Re: Autour du parc Calum Buchanan, le Lun 20 Aoû - 23:57
[Je reprends le sujet après 1 mois d'inactivité, MP here juste au cas-où]
☾ Se détend ━1m83 ━ Avec Andrew (Andrew Cobredy) ☽ (L.A d'Andrew accordé)
Après tant d'années passées à Poudlard, il étonnant que je me retrouve, pour la mille et unième fois, dans le grand parc de l'école à apprécier toute cette nature et ces étudiants qui se chamaillaient, discutaient, riaient, même parfois s'embrassaient en profitant du beau temps. C'était loin de mes chères falaises d'Écosse, mais c'était mieux que de s'enfermer dans un cours poussiéreux et endormant. J'appréciais les cours, certains plus que d'autres, mais, parfois, j'avais envie de sortir en courant tout en m'arrachant les cheveux. Évidemment, ça n'arriverait jamais, j'avais horreur de ce genre d'énergumène qui attire l'attention pour rien. Donc, en cette fin d'après-midi, je décidai de profiter de quelques instant sur la pelouse du pourtour du parc, loin de gens indésirables. J'avais apporté un roman, une romance fantastique moldue, mais je ne comptais pas vraiment le lire. Les écrivains fantastiques moldus me faisaient bien rigoler, mais pour l'instant je n'avais pas envie de me pencher là-dessus. Me posant sur la pelouse, à l'ombre d'un arbre, je glissai doucement mes doigts dans l'herbe.
Au bout de quelques minutes, je me senti légèrement fatigué donc je me laissai tomber sur le dos, un rayon de soleil réchauffant mon visage. «Je ne resterai que quelques minutes.» C'est ce que je me suis dis. La brise me berça durant de douces et longues minutes qui s'écoulèrent comme des grains de sable dans un sablier. Pas trop chaude, ni trop froide cette aimable brise. J'étais bien. Cependant, je sentis une ombre couper la chaleur qui venait abreuver mes joues en vitamine D. Levant une main devant mon visage pour voir ce qui se passait, je n'aperçu que deux longues jambes. Qui venait donc me voir? Ce n'était pas comme si je connaissais une foule de personnes à Poudlard et cette personne ne devait vraiment avoir rien à faire pour déranger un pauvre étudiant qui dormait sur la pelouse, en retrait de tous.
- Puis-je t'aider, Ô grand dieu de l'ombre?
Sarcasme. J'aimais bien en user. Voyons voir comment le nouveau venu réagirait à mon adorable petite pique.
Re: Autour du parc Andrew Cobredy, le Mar 21 Aoû - 23:55
On ne l’y reprendrait pas à deux fois. Rejoindre LEGIT pour dynamiser un peu le pôle syndical, sauver les Elfes de maison et virer les profs incompétents. Et voila qu’il se retrouvait avec une pile de flyers à distribuer. On l’avait pris pour le Respo Comm’ ou ça se passait comment ? Mais bon, comme disait cette bonne vieille Mary Poppins, il suffisait de trouver le morceau de sucre pour aider la médecine à couler. Du coup, Andrew avait instauré une phase pré-distribution pendant laquelle il s’amusait à deviner quel flyer distribuer pour une efficacité maximale. La ou le destinataire serait-il plus sensible à Élius ou à Lore ? Plutôt Matt ou Alexeï ? En cas de doute, ça finissait toujours sur Lïnwe. Après avoir parcouru une bonne partie du château, le Serpentard se décida à aller arpenter le Parc, aguiché par le resplendissant soleil du jour. Quelques nouveaux, à qui on tendait sans hésiter les prospectus à l’effigie des plus jeunes membres de l’association - histoire de s’identifier. Et un peu plus loin, un Serdaigle assis à l’ombre d’un arbre. On ne l’avais encore jamais remarqué celui-là, si ?
*Alors, si on rationalise un peu le tout…*
Mais Andrew avait envie de procéder un peu différemment maintenant. N’arrivant pas à se décider entre Élius et Lïnwe, il demanderait directement son avis à l’étudiant. Il fallait l’avouer, c’était aussi un moyen d’en savoir plus sur lui. A pas feutrés, il s’approcha du Serdaigle, histoire de créer la surprise, de prendre au dépourvu. Pour se faire remarquer, s’interposer entre l’astre chauffant et le garçon.
- Puis-je t'aider, Ô Grand Dieu de l’Ombre ?
*Hein ? Il est bizarre un peu lui non ?*
Mine d’incompréhension, puis haussement des sourcils histoire de passer à autre chose. Andrew ne se donna même pas la peine de lui faire remarquer que malgré sa plastique avantageuse, il n’était évidemment pas un Dieu. Alors sans autre détour.
« - Je distribue des flyers pour LEGIT, l’asso étudiante de Poudlard. Tu préfères lequel ? »
Re: Autour du parc Calum Buchanan, le Mer 22 Aoû - 18:02
☾ Se détend ━1m83 ━ Avec Andrew (Andrew Cobredy) ☽ (L.A d'Andrew accordé)
Je l'entend m'annoncer qu'il distribue des flyers pour l'association étudiante. Je soupire et roules des yeux mentalement. Sérieux le gars? On ne pouvait même plus avoir un peu d'intimité et on se faisait déranger pour de ridicules bouts de papier avec ... oh. Je vois. Je choisis de ne pas répondre immédiatement à sa question. En me relevant simplement sur les coudes, je lui dit :
- Le sarcasme, tu connais? Tu me caches le soleil en fait.
Alors qu'il restait planté là, j'enchaînai sur la discussion en me relevant souplement pour être à sa hauteur. Je penchai un œil sur les deux feuillets qu'il me tendait. Peut-être avais-je été trop rude avec lui? Après tout, il ne faisait que son boulot. Au final, je choisis la voie que je connaissais. Continuant avec mon sarcasme, me protégeant de cette intrusion alors que j'appréciais calmement la solitude que je m'étais créé.
- Intéressant. Le préfet de Serpentard ou le capitaine de Quidditch de Gryffondor, j'ai du choix.
Je ne ne rappelais même plus du nom de chacun. Je pris délicatement le second feuillet dans ma main gauche. Le fixant pendant quelques secondes interminables. Je ne savais même pas pourquoi je ne l'avais pas renvoyé d'où il venait encore, tout ça ne m'intéressait pas vraiment. Je lui rendit son flyer en soupirant.
- Pour être honnête avec toi, ça ne m'intéresse pas vraiment. Puis-je faire autre chose pour toi? À moins que tu souhaites me fournir plus d'information et me convaincre?, terminais-je avec un sourire en coin.
Re: Autour du parc Andrew Cobredy, le Dim 9 Sep - 16:21
- Le sarcasme, tu connais? Tu me caches le soleil en fait.
*Il a cru qu’on était potes ou bien ?*
Une fois de plus, Andrew ne répondit rien. Il avait pourtant déjà bien élaboré des réparties cinglantes dans sa tête, à base de cancer de la peau, d’amabilité, ou encore des règles élémentaires du sarcasme, mais non. Ne pas se mettre les gens à dos qu’on lui avait dit. Être aimable qu’on lui avait dit, pour le bien de l’association. Alors dans son immense amabilité, le Serpentard esquissa ce qui aurait pu s’apparenter à un sourire si l’hypocrisie n’avait pas été si évidemment lisible sur son visage. Et en plus de ça, il refusait de choisir. Ce n’était pourtant pas un choix désagréable.
« - Qu’est ce qui ne t’intéresse pas ? L’association ou Élius et Lïnwe ? Parce que j’ai demandé des flyers à mon effigie, mais on ne m’a pas encore accepté cette faveur. »
Andrew la finesse était de sortie. Après tout, s’il ne recrutait personne pour l’association, autant essayer de recruter quelqu’un pour les cachots de Serpentard. Pour rendre un peu de soleil au Serdaigle, et parce qu’il commençait un peu à fatiguer, Andrew s’assit en face de lui et commença à profiter des rayons du soleil. On aurait pu dire qu’il tapait l’incruste, mais il préférait y voir un moyen comme un autre de sociabiliser.
« - Et si tu veux plus d’informations, elles sont justement sur le flyer. »
Re: Autour du parc Calum Buchanan, le Mer 10 Oct - 23:30
Calum Buchanan
Une rencontre inopinée dans le parc
- Tu m'énerves, lui dis-je franchement. Mais bon ... on va dire que tu sais te montrer convainquant j'imagine.
J'attrapai les deux flyers dans mes mains. Mhmmmm ... Élius. Un Serpentard, encore. Probablement un c*nnard comme tous les autres Serpentard sur lesquels je me faisais d'alléchantes idées avant de voir mon intérêt tomber en pièces face à leur snobisme. Cette fois-ci, étonnamment, Linwë m'attirait plus. Évidemment, je ne connaissais pas sa personnalité et je n'était pas familier avec les Gryffondors, mais je me doutais que, malgré leur rivalité, la maison des verts et des rouges avaient plus de points commun qu'il n'y paraissait. Je lançai au jeune homme qui était maintenant assis à mes côtés :
- C'est quoi ton nom?
Rares étaient les fois où mon côté taquin sortait de son nid douillet, mais j'avais bien envie de continuer à l'embêter. Je pris donc délicatement le feuillet à l'image de Linwë de ses mains.
- Je crois que je prendrai celui-ci, meilleur agencement de couleur ... et je préfère les blonds, même si j'ai un petit faible pour les serpents de cette école.
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
Charlotte Day
Exclu(e) du jeu !
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
Re: Autour du parc Charlotte Day, le Mar 11 Déc - 18:07
rp avec Osvald
Kill the paint
Le duel est inévitable. C’est elle ou moi. Une des deux doit céder. Comme j’suis pas décidée à le faire, ça sera elle. Avec ou sans son accord. Je dégaine l’arme de mon fourreau. J’attaque la première ! A la fin de l’envoi, je touche ! J’ai fait mouche. Blessée au torse, ma victime saigne. Son buste déverse son liquide rougeâtre sur son corps. Tout dégouline jusqu’aux quatre coins de ses membres. La cible semble inerte mais j’préfère m’en assurer. Mes bras tailladent la cage thoracique de droite à gauche. D’amples mouvements, ils rendent plus harmonieux la scène de crime. Trop sordide, je prends soin de masquer les traces blanches cadavériques. J’efface chaque indice pouvant faire remonter jusqu’à ma personne. Tâches d’ébènes par ici, teintes bleutées par là. Les preuves s’effacent sous mes pinceaux. Quand tout me semble prêt, je dépose mon matériel. Je me recule et admire mon œuvre.
C’est fout comme la peinture transforme les choses. Hé oui ! Vous avez pas cru que j’avais commis un meurtre quand même ? D’un côté si, cette toile vierge initiale est inutilisable. Je m’assois en tailleur dans l’herbe. J’agrippe mes orteils avec mes doigts et dandine doucement. Mes mains noircissent mes pieds déjà couvert de saletés. Marcher pieds nus a pas que des avantages. Je ramasse de nombreuses crasses. Pouvoir communiquer en direct avec la Terre vaut bien ce sacrifice. Je penche ma tête. Je crois deviner une chouette dans mon paysage. Je me lève. Je m’approche. Je colle presque mon nez à mon tableau. Fausse alerte, ce n’est que le fruit de mon imagination. L’idée germée, j’ai envie de la sortir de là. Il me reste un petit espace libre. Idéal pour travailler ma précision. Je sors une arme plus fine. Prête à achever ma victime du jour en lui gravant un volatil dans la chair.
Dernière édition par Charlotte Day le Mar 15 Jan - 13:22, édité 3 fois
Invité
Invité
Re: Autour du parc Invité, le Dim 30 Déc - 15:46
vraiment désolé pour l'attente
Le fond de l'air est doux. Ça fait vraiment du bien après ces épisodes de froid hivernal. Le temps semble lui-même en avoir marre de faire frissonner le vivant, se ravisant un peu sur sa politique saisonnière. D'autres diraient que ce n'est pas très normal et que le climat est déréglé, moi je pense que le temps se règle un peu comme il veut et que je ne vais pas m'en plaindre. Les belles couleurs du printemps me manquent, je languis de les voir revenir. Mon chêne favori est bien triste dans son coin, brun et terne, attendant lui aussi de voir revenir les oiseaux.
Enfin sauf les rapaces, ça on n'en manque pas à Poudlard, quelle que soit la saison ! Les chouettes et hiboux des élèves et du personnel de l'école sont bien les rois et reines du parc en cette saison. Ils planent et se posent où bon leur semble sans contrainte, hululant à leur voisin ou les bipèdes passant par-dessous leur branche de prédilection.
Traversant la cour intérieure je me dis que oui, clairement, le décors manque de couleur. Les vieilles pierres du château sont pleines de secrets mais abordent un teint si pâle et délavé ! On devrait peut-être proposer de les rafraîchir un peu ? Mais à qui, aux profs ? Ou à la directrice directement ? Sans doute la deuxième option.
Mon endroit favori : le parc. Pourdlard est un internat mais si on faisait le compte de mes six années passées ici, le résultat afficherait un certain penchant pour l'école buissonnière. Et si on montrait ce même résultat à mes parents ils se demanderaient si on ne dispense pas les cours à l'extérieur de nos jours ! Ce ne serait pas pour me déplaire d'ailleurs, les heures passées dans les cachots pour la création de potion est toujours une vraie torture...
Sorti de mes pensées je remarque ne pas être le seul à apprécier les plaisirs simples de la nature. Une petite brune est penchée sur l'herbe fraîche. Sa silhouette ne me dit rien, j'en conclu que ce n'est pas une de mes aiglonnes, bien qu'on ait pas mal d'artistes dans le nid. Une toile et des pots de couleurs dans les brins verts du parc.
Je m'approche, essayant de faire le moins de bruit possible, pour ne pas la déconcentrer. Elle se relève et reprends ses pinceaux, son œuvre pas encore complètement terminée apparemment. Moi qui n'ai aucun talent pour les arts du traits et de la peinture je suis curieux et admiratifs de ce genre de scène. Les artistes se rendent-ils comptent du pouvoir de création qui repose en leurs doigts ? Du néant un univers prend vie en quelques mouvements, c'est un don du ciel que de savoir faire ça.
La fille voit la vie en rouge. Sa toile en portant les traces de partout. D'autres nuances rejoignent et recouvrent la couleur chaude par endroit, parfois jusqu'à la masquer mais toujours pour l'accompagner. Souvent l'oeil glisse dessus sans s'arrêter mais à certains endroits ils stoppent leur contemplation. Sans savoir pourquoi, ce coin, ce grain, cet enlacement en particulier fait quelque chose. Une différence. Un sentiment. Qui naît de rien pour parfois devenir un tout. La fille aux couleurs est bénie des dieux, le sait-elle seulement ?
Quelles couleurs m'iraient à moi ? Le vert, sans doute. Sans aucun doute, même. Cette pensée me rappelle un après-midi à arc-en-ciel avec une fille de l'eau en manque de couleurs elle aussi. Elle disait aimer le bleu plus que tout...
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
Charlotte Day
Exclu(e) du jeu !
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
Re: Autour du parc Charlotte Day, le Mer 2 Jan - 16:35
Le sang est omniprésent. Le rouge est vif. Il s’est imprégné dans la toile. Un coup d’œil est jeté à ma montre. 16h22 heure du décès. La meurtrière n’a rien sur ses doigts. Expertise de l’artiste. Des années de passion. Je travaille proprement. Toujours. La mort est que le début d’une nouvelle vie. Je tue pas par plaisir. Juste pour faire renaitre. Passer du blanc insipide aux couleurs. D’une toile cadavérique à une œuvre colorée. J’embellis le monde de mes rêves. Je le rends plus beau. Débarrassé d’une partie de ses ombres.
La victime est prise de spasmes. Je ressens sa douleur. Des endroits sont encore intacts. Privés de passage de pinceau. L’injustice doit être rétablie. J’approche une arme plus petite. Munie de quelques poils seulement. Mon scalpel de peintre. Le toucher se veut délicat. Le noir tatoue la peau du tableau. Au commencement une tête. Sans oublier les yeux ni le bec. Les ailes suivent. Elles sont déployées. L’oiseau est libre de s’envoler. Ma baguette le fera bouger. Il restera prisonnier de la soie. Mais je lui refuse l’immobilisme. A défaut de pouvoir le rendre de chair et de plumes.
Je comble les dernières tâches blanchâtres. Mon crime est parfaitement masqué. Je regarde la scène. Partie d’un vide, me voilà face à un tout. L’instinct a guidé mon bras. Le pouvoir de la nature m’a amené à ça. Place à Chouette au coucher de soleil. Plus qu’à attendre que les rayons sèchent la gouache. Afin d’immortaliser ma création. Je me laisse tomber sur le dos. La pelouse accueille ma carcasse. Je dépose les armes. Mon regard se perd dans le ciel. Un nuage attire mon attention. Nouvelle inspiration. Pour un énième songe. Mais d’abord le repos de la guerrière. Bien mérité.
Invité
Invité
Re: Autour du parc Invité, le Ven 11 Jan - 11:50
Je retiens mon souffle, ne voulant pas briser la magie en train d'opérer. Quand je crois que c'est fini, que tout est là, l'artiste repars à la charge. Mes yeux de profanes ne voient pas, je peux à peine prétendre à la compréhension, plus destiné au ressenti. La créatrice, elle, sait. Elle sait ce qui manque et comment y remédier. Alors elle continue après sa maigre pause qui n'en était peut-être pas une et moi je me fais tout petit jusqu'au tombé du rideau final. Je ne devine pas ce qu'elle rajoute, penchée sur sa toile ma vue est obstruée et je n'ose pas me décaler d'un pas de peur de la faire sursauter. Une pointe de malaise me pique le ventre, c'est bizarre d'observer ainsi les gens à leur insu...
Trait ultime, noir vainqueur, blanc vaincu et peintresse se laissant tomber dans l'herbe. Est-ce que c'est terminé ? L'œuvre est complète ? Je détaille à nouveau la toile striée de rouge et ses accompagnatrices. Puis je le vois. L'oiseau dans le ciel de feu. Ses ailes libres battent vers de nouveaux horizons, habitué sans doute à ce genre de spectacle de la part du soleil passant la ligne du bout du monde. La douceur et la puissance de l'image me fait fondre moi et mes précautions. « C'est sublime ! » compliment venant du cœur mais avec une voix enrayée d'avoir été retenue de force. Je m'approche enfin de quelques pas, l'oiseau devient plus grand et plus net. « Incroyable », mot soufflé tandis que je me répète une fois de plus que ces prouesses sont réellement un don du ciel. Tout sourire je me tourne vers l'artiste, « Tu l'as signé ? ». Puis me rappelant mes bonnes manières je bafouille en m'empressant de rajouter : « Ah euh au fait moi c'est Osvald. Osvald Osborne, enchanté ! ».
hrp:
Comme le rp a commencé avant mon départ de la Serdyrection, on considère que Oz est toujours en fonction et donc porte l'insigne préfectoral sur sa robe de sorcier
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
Charlotte Day
Exclu(e) du jeu !
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
Re: Autour du parc Charlotte Day, le Dim 13 Jan - 18:13
Les paupières closes, je repense à mon crime. Si beau. Si masqué. Si parfait même. Aucune preuve laissée. Rien fera remonter jusqu’à moi. L’excellence porte un nom. La peinture. Je m’estime pas violente. Pourtant sous ce soleil éclatant, je suis d’humeur assassine. J’ai envie de recommencer. Je possède de nombreux cobayes dans mes affaires. Fraichement achetés au magasin. Prêts à rejoindre la morgue. Plutôt le ciel. Mes yeux retrouvent les rayons brulants. Ma main se met en visière. Je cherche mon inspiration. Mon nuage n’est plus. Le vent l’a emporté. Il a emmené de la relève. Un semble me regarder. De ses prunelles globuleuses. On dirait celles de Cloud. Le volatil brumeux me quitte pas. J’entends son appel. Il désire être ma prochaine victime. Toujours obéir à la Nature. La maitresse de ce monde. Malgré ce qu’en pensent les Hommes.
Je me redresse. Une ombre camoufle la vision de ma cible. Une voix sort de sa bouche. Zut ! Un témoin ! Un garçon à convertir rapidement. Sinon c’est la prison assurée. Je tente d’identifier le gêneur. C’est pire que dans mes cauchemars. Son insigne ment pas. C’est un préfet. Je me lève pour lui faire face. Son sourire me déplaît. Il m’a attrapé la main dans le sac. J’suis piégée. Mon visage est fermé. Difficile de nier l’évidence. Le flagrant-délit. Je plaide coupable. Coupable d’avoir tentée de m’évader. De cet enfer de briques. « Charlotte Day Monsieur le Juge… » Mon insolence a choisi son moment. A chaque rencontre avec une figure d’autorité, elle débarque sans prévenir. « J’ai enfreint un énième règlement ? » Ma méconnaissance joue en ma défaveur. Je veux savoir de quoi je suis accusée. J’ai ma petite idée. La toile saigne encore. Ma signature est sous son nez. Ce rouge est ma caractéristique principale.
Invité
Invité
Re: Autour du parc Invité, le Lun 14 Jan - 18:04
Mes compliments ricochent sur un mur de glace. Les mots se prennent une masse immobile de plein fouet, se recroquevillent sur eux-même en accordéon et tombent lamentablement sur l'herbe fraîche du parc. L'artiste m'en veut, j'ai sûrement fait éclater sa bulle avec mes bonnes intentions de profane et voilà que j'en subit les conséquences ! « Hein quoi ? Non, du tout ! Enfin je crois pas. »
Je recule d'un pas sous ses prunelles qui lancent des éclaires, j'aurais mieux fait de me taire et de la laisser en paix avec ses pinceaux. Quant au règlement je ne pense sincèrement pas que peindre dans le parc y soit contraire. Maintenant les escapades nocturnes dans la forêt ou dans les cuisines non plus mais ça ne m'avait jamais empêché de le faire moi-même. De quand date la dernière ? Quelques nuits de ça, à peine ? Non vraiment, je serais la personne la moins bien placée pour faire la morale à qui que ce soit sur ce point. En fait il n'y a qu'un seul aspect sur lequel je fais attention quand je fais mes rondes : si ce n'est dangereux pour personne. Il m'était déjà arrivé plusieurs fois de récupérer des élèves dans le lac un soir de tempête ou de confisquer des fioles de fluides explosifs ou encore de faire la chasse au trou portatif, afin d'éviter que quelqu'un ne se blesse inutilement ! Le reste, ça n'est pas bien méchant. Et la peinture fait partie de cette deuxième catégorie, clairement.
Levant les mains en signe d'apaisement et d'incitation à baisser les armes, je tente de m'expliquer : « Tu ne fais rien de mal, au contraire donc ne t'en fais pas je ne suis pas là pour te réprimander, c'est pas trop mon genre ! » Est-ce que ce sera suffisant pour la convaincre ? Va savoir, les artistes ont de ça en commun avec les enfants de l'eau d'avoir un caractère assez imprévisible ! « Tu as de la chance de savoir peindre d'aussi belles choses... moi j'en suis incapable, c'est pour ça que je te regardais c'était fascinant ! »
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
Charlotte Day
Exclu(e) du jeu !
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
Re: Autour du parc Charlotte Day, le Mar 15 Jan - 22:03
J’ai un bol formidable. Le témoin est aveugle ! Mon sourire revient me rendre visite. Je vais pas lui énoncer tous les chefs d’accusation possibles. D’aujourd’hui ou d’hier. Une de mes actions sur deux doit contredire le règlement de l’école. Rien nous est permis. Hormis se taire. On a le droit de se plaindre. En silence. Moi j’aime faire du bruit. Au grand dam du personnel. Mon pinceau grince sur mes toiles. Autant que sur les murs. Et lui des dents. A toujours tenté de me réprimander. Avec le succès que vous connaissez.
Je profite du recul du préfet. Je me place devant ma victime. J’ai pas envie qu’il la voie. « Ça me change de d’habitude… » Il semble différent. Je l’observe de plus près. Ce garçon parait jeune. On dirait un enfant. Il existe des membres de direction conservant leurs âmes. Il apprécie mon art. Son ouverture d’esprit me touche. Et si j’avais dégoté un complice ? Il manque de confiance en lui. Sans doute la cause de ses responsabilités. J’ai la solution. Je fais des pas en sa direction.
Mon ombre obstrue le rayonnement solaire. Je discerne mieux son visage. Une bouille angélique me fait face. Les adultes vont chercher les plus doux. Pour mieux nous berner. Les lâches. « Es-tu capable de rêver Osvald ? » La question est tout sauf anodine. Trop le savent plus. A force de se répéter en boucles. Les nombreuses règles nous enfermant. « Si oui, alors tu en es largement capable. Tu veux essayer ? » Je lui donne une chance. S’il a oublié, je vais l’aider à se remémorer le mécanisme.
Je fais marche arrière. Je retire le cadavre qui termine au sol. Côté peint dans l’herbe. Je fouille mon sac. J’en extrais un tableau innocent. Blanc comme neige. Je lui tends mon pinceau. La scène lui appartient. A son tour de tuer. Pour répandre la vie. S’il refuse, je le ferai. Le goût du sang coule dans mes veines. Le rouge me fascine. A l’image de la goutte qui perle au bout de mon outil. Elle s’écrase sur la pelouse. Commençant à se mêler. A la verdure.
Invité
Invité
Re: Autour du parc Invité, le Dim 20 Jan - 13:08
L'artiste semble convaincue que je ne lui veut aucun mal, à elle ou son œuvre. C'est un peu triste de se dire que cette attitude de défense a dû naitre de confrontations précédentes, quel genre de personne pourrait en vouloir à un être doué de création ? C'est absurde. Les pupilles d'en face me scrutent comme pour lire en moi. Je déglutis maladroitement sous cet examen un peu trop appuyé à mon goût. Est-ce que j'ai quelque chose sur le visage ? Ou bien je suis mal rasé ? Non, ça ne risque pas ça... mais on peut toujours rêver ! Tant mieux car c'est très précisément ce que Charlotte me demande. La Gryffondor considère son don comme celui d'un architecte des rêves, pourquoi pas après tout. J'ai dans le ventre des chatouillis qui veulent me pousser à répondre « Je ne sais faire que ça » mais je me contente de hocher la tête.
La mine barbouillée de rayons de soleil filtrant à travers les nuage, je la regarde tout changer en un clin d'œil. Mon cœur se serre en la voyant retourné sa vie en rouge face contre sol. La peinture est déjà sèche ?? L'herbe ne va pas se coller dessus ??? Mais la brune transpire l'assurance, elle sait ce qu'elle fait. Pour cela aussi je me retrouve à l'envier. Ses gestes sont emprunts de quelque chose qui me fait défaut, une confiance en ce qui est fait ou dit de ma part. Maladroit et mal à l'aise, ces derniers temps je n'ai été que ça. A la différence qu'avant il y a quelques mois je le faisais avec le sourire aux lèvres et sans en pâtir. Je secoue la tête pour chasser ces pensées de mon esprit. Le monde des cauchemars, j'en ai refermé la porte il y a des jours de ça. C'était une décision sans appel. Une des rares que j'ai pris au cours de ma vie, alors pas question de revenir dessus. Le royaume des rêves lui m'a accueilli comme un vieil ami trop longtemps parti. C'est ce que la toile appelle : des retrouvailles.
Je saisi le pinceau tendu avec impatience. Mais je sais déjà que je ne vais rien en faire. Les poils sont doux, tout doux, je les fait caresser mes phalanges pour les détendre et puis aussi pour le plaisir du contact. Le monde est blanc. Charlotte voit la rive en rouge, et moi ce sera quoi ? Mon regard pâle plonge dans les pots de couleurs. Des couleurs pures et vives, à l'apogée de leur pureté. Que leur apporter de plus ? En suis-je vraiment capable ? Je ne sais pas. Je ne crois pas. Les Dieux ne m'ont pas accordé ce don parmi tant d'autres. Mais une chose est sûre, ce dont j'ai envie, là, maintenant, tout de suite, c'est de Ma main droite plonge dans le jaune. Du soleil coule sur mes doigts tandis que je les ressort. Je dois sûrement en mettre partout, sur l'herbe, mes habits, mes chaussures, le chevalet,... mais par toutes les étoiles de l'univers que c'est agréable ! Les rayons coulent, forment des cœurs de pissenlit ou bien des traînées d'or sur le grain fin de la toile. Je trace quelques formes indescriptibles çà et là mais je sens vite que le jaune se sens seul. « Il lui faut quelqu'un pour la mettre en valeur » je murmure à moi-même. Et c'est vrai qu'aussi belle soit-elle, cette couleur, couchée sur du blanc éclatant, n'en est pas à la moitié de sa superbe. Charlotte m'en voudra-t-elle de mélanger ainsi ses précieux trésors ? Sur le moment ça ne m'effleure pas un instant l'esprit, tout ce que je veux c'est du vert. Pas trop foncé, pas trop clair, un joli vert. En haut à gauche, le vert, pourquoi? je ne sais pas mais c'est ce qui me paraît le plus juste.
Concentré sur mon exercice d'impressionniste mes dents se dévoilent toutes seuls, en un sourire d'enfant.
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
Charlotte Day
Exclu(e) du jeu !
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
Re: Autour du parc Charlotte Day, le Mer 23 Jan - 16:58
Je suis sympathique. Je lui mâche le travail. Le cadavre présent a le nez dans la pelouse. Il peut plus me dénoncer. Sa bouche est couverte. Remplie d’herbe. Il peut toujours se plaindre. Dame Nature l’écoutera. Mais j’doute qu’elle le soutienne. Elle m’aime trop pour ça. Enfin je crois. Elle me l’a jamais dit officiellement. Contrairement à moi. Qui arrête pas de lui parler. Avec ma douce voix. Lorsque je demande son avis. Sur tout et rien. Souvent sur mes rêves. Régulièrement des représentants de sa beauté. Quand je m’égare pas dans ma bulle.
Le préfet saisit mon arme. Ses empruntes sont dessus. Il est officiellement mon complice. Je crains plus rien. Je l’ai piégé. En lui offrant un merveilleux cadeau. La possibilité de rêver. Je m’assois en tailleur. C’est à lui de jouer. J’peux pas plus l’aider. J’suis pas dans sa tête. J’suis déjà rarement dans la mienne. Faut pas trop m’en demander. Il semble hésiter. Il ausculte le pinceau sous tous les angles. Il teste sa dangerosité sur ses doigts. Ma mère trouve cet instrument violent. Comme beaucoup d’adultes. D’un côté ils ont raison. Dans leur monde de barreaux, chaque tentative pour se libérer est une menace.
Osvald est différent. Il a gardé une partie de son âme d’enfant. Une fois jugé inoffensif, il se lance. Je vais pouvoir mieux le comprendre. Le choix des teintes décrit votre personnalité. Du jaune envahit la toile. Couleur joviale. Chose visible sur son visage. Je crois apercevoir un sourire. Il est heureux. Tellement qu’il en met partout. Des gouttelettes de gouaches volent dans les airs. Certaines viennent s’écraser sur ma jupe. Je m’en moque. Elle est plus à une tâche près. J’vais pas briser un rêve pour ça. J’suis pas un monstre.
Je penche ma tête. Je plisse les yeux. J’essaye de distinguer des formes. Sans succès. J’attends la suite. Je devrais y voir plus clair à la fin de son œuvre. Il se cause. Il est entré dans son univers. Il est en plein songe éveillé. Je suis ravie. Son monde est rempli d’espoir. A l’image du vert qu’il utilise. Ses gestes se font plus fluides. Il lâche prise. Il est digne d’être mon complice. Ma bouille rayonne. Je suis si heureuse. D’en avoir sauvé un. J’ai plus qu’à le laisser poursuivre. Je suis d’aucune utilité. Je m’allonge sur le dos. Mon esprit saute de nuages en nuages. Je rejoins le soleil.
Je toque à sa porte. Ses rayons m’éblouissent. Je clos mes paupières. Je lui indique de mon index le garçon. Je veux qu’il admire. Qu’il rate rien de ce crime. Qu’il le condamne pour ce dernier. A vivre dans ce si joli monde. Celui des rêves. A perpétuité.
Invité
Invité
Re: Autour du parc Invité, le Jeu 24 Jan - 11:52
Le vert prend toute la place. Ce n'est pas ce que j'avais prévu ! Enfin pas que je sois complètement certain d'avoir prévu quoi que ce soit en réalité. De son île paradisiaque en haut à gauche du monde, la terre a grignoté tout l'espace autour d'elle, s'installant partout où il y avait encore de la place blanche et donc personne pour s'en plaindre. Ça ne va pas ! Le bleu entre alors en scène. Un bleu de la liberté, du voyage, d'au-delà de la ligne d'horizon. Il reprend des bouts de terre sans sommation. Si le vert pense avoir des opportunités, le bleu lui est persuadé d'avoir des droits. Et ce sont ses envies qui les lui dictent, ses droits. Eau et Terre se superposent, gigotent un peu puis finissent pas trouver satisfaction dans un mélange de compromis. Peut-être que je leur ai un peu forcé la main, mais le résultat vaut le coup d'oeil ! Une large rivière en zigzag domine maintenant le paysage fleuri de milles et un boutons d'or. Son eau est empreinte de vie végétale et prend plaisir à faire des centaines de détours, s'enroulant sur elle-même comme un serpent narcissique, désireux de montrer au monde entier à quel point il est grand et souple. Mais tout ça est bien trop clair, trop vif. L'eau regorgent de merveilles qui la composent et la colore.
Les doigts encore tous bleus-verts, je viens les frotter contre une goutte de mauve. Un peu de blanc. Un peu de noir. Réparti sur le petit, le majeur, l'index, le pouce. Ah quel dommage d'être limité ainsi à dix !
Quelques touches plus tard, je me dis que c'est beau. Et magique ! Mais qu'il manque un petit quelque chose. Un petite touche de... de... mh... Cherchant la pièce manquante, je me gratte la joue. Si j'avais fait un peu plus attention, je me serais rendu compte que durant tout ce temps, je m'étais mis de la couleur partout. Le nez, les joues, les cheveux, le pantalon. Quand on a l'habitude de passer ses mains ou ses doigts partout sur soi, on finit forcément bariolé. Remarque ce ne serait pas la première fois que je me retrouve avec des couleurs vives sur la tête.
Je me tourne vers celle sans qui tout ça n'aurait pas été possible. La petite fait la sieste au soleil. Je me dis qu'elle a tout compris à la vie et ses plaisirs, un peu comme la poétesse que j'ai rencontré il y a de ça des années maintenant. Tout content je demande : « Ça manque de rouge ou d'orange. Tu veux bien faire une composition à quatre mains ? » Un tableau à deux, une création en association, oui moi ça me parait bien !
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
Charlotte Day
Exclu(e) du jeu !
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
Re: Autour du parc Charlotte Day, le Dim 27 Jan - 13:50
LA d'Osvald
Je défends ma cause avec l’astre. J’suis de côté de l’accusation. Je charge le garçon comme une mule. J’argumente. J’essaye. J’ai pas l’oratoire de papa. Je galère. J’crois qu’il veut de lui. Il l’estime pas digne du monde des rêves. Son verdict tombe. Il est libéré. Je trouve ça injuste. Depuis quand j’obéis aux règles ? La sage Charlotte existe plus. L’Artiste se moque de tout. Il décide de le prendre son sous aile. Il en fera un grand. Pas un adulte. Un rêveur.
Je rouvre mes yeux. Je me redresse. J’admire l’œuvre de mon complice. Ses œuvres. Il a autant de peinture sur lui que la toile. Peut-être même davantage. Il me fait rire. Il s’amuse comme un enfant. Il réclame l’Artiste. Je lui souris. Je me relève. J’attrape un pinceau. Le voilà en piste. « D’accord… Rêvons ensemble ! » Mon outils se pose sur le songe en cours. J’active mes doigts. Je repars dans mon monde préféré. J’y emmène un ami. Osvald.
Effet miroir de nos êtres. Quand l’Aigle part vers la droite, je dévie à gauche. Et inversement. On se rencontre au centre. Un violet naît. Mélange de nos couleurs respectives. Nos univers se mêlent. Passion et sagesse. La tâche grandit. Elle risque d’exploser. Séparation. Éloignement. Chacun gère son côté. Mon rouge caresse son jaune. L’orange apparait. Tant de vies données. J’ai tué des centaines de soies. Pour en arriver là. A cette perfection. Ce total lâcher-prise.
Le blanc a disparu. Il a été vaincu. Par deux gosses. Adieu pâleur hivernale. Elle laisse place à un arc-en-ciel difformes. Le reflet du visage de mon acolyte. Sa bouille rose n’est plus non plus. C’est à croire qu’il a roulé sa tête contre la toile. « Comment on l'appelle ? » Liberté est trop vaste. Il faut être plus précis. Je signe en bas. Un petit Cha’ tout en noir. « Signe aussi… » Il semble hésiter. Sur quoi parapher. « Tu as trouvé un nom d’artiste ? » Osvald dort. C’est un double qui a peint. Son rêveur intérieur.