Pendant le repas

Cet imbécile de Gryffondor ne s'était pas fait prier pour détaler à toute allure parmi la foule. C'est ça, cache toi ! Cependant tu ne pourras pas m'échapper éternellement. Fulminant après, ce qui était sans doute un Sang de Bourbe, Elaliel fut comme hissée vers le ciel. Il ne lui fallut que quelques secondes pour comprendre que quelqu'un venait de la forcer à se relever, tirant gentiment sur son bras. Toujours bouillonnant de rage, elle jeta un regard noir à celui ou celle qui se permettait tant de familiarité.

"Tu tiens jamais debout sans moi, Elaliel ? lui dit gentiment le fils Madverier."

Elle fut soudain si confuse de son attitude que son visage s'empourpra. Comme à son habitude, elle bafouilla quelques mots avant de se taire, les yeux plongés dans ceux d'Arcturus. S'il y avait bien un défaut dont Elaliel avait honte, il s'agissait bien de celui ci : la manière dont son cerveau décidait qu'il était tant de se désactiver lorsqu'elle se trouvait dans une situation embarrassante. Incapable de réfléchir à la situation, elle se contenta de regarder son petit ami d'un air béat. Elle adorait son petit ami et fut enchantée de retrouver Arcturus. Ils ne s'étaient pas beaucoup vus ces derniers temps, et elle commençait à ressentir un manque affectif. Cependant, elle était incapable de prononcer un seul mot, ou d'aligner une seule pensée. Elle se contentait de regarder son magnifique visage, heureuse et confuse.

Une Gryffondor à la mâchoire carrée et aux yeux ridiculement petits bouscula soudain le couple avec force avant de continuer sa route sans même se retourner. Elaliel fut projetée contre un Poufsouffle de première année visiblement paniqué, provoquant un effet de dominos parmi les élèves. On entendit des cris de colère ou de surprise parmi la foule. Le choc qui frappa Elaliel lui permit de retrouver ses esprits si vite, qu'en une fraction de seconde elle s'était déjà relevée pour déverser sa colère sur ses camarades.

"C'est pas bientôt fini ?! Je vais vous botter le derrière si fort que vous en cracherez votre langue ! Bande de stupides malappris !"

Quelques élèves se retournèrent, surpris, tandis que les plus frêles s'éloignèrent de peur de subir un quelconque châtiment. Fulminant de colère, elle se tourna vers Arcturus et lui prit la main sans un mot. Il ne lui fallut que quelques instants pour apercevoir Roch, assis avec Kami. Sous le regard médusé de Elaliel, la petite peste tendit ce qui semblait être une banane à Roch. Depuis quand ces deux là s'entendent assez bien pour qu'elle lui donne quelque chose ?

Elaliel tira Arcturus vers la table, soulagée de constater que les élèves avaient comprit le message, tous se poussant en la voyant s'approcher. Elle rit intérieurement, ne sachant pas trop s'ils s'étaient simplement dispersés suite aux bousculades ou si elle faisait réellement peur. Elle savait pourtant, au fond d'elle, qu'elle n'intimidait pas grand monde depuis son mètre soixante. Sa bonne humeur retrouvée, elle prit place en face de Kami.

"Salut vous deux. Comment ça va aujourd'hui ?"

Affamée suite à tant d'agitations, elle saisit une cuisse de poulet particulièrement grosse qu'elle déposa dans son assiette. Elle se servit ensuite une portion de patates généreuse, avant de s'empresser de tout avaler pour se resservir.

Elaliel ,qu'Arcturus avait relevée après d'avoir servi de bille à un flipper à échelle humaine, semblait non pas surprise mais tout aussi gênée que d'habitude de voir son petit ami qui lui sauvait la mise au bon moment. Une fois encore, la jeune femme qui détenait la clé du cœur du fils Madverier n'arriva pas à prononcer le moindre mot de par le choc émotionnel qu'elle avait ressentie à la vue de son amoureux. Ses joues étaient aussi rouges qu'ils pouvaient l'être et Arcturus la regarda tendrement avec amour. Elaliel lui avait manquée, ils étaient profondément amoureux l'un envers l'autre mais ils ne se voyaient pas aussi souvent qu'ils le voulaient. Dans un sens, c'était une bonne chose, comme ça, ils géraient leurs affaires chacun de leur coté mais de l'autre, ils avaient un manque affectif à combler. Se voir était la meilleure méthode pour les deux Serpentard de recharger les batteries et d'être d'attaque.

Le fils Madverier eût le désir d'embrasser sa dulcinée mais un foutu laideron de chez Gryffondor les poussa, accidentellement ou non, dans la foule. Arcturus s'agrippa à Elaliel pour ne pas être séparé d'elle mais cette dernière se retrouva contre un Poufsouffle qui devint l'espace d'un instant, le premier domino qui fait tomber les autres dans une véritable réaction en chaîne. Elaliel ne tarda pas à retrouver sa douceur et sa patience habituelle en vociférant un panel d'insultes et de menaces à l'encontre des élèves impurs, le tout soutenu par un regard des plus froids et intimidants de la part d'Arcturus. Est-ce le langage fleuri d'Elaliel ou le regard plein de haine d'Arcturus qui effraya le plus les élèves ? Quelle importance ? Elaliel prit le bras de son petit ami et se dirigea vers la table de Serpentard.

Tandis qu'elle le menait à cette table, Arcturus en profita pour écraser le visage du Poufsouffle, encore au sol, sous sa semelle avec la plus infâme des méchancetés. Au final, il avait même fini par marcher sur ceux qui étaient encore en train de servir de carpettes sur le sol dallé de la Grande Salle. Une fois arrivé à la table aux côtés de Kami et de Roch, qu'Elaliel avait probablement remarquée tandis que son amoureux s'amusait à piétiner les élèves, Arcturus observa Elaliel qui les saluaient sommairement avant de se ruer sur du poulet avec appétit.

- Salut tous les deux, comment vous allez ?...Euh...Kami...tu es toujours aussi..euh...aussi banane ! dit-il en voyant la quantité quasi-divine de peaux de bananes à coté de la jeune asiatique, de quoi rendre jaloux l'estomac d'un chimpanzé en malnutrition.

De son coté, Arcturus se servit une assiette de frites avant de se prendre un gros morceau de viande de choix avec une petite sauce au poivre comme il le désirait si ardemment, il commença donc à déguster son dîner en compagnie de ses amis.

- Alors, dites-moi comment vous allez, tous les trois, j'ai pas eu l’occasion de vous voir depuis un certain temps maintenant, je m'en excuse par ailleurs. dit-il de façon diplomatique.

Roch tellement absorbait par ses pensées négatives, n’avait même pas remarqué en s’asseyant, la présence de Kami, la jolie Asiatique mi-ange mi-démon. La malchance continuait donc à poursuivre le Sinople. La Serpentard était bien la dernière personne que voulait voir l’adolescent. La question pouvait se poser, mais pourquoi donc, le Français voulait tant éviter l’indomptable blonde ? Tout simplement, parce qu’il avait eu une discussion assez houleuse avec elle, il y a quelque temps de cela dans la salle commune des Serpentard et que depuis, le frenchy, prenait maintenant un soin tout particulier à ne jamais se retrouver dans la même salle que la jeune fille, le fuyant presque comme la peste. Il le faisait non pas par peur mais plutôt par mépris et dégoût. Ce genre de fille se croyant tout permis, parce que papa était riche et de sang pur, le Serpy détestait cela.

Dans un premier temps, le garçon fit en sorte de ne pas faire attention à Kami, évitant même de croiser son regard pour ne pas attirer son attention. Roch voulait avoir la paix ce soir. Ce n’était vraiment pas le moment de l’embêter. Malheureusement pour lui, son repos fut de courte durée. En effet l’adolescente attablait à côté de lui, avait décidé pour je ne sais quelle raison de taper la causette, lui proposant même une banane. Roch leva la tête de son plat et regarda les yeux dans les yeux la jeune fille l’air interrogateur.

- « Tu n’es pas rancunière dit moi, ? »

Ne voulant pas faire un scandale devant toute l’école, le Français prit la banane et la posa à côté de son assiette encore pleine. Entre-temps, Elaliel et Arcturus vinrent s’asseoir à côté des deux protagonistes déjà attablés, après avoir écrasé au passage quelques visages qui traînaient par terre et qui ne leur plaisaient pas. La deuxième Serpentard égale à elle-même, s’était emparée d’une énorme cuisse de poulet et commençait à la dévorer gloutonnement tandis que Arcturus commença par prendre des nouvelles des uns et des autres. Roch prit la parole d’un air monotone, les yeux dans le vague et sans trop de conviction.

« Je vais bien, merci de t’inquiéter pour moi »

Le Français ne prit pas la peine de retourner la question à son interlocuteur. De toute manière, il avait aucune envie de parler à qui de se soit ce soir

*Ah... C'était lui. D'accord...*

En effet, mademoiselle étant une idiote, tu n'avais tout d'abord, pas reconnu Roch (t'étais pas blonde pour rien), mais il semblait... Dépité. Jamais dans toute ta vie tu n'avais quelqu'un aussi blasé que lui. Mais tu avais peut-être oublier ton miroir...

Depuis ta dernière "discussion" avec lui (dont tu ne te souviens même pas, poisson rouge...) il avait pris soin de t'éviter, tu ne le croisais jamais. Tu ne l'avais jamais remarqué non plus. Que quelqu'un te hais ou t'idolâtre, tu n'en avais strictement rien à battre. "Vive moi et seulement moi !" Telle était ta devise. Oui, on pouvait ce le dire, tu étais horrible. Une horrible petite peste. Mais puisque tu avais été envoyé à Serpentard (et pas à Poufsouffle), tu mettrais tout ça sur le compte de la serpentitude!...

Mais tu étais un peu surprise quand le blond releva la tête et te regarda dans tes yeux ... Pas communs. Il te demanda si tu étais rancunière. Ne te souvenant pas du pourquoi il t'évitait et donc, ce qui s'était passé il y a quelques temps déjà, tu fronças quelque peu les sourcils, ne sachant pas de quoi il parlait. Puis haussant les épaules alors qu'il prenait la banane, ta voix un peu plus enjouée que d'habitude (mais toujours aussi rauque et graaaave) s'éleva dans la Salle toute entière. Toi et ta grosse voix....

- Pas tant que ça, si tu veux savoir. J'ai rayée ce mot de mon vocabulaire il y a quelques temps déjà. Pourquoi, je devrais ? répondis-tu avec les épaules haussaient, les yeux rivés sur ta nourriture (qui je le rappelle, n'est que de simples bananes...), en train de jouer avec tes cheveux,

Puis arriva enfin le couple de Sang-Purs, Arcturus, un peu en "chef" fit monsieur le diplomate et demanda à ses "amis" (chose à laquelle tu ne croyais pas plus que ça) comment ils allaient, rejoignant la question posée il y a moins de trois secondes par la violette. Mais si tu avais retenu celle du stéréotype Serpentard, c'était car il avait fait mention de ton nom, attirant l'attention du "cauchemar ambulant", se demandant si tu avais fait quelque chose de "mal" aujourd'hui (par réflexe sans doute...). Tu étais complètement soulagée de voir qu'il avait simplement "parler". Tes lèvres framboises s'étirèrent pour former un sourire des plus radieux dévoilant tes canines un peu trop pointues pour la normale, montrant encore ton côté mi-ange, mi-démon.

- Ouais je sais! La bananité coule dans mes veines. Avec mes cheveux bananes ! Faudra que je pense à enlever les mèches roses et mauves tiens... Ma bananattitude est réduite par trois. dis-tu à moitié pour toi-même. Moi je vais bien, tant qu'il y a des bananes, vous savez... Et vous, quoi de neuf ?

Tu parlais, mais tu étais toujours hypnotisé par la quantité astronomique de bananes que ton ventre pouvait encore engloutir, la bananes était le seul aliment que tu pouvais manger encore et encore sans risquer d'avoir mal au ventre après, peut-être est-ce pour cela que tu aimais tant les bananes, parce que tu pouvais en manger sans compter ? Tu avais beau être gourmande, ton pauvre estomac de moineau ne supportait pas beaucoup, excepté les bonbons de ton père, les gâteaux de ta nounou et les bananes. Il était clair que tu ne pourrais jamais manger autant qu'Elaliel. Tes yeux, aussi ronds que des soucoupes, fixaient tout ce que la violette avalait.

- Wow!... fut la seule chose que tu parvins à dire devant le spectacle déchirant d'Elaliel déchiquetant complètement sa nourriture.

Tu te mis à rêvasser après, de toute façon, tu ne faisais que ça.

"Wow!..."

Elaliel leva la tête vers Kami après s'être resservie. Cette dernière la fixait de manière incrédule déchiqueter voracement le contenu de son assiette. Elle baissa les yeux vers sa cuisse poulet dégoulinante de sauce au poivre qui n'attendait que d'être avalée. Elle réalisa à quel point elle se tenait mal à table, trop absorbée par son besoins d'avaler tout ce qui était à sa disposition. Elle essuya ses lèvres d'un geste doux et raffiné, tentant de retrouver sa dignité. Trop affamée pour resister, Elaliel lança un regard de défi à son amie qui voulait dire "Si t'as un problème, pas la peine de m'en faire profiter ! Parce que je vais dévorer cette cuisse en un rien de temps !" Elle attrapa l'os à mains nues et arracha la chair avec de violents coups de dents, éclaboussant la table de graisse. Lorsqu'elle releva le regard vers Kami, cette dernière avait déjà laissé son esprit papillonner ailleurs.

Frustrée par si peu de courtoisie ou d'intention, Elaliel saisit une banane qu'elle se mit à éplucher vivement. Elle ne savait pas très bien d'où lui venait toute cette énergie, ni pourquoi elle avait tant envie d'embêter ses amis, toujours est-il qu'elle se mit à faire une purée avec le fruit avant de mélanger le tout avec un peu de sauce au poivre. Elle ne cherchait que le regard de Kami, ce regard noir et glacial qu'elle lui lancerait en voyant qu'elle lui avait piqué une banane pour la massacrer.

"#Wingardium Leviosa, lança-t-elle à voix basse."

Une portion de purée de banane s'éleva soudain dans les airs menaçant de s'écraser mollement sur la tête de quelqu'un. Elle jeta un regard de défi à ses trois camarades autour de la table, un sourire narquois aux lèvres. Elle savait pertinemment qu'elle agissait comme une enfant pourrie gâtée, mais n'était-ce pas le cas ? Elle n'avait que faire d'un peu de nourriture gâchée, écrasée et dégoulinante sur le visage d'un autre Serpentard pourri gâté. Que risquait-elle au pire des cas ? Un petit sermon de la part d'un préfet lui stipulant que gâcher la nourriture était mal ? Les elfes de maisons des cuisines seraient ravi de nettoyer toutes leur bêtises ! Au Diable les règles, s'ils ne pouvaient pas s'amuser un peu, à quoi bon rester à Poudlard ?

Elle agita sa baguette, menaçant Roch de son petit rire sadique.

"Nous allons jouer à un jeu, dit-elle dans le plus grand des calme."

Si Arcturus avait été impressionné par l’appétit dévorant de Kami pour les bananes ( ou plutôt les " Saintes bananes de la déesse des bananes " de la jeune serpentard asiatique. ), il n'en était rien devant celui d'Elaliel. C'en était presque répugnant mais comment ne pas apprécier une telle brutalité ? Cela se lisait dans ses yeux que la faim était la seule chose qui l'animait à ce moment précis. Arcturus continua donc de manger avec appétit son succulent morceau de viande et ses quelques frites tandis que Kami mangeait banane sur banane, qu'Elaliel dévorait le poulet à pleine dent et Roch...et bien, qu'il ne mangeait pas beaucoup...En fait, il ne mangeait pas, Arcturus ne l'avait pas vu toucher à son assiette. Il faudrait qu'il se dépêche si il ne voulait pas qu'une affamée bestiale aux cheveux violets ne se jette sur son plat.

Cependant, après le poulet, l'appétit dangeureux d'Elaliel se tourna sur une cible bien plus risquée : Une des bananes de Kami...Enfer et Damnation ! Abandonne tout espoir, toi qui vole les saintes bananes de l'ouragan des Verts et Argent...Mais Elaliel semblait ne même pas se rendre compte du crime de l'aise-majesté qu'elle venait de commettre. Se doutant que la situation pourrait s'aggraver. Arcturus se décala et se mit face à Roch.

- Si tu veux mon avis...ça va pas tarder à exploser par ici... dit-il à son camarade.

Elaliel prit alors par magie, au moyen d'un sortilège de lévitation, un peu de purée de banane et la lança dans les airs. Arcturus préféra faire l'innocent afin de ne pas se retrouver malgré lui, dans une affaire qui pourrait attirer des ennuis à sa maison. Il garda le sourire et continua de manger comme si de rien n'était. C'est alors qu'Elaliel menaça Roch et annonça un jeu...

Arcturus, là encore, resta en retrait et garda le sourire.

- Dis-moi à quel genre de jeu, tu penses... dit-il non sans un certain doute sur les intentions de la jeune femme.

.: RP with Elena Lancas :.
(( absence de réponse depuis plus d'un mois, sujet approprié ))
Sujet abandonné.

Dix-huit heures. Fin des cours pour aujourd'hui laissant présager une soirée normale. Il tentait de se faufiler à travers le flot d'élèves impatient de profiter de leur soirée, évitant de se faire embarquer dans l'autre sens au vue de sa maigre corpulence et de son statut de deuxième année. Il entendait des groupes discuter. D'autres riaient à toutes sortes de blagues, la plupart pas drôles ou dont le sens lui échappait totalement. Il fut stoppé devant un attroupement l'obligeant à le contourner. Il marmonna quelque chose d'incompréhensible laissant suggérer que ces abrutis ne pouvaient pas s'arrêter ailleurs qu'en plein milieu du couloir ? Non il fallait bien évidemment qu'ils le fassent afin d'emmєrder le plus de monde possible. Et ça marchait !

Soudain un mouvement de foule qui manqua de l'ensevelir. Des étudiants venaient de s'écarter laissant une vision dégagée au Lion sur ce qui était vraiment en train de se passer. Au centre de toutes les attentions du couloir : trois élèves visiblement de six ou septième année (deux Serpentard et un Serdaigle) s'improvisaient une partie de Quidditch. Ils se passaient un élève pas plus âgé que lui, première voire peut-être deuxième année. Ils se le passaient en le bousculant tels des Poursuiveurs se passant un Souaffle. Ils rigolaient tels des débiles. Provoquant l'hilarité du cercle d'élèves qui les entouraient et qui riaient également tels des débiles. Matt ne riait pas cependant il se garda bien de le montrer. Personne pour l'aider ce pauvre gars ? Tout le monde regarde et personne n'agit. Toujours la même chose. Pas un préfet, pas un professeur, pas un fantôme, pas un membre du personnel pour l'aider. Juste trois débiles profitant de leur supériorité numérique, du fait qu'ils soient plus grands et plus solides. Juste trois débiles entourés par une foule de débiles riant à quelque chose de pas drôle en fait. Et les autres qui passaient à côté : apeurés, feignant de ne pas savoir ou comme lui incapables de réagir. De toute façon réagir pour quoi faire ? Il marmonna à l'encontre des préfets et profs. bons à vous chopper la nuit en douce ou au moment le moins opportun mais jamais présents au bon moment.

Dix-neuf heures trente. Malgré la lecture d'un bouquin qui d'ordinaire réussissait à l'adoucir, Matt était toujours aussi remonté. Ce genre de comportement totalement débiles l'exaspérait au plus haut point. Cela l'énervait quelque peu voire beaucoup même. Profiter du fait d'être plus âgé et plus grand pour s'amuser et faire rire ses potes au détriment de la personne que tu « maltraites ». Dans l'histoire il n'y avait pas matière à discuter sur qui était le plus mature. Tous de parfaits abrutis agissant parfaitement en tant que tels. Quel mérite y avait-il à s'en prendre à un élève quatre années en-dessous ? A trois en plus ! Si on fait l'état des lieux. Le deuxième année en question s'en sort au mieux avec quelques égratignures physiques ou au pire avec un espèce de traumatisme psychologique avéré. Et encore là la situation était grotesquement exagérée. Mais qui ne dit pas qu'un jour, dans un futur plus ou moins lointain, quand ce jeune homme aura grandi avec le soin de prendre son mal en patience. Il ne voudra pas à se venger de ces trois abrutis d'antan ? Qui nous dit qu'il se contentera de les transformer en Souaffle comme ils ont osé le considérer, uniquement en vue de décompresser et de s'amuser eux et leurs amis. Réfléchir à tout un tas de questions existentielles ou inutiles n'était décidément pas à la portée de toute le monde.

Il arriva dans le hall d'entrée accompagné d'un camarade de chambrée. Ils parlaient de ce que chacun projetait de faire pendant les prochaines vacances. Le hall était bruyant malgré les quelques personnes qui y étaient présentes. Le brouhaha le sortit de ses réflexions sur ses prochaines vacances tandis qu'ils franchissaient les portes de la Grande Salle en vue d'aller souper. Ils croisèrent quelques têtes connues qu'ils s'empressèrent de saluer poliment. Ils longèrent les immenses rangées de tables et s'arrêtèrent au niveau de celle de Gryffondor. Ils se regardèrent d'un air entendu et l'autre Lion s'installa. Matt allait pour faire de même lorsqu'il se fit bousculer, le projetant contre la table des Rouge et Or. Il se rattrapa de justesse, la paume des mains contre le bord de la table. En même temps qu'il se redressait il lança glacial et sans se retourner :

"- Dis voir, ça te dirait de regarder où tu marches ? C'est pas très compliqué, n'importe qui y arrive en règle générale."

Il ferma les yeux l'espace d'un instant. Les mots étaient sortis plus vite que prévus, devançant la raison. Il espéra simplement que ce ne soit pas un préfet ou un professeur. Une histoire qui se résumerait en quelques mots à : « bons à vous chopper la nuit en douce ou au moment le moins opportuns mais jamais présents au bon moment ». Il ouvrit les yeux et se retourna faisant face à son bourreau. Devant lui une élève aux couleurs vertes. Devant l'absence d'un badge de préfet ou d'une quelconque appartenance au staff Poudlardien, il s'empressa de lui jeter un regard noir. Tournant le dos une nouvelle fois, il s'assit pour de bon décidant de ne pas faire suite à cet incident. [...]

HRPG:

Through fire and flamesft. Theophania Fitzgerald

(c) Nyyx |

« La dispute est souvent funeste autant que vaine ;
À ces combats d'esprit craignez de vous livrer.
Que le flambeau divin, qui doit vous éclairer,
Ne soit pas en vos mains le flambeau de la haine. »

- Voltaire

Une heure. Cela faisait maintenant une heure qu'Aisling fixait cette fichue feuille sur la branche d'un des grands chênes du parc. À peine le cours de divination commencé, la jeune fille avait senti la somnolence la gagner avec force. L'ambiance feutrée, le calme des élèves, tout cela concourait à ce qu'elle pique le roupillon du siècle. La sang et or s'était donc appliquée à trouver un point fixe sur lequel se concentrer et avait repéré cette feuille et l'observait depuis près d'une heure vaciller sur sa branche. Le végétal semblait mettre un point d'honneur à ne pas tomber de sa branche alors qu'il tremblait autant que les mains de tante Kelly quand elle mangeait sa soupe. Lorsque le professeur annonça la fin du cours, l'Irlandaise était encore en pleine contemplation ce qui sembla déplaire quelque peu à l'enseignant.

*Deux heures de retenue à gratter comme une débile sur un parchemin débile avec une plume débile !* s'offusqua par la pensée la Gryffondor en sortant comme une furie de la salle.

La journée avait mal commencé, très mal commencé. La jeune fille était arrivée en retard pour le petit-déjeuner, il ne restait alors que des miettes sur les longues tables de la Grande Salle. Le ventre vide, elle s'était alors rendu à ses cours où elle avait enchaîné les rendues de devoirs catastrophiques avant de se rendre compte à l'avant-dernier cours, celui d'enchantement, qu'elle avait carrément oublié le parchemin qu'elle devait rendre ce jour-là dernier délai. Elle le revoyait encore posé sur sa table de chevet, semblant la narguer. Aisling avait l'impression de trimer comme un elfe de maison sans réussir à obtenir le plus petit résultat ce qui la mis en rogne pour le reste de la journée.

Celle-ci avait d'ailleurs continué sur la même lancée. Des choux de Bruxelles pour le repas de midi. S'il y avait une chose que l'Irlandaise détestait encore plus que les cours d'Arithmancie, c'était bien les choux de Bruxelles. Ces petites boules verdâtres à l'odeur louche représentaient l'un de ses pires ennemis. Des scènes atroces où sa mère la forçait à en manger des tonnes et des tonnes, la faisant cauchemarder de ce légumineux horrible, remontaient à la surface. Elle repoussa donc son assiette d'un air écoeuré et se goinfra de pain pendant tout le reste du repas. Le reste de l'après-midi se poursuivit de la même façon, poussant Aisling jusqu'à l'exaspération. Les deux heures de retenue n'étaient finalement que la cerise sur le gâteau, ou plutôt la goutte d'eau qui fit déborder le vase.

Alors qu'elle déboulait en trombe de la salle commune des Gryffondors, Aisling poursuivit d'un pas rageur en direction de la Grande Salle pour le repas du soir, absolument pas calmée depuis son dernier cours. Elle maugréait pas intermittence, maudissant à moitié en gaélique et déployant des trésors d'inventivité pour trouver de nouveaux jurons. Avançant tête baissée tel un bulldozer, l'épaule de la jeune fille vint heurter brutalement un obstacle sur le pas de la porte de la Grande Salle. Levant ses yeux d'acier qui lançaient à présent des éclairs, la sang et or éclata :

- Non mais tu ne peux pas regarder où tu vas?!! C'est pas vrai ça ! C'est pourtant pas difficile. Regarde où tu mets les pieds bon sang de bon soir !

Rajustant sa robe, elle continua à fusiller l'autre élève du regard.

Sans réponse depuis trois mois... Oh wait ! Je suis vraiment désolée pour ce retard impardonnable je comprendrais que tu ne réponde plus après ça.

Une araignée. Petit point noir se mouvant rapidement sur la fenêtre à côté d’elle. A peine perceptible. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, tu comptais les pattes, sept, huit, le compte était bon. Elles battaient la mesure tu les voyais, tu imaginais le son étouffé qu’elles devaient produire sur la surface vitrée. Ta table n’était pas loin de la fenêtre, alors tu tendis le bras allongeant les doigts pour atteindre le petit monstre. Tu le laissas monter sur toi. Tu frissonnas en sentant le chatouillis de la minuscule sur ta peau. C’était agréable en fait. C’était simple, cela te rappelais à quel point tu aimais les créatures. Ca te faisait remonter des souvenirs là-haut. De ton enfance. Période bénie que parfois tu venais à regretter. Puis, tu te sentais ridicule à déplorer un temps si proche. Pourtant si lointain à tes yeux. Tu t’effrayais d’un rien maintenant. Non. Pas peur, pas peur, pas peur, pas peur. N’aie pas peur du feu, n’aie pas peur du noir, ni de la nuit. Même maintenant. N’aie pas peur de l’eau. Tous seraient ta salvation. Tu fermas les yeux.

Un son te sortit de ta torpeur. « Fitzgerald ». On t’appelait. Oui, forcément. Tu étais en cours, on n’aimait pas que tu n’écoutes pas, on appréciait que tu te taises mais pas que tu aies les yeux clos. Trop grande rébellion. Alors tu te redressas, fis un signe de tête. Tu avais compris. Qu’on ne te le rappelle pas cela ne t’intéressait pas mais tu faisais bonne figure, c’était ta tâche, tu étais préfète. Tu restais dans ton silence. Silence assourdissant d’ailleurs. Tu étais aussi discrète que ta narratrice est bruyante. Elle a mal à la tête alors tu seras de mauvaise humeur. Parce que le contexte risque de le provoquer aussi. Elle va retourner se sous sa couette quand elle aura posté. Ca fait longtemps qu’elle flemmarde et repousse l’échéance alors elle est un peu fière d’avoir pondu un truc.

Mais toi. Toi, toi , toi. Digne d’une mauvaise interprétation d’un petit bateau dépassé. Toi, tu étais en arithmancie, et tu t’ennuyais. Tu te demandais souvent ce que tu faisais là. Enfin tu le savais. Juste que c’était énervant à se remémorer. Maman papa. Influence continuelle de la matrone sur la vie. Tu en avais marre. Mais que pouvais-tu y faire ? Rien à voir, rien à faire. Même si elle t’irritait au plus haut point dans ses exigences, tu ne voulais pas la perdre. Y’avait pas d’erreur dans la vie. Pour l’instant.

L’heure se finit sans que tu t’en rendes compte. Tu étais si enfermée dans ton ennui que le temps s’était écoulé indépendamment de ton esprit. Alors tu t’apprêtais à descendre manger dans la grande salle. Dîner. De toute façon tu ne mangerais rien. Encore maman. Elle était partout en fait. Tu jetas un coup d’œil à ton ventre qui ne dépassait pas d’un poil au niveau de ta jupe. Tu étais plate, trop peut-être. Mais tu aimais ça. Tu ne voulais pas, tu ne voulais plus dépasser.

En attendant tu marchais, se demandant ce dont tu te priverais cette fois. C’était de pire en pire peut-être. Ou peut-être que c’était juste les autres. C’était souvent les autres. Personne ne viendrait essuyer tes larmes. C’est eux qui les feraient couler. Plus tard.

Une fille te fonça dessus. Et elle entreprit de te hurler dessus. Tu t’étais ennuyée de l’inaction grandissante du cours, maintenant tu te lassais de l’action incessante. Tu n’aimais pas le bruit, les cris encore plus. Tu haussas un sourcil. Qu’avait-elle cette grognasse ? Alors tu employas ton ton habituel, celui que tu réserves à ceux que tu ne connais pas, ceux qui t’ennuient. Parce que tu te plaît à prier pour des gens intéressants, pour des gens qui cessent ton interminable routine.

- Il me semble que c’est toi qui ne regardais pas.

En fait elle t’irritait déjà cette fille dont tu ignorais tout, jusque le nom. Alors tu levas ta baguette sous son regard méprisant et empli de colère. #Bloclang. Au moins elle s’énerverait en silence et ne contribuerait pas à ta migraine.

RP ouvert ||June Evans attendue plus particulièrement

Tangerine avait passé son premier cours. L'histoire de la magie. C'était particulièrement dense et autant dire que la prof faisait un peu froid dans le do parfois. Sa place dans le fond lui avait porté un leger préjudice. Elle qui aimait être prêt du tableau, pour lire correctement, la difficulté de repasser à l'anglais au quotidien étant déjà usante... s'user les yeux à déchiffrer une écriture manuscrite de loin c'était le pompon.

Peu importe, Tangerine avait à peut prêt compris où se trouvait la salle, du moins, elle avait fait le chemin retour entre la salle de cours et la grande salle. Son estomac l'avait surement aidé, ainsi que le flux d'élèves affamés comme elle. Elle priait pour se rappeler de la route et arriver plus à l'heure la prochaine fois.

Bref ! L'heure du repas, passons aux choses sérieuses ! Tangerine adoré les repas à Poudlard. Finit les plats trop raffinée et place à la gastronomie anglaise qu'elle aimait tant. Le seul hic c'est qu'elle ne connaissait personne. Elle qui n'aimais pas trop être seule, qui plus est au moment du repas, elle ne voulait pas passer un repas de plus le nez dans ses bouquins, elle en reviendrait folle.

Tangerine Balaya la salle du regard..., se faisant un peu bousculés par les groupes qui partaient s'attabler ensemble. Elle avança vers la table la plus prêt et s’assit, sans chercher à savoir si c'était une table poufesouffle, serdaigle, gryffondor ou serpentar... elle voulait rencontrer des gens. Une seule personne était attablé à celle-ci. Tangerine s'approcha doucement et, souriante, elle demandat

"Bonjour ! je peux m'asseoir ici ?"

Elle montra du doigts le banc où elle souhaitait s'installer et comme à son habitude, plongeât ses yeux dans ceux de son interlocuteur en penchant légèrement la tête.[/color]

Réponse à Tangerine

Cette matinée de cours n'avait pas été de tout repos, mais après tout, il fallait s'en douter, les examens de fin d'année approchaient et les professeur se devaient d'être plus durs pour pousser les élèves à travailler d'avantage pour récolter les meilleures notes possibles.
June avait déjà bien révisé et ne voulait plus se prendre la tête avec ses examens. A Weymouth, chez ses parents, elle travaillait déjà assez alors autant essayer de ne pas trop ce bourrer le crâne, sinon bonjour les dégâts le jour de l'examen. Si elle s'emmêlait les pinceaux, elle s'en voudrait toute sa vie.
Elle avait surtout peur des cours de Botanique et d'Histoire de la magie, les deux matières qu'elle gérait le moins. Pour les autres, elle en savait suffisamment pour obtenir au moins un Effort Exceptionnel, du moins, elle l'espérait. Sa matière de prédilection était les Sorts et Enchantements. Une matière qu'elle avait étudié dans les livres bien avant son arrivée à Poudlard. Lors de sa première année, June avait passé le plus clair de son temps à la bibliothèque pour étudier cette matière qu'elle trouvait passionnante. Autant dire qu'aujourd'hui elle était assez calée sur le sujet.

En tout cas, au déjeuner, elle avait une fin de loup ! Deux autres cours l'attendaient cette après-midi alors il fallait absolument qu'elle prenne des forces pour être d'attaque ! La Grande Salle regroupait déjà pas mal d'élève et de professeur lorsque la jeune Poufsouffle y pénétra. Les jeunes gens toutes maisons confondues discutaient, rigolaient, se disputaient même. Le brouhaha n'était pas désagréable pour une fois. La jaune et noire se dirigea rapidement vers la table des Poufsouffle pour s'y installer et enfin pouvoir commencer à manger. Elle se joins aux autres élèves de sa maison et commença à se servir en poulet, en pommes de terre et en tout autre chose qui lui donnaient envie. Elle n'avait pas vraiment eu le temps de manger le matin-même alors son ventre criait famine depuis au moins 9h du matin !
Rien n'était plus agréable que de se retrouver à table dans une ambiance conviviale à manger ce que l'on veut encore et encore. C'était ce que June appréciait à Poudlard : Ces repas qui réapparassaient comme par magie et c'était le cas de la dire... dans le monde des sorciers c'est comme ça que ça fonctionne.
Alors qu'elle mangeait sagement de son côté, ne souhaitant pas parler la bouche pleine, une fille de sa maison lui adressa la parole, celle-ci était encore debout.

- Bonjour ! je peux m'asseoir ici ?

June avala ce qui lui restait dans la bouche avant de répondre.

- Oui, bien sûr, installe-toi !

Elle marqua une petite pause puis ajouta.

- Je suis désolée, tu dois probablement me trouver malpolie, mais j'ai une de ces dalles, tu peux pas savoir !

Elle se mit à rire toute seule. Qu'allait penser sa nouvelle connaissance en rencontrant June dans ses conditions ? Elle la voyait affamé, comme si elle n'avait pas mangé depuis des lustres, alors qu'elle avait tout de même mangé une pomme le matin.

hrpg:

Tangerine s'était installé après avoir eu l'avale de sa camarade de maison qui lui avait répondu la bouche pleine. Tangerine sourit, parce qu'elle était amusée mais aussi parce qu'elle était contente... et aussi parce qu'elle aimait sourire. Elle aime voir les gens sourire et quoi de mieux pour qu'on lui sourit que d'initier l'échange en souriant elle même. Elle était jolie cette camarade de maison ! Tangerine était fascinée par sa longue chevelure.

"- Je suis désolée, tu dois probablement me trouver malpolie, mais j'ai une de ces dalles, tu peux pas savoir !"

Tangerine souriait encore, elle leva la main délicatement

"Non non ! Je t'en pris mange ! on est là pour ça ! et puis j'ai super faim moi aussi, attend de voir ce que je vais m'enfiler, tu verra qui de nous deux et la plus gloutonne !"

Tangerine plissât les yeux, c'était un petit tique qu'elle avait lorsqu'elle riait intérieurement. Elle jeta un regard au mets qui se trouvaient sur la table. Elle ne savait même pas par quoi commencer. Elle jeta un discret coup d'oeil à l’assiette de la jeune jaune et or et son estomac criant famine lui indiquât que le poulet lui faisait gravement envie !

"Il a l'air grave bon ce poulet !" Tangerine se servit une cuisse et l'accompagnant de pomme de terre et de haricot. Elle porta la première pomme de terre à sa bouche mais s'arrêta nette

"J'suis complètement mal polie moi aussi, j'me suis même pas présenté, pardon, je m'appelle Tangerine, et toi?"

Rp avec Matt Jayer

Midi et quelques petites minutes. J'arrive dans la grande salle, ma sacoche de cuir en bandoulière. J'ai la flemme de repasser à la salle commune, disons que ma dernière heure de cours c'était aux cachots et les Serdys c'est tout en haut donc nan…
Je vais m'assoir à la table des Aigles majestueux et studieux! Je vois deux trois têtes connus sur mon passage, les salue rapidement avant de m'attabler et de sortir un livre. J'attire quelques regards, je suis la seule à le faire là. Mais je ne peux pas aller contre ma nature.
C'est quand même moins étrange que quand j'étais en primaire chez les Moldus, on me regardait avec des yeux ronds dès que je sortais un livre en dehors des cours.
Je cale mes contes de Beedle le Barde contre une huche à pain et mon verre et commence à. bouquiner.
Les contrs de Beedle sont différentsde ceux desMoldus.

Beedle le Barde.
Pv ~ Mathilde Yawnez

Cours de la matinée terminés, enfin libre pour manger. Inutile de passer par le dortoir pour prendre les manuels des cours suivants, l'ensemble des grimoires étant déjà dans son sac en bandoulière. Pressant le pas jusqu'à la grande salle, je fus plutôt content d'arriver rapidement jusqu'à la table des Serpent. Sans prendre la peine d'observer les élèves de ma maison, j'attrapai de quoi manger, observant l'ensemble de la salle, observant, cherchant une perle solitaire comme moi. Quelqu'un avec qui discuter, jeune ou plus vieux, plus vieille...

Fragile.

Je n'eus pas à chercher longtemps pour tomber dessus, petite fille qui bouquine un livre qui me paraît familier. Levant mon fantastique derrière, je laissai là mes affaires et m'élançai jusqu'à elle pour discuter. Pourquoi pas, cela m'occupera. « Les contes de Beedle le Barde ? » Sans demander, je vins m'asseoir proche d'elle. « Il est sympa, tu aimes ? ». Je ne sais pas vraiment si elle me répondra, une chose est sûre, elle pourra sans surprise me dire que je ne suis pas à la bonne table. Mais qu'importe, je ne pense pas être un venin, une personne emplis de négativité. Enfin, peut-être mais, ils ne le savent pas.

~ ❤ ~

Spoiler:

]Vieil exemplaire usé,
dans mes mains ses pages sont tournés,
Pour m'emmener
Loin pour rêver.
Les trois frères
M'emportent au pays des mystères.
Ne serait-ce pas eux qui ont défié la Mort.
Eux qui réussit à échapper à leur sort?
C'est histoire,
Que j'aime lire le soir
M'intrigue au plus profond de moi,
Ne serais-ce qu'un conte cachant une part de soi?
Ou bien une histoire qui a un fond de vérité
Cela en ferait une particularité!
Mais dans ma réflexion
Je ne vois pas un beau garçon
Qui comme une ombre m'approche
EN bandoulière comme moi une sacoche.
Près de moi il s'installe,
Dans cette belle grande salle.
Il m'apostrophe
Et là catastrophe,
Je suis surprise
donc mon verre tombe et se brise.
Je me confond en excuse et lance un sort
Avant de répondre à la question du garçon de la maison de Jedusor.
-J'aime bien oui, il a une belle plume cet écrivain.
J'avais lu un premier conte dans mon lit ce matin.
-En fait quel est ton nom?

Beedle le Barde.
Pv ~ Mathilde Yawnez

Spoiler:

Elle fut surprise de ma venue, renversant un verre jusqu'à le briser. Pauvre de lui, lui qui n'avait rien demander. Une chance, elle était sorcière et put sans problème prendre soin de l'objet en lui rendant sa forme d'origine, un joli verre à pied. Le sortilège #Réparo faisait des merveilles, des excuses ayant été soufflé juste avant, pourquoi ? Bonne question. « J'aime bien oui, il a une belle plume cet écrivain. » Une pause marqua le temps. « En fait, quel est ton nom ? ». Posant une main sous ma tête, je me mis à l'aise, ayant compris ainsi que je n'allais pas me faire virer de ma place. « Matt Jayer, et toi ? ».

Ce n'était pas ma table mais, avançant mon bras, j'attrapai un petit pain que je vins mener à mes lèvres pour en goûter un bout. « Tu aimes lire ? Ou c'est juste que les contes t'attirent plus que d'autres manuels ? » Petit sourire amusé, clin d’œil amical. Peut-être n'aimait-elle que les histoires, les contes pour enfants... Où bien, appréciait-elle tous style de littérature qu'elle soit d'écrivain sorcier ou simple moldu. Si c'était cela, ou pas, les deux ne changeraient rien, j'accepterai volontiers un jour d'échanger quelques livres. Lecture et écriture, l'un des rares moteurs qui m'aidait à apprécier les humains. Car le silence restait maître de ces moments plaisants.

~ ❤ ~