Les élèves passaient à rythme lent. Parfois, des pleurs s'entendaient ce qui la faisait froncer les sourcils. D'autre fois, seul le silence régnait. Quoiqu'il en soit, la vue de leur plus grande peur provoquait différentes réactions toutes intéressantes. Elle coucha sur le papier ses pensées, ses observations, ses réflexions et ses projets. En début de cours, elle voulait absolument voir les effets du #Terrorim de ses propres yeux. Peut-être pourrait-elle en abuser qui sait ? La personne se cachera-t-elle ? Hurlera-t-elle ? Les réactions face à ce sort sont-elles les mêmes que celles face à l'épouvantard ? Tant de questions qu'elle se devait de résoudre.
Le Professeur parla, coupant net toutes réflexions :
- Je sais. Ce que vous avez vécu là n'est pas facile. La peur est un sentiment violent et destructeur. Mais comme tout sentiment, on peut le contrôler. Vous avez fait du bon travail, je suis satisfaite. Je m'adresse maintenant à ceux qui n'ont pas eut le courage de participer. Vous faites perdre chacun dix points à votre maison. Mes félicitations ! Ce cours est maintenant terminé. Avant de partir, vous prendrez un parchemin se trouvant sur la table du fond. Il s'agit de vos devoirs. À la semaine prochaine !
Il est vrai que certains élèves n'ont pas participer à la pratique dont Corrigan, qui étalée sur sa table, la tête qui devait très certainement lui faire mal, ne pouvait pas nous faire office de sa présence. Il faut croire que le fait de compter le nombre de verres d'alcool ingurgités endort très facilement.
La Serpentard se leva et alla chercher le devoir demandé. Elle hocha simplement la tête pour saluer Boccini et s'en alla vers un endroit encore inconnu.