Ces deux derniers mois, Peter avait fait le même rêve de façon récurrente. Il était dans une salle d'examen, face à une table où étaient assis trois examinateurs barbus, âgés, usés. Dans son dos son professeur de défense contre les forces du mal, le désarmait et l'envoyait au tapis, sans qu'il ait eu le temps de se retourner. Les trois examinateurs restaient impassibles. Son professeur l'invitait à sortir de la pièce et d'appeler le suivant. Peter se relevait péniblement pendant que l'un des trois assesseurs, au fond de la pièce, inscrivait quelque chose sur un parchemin en murmurant "insuffisant ...". Peter se réveillait alors en sursaut !
Les évènements récents n'avaient pas plaidé en sa faveur. Il s'était fait surprendre plus souvent qu'à son tour, dans des situations plus grotesques les unes que les autres. Se rendant à l'évidence, il n'avait aucun talent dans l'art de se préparer à affronter d'autres sorciers, au bout de son cursus scolaire, il n'avait acquis aucun réflexe. Bien qu'il ne souhaitait pas forcément entreprendre une vie d'aventure, embrasser une carrière d'homme d'action, il redoutait ses examen de défense contre les forces du mal à venir.
Peter avait donc prit sur lui et sacrifié son ego sur l'autel du rattrapage scolaire, il avait contacté un autre élève pour lui donner des cours pratiques. Cela avait couté assez cher à son amour propre à plus d'un titre ; il avait contacté un élève plus jeune que lui, un garçon (sexe qu'il avait en sainte horreur), et d'une autre maison. Néanmoins, Peter avait plusieurs raisons de lui faire confiance. Celui qu'il avait contacté était à la fois vice-champion de duel junior et un élève assez solitaire (ce qui le rassurait sur sa capacité à tenir sa langue). Il avait donc envoyé un hibou à Riri Vacuitas. Après avoir correspondu, les deux garçons s'étaient donné rendez-vous dans la salle sur demande, où le jeune serdaigle devait le rejoindre avec sa petite soeur.

Peter était arrivé le premier, en avance, car il souhaitait faire bonne impression. Il s'était posté devant le mur dissimulant la porte de la salle et avait pensé de toutes ses forces à ce dont il avait besoin ! Il avait ensuite pénétré dans une grande pièce, contenant un espace ouvert en son centre. Le long des murs, il y avait tour à tour des coussins pour s'asseoir et des mannequins d'entrainement, ainsi que quelques bancs et chaises, pour s'asseoir et prendre note. Manifestement nerveux, Peter avait commencé à faire les cents pas au centre de la pièce en attendant que son professeur particulier arrive. C'était la première fois qu'il allait se risquer à ce genre d'exercice. Il ne savait pas trop comment il allait s'y prendre ... Il ne savait même pas comment il fallait s'habiller lorsque l'on faisait un duel, il avait donc opté pour du classique : son uniforme impeccable d'élève du Collège. Alors qu'il continuait de marcher, il sortit sa baguette de sa poche et commença à la tripoter nerveusement. Il s'entrainait à faire des gestes qu'il avait déjà vu lors de duels, mais tout semblait bien plus minable sur lui ...

Je devais retrouver un Serpentard après les cours aujourd'hui. Non je n'avais pas prévus de traîner avec un pote comme vous pourrez le penser en lisant ces lignes. Comme vous vous en doutez, cela était purement scolaire. J'avais accepté d'aider un Serpentard du nom de Peter Mckinnon à s'améliorer en duel. J'avais beaucoup de mal à comprendre que les gens me considère comme un bon duelliste, voir très bon. J'étais certes arrivé en finale de la coupe, mais cela n'avait rien changé à ma vie. Alors que ça avais visiblement changé le regards de certains. Des inconnus partaient donc avec un avis sur moi. Peut-être que certain me jalousaient, peut-être qu'ils parlaient de moi comme d'un gars à prendre comme exemple. Je ne sais pas et pour être honnête, l'avis des autres ne m’intéressaient pas. Je restais malgré tout surpris de savoir que des gens s’intéressaient à moi ou me connaissaient alors que moi non. Ce soir j'allais entraîner ce gars, plus âgé que moi. Je ne le connaissais et la vie m'avait appris à ne sous estimer personne, peut importe l'âge, peut importe ses stats. Toute façon il n'y avait pas d'enjeu, le but n'était pas de gagner. Juste d'échanger. Puis, comme depuis quelque temps j'aidais ma petite sœur à faire ses devoirs, je me disais qu'il était tout aussi bien de l’emmener avec moi. Histoire qu'elle puisse observer et mieux se défendre seule, juste au cas où. Aujourd'hui elle me suivait.

J'étais actuellement dans la salle commune des serdaigle, assis sur une chaise regardant par la fenêtre comme a mon habitude. J'avais seulement besoin de ma baguette aujourd'hui. Cette baguette noir, qui fut lancé par Asclépius. Sauf qu'entre temps, j'avais progresser, je ne m'étais pas arrêté, j'avais eu de bon entraînements. Je n'avais pas de rancœur vis à vis de lui ni même l'envie de prendre ma revanche. Ce genre de chose me passaient largement au-dessus. J'étais juste impatient de faire la prochaine, voir si mes adversaires aussi avaient progresser. Cette histoire d’entraînement me plongeait dans mes souvenir, m'attachait au passé. C'était bon de s'y replonger de temps en temps. Cependant il fallait revenir à la réalité très fréquemment afin de ne pas être bloqué dans la nostalgie. J'attendais donc que ma sœur se décide à être prête, pour cela il fallait qu'elle revienne de son cours. Qu'elle aille dans son dortoirs puis qu'elle prenne les affaires adéquate. Quelle histoire. J'attendais donc patiemment me perdant toujours plus dans mes pensées. Le futur, l'avenir ne semble que se ternir. Peut-être qu'un jour je comprendrais que nous sommes tous la lumière de l'avenir. Jusqu'à ce qu'une main posée sur mon épaule accompagné par un sourire chaleureux vienne me sortir de ma tête. Ma sœur, Alexandra était prêt, je ne l'avais même pas entendu revenir. Je devais être loin. Je compris alors qu'elle était prête, sans aucuns mot je me leva et prit la direction de la porte afin de quitter cette grande salle. Évidemment, elle me suivait, un sac sur le dos. Nous étions une paire de paire d’œil vert. J'étais parfaitement serein, je n'y allait pas pour me battre ou gagner quoi se sois. Juste aider un gars et moi même, appliquer certain choses très basique, mais indispensable, voyons cela comme une répétition. Nous commencions à peine à descendre les escaliers qu'Alexandra commençait à poser des questions.

« C'est qui ce type ? »
« Peter. »
« Et si non ? »
« Je sais pas »
« Quand est-ce que tu m’entraîne moi ? »
« Je sais pas »
« Tu crois qu'il est pas doué ou qu'il se croit pas doué ? »
« Je sais pas »
« Parce que ce n'est pas la même chose. Peut-être qu'il l'est mais qu'il à tendance à se rabaisser. »
« Je sais pas »
« Pourquoi tu l'aide ? »
« Je sais pas »
« Il y à toujours une raison Riri ! Comme cette fille qui à dormis chez nous … Je »
« Je l'ai simplement aidée. Peut-être que je cherche juste à savoir si cela me satisfait. Puis j'ai des trucs à revoir. »

* J'avais oublié que les sœur peuvent être de vrais détective des fois … *

Suite à ça elle ne dit plus rien. Elle avait probablement compris qu'il n'y avait pas vraiment de raison à cette aide. Je m'étais isolé pendant longtemps et je travaillais principalement seul. Le contact humain ne me manquait pas. Mais le duel, c'est mieux de le voir à deux. Même si je n'y allais pas pour apprendre, mais plutôt appliquer ce que je sais pour ma part. Quant à lui, il aura cas me dire ce qu'il souhaite travailler, je ne suis pas prof, je n'ai strictement aucune idée de comment donner un cours. Alors vaut mieux que se sois lui qui demande.

Nous parcourions Poudlard à deux, des fois ma sœur me parlait rapidement de ses problèmes avec ses amies, ses questionnement sur la vie et tout le reste de quotidiens. Elle me racontait sa vie, elle savait que je ne parlais pas de la mienne, ou très peu. Elle était pourtant relativement discrète d'habitude, sauf avec ses ami et moi. Mais là elle aurait un inconnus en face, elle ne dira rien, pas qu'elle est timide. Juste par peur de déranger. Le soleil semblait se coucher, malgré tout il restait au moins une heure de jour. La nuit, la pluie, mes éléments. Pas que j'aime le noir, juste que le noir est apaisant. Il n'y à rien à part toi-même et tes pensés. Seul face à ta propre réflexions, rien autour, rien pour déranger cela, voilà ce qui me plaisait. Loin de moi l'idée standard du jeune souhaitant se distinguer par la noirceur de ce monde. L'ombre c'est la tranquillité, parfois parsemé d'éclaire de magie. D'un coté la survie, de l'autre tout est fini.

Me voilà devant ce mur et la porte apparaît petit à petit. Alexandra me fait une petite réflexion, disant ironiquement qu'il serait bien de ne pas se blesser trop gravement. Nous n'aurions pas le soin de la coupe, je n'étais surtout pas sur que se sois autorisé. J'ouvre la porte et la pousse. Je vois une pièce dans laquelle nous avons tout l'équipement prévus, des chaises également. Il y à tout ce qu'il faut, tout, tout, parfait. Je regarde la pièce, l'analyse avant d'avancer vers celui qui devait être Peter. Il faisait des geste d’entraînement, semblait essayer de reproduire des gestes de duels. Tout chose à un début, rien n'est bien au début, sauf pour ceux qui ont des facilité, mais pour les autres il leur reste à travailler. Rien n'est infaisable, tout est réalisable. Nous nous avançons alors vers lui l'interrompant dans ses gestes. Alexandra lui tends une main rapide et solide.

« Alexandra ! »

Je lui tends également une main, simple geste de politesse. Nous étions à peu prêt de la même taille et du même gabarit. Voilà un point commun. La plus grosse différence était sûrement nos cheveux, il les coiffait alors que je les laissait coiffé par la serviette en sortant de ma douche. Mais les points communs physique sont insignifiant dans la vie. Puis j’enchaîne directe sans me présenter. Toute façon il devait se douter que j'étais bien Riri. Ma tenus de serdaigle, arborant le logo de ma maison accompagné par celui de l'élite. De mon regard blasé et ma voix neutre j'engage la conversation.

« Alors, par quoi on commence ? Que souhaite tu voir en premier ? »

Alexandra me regarde d'un air ennuyé comme pour me rappeler que je ne me suis pas présenter. J'estime pourtant que je n'en avait pas besoin, il se doutait très probablement de qui j'étais. Puis ce n'est pas comme-ci que ça allait changer nos vies non ?

Plus il s'entrainait à faire des mouvements avec sa baguette, plus il se perdait dans les souvenirs de ses leçons. A chaque nouveau mouvement, il devenait hésitant, se demandant si c'était bien comme cela qu'il fallait manœuvrer. L'attente interminable qu'il avait créée lui-même, compte tenu de sa présence en avance, et le fait qu'à force de mouvements sa baguette lui devenait de plus en plus étrangère, tout cela le démoralisait avant même d'avoir commencé.

Mais, alors que Peter se dépitait de plus en plus, la porte s'ouvrit et deux jeunes élèves firent leur entrée dans la salle. Il s'arrêta immédiatement de faire ses gestes ridicules et passa machinalement sa main sur ses vêtements, comme pour vérifier qu'ils étaient bien mis et n'étaient pas pliés. Il ne s'en était pas rendu compte plus tôt, mais avoir demandé à un autre garçon de l'aider le plaçait dans un état de nervosité, qu'il tentait tant bien que mal de dissimuler. Les deux nouveaux venus s'approchèrent. La plus jeune, qui devait être la soeur de Riri lui tendit la main en se présentant. Son frère, lui, tendit juste la main. Peter sera ces deux mains en arborant un air courtois. En réalité, il était assez reconnaissant à Riri de ne pas s'être présenté. Il n'aurait pas spécialement apprécié que celui-ci se lance dans des présentations pompeuses visant à rabaisser ce sixième année incapable de se défendre en duel. Imitant celui qui devenait son professeur particulier, Peter garda le silence et attendit, en lançant un sourire à Alexandra, qui s'était présentée, et arborant un air volontaire pour devant son grand-frère. Ce fut donc le jeune serdaigle qui commença :

- Alors, par quoi on commence ? Que souhaite tu voir en premier ?

Aïe ! La question qui fâche. Pour se remettre dans le bain, Peter aurait bien voulu tout revoir depuis les bases. Mais c'était assez honteux. D'un autre coté, son interlocuteur n'était pas prétentieux au point d'arriver en lançant un "On va tout reprendre depuis le début je pense !". Peter regarda les deux serdaigles et répondit au duelliste :

- Eh bien, j'aurais bien aimé que l'on revois rapidement les bases pour commencer, si tu veux bien ? Deux ou trois attaques basiques et le charme du bouclier, en gros. Ca fait une éternité que je n'ai plus fait ce genre de chose ...

*Pitié, t'es vraiment le pire élève de défense contre les forces du mal qu'on ait vu dans cette école ... Si vous avez fini avant demain matin, t'as de la chance ! Tu ne veux pas qu'il t'apprenne les bases de magie aussi ?!*

« Eh bien, j'aurais bien aimé que l'on revois rapidement les bases pour commencer, si tu veux bien ? Deux ou trois attaques basiques et le charme du bouclier, en gros. Ça fait une éternité que je n'ai plus fait ce genre de chose ... »

Sur cette phrase Alexandra partis en direction d'une chaise et s'y asseya … en tailleur. Elle faisait ce qu'elle voulait après tout. Peut-être qu'il serait préférable que Peter affronte ma sœur, les deux pourrais s’essayer sans avoir peur de sembler ridicule face à l'autre. Personnellement, je n'en avais rien à faire de rater des sorts. Mais qu'en était-il de Peter ? Je verrais plus tard, pour le moment je devais lui répondre.

« En fait, je ne sais pas trop, je n'ai jamais eu de cours. L'envie de gagner je dirais. Mais je pense que c'est avant tout un état d'esprit. Ne sous estime jamais ton adversaire, même s'il dit qu'il est mauvais, même s'ils semble plus jeune ou trop vieux. Être trop confiant est ton pire ennemi, mais ne pas l'être l'est également. »

Je considérait que c'était avant tout une façon d'être, tout le monde avait ses défauts, même les meilleur. Tout le monde pouvait se tromper, tout le monde pouvait réussir un coup de génie, même les moins bon. Il n'y avait pas une façon de se battre, mais notre façon de se battre. Chaque être est différent, chacun se bat à sa façon à sa manière. Je m'éloignait de Peter me rapprochant d'Alexandra comme pour lui dire un truc, sauf que je m'adressais toujours à Peter.

« L'équilibre, être sur ses appuis. Et toujours être prêt. »

Toujours la même voix, on pourrait croire que je m'ennuie. Je pris la baguette de ma sœur. J'avais moi aussi besoin de voir un truc. Besoin de savoir jusqu'où je pouvais aller magiquement avec une autre baguette, et m'habituer à me servir d'une baguette autre que la mienne. Il était possible qu'une situation me pousse à en utiliser une autre. Tout était faisable et possible. Je pris donc sa baguette, lui donnant la mienne. Me voilà armée d'une autre baguette, quelle étrange sensation. J'avais l'impression d'être vulnérable subitement. Rien à faire, toute façon je n'allais pas lui lancer de sort tout de suite.

« Question de choix et de précision. Pourquoi n'essaye tu pas de lancer quelques sorts sur ces mannequin ? Ou de travailler le protego ? Travaille d'abord ta plus grosse faiblesse, ou améliore ton point fort. Choisit. »

Mais j'allais lui donner un troisième choix. Pointant instantanément la baguette de ma soeur vers lui.

« #Expelliarmus »

La cadette était allé s'asseoir sur le coté, elle les regardait attentivement. Peter ne s'en formalisa pas. Riri avait stipulé dans sa lettre qu'elle viendrait prendre des leçons de théories, elle était donc bien à sa place sur le coté à écouter ce que son frère disait. D'ailleurs, le jeune serdaigle avait repris la parole. Il parlait de la confiance en soi, de la bonne façon de saisir son adversaire. Peter, qui ne pensait qu'à ses examens à venir se demandait comment il aurait pu sous-estimer un examinateur (ou même son professeur de défense contre les forces du mal), mais il écoutait quand même très attentivement. Tout en parlant, ce professeur d'une soirée se rapprochait de sa soeur, sur le coté de la salle. Là encore, Peter n'y vu rien d'anormal. Il allait probablement retirer un vêtement, se mettre en chemise pour être plus à l'aise pour les travaux pratiques.

- L'équilibre, être sur ses appuis. Et toujours être prêt.

Toujours attentif à ce que le maitre des duels racontait, Peter jeta un rapide et discret coup d'oeil à ses pieds, pour vérifier qu'ils étaient bien positionnés. Une fois qu'il fut sur de sa position, de sa stature, il redressa la tête et regarda Riri, qui était toujours aux cotés de sa soeur. Celui-ci continuait de parler :

- Pourquoi n'essaye tu pas de lancer quelques sorts sur ces mannequin ?

*Mais pourquoi est-ce que tu lui aurais demandé de venir s'il veut que tu bosses sur un mannequin ? Ce type est un peu tordu, c'est possible ?*

Peter, se retourna pour regarder les mannequins d'entrainement, qui étaient disposés le long des murs de la pièce. Pendant se temps, le jeune serdaigle n'avait pas cessé ses explications.

- Travaille d'abord ta plus grosse faiblesse, ou améliore ton point fort. Choisit.

*Attends, quoi ? Qu'est-ce que ça signifie ça ?*

Peter, interloqué par la dernière phrase de l'élève à la maison ailée, se retourna vers celui-ci comme pour lui figurer qu'il n'avait pas tout saisi. Mais il n'avait pas vu venir le coup qui s'était tramé dans son dos. Sous l'insistance de celui-ci, Alexandra lui avait passé sa baguette magique et Riri la pointa vers lui :

- #Expelliarmus

Peter, qui se rendit compte de la chose bien trop tard, eu juste le temps d'amorcer un mouvement du bras qui tenait sa baguette, mais celle-ci lui avait échappé des mains et on l'entendait déjà retomber en rebondissant légèrement sur le sol derrière lui. Peter lança d'abord à son professeur un regard qui demandait simplement "pourquoi ?", mais il comprit assez vite seul que ce devaient être là des techniques propres au maitre qu'il s'était trouvé. Il baissa alors la tête et alla chercher sa baguette en marmonnant :

- Ouais, ben j'avais pas dis que ça allait être rapide comme leçon ...

Il ramassa le bout de bois qui lui avait échappé des mains un peu plus tôt, revint à sa position initiale. Il faisait maintenant face au jeune serdaigle qu'il commençait à cerner (il avait enfin fini par comprendre qu'il ne le cernerait probablement jamais ...). Il se mit dans une position qu'il avait déjà vu dans les duels. Les pieds en équerre, le bras gauche relevé derrière lui, le bras droit tendu, la main droite tenant fermement sa baguette. Il s'apprêtait à affronter la suite. Respirant lentement, il voulait montrer aux deux serdaigle qu'il n'était pas le plus vif et que l'on pouvait le surprendre, soit, mais qu'il avait du matériel en réserve. Il prononça simplement un très déterminé :

- Encore ...

« Ouais, ben j'avais pas dis que ça allait être rapide comme leçon ... »

Sa baguette avait volé et lancer un sort depuis celle de ma sœur était étrange. La sensation de devoir faire un effort supplémentaire pour obtenir le même résultat. Quelque chose de gênant mais pas tant que ça, sûrement parce qu'elle est ma sœur. Dans tout les cas s’était différent et plus contraignant, mais pas insurmontable. Maintenant c'est au cas de Peter. Il ne s'était pas du tout défendu. Son problème n'était peut-être pas magique, mais juste une question de réaction ou d’ego. Je ne sais plus trop. Cette phrase marqua donc un mécontentement ou de la vexation. Hum, je n'ai pas grand-chose à en faire. Lorsque l'on se bat pour sa vie, il n'y à pas de règles, pas de traitement de faveurs. Le triste sort suivit de la mort. Mais il finit par ramasser sa baguette et se relever, adoptant une posture de duel ou tentant de l'imiter. Je ne dirais trop rien puisque ceci ne m'importe que très peu, l'important n'est pas ta façon de te tenir, mais ta façon de bouger. A gauche, à droite, choisir. Protection, attaque, choisir. Puis une phrase arriva.

« Encore ... »

« Des choix, seulement des choix. Attaque, défense, ruse, stratégie, contre attaque … Pas besoin de te les énumérer. »

Je fit ensuite tomber la cape de sorcier au sol. Me laissant en simple tenue d'étudiant serdaigle. Non je n'avait rien prit comme tenue en plus, un duel peu arriver n'importe quand. Nous allions rester avec l'Expelliarmus, les autres sort peuvent être dangereux, tout dépend comment on s'en sert … Avec des sort anodin nous avions essayer de nous tuer avec Asclépius. Les rivalités … Je n'étais pas un prof loin de là. Je tenais juste à le lui rappeler.

« Tu sais, je ne suis pas prof. Je ne pourrais t'apprendre ça de manière scolaire ou dans les bonnes règles du fair play. Je pourrais juste t'aider à survivre en combat. Par du principe qu'il n'y à pas de règles pour gagner. Surtout lors de tes ASPIC, l'important est de ne pas se faire avoir, peut importe comment. »

J'étais droit et immobile, les bras le long du corps, la voix calme et le regard toujours neutre. Aucunes émotions comme d'habitude. Pourtant l'idée de lancer des sorts me plaisait bien. Mais c'était étrange de s'essayer en tant que prof. Je ne savais vraiment pas pour où commencer. Alors autant commencer par lancer des sorts. Je sais survivre, pas être scolairement correct. Bien, essayons de plus s'adapter à une baguette étrangère. Toujours le même sort, rapidité d'exécutions ? Tentons trois à la suite rapidement.

« #Expelliarmus, #Expelliarmus, #Expelliarmus ! »

Trois lancée rapide et directions variable. Restait plus cas savoir s'ils étaient réellement puissant, s'ils étaient tous de la même puissances. Que souhait-il travailler en priorité ?

Le duelliste continuait de donner sa leçon. Ce qui était particulier, puisque personne n'en prenait note. Il avait une façon de parler particulière, pourtant il avait quand même bien l'air de se comprendre. Peter écoutait avec une attention redoublée. Il avait bien compris que la prochaine attaque, qu'il avait expressément demandée, allait bientôt arrivée. Néanmoins, physiquement, Riri ne laissait absolument rien transparaitre. Les seuls indices qui étaient à la portée du serpentard étaient verbaux. Et encore, il fallait être optimiste pour considérer cela comme des indices. Bien qu'il était conscient du caractère ridicule de sa position, Peter n'en restait pas moins immobiles, les sens à l'affût de ce que son professeur allait bien pouvoir lui infliger. Et pourtant, il était difficile de rester dans un état d'excitation constant avec la voix du jeune serdaigle qui semblait se promener paisiblement dans la pièce, comme une douce berceuse, bien que son contenu ait des aspects martiaux.

- ... l'important est de ne pas se faire avoir, peut importe comment.

*Là ! C'est maintenant qu'il va ré-attaquer !*

A peine son adversaire avait-il commencé à prononcer son incantation, que Peter pivota sur le coté. Faisant passer son pied gauche derrière le droit, il se retrouvait maintenant de profil face à Riri. Tout en ayant fait cela, Peter avait lui aussi lancé une incantation :

- Protego !

Ayant pivoté, et les sortilèges de désarmement ayant été envoyés dans des directions différentes, le premier sort ne le toucha pas, pas plus que le second (qui l'avait quand même frôlé). Mais la force du troisième frappa le bouclier de Peter qui se brisa après avoir vaillamment servit. Le léger choc qui s'en suivit fit amorcer un mouvement de recul à Peter. Celui-ci compensa en se faisant un pas en avant et instinctivement, sa baguette toujours pointée fixement sur le jeune serdaigle, il lança :

- Impedimenta !

Il avait lancé ça comme ça. Il aurait bien été incapable de dire pourquoi il avait contre-attaqué. Mais toujours était-il qu'il venait de le faire. Peut-être n'avait-il tout simplement pas envie de perdre la face devant celui qui, inévitablement, en l'espace d'un instant, devenait quelque part son adversaire.

*Au moins tu montres que tu n'as pas froid aux yeux !*

Le serpentard se mit à se mouvoir de façon à me contourner, esquivant par la même occasion l'un de mes lancé, mais également le second. Cependant il bloqua le dernier avec un très célèbre protego. Pourtant il semblait mal encaisser la force du choc puisqu'il fit un pas en arrière puis en avant. Mais il fit également le choix de la contre-attaque, un sort pour me faire tomber. Évidemment, il était hors de question que je me fasse atteindre surtout en début de « cours », pour cela je pouvait compter sur mes réflexes de survis.

« Impedimenta ! »

« #Protego »

Je me positionna de façon à être face à lui tout en faisant le geste lier, puis en pliant légèrement les jambes de façon à être sur mes appuis. Geste réflexe, une main et dispersion de sort. Nan il ne m'aura pas tout de suite. Le sort disparaît et me laisse réapparaître derrière. J’étais content qu'il prenne enfin une initiative. J'ai bien crus que j'allais devoir tout lancer. Mais le protego avait ses limites. Il ne pouvait pas tout arrêter.

« L’environnement »

Reprenant ma voix habituel et mon regard. J'observais ce qu'il y avait autour, puis mon regard se posa de nouveau sur cette baguette, celle de ma sœur. C'était vraiment étrange comme sensation mais on fini par s'y habituer. Faut juste accepter le fait que nous sommes moins efficaces avec, cela peut tout changer dans une situation réel. Relevant légèrement la tête j'observais ce qu'il y avait autour, mannequin, chaise. Un souvenir d'une finale me traversa, la bonne idée. Me déplaçant jusqu’à avoir un mannequin devant moi.

« Attention les yeux, #Lumus Solem »

Ne le laissant pas très longtemps, mais enchaînant très rapidement sur un #Repulso, envoyant ainsi le mannequin sur Peter. J’espérais l'aveugler, j'avais prévenus malgré tout puisque cette lumière est très forte et peut sur le long terme abîmer la vus. S'il avait fermé les yeux il ne serait pas aveugler, mais il aurait quand même un mannequin qui vole en sa direction. Si non il n'aurait pas beaucoup moyen de le voir, sauf au dernier moment et réagir sur l'instant.

HRPG:

Peter ne s'était évidemment pas attendu à ce que son sort réussisse à désarçonner Riri. Son charme du bouclier avait l'air beaucoup plus efficace que le sien. Le professeur se repositionna face à Peter. Rien n'était terminé, il entrait dans sa deuxième leçon ...

Cette fois, il n'y eu plus de longues explications sybilines sur l'art du duel. Le jeune serdaigle s'en tint à un seul mot : "L’environnement".

*L'environnement ?! Mais qu'est-ce que c'est encore que ça, l'environnement ?!*

Encre une fois, le maitre de séance était désarmant par ses explications. Peter ne voyait absolument pas où il voulait en venir ... Mais trop tard. Le bleu et bronze avait jeté un nouveau sort, tout juste avait-il eu la délicatesse de prévenir de se couvrir les yeux. Peter s'était encore une fois fait balader. Totalement aveuglé, la main gauche devant les yeux, il entendit simplement que Riri avait jeté un nouveau sort, un sort qui devait projeté quelque chose vers lui. Plus question de s'en sortir avec un maléfice du bouclier. Peter était bien conscient qu'une fois le sort lumineux terminé, il n'aurait pas le temps de pouvoir se protéger de l'objet en mouvement. Il lui fallait juste du temps ... Tenant sa baguette dans sa main droite il prononça :

- Aresto Momentum !

La lumière venait de se dissiper. Peter venait de créer une sphère protectrice autour de lui, où tout pouvait bouger, certes, mais bien plus lentement. Il pu enfin apercevoir le mannequin que son adversaire avait lancé vers lui. Il entrait dans la zone et devenait beaucoup moins véloce soudainement. Peter pointa sa baguette sur lui :

- Reducto !

Le mannequin, sous l'influence du sortilège, commença à se réduire, jusqu'à devenir grand comme une main. Finalement, les effet du sortilège de décalage temporel s'estompèrent. Le mannequin miniature vient frapper contre la jambe du jeune serpentard, qui regardait fixement le serdaigle. Et si ce dernier lui montrait comment faire avec les animaux ?

- Serpensortia !

Il n'était pas bête bien qu'aveugler. Plus ça allait, plus j'avais l'impression qu'il avait juste peu confiance en lui. Il n'était pas réellement mauvais comme il le pensait. Il se rendait probablement mauvais à le penser. Ce n'était pas mon problème, je n'étais pas là pour faire de la psychologie. Juste faire des tours de magie. Disparaît ! Il avait bien réagit, il avait utilisé un sort temporel, vus l’efficacité, il avait déjà du s'en servir par le passé. Cela signifiait donc qu'il connaissait des sorts plus ou moins avancé. De surprise en surprise, ne jamais sous estimer personne. Jamais. Le mannequin fini par tomber au sol, il était désormais aussi grand qu'un petit jouet. Il avait conjugué deux sorts pour se sauver la vie. Ou alors pour avoir le temps de réfléchir. Le premier était gourmand en énergie malgré tout, mais c'était probablement l'une de ses seules issue.

* ça aurait été plus drôle de le voir se jeter au sol tout en attaquant tel un héro de livre *

Une pensée distraite de gosse. Toute façon c'est ce que j'étais. Tout comme Peter et ma sœur. Une bande de gosse jouant aux grand en se lançant des sorts. Manquait plus que l'on fasse des choses qui nous dépassent et nous serions de parfait imposteurs. Mais pour le moment nous nous entraînions, ou bien on jouait. Ou alors, nous étions des jouets. Je ne sais pas trop, ce qui compte c'est maintenant.

* En voilà un beau serpent. J'espère pour lui qu'il est fourchelang. Je ne sais pas, alors je ne vais pas lui renvoyer. *

Le serpent s'approche de moi lentement, prenant son temps. Je pointe la baguette vers lui. Je fais le choix de la contre attaque. Lorsqu'il sera lancé pour me sauter dessus je lancerais mon sort. Autrement il l'esquiverait peut-être. C'est difficile à viser un serpent de cette taille. Soudain, son corps se rétracte à la manière d'un ressort. C'est cet instant que je choisit pour lancer mon sort, visant légèrement au dessus du serpent. Je devrais y arriver en une fois, normalement. Je lance mon sort au même moment le serpent lance sa détente.

« #Duro »

Au même moment le temps se fige. Il à lancé un sort potentiellement mortelle. Dans un autre combat je lui aurait renvoyé dans la tête à l'aide d'un Repulso ou du sort qui permet de faire léviter les corps. Sauf que là, il s’agissait de ne pas se tuer. Ce n'était pas certain que nous avions le droit d'être ici alors pour justifier une tel blessure … Le temps allait tout doucement, mon cœur semblait s'être arrêté, ma respiration coupé. Amorçant un pas en arrière au cas où. Le sort traversa l'air et se rapprochait lentement du serpent de Peter. Il toucha finalement la fin du serpent. Le changeant progressivement en pierre en l'air. Partant de la fin pour venir jusqu'à la tête de cette petite bête. Il fini par percuter mon torse et tomba au sol en éclatant. Voilà je venais de commettre un meurtre, la pierre tombale était déjà sur place. Je regardait les pierres dispersé au sol. Mon rythme cardiaque accéléra signe que l'adrénaline commençait à naviguer dans mes veines. Je fini par relever la tête pour croiser le regard de Peter, un regard interrogateur sur mon visage, souhait-il que l'on se batte à mort ? Avait-il eu une discutions avec Asclépius ? Mais fallait que je lui dise autre chose.

« J'espère que tu es fourchelang pour lancer un tel sort. Imagine qu'il se retourne contre toi. »

Puis je lui tourna le dos. Retournant vers ma sœur. Nouvelle échange de baguette. Cette fois-ci je reprenait ma baguette. Il fallait que je puisse réellement sentir la différence maintenant que je m'étais habitué à celle de ma sœur. Après réflexion, je prit quand même sa baguette. Comme ça j'avais les deux sur moi. Je n'allait pas m'en servir en même temps. Juste essayer de varier d'un sort à l'autre, voir comment je réagit. Je n'avait pas la prétention de me battre avec deux baguettes, je doutais que cela soit réalisable pour quelqu'un de mon âge surtout. Malgré tout, ce dernier sort m'avait plus épuisé malgré fait qu'il soit peu gourmand en énergie. La concentration, j'avais mit plus d’énergie que nécessaire puisque ce n'était pas la mienne, mais aussi part instinct de survie. Tant pis, j'allais encore utiliser de l’énergie. Mais normalement moins puisque j'utilisais ma baguette. Pointant ma baguette noir vers Peter, prenant la parole en faisant référence à une ancienne phrase en prenant un ton légèrement malicieux, afin de signaler le piège.

« ...Ou alors, crée le. #Aguamenti, #Glacio »

L'eau se rependant aux pied de Peter allait très vite être gelé par mon glacio. Comment allait-il réagir ? Tendis qu'un léger sourire de satisfaction apparut sur mon visage. Pas que j'étais content de lui lancer des sorts. J'étais satisfait de lancer des sorts avec plus d'aisance grâce à ma baguette.

A peine le serpent s'était-il matérialisé devant leurs yeux que Peter eu l'impression d'avoir fait une bêtise (comme le serdaigle lui ferait remarquer plus tard). Effectivement, un serpent pouvait s'avérer mortel, il n'avait pas d'anti-venin sur lui. Et puis surtout, il n'était pas capable de le contrôler une fois qu'il était lancé ! Néanmoins, Riri ne semblait pas s'en être formalisé, il avait transformé la bête en pierre et elle s'était écrasée sur le sol, se répandant en mille morceaux à ses pieds. Le jeune serdaigle, une fois débarrassé de l'animal, ne put s'empêcher de lui faire une petite réflexion sur l'usage de ce sortilège. Peter rougit légèrement, il commençait tout doucement à atteindre les limites de ce qu'il était capable de faire pour gagner un duel.

Le professeur se tourna vers sa soeur et récupéra sa baguette, Peter, lui ne comprenait toujours pas où il voulait en venir avec ces changements incessants de baguettes, mais après tout cela ne le regardait probablement pas. Riri lança sur lui deux nouveaux sorts, d'abord celui du jet d'eau, que Peter ne compris pas. Il se retrouvait là, dans un flaque, il n'avait pas vu où son adversaire voulait en venir et il s'était fait piéger. Le second sort du professeur vint frapper la flaque, qui se transforma en glace, emprisonnant Peter. Le serpentard tentait de relever les pieds, mais cela n'était pas possible, ils étaient pris dans la glace. Il t'enta de se dépêtrer pendant une minute ou deux, puis, comprenant que cela ne le mènerait à rien, il regarda le jeune serdaigle, toujours impassible. Il n'avait pas d'idée pour s'en sortir, aussi choisit-il une des hypothèses les plus extrêmes : il pointa sa baguette sur le sol, à coté de l'endroit où il se tenait mais toujours en pointa la glace et dit :

- Seismus !

Le sol se mit alors à trembler. Pas tellement fort, d'une part parce que Peter n'était pas un grand sorcier, d'autre part parce qu'il commençait à être épuisé. Mais le sol trembla assez pour craqueler la glace. Des fissures apparurent et Peter put sortir ses pieds de leur étreinte glacée. Il était libre avant que le sortilège n'ait eu le temps de finir et les légers tremblements, combinés à sa fatigue le firent tomber à quatre pattes sur les restes de glace, à présent largement fissurée.

Une fois les effets du sort disparut, il se releva péniblement et s'adressa au duelliste :

- Ok ... On va peut-être faire une petite pause non ?

Et il commença à marcher dans la direction de ce dernier et de sa soeur.

Ses joue devinrent légèrement rose lors de mon « sermon ». Ceci m’étonnait, j'avais du mal à comprendre comment on pouvait réagir ainsi. Soit, je n'étais pas là pour ça après tout. Cependant mes deux sorts suivant firent leur petit effet. Peter était piégé dedans. J’espérais qu'il comprendrait ce que je voulais signifier par cette enchaînement de sorts. Mais c'était ses pieds qui étaient enchaîné. Comment allait-il s'en sortir ? Je me contentais de le regarder les bras croisé, un regard inquisiteur parcourait ce jeune serpentard. Comme-ci que je l'attendais au tournant. Mais pour qui je me prenais à ce moment là ? Peut-être que j'étais juste très curieux de voir comment il allait faire pour se défaire d'un sol qui n'était pas fait de terre. J'observe et soudain, c'est l'attaque surprise, le sort qui nous fait passer de tribord à bâbord ! Le sol se mit à trembler, pas trop non plus, limité par Peter lui même ? Ou bien limité par ses propre limites ? Impossible de le savoir pour le moment. Il était cependant peu évident de rester sur ses deux jambe lorsque le sol tremble. Je fini par tomber à quatre pattes en faisant attention de ne pas casser ma baguette. Se serais bête de devoir en changer. Mes idées sont mélangé comme ce sol qui est dérangé. Le sort s'arrête et je vois qu'il est tombé également. Je regarde ma sœur elle est tranquille sur sa chaise, visiblement tout va bien.

* Mais il est fou, il aurait put casser le château, ou nous faire renvoyer ou un truc du genre ! *

« Ok ... On va peut-être faire une petite pause non ? »

« Comme tu veux. Attention à ne pas cacher le château et … notre scolarité avec. »

Retournant m'asseoir près de ma sœur, mettant ma tête entre mes mains je repense à certaines chose de ma vie. Idéal pour repenser à des défis. Je ne suis pas de nature à parler. Cependant quand nous sommes aussi seul j'ai envie d'aborder des sujet précis pour obtenir un autre point de vue et ainsi me forger une meilleur opinion. Il y à tellement de chose à aborder dans ce monde perdu. Comme le secret magique et tout ce qui va avec ces pensées extrémiste. Je ne suis pas pessimiste mais il y à de forte chance qu'il me renvois balader comme tout les autres sur ce sujet. Se serais pourtant un tabou à briser. Mais c'est ma sœur qui brise le silence, elle n'a donc pas d'abstinence ? Elle regarde Peter, les yeux grand ouvert et un grand sourire.

« Alors Peter ? Tu compte t'inscrire à la prochaine coupe de duel ? »

Tiens, en voilà une question … Directe ? Je ne peux m’empêcher de regarder Alexandra avec un air surpris. Cherche t-elle juste à parler pour parler parce qu'elle n'aime pas les silence ou cela l’intéresse vraiment ? Peut-être qu'elle se demande juste à quoi ressemblera le prochain tableau. Ou bien elle n'a pas bien saisi pourquoi Peter était venus ici ...

Son maitre de duel avait accepté de faire une pause, non sans lui lancer une petite pique sarcastique sur le dernier sort que Peter avait utilisé. Il s'était rapproché des deux Vacuitas, dont l'ainé avait fini par s'asseoir la tête dans les mains. A mesure qu'il s'approchait d'eux, le jeune serpentard se demanda ce qu'ils allaient bien avoir à se raconter. Mais se fut Alexandra qui, tout naturellement, entama la conversation :

- Alors Peter ? Tu compte t'inscrire à la prochaine coupe de duel ?

*Ben vu ta prestation ça nous étonnerait tous !*

A vrai dire, Peter n'y avait jamais pensé. Il n'avait absolument pas fait se déranger Riri en pleine soirée pour cela. Et il se sentait lessivé. Alors, il ne s'imaginait pas un instant faire ça pendant des jours devant des centaines de personnes, et se faire ridiculiser, même pour de l'argent.

- Oh non, je ne m'imagine pas faire ça. Je ne suis pas très doué. J'ai demandé à ton frère de me remettre au niveau d'ailleurs ! Mais toi ça ne t'intéresserait pas de faire ça ?

Il avait dit cela en souriant malgré la fatigue à la jeune serdaigle. Il n'y avait pas pensé, mais peut-être son frère allait-il se braquer de le voir l'inciter à se lancer dans une activité aussi dangereuse. Mais tout le monde était en droit de se poser la question, elle appartenait à une famille qui avait manifestement un don pour le duel à en croire les exploits de son frère !

« Oh non, je ne m'imagine pas faire ça. Je ne suis pas très doué. J'ai demandé à ton frère de me remettre au niveau d'ailleurs ! Mais toi ça ne t'intéresserait pas de faire ça ? »

« Ho non. Je ne compte pas la faire tout de suite parce que [je suis un PNJ] je ne me sens pas encore suffisamment forte pour y aller. Puis faire des paris dans les tribunes c'est rigolo ! »

Je la regardais sans vraiment faire attention. Les gens sont libre de parler et dire ce qu'ils veulent. Ainsi que libre de penser ce qu'ils souhaitent penser tant qu'ils ne détruisent pas autrui. Mais la conférence approchante, pleins de questions me traversent la tête. Si c'est un natif de cette région du monde il pourrait m'aider à comprendre. M'aider à mieux lire ce nouveau pays. Je fronce soudainement les sourcils et regarde Peter. Puis je lui lance sur un ton interrogateur une série de question.

« Dis moi Peter. Je ne suis pas en Angleterre depuis très longtemps. 6 mois au mieux. J'ai donc encore du mal à bien comprendre la situation politique du pays. Par le plus grand hasard connaîtrais tu la position du ministère vis de tout ce qui est secret magique, né-moldu tout ça ? Ta position ? Celle de Poudlard ? Ça fais beaucoup de question, mais peut-être que tu as du mal à comprendre les duels du as un manque d'expérience. Bah moi j'ai du mal à bien saisir la situation de ce pays, du a un manque de temps également. Merci … Ho et dis moi quand tu veux reprendre où t’arrêter. »

De simple question d'un gosse qui à démangé il n'y à pas longtemps. Je prenais pas position dans ce que je venais de dire. Je n'avais pas encore suffisamment vécus pour me faire un avis bien définis et définitif dessus. Forcement j'avais déjà ma petite idée dessus. Un peux d’expérience et de rencontre également. Erundil et le surfeur avaient pus me donner des éléments pour me faire un avis. Puis j'avais avant tout ce petit truc à régler. Bref, il n'y avait pas d'arrière pensée de jugement dans ce que j'avais dis. Des questions qui cherchent des réponses. Je fini par détourner le regard, regardant ce que comportait la salle, histoire de voir si il y avait des choses qui pourraient nous servir, ou me servir à l'avenir.

- Ho non. Je ne compte pas la faire tout de suite parce que je ne me sens pas encore suffisamment forte pour y aller. Puis faire des paris dans les tribunes c'est rigolo !

C'était fou comme Alexandra prenait la vie avec légèreté. Depuis qu'ils étaient là, elle était resté sagement sur sa chaise et avait vécu l'affrontement qui avait lessivé le jeune serpentard comme si c'était un spectacle.

Mais Riri reprit la parole et interrogea son élève d'un soir sur le secret magique, les nés-moldus, et d'autres choses. Apparemment il n'était pas né en Grande-Bretagne. Peter aurait bien voulu l'aider. Mais il avait passé son enfance à ignorer qu'il appartenait à un autre monde que celui des moldus. De plus, il vivait dans une famille qui faisait tout son possible pour ne pas aborder l'existence de la magie pour ne pas vexer sa cracmolle de soeur. Autant dire qu'il n'était pas le mieux placé pour répondre au serdaigle. Mais comme celui-ci lui avait demandé son avis, il réfléchit quand même à une réponse convenable avant de lui en faire part :

- Oh moi tu sais je n'ai appris que tardivement l'existence de ce monde. Et ma famille, n'est pas très bavarde sur ce genre de sujet. Mais si tu veux mon avis, c'est bien que les moldus ne sachent pas qu'on existe ! Ca nous causerait trop de soucis, et ils veulent toujours essayer de comprendre l'inexpliqué, on serait des bêtes de foire ... Mais les sorciers né-moldu sont des sorciers comme les autres pour moi ! Pourquoi tu as un avis si différend que cela ?

Il avait éludé la remarque du dueliste sur le fait qu'il était possible d'arrêter l'entrainement s'il le demandait. C'était purement par orgueil. Les derniers sorts qu'il avait utilisé l'avaient lessivé. Il n'osait pas admettre qu'il commençait à être temps pour lui d'aller se coucher. Et d'un autre coté, Riri avait un coté fascinant qu'il n'avait encore jamais décelé chez un autre élève masculin. C'était un peu comme si le fait que celui-ci avait toujours essayé de se détacher des choses l'avait écarté du péché originel masculin que Peter réprouvait tant.