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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Le Parc :: Le Lac
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Un tour près du Lac au coucher du soleil
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réponse à Ezechiel Winchester
Invité, le  Mer 15 Mar - 15:27

IL était plutôt grand, un brun avec un sourire en coin et une mèche qui lui tombait dans les yeux. Il devait pas être plus vieux que moi, peut-être 16, 17 ans. Sa remarque la fit sourire:
-Pourquoi, tu as peur que je te brûle petit gryffondor, répondit-je bien qu'il n'eu rien de petit ?
J'avais certes évité la question, il n'aurait surement pas voulu écouter des histoires de familles qui n'ont rien à voir avec lui.
Il sourit franchement et je caressa du bout des doigts les fleurs autour de moi, elles étaient très jolies, un très joli sort d'un sorcier talentueux. Dommage qu'il ne fut pas à Serpentard, je le trouvais presque sympathique. Ma nervosité s'était peu à peu dissipé et j'étais de bonne humeur soudain. Il me fixai toujours avec intérêt la baguette à la main. Je songea à ce que je connaissais des gryffondor, de grands vantards, stupides et téméraires qui passait leur temps à chercher les ennuis pour devenir des héros, sauf que ca finissait toujours mal. A la bibliothèque, dans les salles de classes, il y en avait toujours un pour faire le malin, il cherchait l'attention en permanence. C'était de loin la maison dont je me sentais le moins proche, en étroite compétition avec les Serdaigles, des crâneurs snobinard toujours en train d'étudier. Il avait pourtant l'air de quelqu'un de plus discret, cela dit ca premeire action avait été de critiquer mon sort puis se vanter du sien. J'engloba Poudlard d'un geste rapide de la main:
-Alors, sang-pur ou moldu, ou hybride peut-être ? Désolé, je les appelles comme ca. Tu as une bonne tête de sang-pur toi, surement d'une gentil et très vieille famille de moldu, qu'est ce qui peut bien pousser le chapeau à fourrer quelqu'un comme toi chez gryffondor ? D'habitude, vous termine à serpentatd ?
Georges Cloman
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déplacement
Georges Cloman, le  Ven 21 Avr - 17:55

Ce que c'est bien Poudlard! Aujourd'hui, je suis sur les bords du lac. Je me balade depuis quelques quand, soudain, je me sens happé par le bras. Visiblement, quelqu'un ou quelque chose m'attaque. Je me retourne et décoche un coup de point. Et soudain, je découvre Thomas, avec un oeil au beurre noir, me lançant un regard noir.
-ouh, désolé, je me croyais attaqué!
-Oh pas de mal, je n'aurais pas du arriver par derrière, comme ça.
-Bon, tu ne trouve pas que ce lac est vraiment magnifique?
-Oh que si! et tu vois, ce grand chêne, là-bas?
-Oui.
-Eh bien mes parents se sont rencontrés là-bas. Il est très vieux, dans les 1000 ans.
-Ah bon?
-Oui aussi vieux que l'école. On dit d'ailleurs que ce sont les fondateurs qui l'ont planté là, pour s'offrir de l'ombre, lors des étés de leur vieillesse.
-Ouah!

Edit Keira : Bonjour Georges. Conformément au Règlement RPG il est interdit de poster dans un sujet déjà occupé par d'autres membres. J'ai donc déplacé votre RP dans un sujet libre. Merci de faire plus attention à l'avenir. Cordialement.
Elhiya Ellis
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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Elhiya Ellis, le  Ven 19 Mai - 14:55

Au grès du vent
Pv Elizabeth Grants


Hors jeu :
Spoiler:


    Vendredi soir, fin des cours, voilà de quoi réjouir n’importe qui, Elhiya ne faisait pas exception. Après s‘être débarrassée de ses livres de cours sur son lit, la blondinette jeta un coup d’œil par la fenêtre. Pas de pluie qui martelait les vitres des fenêtres, pas de vent qui ballotait fougueusement les arbres, c’était parfait. Attrapant un bloc de dessin et de quoi griffonner, la blonde se décida a aller vers le lac pour profiter un peu du beau temps.

    Certains auraient très certainement sauté sur l’occasion pour aller à pré-au-lard, mais la jeune Serpentard avait envie de calme et de tranquillité. Attrapant son écharpe, juste au cas où, la blonde se dirigea d’un pas joyeux vers le lac. Elle aimerait bien, un jour, voir quelques êtres de l’eau en chair et en os, et pas sur un simple manuel scolaire. Mais ce lac était si grand qu’elle ne savait pas par où commencer les recherches. Et surtout, on leur avait parlé du calmar géant et des strangulots qui peuplaient l’étendue d’eau. Rien de bien réjouissant pour une expédition sous-marine en solitaire.

    Arrivant enfin au bord du lac, la blondinette marqua un arrêt pour observer les lieux. Les rayons de soleil couchant miroitaient chaleureusement à la surface de l’eau, enveloppant chaque baladeur d’une atmosphère doucereuse. C’était agréable en tout point, ne restait plus qu’a rester en plein milieu du passage pour profiter d’un moment de calme avec une vue magnifique. Vu la taille du lac, il était aisé de trouver des coins sans aucun élève en train de flâner. Les pontons semblaient être abandonnés – pour le moment- mais en marchant encore un peu plus loin, la gamine posa son dévolu sur un coin d’herbe, sans arbre, qui bénéficiait encore de la chaleur du soleil.

    Assise à même le sol, ses jambes repliées du même côté, elle laissait ses pensées vagabonder. Tout été calme, seul le clapotis de quelques poissons téméraires attrapant un insecte à la surface de l’eau se faisait entendre. Un soupire de contentement échappa à la blonde. Cela faisait un moment un moment qu’elle n’avait pas pu apprécier un moment un de solitude. Les dortoirs de Poudlard étaient sympas, mais on ne pouvait jamais échapper complètement à ses collègues de chambres. Ici, il n’y avait personne, enfin pour le moment.

    Récupérant son bloc de feuille et un crayon de papier –bien plus pratique qu’une plume il faut l’avouer- la demoiselle commença à griffonner le paysage qu’elle avait sous les yeux en chantonnant un air de musique entendu récemment. Les rares passants, dont elle entendait les pieds fouler l’herbe haute, continuaient leur chemin, indifférents la présence de la blonde. Elle était ravie, tant et si bien, que son griffonnage prenait forme rapidement. Jetant un coup d’œil dessus, elle se dit que son croquis manquait de vie, elle aurait bien dessiné une sirène hors de l’eau en train d’admirer le coucher de soleil, mais aucun modèle n’était présent à son grand désarroi. *tant pis, j’improvise*

    Dans les livres moldus, elles étaient toujours très belles, avec une longue chevelure ondulée et séduisaient les hommes avec leurs chants mélodieux. C’était assez risible, vu que dans le lac de Poudlard, le chef des êtres de l’eau était un selkie femelle à l’aspect féroce, bien loin des contes et légendes moldus. Détachant une nouvelle feuille de son bloc de feuille, la blondinette entreprit de dessiner ce qu’elle savait de Murcus, mais une bourrasque de vent la surprit, emportant avec lui la feuille griffonnée. Le coup de vent ne dura qu’une fraction de seconde et abandonna le bout de papier sur le visage d’une personne.

    Elhiya se leva rapidement, son bloc serré entre les bras, pour aller récupérer son croquis, rejoignant l’inconnu (e).



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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Invité, le  Ven 19 Mai - 16:10

    RP feat Elhiya Ellis

    Un bâillement s'échappa de la bouche d'Elizabeth. C'était le vendredi soir et elle était épuisée de sa semaine, surtout qu'elle ne devait pas compter sur le week-end pour se reposer vu la tonne de travail qu'elle avait pour la semaine prochaine… Rien que de penser à cela, un frisson lui parcourut l'échine. De nombreux Pouffys parlaient à voix haute non loin d'elle alors qu'elle était en pleine lecture ce qui lui déplaisait fortement. Enfin elle ne leur en voulait pas vraiment, les premières et deuxièmes années passaient des années tranquilles. Désireuse de se concentrer, la jeune fille referma son manuel de métamorphose — qui n'était par ailleurs pas l'une de ses matières préférées—, prit sa baguette qui reposait jusque là sur ses genoux et décida de faire un tour dans le parc. Le temps tait par ailleurs fort propice à cette sortie.

    Peu désireuse de croiser quiconque, encore moins les membres de sa maison qui s’arrêteraient sans aucun doute pour lui faire la causette, elle préféra se rendre dans un coin du lac où elle serait tranquille. Enfin elle l'espérait.

    Une brise s'était levée tandis que le soleil serait sans nul doute couché d'ici une petite heure. Cela lui laisserait largement le temps de bien avancer sa lecture et bien comprendre les textes de métamorphose que son professeur voulait qu'ils maîtrisent pour la semaine prochaine. Entre ça plus les devoirs de potions, d'histoire de la magie et sortilèges elle allait y passer un sacré moment ! Sans oublier le soin aux créatures magiques, enfin ça c'était plus un plaisir qu'un devoir mais bon…

    Elizabeth glissa sa baguette dans la poche de son jean en voyant qu'elle était presque arrivée à destination et releva la tête pour aussitôt le regretter. Un objet volant la heurta en pleine face. Bon bah pour la tranquillité ce n'était pas encore ça, il fallait qu'elle se fasse agressée par des feuilles volantes maintenant ! Elle attrapa le papier et remarqua alors la présence d'une élève aux cheveux blonds qui s'était levée et dirigée dans la direction de la Poufsouffle. Cette dernière observa le dessin qui représentait une femme jusqu'à la taille et le reste qui appartenait à un poisson.

    « — Oh mais c'est une sirène ! Enfin une sirène version moldu certes mais une sirène tous de même !  »

    Elle lança un coup d’œil à la jeune fille et sourit.

    « — Tu as un très bon coup de crayon ! Ça rattrape sûrement le fait que je me sois faite agresser par ta feuille. »

    La cinquième année tandis le croquis vers la blonde qui était plutôt jolie. Elizabeth devait plutôt être effrayante de son côté avec les cernes qu'elle se trimballait depuis plusieurs jours et ses cheveux blancs qui faisaient ressortir sa peau de porcelaine, c'est sur ça devait pas être jojo à voir !
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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Elhiya Ellis, le  Ven 19 Mai - 21:48

Maudis vent, à croire que la météo avait un souci dès que les élèves se baladaient tranquillement hors de l’école! Grommelant, la blonde avait rejoint rapidement la personne qui s’était retrouvée ne nez dans son croquis. Une tête blonde émergea derrière la feuille de papier, et regarda ce qui était représenté dessus en souriant. Sans une once de doute, la demoiselle inconnue reconnue la sirène moldue griffonnée à la va-vite et la gratifiant d’un compliment concernant sa façon de dessiner. C’était gentil, mais Elhiya n’était, premièrement pas habituée aux compliments, secondement pas vraiment d’humeur sociable –un peu comme toujours les jours en gros. D’un geste vif, la serpentard récupéra sa feuille de dessin et la fourra dans son bloc, la froissant légèrement.

« Hum merci, mais pour l’agression plains toi à ce fichu vent qui s’est levé sans raison ! »

L’amabilité d’Elhiya était fidèle à  elle-même. Que la blonde arrive à marmonner quelques mots en restant courtoise relevait déjà du miracle. Cependant, son interlocutrice ne pouvait subir sa mauvaise humeur juste car une brise était passée par là. Il fallait se rendre à l’évidence que l’élève de Poudlard n’y était pour rien. Replaçant une mèche de  cheveux couleur or, qui s’était défait de sa barrette, derrière son oreille, Elhiya scruta son interlocutrice. A peine plus grande quelle, elle arborait de magnifique cheveux très clairs et une robe de sorcier orné d’un blason jaune et noir. Une Poufsouffle. Bon, ça aurait pu être pire, il faut relativiser, la feuille de dessin agressive aurait pu gifler un professeur en balade. Lâchant un soupire, la verte & or adressa un sourire forcé à la fille devant-elle

« Mauvaise journée ? on dirait que tu vas t’écrouler d’un moment à l’autre »

Outre les cheveux quasi blancs de son interlocutrice, Elhiya avait remarqué le teint blafard et les larges cernes de la Poufsouffle. Quoi qu’ait pu réduire le sommeil de cette fille, ce ne devait pas être marrant. Une petite grimace tordit le visage de la Serpentard. Si cette jaune avait décidé de se balader en fin de journée c’était surement pour se détendre, Elhiya espérait juste qu’elle ne s’effondrait pas au moindre coup de vent.

«  Je suppose que tu étais venue te caller au calme toi aussi, vu ta tête, t’as plus besoin que moi de repos… Devant le lac, dans les grandes herbes on entend rien. »

Certes Elhiya était venue pour jouir d’un peu de solitude, certes elle n’était pas de plus sociale et certes elle n’était pas douée pour copiner, mais elle se voyait mal fermer les yeux sur la fatigue qu’on lissait aisément sur le visage de la Poufsouffle. Ce qui faudrait à cette fille – et à elle aussi par la même occasion- c’était un café, ou de quoi se relaxer pour avoir un sommeil réparateur.

N’attendant pas de savoir si la Jaune voulait profiter du coin de tranquillité indiqué, Elhiya  retourna au bord du lac, là où elle était assise quelques minutes au paravent, posant une nouvelle fois les yeux sur le lac si paisible. Décidément, il manquait vraiment quelque chose à ce paysage bucolique. Une bulle. Tiens, une bulle d’air qui venait de remonter à la surface, quelque chose allait remonter, quelque chose qui venait du lac, quelque chose, ou quelqu’un !


« Hey la Jaune, viens voir ! »

D’un signe de main, Elhiya appelait la Poufsouffle à venir la rejoindre, on ne sait jamais, un être de l’eau s’était peut-être décidé à montrer le bout de son nez. Et il fallait bien un témoin pour confirmer ses dires lorsqu’elle raconterait ca à table

Pour ceux qui veulent rp à la suite:
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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Azénor Philaester, le  Mer 21 Juin - 16:29

du coup je reprends le bébé !
pv ft. Ian Benbow



Dure soirée. Rude journée. Pas facile hein ces moments. On s'est engueulés, on a parlé, on a crié blablabla. Je suis au bout, les yeux bouffis encore plein de larmes tu vois j'suis pas bien, au fond, vide et détruite. Je suis tombée amoureuse quand il me parlait. Je suis tombée amoureuse parce qu'il a prit mon cœur d'une façon si légère et agréable. C'était si facile, tout était facile. On s'aimait tout le temps et j'ai même cru qu'il était le bon tu vois, le père des mes enfants et le mec à côté de qui je me réveille jusqu'à mes quatre-vingt ans. Mais c'est fini, fini fini fini. Over. Un monde qui s'écrase, ma bulle qui s'éclate, et moi je me retrouve seule, sans défense, à fleur de peau, à nues et à découvert.
Alors je me promène, je suis rentrée chez moi. Le château. J'en dis du mauvais souvent, que je suis presque prisonnière de ses murs et cachée sous ses interminables couloirs. Mais finalement c'est mon cocon, ma valeur sûre, mon petit coin de paradis comme on dit.
Et maintenant plus rien
J'suis lancée sur le champs de bataille sans rien sans arme sans cœur juste mes yeux pour couler pour me tuer pour partir

Alors j'suis là, à marcher dans le Parc de Poudlard, les cheveux dans le vent, les larmes aux yeux, les chaussures en main, ma robe qui s'envole vaguement au grès des notes de musiques que peut nous offrir la simple existence. Le Lac, un endroit calme reposant. Et puis l'eau c'est bien, ça permet de se ressourcer, de revivre ou p'têtre de mourir aussi. Et puis j'ai rencontré Anthony dans l'eau ah oui? Je suis tombée et il est venu me rattraper, ce soit disant moldu. On a prit un café pour le remercier et finalement je me suis complètement perdu dans son regard, dans ses yeux, on s'est embrassé et puis on s'est pas revu. Pendant des mois on a essayé de s'oublier en vain bien sûr moi je sais prétendre hein, c'est si facile. Et puis je l'ai revu. Un jour d'hiver, on a fait danser nos yeux sous la neige et on a atterrit chez lui pour s'aimer quelques fois. Et puis on a fait des pâtes, tout ce qu'il y a de plus banal. Et puis finalement on a fait un bout du chemin ensemble, main dans la main.
Et maintenant plus rien

La nuit se couche déjà, et les étoiles apparaîtront pour le plaisir des yeux, plus que bientôt. J'arrive vite au bord du lac, alors je me laisse tomber assise, laissant mes pieds caresser l'eau plutôt fraîche. Les mains déposées un peu derrière mon corps, je laisse tomber ma tête, fermant les yeux sur le Ciel d'un bleu de plus en plus marine. J'pourrais crier pour que ça s'arrête, ce vide et cette souffrance dans mon petit cœur devenu pierre. C'est ma meilleure moitié qui s'est envolée ce soir. Et j'ai que mes larmes pour couler, que mon corps pour saigner, que moi pour me laisser tomber.
tomber dans l'eau ?
pas encore j'irai me noyer plus tard mais il sera pas là pour me recueillir cette fois il sera pas là
qui sera là





Dernière édition par Azénor Philaester le Jeu 29 Juin - 0:50, édité 1 fois
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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Invité, le  Ven 23 Juin - 15:23

Il est tard, j'ai pas l'heure exact mais mon état de fatigue me laisse deviner que je suis censé me coucher à cette heure-ci. Mes yeux passent sur mon bureau, d'abord ils se confrontent à ce tas de copies à corriger. Quelle idée de donner des devoirs aux élèves, après ça m'oblige à tout rectifier. Et c'est pas comme s'il me donnait la chance de faire des corrections rapides, en me donnant de bonnes raisons de juste survoler leur écrit vu que, de toute manière, ils sont parfait. Non, toutes ses copies sont remplies d'ineptie que je suis obligé de repérer et de corriger, tout en gardant mon calme et en évitant de les insulter. Si seulement je possédais un elfe de maison assez malin pour faire ce genre de tâche à ma place.

En deuxième lui, mon regard se pose sur la bouteille de whisky ouverte à la droite du tas de parchemin. J'en ai déjà vidé la moitié depuis le début de cette séance de correction, il y a deux bonnes heures. Soufflant un bon coup, je jette ma plume au loin, l'envoyant taper contre le mur opposé. J'attrape la bouteille et me décide à quitter mon bureau. Je me lève, traverse la salle de classe, puis ouvre la porte menant au couloir. Sauf que, j'entends du bruit derrière moi, une fenêtre qui claque. Un morveux l'a sûrement laissée ouverte. Me tapant la tête avec la paume de la main, je fais demi-tour pour couper le courant d'air. Je jette un rapide coup d'oeil à l'extérieur et aperçois une ombre assise au bord du lac. Elle m'a l'air féminine, même si c'est impossible d'en être sûr. Estimant que gronder un élève serait un bon moyen de terminer cette pénible soirée, je décide de sortir à son encontre.

Il me faut presque dix minutes pour finalement fouler l'herbe du parc. Directement, je prends la direction de la cabane du garde-chasse, et par conséquent du lac tout proche. Une nouvelle fois, j'aperçois cette ombre, immobile, fixant le lac. Elle est chelou, celle-ci. Plus je m'approche, plus je m'aperçois que cette ombre m'est familière. Cette robe aussi, je la connais, je l'ai déjà aperçue sur une personne que je me surprends à regarder plus que je ne le voudrai. Reprenant mon souffle suite à tout ce chemin, je me pose à côté de Philaester, futur Miss Adams.

Ouai, parce qu'après tout ce temps, depuis notre aventure dans Londres et cette nuit passée sur la plage, j'ai réussi à découvrir qui se cachait derrière ce prénom. J'ai essayé d'oublier cette histoire, de mettre derrière moi cette.. sensation étrange qui avait prises possession de moi lorsqu'elle m'avait annoncée "qu'Anthony ne l'entendait pas ronfler, lui", mais je n'y étais pas arriver. En vrai, au lieu de m'en détourner, je m'étais mit à me focaliser dessus. Et, du coup, à chaque fois que l'on discutait, j'essayais de trouver l'identité de ce jeune homme mystérieux. En quelques jours seulement, j'avais appris de la bouche d'un élève le nom de cet homme. Adams, propriétaire d'Ollivander's. Je ne savais pas Philaester intéressé par les baguettes. Bref.

Cette obsession ne me quitte plus depuis. J'ai beaucoup de mal à paraitre naturel en présence d'Azénor, vu que toutes mes pensées se dirigent vers son amant. J'aimerai l'éliminer. Je ne sais pas ce qui me prend, je sais que ce n'est pas de l'amour, c'est autre chose. De la possession, je pense. Azénor et moi nous connaissons depuis tant d'années, et jamais je ne l'ai vu avec un autre. Et l'apprendre m'a fait comme un choc. Maintenant, je la regarde avec plus d'envie qu'autrefois. Sans trop savoir ce qui me traverse l'esprit, je la regarde traverser les couloirs, je me surprends à penser à elle lorsque d'autre partage ma couche. Une attitude dont je n'ai pas l'habitude. Peut-être devrais-je coucher avec elle, pour mettre tout ça dernière nous une bonne fois pour toutes. Mais il y a cet Anthony de pacotille. Qu'est-ce qu'il m'Emm*rde celui-là.

- Philaester ! En dehors de votre dortoir à cette heure, je pense que ça vaut une dizaine de point et quelques retenues avec votre Professeur préférés..

Très vite, j'ai laissé mon ton moqueur se dissiper, me rendant compte que quelque chose ne va pas. Ma collègue ne semblait pas réagir comme à son habitude, aucun entrain pour une dame d'habitude si joviale. J'hausse les sourcilles puis viens me poser à ses côtés. Je regarde son visage et y aperçoit des larmes séchées, peut-être même mélangées à de nouvelles, fraichement sorti de ses beaux yeux. Je m'y perds quelques instants, me sentant attristé par la scène à laquelle j'assiste.

Très vite, je me reprends, par contre. Ce n'est pas digne de moi, l'empathie ne fait pas partie de mes qualités, vu que c'est un défaut.

- Ou est passé ce sourire qui ne quitte jamais tes lèvres, hein ? Plutôt mal à l'aise, j'essaie de la faire réagir, sans trop savoir si ça marcherait. Toi qui veux absolument me faire parler depuis des mois, je sens que c'est toi qui en a besoin ce soir..

Je retire mes chaussures et chaussettes me mettant dans la même situation qu'elle. Je plonge mes pieds dans l'eau, et lui lance une des chaussettes à la figure, souriant doucement.
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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Azénor Philaester, le  Sam 24 Juin - 1:41

hello benbow would you like to be my sunshine

Je reste sans bouger les pieds dans l'eau, fixant la surface espérant peut-être que la profondeur m'emporte avec elle pour toujours. Si je cligne c'est la goutte qui fait déborder le vase. Puis je distingue la nuit former son nid de plus en plus dans le reflet de l'inconnu. La vie pourrait passer, repasser, défiler, le jour pourrait se lever, se coucher, revenir, repartir que je resterais toujours là je crois, assise au bord du précipice de ma vie. Ça m’énerve, ça m’énerve tellement. Je suis pas comme ça moi, je suis forte, je m'affale pas, pas sur mon sort ça non. Je dévale la pente en courant, je ne tombe pas, comme ça j'ai pas à me relever. Alors je suis autant peinée et détruite qu'en colère contre moi-même. Laisser un mec me rendre dans cet état, c'est pathétique n'est-ce-pas. Mais c'est la vie hein. C'est contre ce genre de sensations que j'essaie de lutter, mais j'y arrive pas. Je crois qu'après tout, j'suis une p*tain de sentimentale et rien d'autre. Moi qui pensais pouvoir m'en sortir seule.
C'est trop bête de le dire mais j'ai mal au cœur. C'était la bonne décision, bien-sûr, mais ça n'a pas été facile. Et puis de toute manière personne ne se rappelle du facile.
- Philaester ! En dehors de votre dortoir à cette heure, je pense que ça vaut une dizaine de point et quelques retenues avec votre Professeur préférés..

ah c'est donc toi qui est là
Cette voix. Pas surprise parce que maintenant pas même une girafe sans cou me ferait sortir de mon état plutôt second. Je t'ai pas entendu arriver Benbow. Et puis habituellement j'aurais ris, à ta sottise. On se serait marré, envoyé des pics, un peu comme on fait d'habitude. J'aurai tout fait pour te prouver que c'est pas toi mon professeur préféré. Mais là pardonne moi Ian mais pas ce soir tu vois. Je crois que je suis pas bien. Pas normale. J'ai un poids lourd, mon Dieu que c'est lourd. Tu sais je peine à respirer et il a fallut que ce soit toi. Alors que je mourrais à crier ou que je criais à en mourir tu es venu te poser à mes côtés. Je crois même que j'aurais dégager tout autre présence. Mais j'ai plus la force de toute façon. Laisse moi ce soir pour oublier que je dois tenir le coup. Laisse moi juste ce soir me laisser m'évader, pour réaliser, pour comprendre. Je mentirai demain, je prétendrai et puis je sourirai, demain.
- Où est passé ce sourire qui ne quitte jamais tes lèvres, hein? Toi qui veux absolument me faire parler depuis des mois, je sens que c'est toi qui en a besoin ce soir..

Et une chaussette dans la gueule. Je me pince les lèvres. J'en ferme les yeux. Une larme de plus sur l'herbe coupée il y a peu. J'ose pas te regarder Ian, j'me prends à pas vouloir que tu me vois comme ça. Désemparée, vide, humiliée, asséchée. J'attends un peu avant d'affronter ton regard. Je sens un peu l'insistance du tien sur mes yeux humides. Mais qu'est-ce-que tu fais là. Je commence à te connaître, très bien même. Et ça ne te ressemble pas. Pas du tout. Normalement tu t'en fou, tu serais passé à côté de moi sans m’adresser un regard et tu aurais continué ton chemin sans un soupçon de regret.
Le sourire qui ne quitte jamais mes lèvres, ah oui le fameux. Je scrute l'horizon, du plus loin que je peux je laisse déverser mon espoir. Je sais pas Benbow je sais pas quoi te dire. Je sais même pas si j'en ai besoin.
T'es là. Il a fallut que ce soit toi qui vienne finalement. Je dis pas que je m'y attendais, ça non. Je dis pas non plus que je l'espérais. C'est juste toi, une coïncidence.

J'ai des souvenirs plein la tête. Des images qui défilent encore et encore devant mes yeux. Je revois tous les moments clés, et j'arrive pas à les faire disparaître, c'est bloqué tu comprends. C'est comme si j'avais fais la plus grosse connerie de ma vie. Alors que non. Bien-sûr que non. On est pas fait l'un pour l'autre et puis c'est tout. Je ne serais pas Madame Adams excusez-moi pour la déception. J'me sens pas à ma place, comme un ours polaire en plein désert, comme une coquille vide. J'me sens si seule en fait. Mais finalement tu es là. Alors je mords tellement les joues que la douleur n'est plus, mais je tourne ma tête, tout doucement. Et puis je te vois me regarder. Je plonge dans tes yeux parce que c'est la seule zone de confort que j'ai trouvée. T'es qu'un gros con mais t'es le seul présent. Et t'es en train de me sauver je crois. Parce qu'à trois je saute. Et puis ces images, elles disparaissent. Il n'y a plus que toi.

Je ne dis mot, incapable d'en lâcher. Parce que le dire c'est l'admettre et j'ose pas encore. Mes yeux perlent, et je me déteste. Je me déteste d'une façon déplorable. J'ai honte, j'ai si honte. Je te le dis je voulais pas que tu me vois comme ça. Mais te regarder ça m'aide. En fait t'es comme une bouffée d'air frais. J'étais en train de me noyer et tu m'as sauvé. J’essaierai de comprendre demain d'accord. Pour l'instant je me perds juste dans ton regard. Mais je, je sais pas ce qui se passe. J'ai un peu peur Ian, peur de voir la façon dont tu me regardes, et j'ai peur que tu comprennes un peu trop ce que mes yeux ont à t'offrir. Mais que veux-tu de moi.
Je te quitte pas, jamais. Un raclement de gorge. Je dépose mes mains sur mes cuisses, je les emmêlent entre elles et je me lance, je saute finalement.
- C'est Anthony. Je...
C'est fini.


fini


Dernière édition par Azénor Philaester le Jeu 29 Juin - 1:00, édité 1 fois
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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Invité, le  Sam 24 Juin - 17:06

Pas un sourire. Je me sens un peu nul là, d'essayer de lui rendre la patate alors que ce n'est pas vraiment ce dont elle a besoin, alors qu'elle a peut-être besoin d'une épaule sur laquelle pleurée, je me contente de lui lancer une chaussette à la figure. Et ça ne l'a pas fait rire, pas même une esquisse de sourire. C'est nul. Je suis nul. Je m'en veux un peu. Pourquoi je m'en veux déjà ? Pourquoi ça serait à moi de la consoler ? Parce que je passais par là ? Non. J'aurai même pas du m'arrêter pu****. Elle n'aurait rien vu, et je serai de retour dans mon appartement, une bouteille à la main, affrontant une nouvelle fois la solitude. Mais non. Ça puait les emmerdes en plus, je le voyais de là-bas qu'elle était triste. Et pourtant, j'ai marché jusqu'ici. Quel idiot. Franchement, des fois Benbow, j'te jure.

Mon regard ne la quittait toujours pas, rivés sur elle alors que je souhaiterai m'en détacher. Juste le jeter sur l'eau, mais nan. Et j'vois cette goutte chuté, tomber si bas, pour finalement s'éclater contre l'herbe humide du parc. Ou du lac. On était à la frontière, un peu. Quand j'ai vu ça, j'ai eu envie de me révolter. Genre, put*** mais qu'est-ce qui te fait pleurer, hein ? Dit-moi, je m'en charge. Puis je reprenais le contrôle, encore une fois. Je me sentais un peu honteux, du genre à me demander pourquoi cette pensée m'a traversée l'esprit ? et à me dire que j'étais content que personne ne l'ait entendu. Et même si j'avais réussi à chasser cette pensée, cette petit boule dans mon ventre n'avait pas encore éclatée. Elle persistait. Et je sentais qu'elle resterait logée là-bas tant que j'assisterai à cette triste.. grotesque, plutôt, scène.

Genre, pourquoi elle se mettait à pleurer au bord du lac ? Madame avait prit quelques kilos ? Nan, elle restait magnifique. Ou peut-être que madame n'avait pas trouvé son plat préféré sur la table lors du banquet ? Ouai. Sûrement.

Et alors que je ne disais rien, perdu dans mes pensées, essayant de me raisonner et de me convaincre de me lever et de l'abandonner à son sort, parce qu'au final, je m'en fichais, elle prononçait quelques mots..

- .. Anthony.. Non. Moi c'était Ian. Si t'avais tant envie de le voir que ça, fallait pas venir pleurer dans mon château meuf. C'est finit..

Moment d'hésitation, une petite perte de contrôle et un sourire, un large, venait se forger sur mes lèvres. Il n'avait duré qu'une fraction de secondes, j'étais presque sûr qu'Azénor n'avait rien remarqué, pourtant j'aurai aimé qu'elle le voit. Enfin. Non. Je m'en fichais aussi. D'un geste de la tête, je tentais de chasser mes pensées les plus incompréhensibles. Comme ce petit diable pratiquant la danse de la victoire, alors que la gryffonne et moi nous tenions la main. Qu'est-ce que.. ?

- Ho.

C'était tout ? Ho, et rien d'autres ? Elle allait croire que j'en avais rien à foutre. Ce qui était le cas. Ou pas.

J'étais perdu, et pendant que j'essayais de retrouver mon chemin, je laissais un lourd silence s'installer entre-nous. Silence seulement briser par les reniflements incessants de ma collègue.

Je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire. C'était à peine si je me souvenais de mon nom.

À nouveau, je déposais mon regard sur la belle. Comme hypnotisé, je ne la quittais plus, de nouveaux, et alors qu'elle aussi quittait des yeux le sol pour me regarder, je reprenais les rênes, j'ouvrais de grands yeux, étonnés puis me raclait la gorge, jouant le gars blasé.

- Je.. suis désolé. Je.. Comm.. que s'est-il passé ?
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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Azénor Philaester, le  Dim 25 Juin - 12:59


J'ai toujours voulu avoir les yeux verts. Un beau vert plutôt clair qui fait s'évader. J'ai toujours voulu transporter par mon regard et emmener loin, si loin que même l'océan peinerait à tenir le coup. Mais je suis née banale. Je crois pas avoir à me plaindre pour autant mais j'ai pas tes yeux Benbow, ça non, du moins je ne crois pas. Quand je te regarde c'est comme si je culpabilisais un petit peu. Comme si je me sentais coupable de ressentir plein de trucs en même temps. Et puis tu me fais tout oublier d'un battement de cils, tu te rends compte. Je sais pas trop, tu sais je comprends pas ce pouvoir, cette emprise que t'as sur moi. Je n'y avais jamais pensé, jamais. J'étais avec l'autre là, et ça se passait super bien. Et je l'aimais, si fort. Si fort que je suis sûre de l'aimer encore. Alors il n'y avait que lui. Simplement lui. Mais t'es comme un virus Ian, je te vois partout, tu es partout, et puis tu es même celui qui est là maintenant. Alors que je me persuade que j'aurais préféré être seule, c'est toi qui es venu t'asseoir à côté de moi. Et même si je ne pense pas l'assumer de si tôt, je pense que je ne t'en remercierai jamais assez.
- Ho.

Eh oui ho. Pathétique hein. Quand je te parlais de lui j'avais des étoiles dans les yeux, des papillons dans le ventre. Maintenant c'est tout autre chose qui remplit mon regard. Tout autre chose. Comme pour me soulager je repose mon regard dans le tien, si confortable. Mais je ne dis rien moi, pas un mot. T'es pas obligé de parler non plus tu sais ta présence est finalement suffisante. Pas un sourire qui viendrait étirer mes lèvres, pas un soupir, c'est à peine si je respire. Juste quelques reniflements beurk. Puis je scrute tout ton visage. J'alterne entre tes émeraudes, ton nez, tes joues, ta barbe, tes cheveux et puis tes lèvres.  T'es un beau garçon, un magnifique homme, ça tout le monde le sait, pas besoin d'être à Poudlard pour le savoir. C'est évident, tellement évident que pour toi même ce n'est pas un secret. Si bien que tu en joues pas vrai, un peu trop. Beaucoup trop même à mon goût. Je ne suis pas dupe moi, mais du coup je me demande si c'est comme ça que tu fais. Tu sais tes yeux verts, ton regard enchantant. Est-ce-que c'est comme ça que tu les regardes toutes, et puis est-ce-que c'est comme ça que tu les mets dans ta poche. Une larme, un moment d'égarement, et un nom de plus sur ton bloc-notes.
Je termine ma course là où je l'ai commencée. Dans tes yeux. Dans tes si beaux yeux. Si tu savais comme c'est reposant de te regarder, si reposant que j'en oublis toute pensée qui fait mal. Comme te savoir dans les bras d'une autre -AH mais nan je m'en fou hmm- ou encore comme réaliser que l'homme de ma vie n'est en fait qu'une homme parmi tant d'autre et du coup bah pas l'homme de ma vie.
- Je.. suis désolé. Je.. Comm.. que s'est-il passé ?

J'ai pas d'expression. J'suis neutre. Totalement dépourvue de changement facial. Je me pince les lèvres quelques fois, voilà tout. C'est à l'intérieur que tout se passe, à l'intérieur que je brûle, que je vais exploser. Mais je relativise -c'est faux- j'essaie de me dire que ça va passer. Alors j'arrête de pleurer parce que je suis Azénor, je pleure pas devant les autres.
J'enlève mes pieds de l'eau, Je plis les jambes et les entoure de mes bras, comme si de la sorte, je me sentais plus protégée des conneries que Dieu peut faire s'avachir sur nous.
Puis finalement je me tourne complètement, de sorte à me retrouver en face de toi. J'ai plus à tourner la tête pour te regarder, j'ai juste à déposer mes yeux et attendre que la nuit passe. Parce que demain, tout rentrera dans l'ordre.
Ce qu'il s'est passé? J'en sais trop rien Benbow. Mais ta question parviendrait presque à m'arracher un sourire nerveux. Ce qu'il s'est passé... Je me racle la gorge, voilà un moment finalement que je n'ai pas parlé, puis je lâche des mots un peu au hasard, sans conviction, sans rien.
- Bah. Il s'est passé que je suis tombée amoureuse de lui. Si fort.
Et je... C'est pas le bon quoi.
J'sais même pas si y'a de bon de toute façon.


Merci Ian, super pour la larme à l’œil. Je m’efforce de ne pas flancher mais que veux-tu, tu m'as fait dire l'irréalisable. Le pire c'est que je me trouve pathétique, à me mettre dans tout ces états. Mais trop tard, maintenant une larme de plus une larme de moins qu'est-ce-que ça peut te faire Ian Benbow. N'en profite pas c'est tout ce que je te demande.


Je m'arrache de tes yeux. Peut-être pour qu'une ou deux gouttes coulent encore sur le sol comme un écho. Puis je tombe sur un Lac paisible. Et ce soir je n'ai envie de faire que ce qui me passe par la tête, dans la limite du raisonnable bien entendu. Alors je me lève, tout en douceur. Sans un mot, sans explication. Je laisse sac et chaussures à leur place. Et là vous allez me dire, quoi mais tu te déshabilles encore devant Benbow grosse chagass? Mais il en a vu des femmes en petites tenues. Et puis moi comprit. Alors déjà je m'en fou, et puis deuxièmement, avec un peu d'imagination mon ensemble de sous-vêtements pourrait vraiment ressembler à un maillot de bain. J'ai jamais été très pudique, hein. Alors j'enlève ma robe et je me doute bien qu'il apprécie le spectacle, mais je le fais pas pour lui pas encore, simplement pour moi. Pour me ressourcer, et puis m'évader dans l'eau fraîche du Lac. Un pied après l'autre, je m'enfonce et l'eau vient toucher mes genoux, mes cuisses, mes fesses, mon bas du dos, et tout mon corps entier. Je n'ai plus pieds, forcément, mais je m'accroche à une branche d'arbre ou je ne sais quoi qui traîne, et je plonge mes cheveux dans l'eau froide, de sorte à regarder le Ciel.
Puis finalement je repose mes yeux sur toi. Qui me regarde. Et puis avec mes larmes séchées on arrive à te décrocher un sourire. Un léger sourire au coin coin des lèvres.
Rejoins moi si tu peux.
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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Invité, le  Dim 25 Juin - 15:24

Pourquoi m'en parlerait-elle ? Elle n'a certainement pas envie de partager les raisons de cette séparation avec moi. Et puis, pourquoi est-ce que je lui demande, aussi, hein ? Ça m'intéresse pas du tout. Ou ne m'intéressait pas. Cette chose curieuse qui s'est éveillée en moi il y a près d'un mois, lorsque nous avions partagés ce moment sur la plage, me pousse à en savoir plus. Un truc dans le fond de mon ventre qui me demande des infos, qui veut comprendre, qui veut se l'approprier. Mais moi, j'en ai pas envie. Moi je veux juste rentré dans mon appartement, me couper de tout ça, de cette situation grotesque dans laquelle je suis entrain de m'enfoncer, de tout oublier. De juste m'endormir, et de me réveiller demain avec une nouvelle dynamique. Retourner à mon ancien style de vie, le moi qui sort tout les soirs, le moi qui couche avec tout le monde. Mais nan, ça fait un mois que c'est partit. J'ai plus envie de rien, juste de divaguer à propos d'une histoire que je n'ai même pas envie de vivre. Fou moi la paix, Philaester. J'étais mieux avant, put***.

- Bah. Il s'est passé que je suis tombée amoureuse de lui. Si fort.
Et je... C'est pas le bon quoi.
J'sais même pas si y'a de bon de toute façon


Sa dernière phrase me blesse un peu, et encore une fois j'arrive pas à comprendre pourquoi. Même si j'ai une idée, même si je sais, enfaite. Mais je préfère ignorer cette petite voix qui me dit que si je me sens vexé c'est parce qu'elle, la voix, a envie de lui crier que si, il existe un bon. Mais que ce bon est juste trop *** pour se laisser bercer par la mélodie de l'amour.

Je n'en ai jamais eu besoin, et n'en aurait jamais. Il n'y a que moi, et personne d'autre. Servir mes propres intérêts et ne pas s'encombrer de choses inutiles. Elle me serait inutile. Elle deviendrait une sorte de conscience, chose que je n'ai jamais possédé, me criant dessus sans cesse et mer appelant que non, ce n'est pas bien de tuer des gens. Ne laisser personne rentrer. Ne pas laisser la faiblesse se faire une place dans ma vie. L'amour est pour les idéalistes par pour les gens qui, comme moi, ont affrontés la dure réalité de la vie.

Et pourtant, j'ai l'impression de me laisser faire. De subir cette situation depuis maintenant un mois. Je me laisse faire, je n'arrive même pas à me battre contre ça. Comme une maladie, elle s'est propagée en moi, occupant chaque parcelle de mon être. Et maintenant, vas-y pour t'en débarrasser, hein. Il est trop tard pour les prises de conscience, je pense que je suis déjà tombé. Et que la seule façon de me relever, c'est de prendre sa main. Mais je ne suis pas prêt. Et alors que je reste silencieux, perdu dans les méandres de mon subconscient, j'émerge, parce que du mouvement attire mon attention. Et quel mouvement.

D'un geste gracieux, elle retire cette robe. Elle me tourne le dos et s'éloigne, je ne la quitte plus des yeux. Je ne vois qu'elle, et n'entend qu'elle. Subjugué par les formes d'une femme que je me surprends, encore une fois, à vouloir mienne. Elle se couche dans l'eau, et de ma position je la regarde. Je la laisse, seule, dans son immense piscine, sans même penser à la rejoindre.

Elle se redresse, et me sourit. Je me mords une lèvre. J'ai l'impression d'être un enfant, et ça ne me plait pas. Rien de tout ça ne me plait, et pourtant je poursuis. Je vais de plus en plus loin, m'enfonçant dans ce que j'ai toujours appelé la débilité. Je me lève, retire mes vêtements et plonge dans l'eau à mon tour, muni de mon seul boxer comme bouclier. Je nage quelques mètres et me retrouve à son niveau. Je l'attrape à la taille, la soulève, puis la lance aussi loin que ma force me le permets.

À son retour à la surface, je souris timidement, puis me reprends, faisant tournoyer mon bras dans les airs tout en me massant l'épaule.

- Haaan. Plus lourde qu'elle en a l'air celle-ci..

Je lui fais une langue, puis avec la paume d'une main essaie de l'éclabousser un peu.

- Il fait un peu froid pour un bain de minuit, hein. Surtout quand on a pas d'alcool pour se réchauffer.

Je me dis que changer de sujet pourrait marcher, l'aider à ne plus se souvenir, au moins pour cette nuit.

- Tu te rappelles du tout premier jour ? Quand tu m'as volé ma baguette ? Vraiment, si jeune et déjà si forte pour nous casser les co******. Je me demande comment ça serait.. tu sais.. si ce jour là on s'était juste croisé sans rien se dire..
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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Azénor Philaester, le  Dim 25 Juin - 17:46


Il va pleuvoir. Il pleut déjà même. A l'intérieur tu sais, la même rengaine. Mais je crois que t'as déjà compris. C'est incroyable ce spectacle que tu m'offres. Tu te mords la lèvre et je m'en veux d’espérer le faire à mon tour. Je te jure j'ai presque l'impression de faire quelque chose de mal. Je suis à nue devant toi mais il est pas là pas là plus là. Je veux pas que tu prennes sa place la place est vide. Elle le restera pas vrai. On fera pas ça Ian promet moi qu'on tombera pas dans le piège de l'autre parce que nous deux ça marchera pas. Ça pourra pas fonctionner. C'est impossible. Regarde toi. Regarde toi dans le miroir. Et puis quand tu te vois clair, juste à ce moment là, regarde moi. Scrute moi jusqu'à la dernière petite parcelle de mon âme et finis par mes yeux. Regarde moi dans les yeux et dis moi que ça va marcher. Mais j'attends que tu puisses te voir toi, te voir clair. Comme tu es.
Je ne rate pas une goutte du spectacle que tu m'offres, ah ça non. Puis à ton tour de franchir l'espoir. Tu t'avances vers moi un peu dangereusement, et armée d'une expression tout à fait neutre je t'attends.
Tes mains à ma taille.
Et mon cœur qui bat à cent à l'heure.
J'ai pas le temps de comprendre ce qui m'arrive que tu m'envoies loin, en un petit cri perçant j'arrive à quelques mètres de là et puis, submergée.
Submergée.
Le temps s'est arrêté c'est marrant. Plus rien ne bouge, il y a juste moi. Je crois que je m'accorde cette pause. Cette pause dans mes sentiments, dans mes questionnements. Comme un temps de relaxation où je n'ai plus rien à penser. J'ai juste à profiter de l'instant, de l'eau froide que je sens dans tous les pores de ma peau, qui me crispe presque. Et les bulles de mon atterrissage tout sauf contrôlé qui me bercent, et qui bientôt me ramèneront à la réalité. Mais je suis dans l'eau, les genoux repliés, le dos courbé. Je pourrais évacuer mon air. Je pourrais me laisser couler. T'imagines comme tout serais plus facile. Je n'aurais plus d'Anthony. Plus de Ian. Mais le problème c'est que j'en ai perdu un. Je crois pas être capable de perdre le deuxième.
Puis je remonte finalement, à la surface. La surface légère et tiède qui m'accueille les bras ouverts. J'ai l'impression d'être restée des heures là dessous. Et puis après les nuages que j'ai dans les yeux, la première chose que je vois c'est toi. Ton regard et ton sourire timide.
- Haaan. Plus lourde qu'elle en a l'air celle-ci..

Je souris du coin (coin). Oh le con. C'est pas malin de dire ça à une demoiselle. Puis tu me tires la langue, tu m'éclabousses. Tu fais tout pour me changer les idées pas vrai. mais ça se change pas comme ça. Il suffit de tout faire pour songer à autre chose pour que ça ne fonctionne pas, pas vrai. J'te regarde comme si t'étais un de ces morveux à engueuler. Mais j'ai l'impression d'avoir perdu de cet éclat dans mon sourire. Et ça me fait bizarre. Je me rapproche de toi. A la nage, tout petit à petit.
- Il fait un peu froid pour un bain de minuit, hein. Surtout quand on a pas d'alcool pour se réchauffer.
- Nan il fait bon. Et puis on a pas toujours besoin d'alcool Ian.

tacotac
Y'a ça aussi Benbow, dans trois ans tu seras alcoolique. Si c'est pas déjà le cas. J'ose pas te demander combien de bouteilles t'a dévalisé, pire, combien d'entre elles tu as payé. Mais je suis pénible. Tellement pénible. De me poser ce genre de questions, tout le temps, tout le temps. Même quand il faut pas, même quand je m'en fou. Alors ce soir c'est bon, je te jure que pour ce soir, j'arrête de voir en toi tout ce que j'arrive pas à enlever.
- Tu te rappelles du tout premier jour ? Quand tu m'as volé ma baguette ? Vraiment, si jeune et déjà si forte pour nous casser les co******. Je me demande comment ça serait.. tu sais.. si ce jour là on s'était juste croisé sans rien se dire.

Bientôt j'arriverai à ta hauteur. Juste devant toi.
Le tout premier jour. Bien sûr que je m'en rappelle. Mais toi es-tu fier de t'en souvenir? Un petit rictus sur mon visage, mais j'ose à peine te regarder. Je préfère côtoyer la surface bien moins compliquée à affronter. Si on s'était juste croisés comme ça, hein. Ian tu fais partie de moi maintenant. Complètement, entièrement. J'suis désolée, mais je te prends du début à la fin. Je te prends de nos débuts douloureux à notre fin qui n'arrivera jamais. Je t'ai haïs, je t'ai détesté, et quelque part je t'en veux encore. Mais je ne changerai rien. Parce que je sais qui tu es. Et je crois que j'ai décidé de t'accepter comme tel, parce que j'ai pas le choix tu sais j'ai pas choisis de dépendre de ta présence. Mais je sais pas ce que ça veut dire. Comme d'habitude.
Puis j'arrive juste devant tes yeux. Tête levée pour les plonger dans ton regard que j'aperçois vaguement dans la nuit. J'ai le cœur qui bat Ian. Super vite. Mais m*rde qu'es-tu en train de me faire.
- Si je me souviens du tout premier jour? Je pourrais pas l'oublier Ian. Jamais. Et à vrai dire des fois faudrait peut-être bien. Parce que je crois que toi aussi tu t'en souviens. On a pas eu des débuts faciles pas vrai.
Mais je crois que... Que si ne pas te connaître à l'époque où je suis arrivé à Poudlard aurait changé ce qu'on est maintenant... Alors je ne regrette rien. Pas même une seconde.


Plantée devant toi, le rythme cardiaque qui s'accélère. Et je peux pas te quitter du regard, jamais. Si bien que j'en tremble. Si légèrement. Tout doucement.
Puis un peu plus vite. Je comprends pas ce qui m'arrive p*tain Benbow sors de ma vie. J'attrape ta main, parce que j'ai pas d'autres échappatoire. Sinon je coule, tout au fond, sans revenir cette fois. Puis aussitôt je m'en détache. Je lâche tes doigts parce que je m'en sens pas capable, j'en sens pas le droit. Je t'ai attrapé la main aussi vite que je l'ai lâché. Je t'en prie explique moi. Je suis totalement confuse, dans un état second. Mais je me sens légère, si légère.
- Han pardon!
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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Invité, le  Lun 26 Juin - 15:29

Pourquoi parler du passé, pourquoi revenir sur ce qui est révolu et ne peut-être changé ? Je me laisse bercer par mes souvenirs, plongeant à l'intérieur de ceux-ci comme je viens de le faire dans cette eau glacée. Je frissonne, résultat du contact entre l'eau et ma peau, et puis du vent qui se lève doucement. Mes yeux regardent mais ne voit rien, préférant me faire assister, à nouveau, à la scène s'étant déroulée trois années auparavant. Une jeune fille se faufilant dans mon dos pour attraper la baguette d'un homme trop sûr de lui pour correctement la cacher. Une petite séance de torture, et les êtres se quittent, pensant ne jamais se revoir. Si seulement ce n'était jamais arrivée, je ne serai pas dans cette situation maintenant. Sûrement serais-je entrain de faire l'amour à l'une des nombreuses femmes fréquentant les bars de pré-au-lard, ou à une élève. Je m'étais récemment ouvert à ce genre d'expérience, et plus j'en profitais, plus je souhaitais réitérer ce genre de relation.

Brusque retour à la réalité, la voix d'Azénor me ramenant dans le lac. Elle se tenait face à moi, je la dominais de par ma hauteur et pourtant je me sentais tout petit. Pourquoi ? Ce dernier moi, je suis devenu tout ce que je déteste. Une personne qui se laisse commander par son coeur, je l'ai ouvert alors que depuis mon enfance je me suis efforcé à le laisser impénétrable. Je ne laisse personne entrer, et je ne souhaite pas faire d'exception. Et ça vaut pour elle.

- Si je me souviens du tout premier jour? Je pourrais pas l'oublier Ian. Jamais. Et à vrai dire des fois faudrait peut-être bien. Parce que je crois que toi aussi tu t'en souviens. On a pas eu des débuts faciles pas vrai.
Mais je crois que... Que si ne pas te connaître à l'époque où je suis arrivé à Poudlard aurait changé ce qu'on est maintenant... Alors je ne regrette rien. Pas même une seconde


Rien n'a jamais été facile entre-nous, et rien ne le sera jamais. Parce que nous sommes beaucoup trop différent, et que tu n'as pas ta place dans ma vie. Je ne souhaite pas te donner de la place. Mon coeur essaie peut-être de t'y faire entrer, mais mon cerveau fonctionne toujours. Et il te barrera la route, encore et encore. Beaucoup pensent qu'ils ont besoin d'amour dans leur vie, moi pas. Pas du tiens, parce que tu me tirerais vers le bas, et je souhaite m'élever.

Elle m'attrape la main, alors que je n'y suis pas préparé, je suis étonné et ne rend pas l'étreinte. Pas tout de suite, et pourtant, lorsque je ressens l'envie de le faire, elle se retire, relâchant les doigts qu'elle venait tout juste d'attraper. L'espace de quelques secondes, je ressens de la déception, j'aurai aimé saisir cette main et la garder quelques minutes seulement, mais finalement elle s'en est allé, et c'est sûrement une bonne chose. Elle s'en rend peut-être compte aussi. Si elle n'est pas la bonne pour moi, je ne suis certainement pas le bon pour elle. Trop.. sauvage, pas assez bon. Mes actes, passés et futurs, me conduiront peut-être un jour à Azkaban, et elle doit le savoir. Elle sait ce que je suis, elle devine ce que je veux être.

Elle s'excuse, et elle a raison. Elle n'aurait pas dû, laisse moi tranquille Philaester ! Retourne auprès de ton vendeur de baguette, lui est sûrement un bon gars, le genre à se battre pour de bonnes causes, du genre à passer la soirée avec toi, sur un canapé en mangeant des chips. Moi, je t'abandonnerai, je filerai au bar du coin pour m'enfiler ce verre de whisky, pour profiter de mon seul moment de détente. Je finirai peut-être même par te tromper, et tu dois le sentir. Puis, de toute façon, je ne veux pas de ton amour, de tes accolades, de ton corps collés contre le miens. Alors, vas-y Benbow, soit un enfoiré.

Un sourire.

- Je suppose que tu as du entendre parler de mes talents. Et il est vrai que, si tu souhaites oublier Adams dans les bras d'un autre, je suis tout désigné. Pour une nuit, ou plusieurs, je peux me mettre à ton service..

Ma voix est tremblante, j'ai l'impression de ne pas être vraiment crédible. Pourtant, je joue mon rôle, je suis moi-même, tel que je l'ai toujours été, et pourtant, j'ai l'impression d'aller à l'encontre de ma nature, de qui je suis. Je ne sais même pas si j'ai réussi à convaincre Azénor. Légèrement embarrassé par la situation, je m'éclaircis la voix, essayant de briser un silence qui me semble si lourd.

- Je.. hem.. Rien.
Azénor Philaester
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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Azénor Philaester, le  Lun 26 Juin - 16:03

patapé

Je m'en veux un peu, d'avoir réagis comme ça. Mais j'ai pas fais exprès de te prendre la main, encore moins de te la lâcher. Et puis j'ai pas fais exprès de vouloir que tu restes. Mais c'est toi qui venu, toi qui m'a rejoins. C'est pas que dans un sens Benbow et tu le sais très bien. Je crois même distinguer un côté plus prononcé. Mais tu as peur je crois. Ou alors je tombe des nues, encore plus bas que terre.
Plus bas que terre.
- Je suppose que tu as du entendre parler de mes talents. Et il est vrai que, si tu souhaites oublier Adams dans les bras d'un autre, je suis tout désigné. Pour une nuit, ou plusieurs, je peux me mettre à ton service..

Tu oses même sourire. Et tu m'as tué. Un frisson qui parcoure mon corps tout entier. Je suis tombée dans le panneau comme on tombe amoureux. Violemment certaines fois. C'est bête un moment j'y ai cru que t'avais un peu changé. Mais t'en a rien a foutre. Je suis legilimens Benbow, si tu savais. Normalement je sonde les gens, je les vois, je les regarde et je comprends et je suis même capable de discerner leurs mensonges. Mais avec toi je perds tout. Tous mes moyens, tous mes dons. Je vois pas du tout clair j'ai cet espèce de nuage Ianesque qui m'empêche de voir dans ton fort intérieur. Mais tu sais je pense que c'est parce que tu n'y vois toi-même pas bien clair.
Je suis pour l'instant incapable de bouger. Si proche de toi, si tu savais comme j'ai envie, de te frapper, de faire de toi mon punching ball, mon souffre douleur, mon tout. J'ai les lèvres qui tremblent, et les larmes qui montent peu à peu, je les laisse couler parce que j'me dis que tu croiras que c'est pour Adams. Ou bien peut-être pas.
- Je.. hem.. Rien.

Oulaaaaa, ouais rien. Rien du tout même, parce que je te jure que si tu dis un mot de plus je me contrôlerai pas. Je sais pas je prendrais mes petits poings, et mêmes mes coups de pieds, et puis ma baguette hein. T'es professeur de défenses contre les forces du mal mais tu ne me fais pas peur. Mais je suis tellement énervée. La fille lunatique quoi. Énervée contre toi contre moi, j'en sais rien, j'ai juste envie de te tuer, que tu sortes de ma vie, parce que depuis que t'es là j'ai que des em*erdes. Comment j'ai pu croire une seule seconde, que j'étais à tes yeux, différente.
Sous l'eau mes poings se ferment, et mes ongles s'enfoncent dans mes paumes de main. Je me mords l'intérieur des lèvres, je brûle Ian je bouillonne. Je te hais je te jure que je te hais.
Je sais pas comment tu fais pour oser affronter mon regard. Il a du bien changer n'est-ce-pas. T'as dû voir de la reconnaissance et de l'espoir. Maintenant j'espère que tu vois à quel point je te méprise.
Pas un bruit.
Puis je m'en vais. Difficilement je me dirige vers le rivage. Et plus j'avance moins l'eau me couvre et je suis sure que tu me regarde, et je déteste ça. Plus jamais je veux te voir. Et tu sais j'ai une larme qui tombe. Puis une deuxième. Et tu dois voir tout ce que j'ai, toutes mes blessures internes dans mes pleurs, toutes mes expériences de jeune femme amochée. Des cicatrices sur mon corps frêle et tremblant. Je t'ai montré ce que je n'osais pas montré auparavant. La marque de mon enfance, de mon passé que je ne raconte jamais. Une cicatrice sur tout le flanc gauche, que je n'oublie pas, et que je tente de cacher d'un bras. Puis j'arrive finalement à mes vêtements. Un coup de baguette et me voilà séchée. De loin je ne sais pas si tu me vois pleurer. Mais je m'en sors plus. J'étais déjà triste et tu m'a achevé. Tu m'as jeté comme on jette une ordure à la poubelle.
Je m'essuie le visage d'une main. Je renfile ma robe très vite. Puis chaussures à la main, sac à l'épaule; je me retourne vers toi. Visage vers le bas, j'hésite encore. Puis j'ose te regarder, percer ton regard. Et je te fais passer tout ce que je ne te dis pas. Tout ce que tu dois comprendre par toi-même. Je crois que tu m'as perdue. Et que je me suis perdue aussi, à garder espoir, à ne voir que le bon en toi alors que tu n'es que ce que je pensais que tu étais dès le début.
Une voix tremblante, je te cracherai presque dessus.
- Tu me dégoûte.

Puis je m'arrache à ton visage. Et je prends une direction au hasard. Tout ce que je veux c'est ne plus te voir.
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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Invité, le  Mar 27 Juin - 10:21

Dit-moi Philaester, comment vas-tu la prendre celle-ci, hein ? Cette déception que je viens de t'ingliger volontairement. Tu ne le vois pas, mais c'est un mécanisme de défense, tu comprends. Du genre qui me permettra de rester loin de toi, loin d'un nous que je ne peux pas permettre. Il est possible que je vienne de cracher sur ce qu'on pourrait appeler l'amour, le bonheur, et bizarrement je m'en veux un peu. D'un autre côté, je suis satisfait. Heureux d'avoir eu le courage de te repousser, alors que mon corps souhaite t'accueillir. Heureux d'avoir pu surpasser cette sensation qui m'habite depuis notre soirée à la plage. J'ai mal de te blesser, mais je le fais pour moi. Comme toujours, je me fais passer en priorité, ma santé, mon avenir, mes ambitions. Le nous n'a pas de place dans ma vie, et j'espère que tu l'as bien compris. J'en ai la sensation, parce qu'en te regardant, je lis beaucoup de tristesse.

Je vois des larmes dans tes yeux, desquelles je ne me détourne pas. Je sens ma détermination se dissoudre sous tes larmes, mon envie de rester de marbre s'évaporer lorsque tu me lances ce regard. Non, tu ne m'as jamais regardé ainsi. Ça me blesse, mais c'est exactement ce que je cherchais. Te provoquer, forcer ton départ pour que tout disparaisse. J'ai envie de m'approcher, mais je ne bouge pas. J'oblige mon corps à se contracter, pour que rien ne bouge, pas même d'un millimètre. Tu es si proche, et pourtant plus loin que jamais. Je t'ai certainement perdue, et c'est tant mieux. Tu me tournes le dos, tu vas clore cette discution, t'en aller sans un mot et me laisser réfléchir à mes actes. Je ne reviendrai pas en arrière, je ne veux pas et ne peux pas, alors va, et ne te retourne plus. C'est ici que ça se termine, alors que rien n'a encore commencé.

Ton corps s'élève, tu m'en offres le spectacle. J'en apprécie la moindre parcelle, remarquant des choses qui, jusqu'ici, ne m'était jamais apparues. Tu remets tes vêtements, toujours en silence. Ce silence me terrifie. Au début, je l'ai apprécié parce qu'il m'évite de te confronter, mais maintenant je suis déçu. Le silence sonne comme de l'indifférence. C'est comme si tu n'avais rien ressentis rien, comme si tu l'avais senti, que tu étais déjà prête pour ça.

- Tu me dégoute.

Je ne peux pas retenir cette grimace sur mon visage, de la surprise mélangée à de la peine. Ces mots me font l'effet d'une balle, elle me rentre dans le corps mais ne traverse pas. Elle se loge dans mon coeur et s'y fait une petite place, aggravant mes blessures rien qu'en restant en place, immobile. Elle s'en va, mais je ne le remarque pas. Je pense à ses mots. Je me sens c*n, tu vois. Je reste là, flottant dans l'eau du lac, seul. Mes yeux sont fixés sur les étoiles, et je rejoue le film de cette soirée.

J'arrive à me convaincre que la décision est la bonne, puis la seconde d'après les doutes reprennent leur place. De toute façon, rien ne peut arranger ce que je viens de faire. C'est terminé, que je le veuille ou non, et c'est exactement la situation dans laquelle je souhaitais me retrouver, non ? Donner à Azénor une raison de me détester, car si elle me déteste elle sort de ma vie. Et sans elle, je peux reprendre comme avant, être Ian Benbow. Continuer sur la voie que je me suis tracée, sans m'embarrasser d'une femme, d'amour.

THE END.
Adonys Montgomery
Adonys Montgomery
MDJ-GestionnaireHarryPotter2005
MDJ-Gestionnaire
HarryPotter2005
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Legilimens


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Re: Un tour près du Lac au coucher du soleil
Adonys Montgomery, le  Mar 27 Juin - 18:22

Une histoire à raconter

avec Leo Keats Gold

Temporellement parlant, ce RP se déroule après celui-ci

Allongé au bord du lac, Artemis regardait les étoiles briller dans le ciel. D'autres étoiles sombraient lentement au coin de ses yeux sombres, se perdant tristement dans l'herbe humide d'une nuit d'été. Le calme et la chaleur de cette soirée étaient propices à l'évasion et au relâchement, mais voilà plusieurs heures que le jeune homme aurait du retrouver sa demeure. Il avait terminé son tour de garde depuis plus de trois heures maintenant, mais il ne parvenait pas à quitter cet endroit, exutoire informel d'une tristesse sans fin. Il fallait que ça cesse.

Il ne pouvait plus continuer comme ça. Cette situation devenait préoccupante et bloquante, que ce soit pour sa vie personnelle ou pour sa vie professionnelle. Il ne pouvait plus se laisser atteindre ainsi à chaque nouvelle rencontre avec sa collègue et plus qu'amie. Il fallait qu'il parvienne à tirer un trait sur cette histoire du passé et à aller de l'avant à nouveau. Il ne pouvait pourtant pas se résoudre à oublier sa belle.

Fermant les yeux un instant, il sombra bien trop vite dans un demi sommeil, peuplé de créatures étranges aux propos absurdes. Gigotant dans la nuit, seul dans l'obscurité...

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