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'Dé 4 faces' :

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'Dé 4 faces' :

Les recherches des trois compères ne s'éternisèrent pas : au bout de quelques minutes, Izsa trouva, triomphante, une forme bordeaux ressemblant tout à fait au drapeau de la victoire. De la victoire et de la nourriture. Très très important.

La Serpentard sourit, heureuse qu'ils avancent aussi vite. Ils avaient sans doute une avance considérable sur les autres groupes, à moins que les drapeaux n'ai été tous très mal cachés, évidemment. Le petit groupe s'approcha donc de l'objet convoité, mais ils s’arrêtèrent brusquement. Lilith avait eu raison de leur rappeler "vigilance constante" ; ils auraient été imprudents de rentrer sans réfléchir dans le marécage. On pouvait discerner des formes hostiles, qu'Izsa identifia comme ces démons japonais étrange, avec de l'eau dans le crâne. Le nom de ses bestioles ? Elle n'en avait bigrement aucune idée. mais elle savait que s'ils étaient appelés "démons" ce n'était certainement pas parce qu'ils répandaient bonheur et enchantement autour d'eux.
Par contre, comment ces créatures c'étaient elles retrouvés là ? Le Japon, c'était pas vraiment la porte à côté non plus...

Ils avaient donc un gros problème sur les bras : comment traverser le marécage sans se faire attaquer ? Izsa tenta bien un Actio, mais évidemment cela n'eut aucun effet...

Face - Lilith se souvient parfaitement de ses cours de Soin aux Créatures Magique. Elle attrape donc quelques branchages en concombre, sous l’œil effaré de ses compagnons. Puis, ni une ni deux, elle avance droit dans le marécage. Et alors que les démons aquatiques s'approchent d'elle, elle leur lance les cucurbitacée en pâture. Étrange comme stratégie, mais cela marche. Il ne lui faut alors pas plus de temps pour attraper leur drapeau et revenir auprès de ses compagnons.

Pile - Izsa se souvient bien qu'il faut leur donner quelque chose en offrande pour qu'il leur fiche la paix, mais quoi ? Elle transforme alors des branchages en courgette, sous l’œil effaré de ses compagnons. Puis, ni une ni deux, elle avance droit dans le marécage. Et alors que les démons aquatiques s'approchent d'elle, elle leur lance les cucurbitacée en pâture. Stratégie pour le moins étrange, et qui ne marche pas du tout. Au mieux, elle arrive à en sonner un en le touchant à la tête. "Mer** !" jure-t-elle en se rendant compte qu'elle c'est complètement raté. Elle balance un Stupéfix sur le démon le plus proche, et s'enfuit de là à toute jambe. En faisant le tour du marécage, peut-être auraient-ils plus de chance.

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'Pile ou Face' :

Et tout roulait pour Lizzie, rond comme vallon à décroisser au chant des violons ; rond comme un bébé d’Irlande victime de distorsion ; rond comme un drapeau victime de grossophobes discriminations. Terre brûlée soufflant des langues de sang autour d’offrandes c’est pour les sorciers un peu d’plonger en Bocciland. En revanche, il y avait bien de la bouffe, et on ne parlait pas de guimauve, mais Parker elle savait pas trop s’il était vraiment comestible, pis quoiqu’l’miel non plus on le mentionnait pas au menu elle était sûre que les fleurs dansant à ses côtés sauraient attirer les abeilles. Ou même les Billywig, c’est mignon les Billywig. D’ailleurs, le dernier qu’elle avait vu, c’était pas avec -mince, comment il s’appelait l’autre, le Strange ?- fin bref, avec l’autre mec cool un peu plus loin ? Sisi, c’était avec lui. Un clair indice du fait qu’elle aimait Bocci, car elle l’avait collée avec un weirdo amusant et séparée de l’ex-capitaine qui l’avait fait échouer la dernière fois qu’on avait parlé de pradeaux. Aussi poussa-t-elle un barbare yawp même en l’absence de son capitaine ô capitaine. Fin ça tanguait un peu quand même, et quand on en arriva à la question du goût de Dey pour les bordels, Lizzie songea à rendre ses pratiques aux bars plus secrètes.

M’enfin, peu importait puisque rien ne serait compliqué et qu’il suffisait de cravacher son sombral préféré, son ami de toujours dont elle mangeait le nom mais qui avait un visage losange comme une lune. Car oui, sans trop se poser de questions, elle s’était jetée sur son dos en lançant un «Ya, ya !». Y avait un drôle de chien qui les suivait, il semblait capable de marcher sur deux pattes mais il remuait la queue dès que son dada se retournait. Elle croyait se rappeler qu’il était pas fut-fut le type, mais contrairement à son capitaine, lui il était pas fait de guimauve. Par contre, les cheveux du dada, bah ils étaient bons. Et ça, elle le savait car en les mordillant elle découvrait qu’ils étaient bruyants comme de la réglisse. Par contre, son épaule, elle était encore plus cool, car quand on la tétait, bah elle prenait des marques rouges. J’vous le jure. C’était super chou, y avait une étoile rouge, pis elle mourrait, un peu comme les étoiles que vous dîtes voir filer alors qu’bah elles avaient déjà mourru y a longtemps. Bref, dada-réglisse-étoilerouge fut tarpin docile, et le chiot-pasflèche-odeurdelafeuillemouillée aussi, du coup la septième année n’eût qu’à les guider.

A un moment, elle tenta de sucer un bout d’oreille de réglisse, mais il la jeta et elle accepta donc d’y aller à pied. T’façon, elle avait pas besoin d’eux, elle était grave mature et autonome. Elle commença donc à courir, mais en vrai, elle se cassa la gueule au bout de quelques mètres. Pour découvrir qu’il n’y avait pas que des fleurs : y avait un lézard. Elle avait déjà vu ça un paquet de fois, elle savait leur arracher la queue, mais le sang était pas violet. Le sang était pas violet, il était rouge sombre, il était bordeaux ! Ils étaient pas dans la bonne direction. Alertée, la blairelle se roula par terre en hurlant «J’avais dit bâbord !» pis courut à quatre pattes, mordit le chien à la jambe, et se releva pour détaler comme un lapin. Sans trop savoir comment, au bout d’une dizaine de minutes court-choit-rampe-roule-court, elle avait toujours les deux bestiaux sur les talons. Mais ils avaient bien fait de la suivre : car il y avait là un lièvre d’un émeraude aussi éclatant que le rose de ses yeux. Rose ignoble, certes, mais c’était plus proche du violet. Ils étaient sur la bonne voie ! Le regard fou, elle promit une pâquerette au premier qui verrait le drapeau couleur chant de terrier, mais pas trop guimauve sinon ça voulait dire que c'est le capitaine qu'il faudrait cuire, or elle voulait pas partager le démembrement.


1) Lizzie, Ebenezer et Morgan finissent par arriver dans un petit village fantôme, à moitié en ruine. C'est plutôt effrayant, relativement morbide. Tout semble prêt à s'effondrer, prenez garde aux éboulements.
2) Lizzie, Ebenezer et Morgan arrivent dans un immense champs de fleurs, où le brouillard est des plus denses. Les fleurs sont immenses, la taille d'un homme adulte. Prenez garde aux créatures qui rôdent.
3) Lizzie, Ebenezer et Morgan décident de grimper à flanc de colline, peut-être leur drapeau se cache-t-il derrière une roche ? Le terrain est cependant glissant et la visibilité amoindrie. Prenez garde aux chutes.
4) Lizzie, Ebenezer et Morgan se retrouvent dans une petite forêt. Le brouillard y est totalement dissipé, mais une chaleur extrême pèse. La température ne cesse de monter, il leur faut vite trouver le drapeau ! Prenez garde au soleil.

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'Dé 4 faces' :

La chance souriait à Théodore et à Leister puisque le serpentard trouva, plus que rapidement, des yeux le drapeau pendant qu’il avançait sur le sol humide et glissant. Il flottait au loin dans un endroit bien perdu au sommet d’une colline, attendant que quelqu’un vienne le quérir. Comment le vert et argent avait fait pour le repérer aussi vite ? Le bleu et bronze décida de ne pas se poser la question puisqu’au final, la situation était sur les bons rails. Allait-il finir premier ? Si c’était le cas, ça serait une immense joie pour le bleu et bronze qui était déçu des résultats de la première épreuve. Ils avaient tout simplement fini bon dernier, gagnant le minimum de points lors de ce voyage scolaire.

Pendant qu’il avançait, le sang-pur souffrait de l’humidité ambiante. Il avait l’impression d’avancer dans un brouillard froid et humide. Il se frotta à plusieurs reprises les bras pour se réchauffer et se mit à, machinalement, suivre le plus grand du groupe. Il n’aimait pas plus que ça son compagnon d’aventure mais ils devaient se faire confiance pour parvenir à leur fin.

Un peu étonné, il appela son compagnon de route pour lui poser une question. « Tiens, je pense qu’on a perdu Clémence Tedesco pendant la montée » remarquant l’absence de la brune. Au pire, elle était tombée dans une crevasse et était en train d’agoniser dans d’atroces souffrances. Cette pensée le fit sourire et s’en foutant un peu de la situation, il décida de s’intéresser à cette disparation après la fin de l’épreuve.

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1 - 3) Leister se mit à courir, motivé de gagner et se saisit du drapeau ! Ils avaient gagné

2) Ils arrivaient à niveau du drapeau quand une créature féroce s’interposa entre eux et le drapeau. Il regarda le vert et argent pour savoir s’il allait dégainer sa baguette avant lui.

4) « Et mais… » le drapeau trouvé n’était pas le leur. D’en bas, la couleur ressemblait à du turquoise mais de près, ce n’était pas le cas

Le membre 'Leister McKinley' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 4 faces' :

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'Dé 4 faces' :

Chasse au drapeau deuxième round. Genre ils n'avaient pas assez souffert lors du jeu pluvieux du dernier cours? Là, c'était le même topo: de l'humidité et un drapeau violet. Ebenezer avait une furieuse envie de râler, de porter plainte pour arnaque et de foutre le camp sauf que Boccini faisait un peu peur quand elle s'énervait. Du coup, il ne broncha pas, même quand Lizzie lui grimpa sur le dos pour une raison nébuleuse. Il fit comme si de rien n'était et se mit en route, se tournant de temps en temps voir si l'autre blaireau suivait.

La folle lui tripatouillait les cheveux et il ne réagissait toujours pas. Ils étaient encore bien trop proches des autres groupes pour qu'il puisse la tuer et se débarrasser du corps tranquillou. Dés que Morgan irait faire une pause pipi au détour d'une flaque d'eau, il comptait courir droit devant afin de le semer et faire, sans faire exprès bien-entendu, dégringoler sa cavalière dans un ravin. Il ne fallait pas déconner non plus, même shootée, Bennet aurait du se rappeler qu'il n'était pas une tête à coiffer et encore moins quand on se servait de bave à la place de gel. Et puis le pire, c'était que maintenant elle s'était attaquée à sa pauvre épaule innocente qui n'avait rien demandé et qui se faisait désormais suçoter. S'il gardait ne serait-ce qu'une seule marque, Lizzie serait torturée avant d'être jetée dans un ravin.

Elle devenait lourde à la longue, il allait avoir mal au dos avec toutes ses conneries et Delaube voulait toujours pas les lâcher. Puis on ne voyait même pas à trois mètres. La prof ne les amenait que dans des endroits au temps pourri. C'était pas cool et il n'avait pas bu de café alors que ses batteries frôlaient la panne. Deux nuits sans dormir avec activités physiques la journée, ça craignait à mort. Il faillit trébucher sur un caillou quand il sentit un souffle tout près de son oreille et un truc humide sur son lobe. La dingo avait pété un câble, on ne léchouillait pas les oreilles d'Ebenezer comme ça. C'était propriété privée et en plus ça chatouillait. Il choppa la jaune par un bras, se baissa et la fit basculer en avant. IPPON! Pile dans une flaque de boue. Il hésita à en remettre une couche en faisant genre il avait juste déséquilibré et puis il finissait sa chute en l'écrasant mais il allait se dégueulasser. Il l'enjamba sans même la regarder et continua sa route. Elle le paierait plus tard. Dés qu'elle serait plus en mode chien enragé crieur de phrases insensées. Puis vu que c'était les molets de Morgan qui trinquaient, il n'allait pas s'en plaindre.

Continuant son rôle de chien sans cervelle la Bennet se mit à courir et vu que le jaune la suivait, le brun les suivit aussi. APrès tout, tous les chemins menaient au drapeau, n'est-ce pas? Du moins vers les collines escarpées. Il gérait à peu près en escalade donc en profita pour accélérer dans le but de perdre ses partenaires dan le brouillard. Il finit néanmoins par glisser et dévala plusieurs mètres sur les genoux. C'était pas malin, il avait mal maintenant, il n'avait même pas perdu les autres ploucs et les autres ploucs servaient à rien vu qu'ils étaient incapables de lui dire où ils étaient. S'il trouvait le drapeau et que Bennet lui refilait une pâquerette, il ferait en sorte que Delaube bouffe le tissu violet et la flefleur et que Lizzie teste le gobage de pissenlit par la racine.

- Bon, on va par là ! dit-il en pointant une direction au hasard.

1) Lizzie, Ebenezer et Morgan finissent par arriver dans un petit village fantôme, à moitié en ruine. C'est plutôt effrayant, relativement morbide. Tout semble prêt à s'effondrer, prenez garde aux éboulements.
2) Lizzie, Ebenezer et Morgan arrivent dans un immense champs de fleurs, où le brouillard est des plus denses. Les fleurs sont immenses, la taille d'un homme adulte. Prenez garde aux créatures qui rôdent.
3) Lizzie, Ebenezer et Morgan décident de grimper à flanc de colline, peut-être leur drapeau se cache-t-il derrière une roche ? Le terrain est cependant glissant et la visibilité amoindrie. Prenez garde aux chutes.
4) Lizzie, Ebenezer et Morgan se retrouvent dans une petite forêt. Le brouillard y est totalement dissipé, mais une chaleur extrême pèse. La température ne cesse de monter, il leur faut vite trouver le drapeau ! Prenez garde au soleil.

Le membre 'Ebenezer Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 4 faces' :

HRPG:

Alors qu’elle continuait à gambader comme une gamine, la blairelle réalisa qu’elle était couverte de boue. C’était un peu décevant : entre réglisse et guimauve, elle se révélait terreuse ? C’était pas comestible, d’un côté, pis ça valait toujours mieux que l’odeur de feuille mouillée devenue poisson laissé 2 jours sans sortir les poubelles qui se dégageait du chien qui la suivait du fait de « l’effort » de l’ascension. L’ex-dada était bien plus vif, filant comme un bip-bip ayant un vil coyote aux trousses, alors qu’elle commençait à fatiguer. Puisqu’on y était, pour une monture esclavagisée, il aurait dû lui ramener un peu d’eau, elle commençait à avoir soif. Et envie de dormir aussi. Et d’un bonbon à sucer. Pas croquer, croquer ruine le plaisir. C’était vrai qu’elle se rappelait pas trop de la dernière fois qu’elle avait mangé. Ah, si, le mauvais capitaine goût guimauve justement, c’était lui, la source de bonbons ! Il en avait peut-être encore. Ou au pire, c’est lui qu’elle mangerait. Il fallait le retrouver.

Alors que la pas-fraîche se tournait vers le chien pour lui demander s’il ne se rappelait pas d’un blond plutôt supportable malgré son sourire de c*n, elle s’aperçut qu’il ne la suivait plus. Heureuse, elle rit. Il était mort ! Dommage qu’elle y soit pour rien. Réglisse aussi semblait se tordre de rire, au point de dévaler la falaise en roulant. Songeant que ce devait être un amusant toboggan, elle prit sa suite. Et ça roulait, roulait... Le chien qui sentait le poisson pas frais était mort ! C’était mag- Ah, non, elle le voyait un peu plus loin. Il s’était planqué derrière un truc chelou, un truc qui faisait très moldu vous savez, pis là, là il leur annonça une bien sinistre nouvelle : ils étaient perdus, sa maigre cervelle ne parvenait à se souvenir d’où ils étaient venus. Outre l’information qu’elle était coincée avec le chien, info bien moins réjouissante que se perdre la nuit dans la neige -tiens, elle était passée où, d’ailleurs, la neige ? qu’elle était vachement sèche cette falaise ! D’ailleurs, elle était bien placée pour le savoir vu qu’elle respirait à plein poumon la poussière pour chercher la direction de la prochaine pâquerette. Car puisqu’elle avait promis une pâquerette au grand vainqueur, c’était obligé qu’elle allait en trouver une ! Enfin, pour en revenir à ce que je disais, outre l’info de la mauvaise compagnie prolongée, elle se sentait trahie par le lapin d’émeraude.

Tain un faux espoir comme ça, ça se faisait pas, pour la peine, elle lui crèverait les yeux. Sans plus attendre, la jeune femme -tignasse emmêlée et pleine de poussière, habits boueux et déchirés par endroits, menton et fossette gauche bien ensanglantés par la chute, une bombe sexuelle quoi- se mit en quête de l’animal. Sauf que le sombral il avait pas le sens des priorités, ou alors il était juste trop miséricordieux car il indiqua un « par là » bien trop à tribord pour qu’elle puisse choper le lapin aux yeux trompeurs. Râlant dans la barbe qu’elle n’avait pas contre les bestiaux n’ayant pas le sens d’orientation en mer, oui elle venait de trouver le sol sec et alors, Bennet s’élança à sa suite -se crouta une fois de plus- et nota que le paysage devenait vraiment trop urbain. Y aurait pas de pâquerette ici, donc pas de drapeau, donc pas de bouffe. Pas de bouffe, vous captez ? Et sans la guimauve à escroquer, sérieux... Elle allait pas tenir un troisième jour. Frustrée, elle enfonça ses ongles -qu’elle avait courts, plans culs féminins obligent, mais durs- dans la hanche du désobéissant.
- Et le lapin vert ? Comment je lui enfonce les yeux dans les orbites si tu vas si vite, hein ? T’es meychant.
Et prenant une moue boudeuse, elle partit en courant.

Faut dire que le lieu était vachement sympa, ça l’étonnait pas qu’un destrier de la mort l’amène ici. Morbide à souhait, des bâtisses vétustes, des ruines de fontaine... Oh, oui, une fontaine, c’était cool pour boire ! Ses yeux s’arrondirent et elle plongea la tête. Pour recracher immédiatement en toussotant. C’était âcre et épais, un peu métallique aussi. Et rougeâtre. Sans doute de la grenadine qui avait mal tourné, supposa la blairelle. Avec deux-trois doxys noyées, comme une cerise périmée sur un gâteau du même état. Ça laissait vraiment un mauvais goût dans la bouche, elle voulait un bonbon. En attendant, il lui fallait chasser le liquide de ses lèvres, aussi elle s’essuya avec la manche, étalant un peu mieux la tache sur le bas de sa joue droite. Elle réfléchissait à toute allure. Tout ceci était trop rouge sombre, trop bordeaux, encore... Non, attendez, la grenadine, quand on la diluait, c’était rose. Rose, violet, on y revenait ! Tout ce qu’elle devait trouver, c’était un point d’eau. Une douche peut-être ? Un lavabo ? Boh, plus qu’à fouiller les moindres maisons du village fantôme.

1-2_ Ses deux premières pistes étaient des erreurs, par contre, en perçant un objet non identifié -chauffe-eau- qui lâcha sur elle une eau trouble, elle n’eût qu’à suivre la flaque pour atteindre le reflet violet que tous convoitaient. Il était coincé dans le cadre d’un tableau, dépassant en bas, déformant le verre, déchirant un petit cinquième de l'oeuvre. Boh, on s'en fiche, de toute manière, c'est un tableau moldu à coup sûr, le type bouge pas. Et ça, ça la perturbait plus que de raison. Figer les êtres derrière la glace, c'était juste infâme. Même si 99% le méritaient après la mort. Peu importe. Sifflant ses acolytes, elle fit un rapide décompte : *et on fait tout péter dans trois, deux, un,...* (found you)
3_ Elle savait pas trop le comment du pourquoi, ou je sais plus, c’est pourquoi du comment qu’on dit chez les conventionnels ? Fin bref, elle ne voyait plus les autres, elle ne voyait plus rien d’ailleurs. Le sol, trop friable malgré son sous-poids, avait rompu sous ses pas. Elle pensait être dans une sorte de cave. Enfin, entre cave et morgue, vu qu'elle venait de marcher sur un truc qui avait craqué d'une manière ressemblant peu à du mobilier. C’était assez glauque, l’air était irrespirable, bref, elle devait fouiner. Oubliant tout à fait le drapeau, elle se trouva vite en présence d’un plafond trop bas. Pourtant, jusque là, elle s’en tirait super bien à quatre pattes ! Ah, non, c’était le haut d’une porte. Mais l’embrasure avec le mur avait pas la forme d’un mur. Tentant de décrocher l'irrégulière mais longue aspérité, elle s’étonna de trouver un truc froid. Un peu en forme de boomerang, mais en plus métallique. Douée comme pas possible, elle se pinça le doigt dans la gâchette du fling moldu. Au fait, ils étaient où les autres ? Se prenant les pieds dans un nouveau liquide non identifié, elle appela le duo animalier, convaincue d’être sur la bonne voie. *Grenadine, guide moi.* (lost)
4_ Pas plus de Bandimon que d’eau ou de drapeau. Ça lui rappelait bien quelque chose, cette histoire. Qui cramerait-elle la nuit suivante ? Pas dans le sens de repérer mais bien de brûler, c’était cool le feu, MecquiSaoule pouvait en témoigner. Non, non, concentre toi imbécile, ce n’était pas l’objet, fallait d’abord chercher. Sans se soucier des autres, car en leur absence on est toujours plus peinard. Oh, un pissenlit ! (still searching)

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'Dé 4 faces' :

1) Lizzie, Ebenezer et Morgan finissent par arriver dans un petit village fantôme, à moitié en ruine. C'est plutôt effrayant, relativement morbide. Tout semble prêt à s'effondrer, prenez garde aux éboulements.

2) Lizzie, Ebenezer et Morgan arrivent dans un immense champs de fleurs, où le brouillard est des plus denses. Les fleurs sont immenses, la taille d'un homme adulte. Prenez garde aux créatures qui rôdent.

3) Lizzie, Ebenezer et Morgan décident de grimper à flanc de colline, peut-être leur drapeau se cache-t-il derrière une roche ? Le terrain est cependant glissant et la visibilité amoindrie. Prenez garde aux chutes.

4) Lizzie, Ebenezer et Morgan se retrouvent dans une petite forêt. Le brouillard y est totalement dissipé, mais une chaleur extrême pèse. La température ne cesse de monter, il leur faut vite trouver le drapeau ! Prenez garde au soleil.