Une fois n'est pas coutume, j'avais cours le matin. J'allais rencontrer pour la première fois les p´tits nouveaux de l'année. Je devais reconnaître que j'étais plutôt enthousiaste. Me réveillant dans les bras de William, je m'extirpais du lit la première, le laissant soigneusement dormir. J'enfilais mon habituelle tenue de travail et pressait le pas. Passant rapidement par la Grande Salle pour prendre une collation (une simple pomme en réalité), je continuais mon chemin et entamais mon ascension. J'avais laissé une note sur le panneau d'affichage de chaque maison, indiquant que mon prochain cours n'aurait pas lieu dans la salle habituelle que j'occupais, mais dans une vieille pièce du dernier étage du château...

Une petite échelle y menait. Je n'avais pas vraiment confiance en ce vieux bois, mais après tout, je n'avais pas vraiment le choix. La salle était plongée dans le noir et elle sentait la poussière et le renfermé. Trois petites fenêtres aux volets fermés auraient pu générer de la lumière si elles avaient été ouvertes. Je maudissais donc Hugh. C'était l'ancienne classe de mon ex-collègue, Edward Fitzgerald. J'avais choisi l'endroit avec soin et, sortant ma baguette, je commençais à la disposer comme j'en avais besoin. Tout au fond, une grande armoire était couverte d'un drap noir, de façon à ce qu'elle soit presque invisible aux élèves. Un peu plus loin, un tableau et quelques craies attendait d'éventuelles instructions. Il y avait ensuite des tables, quatre tables de quatre. Deux de chaque côté d'une allée centrale où je pourrais avancer à mon aise. Là. Parfait.

Je rejoignais le tableau, y accrochant la liste des élèves inscrits pour ce cours. De ma plus belle écriture, j'inscrivis le titre puis quelques consignes simple. Ce cours serait simple de par la logique des évènements, mais pour les élèves, il risquait d'être plutôt riche en émotions. En voyant le nom de Violaine Corigan sur la liste, je sortais de mon sac à main une tablette de chocolat. Je risquais d'en avoir besoin. Je me reculais et contemplais le résultat...

Cours de Défense Contre les Forces du Mal n*3 :

La peur

Bonjour à tous. Merci de vous installer et de sortir une feuille sur laquelle vous noterez votre définition de la peur. Vous viendrez ensuite la disposer dans la coupe que vous trouverez au fond de la classe.

Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas.

Professeure Boccini

Me frottant les mains pour enlever les résidus de craie, je vais m'asseoir tout au fond de la salle, derrière mon bureau. J'attends maintenant les élèves de chaque maison. Cinq Poufsouffles, trois Serdaigles, quatre Serpentards et quatre Gryffondor... Je commence à corriger les copies de ma classe précédente, surveillant les arrivées de chaque élève du coin de l'oeil.

[HRPG : A Lire avant de poster !
Bonjour ! Merci de votre inscription à ce cours qui j'espère vous plaira. Bien, si ce n'est pas déjà fait, merci de lire ce post dans son intégralité. Il comprend des informations importantes. Merci d'effectuer le premier travail demandé et de me mettre votre définition de la peur entre balise [blur].
Faites également attention à votre placement, tâchez de rester cohérents. Vous avez jusqu'au Mercredi prochain pour poster, sous peine de faire perdre des points à votre maison et d'être d'hors et déjà exclu de cours. Si vous pensez ne pas pouvoir poster, prévenez moi par MP, je ne mords pas. Amusez vous bien !

inscrits:

Rose soufflait comme un boeuf, des perles de sueur roulaient sur son front et dans son cou, franchement quelle idée de faire cours au dernier étage. Alors qu'elle arrivait presque à la fin de ce très long chemin, elle décida de reprendre son souffle en s'appuyant sur le mur, mais sans qu'elle ne sache comment, elle se fit mal. Elle ne pratiquait pas de sport, à part peut-être monter les escaliers, ce qui était un vrai calvaire pour Rose. Mais elle reprit la route bien vite, elle n'avait aucune envie d'arriver en retard et faire ainsi mauvaise impression. Elle arriva devant une petite échelle de bois qui devait mener sans doute à sa destination finale, mais avant elle s'essuya le front à l'aide de sa manche et posa son sac fermement sur son épaule. Elle soupira en apercevant les deux Serpentards, il était hors de question qu'elle aille s'asseoir près d'elles, elle prit donc place à la table du deuxième rang à droite en saluant le professeur Boccini. Elle s'assit assez bruyamment à la place la plus à droite et elle plongea sa main dans son sac et en ressorti un élastique bleu, elle s'attacha les cheveux avec celui-ci. Puis tout en se massant le cou, elle lut ce qui était écrit au tableau. " Bonjour à tous. Merci de vous installer et de sortir une feuille sur laquelle vous noterez votre définition de la peur. Vous viendrez ensuite la disposer dans la coupe que vous trouverez au fond de la classe " Elle lut cette phrase à voix basse et entreprit de faire ce qui était écrit. Elle déplia soigneusement un bout de parchemin, sortit son encrier, trempa sa plume et de son écriture assez féminine commença à écrire.

La peur est un sentiment de crainte ou d'inquiétude qui est ressentie face à un danger, une situation présente ou qui se produira à l'avenir. Elle est souvent accompagnée de réactions psychologiques tels que des tremblements, des maux de ventres, des nausées, une accélération du pouls et des sueurs. Toute fois, la peur peut être surmontée.

Rose vérifia son petit texte, puis satisfaite, elle le plia jusqu'à ce qu'elle ne le puisse plus et elle se leva pour le déposer dans la coupe. Elle le jeta délicatement et elle repartit prendre sa place.

Lilith se leva tôt ce matin là pour être certaine de ne pas louper le début de son premier cours de la journée. Bien qu'elle ne soit pas matinale, elle s'était levée du bon pied sachant qu'elle allait démarrer avec un cours qui lui plairait surement beaucoup: Défense contre les forces du mal.
Pourtant en ce moment elle n'était pas toujours de bon poil, un rien pouvait la faire rentrer dans une colère noire et ses nuits étaient souvent agitées par des cauchemars des plus désagréables.

Après avoir avalée un café en vitesse, elle se dirigea vers le dernier étage où le cours allait exceptionnellement se dérouler.  Lilith ne pouvait s'empêcher de penser que le changement de salle avait un lien avec le thème du cours. Elle était curieuse de connaitre le sujet sur lequel ils allaient travailler.
Elle arriva rapidement en bas d'une échelle en bois qui semblait prête à s'écrouler à tout moment. Elle y grimpa, non sans une légère appréhension, et arriva dans une salle sombre et poussiéreuse.
La prof était occupée à son bureau, Lilith la salua d'un "Bonjour" discret et observa la classe. Deux serpentard dont une avec qui elle avait partagé la paillasse dans le cours de potion, et une Poustoufle que la rouge et or connaissait de vu, étaient déjà installées sur les tables de droite.

Lilith s'approcha de la du table de gauche et posa ses affaires devant elle, au premier rang. Elle remarqua alors que les instructions étaient inscrites sur le tableau noir:



Ah. Voilà exactement un thème qui parlerait à Lilith. Elle n'était pas ravie, elle pensait apprendre à affronter des mages noirs, pas ses propres démons. Et en ce moment, ces démons intérieurs elle les évitait au maximum.
Elle attrapa un parchemin devant elle, sortit son encrier et réfléchit à sa propre définition de la peur en suçotant le bout de sa plume.

La peur est une forte émotion indispensable à notre survie. En effet, la peur est un sentiment qui sert à nous prévenir lorsqu'un danger ou qu'une situation de risque nous guette. Elle se manifeste d'abord psychologiquement, mais aussi physiquement (tremblement, transpiration, coeur qui bat, etc...).
Même si la peur est trop importante ou irrationnelle, elle peut parfois être handicapante. On parle dans ce cas de phobie.
La peur est très personnelle: chaque personne a ses propres peurs. Il est intéressant de comprendre ses peurs, mais cela peut parfois être très difficile...

Elle se relut rapidement, et alla poser sa réponse dans la coupe du fond de la salle.
Lilith se rassit et attendit que les autres élèves se manifestent.

Comme à son habitude, Jasmine s'était levée tôt. Effectivement, fidèle aux manies de sa famille, la Bleue et Bronze ne supportait pas de se lever tard. Pour elle, elle ne profitait pleinement de sa journée qu'en se réveillant de bonne heure. Ainsi, elle pouvait prendre tout son temps.

Après la récréation, elle avait donc prit la direction du lieu où se déroulerait le cours de Défenses Contre les Forces du Mal. Plus tôt dans la matinée, Jasmine avait vu un message sur le panneau d'affichage des Serdaigles. Le cours se déroulerait exceptionnellement dans une pièce, au dernier étage du château.

Elle soupira en commençant son ascension. Bien que cela faisait déjà un bon moment qu'elle était complétement réveillée, elle ne se sentait tout de même pas prête pour monter autant de marches, sur un échelle en plus !
Mais, bien évidement, sa volonté d'assister au cours avait prit le dessus, et, quelques minutes plus tard, la jeune femme se trouvait en haut. Elle s'appuya au mur dans le but de reprendre sa respiration, sa main appuyée à l'endroit de son corps où se trouvait un horrible point de côté. Après un bon moment, Jasmine décréta qu'il était temps qu'elle entre. Elle épousseta rapidement sa robe de sorcière, ôtant ainsi la poussière qui s'y était accumulée lors de la montée de l'échelle. Elle passa une main dans ses longs cheveux blonds, qu'elle avait laissé détachés, afin de se recoiffer rapidement. Puis, elle entra, son habituel sourire aux lèvres.

Jasmine passa devant le bureau du Professeure Boccini, lui lançant un "Bonjour Professeure !" enthousiaste ainsi qu'en la gratifiant d'un grand sourire. Ensuite, elle laissa son regard parcourir la salle de classe, ainsi que les différentes places, occupées ou non.

Il y avait déjà un bon nombre d'élèves présents. Jasmine avança et s'installa aux côtés d'une jeune Gryffondor, au premier rang à gauche, qu'elle avait déjà aperçu dans les couloirs. Elle était plutôt contente qu'une place située au premier rang ait été libre. C'était plus simple, pour participer. Elle adressa un petit "Salut" timide à la Rouge et Or, tout en commençant à ouvrir son sac. Elle en sortit un parchemin vierge, ainsi qu'une plume et un encrier. Alors, elle leva la tête vers le tableau, afin de lire la première consigne. C'était une excellente question selon elle, à laquelle elle n'avait jamais prit le temps de réfléchir convenablement. Bien sûr, elle savait ce qu'était la peur, mais l'expliquer allait être bien plus compliqué.

Jasmine trempa la pointe de sa plume dans l'encre, et commença à tracer, de son écriture fluide.

"La peur est un de ces sentiments qui nous façonne tout au long de notre vie. C'est ce qui nous force à nous enfuir devant un quelconque danger, ou, au contraire, nous plaque au sol, nous empêchant d'esquisser le moindre mouvement. Cette émotion peut être provoquée par différents éléments. Cela peut venir de l'enfance de quelqu'un, de son passé. Ou bien, provenir à un certain moment, dans une certaine situation. Mais, la peur est un sentiment naturel, que chaque être vivant éprouve tout au long de sa vie, dans des situations plus ou moins différentes. Le but, est de parvenir un jour à affronter ses peurs, réussir à les canaliser pour ensuite les vaincre."

Jasmine posa sa plume, estimant qu'elle n'avait plus rien à ajouter. Elle se leva pour aller déposer son parchemin dans la coupe prévue à cet effet. Une fois cela fait, elle retourna s'assoir à sa place sans un bruit, attendant patiemment la suite des consignes.

Rire et sourire. Quelques larmes aussi. Parfois même des cris. Était-il joyeux et désespéré ? Une personne en colère venait de passer devant elle, suivie d'une autre à la mine renfrognée. Elle essayait en vain de rattraper sa camarade. Comme quoi de simples mots peuvent tout changer. S'étaient-elle parlées ? Était-ce réellement une discussion avec un but bien précis qui résoudrait tout ? Le résultat n'était-il pas déjà donné avant même le commencement de cette discussion ? Les larmes arrivaient maintenant. Quelques mots prononcés, la voix cassée et elle courrait pour fuir sa peine. Une grande envie de retourner dans la passé pour échapper à cela et tout changer, c'était un comportement normal. Mais jamais cela n'arrivera, elle n'aurait que peu de choix : ignorer, subir, supplier et bien d'autres états. L'amitié est si blessante comme elle peut être si réconfortante.

Sa contemplation touchait à sa fin et la voilà partit pour rejoindre son cours. Une heure agréable où la théorie comme la pratique se faisait. Elle se dirigea donc vers cet endroit qui n'était pas la salle habituelle. Arrivée devant une échelle, elle grimpa pour atteindre la pièce sombre. Des élèves étaient déjà arrivés. Presque tous se trouvaient sur le devant de la salle. La Serpentard fixa son Professeur et sourit légèrement en prononçant un simple "Bonjour". A son tour, elle s'assit au fond, sur la table de gauche sur la dernière chaise. Ses yeux parcoururent la pièce puis s'arrêtèrent sur le tableau où une consigne était affichée. Comme demandé, elle commença à écrire sa propre définition.
C'est un sentiment traître que chacun a. Elle est notre faiblesse, celle que nous redoutons. Celle qui nous empêche d'esquisser tout mouvement et pourtant celle qui nous fait fuir. Elle peut être représentée par une chose abstraite ou non. Nous pouvons bien évidemment l'affronter, parfois même la vaincre. Mais rien ne peut la supprimer complètement. Cette chose lâche ne nous quittera jamais.

Elle quitta alors sa chaise pour déposer son bout de parchemin dans la coupe et revint s'asseoir. Son regard se tourna alors vers une objet caché. Recouvert d'un drap noir, elle ne put deviner ce qui se cachait en dessous. Son instinct, quant à lui, ne prévoyait rien de beau.

Le cours avait lieu le mercredi matin après la récréation, Quentin avait déjà eu cours le matin mais ils passèrent assez vite, des cours particulièrement tranquilles. Quentin s'était assis sur un banc, il était presque allongé sur ce dernier. Il parlait de tout et n'importe quoi avec d'autres élèves. Le matin il avait oublié sa robe de sorcier à la Grande Salle mais par chance, une très gentille première année de Poufsouffle lui rapporta alors que Quentin venait de sortir de table. Alors qu'un vent frais mais brusquement agréable soufflait sur Poudlard, Quentin regarda sa montre qui était enfouie au fin fond de son sac. Il était l'heure pour lui de se rendre à son cours de Défense contre les forces du mal, cours qui avait exceptionnellement lieu dans une autre salle que les autres cours même si il n'y assistait pas.
Quentin avait un peu de retard, il eut juste le temps de dire quelques mots à ses amis et de partir en courant vers la salle qui se trouvait vers un des derniers étages. Après avoir monté les escaliers, il était quelque peu essoufflé mais après tout il était assez sportif.
Devant lui se présentait une échelle assez délabrée qu'il fait escalader. Quentin reprit un peu son souffle et fessait les cents pas pour bien récupérer. Il s'approcha de l'échelle et la grimpa sans trop de difficultés.
Le cours auquel Quentin allait assister était très important pour lui, car après ce qu'il est arrivé l'année dernière lors du bal de fin d'année et vu toutes les rumeurs qui courent, les Mangemorts étaient bel et bien de retour dans le monde Sorcier, donc il fallait mieux savoir se défendre en ces nouvelles heures sombres.
Quentin entra dans la salle et lança un :
"Bonjour Madame" avec un sourire pendant qu'il regardait où il allait bien pouvoir se placer.
Dans la salle, de nombreux élèves étaient déjà présents, huit pour être précis. Parmi eux, quatre Serpentards, deux Serdaigles, une Gryffondor et une Poufsouffle, Rose Lightness, que Quentin avait déjà aperçue à la salle commune ou encore à la table de Poufsouffle, et lors du cour de Potions dernièrement.

Quentin poussa un petit soupir assez muet car ce dernier ne savait pas où s'installer. Il passa son regard sur toutes les tables, une par une. Après quelques secondes d'hésitations à rester debout, il prit finalement place au premier rang à gauche vers une élève de Gryffondor et une de Serdaigle. Il s'assied et lança un timide: "Bonjour"

Il jeta son regard sur le tableau et plusieurs choses étaient écrites. Il fallait donner sa définition du mot "peur".
Quentin sortit un morceau de parchemin et trempa le bout de sa plume dans l'encre avant d'écrire ces mots :

"La peur c'est une chose étrange. La peur n'est pas pareil pour tout le monde, les gens ne ressentent pas les mêmes sensations face à des situations ou quand il pense à des choses. La peur peut nous tétaniser, nous faire rester sur place ou alors au contraire nous faire fuir à toute vitesse, mais elle n'est pas insurmontable, elle peut parfois nous rendre courageux, héroïque si on arrive à la surmonter. La peur peut être jugé sur une échelle, allant d'une simple frisson, sursaut, à une véritable phobie. Chaque personne a une peur, une peur inconnue pour certains."

Après s'être relu plusieurs fois, Quentin se leva de sa chaise et alla mettre son morceau de parchemin plié de nombreuses fois au fond de la salle dans une coupe. Il revint s'asseoir en attendant l'arrivée des autres élèves.

Logan s'était levé tôt ce matin, il ne voulait en aucun cas louper le cours de Défense contre les Forces du Mal de cette journée. Il adorait ce cours, cela permettait aux élèves d'apprendre de nouveaux sorts pour se défendre, d'apprendre à se battre en duel et bien d'autres trucs encore. Cela excitait beaucoup le rouge et or. Il s'habilla donc et partit prendre son petit déjeuner. Arrivé dans la pièce très animée qu'était la Grande Salle, Logan alla s'asseoir à la table des Gryffondors. Comme à son habitude, il prit un tas de nourriture et en mangea les trois quarts. Après avoir bu son verre de jus de citrouille, Logan partit en direction de la tour d'Astronomie pour son cours de Défense contre les Forces du Mal.

Quand Logan arriva dans la salle dédié au cours, il vit qu'il y avait déjà du monde. Il salua poliment la professeur de DCFM, puis partie s'asseoir à une table au fond de la classe. Il s'assit alors et observa le tableau. Le sujet était la "Peur". Logan grimaça légèrement puis sorti un bout de parchemin et sa plume et se mit à rédiger.

La peur est une émotion ressentie généralement en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. La peur est une conséquence de l'analyse du danger et nous permet de le fuir ou de le combattre. Elle peut provoquer différent type de réaction physique comme des tremblements, des nausées, une accélération du pouls ou encore des sueurs. Mais elle peut également provoquer des réactions psychologiques. Il existe également différents types de peur comme la peur de l'inconnue ou la peur de la mort, il en existe beaucoup d'autres, car chacun possède ses propres peurs et faiblesses. On peut vaincre sa peur en cherchant au plus profond de nous notre courage pour l'affronter, nous pouvons ainsi vaincre la vaincre. Mais elle ne partira jamais entièrement. Nous devons apprendre à vivre avec car elle nous suivra toute notre vie

Asse fier de son travail, Logan partit déposer le bout de parchemin dans la coupe qui se trouvait au fond de la classe. Retournant vers sa place, Logan vit un objet voilé par un drap noir. Logan en fut tout excité. Qu'est-ce que la professeur leur préparaient.

Aujourd'hui, ce n'est pas un jour particulièrement différent des autres, à la seule différence qu'aujourd'hui, c'est mon premier jour avec la professeure de Défense contre les Forces du Mal, madame Valentina. Le cours avait lieu le matin, au grand malheur de ma personne. Je me levais alors lentement, je regardais l'heure, il me restait du temps, alors je me préparais tout aussi lentement que lors de mon réveil, j'allais me laver, puis, une fois lavé et habillé, je me dirigeais alors vers la Grande Salle, n'oubliant surtout pas de saluer toutes les personnes que je croisais sur mon passage, car même si c'est le matin, il faut être poli, du moins, c'est ma philosophie ! Une fois passé tous les amis pouvant me rendre en retard à mon cours sans perdre trop de temps avec toujours en tête l'idée d'être à l'heure, je me dirigeais d'un pas affirmé vers la Grande Salle. Dans la Grande Salle, il y avait déjà beaucoup de personnes au moment où j'arrivais, je me mettais alors à parler avec mes amis tout en buvant mon jus de citrouille adoré. Au bout d'une bonne dizaine de minute, je me souvenais alors qu'il fallait que j'y aille, j'étais alors sur le point d'être en retard, je prenais d'une grosse gorgée la fin de mon verre, puis je pris du pain simple sans rien dessus et partais avec, je n'avais alors pas mangé et j'étais enfin en retard. Je partis en courant vers le lieu du cours en prenant une bouchée de pain par une. J'arrivais alors devant la salle de classe, je n'y étais pas aller très souvent depuis que je suis à Poudlard, je rentrais alors et vis devant moi les élèves, tous très sérieux en train d'écrire, en tournant la tête, j'aperçus aussitôt la professeure, Dame Valentina, à mon habitude, je la saluais, puis commençais à lui parler comme je le fais avec les autres professeurs.

Bonjour bonjour Professeure, vous allez bien ce matin ? J'ai hâte de voir ce que donne les cours avec vous ! Ensuite, je me dirigeais vers une table tout en saluant les élèves alentour, il y avait plusieurs de mes amis. Les camarades écrivaient, je regardais alors le tableau par pure reflex, il y avait alors une consigne disant d'écrire sur un papier la définition du mot Peur. Je prenais des lors une feuille que je posais sur la table, puis, je m'équipais d'un stylo, n'aimant pas écrire à la plume, je venais toujours à Poudlard avec des stylos d'avances dans ma valise, ce fait, je commençais ma définition lentement, mais surement, car je ne savais pas trop quoi écrire.

La peur, c'est pour moi un quelque chose qu'y est ressentit tels un sentiment. Comme un sentiment, la peur peut être provoquée de manière forte ou faible par rapport au comportement d'une personne et cette peur peut être provoquée par des choses pour certains qui seront pour d'autres seulement quelques choses de drôle. Pour résumer, la peur est quelque chose de difficile à d'écrire de part son inégalité envers l'humanité.

Au bout de plusieurs minutes, je finissais d'écrire cela et relevais dès lors la tête pour savoir ce que je devais faire ensuite, je réalisais alors l'ordre donné en me levant et posant le papier dans la coupe, puis, je retournais sur ma chaise et restais calme, je n'étais pas encore assez bien réveiller pour faire autres choses.

Alma se réveilla très tôt, ce matin-là. La plupart des occupantes de son dortoir étaient encore endormies, priant pour qu'aucun réveil-matin ne les intérompent. La sorcière détestait se battre contre le sommeil, mais aujourd'hui, elle devait se lever. Depuis la rentrée, Alma avait négligé plusieurs cours. Il est vrai que passer une journée dans un parc avec un célèbre romancier était beaucoup plus palpitant, mais sa mère avait été contactée et la beuglante qu'avait reçu Alma l'avait confirmé. Si elle ne mettais pas plus d'effort maintenant, ses parents ne se priveraient pas de la retirer du collège Poudlard. Et quand Maman parlait (ou criait, dans ce contexte), c'était du sérieux.

Alma enfila son uniforme pour la première fois cette semaine et descendit dans la salle commune. Elle jeta un oeil sur le panneau d'affichage. Première nouvelle: elle avait cours aujourd'hui. Seconde nouvelle: son troisième cours de la journée se passait au dernier étage, salle inconnue par Alma. Elle devrait donc partir plus tôt, pour s'assurer de trouver son local. Elle quitta le repaire jaune et noir et entreprit d'aller déjeuner. La salle était assez vaste, elle mangea en vitesse et partit au parc.

Lorsque la sonnerie annonçant la récréation se fit entendre, Alma quitta la salle de classe. Elle avait oublié à quel point les cours pouvaient être complexes. Évidemment, avoir manqué toutes les précèdentes explications ne pouvait pas l'aider. Elle avait de précieuses minutes devant elle. La sorcière entreprit de monter les escaliers qui la mèneraient vers le troisième cours de la journée. Chaque marche la rapprochait de sa classe.

Arrivée en haut, elle s'arrêta et souffla quelques instants. Elle s'appuya à un mur et respira. Voilà pourquoi son père avait tant insisté pour que sa fille pratique un sport, en vaint. Alma observa sa montre. La pausa allait bientôt se terminer. Il était temps de trouver la salle. Alma commença à marcher le long du couloir, à la recherche d'une quelconque indication. La cloche murmura son hymne et se tut. La fille ne savait toujours pas où aller. Elle tournait en rond et sa robe s'accrocha à une armure accrochée tout près. Elle tira sur le vêtement, qui finit par lâcher le morceau de métal, maintenant au sol. Deux jeunes filles en apparence innofensives passaient par là, au même moment. Mais c'est quand Alma lut 'Préfète' qu'elle apprit sa bêtise. Elle venait tout juste de prendre l'initiative de recommencer les cours et voilà qu'elle retirait déjà des points à sa Maison, Maison n'avait jamais trop de points, située au dernier rang. Celle qui l'avait réprimandé lui ordonna de partir et avant même qu'Alma ne puisse se renseigner, elle quitta le couloir par une petite échelle en vieux bois. Pourquoi Alma ne l'avait pas remarqué plus tôt?

La sorcière ne pouvait tout simplement pas rentrer à leur suite, ce serait bien trop gênant et peut-être qu'elles se rendaient dans une sorte de réunion privée. Elle attendit que plusieurs personnes grimpent avant de se décider à y aller. Dans le pire des cas, elle se ferait regarder par les filles avant qu'elles leur annonce qu'elle s'était trompée de salle. Pourtant, elle était au bon endroit.

Les élèves entrés plus tôt étaient déjà assis. Alma balaya la classe du regard et vu instantanément les deux filles. Elle fit mentalement une croix sur cette table. Quentin, un garçon qu'elle avait rencontré plus tôt, était déjà assis, mais elle n'osa pas venir le déranger, jugeant qu'ils n'étaient pas assez amis pour. Elle s'avança vers une fille de sa Maison, assise toute seule. Alma la salua d'un sourire et s'assit près d'elle. «La peur». Ce serait intéressant. L'étudiante sortit une plume et commença à composer le texte demandé.

La peur.

La peur, c'est quelque chose d'indescriptible. C'est quelque chose que tu ressens jusqu'au plus profond de toi-même. Elle t'habite et influence tes décisions. La peur est maladive, malsaine. Elle t'empêche de vivre normalement. Elle te fait oublier qui tu es réellement. Parce que sous l'effet de la peur, tu ne penses qu'à elle. Que va-t-il m'arriver? Est-ce que je vais survivre? Et si... ? Elle te crée des scénarios impossibles. Mais tu la crois, parce qu'elle veut que tu la crois. Tu penses qu'elle est là pour te protèger, t'aider. Mais elle n'est qu'avec toi pour te rendre plus faible, jour après jour. La peur est un moyen de pression. Combien de personnes ont agis contre leur gré parce que la peur guettait leurs gestes? La peur est dégueulasse. Une fois qu'elle arrive, elle ne te laisse plus voir autre chose qu'elle. Et tu finis par oublier qu'il y a des belles choses, dans ce bas monde.

La Défense Contre les Forces du Mal était, aux yeux du serdaigle, la matière la plus inutile (à l’exception de l'Histoire de la Magie mais elle était hors concours) vu qu'il était plutôt du côté des Forces du Mal, mais pas des plus inintéressantes. C'était donc avec le cœur à peu près léger qu'il se rendit à la salle de cours habituelle pour s'apercevoir qu'elle était vide... Ah oui, le mot  sur le panneau d'affichage de la salle commune... Il fallait vraiment qu'il arrête de dormir debout le matin, mais ce n'était pas gagné. C'était donc avec le cœur un peu moins léger qu'il se dirigea vers les étages supérieurs du château pour atteindre le dernier.

Après avoir grimpé l'échelle branlante, Ebenezer pénétra dans la salle poussiéreuse. Pas mal d'élèves étaient déjà arrivés et il en connaissait certain. Une gryffondor au premier rang attira son regard. Lilith Bee, la chasseuse de loup-garou, celle qui avait pris l'option sans talons dans la forêt interdite. Il ne restait qu'une seule place à sa table, il était arrivé juste à temps. Il salua poliment la professeur et s'assit sur la dernière chaise libre.

- Salut Lilith!

Il jeta un bref regard à ses autres camarades, une fille de sa maison et le poufsouffle bavard du cours de potion, avant de se tourner vers le tableau et d'y lire les instructions. La peur? Le sujet ne le branchait pas trop, il était plutôt lâche comme garçon et faire face à la peur, ça ne le tentait pas... Il sortit ses affaires de son sac et mordilla sa plume quelques instants à la recherche d'une définition. Ses yeux se tournèrent vers Lilith, elle avait déjà mis son papier dans la coupe, les autres aussi... Tant pis, il ne pourrait pas "s'inspirer". La peur, c'était quoi? Une faiblesse. Oui, mais des fois, elle permettait de rester en vie. De son écriture pas très lisible, il écrit quatre mots: Peur -> faiblesse parfois salvatrice . Ce n'était pas très détaillé mais ça ferait largement l'affaire et puis, les définitions, c'était pas son truc surtout que la peur, ce n'était pas vraiment quelque chose qu'on pouvait exprimer avec des mots. Il alla mettre son parchemin dans la coupe avec les autres et il remarqua le meuble couvert d'un tissu noir au fond de la pièce. Peur+Poussière+Armoire, ce combo le fit frissonner, il n'était pas sûr d'aimer ce qui se préparait.