les manières que la magie leur permettaient, un jouet qu'ils pouvaient manipuler en lui racontant de terribles histoires, elle avait toujours été un jouet que l'on pouvait modeler à sa guise, qui ne parlait que lorsqu'on le lui demandait, à qui l'ont pouvait dire et faire n'importe quoi puisqu'il ne le répétera pas, à qui l'on pouvait retirer les pièces sans difficulté.
Selon le jeune homme, ce jouet là lui appartenait ? Les derniers événements semblaient le confirmer, le destin de Matilda n'avait dépendu que de lui. Seulement il ne semblait pas y croire lui même, son petit sourire insupportable, qui donnait envie de l'effacer en lui faisant cracher des limaces, en témoignait. Il devait bien avoir des choses plus passionnante à faire dans sa vie que de persécuter des premières années et de se les approprier.

"Tu n'es pas un peu vieux pour avoir des jouet ?" dit Matilda en haussant un sourcil. Persécuter des gens, c'est mal. Et c'est totalement puéril. Il avait bien dû s'en rendre compte en faisant fuir les deux gamines de sa maison. On aurait pu croire qu'il avait évolué à ce moment, mais non. Il trouvait toujours ça très drôle de faire peur à Matilda. Cela marchait plutôt bien, et sans doute que si Matilda était dans le rôle du bourreau ou d'une personne extérieur elle-même rirait de bon cœur. Mais là elle était la victime et c'était fort désagréable de raser les murs à longueur de journée par peur de croiser celui dont elle ne saura pas s'il la sauvera des griffes de méchantes personnes ou s'il lui volera assez d'argent pour se payer une glace.

"Tu n'es quand même pas très logique. Un coup tu me vole de l'argent, ensuite tu empêche qu'on me vole mon collier.
Tu dois être sacrément perturbé.
plus perturbé encore que Matilda ? cela restait à prouvé. Merci encore de m'avoir aidé. Mais la prochaine fois passe ton chemin, je n'ai pas besoin ni envie de ton aide. Je finirais bien par savoir me défendre toute seule"

Si une aide extérieur serait toujours la bienvenue lorsqu'elle avait des problème, Matilda ne souhaitait pas être humiliée une nouvelle fois. Quoique quelle serait la pire humiliation entre se voir dérober jusqu'à ses chaussettes, ou être sauvée par une personne qui lui était méprisable ? Les chances qu'elle se fasse à nouveau rackettée et qu'il soit à nouveau dans les parages et qu'il soit à nouveau d'humeur héroïque étaient minimes de toute façon. Autant partir avec classe.

"Salut." dit elle d'une manière beaucoup plus pathétique que ce qu'elle avait imaginée, avant de s'en aller d'un pas un peu trop précipité dans le couloir perpendiculaire.
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Re: Dans l'aile Est
Azaël Peverell, le  Dim 9 Juil - 17:02

La question de la gamine te surprend. Parce qu'elle vient de montrer qu'elle a un peu de cran. Qu'il lui arrive d'oser. Ton sourire s'élargit alors même que tu te contentes d'un haussement d'épaules pour lui répondre. Il n'y a pas d'âge pour jouer. T'as bien le droit d'avoir des jouets comme n'importe qui d'autre. Bien qu'en l'occurrence, ton jouet a l'air un peu récalcitrant. Mais tu t'en tapes. T'as dit ça pour rire. C'était peut être pas la meilleure blague du monde, mais rien à prendre vraiment mal. Elle devrait songer à se dérider un peu la gamine. Et la voilà qui reprend un monologue. D'après elle, tu serais perturbé. C'est probablement vrai, mais le fait de lui voler quelques mornilles pour ensuite lui venir en aide et loin d'être la preuve la plus flagrante.

Tu pousses un léger soupir. T'aurais jamais dû intervenir. T'as gâché les quelques heures de sommeil que t'aurais pu attraper pour rien. Elle te considère toujours comme le grand méchant de l'histoire. C'est pas comme si tu lui avais soutiré une fortune, ou que tu lui avais vraiment fait du mal... Tu voulais simplement être sûr d'être tranquille, et qu'elle ferait oublier sa présence. Parce que t'avais besoin d'être seul. Tu t'y es sans doute mal pris. Mais c'était simplement pour t'amuser un peu. Pas vraiment pour la traumatiser de toi à ce point là. C'est drôle de faire peur aux plus jeunes. Mais t'es pas non plus le même sadique que ton père. Tu te sens pas obligé de faire du mal aux plus faibles gratuitement. Faut quand même qu'on te cherche un minimum.

La voilà qui tourne les talons après t'avoir annoncé qu'elle préférait que tu passes ton chemin la prochaine fois que tu la trouverais en mauvaise posture. Tu lèves les yeux au ciel en entendant ses propos. Non mais sérieusement, c'est quoi cette fierté mal placée qu'elle te ressort là ? Elle peut pas juste s'estimer heureuse de s'en sortir avec son collier et sans le moindre sortilège pas très sympa ? Elle a peur de t'être redevable ou quoi ? C'est pas comme si t'attendais d'une gamine de son âge qu'elle t'apporte quoi que ce soit. Tu la regardes disparaître dans le couloir suivant en poussant un soupir. Tu passes ta main dans tes cheveux avant de les enfoncer dans tes poches. Dans lesquelles se trouve tes pourboires de la veille. Tu comptes rapidement les pièces. Tu ne sais plus exactement ce que tu lui avais pris la dernière fois. Mais ça devrait suffire.

Tu cours quelques pas, histoire de la rattraper rapidement, et tu repasses devant elle, pour qu'elle cesse enfin de te fuir. Tu tends la main avec les pièces dedans. Un total de cinq mornilles et treize noises. C'est peut être un peu plus que ce que tu lui avais pris, mais tu t'en tapes. T'es payé à la fin du mois, et tu gagnes pas mal de pourboires à chaque service. Tu peux bien lui filer ça. Tu plonges tes yeux dans les siens.

- Prend ça, c'pour c'que j't'ai pris la dernière fois. Et si y'a que ça pour te faire plaisir, j'interviendrai pas la prochaine fois. J'pensais juste que le collier avait de la valeur à tes yeux, vu comment tu le tenais la dernière fois. C'pour ça que j'suis intervenu.

Tu approches encore un peu plus ta main afin de l'inciter à prendre les pièces qui s'y trouvent. T'as rien contre elle. T'as juste voulu t'amuser d'une manière pas très maline la dernière fois. Et sans réellement t'en vouloir, t'es quand même un peu gêné que la gosse te fuit ainsi alors que tu n'as pas l'intention de lui faire du mal. En fait, on dirait toi face au professeur de métamorphose. Et t'es bien placé pour savoir ce que ça fait de pouvoir croiser une personne dont on a peur chaque jour dans les couloirs. Et si à présent que vous vous êtes expliqués avec Lival tu te sens bien plus rassuré, ça vaut peut être le coup d'agir de même face à cette première année.

- Et déstresse, j'vais pas t'faire de mal.
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Re: Dans l'aile Est
Matilda Grayling, le  Dim 23 Juil - 22:33

Au fur et à mesure de son avancement dans le couloir, les pas de Matilda s'étaient accélérés. Elle avait envie de se rendre dans la salle commune pour se cacher dans son lit. Le claquement rapide de ses petites chaussures vernies sur la pierre fut bientôt accompagné par d'autres bruits de pas précipités, au rythme des mouvements de l'ombre qui s'approchait dangereusement de la sienne sur le sol. Le garçon de serpentard apparu devant sa cadette, l'obligeant à s'arrêter. De l'incompréhension devait se lire dans le regard de Matilda, et s'accentuer lorsqu'elle vit la main pleine de petite monnaie qu'il tendait vers elle. Les yeux bleus-verts du garçon pointés vers les siens l'obligèrent à soutenir le regard tandis qu'il lui parlait. Il voulait lui rendre la somme extirpée quelques mois plus tôt, et lui assurait que si elle avait de nouveau des problèmes, il ne l'aiderait pas. La fillette éprouva un sentiment de satisfaction mêlé à une pointe de déception. Il ne se mettait pas en colère, lui rendait son argent et acceptait même sa requête. Ainsi la prochaine fois qu'elle aurait des problèmes avec d'autres élèves et qu'il serait dans les parages, il ne ferais rien et elle devrait se débrouiller toute seule. Cette idée n'était pas si attrayante que ça finalement. De plus elle avait l'impression d'être dupée. Alors c'était ça l'objet de ses cauchemar ? Un garçon qui plutôt que de lui faire subir les pires atrocités lorsqu'il la voyait se contentait de faire fuir ses bourreaux et lui rendre son argent ? Argent qu'il n'avait même pas réellement volé puisque la fillette le lui avait offert gracieusement la dernière fois. Aurait-elle passer des mois à se monter la tête pour rien ? Non. Il lui avait fait très peur la dernière fois. Ou alors c'était elle qui s'était fait peur toute seule. Non, la faute venait de lui.
Il pensais que le collier avait de la valeur aux yeux de Matilda. Cette dernière ne put réprimer un sourire. En effet elle y tenait, c'était l'une des petites choses qui lui donnait l'impression que ses parents l'aimaient encore, puisqu'ils le lui avaient donné à elle, et lui avaient formellement interdis de le perdre. Mais il était quand même très laid ce pendentif en forme de G d'un autre âge pendu à une chaîne.
"Oui j'y tiens... Enfin ce sont surtout mes parents qui y tiennent" lâcha-t-elle en haussant légèrement les épaules, plus en pensant tout haut qu'en s'adressant réellement au Serpentard.
Son regard vint s'attarder à nouveau sur les pièces lorsqu'il rapprocha sa main d'impatience. Elle n'arrivait pas à compter les sous comme ça, mais sentait bien qu'il y en avait trop par rapport à ce qu'il lui avait pris dans le parc. Plusieurs possibilités d'offraient à elle : refuser les pièces, après tout elle n'avait pas besoin d'argent, et si lui s'était contenté de ses quatre mornilles et cinq noises la dernière fois c'est qu'il était peut-être lui même dans le besoin et que ce serait un geste bon et généreux que de les lui laisser. Mais ce serait injuste, aussi la deuxième possibilité était de ne prendre que la somme due, uniquement 4 mornilles et 5 noises et les dettes n'existerait plus. Mais il comptait lui donner plus, alors pourquoi refuser ? Il faut savoir saisir les opportunités qui s'offrent à soi.
Mais peut-être que ceci n'était qu'un piège, que les pièces étaient ensorcelées et que lorsqu'elle en toucherait une, une soudaine poussée de boutons envahirait tout son corps jusqu'à la faire exploser, ou bien qu'il profiterais du moment où elle baissait sa garde pour prendre l'argent et lui jeter un sortilège impardonnable. Des tas de possibilités qui firent raidir le corps de Matilda et lui valurent un sursaut lorsqu'elle entendit :
"Et déstresse, j'vais pas t'faire de mal."
La serdaigle revint dans le vrai monde et dévisagea à nouveau son aîné. Il était marrant lui. Dans sa situation, sans doute qu'il aurait réagi de la même manière. Ou peut-être pas, peut-être n'était-ce que le caractère paranoïaque de Matilda qui la paralysait et lui faisait imaginer les pires horreur dès qu'il lui adressait la parole.
"C'est que tu m'avais vraiment fait peur la dernière fois. J'ai pris l'habitude de me méfier. dit-elle, découvrant elle-même une pointe de colère dans sa voix.
Tout le mal qu'il lui avait fait n'existait que dans la tête de Matilda, et cette idée était très agaçante. Le terrible personnage qui la torturait et lui dérobait tout son précieux argent n'était en réalité qu'un ado qui ne savait pas ce qu'il faisait, qui tantôt s'amusait à terroriser les premières années et tantôt se saoulait parce que c'était cool.
Il n'égalait en rien le monstre qu'elle avait imaginé. Elle devrait refuser les sous et s'en aller telle une reine, mais l'argent était toujours utile, aussi elle empoigna tout le contenu de la grande main du garçon et le fourra dans sa poche sans compter, avant de reporter son regard sur celui du vert et argent.
"Merci" dit elle simplement. que pouvait-elle ajouter ?
Azaël Peverell
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Re: Dans l'aile Est
Azaël Peverell, le  Dim 30 Juil - 7:04

Le collier a visiblement davantage de valeur aux yeux des parents qu’à ceux de la gamine elle-même. Peu importe. Le résultat est le même, elle n’a probablement pas envie de le perdre. Elle te regarde comme si elle te voyait pour la première fois. Sans doute parce qu’elle s’aperçoit enfin que t’es humain, et que t’es pas juste l’objet d’une peur incontrôlable. Et elle avoue effectivement qu’elle se méfie de toi car tu l’as terrorisée la dernière fois que vous vous êtes croisés. Légère grimace gênée de ta part. Ce n’était vraiment pas la chose la plus futée à faire que d’agir comme ça vis-à-vis d’elle. T’aurais dû te douter que tous les premières années ne pouvaient pas passer à autre chose facilement après avoir eu une entrevue avec toi. Après tout, c’était bien ce que tu voulais, lui faire peur. Peut être pas sur le long terme cependant.

Elle daigne enfin saisir les pièces que tu lui tends pour les mettre dans sa poche. Tu lui adresses un léger sourire. Tu préfères ça. Après tout, elle va peut être enfin pouvoir passer à autre chose et cesser de te voir comme un monstre. Parce que t’as déjà assez de mal à te regarder dans le miroir comme ça, t’as pas envie de voir uniquement du mépris ou de la peur dans les yeux de tous tes interlocuteurs. Elle te remercie, et tu te contentes de lui répondre par un haussement d’épaules. Tu n’attendais pas forcément de remerciement. Après tout, ce ne sont que tes pourboires de la veille, rien de bien faramineux.

- J’te fous la paix. Bonne nuit !

Elle n’a probablement pas l’intention d’aller se coucher, contrairement à toi. Elle a même sans doute cours. Enfin toi aussi, mais elle n’a pas l’air du genre à sécher aussi facilement. D’ailleurs tu l’as peut être mise en retard. Peu importe. Tu tournes les talons pour te diriger vers les escaliers. Il est temps de rejoindre les cachots et ta salle commune, histoire de taper un bon petit somme sur Maugrey Fauteuil au coin du feu et de récupérer de ta nuit qui, décidément, a été un peu plus longue que prévu.

Fin du RP pour ma part, merci !
Lïnwe Felagünd
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Re: Dans l'aile Est
Lïnwe Felagünd, le  Ven 11 Aoû - 19:11

Dans l'aile Est - Page 15 Friori10
Les promesses d 'un visage
Dans l'aile Est - Page 15 Friori11
avec Madi


Tic. Tac.
La tête sur le côté, étrangement. Qui se laisse éblouir la vue par le soleil transpirant contre les fenêtres tièdes de l'école. Dédale infini étendu sous ses pieds. Dédale admirable. Admirant le calme pesant, présent. Une galerie du château déserte. Personne. A lui tout seul.

Tic.
Le temps qui ne se presse pas pour un sous. Les branches du vieux chêne dehors lui tendent plein d'amour. Plein d'amour et de tendres caresses. Et pourtant, rien de ceci ne l'intéressait. Il avait seulement été amoureux de l'encre sur le parchemin neuf. L'excitation de l'anonymat. Et la plume perlant ses maux et ses mots mal/bienheureux.

Tac...
Tiens, le temps s'arrête un instant. C'est absurde. Les aiguilles ne trahissent pas la montre. Pas la montre ! Trahison des images. Ou serait-ce le désir irrésistible du changement, de l'espérance et de l'attente qui vibre ainsi sous ses pieds ? Le dernier souffle avant l'apside ultime, le summum, tel un soleil rose et son plus fervent des zéniths. Dernier plaisir avant le sarcasme éjaculatoire. Oui le sarcasme, qui se moque de l'envie lorsqu'elle n'est plus qu'une goutte.

...
Le cadran lumineux, presque solaire qui trépigne de plaisir délectable-

Tic. Tac. Tic...
-lorsque les cloches sonnent l'heure attendue. Un cri strident. Une marque honorable. Des carillons célestes et lointains. Leur mélodie-vapeur se tord sensuellement jusqu'aux oreilles des étudiants. Et celui-ci, grand dadais Gryffondor, se tenait là en plein milieu du grand couloir — à son image. Courageux à première vue. Absurde. Et comme une coquille dépravée. Vide. L'âme n'est plus qu'une cage sans oiseau.

Ils s'étaient donnés rendez-vous après l'heure de cours. C'est que lui, ne suivait aucune classe aujourd'hui. C'était un bordel monstre, l'aile est. L'aile est. Un véritable bordel. L'un des couloirs les plus piétinés de Poudlard, pour sûr. Quelle idée de la revoir ici. Quelle idée.

Et le temps qui court
court court encore
après avoir repris
son souffle, à côté
du garçon.
Madilyn Nebulo
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Poufsouffle
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Re: Dans l'aile Est
Madilyn Nebulo, le  Lun 28 Aoû - 11:58

Les secondes s’égrènent et s'envolent, fugaces courants ventés de couloirs. Mes pas martèlent le sol dur et froid, rapides et légers, flottant comme avec et au-dessus du temps. Le temps qui fuit et virevolte dans l'air fripon du matin gris. Qui danse dans mes cheveux et glisse au bord de mes doigts. Le temps moqueur qui jamais ne laissera surprendre -toujours un temps d'avance.

Je valse, me perds et me retrouve au milieu de ces mille passages comme emmêlés. Je ne pense à rien, mon crâne est percé, rempli de courants d'air. La fraîcheur brumeuse de la matinée me cueille et m'enveloppe.

Mais dans ma danse, tant de faussetés, un grain de sable dans les rouages. Qui enraye, enraye le disque et le spectacle. A y regarder de plus près la ballerine est blessée. Le pantin est cassé. Un défaut. Une impureté.

Maladresse. Démarche volubile, mais malhabile. Courbée, rouillée. Le dos est voûté, souillé, maculé, blessé. La danseuse de la boîte à musique est cassée. La musique n'est plus que tintamarre mal chorégraphié. Elle ne tourne plus aussi bien qu'autrefois...

L'oiseau n'est plus volatile, ne pourra jamais plus s'évader. Et bon observateur remarquerait une ombre bien trop grande et monstrueuse pour une si fine silhouette de papier. Le papier a brûlé. Déchiré. Abandonné.

Disgracieux automate se dépose doucement auprès de Celui qui écrit. Sans un mot, le laissant juger. Mouvements hachés. Respiration coupée. Fleur fanée. Alors, dans l'attente du verdict... Jouet cassé, à jeter ?

HRPG:
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Re: Dans l'aile Est
Lïnwe Felagünd, le  Ven 1 Sep - 19:57

Les battements de la belle montre argentée qui s'accélèrent un peu. Comme par crainte ou par excitation. L'excitation de craindre. Ou la crainte d'être excité, l'on ne sait. Boom. Boom. Boomboom. Voilà ce que ça fait. Le cadran est en train d'exploser alors que les gens se pressent se pressent dans ce grand couloir aux ombres écarlates. Au fond, a-t-il vraiment envie de la voir ? Elle sort de cours, c'est l'endroit et le temps idéal pour le lui avouer. Qu'il ne voulait que de sa plume. Que de son encre. Et de cet oiseau, l'esprit rêveur et libéré de toute noirceur. Il voulait son monde. Avec elle. Sur les nuages. Mais maintenant qu'il était accompagné de sa chair, il n'en voulait plus. Il regrettait. — regretter.

Enfin, parmi les flots de têtes
son visage reconnaissable
mais fatigué, aux traits mélancoliques,
fleur fanée jouet cassé
yeux déprimés
regard absent - était-elle en train
de devenir comme lui ?


Bientôt ses joues se creuseront. Bientôt, elle brisera ce miroir qui se moque tous les matins. Elle ira dans les bains huit fois par jour, pour méditer, se laver, retirer cette crasse qui ne s'en va pas. Encore et encore. Nettoyer son âme. Et ses impuretés. Elle ne dormira plus vraiment, car un monstre sous le lit l'appellera tard dans la nuit. La lune l'assassinera et l'oreiller utilisera le poison pour l'attenter. Et viendra la faim ; la fin de manger. Les plats ne seront plus aussi succulents que jadis et le vin sera le seul remède au bonheur artificiel, éphémère.

Avait-il déteint sur elle
pour qu'elle semble
si épuisée
si attaquée
par les cauchemars diurnes
de la vie ?

Cette Fille de Papier, à moitié consumée. Il était temps de la jeter. Non - doucement, de la déposer doucement près d'une cheminée. Près du feu. Agréable chaleur avant de pouvoir s'endormir à tout jamais. Lïnwe avait la mine déconfite, pour tout avouer. Triste de la voir dans cet état, ce n'était pas le meilleur moment pour lui annoncer... Mais il manquait aussi de tact.

— Salut.
fit-il un peu gêné
qui se voulait amical
poli ? digne d'un amour officiel ?

ce n'était qu'un rêve partagé
sur du parchemin
mais il fallait avancer
créer d'autres rêves
ensemble
ou seul
les chemins se séparent.

J'ai quelque chose à t'annoncer... - ça ne va pas ?
il voit bien
que son visage n'est plus aussi
doux et pur qu'avant.

Que lui est-il arrivé
à sa Fille de Papier ?


HRP : pas de soucis, content d'avoir pu lire un de tes RP phare pour ton personnage ! (:
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Re: Dans l'aile Est
Madilyn Nebulo, le  Sam 2 Sep - 16:09

Les yeux du Prince reflètent l'image brisée de l'obsolète automate. Ils reflètent les questions et le regret, l'avenir coulé, noyé, étouffé. Ces yeux d'un bleu qui semble plus de glace à présent qu'elle n'est plus qu'une cendre grise et morte. Cette glace qui a gelé son coeur immobilisé. Givre froid et pureté ne cessent de se côtoyer dans ce regard si céleste. Elle y voyait la voûte et ses étoiles, leur royaume tant rêvé, elle n'y voit plus que la mer où elle se noie et agonise. Illusion, elle sait que ces vagues ne sont qu'au fond d'elle, dans ces abysses noires où elle sombre peu à peu. Les iris du garçon ne sont que miroirs qui renvoient l'image d'une Elle dévastée.

— Salut.

Elle tente de remonter jusqu'à la surface, jusqu'au soleil, jusqu'à Lui. Un sourire parmi les décombres sort, comme d'un chapeau de prestidigitateur, miracle insoupçonné. Elle sent qu'il se passe quelque chose sous ces yeux inquiets. Joie ou désespoir, qu'est-ce que ça lui apporterait ?

J'ai quelque chose à t'annoncer... - ça ne va pas ?

Voilà, elle s'en doutait. Quelque chose, quelle chose ? De toute façon, il voit qu'elle est brisée, qui voudrait d'une épave gondolée ? Une carcasse qui coule sans plus lutter, elle sait qu'elle périra, pourquoi retarder...

- Quelqu'un a arraché la fleur, et l'a souillée de sang...- mais, pas d’inquiétude, les hellébores repoussent toujours !
Elle ment. Mais elle veut savoir. Toute fleur a besoin d'eau... Et tant pis si c'est du poison.
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Re: Dans l'aile Est
Lïnwe Felagünd, le  Sam 2 Sep - 18:06

Le monde grouillait tout autour d'eux et pourtant, pas une seule distraction aurait pu empêcher le garçon de rester concentré sur elle. Il relevait les yeux, de temps à autre, histoire de vérifier que personne ne prêtait une oreille avide. Personne n'avait besoin de savoir ce qui lui arrivait, ce qui leur arrivait, ce qu'ils étaient en train de partager. Une dernière promesse, peut-être. Sur ce visage.

Elle tentait vainement d'apaiser ses craintes
car même s'il n'avait pas vraiment - plus vraiment -
de cœur, il lui restait son âme et ses remords

Quelque peu d'humanité
chez ce pantin encore articulé.

Elle. Elle était en train de se défaire.
Dislocation mécanique en cours.

- On lui avait enlevé son sourire, déjà. Celui qu'elle montrait ne tenait pas pour un sou.
Semblable au mendiant qui gît au coin de la rue, à moitié affalé de pauvreté.

Les flammes dans ses yeux... disparues. Plus rien.
L'âme était-elle au moins en paix ?

- On lui avait arraché la fleur. L'hellébore qu'il avait cueillie en ce jour passé.
Elle lui avait redonné espoir et maintenant qu'elle en avait besoin,
il fallait fuir — il ne pouvait guère apporter d'espoir, pas lui.

Il n'était qu'une marionnette un peu ridicule qu'on laisse dans un coin
et qu'on anime quand l'ennui nous assaille.

Oui... elles repoussent toujours, là où les nuages se font plus rares
- et où le monde est vert de beauté.


Alors lui aussi, se prête au faux. Le respect sophistiqué.
Pour deux faux aristocrates.
Pour deux faux menteurs, qu'ils étaient.

Tu sais... j'ai réfléchi pendant longtemps. Longtemps. Et je ne peux être ni l'engrais, ni la terre, ni le pot, ni la mer qui te soigne. Je ne peux être l'amour qui t'anime. Je ne peux être l'espoir qui t'illumine. Je ne suis rien de tout ça. Je ne suis qu'une main baladeuse sur un bout de parchemin et qui écrit. Qui écrit. Je suis tombé amoureux de ta plume... je dois bien l'avouer, mais je n'espérais rien de tout ça. Ce n'était qu'un flirt, après tout...

devrait-il finir
sa phrase ?

Pour que la sentence
se découvre
comme une fleur
qui bourgeonne
sur la devanture
d'une boutique
de printemps.
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Re: Dans l'aile Est
Madilyn Nebulo, le  Sam 16 Sep - 16:55

La réponse ne tarde pas, elle fuse en éclair électrisant dans la fourmilière incessante poudlardienne. Sa silhouette se floute, se fissure un instant. Je sais qu'il ment. Est-ce donc tout ce qu'il reste de nous ? Un jeu de mensonges et d'hypocrisies ? Un nous... Ce regroupement pluriel a-t-il au moins existé un jour ?

Bal masqué, entre masques et faussetés, mascarade terne et grise, pas un rire ou une couleur...La vérité court et se cache, se faufile et se dématérialise juste devant moi, difficile à voir, impossible à capturer... Mais Ô, Muse spectre que j'ai si souvent haïe, Harpie hantant mes songes effarés, maintenant je te veux, et te prie, te prie de venir à moi... Cet ange gardien que nous avions tant adulé, l'Espoir, n'est-il pas le Mensonge enjolivé, bellement maquillé ? La douce illusion vole en éclats, mon petit cœur de métal se craquelle encore une fois, se recompose et se brise à nouveau, Prométhée torturé, sans cesse dévoré et régénéré... La pire des souffrances : l’Éternité...

Et ses paroles masquées n'ont même pas besoin de venir jusqu'à moi
Je sais déjà la mélodie funèbre et macabre qu'elles vont jouer
Deuil d'un amour vain et éperdu
Enterrement d'une illusion bercée de paradis
D'un mensonge vert

Vert

Oh, couleur qui me répugne tant désormais
Le dégoût
La monstruosité
L'absence
La menterie

Alors je me lève, rouillée, et m'éloigne de ma démarche boiteuse de robot mal réglé.

Adieu, doux prince
Espoir et paradis
Lettres et hellébores...
Adieu...


Départ de Mad

HRPG:
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Re: Dans l'aile Est
Lïnwe Felagünd, le  Mar 19 Sep - 13:52

La sentence se découvre
sur ce corps d'enfant électrique.

Il aurait préféré la voir acquiescer. Ne serait-ce qu'un signe de tête. Tomber d'accord avec son rejet. Ouvrir la bouche pour dire quelque chose. Le rejeter. L'insulter. S'insurger. Se mettre en colère. Ou pleurer. Mais rien _ rien de tout cela. Elle semblait partir dans une semi-transe végétative alors que sa conclusion était limpide comme un petit ruisseau éclairé par le soleil en pleine journée. Elle semblait se fondre dans les limbes de la folie éternelle, le vide, ces yeux de néant. Le silence.

La sentence se découvre
comme un bourgeon sur une fleur.

Mais il n'y a qu'une abeille
pour la piquer et mourir juste après.

Comme eux, ce n'était qu'une illusion
un rêve. L'autre monde, vert, existe-t-il vraiment ?

Quand il la voit dans cet état, comme ça, il aimerait la prendre dans ses bras et ne dire que ce n'était qu'un mauvais rêve que font les gamins de douze ans. Ils n'auraient jamais dû se voir. Ecrire avait été la seule solution. Pourquoi faut-il toujours que le désir soit gâché par une autre forme de plaisir ? Un faux plaisir, à dire vrai. Ce n'est qu'illusion et reflet flouté dans un miroir brisé.

Elle s'en va pour ne revenir
jamais plus.

- C'était mieux comme ça.
Murmure-t-il un instant
à cette armure nonchalante.

Avant de prendre la direction opposée
alors que leur chemin se dévoile

l'une vers un monde gris de souffrances
peut-être d'innocence

et l'autre vers un monde bleu
c'est un nouvel espoir

alors que le Vert n'a pas su
le consoler de cette palette de couleurs.

Enfant peintre.


— Fin du RP —

HRP : effectivement, c'est toujours un plaisir d'écrire en ta compagnie ! (:


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Re: Dans l'aile Est
Ulysse Daiklan, le  Mer 20 Sep - 14:00

La trêve des Lions.

Daemon & Ulysse





Rha. Décidément j’avais tout gagné.

Baguette prise, médicaments, pris. Vomissements ? Au placard s’il vous plait. Bandages ? Inutiles. Habits ? Ah oui ça peut être pas mal de ne pas sortir à poil. Effectivement.

Je sors de l’infirmerie la tête dans le choixpeau. Mon esprit totalement embrumé par les soins et avec la fatigue qui prends le dessus ça n’arrange pas. Mes pas son lourd mais par Dumbledore qu’est-ce que ça fait du bien de marcher. Je vous jure j’ai l’impression de revivre. Littéralement. Non parce que j’ai bien conscience que j’ai faillit y passer. Mais bon, je dois avoir une bonne étoile.

Je me demande quand même d’où tout ça a commencé… Je dessinais tranquillement, je sais même pas pourquoi elle est venue m’agresser. J’suis spure y’a un truc avec tête de nœud, obligé. En plus elle avait l’air grave ambigu

Décidément ce soir-là, j’aurais rien gagné. Enfin si, deux cicatrices, 3 jours de cours à rattraper et apparemment au moins une semaine de plus dans le coltar. Géniaaal. Au moins j’ai pas merdu mes affaires c’est déjà ça. Ceux qui m’ont amenés à l’infirmerie ont ramené mon sac avec, et ma baguette. Ca, c’est cool. Et en plus… non rien c’est tout. Bon c’est déjà pas mal.

Enfin… plus cool que cette nausée qui me prends au bout de deux pas. Rha… Ce fragile j’vous jure. Tout ce que je veux c’est aller dans mon lit et dormir. J’espère que personne ne me verra comme ça. Sur le chemin. Fin de toute ma réputation, de… de tout en fait. Enfin bon je dis ça mais, je qsais que c'est peine perdu.


Je sais que je vais forcément avoir des ennuis je veux dire. j'ai toujours des ennuis. Alors, qui viendra se sacrifier pour m'achever? Elhiya, qui sera dégoutée de pas avoir pu finir le boulot? Son Cousin sur-protecteur? Camille, qui déteste les né-moldu et le sang-mêlés? Quelqu'un de ma maison? Un Pouffy? Un Serpy? Un Serdy peut-être? Dites moi tout.

A qui le tour?
Daemon Stebbins
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Re: Dans l'aile Est
Daemon Stebbins, le  Jeu 21 Sep - 22:02





La trêve des Lions.

Ulysse Daiklan - Daemon Stebbins
L.A accordé à Ulysse

“Les trêves sont toujours provisoires.”









Je ressassais les mots qu'Elhiya m'avait avoué dans la bibliothèque. Cela tournait en boucle dans ma tête et la victime n'avait été autre que le déchu, nommait je vous prie, Ulysse. J'avais vu le désarroi de ma blonde quand elle m'avait avoué ce qu'elle avait fait subir au rouge et or sans que celui-ci ne leva le petit doigt pour se défendre contre ses attaques. Elle m'avait avoué qu'il était u sale état et que c'était Jace qui avait fini de l'achever pour ainsi dire. Je n'avais pas cherché à connaitre les rumeurs sur ce dernier car je voulais tenir ma parole de ne pas rentrer à nouveau en conflit avec Ulysse.

Toutefois avec les nouvelles information, je devais admettre que le gryffondor était remonté dans mon estime mais si je ne l'admettrais pas à haute voix. Cependant mon honneur ou ma fierté mal placé, dépendait du point de vu où on se plaçait, demandait que je le vois afin d'avoir une explication et peut-être une esquisse de remerciement selon ce qu'il me répondrait. Donc j'étais descendu de la tour de Gryffondor assez rapidement vers l'infirmerie pour me rendre au chevet du malade. J'avançais à travers le château. Mes pas résonnaient dans les couloirs de pierres.

Enfin je fus à destination. je vis Ulysse qui quittait l'infirmerie.

* Au moins, il est vivant et entier. C'est déjà ça *

Je l'interpellais alors en utilisant son prénom pour la première fois de ses six dernières années.

- Ulysse.

Je me rapprochais de lui vivement.

- Ne t’inquiète pas. Je ne suis pas là pour me battre. J'ai besoin de te parler quelques instants à l'abri des regards.

Je regardais autour de moi afin déjà d'être sur qu'on soit seuls et surtout de trouver un coin où nous serions tranquille pour discuter.

- Tu veux bien me suivre là-bas ? Je te donne ma parole que je n'en ai pas pour longtemps.

Mon ton était calme, posé. J'avais réussi à ne pas l'insulter ni à le traiter de tous les noms. Un véritable exploit voir même un miracle.

- C'est au sujet d'Elhiya.

J’espérais qu'il accepterait ma proposition en entendant le nom de ma petite amie...




by Daemon

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Re: Dans l'aile Est
Ulysse Daiklan, le  Ven 22 Sep - 9:09

Daemon & Ulysse




Je pense que les Moires existent. Et elles se foutent sacrément de ma gueule.

Quand je disais tout… je parlais pas de lui. Sérieusement les filles, vous avez vu mon état ? Est-ce que j’ai une tête à pouvoir me battre, là maintenant ? Pfff non mais sérieusement… Quoi que déjà, il m’a appelé par mon prénom, ça se trouve il ne veut pas me tuer. Peut-être.

- Daemon.


Oui je lui renvoie la politesse mais d’un air quand même méfiant. Enfin jusqu’à ce qu’il réponde. Ah bah en fait, les miracles existent. Il est pas là pour se battre ? Je demande à voir parce que je m’imagine mal parler du contexte politico-économique de notre époque. Surtout que je le connais pas en fait. Et me parler à l’abri des regards ? Il va pas me faire une déclaration d’amour quand même ?

D’abord réticent à l’écoute de sa demande, je suis toute ouïe quand il se met à parler de la blonde. Mes oreilles écoutent et mon poignet brûle. Une conséquence psychologique qui créerais une illusion de douleur ? Oui peut-être, qui sait.

-Ok.

J’hoche la tête en même temps et le suis vers l’endroit qu’il m’a indiqué. Étrangement avec les évènements je reste curieux de ce qu’il va me dire. Une fois arrêté ma tête commence à tourner légèrement. Je m’appuis dos au mur pour ne rien laisser paraître.

- Je t’avoue j’suis encore un peu shooté donc je risque de dire des trucs pas très cohérent.

Oui voilà c’est dit. Tant que je laisse rien échapper qui pourrait le mener à me frapper, ça va. Tout va bien. Je vais recracher le contenu de mon estomac mais tout va bien. Je prends une grande inspiration.

- Alors ta blonde ? Elle était bourrée ? Vous vous étiez disputés ? Problèmes de famille ?

Je déb**e ça sans réfléchir. J’aimerais vraiment savoir ce qui a fait que la blonde se comporte comme ça. Et surtout aussi soudainement, je veux dire ce genre de sort on aurait pu y arriver plus tard au vu de nos affrontements. Mais là c’est arrivé d’un coup d’un seul. Focus sur Stebbins.

- Désolé. Tu voulais me dire quoi déjà ?

Oui voilà Stebbins. En fait ce qu’elle a fait c’est un peu comme si du jour au lendemain au lieu de me frapper à main nue, lui il arrivait pour me frapper avec un katana. Je veux dire y’a des étapes : les poings, poings américains, batte etc. Et APRES on attaque au katana. Je diverge ? Verge. Oulala… Ca va pas mieux moi. Tiens j’ai faim, j’me disais c’était bizarre aussi. Je vais aller aux cuisines tiens. Je me prépare à partir avant de me rappeler que je suis en pleine conversation.

Par Morgane Ulysse, concentre toi.




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