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Dans un café
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Artemis Wildsmith
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Re: Dans un café
Artemis Wildsmith, le  Dim 18 Mar - 18:00

Par précaution, en fait tout simplement. Surtout s’il voulait être un brillant soldat, puis après tout, c’était important de faire attention à sa santé. Ainsi, Arty avait pris rendez-vous, une sorte de visite annuelle. Chez l’ophtalmologiste moldu. Oui. Parce que les yeux, quand on est Auror, c’est essentiel voyez-vous. Il devait s’assurer qu’il avait une vision de lynx. Déjà parce que ses réflexes n’étaient pas les meilleures du monde, alors si en plus il partait avec un handicap myopique, c’était le pompon.
Mais tout allait pour le mieux, il avait des yeux de faucon. Grand bien lui fasse. Ce qui l’avait intéressé à la fin de ce rendez-vous chez le spécialiste moldu, c’était la sucette. Parce qu’il s’était montré bien sage et avait réussi à lire toutes les lettres, même pas il n’avait pleuré lorsque le médecin lui avait envoyé de l’air dans les yeux. Quel grand garçon.

Ainsi il traversait la capitale britannique de son air nonchalant d’adolescent intouchable et mignon, la sucette à la bouche. Il avait rendez-vous avec la sœur d’Azaël. Il n’avait pas pris la peine d’avertir son pote, trop de questions, trop d’inquiétude. Alors autant omettre qu’il allait boire un café avec Rachel. Surtout que le Blaireautin savait pertinemment de quoi il s’agissait. Il n’était pas réputé pour sa perspicacité, mais quand même. Un petit peu. S’il y avait une chose qu’il prenait au sérieux dans sa vie c’était ça, le tonerre qui grondait au-dessus de la communauté magique, les mangemorts, les phénix, le Ministère. L’éternel combat au sein duquel il avait été pris, ou du moins, dans lequel il s’était jeté la tête la première, et le cœur avait rapidement suivi. Il n’était pas sans ignorer que la vendeuse de Waddiwasi était du côté des Phénix, même s’il ne sait pas encore très bien ce que ça lui fait, là à l’intérieur. De rencontrer une jeune fille qui était proche des ennemis du Ministère. Du moins, de premier abord. Même si en réalité, c’est plutôt clair. Il ne détestait pas les Enflammés, loin de là.

Il pousse la porte du dit-café, avise rapidement la présence de la sœur d’Aza, la reconnaît immédiatement. Ne pas montrer qu’il hésite, qu’ils pourraient se dire des choses pas très gentilles. Non, la sucette entre les dents, il sourit. Quand même. Avant d’être interrompu par une fameuse question. Même pas le temps de la saluer. Il tire des doigts la sucrerie pour éclater de rire. J’aime toujours les super-héros. J’ai grandi avec eux tu sais. Il s’assoit alors avant de s’emparer du verre de Rachel, et boire dedans, tout impoli qu’il était. Mine de rien. Ça dépend juste de leur… comment dire… but ? Sauver des gens, c’est bien. Il repose le verre en grimaçant, c’était juste absolument dégueulasse. Pourquoi cette question ? Ses prunelles pétillent. Il sait très bien, mais il veut davantage de précisions, aller au bout de la chose, les pieds dans le plat. Pas de détour. Ce n’était pas le moment de prendre des pincettes.
Il se cale alors contre le dossier de sa chaise avant de faire signe au serveur et de lui dire qu’il désirerait un thé. Puis sa main vient s’aventurer dans la poche de sa veste, et il sort le fameux badge. Bureau des Aurors, sa photo avec son sourire charmeur qui gigote. C’est qu’il en est fier. Hop, il le plaque sur la table. Le fait que le serveur moldu puisse tiquer sur la photographie animée ? Il s’en fiche, fait semblant de rien. La classe hein ? Et la sucette reprend sa place, tranquillement, entre ses lèvres espiègles.
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Re: Dans un café
Galatéa Peverell, le  Ven 23 Mar - 15:18

Elle le connaissait pas bien ce jeune homme, juste assez pour hésiter entre c'est un génie il a tout compris à la vie et on devrait l'enfermer non ? D'ailleurs elle se demandait vaguement pourquoi c'était elle qui avait été envoyé, mais elle était assez heureuse de la manière dont la conversation débutait. Car finalement ce n'était que ça : une conversation. L'ordre voulait juste s'assurer de son appuis ou au moins, de son silence. Arty ne s'en rendrait peut-être pas compte, mais il pouvait faire pas mal de dégâts s'il ne prenait pas garde.

- Si leur but n'est pas de sauver le monde, ce ne sont pas des... *rire suite à la grimace d'Arty* Des héros.

Elle s'en fichait qu'il se soit permis de boire dans son verre, comme de sa première couche. Néanmoins elle ne partageait pas du tout son avis : bien sûr que c'était bon ! Trop bon ! Excellent ! Encore fallait-il aimer la cannelle et les alcools forts, car celui-ci l'était. Fort, comme l'animausité du peuple sorcier envers le Ministère -même si elle ne comprenait pas toujours bien pourquoi tant de haine. Fort, comme la capacité d'Arty à briser tous les codes -si précieux à la société. Exemple tout bête : la discrétion ? Cependant vu que Tara en était encore au stade de comment abordé la chose ce n'était pas plus mal que lui prenne les devant. Au moins cela prouvait qu'il savait ce qu'il faisait. Au moins un peu.

- Parce que tu es sur le point de devenir un Héro.

Tara était calme, souriante, elle ne faisait aucun jugement sur les choix de vie du jeune homme. Au contraire, elle faisait partie de ces personnes qui soutenait le ministère -ou tout du moins les Aurors. Quoi qu'il en soit et juste histoire que le narrateur d'Arty ne soit pas perdu, sachez tout de même que la différence entre Héro et Super-héro était toute simple : dans le deuxième cas de figure on portait un masque. Mais la comparaison s'arrêtait à là pour la sorcière.

Il avait ce on-ne-sait-quoi de très enfantin qui -bien malgré elle- attendrissait la mère-poule. Surtout lorsqu'il sortie son badge tout fier et qu'il reprit sa sucette en bouche. Tara ria doucement, amusée. Devait-elle le féliciter comme un enfant de trois ans ?

- C'est vrai qu'il est beau ce badge !

Et il bougeaiiiiiiiit en plus de ça ! Trop bien ! Non vraiment, pour la petit Rachel qui sommeillait à l'intérieur et qui se souvenait très bien du monde non-magique, c'était toujours un émerveillement. Tout était un émerveillement, on ne se lassait jamais de voir la magie à l'oeuvre finalement. Quant au moldu... bas ma foi, Arty était Auror non ? Il devait bien savoir ce qu'il pouvait faire ou non, alors elle ne pensa même pas à lui faire la remarque. Même pas un petit peu ! Ou peut-être juste vraiment un peu...

L'esthétique n'était cependant pas le sujet et Tara -bien que déguisée en Rachel- ne l'oubliait. Elle était une mission secrète super importante : prendre un verre avec le meilleur ami de son petit frère ! La sorcière se décida donc à jouer franc-jeu.

- En fait l'Ordre se demande s'il peut encore te faire confiance.

Normal non ?
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Re: Dans un café
Artemis Wildsmith, le  Dim 25 Mar - 14:19

Il ne cille pas devant le regard éberlué du serveur qui avait d’abord refuser de prendre la sucette que le gamin lui tendait. Quoi ? il n’allait pas la mettre dans sa poche, elle finirait par s’y coller, c’était dégoûtant. A l’autre de la mettre à la poubelle, le client est roi, c’est la loi. D’un geste de la main il lui fait alors signe de s’en aller, rapidement, avant de prendre la tasse de thé et de la glisser à ses lèvres. C’est peut-être grâce à son attitude provocatrice que le moldu ne s’était pas préocuppé du badge animé qui trônait sur la table. C’est chaud. Pourtant la tasse reste un instant en l’air devant les paroles de Rachel. Evidemment qu’il était sur le point de devenir un héros, c’était obligé, c’était tout le but de son entreprise auroresque – en fait. Il cligne des yeux. Il avait ça dans le sang, si on mettait de côté son insolence, sa colère, ses provocations, sa délinquance etc. etc. etc. parce que la liste est longue. Mais oui, il n’était pas quelqu’un de foncièrement méchant, pas tout à fait, à peine impulsif. Je sais. C’est la raison pour laquelle j’suis entré chez les Aurors.
Puis il sourit devant l’admiration de la sœur d’Azaël à propos de son badge. En plus, il était particulièrement beau dessus, tout souriant, charmant. Il s’en saisit pour le fourrer de nouveau dans sa poche, avant que la question ne vienne s'emparer de ses neurones, brusquement.

Il soupire, regarde par la fenêtre. Le temps où il s’était rapproché de l’Ordre des Phénix lui semblait terriblement loin, à peine touchable du bout de ses doigts intertemporels. Pourtant c’était bien là, quelque part, dans le avant, avant tout ça, avant le bordel qu’était devenue sa vie. Il se tourne alors pour accrocher ses iris claires à celles de l’enflammée. Ça dépend. Je ne dirai rien, jamais, sur ce que j’ai vu, sur ceux que j’ai rencontrés. Vous pouvez en être sûrs. Maintenant… Il hésite, il ignore en réalité quelle est la nature de son travail de détective magique vis-à-vis des Phénix. Je ne jouerai pas sur les deux tableaux. Je ne serai pas votre espion. Parce qu’il avait trop de respect pour le travail d’Elly qui lui avait fait confiance, et maintenant pour Artemis qui s’en sortait comme il le pouvait, à installer des paratonnerres magiques et défensifs en prévision de l’orage à venir. Ça grondait dehors, chaque sorcier pouvait parfaitement le sentir. Mais il comprend l’inquiétude de la jeune femme et du groupe auquel elle appartient. Il avait été avec eux, avait pénétré dans des secrets, forcément, ils se posaient des questions. Ainsi, peut-être qu’il se doit d’expliquer un peu. Je ne suis pas soudainement contre vos idées Rachel, vous avez une réponse beaucoup plus lumineuse que celle des Mangemorts. C’est donc maladroitement qu’il essayait de lui dire qu’il serait de leur côté, quand même, un peu, que la lueur restait là quelque part. Mais j’avais besoin de bouger, d’agir de l’intérieur, de protéger vraiment, et ne pas être caché. Son goût pour la célébrité et l’action, il n’y pouvait rien.

Il l’observe alors, par dessus la tasse de thé qu’il avait repris entre ses doigts déterminés. Pour une raison qu’il ignorait tout à fait, il savait, un peu, qu’il pouvait lui faire confiance, quand bien même il ne la connaissait pas tant que ça. C’est-à-dire qu’elle avait plus à perdre que lui, visiblement, sinon ils ne seraient pas là. Il tique enfin. Elle avait mentionné les Phénix sans gêne, sans tabou. C’est eux qui t’envoient ? Tu es vraiment une des leurs alors. Une supposition, à peine une question qui attendait une quelconque réponse. Il se rend compte, soudainement, du sérieux de l’entrevue. Une membre des Oiseaux de feu face à un Auror. Excepté que les choses sérieuses faisaient rire Arty, beaucoup. Ce qu’il n’hésite pas à faire. Reposer la tasse de thé presque vide pour laisser exploser les éclats de rire dans le café silencieux.
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Re: Dans un café
Galatéa Peverell, le  Jeu 5 Avr - 21:22

Difficile de croire qu'il était question de guerre et de rebellions lorsqu'on les écoutait rire. Cependant, bien caché derrière les sourires joyeux et les regards joueurs de Rachel, le cœur de Tara se serrait un peu plus chaque instant. Elle comprenait parfaitement que certains aient besoin de lumière, d'ailleurs sa peine n'était aucunement dut à Arty. Ester aussi, rêvait de plus en plus d'un monde où elle ne porterait aucun masque. Un monde où les Phénix eux-mêmes ne porteraient plus de masques. Un monde où seul les ombres auraient besoin de cacher leur visage, par honte ou par peur.

Cependant il aurait été difficile aussi de ne pas être déçu de son départ. Difficile de laisser une si belle source d'information échapper à la cause, mais Tara était au moins heureuse de ne pas avoir besoin de le compter parmi ses ennemis. Elle n'avait jamais compris et ne comprendrait très certainement jamais pour quelle raison les Aurors les détestaient à ce points. Au fond ils n'étaient que des sorciers engagé, près à se battre pour la liberté, la sécurité du peuple. Des Aurors sans uniforme. Rachel se voyait un peu comme ça. Alors elle aurait aimé pouvoir travailler en équipe. Elle aurait aimé qu'avouer son appartenance à l'ordre aujourd'hui ne lui cause aucun tord demain. Cependant elle savait ce qu'elle risquait. Tara connaissait assez le jeune homme en face d'elle pour le savoir impulsif. Pas très réaliste par moment. Parfois peu de conscience. Et elle aurait aimé pouvoir se joindre à son rire.

La phénix resta cependant calme et silencieuse face au fou-rire soudain de l'Auror. Était-ce si drôle que ça de l'imaginer elle en piou ? Mais au font elle s'en fichait de savoir ce qui le faisait rire à ce point, pour le moment elle n'avait qu'une chose en tête : que faire maintenant ? Car voyez-vous, il semblait évident que l'Ordre ne pourrait plus faire appel à Arty et celui-ci avait dit ne pas vouloir parler de ce qu'il savait. Mais pouvait-on vraiment lui faire confiance ? La conversation devait-elle s'arrêter-là, où était-ce nécessaire, non pas de menacer, mais d'avertir ?

C'est dommage qu'on ne puisse pas travailler ensemble.
Et je ne parle pas de toi et l'Ordre, mais des Aurors et des Phénix.


Pause. Un sourire.

- Au fond on veut la même chose.
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Re: Dans un café
Artemis Wildsmith, le  Sam 14 Avr - 12:03

Le temps de terminer le thé, laisser les réflexions voltiger silencieusement autour de leurs têtes préoccupées. C’est vrai qu’ils n’appartenaient pas au même camp, et oui, elle avait absolument raison, c’était dommage. Mais le côté caché, terré des Phénix, il ne pouvait le supporter. Les coups en douce, les masques, ce n’était plus pour lui. Depuis sa rencontre avec Elly, depuis son changement d’identité, depuis la perte de ses parents. Il voulait être là, sur le devant de la scène, fier de ses idées et de ses combats. Et puis tant pis pour le reste. Alors il hoche gravement la tête, tout simplement. Auror & Phénix, pour le moment, c’était une association interdite, proscrite, et en principe il ne devrait même pas se trouver là, à tisser un brin de causette avec la sœur d’Azaël, surtout qu’il avait deviné. Qui elle était dorénavant. Mais tout comme il ne pouvait se résoudre d’interroger Aza sur son côté mangemoresque, il ne pouvait se braquer contre quelqu’un qui s’était montré aimable envers lui. Rachel, il ne la détestait pas. Il ne lui voulait aucun mal, puis bon, ça n’avancerait à rien, à part remettre des braises sur un feu conflictuel pas encore éteint.

Il repousse la tasse de thé, au milieu de la table, attend. Il ne pourrait pas garder cette posture immobile trop longtemps, il sent déjà son hyperactivité poindre, gigoter derrière son estomac. Alors rien de plus à dire que, c’est comme ça ! On est dans deux camps différents, vous êtes des hors-la-loi, quand bien même votre cause est juste et semblable à la notre. Il déglutit. Est-ce qu’on pouvait lui en vouloir de porter un tel discours ? Vous êtes au second plan, les gars, c’pas d’ma faute. Malgré tout, vous restez dans l’ombre, tant pis pour vous. Lui serait en première ligne dans les combats – inévitables, sûrement – à venir.
Il se met alors à tapoter des doigts sur la table, ses lèvres s’agitent sur son visage tracassé. Tu désirais autre chose ? Parce qu’il n’allait pas non plus passer toute l’après-midi en sa compagnie, toute agréable qu’elle était.
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Re: Dans un café
Galatéa Peverell, le  Sam 14 Avr - 15:40

LA d'Arty (problème = MP)

But I won't let them break me down to dust
I know that there's a place for us
For we are glorious


Le ton était devenu soudainement plus formel, il y avait moins de rire. Les vielles rancœurs reprenaient peu à peu le dessus, car ils faisaient chacun partie d'un groupe que tout opposait et rassemblait à la fois. Pourtant il avait travaillé avec eux. Pourtant elle était prête à travailler pour eux. Ester vida son verre d'une traite.

Tara tiqua sur sa remarque concernant la loi, mais elle jugea préférable de laisser Rachel en avant. Arty était plus proche de l'enfant capricieux que de l'adulte responsable et ce fut pour cela que seul un sourire amusée et un haussement de sourcil appuyer vinrent répondre à l'Auror. Pouvait-il vraiment les juger hors-la-loi au vu de ces antécédents ? Pouvait-il vraiment le faire au vu de sa situation actuelle ? Elle garda néanmoins le silence. Il devait bien savoir qu'elle ne partageait pas cet avis, qu'elle ne le partagerait jamais. Un Phénix ce n'était qu'un citoyen engagé, pas un criminel. Et quand bien même il leur arrivait parfois de franchir des limites, nombreux étaient les témoignages qui prouvaient que les Aurors n'avaient souvent pas fait mieux. La Phénix hocha donc négativement de la tête à sa dernière question et le laissa le jeunot rassembler ses affaires et se lever. Elle ne ferait pas de menace aujourd'hui, elle n'aimait décidément pas cette idée. Rachel voulait qu'Arty tienne sa parole de ne pas parler parce qu'il le voulait, pas parce qu'il le devait. Mais si elle tombait, elle ou un autre, il tomberait aussi.

- Il y a toujours quelqu'un dans l'ombre... pour aider les Héros, glissa-t-elle finalement. Je te souhaite une bonne continuation Arty !

FIN du RP
:kiss:
Kohane W. Underlinden
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Re: Dans un café
Kohane W. Underlinden, le  Sam 21 Avr - 23:14



Rp avec Steb ♥
Mon LA accordé pour toute la durée du rp


Le souvenir est arrivé par une lettre, il y a quelques jours. Cela faisait un moment. Plus de nouvelles. Puis, d'un seul coup. Un matin. C'est venu frapper au carreau. Le rappel du passé. Un disparu qui refait surface.
C'est assez drôle, d'ailleurs, parce que ça tombe sur la période où, justement, dans mes affaires, j'ai retrouvé la pierre offerte il y a bien longtemps. Depuis, elle reste en évidence sur mon bureau. Ou ma table de chevet. Le matin où est arrivé la lettre, il y avait la pierre bien en vue et le volatile qui a débarqué, papier pour tout compagnon. Ca m'a un peu fait froncer les sourcils, cette histoire. Ca a arraché quelques images bien moches du fin fond de l'esprit. Parce que, je vous explique, le jour où j'ai retrouvé la pierre, c'est le jour où mes yeux sont tombés sur une lettre, envoyée par Rachel, donnant un rendez-vous qui était, en fait, véritable source à ennuis et à trahison -j'ai rien demandé, moi, et voilà que deux personnes se sont acharnées sur moi soit-disant pour savoir ce que je sais mais si elles savaient, justement, je crois qu'elles ne seraient jamais revenues de l'univers des assassins de pancakes voguant sur des étoiles de l'eau au milieu de bulles pastel qui tentent de s'enterrer aux côtés de jolis légumes qui... bref, je m'égare.
Donc, voir cette pierre et une lettre débarquer au même moment, ça ne m'a rien présagé de bon, encore une fois.
Sauf quand j'ai ouvert l'enveloppe.
Que j'ai vu la signature.
Et le contenu du message.
Un rendez-vous, encore, mais un rendez-vous pour une histoire de mariage. Aider à préparer, penser, organiser un mariage. Afin d'unir, enfin, Esteban avec lui-même. Et là, voyez, malgré toute ma paranoïa, je n'ai pas pu dire non. Parce Steb, quoi. J'étais présente, le jour où il s'est auto-demandé sa main. C'était magique. C'était magnifique. J'avais plein d'idées et de plans pour organiser la petite fête qui suivrait sa cérémonie. Puis finalement, c'est moi qui me suis mariée avant lui. Mais comme il m'appelle, j'accours !

Aujourd'hui est donc le jour J. Je fais un petit effort question vestimentaire. Il y a même quelques rayons de soleil : ça mérite que je ressorte mon chapeau de paille, ça. Pas le temps pour fabriquer une couronne de fleurs. Dommage.
Glisser la petite pierre dans une poche de ma longue veste, tomber dans ses bottines sombres et confortable. Hop, c'est parti !
C'est une fin d'après-midi, pile pour le tea time. Quitter Thermidor et transplaner, finir à Londres. Esteban m'a indiqué le lieu de rendez-vous. Je finis devant la façade d'un café qui a l'air bien tranquille. Au moins, y'a un peu de monde ; pour sûr, on tentera pas de m'enlever ici. Puis de toutes façons, Esteban serait incapable d'une telle chose. Un Apollon des Temps Modernes ne se comporte pas ainsi, voyons ! Tout ce qui compte, c'est son mariage avec lui-même. Et c'est pour ça que je suis là.

Grand sourire, large salut à la foule en délire -en vrai, y'a un barman, un couple au fond, un groupe de types un peu bourru, la cinquantaine, une demoiselle toute seule qui travaille et un groupe d'étudiants qui paillent. Pas vraiment une foule en délire.
Qu'importe, je salue la compagnie et ne repère pas de tête pouvant m'évoquer Esteban.
Alors je prends place. A une table. Tournée face à la porte. Pour pouvoir guetter, me signaler, m'élancer au moment où il arrivera.
Je suis déjà en train de réfléchir, tenter de me rappeler : quels étaient mes plans, déjà, quand j'avais commencé à imaginer son mariage ?

Esteban R. Lefebvre
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Re: Dans un café
Esteban R. Lefebvre, le  Lun 23 Avr - 17:22

Pv Kokotine ♥
LA accordé si besoin
Italique : Pensées "des autres facettes" d''Esteban.
Pas en italique : paroles
Silwen, Rory, Hywel

L'annonce se voulait directe, mais elle a été brutale sans préavis pour sa famille. Déroutante pour son frère, s'il se fie à son attitude distante. Bientôt une semaine... Des jours durant à ruminer ses pensées sombres ; à garder cette chevelure rouge à cause d'un état presque dépressif. Oui il se sentait mal, perdu et surtout seul sans jumeau. C'est pendant cette courte période sombre qu'en voulant faire face à leur incompréhension qu'il avait envoyé une lettre à la seule personne qui le comprend réellement sans forcément le connaitre totalement. Kohane.

À présent, jeudi, il est juste... serein. Oui. En harmonie avec lui-même, car quelques instants auparavant Gabriel lui a fait part de ses intentions, de ses doutes face à la situation presque incongrue. Bien sûr, Esteban conçoit parfaitement qu'ils aient été surpris et son jumeau choqué. Il se souvient des mots prononcés :  Je vais me marier... Avec moi-même et je suis très sérieux. Mines incrédules, accablées, stupéfaites, déroutées, dubitatives...

Mais tout cela est loin derrière lui maintenant, se convint-il en pénétrant dans le lieu de rendez-vous avec la jeune femme. Jeune homme sans artifices, mais cheveux blonds vénitiens, yeux vairons -bleu translucide et mordoré-, carrure frêle, élancé, pâle, un peu plus qu'à l’accoutumée, sweat à capuche à l'image de sa maison à Poudlard, jeans et converses. Adolescent, voilà l'image qu'il donne tandis qu'il traverse la salle, sûr de lui et rayonnant.  Il se rend directement aux toilettes ; envie pressante à ce qu'il parait. M'enfin, ça c'est d'après kiki parce que lui...

Vroum. Bruit de la chasse d'eau. Ou vrouip. Peu importe. Devant le miroir, il remet quelques mèches en place et sourit à son reflet. Voilà qu'il rougit de plus en plus. Il est.... si beau. Comment ne pas s'aimer quand la nature nous a doté d'une beauté incroyable ! Hé mais... peut-être que Kohane est déjà là !  

Le regard bichrome embrasse la salle. La belle demoiselle est là. Dos à lui. Espiègle, il se glisse vers elle, tel un chat -prémices de Silwen- et chuchote légèrement à l'oreille : - Coucou toi ! Chose faite, il prend place en face d'elle. Coudes sur la table, tête penchée en avant, il la détaille un instant. Jeune mariée, ravissante, inspiratrice. Car oui, c'est elle qui lui a indirectement insufflée le courage nécessaire pour revendiquer son choix.

Tu es bien la seule personne à honorer tes rendez-vous avec moi. Et bien c'est en partie pour cela que je t'aime ! Le Français sourit simplement et prend sa main dans la sienne. Besoin de toucher. Tactile. Contact. Un ancrage dans la réalité. Soudain, ses yeux s'animent comme s'il vient juste de se réveiller : -  Oooooh Kohane ! Je suis encore plus heureux que le jour de ton mariage ! Incroyable non ? Bon alors dis moi tout !


Infoooooos:
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Re: Dans un café
Kohane W. Underlinden, le  Dim 6 Mai - 19:46



Ce ne sont là que d'habituels bruits de café. Des gens qui parlent, les cuillères qui tournent dans la tasse ou se posent sur le rebord de la soucoupe. Des pas entre ceux qui arrivent et ceux qui partent. Demander la note, payer à la caisse. Puis, évidemment, politesse de base : " bonjour ", " bonne journée ", " au revoir ", " merci ", " s'il-vous-plaît ".
Et, au milieu de tout ça, pas une trace d'Esteban. Quelle heure est-il ? Suis-je si en avance ? Ou est-il très en retard. Je ne m'impatiente pourtant pas. Je sais qu'il viendra. C'est sûr qu'il viendra. Il n'aura pas envoyé cette lettre pour rien. D'autant que son mariage, c'est ultra important ! On ne se marie pas tous les jours. Encore moins avec soi-même. Là est son originalité.
Je fais un sourire rêveur à un petit garçon qui, entre sa mère et son frère, me regarde. Je ne sais pourquoi mais ses yeux sont posés sur moi. Je serais tentée de faire un coucou de la main. Quand une voix surgit soudainement prêt de moi, me faisant sursauter.
Tourner la tête, découvrir le fauteur de trouble.

-Ah, Esteban ! Mais ça va pas de surgir comme ça sans prévenir !

J'ai un p'tit cœur fragile !

Bon, okay, peut-être pas tant que ça. Mais quand même. Et si j'avais été toute fragile tout plein ? Je serais peut-être décédée ! Enfin, je lui pardonne parce que c'est Steb. Et Steb, c'est pas n'importe qui. C'est celui qui sait repeindre Londres avec une tulipe et un pot de peinture ! C'est celui qui sait ramener la folie bienvenue dans un monde de gris trop terne. Puis, surtout, c'est celui qui s'aime et qui veut se marier avec lui-même. Aussi, vous en conviendrez, il est un peu un cas à part.
Après ma fausse piquer énervée, je lui adresse un sourire de salut -quand même- alors qu'il prend place face à moi.

-Les gens ont pour habitude de te poser un lapin ? je demande, en croisant mes doigts sous mon menton, petit sourire en coin. Bah tu sais bien que si je viens, c'est parce que j't'aime aussi !

Tenir de tels propos à celui qui a, en plus d'être un Apollon des Temps Modernes, été mon professeur dans un passé un peu lointain peut paraître étrange. Mais le monde magique est si petit que souvent, on devient pote avant que l'un ne deviennent l'enseignant de l'autre et personne ne s'en formalise. Elias, par exemple, à quelques années près, j'aurais pu l'avoir en prof de potions ! Alors que nous sommes avant tout amis et gardiens de Klaus-le-Moke.
Soudain, dans cet élan si caractéristique de sa personne, Esteban se saisit d'une de mes mains, qui quitte le menton pour venir reposer sur la table. Je sens les doigts de mon interlocuteur venir serrer la peau alors qu'il paraît, décidément, vraiment très heureux. Plusieurs questions se bousculent dans ma tête : est-ce que sa famille est au courant ? Est-ce qu'il a déjà prévu une cérémonie ? Et juridiquement, il s'est renseigné auprès du ministère de la magie ? Beaucoup de choses sont acceptées dans la société de nos jours -et c'est tant mieux- mais je ne sais pas si le mariage avec soi-même en fait partie. A dire vrai, j'ai même un sérieux doute sur la question.
Je m'éclaircis un peu la gorge alors qu'Esteban paraît attendre mes lanternes. Après tout, je me suis mariée avant lui ; je devrais m'y connaître en la matière. Sauf que son cas est un peu différent du mien.
De ma main libre, je viens tapoter celle qui retient l'autre prisonnière.

-Déjà, est-ce que tu as prévu quelque chose pour la cérémonie ? Comment tu vois ça ? Où ? Si tu veux un conseil, évite les cérémonies druidiques ; je doute que ça aille avec qui tu es. A moins de ne dégoter un druide bien perché. Puis il faut aussi qu'il accepte de te marier avec toi-même... d'ailleurs, en parlant de ça, juridiquement, ça se passe comment ? Tu t'es renseigné ?

Ouh, ça fait beaucoup d'un coup. Mais, avant que je puisse envisager quoi que ce soit, il faut poser les bases. Pour savoir où on va. Oui. Très important. Savoir où on va.

Esteban R. Lefebvre
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Re: Dans un café
Esteban R. Lefebvre, le  Dim 27 Mai - 18:02

Sorryyy ^^'

Une chaleur réconfortante. Une présence familière qui lui met du baume au cœur. Il faut dire que le cœur de sa Majesté a été souvent malmené. Se retrouver dans ce café, avec celle qu'il considérait comme Maman-Gâteau lors de périodes euphoriques est surréaliste. Il se sent bien là, enivré par l'odeur caractéristique du chocolat et de la fumée. Durant, la réplique de Kohane, son corps se crispe légèrement. Les yeux se font hagards, tandis qu'il sent une démangeaison habituelle à la surface de son esprit. C'est une sensation indescriptible. Malgré tout, Esteban tente de s'accrocher à la réalité, écoutant avec peine les propos de son amie. Finalement, il réussit à articuler avec un sourire crispé : - Oh euh... Mon mariage sera un symbole Kohane. Pas besoin d'agir comme le commun des mortels avec toutes les coutumes, les personnalités, la paperasse et blabla.

Involontairement, son sourcil droit s'arque et son sourire s'étire, devenant de plus en plus aguicheur. Dans le même temps, sa posture jusqu'alors voûtée est plus assurée, féline, car le corps semble plus souple. Puis une voix grave s'élève doucement, traînante : - Dis donc coquine, qui t'as permis de me toucher ? Aussitôt dis, le jeune homme retire ses mains sur lesquelles il prend ensuite appui pour approcher sa tête de la brune. Sourire ironique : - 'Fin, bien que je sois intéressé par les relations... plus poussées, t'es pas trop mon genre. Le visage est soudain neutre alors que le corps souple est tendu. Raaah ! Pourquoi dois-tu toujours faire des allusions stupides ? Un instant, les yeux se dilatent. La présence d'Esteban est plus accrue. Mais Silwen ne se laisse pas faire.

Debout, il tente de retirer tous ses vêtements au grand dam de son autre Lui. Pour Silwen, les vêtements ont toujours représenté la société de consommation et il pense être né afin de revendiquer son désaccord absolu contre tous ces aspects éphémères. 'Tain ! Ne te mets pas nu devant Kohane ! Je ne pourrai plus la regarder en face !

Bien évidemment, il s'agit d'un dialogue mental. D'un point de vue extérieur, on peut voir un jeune homme debout, le pull à capuche remonté dévoilant une grande partie du torse peuplé de tâches de rousseur, le corps figé et les yeux à présent noirs fixent sans vergogne la jeune femme en face de lui. - T'as quelque chose contre les naturistes p't-être ? Demande-t-il pas très concerné à l'amie d'Esteban. Regard insolent.
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Re: Dans un café
Kohane W. Underlinden, le  Lun 25 Juin - 19:19



L'idée d'organiser un mariage -qui n'est pas le mien- est tellement exaltante que je ne remarque, qu'avec un temps de retard, que le visage d'Esteban n'affiche plus tout à fait le même air qu'à mon arrivée. Il avait l'air aussi enthousiaste que moi, il y a quelques minutes. Là, quelque chose se coince. Peut-être dans son sourire crispé ?
Je ne dis rien, ne demande rien. Mais
J'ai dit un truc qui fallait pas ?
Il ne s'attendait pas à ça ?
Je sais pas trop ce à quoi il s'attendait, d'ailleurs. Je ne suis pas une experte en cérémonie et les seules expériences de mariage que j'ai n'incluent pas le cas du mariage avec soi-même. Alors j'débute en la matière, faut pas m'en vouloir.
Finalement, il finit par lâcher que tout ça, ce n'est qu'un symbole. Bon, j'ai compris. Pas besoin de s'embêter avec des papiers officiels et tout ce qui suit.
Ca enlève une épine du pied parce qu'en la matière, j'y connais encore moins de choses. Doooonc. Se concentrer sur l'évènement en soi. Comment l'organiser. Comment il peut se dérouler. Puis, surtout, où. Ca, c'est une intéressante et importante question.
Regardant Esteban devant moi, je me demande subitement où il vit. Veut-il organiser une fête chez lui ?

Tout à coup, nouveau changement d'attitude.
Le sourire crispé se fait plus large mais ne revient pas sur le franc sourire enthousiaste de tout à l'air.
Le corps se redresse, semble bouger différemment.
Ouh

C'est quoi cette histoire ?
Comme si ce n'était plus le Esteban que je connais, l'Apollon des Temps Modernes qui repeint Londres d'une peinture orange.
Je retire bien vite ma main lorsque sa voix -différente- s'élève de nouveau, avec des mots que je ne l'aurais pas imaginé prononcer. Lui aussi, fait de monde, comme une brûlure commune sur les doigts qui pousse à mettre la distance physique.
Je ne bouge pas, fronce les sourcils tandis qu'Esteban approche sa tête de moi, air ironique au visage. A quoi il joue ? C'est étrange. Je ne l'ai jamais vu comme ça. Excentrique, barré, perché, extraverti, oui. Mais jamais avec ce côté félin qui cherche à se glisser dans une sensualité séductrice.
Je fais une moue de réflexion.
Ne pas s'emporter.
Comprendre. Ce qu'il se passe.
J'affiche à mon tour un sourire ironique en réponse au sien et vient tapoter son front de mon index :

-De toutes les façons, tu n'es intéressé que par toi-même. Et c'est bien pour ça qu'on est là aujourd'hui, non ?



La discussion change de nouveau de ton lorsque le potentiel futur marié commence à
euh
enlever son pull ?
Eh, oh, fait pas si chaud que ça !
D'autant que ce n'est pas simplement pour se mettre en t-shirt -réflexe de quand il fait trop chaud- mais pour, carrément, dévoiler son torse. Je rêve ou il tente de se déshabiller en public ?
Ma question trouve vite réponse lorsqu'il me demande, d'un ton un peu offensif, si j'ai quelque chose contre les naturistes.
Un de mes sourcils s'arque : marquer la surprise. Je n'essaie pas de me précipiter sur lui pour le forcer à se rhabiller. Je me contente de soupirer, me reculer sur ma chaise, dos contre le dossier, bras croisés sur la poitrine. Depuis quand Esteban : se déshabille en public, est aussi ironique, aussi offensif, aussi sec, autant dans le côté sensuel pour autrui ?
Je crois que j'ai loupé une étape dans son évolution.
En même temps, ça faisait un moment depuis notre dernière entrevue -le jour du mariage, je crois, mon mariage.

-Quand je pense que tu as refusé de nous donner tes vêtements en cours d'EDM et que là, tu te fous à poil sans complexe.

Soupir profond.
Lever les yeux au ciel.
Air faussement exaspéré.
Avant de me redresser de nouveau, me pencher au-dessus de la table, s'appuyer sur ses coudes, comme si j'allais lui faire une confidence :

-Moi, j'ai rien contre les naturistes. Mais le p'tit jeune serveur là-bas, oui.

En effet, un p'tit jeune armé d'un plateau et d'un tablier regarde la scène l'air... interloqué. Il paraît ne plus savoir où se mettre tandis que quelques clients gloussent, d'autres détournent le regard, gênés et d'autres encore décident de reprendre leur conversation -du moins essayer- en faisant mine de rien -tout en jetant de furtifs coups d'oeil, les hypocrites.
Le jeune serveur appelle à l'air un homme plu âgé, peut-être le patron, lequel se dirige vers nous à grands pas. Il se plante sans hésitation devant notre table, regard dur fixé sur Esteban :

-Monsieur, vous êtes dans un lieu public ici et notre établissement met un point d'honneur à être un lieu fréquenté et fréquentable par tous, respectant la sensibilité de chacun. Alors un peu de décence, s'il-vous-plaît.

Remarque polie mais froide. Sans appel.
Je lance à Esteban le regard du je te l'avais dit.
Tout en me demandant, au fond de moi, à quand la fin de cette agitation. C'est pour me parler de son mariage qu'il m'a fait venir. Pas pour me demander de compter les tâches de rousseur sur son torse !

Eileen I. Hilswood
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Re: Dans un café
Eileen I. Hilswood, le  Dim 12 Aoû - 19:48

Je me permets de récupérer le sujet - plus d'un mois depuis le dernier RP
with Alhena


Alhena avait peu changé depuis Poudlard. Cela faisait peut-être dix ans, mais elle avait encore toute la beauté aristocratique qu'Izsa lui connaissait. Pourtant, on ne pouvait pas dire qu'elles étaient les mêmes que lorsqu'elles étaient encore adolescentes. Chacune avait pris une direction différente, la Peverell choisissant Poudlard et l'échelle sociale dont elle n'était déjà pas au dernier échelon, alors que la Hilswood avait prit le chemin de l'Ordre et d'Ollivander's. Et aujourd'hui, les voilà toutes les deux employées au Ministère.

Le destin semblait s'être bien amusé avec elles.

- Ça te va, ici ?

L'enseigne n'était pas de très haute volée, il était compliqué de trouver un endroit dans Londres à midi où l'on pouvait manger à l'intérieur. Cela était amusant de rentrer dans un petit restaurant moldu et de se faire traiter comme n'importe quel client, alors qu'ils accueillaient sans le savoir la Directrice de la Justice Magique.

Izsa regarda sa montre et demanda :

- Tu as beaucoup de travail cette après-midi ? Moi je ne suis pas pressée.

Comme établit précédemment, le destin était une chose pleine de surprises. Ainsi, Izsa et Alhena s'étaient croisées sur leur lieu de travail, et avaient décidé de manger ensemble. Si dans un premier temps, la Langue de Plomb avait hésité dans le degré de familiarité acceptable pour s'adresser à la Directrice, à l'extérieur du Ministère cela était beaucoup plus facile. Même si elle ne savait toujours pas à quel point on pouvait considérer leur relation comme "proche".
Alhena Peverell
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Re: Dans un café
Alhena Peverell, le  Mer 19 Sep - 17:36

Izsa

Quelle étrange sensation que d'être ici. C'était ironique comment à chaque fois qu'elle voyait Hilswood, le nom Alhena Peverell n'était plus rien. Elle retournait à l'état d'Alhena, une sorcière humaine, inconnue aux yeux des autres, avec les défauts du monde. Parce que oui, elles auraient pu aller dans un restaurant sorcier loin de cet univers trop envahissant qu'est celui des moldus. Mais non, et pour on ne sait quelle raison, la brune n'avait pas refusée.

Probablement qu'Izsa avait toujours eu une bonne influence sur les gens.

Oui, ça a l'air plutôt paisible.

Clairement, c'était la seule chose qui comptait pour cette pause. Être loin des autres, loin des agitations et des doutes du Ministère. Alors quoi de mieux qu'un petit restaurant calme. De plus être accompagnée d'Hilswood, c'était un plus. Dans ses souvenirs, elle avait toujours été quelqu'un de bienveillant et de cultivé. Peut-être que la seule chose qui avait fait qu'elles n'étaient jamais vraiment devenues amies, c'était leur vision de la vie. Les éducations, les protocoles et les convictions.
Parfois, Alhena se demandait comment Izsa avait pu tomber à Serpentard. Sa voisine n'avait-elle pas plus de courage que d'ambition ? Plus de loyauté que de ruse derrière son masque ? Et c'était quelque chose d'intéressant que de creuser, que de comprendre au mieux son prochain.

Non, j'ai beaucoup avancé ce matin donc j'ai une fin de journée assez calme.

Suite à cela, la brune s'avança vers un serveur pour prendre place à une table. Lorsqu'elle eut finalement une carte en main, Peverell lança un regard à Izsa, essayant de décrypter ce qui avait changé depuis la dernière fois. C'était comme être face à quelque chose d'impossible à toucher, à comprendre. Esquissant un sourire, elle finit par refermer ce qu'elle tenait entre ses doigts et s'enfonça dans son siège.

C'est amusant d'être ici avec toi. Je ne pensais pas que ça puisse arriver. D'ailleurs, comment en es-tu arrivée à travailler au Ministère ? Je me souviens que la dernière fois qu'on s'est vue, tu travaillais à Ollivander's je crois !

Et malgré ses lèvres étirées, elle restait encore cette femme faite de marbre face à l'inconnu.

Eileen I. Hilswood
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Re: Dans un café
Eileen I. Hilswood, le  Dim 30 Sep - 1:55

Izsa était encore très raide dans sa façon de se tenir et dans ses mouvements. Elle ne le faisait pas exprès, c'était juste assez conscient pour qu'elle s'en rende compte, mais c'était assez désagréable. Elle mit cela sur le compte de sa nervosité à être aux côtés d'Alhena. La pensée qu'elle puisse avoir intégré jusqu'au plus profond d'elle-même le fait d'être toujours sur ses gardes lui effleura légèrement l'esprit.

Elle glissa distraitement sa main par dessus la poche qui contenait sa baguette. Dans des lieux moldus, elle ne la tirait jamais mais la gardait toujours à portée de main. Et comme d'habitude, elle chercha des yeux la place dans petit restaurant qui lui conviendrait le mieux : dos à un mur, en bout de table pour pouvoir sortir facilement, et ayant la meilleure vue possible sur la salle et avec toutes les entrées et sorties dans son champ de vision. Bien sûr, c'était rarement possible de réunir toutes ses conditions, alors elle les avait listées dans l'ordre de ses priorités.

- Non, j'ai beaucoup avancé ce matin donc j'ai une fin de journée assez calme.

Ah, voilà quelque chose qu'elle ne dirait absolument jamais. D'ailleurs, elle n'aurait jamais cru que ses mots pouvaient sortir de la bouche de qui que ce soit. "J'ai beaucoup avancé ce matin". C'était équivalent à "j'ai pris de l'avance sur ce projet". C'était pourtant clair dans sa tête que les deadlines avaient été faites pour savoir qu'il n'était pas nécessaire de travailler avant le dernier moment.

- Ouais, pareil.

Ça, ça n'était pas un mensonge ; c'était une blague. D'ailleurs, c'était son ton extrêmement sérieux qui la trahissait.

Le serveur leur indiqua une table qui était loin de correspondre à toute la checkliste du parfait endroit pour s'asseoir d'après Izsa. La meilleure chose ici étant le grand espace derrière sa chaise, qui lui permettrait de circuler facilement. Elle prit une carte et se mit à réfléchir distraitement à ce qu'elle pourrait bien manger. Elle aimait bien, cette partie là d'un repas. C'était comme goûter à un buffet grâce à sa mémoire gustative et son imagination. Elle pouvait choisir tout ce qu'elle voulait, la seule chose qui lui importait était ce dont elle avait envie sur le moment.

- C'est amusant d'être ici avec toi. Je ne pensais pas que ça puisse arriver. D'ailleurs, comment en es-tu arrivée à travailler au Ministère ? Je me souviens que la dernière fois qu'on s'est vue, tu travaillais à Ollivander's je crois !

Elle leva les yeux, et vit qu'Alhena avait refermé sa carte. La Hilswood avait quasiment fait son choix, mais elle trouvait cela plus simple d'occuper ses mains avec un objet. Elle sourit.

- J'espère que ta baguette te convient toujours aussi bien, d'ailleurs.

Elle se souvenait clairement de celle-ci pour deux raisons : sa composition avait quelque chose d'oxymorique -si tant est que cela voulait dire quelque chose- et puis pour l'émeraude qui ornait son pommeau. C'était le genre de détails qui restaient. Mais c'était de l'if, ou bien du sureau ? De cela, par contre, elle n'était plus bien sûre.

- Enfin, dit-elle en se rappelant qu'elle ne répondait pas du tout à la question. J'avais besoin de changer d'air, je crois. Je continue à fabriquer des baguettes, un peu, mais... Je me suis rendue compte que cela allait bientôt faire dix ans que je bossais à Ollivander's. Dix ans ! Elle appuya cela en écarquillant les yeux d'un air incrédule. Plus de temps que je n'ai passé à Poudlard. Elle secoua la tête, un peu amusée. En fait, ça fait un peu peur, de savoir l'endroit exact où on sera dans dix ans. En était Langue de Plomb, au moins, je ne risque pas de tomber dans un train-train quotidien. Je suis contente qu'ils aient retenu la candidature d'une simple vendeuse de baguettes, en tout cas, elle sourit largement. Ça aussi, c'était une blague. Elle commençait à avoir une petite renommée, entre ses créations uniques et ses victoires en duels. Et elle était trop Serpentard pour ne pas s'attribuer ce genre de mérite.

Yep, elle était de bonne humeur. Elle sentait que l’enthousiaste d'un nouvel environnement, de nouvelles choses à faire, était loin d'être déjà retombé. C'était d'ailleurs cette bonne humeur qui l'avait fait accepter ce déjeuner. Elle était dans un parfait état d'esprit pour se sociabiliser, alors une interlocutrice dont elle apprécierait certainement la compagnie était exactement ce dont elle avait besoin.

- Et comment c'est, d'être Directrice de la Justice Magique ? T'as l'air complètement à l'aise, avec toutes tes nouvelles responsabilités.
Lizzie Cojocaru
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Re: Dans un café
Lizzie Cojocaru, le  Sam 15 Déc - 12:47

Acte II : Parents détruits
(Post unique)
Précédemment...

La pause est rompue par la doyenne de la famille. Il y a bien longtemps que je n'ai entendu sa voix… Le temps l'a vieillie, et elle parait toute craquelée, portant moins loin qu'auparavant. Peut-être est-ce seulement l'effet de l'amertume.

Mère — Quand même, tant qu'à nous abandonner, t'aurais pu choisir une solution unique. Oublietter tout le monde. Laisser une lettre. Choisir, merdre ! Parce que si tu fais les choses à moitié, forcément derrière c'est un désordre immense ! Ton Père dit que tu t'en es toujours foùtue de ça. Que tu vas pas au bout des choses, que tu t'épargnes en permanence, et que tu ne t'inquiètes jamais de ce qui ne te touche pas. J’peux pas juger de ce dont je me rappelle pas, mais laisse-moi te dire que t'es une pùtain d'égoïste.

Père — D'égoïste oui. Je sais que t'as pas appris mon hospitalisation dès le départ, mais quand tu l'as su… Qu'est-ce qui t'empêchais de venir ? Tu comprends pas ce que c'était, d'être noyé dans ces toxines. Enfin, si, c'est peut-être le pire ! Mon cerveau doit ressembler au tien quand tu te droguais avec tes pilules et tes cœnneries… T'as arrêté ça, au moins, hein ?

Lizzie — Oui.

Père — Et c'est tout ce que t'as à dire ?

Lizzie — Non, bien sûr… Je voulais juste vous écouter.

Père — Ah bah pour une fois... C'est qu'on a pas l'habitude d'être traités avec tant d'égards, on s'était habitués à l'idée que tu n'existes pas depuis quoi, six, sept ans ?

Lizzie — Je sais ! Mais pas besoin de vous faire passer pour des saints. Quand j'étais à Azkaban, est-ce que vous avez une seule fois pensé à me rendre visite ?

Mère — Lizzie je...

Père — C'est absolument pas comparable. Toi, t'étais enfermée car t'étais en tort. T'avais cambriolé Gringotts par Merlin ! Je sais qu'on roulait pas sur l'or, mais c'était pas une raison !! Moi, parce que je pouvais pas m'empêcher de parler de toi, parce que je refusais de t'oublier.

Le silence se fait plus lourd.

Mère — Faut que tu comprennes, Lizzie. On est allés au conflit armé, ton père et moi ; au bout de trois ans, c'est moi qui ai forcé son hospitalisation. On se faisait plus confiance pour rien. On arrivait pas à gérer nos galères financières, le deuil de vos soeurs, et en prime, on pouvait pas se reposer les uns sur les autres. On n'avait plus rien.

Père — Si. J'avais Lydia. T'avais beau lui conseiller de pas venir trop souvent, je la voyais chaque semaine.

La jeune femme au sourire de fer serre les dents. Sans doute une information qui n'était pas censée s'ébruiter…

Suite...
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Re: Dans un café
Alhena Peverell, le  Dim 6 Jan - 21:17

Reprise du RP Izsa

Elle avait la gorge sèche. Plissant les yeux, elle faisait attention à tout ce qui l'entourait. Le moindre mouvement attirait son regard et la mettait sur ses gardes. Elle était habituée au monde moldu sans réellement l'être. Elle le connaissait, mais être au milieu c'était différent. Ils étaient différents après tout. Jouant avec un de ses couverts, elle tente de se concentrer sur sa compagne de table. Elle esquisse un sourire sans qu'il soit vrai, elle se détend, il faut se détendre. La compagnie d'Izsa était agréable et l'atmosphère alentour ne devait pas la rendre mal à l'aise plus que d'ordinaire.

C'est vrai que dix ans c'est long, c'est presque autant que l'âge de mes enfants. Le temps passe à une allure phénoménale.
Est-ce que c'est angoissant ? Probablement
Je comprends ton point de vue sinon. Le quotidien peut-être épuisant et parfois... savoir que dans dix ans on fera encore exactement la même chose, ça prend à la gorge.

La brune se recula dans son siège, les jambes croisées sous la table. Elle jette un oeil au plafond, comme si elle réfléchissait à quelque chose. Ses yeux verts observèrent la blancheur des murs et ses doigts se mirent à tapoter son verre vide. Elle soupire un instant, ne sachant pas s'il était préférable de répondre sincèrement à la question ou non. À dire vrai, elle ne savait pas comment aborder réellement Hilswood. Tout ce qui en ressortait au final, était toujours aussi flou qu'au début. C'était frustrant et en même temps, intriguant.

Absolument pas, sa voix était plus froide que d'habitude et peut-être même qu'elle venait clairement de plomber l'ambiance mais tant pis. La brune préférait être sincère que faire semblant encore et toujours, je comprends les enjeux du métier, je les respecte mais je ne suis absolument pas à l'aise. Je me dis que peut-être, il préférable que je me retire là où les lumières ne sont pas braquées sur moi. Je n'aime pas forcément être épiée par les journaux, que les médias s'amusent à nous tendre des pièges. En plus, bien que j'aime énormément mon métier actuel, je dois avouer qu'il me manque ce côté... recherche, qu'on peut trouver à ton département. Amusant

Elle se mord la lèvre inférieure, peut-être qu'elle en a trop dit. Se confinant dans le silence, elle remarque le serveur qui revient prendre les commandes. Elle redonne sa carte en demandant un magret. Une fois cela fait, elle croise ses bras et se racle la gorge. Pourquoi Langue-de-plomb au fait ? Tu aurais pu devenir professeur par exemple. De plus, ce n'est pas trop dur de combiner les deux ?
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