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Une petite ruelle déserte
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Ariana Hastings
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Re: Une petite ruelle déserte
Ariana Hastings, le  Mer 27 Juin - 19:40

LA mutuel


La pression était telle qu'Ariana avait besoin de légèreté, alors quand Aidan lui laissa le choix du film, elle n'hésita pas une seconde et jeta son dévolu sur une comédie. The Bad British Elections. Ce n'était pas du tout le genre de film qu'Emily la cinéphile serait allée voir ou aurait montré à ses filles, mais c'était le film qui faisait battre le cœur d'Ariana un tout petit peu moins fort. Et elle avait bien besoin de ça.

Aidan proposa son bras à Ariana, et devant l'élégance du mouvement, l'estomac de la jeune femme ne fit qu'un tour. Ils pénètrent ensemble dans le bâtiment, accrochés l'un à l'autre comme ces couples dans les films en noir et blanc d'Emily, et Ariana ne put s'empêcher de sourire. Et si elle avait voulu être une femme moderne en payant pour son ticket, Aidan ne lui laissa pas l'occasion. Tant pis, elle payerait la prochaine fois, parce que oui, elle était de plus en plus certaine qu'il y aurait une prochaine fois.

Du coin de l’œil, elle aperçut Aidan regarder sa montre.


« Il reste 20 minutes avant le début du film. Tu veux boire quelque chose ? »

« Oui, mais cette fois-ci c'est moi qui paye ! »

Elle ajouta un petit clin d’œil à sa remarque et se dirigea vers le bar. Il était cinq heures, un peu trop tôt pour l'alcool, alors elle commanda deux sodas. Les boissons moldues ne valaient pas le jus de citrouille ou la Bièraubeurre à ses yeux, mais ils n'avaient pas trop le choix. Une fois les bouteilles obtenues, Ariana tendit la sienne à Aidan et fit de signe de tête vers les canapés.

« On s'assoit ? »
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Re: Une petite ruelle déserte
Jackson Emerenziana, le  Mer 27 Juin - 20:42

LA mutuel

Ariana accepta de prendre quelque chose si c'était elle qui payait, je souris en voyant son clin d'œil et la laisse aller chercher une quelconque boisson, mes yeux la suis, observant chaque mouvement, observant chaque partie de son corps, oui oui je mate. Mais elle est juste magnifique, un visage fin, des yeux sublimes, une chevelure parfaite, Ariana est juste jolie. Un sourire reste figé sur mes lèvres tandis que la jeune Femme reviens vers moi avec deux bouteilles en main, je prend celle qu'elle me tend puis la suis en direction des canapés. Nous nous posons côte à côte, j'ouvre ma boisson et la goûte, un liquide frais descend le long de ma gorge, cela fait tellement du bien avec toute cette chaleur... Après d'où elle vient... De moi ou de l'extérieur ? J'en ais strictement aucune idée. Je tourne la bouteille entre mes doigts, ne sachant quoi dire...

- Alors... Euh... Tu a déjà vue des films Moldus ? Tu as bien de la chance. Mes parents m'ont fait découvrir de nombreux aspect de la vie des non-mages, mais celle-ci m'est encore inconnue.

Des parcs d'attractions où de nombreux enfants s'amusaient avec leurs parents, des magasins où l'on pouvait trouver des objets improbables, des spectacles de "magie" qui étaient bien rigolos pour un Sorcier comme moi, j'ai même vu des spectacles avec des animaux où le maître et sa monture était en parfaite harmonie et où la confiance était totale !

- Tu as déjà vu des spectacles ? Où le moment d'une vie d'un personnage est mis en scène ?
Ariana Hastings
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Re: Une petite ruelle déserte
Ariana Hastings, le  Lun 2 Juil - 17:53

Il s'assirent tous les deux, côte à côte, avec juste suffisamment d'espace entre leurs deux corps pour ne pas se toucher, mais assez proches qu'ils se frôlaient à chaque mouvement, même le plus minime. Et Ariana pouvait sentir la chaleur provenant d'Aidan, la sensation en était presque étourdissante.

Le jeune homme lui posa quelques questions sur le cinéma, le théâtre, les spectacles, utilisant le mot "non-mages". Ariana en avait presque oublié son léger exotisme, ses origines lointaines. Elle sourit de nouveau. Elle ne pouvait pas s'en empêcher ce soir.


« Ma mère est moldue et elle adore le cinéma. Quand on était petites avec mes… ma sœur, elle nous montrait toujours plein de films. C'est elle qui a fait ma culture. Elle aime particulièrement les vieux films en noir et blanc. "L'âge d'or du cinéma" comme elle l'appelle. »

Ariana avait ripé sur la mention de ses sa sœur, mais au-delà de ça, elle n'avait dévoilé que des souvenirs qui lui faisaient plaisir et qu'elle avait envie de partager avec Aidan.

« Mais je n'ai jamais vu de spectacles moldus. Peut-être qu'on devrait faire ça la prochaine fois. »

Oh. La prochaine fois. Elle l'avait dit.

« Non pas qu'il y aura forcement une prochaine fois, mais, euh... »

Elle bégayait, elle se noyait, elle n'aurait jamais du dire ça, elle ne savait plus comment s'en sortir et elle se savait déjà rouge comme une tomate.

« Enfin… Je t'aime bien. Pas dans le sens où… Disons que j'aime bien ta compagnie. Et un spectacle pourrait être sympa. En tant qu'amis. Ou même avec ma sœur. Je pourrais y amener ma sœur. Elle aimerait ça. Oui, je pense que ça devrait lui plaire. Elle est encore jeune tu sais. »

Elle avait besoin d'aide, elle avait besoin qu'Aidan lui lance une bouée de sauvetage et la coupe dans ce discours plus qu'incohérent. Ou alors qu'il parte en courant, qu'il l'abandonne juste, honteuse mais soulagée.
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Re: Une petite ruelle déserte
Jackson Emerenziana, le  Lun 2 Juil - 21:46

Un sourire s'afficha de nouveau sur le visage de la jeune femme, mes lèvres s'étirent automatiquement en l'écoutant parler et reste bloqué comme elles le sont. Je hausse mes sourcils en apprenant que la mère d'Ariana est Moldu, ainsi elle a vécu dans les deux mondes lorsqu'elle était enfant, c'est pour cela qu'elle a pu voir de nombreux films. En noir et blanc ? Donc avant les couleurs y'avait d'autre type de films ? Très intéressant, je devrais questionner la jeune femme sur ça pour en apprendre plus. Et puis cela... La prochaine fois... Comme elle venait juste de le dire. Mes yeux brillent à cette phrase, et je reste bloqué comme un enfant à la voir bégayer. Allons Aidan, ne reste pas comme ça, aide là !

Je déplace ma main afin de prendre celle d'Arianna entre mes doigts.

- J'aimerais énormément rencontrer ta sœur.

Je glisse sur le canapé, me rapprochant de la Serdaigle, nos corps se touchent, je ne sais pas si je sais ce que je suis en train de faire, ce que je vais faire, si c'est inconsciemment ou non, mais je vais le faire.

- Moi aussi je t'aime bien. Être à tes côtés me fait du bien. Et... Cela m'est pas arrivé depuis... Bien longtemps.

Je fait glisser mes doigts sur la peau lisse de la jeune femme. Mon regard glisse quelques secondes sur ces lèvres avant de revenir sur ces yeux. Je me penche, doucement, afin de laisser Ariana d'accepter ou non ce baiser que je souhaite lui offrir. Mes mains gardant le contact avec les siennes, mes yeux plongeant dans les siens.
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Re: Une petite ruelle déserte
Ariana Hastings, le  Ven 3 Aoû - 17:21

TW : souvenirs traumatiques non-explicites et vomissements
(je ne sais pas si ça peut choquer des gens, mais au cas où...)



Aidan n'était pas parti en courant. Au contraire même, il avait exprimé le souhait de rencontrer la sœur d'Ariana et lui avait avoué son affection. Ariana s'était sentie rougir. Fortement. Mais déjà Aidan se rapprochait et la touchait. Ce n'était pas le moment de jouer les jeunes filles effarouchées ! Elle n'avait pas été embrassée – du moins tendrement avec de vrais sentiments – depuis Nel. Ça faisait trop longtemps et pourtant elle hésita une seconde avant de se laisser aller. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle avait à perdre ? Tout, criait son cerveau : son calme, la tête froide qu'il lui permettait de garder Esmée en sécurité, sa disponibilité… Elle ne devait pas s'attacher, elle devait penser à sa fille. Mais déjà, elle embrassait Aidan et elle ne se posait plus la question. C'était mauvais signe, elle était déjà perdue sur la voie de l'histoire d'amour qui contrôlerait sa vie pour le reste de l'éternité… Mais les lèvres d'Aidan étaient si douces… Si différentes de…

Elle brisa le contact d'un seul coup. Terminé le baiser. Elle se leva et regarda partout autour d'elle excepté en direction d'Aidan. Elle ne voulait pas y penser, elle faisait son maximum pour refouler mais soudain elle était envahie par ce souvenir… La salle blanche, l'odeur trop chimique, les doigts froids qui caressaient sa peau… Où étaient les toilettes ? Elle avait besoin de…


« Je reviens. »

Elle partit en courant en direction du petit symbole reconnaissable par tous et s'enferma à double tour. Elle se pencha au-dessus de la cuvette et se laissa vomir, son corps se débarrassant du contenu – bien faible – de son estomac.


Le miroir lui rendait une image bien pâle de son visage, des gouttes de sueur perlant sur son front. Sympa pour un premier rendez-vous… Elle ouvrit le robinet, laissa couler un peu d'eau avant de s'asperger rapidement. Jamais elle n'aura été plus reconnaissante pour le maquillage waterproof.

Enfin, ça allait mieux. Il était temps de revenir vers Aidan et de faire bonne figure...
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Re: Une petite ruelle déserte
Jackson Emerenziana, le  Lun 6 Aoû - 1:32

Love & TrustAriana HastingsElle... Elle... Elle... Accepte mon baiser ! Mon corps entier s'affole, mon cœur bat beaucoup trop rapidement, mon cerveau bouillonne, pourtant à l'extérieur je ne laisse rien paraître, je reste calme. Je goûte les lèvres d'Ariana, elles ont un petit goût de sucre, légèrement... Mais voilà que notre baiser se brise, ai-je fait quelque chose de mal ? La jeune femme se lève subitement, regardant tout autour d'elle, évitant de poser ces yeux sur moi, je me lève moi aussi, essaie de capter son regard mais rien n'y fait. Voilà qu'elle part en courant en direction des toilettes. Seul un mot franchit mes lèvres, son prénom.

ARIANA !

Mais la porte se ferme avant d'avoir le temps de rajouter quoi que se soit... Mais qu'est-je fais ? Mais qu'est-je fait ?? Bon sang... Je lui est fait mal... Je lui est fait mal... Je suis un mauvais Homme... Je ne peux pas aimer... Personne ne m'aime... Je n'ai jamais réussie à rendre heureuse une femme... Elles souffrent toutes... M'affalant sur le canapé, je laisse mes larmes couler abondamment, je plonge ma tête entre mes mains, voulant cacher mon visage aux inconnus me regardant bizarrement.

Les questions tournent dans mon cerveau, qu'est-je bien pu lui faire ? Peut-être qu'elle n'aime pas les garçons... Pourtant elle à répondue à mon baiser ! Je comprend pas... Je comprend jamais rien... De toute façon il n'y a rien à comprendre ! Les femmes ne m'aiment pas... Elles ne m'ont jamais aimer... Elles ne m'aimeront jamais... C'est bien pour cela que j'ai couché avec de nombreux Hommes... Je tourne la tête vers la porte des toilettes, toujours fermer. Je n'ai plus qu'à rentrer chez moi... Ou bien à attendre... Non. Non. Non. Elle ne te veut pas. Rentre. Me levant je prend les tickets et m'approche de la billetterie.

Pourriez-vous laissez ces billets à la demoiselle qui m'accompagnait s'il vous plaît ? Dits-lui simplement que je suis désolé.

L'employée du cinéma accepte ma demande, je la remercie puis marche lentement en direction de la grande porte, les mains dans les poches, mes larmes coulant encore sur mon visage, je me retrouve dehors sous le soleil. On ne voit plus une once de joie sur mon visage, simplement de la tristesse... Il n'est pas bien tard... Pas bien grave... Les bars sont ouverts à toute heure. Je trouverais bien un jeune homme pour accompagner ma longue soirée.
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Re: Une petite ruelle déserte
Kohane W. Underlinden, le  Dim 7 Oct - 13:29


     Pas de réponse depuis plus d'un mois, je pique le sujet.
Me MP si souci !

RP avec Lou


 

-Kohane attends ! Il faut qu'on parle.

Des éclats de voix viennent troubler la tranquillité de cette rue de banlieue résidentielle de Londres. Peut-être que les voisins glissent un coup d’oeil à leur fenêtre pour voir ce qui se passe. Alors que le bruit d’une porte brutalement refermée se fait entendre.
Le souffle court, les poings crispés, mâchoire serrée, je m’éloigne à grands pas de la maison tandis que j’entends, derrière moi, la porte se rouvrir et quelqu’un s’élancer derrière moi. Encore, toujours la même voix, projetée dans ma direction.

-Arrête-toi, je te dis, il faut qu’on parle.

Je ne m’arrête pas, ne tourne même pas la tête. Je n’ai pas envie de voir, face à moi, le visage pincé et agacé de Magda Von Sacht. Comment a-t-elle pu me faire ça ? Elle sait pourtant très bien que ça fait des années que je lui en veux, des années que je l’évite et que je me porte bien mieux lorsque je suis loin d’elle. C’est peut-être justement parce qu’elle le sait qu’elle est venue me cueillir par surprise chez mes parents. Comment savait-il que je comptais passer aujourd'hui ? Fort à parier qu’elle a demandé à son fils -mon père- et que celui-ci, toujours sous une certaine emprise face à sa mère, lui a filé le tuyau.
M*rde.
Elle ne s’est même pas annoncée, quoi !
Et moi, je débarque, un peu gauchement et perdue dans mes pensées, comme d’habitude. Pour me retrouver directement face à elle ! Avant même de voir ma mère ou mon père, c’est Magda Von Sacht qui s’impose à moi.
M*rde.
J’étais psychologiquement pas prête à lui faire face.
Puis surtout je lui en veux d’avoir débarqué ainsi, sans prévenir. Pour me balancer, de but en blanc, qu’il faut qu’on parle. Mais bien sûr, je sais, qu’il faut qu’on parle, maintenant que son bel empire est en train de s’ébranler ! Elle a besoin d’une nouvelle solution, et vite. Blablabla.
Mais moi, je ne veux pas parler. Surtout pas avec elle.
Elle va me causer fric, notoriété sociale, réputation, hautes sphères, tous ces rêves qu’elle poursuit depuis tant d’années. Sans aucune considération pour moi. Si je lui disais à quel point j’ai mal, b*rdel, si je lui disais que j’en ai rien à f*utre de ses rêves d’aristocrate mais que ma vie a foutu le camp du jour au lendemain, le comprendrait-elle ?
Sans doute pas.

-Tu vas t’arrêter et me regarder ?!

Cette fois, elle a haussé le ton. Ce n’est plus l’appel presque plaintif de tout à l’heure. Elle a subitement repris son rôle de matriarche au regard sévère et à la voix forte.
Cette fois, je me retourne, m’arrête, la fusille du regard alors qu’elle s’approche à grands pas de moi.
Le trottoir est vide, il n’y a que nous -je crois. Les voisins ne se sont pas précipités sur le pas de leur porte pour apprécier encore davantage le spectacle. Et mes parents n’ont pas osé nous suivre, pour ne pas interférer dans le discussion qui est censée avoir lieu.
A cet instant, je leur en veux d’être aussi faible et de se la fermer autant devant Magda Von Sacht. Pourquoi semblent-ils avoir aussi peur d’elle ? Pourquoi préfèrent-ils éviter de faire des vagues ?
Ma rage bouillonne alors que je lance, d’une voix toute aussi forte :

-J’en ai rien à f*utre que tu veuilles parler, moi je veux pas alors maintenant, lâche-moi la grappe.

A l’instar de ma colère qui gronde et qui monte, les larmes viennent humidifier les yeux. Je me sens si petite, si seule, si vacillante face à cette femme qui gonfle sa poitrine pour contenir son propre agacement. Elle représente tout ce que j’exècre, ces vieilles familles qui ont une ambition toujours plus démesurée, qui sont prêtes à tout sacrifier pour la fortune et la gloire. Qui pensent que la valeur d’une personne se fait par son entrée dans les hautes sphères de la société. Ces familles qui ne jurent que par les apparences et font de leur vie entière une pièce de théâtre.
Je les hais.
Je les hais tellement.
J’aimerais qu’enfin, tout leur magnifique empire s’écroule, ça leur ferait les pieds.
On devait
On devait provoquer leur chute
D’une manière ou d’une autre
Asclépius m’avait dit
Détruire la Machine
Se libérer, enfin, de nos chaînes
Mais

.
.
.

Mais il n’est plus là et moi, à cet instant, plus qu’à n’importe quel autre moment depuis sa disparition, je me sens terriblement seule avec ma colère qui gronde.
La larme coule au coin de l’oeil tandis que les dents grincent.
Et, sans un mot de plus, je me détourne, repars d’un pas encore plus vif.

-Kohane !

Sa voix jappe dans mon dos.

-Reviens ici ! Je suis ta grand-mère, que tu le veuilles ou non, tu dois m’obéir !

Non
Pas aujourd’hui.
Je fuis.
Parce que je ne veux pas encore de la confrontation.
Je fuis en sachant pertinemment que cela ne la découragera pas. Magda Von Sacht est un être de persévérance. Elle trouvera le moyen de me tomber de nouveau dessus. Pour avoir la discussion qu’elle souhaite avoir.
Mais pour l’heure, les yeux pleins de larmes, je m’éloigne à grands pas, tourne dans une rue au hasard, tourner encore, encore, encore, je marche, ne m’arrête pas, jusqu’à ne plus entendre les glapissements de ma grand-mère, je continue de marcher, une rue déserte, je m’arrête, comme essoufflée d’avoir trop retenue ma respiration.
Mon cœur cogne, le sang palpite dans mes tempes. J’ai l’impression d’avoir si froid. Et que le courage me manque. Comme chaque fois que je dois affronter ma famille.
Je suis seule.
Sans allié.
Il avait promis qu’il serait toujours là mais il n’est plus là. Il n’est plus là et je me sens perdue dans un monde trop grand. On devait être deux, c’était rassurant, et maintenant, je suis seule.
D’un mouvement rageur, j’essuie les larmes qui perlent au coin de mes yeux.
Je suis seule.
Et j’ai mal au cœur.

Kyle O. Neil
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Re: Une petite ruelle déserte
Kyle O. Neil, le  Mer 10 Oct - 15:00

Je pedale dans les rues de Londres comme si j’avais un basilic aux trousses. Plusieurs conducteurs doivent piler, s’écarter au dernier moment pour ne pas m’écraser avec leur véhicule. Merci à eux pour leur prévenance. Ils s’exclament de peur ou bien d’indignation et je leur réponds par de jolis gestes bien indécents. Que voulez-vous ... je suis furieuse. Pas de ma faute.

Je me sens trahie, encore une fois, par ma propre famille. J’étais toute contente au début. Mon père qui m’annonce que je vais exceptionnellement rentrer à la maison ce week-end. Mon père qui m’annonce qu’il viendra me chercher devant le portail de l’école vendredi après mes cours. Mon père qui m’annonce que c’est juste pour aller aux obsèques de son oncle. À ouais ? Moi qui croyais qu’il faisait tout ça pour mon anniversaire. Merci grand tonton d’être mort la même semaine... je me voyais déjà en train d’ouvrir mes cadeaux tout en m’empifrant de cochonneries. Raté ...

Et vous savez le pire ? Pendant qu’ils se chamaillaient tous pour récupérer leur part d’héritage, j’ai fait une superbe découverte... la sœur de mon grand-père a épousé un moldu. Ça, on me l’avait bien caché. Je possède toute une branche familiale sang-mêlé. Et ils ont osé me pourrir la vie parce que moi-même je n’avais pas le bon sang ? C’est injuste. D’un côté, je suis contente de ne pas être le seul vilain petit canard de la famille. De l’autre, je suis attristée de voir que mon père n’a pas eu le courage de prendre ma défense devant cette bande de macaques hypocrites. Pourquoi est-ce qu’il n’a jamais eu le courage de s’opposer à ses parents ? Pourquoi est-ce qu’il accepté que je sois traîtée comme une lépreuse ? Ils m’ont envoyé en Afrique parce qu’ils avaient honte de moi et pendant ce temps là j’ai une grande-tante, ses enfants et petits enfants qui se baladent gentiment dans le pays ? Magda Von Sacht, elle au moins, elle a assumé ses actes et pris la défense de ses enfants. Enfin j’en suis pas sûre mais j’imagine ...

J’évite encore de justesse une voiture qui sort d’une allée, fait exprès de frôler une petite vielle pour la faire tomber - sans succès malheureusement - et c’est là que mon vélo décide de dérailler. Fait ch*er. Je le câle sans ménagement contre un arbre et me penche dessus pour remettre la chaîne en place.

C’est à ce moment que je les entends. Les voix. Faibles au début puis de plus en plus fortes. Elles se rapprochent. Elles n’ont pas l’air contentes. Ça s’engueule sur le trottoir d’en face. Toujours occupée avec cette saloperie de chaîne pleine de graisse qui n’en fait qu’à sa tête j’écoute un peu ce qu’elles disent.

-Kohane !

Hum... drôle de nom...

-Reviens ici ! Je suis ta grand-mère, que tu le veuilles ou non, tu dois m’obéir !

Je parviens enfin à remettre ma chaîne et me redresse, les mains pleines de graisse. La fameuse Kohane file droit devant elle, le regard furieux. Tu m’étonnes ... moi aussi je le serai si on me parlait sur ce ton ... puis mes yeux tombent sur la grand-mère. Je la reconnais tout de suite. Magda Von Sacht ! Ma grand-tante ! Celle qui a épousé un moldu et assumé ses actes. Mais vu comme sa relation avec sa petite fille semble tendu, l’image de la grand-mère modèle que j’avais d’elle s’estompe un petit peu.

La jeune femme accélère le pas et la vieille peine à suivre. Marchant à côté de mon vélo, je décide de la suivre. Elle semble prendre les rues au hasard bifurquant à l’envie - où à l’instinct - et on finit par semer Magda. Encore quelque détours dans les rues de Londres et ma cousine finit par s’arrêter dans une ruelle pour reprendre son souffle ... ou ses esprits je ne sais pas trop ...

Elle n’a vraiment pas l’air dans son assiette. Je reste à distance. Je ne sais pas comment l’aborder. Je suis excitée et apeurée à la fois. Elle est de ma famille, et je ne suis plus la seule et unique sang-mêlé de la famille. Je me rapproche un peu. Que lui dire ? Comment aborder le sujet ? Est-ce que je balance : « Salut ! C’est moi, Lou. Je suis ta cousine ! »

- Heu ... salut ...

Je ne parviens pas à en dire d’avantage. Mes mains se crispent sur le guidon de mon vélo et mon regard s’affole. C’est la première fois que j’appréhende le regard de quelqu’un d’autre.
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Re: Une petite ruelle déserte
Kohane W. Underlinden, le  Ven 12 Oct - 22:42


Le sang bat mes tempes et je n'entends que mes propres battements de cœur qui se répercutent et résonnent partout dans mon esprit.
J'humecte mes lèvres, trop sèches. Repense à ce qui vient de se passer. Sais pertinemment que je ne suis pas au bout de mes peines. Il me faudra encore supporter ce cirque. Peut-être dans quelques jours. Peut-être quelques semaines. Il me faudra avoir des nerfs solides pour réussir à faire face à Magda Von Sacht sans plier. Sans imiter mes parents, qui s'inclinent et ne disent mot.
Il y a longtemps -quand je n'avais que dix-sept ans- j'avais tendance à faire comme eux. Je ne me sentais pas ce courage d'affronter ces mille un problèmes. Il était plus facile de dire oui et d'abdiquer. Même si, dans mon cas, dire oui revenait à accepter de se marier avec quelqu'un de la haute société, pouvant apporter quelque chose au clan Werner. Déjà que le mariage en soi, je trouve ça très bof, mais si en plus il faut que ce soit fait maintenant, de suite, et qu'il y a des critères bien précis... mais j'étais jeune, à l'époque, et malgré l'âme rebelle, j'avais les épaules trop frêle pour affronter la famille. Puis, il y avait Asclépius, aussi. D'ami il est passé à allié et c'est pour se sauver mutuellement la peau que nous nous sommes mariés.
Réticente et sceptique au début, j'ai fini par m'y habituer.
Il faut l'avouer, la colocation que nous menions dans notre chalet paumé au milieu des Alpes était loin d'être désagréable. Une vie faite de petites choses et de petits riens qui créent un sentiment de cocon heureux. Entre bestioles en tout genre, chocolat chaud en cas d'insomnie et séances de broderies. Beaucoup de silence, aussi, mais une présence plus rassurante que jamais. Je savais qu'il était là, qu'il serait là en cas de besoin. Et moi, j'étais là, à veiller silencieusement sur lui, de loin. Toujours prête en cas de souci. C'est ça, des amis, non ?

Je renifle une nouvelle fois, ravalant la nouvelle vague de sanglots.
Repenser à ça m'attriste.
Penser à ce qui n'est plus alors que ça a été heureux me fend le cœur. Pourtant, je sais que je ne peux rien y faire, que mes larmes ne ramèneront rien. Combien de fois me suis-je dit ça ? Que pleurer ne changerait pas le passé.
Néanmoins, le jour où j'ai déclaré ça à Asclépius, une nuit d'il y a longtemps dans les couloirs des cachots de Poudlard, il m'a dit que, bien au contraire, les larmes servent à évacuer.
Alors
C'est peut-être ce que je fais depuis des jours, des semaines ?

Une petite voix me sort de mes tumultueuses pensées.
Je redresse la tête et tourne le visage dans sa direction. C'est une jeune fille. Jamais vue. Pas une voisine que je connaisse. Elle est beaucoup plus jeune que moi. Donc peu de chances pour qu'on ait partagé des choses étant enfants -pour peu qu'elle habite dans le coin.
Je remarque le vélo, qu'elle tient ferment entre ses mains. Elle a l'air stressée d'être ici.
Pourquoi m'a-t-elle saluée, puisqu'on ne se connaît pas ? En plus, ça semble la mettre dans un tel état d'angoisse...

-Euh... ouais, salut, je retourne poliment, d'une voix un peu enrouée.

S'éclaircir la gorge, renifler encore une fois.
Je passe une main dans mes cheveux, espérant que ce geste donnera un peu plus de fraîcheur à mon visage et mon esprit barbouillés.

-Tu... t'es perdue ? T'as besoin de quelque chose ?

Kyle O. Neil
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Re: Une petite ruelle déserte
Kyle O. Neil, le  Lun 15 Oct - 3:12

Elle semble surprise. Elle n’avait pas dû me voir ni même m’entendre avant que je ne lui adresse la parole. En même temps, c’est bien normal et je la comprends. Vu l’état émotionnel dans lequel elle doit être. D’autant que se faire accoster par une gamine dans une petite ruelle comme celle là, ça ne doit pas être tous les jours non plus...

-Euh... ouais, salut.

Elle semble vouloir reprendre ses esprits avant de m’en dire plus.

-Tu... t'es perdue ? T'as besoin de quelque chose ?

Je me sens un peux vexée. C’est vraiment l’impression que je donne ? Une pauvre petite fille perdue ? Remarque, en y réfléchissant bien, de quoi aurais-je l’air d’autre, cramponnée à mon vélo ?

J’ouvre la bouche pour lui expliquer pourquoi je suis là et donc pourquoi je l’ai suivie, mais aucun son n’en sort. C’est dingue d’être aussi nerveuse alors qu’il n’y a pas tant lieu que ça de l’être. C’est juste une cousine un peu plus âgée. Allez ! Tu peux le faire Lou ! Une grande bouffée d’air et c’est parti !

J’écoute mes propres conseils intérieurs et soupire un grand coup.

- En fait je ... heu ... comment t’expliquer ...

Il me faut une autre bouffée d’air frais.

- Voilà ... hier, j’étais à la réunion... pour le testament... de Hans ... Von Sacht ... et là je viens de voir ta grand-mère... avec toi ... vous vous disputiez ... et ... mon grand-père est le frère de ta grand-mère ...

Je ne parviens pas à en sortir d’avantage. Aura-t-elle compris ? J’ai le sentiment que mes paroles n’ont ni queue ni tête. Moi qui voulait lui faire une bonne impression, c’est raté.
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Re: Une petite ruelle déserte
Lydie Nouël, le  Sam 17 Nov - 23:54

RP unique. Le loup qui a cessé de chanter.

Envolée

Une science, un savoir, qu'elle n'avait jamais soupçonné, ni remercié.

Isolée

Une chose? qu'elle avait toujours considérée comme innée, tant l'apprentissage n'apparaissait plus que dans des souvenirs brumeux et illisibles.
Sa langue s'emmêlait, elle déglutissait de perplexité.

Ça ne vibrait plus, en elle.
Le chant s'était éteint.
On avait soufflé sur la flamme qui s'épanouissait en elle depuis le moment où elle était née. Avait été considérée comme vivante. Était-elle morte?
Et l'on soufflait encore.
C'était elle, qui soufflait.
Du vent, un souffle de mort, du vide. Un râle.
Des dents qui s'entrechoquent le grincement strident insupportable les bruits de bouche humide et baveuse la gorge qui avale et s'affole. les seuls bruits qui s'échappent dorénavant de cet organe organe? social ou vital ; en fait les deux.


Pas de place au déni, elle ne croit pas rêver, sa douleur est trop puissante, trop ardente, trop nouvelle pour qu'elle puisse l'avoir inventée, imaginée. Ce n'est pas un déni alors. Non. C'est un refus. D'abord catégorie : non. Pas elle, c'est un non, elle ne changerait pas d'avis. Mais avait-elle le choix? Non! Il vire à la panique. Non, non. Non! Elle voudrait le crier. Non! NON! Exprimer l'horreur naissante à mesure qu'elle saisit ce qui lui arrive, tout un sens, une situation dont elle ne veut, ça non! elle n'en veut pas, pas d'une vie comme ça.
Elle effectue des gestes de bras qui n'ont de sens pour personne surtout pas pour elle, vide, qui ne sait où placer son corps, comment dire et montrer ce qui n'allait pas. Ça ne va pas! Regarde moi!

Elle se s'en brisée, isolée. Coincée en interne avec elle même. à jamais? combien de temps? cela en faisait déjà trop! Les membres, comme morts, ne comprennent plus ses ordres, comment dire ? mais comment dire ? comment montrer, sans dire? COMMENT SANS DIRE? elle ne pourrait plus dire ! comment le comprendraient-ils, si elle ne le disait jamais ?

Sa nuque se secoue en saccade de gauche à gauche à droite gauche droite. Ces yeux ne savent que fixer car il ne pourraient jamais avoir dans le champ de leur vision la source de la terreur en son cœur. A la place il fixe ses mains, rougeâtres, qui n'ont rien à voir avec tout cela! Alors elle les serre en poing et clos ses paupières, si fort qu'elle aurait cru possible l'implosion de ses poumons à qui elle n'avait pas donné assez d'air à qui elle avait tantôt donné trop d'air et toujours le trou béant dans sa gorge qui

elle le réalise soudain

figée

plus jamais
jamais ?
ne chanterait.
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Re: Une petite ruelle déserte
Kohane W. Underlinden, le  Dim 18 Nov - 17:23


Reprise du RP avec Lou
Désolée du retard ><


La petite commence à ouvrir la bouche. Eeeeeet
En fait, non, rien ne sort. Pas un son, pas une explication. Je l'impressionne donc tellement ? Moi, avec ma mine déconfite, mes larmes en bord d'yeux et mon cœur tout froissé, tout serré ?
Elle a l'air hyper nerveuse. Pourtant, pas de quoi l'être ; j'vais pas la manger. Je suis gentille, moi. Les gens m'aiment bien, d'habitude. Hein, qu'ils m'aiment bien ? Alors, quoi ? Pourquoi elle a peur, elle hésite ?
Je ne dis rien, la laissant se concentrer sur le pourquoi du comment.
Enfin, quelques mots traversent le seuil de ses lèvres. Un peu gauches, un peu maladroits, s'enchaînant en rupture.
Puis ça ne va pas très loin ; je ne sais toujours pas pourquoi elle est là. Elle inspire, grande bouffée d'air comme en arme de courage. Moi aussi, je fais souvent ça. C'est humain, je pense. Le sentiment d'avoir besoin d'air alors qu'en vérité, on a juste besoin de courage. Comme si le courage était dans l'oxygène. Peut-être n'est-ce pas si faux... j'en sais trop rien.

La jeune fille se reprend et commence une histoire que je ne comprends pas. Avec un testament, une réunion, Hans -c'est qui, ce type?- et soudain, je percute un truc -métaphoriquement, hein, pas pour de vrai-
Von Sacht
Pourquoi ce nom arrive-t-il au milieu de la phrase ?
D'où elle connaît les Von Sacht d'abord ?
Les mêmes Von Sacht que les miens ?
Genre... Magda ?!
La fin m'achève. Le grand-père... frère de la grand-mère... SON grand-père frère de MA grand-mère !
Je la regarde avec des yeux ronds. Des yeux qui ne pleurent plus. Pas une goutte, rien. Juste de la surprise au fond des prunelles.

Ses mots m'évoquent vaguement des histoires. Je sais que ma grand-mère a deux grands frères. Elle était la troisième, la benjamine, toujours dans l'ombre des deux premiers. Tiens, ça me rappelle un truc, ça. Pius et ses frère. Pius, le mal aimé -ses parents ont eu bien tort de n'avoir aucune considération ou presque pour ce petit troisième qui était, quand même, un chouette type, moi, je l'aimais bien, mais il n'est plus là et...
Enfin, ne nous égarons pas, revenons à Magda. Et Wolf. Et Hans. Les deux frères. Qui faisaient de l'ombre aux ambitions de la sœur. Laquelle a décidé de monter son propre empire. Ce qu'elle a fait notamment grâce à son mariage avec Rudolf Werner. Je sais qu'elle n'a plus de contact avec eux depuis belle lurette. J'ai même cru entendre que l'un d'eux très sang-puriste avait rompu les ponts avec le mariage de ma grand-mère avec un Moldu.

Je fronce les sourcils, n'arrivant pas tout à fait à réaliser :

-Ton grand-père... ma grand-mère... même famille ?

Je la dévisage. Je ne la connais pas. Du tout du tout.

-On se connaît pas... ?

Histoire de bien m'en assurer. Que ce n'est pas dû à un malheureux trou de mémoire.

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Re: Une petite ruelle déserte
Kyle O. Neil, le  Dim 16 Déc - 21:45

- Ton grand-père... ma grand-mère... même famille ?

Je la regarde mais ne réponds pas. Pas à voix haute en tout cas. Je me contente de faire oui de la tête. Elle semble aussi troublée que moi. Tu m’étonnes ! Apprendre comme ça du jour au lendemain qu’il y a toute une branche de la famille dont tu ignorais l’existence, ça a de quoi perturber.

- On se connaît pas... ?

Là encore, je me contente de faire non de la tête. Non. A priori nos parents ou grands-parents respectifs ont tout fait pour nous cacher cette vérité, pendant toutes ces années. C’est fou quand même un tel secret de famille si bien gardé et qui se révèle à vous du jour au lendemain.

Je l’ai vu se disputer avec sa grand-mère juste avant, serait-elle liée à l’événement ? Vu la surprise qu’elle affiche sur son visage là tout de suite, il semblerait que non. Elle apprend seulement maintenant notre existence. D’ailleurs quelque chose me titille. Que mon père ait gardé secret le mariage de sa sœur avec moldu je veux bien, mais pourquoi est-ce que de son côté, sa grand-mère ne lui a jamais parlé de nous ?

Cette Magda ne doit pas être si cool que ça...

- Tu t’appelles comment ?

Le ton peut paraître un peu brusque. Déjà que d’habitude, je n’aime vraiment pas les politesses, alors là dans cette situation, je ne suis vraiment pas à mon aise.

- Moi c’est Lou. Lou Gaellen. Je savais pas que mon grand-père avait des origines allemandes...

J’essaye tant bien que mal de faire la conversation mais ce n’est pas évident. En plus elle pue cette ruelle. Je ne m’en rends compte que maintenant.
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Re: Une petite ruelle déserte
Kohane W. Underlinden, le  Lun 4 Fév - 20:41


Elle fait oui de la tête. Un oui qui veut dire... eh ben... oui. Ca veut dire oui, on est de la même famille. Woh, mais c'est quoi cette drôle de révélation ?! J'ai l'impression d'être dans un de ces scénarios où on m'a, toute ma vie, caché la vérité, caché une partie de mon arbre généalogique. Alors que c'est pas vraiment ça, en soi. C'est juste qu'on ne peut jamais être proche de toutes les branches de sa famille, c'est certain. Souvent, on ne regarde que la lignée directe, c'est-à-dire les cousins et cousines du premier degré, les oncles, les tantes. Mais les frères et soeurs des grands-parents... alors là...
J'avoue, j'me suis jamais demandé ce que sont devenus les deux frères de ma grand-mère.
J'savais même pas que l'un d'eux était mort !
C'est pas trop le genre d'info qui circule, chez nous. Surtout depuis que je ne parle plus à ma grand-mère. Je suis encore moins au courant des dernières nouvelles allemandes. Ca ne m'a jamais trop manqué.

Mais là
Je découvre que j'ai... comment on appelle ça ? Cousine issue de germain ? Enfin, nos deux pères sont cousins, quoi ! Et donc que, quelque part, on est liées.
Merlin, quelle révélation. Complètement dingue.
La jeune fille me demande comment je m'appelle avant de se présenter. Oh, oui, c'est vrai, nous ne connaissons pas l'identité de l'une et de l'autre.
Je hoche doucement la tête, en guise de salut et de reconnaissance. Elle ne paraît pas tout à fait à l'aise. Je me dis subitement qu'elle est jeune, que c'est moi la plus âgée de nous deux et que c'est peut-être à moi de faire en sorte qu'elle se sente bien dans cette drôle d'entrevue improvisée. Alors, à mon tour, je me présente, un petit sourire gentil aux lèvres :

-Je m'appelle Kohane. Kohane Werner-Underlinden. Enfin, c'est avec les Werner que tu as un lien de famille, j'ajoute précipitamment, pour ne pas tout brouiller, c'est déjà bien assez compliqué comme ça. Les Underlinden, c'est juste ma famille par mariage.

J'évite d'ajouter que ledit mariage a totalement pris l'eau et que j'ai toujours rien compris à ma vie. It took a long long time / To understand God's plan for me (Starkid - When the world's at stake).
Eh bien moi
J'ai toujours pas compris quels étaient les plan d'un quelconque Dieu ou quelconque Force au-dessus de nous pour moi.
J'ai l'impression que la vie m'en veut pour des trucs dont j'ai même pas idée. Me ballotter ainsi comme sur des montagnes russes, c'est pas très gentil de sa part. J'ai jamais demandé, moi, à être heureuse-malheureuse-heureuse-malheureuse sans arrêt. Je veux juste construire un truc bien et changer le monde. C'est simple, comme rêve, non ?

-Tu as donc rencontré ma grand-mère...? Euh... Magda... Ce... c'était quoi enfin comment, ce truc de testament ?

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Re: Une petite ruelle déserte
Kyle O. Neil, le  Ven 5 Avr - 9:57

Mille excuses pour mon retard !!! ❤️❤️❤️

Elle semble oublier un instant où elle est et ce qu’elle est sensée faire. Je crois que l’information est dure à avaler. En même temps, il y a de quoi. Apprendre comme ça qu’on est lié à quelqu’un d’autre. Qu’on nous a menti... dans une ruelle de Londres.

Mais elle finit par se reprendre. C’est bien ma grande ! Et elle répond à mes questions.

-Je m'appelle Kohane. Kohane Werner-Underlinden. Enfin, c'est avec les Werner que tu as un lien de famille... Les Underlinden, c'est juste ma famille par mariage.

Heu c’est quoi ce charabia ? Ça va être impossible pour moi de retenir un nom aussi compliqué ! Je ne parle pas un mot d’allemand ! À la limite Werner je peux. Mais l’autre là ... ok je vais mémoriser Kohane. Ça c’est moins compliqué. J’éviterai de l’appeler par son nom de famille comme ça.

-Tu as donc rencontré ma grand-mère...? Euh... Magda... Ce... c'était quoi enfin comment, ce truc de testament ?

Je fais oui de la tête. Et je me cramponne à mon vélo parce que j’ai la tête qui tourne à cause de toutes ces vagues d’èmorions qui me submerge.

- Oui c’etait Une drôle de réunion de famille... ça s’est dusputé pour réclamer sa part enfin tu vois quoi ? Enfin moi du coup j’ai appris que ma grand-tante.... ta grand-mère quoi, et ben qu’elle avait épousé un moldu. Ça m’a fait bizarre parce que dans la famille c’est considéré comme la pire des trahisons. Apparement c’est pour ça que mon grand-père a pris le nom de sa femme.... Gaellen et qu’il a renié le nom Werner. Je comprends mieux pourquoi ils ont pété les plombs quand mon père a épousé une moldu lui aussi. Et pourquoi ils me haïssent tant ...

Ces derniers mots m’étranglent la gorge. Ils font mal. Ils ont du mal à passer. Les larmes me montent aux yeux mais je les refoule rapidement d’un geste de la main. Comme si ce geste pouvait chasser tous les ressentiments, toute la haine que j’ai accumulée ces dernières années.

Je la regarde avec espoir. Je veux lui dire à quel point je suis heureuse de la rencontrer. Je ne suis plus le seul vilain petit canard de la famille. Mais je ne sais pas comment lui dire ...
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