Cours 6 ~> Voyage Scolaire

Morgan était blasé. C'était lui l'écorché mais c'était Lestrange qui se cassait la gueule. En plus il ne s'était pas raté le bougre. Bien sûr, le Jaune et Noir ne put s'empêcher de rire. Non mais vraiment, fallait être un boulet pour se casser la gueule comme ça, à glisser sur les genoux. S'il avait pu, le Blaireau aurait pris un malin plaisir à mettre du désinfectant qui pique sur les genoux de l'estropié. Mais bien sûr, ils étaient perdus en pleine montagne et le Préfet se baladait rarement avec du désinfectant. Aussi, il suivit docilement le Serdaigle. Perdu pour perdu, autant y aller au pif. Au pire, ils transplaneraient jusqu'au camp, ou alors Boccini finirait par venir les chercher. Notons néanmoins la présence de Bennet qui était de plus en plus bizarre. C'était limite si elle n'allait pas commencer à faire des câlins aux arbres. Quel dommage qu'il ne puisse pas la filmer pour poster ensuite la vidéo sur un raison social moldu. D'ailleurs, le Français ne s'en était pas encore rendu compte, mais ils étaient arrivés dans un vieux village pommé à moitié en ruine. Ce qui le dégoûta le plus fut l'action de Lizzie. Elle était allée boire dans une fontaine où l'eau était vraiment sale. En fait, ça ressemblait plus à autre chose qu'à de l'eau. On aurait dit... Du sang. Mais comment une telle quantité de sang aurait pu finir ici ? Le né-moldu eut bien vite sa réponse en voyant la Blairelle écraser un cadavre pour entrer dans la maison. Le septième année blêmit bien vite, ce qui ne semblait pas être le cas des deux autres. L'endroit était vraiment inquiétant, et il sentit une boule se former au creux de sa gorge.

-C'est... Charmant comme endroit. Finit-il par prononcer à l'intention d'Ebenezer. Alors qu'il comptait aller chercher dans un coin plus soft, la voix de Bennet se fit entendre. Genre, elle avait trouvé une issue dans une maison. Enfin, on ne savait pas trop si c'était une maison, vu l'aspect. Et puis bien sûr, pour entrer, fallait enjamber le cadavre. Ca, c'était un truc que Morgan ne ferait jamais. Il lança un rapide regard au Serdy avant de tourner les talons.

-Je crois surtout qu'on est encore plus perdu en fait. Allons voir ailleurs. Alors qu'il commençait à partir, le Pouffy s'éclata lamentablement par terre. Youpi, qui était l'idiot qui avait laissé traîner.. Un crâne humain ?! Dégoûté, il mit un grand coup du plat de son pied dedans, envoyant gicler le crâne contre un mur. Le bruit sembla attirer Bennet qui sortit de sa maison en rangeant un truc dans sa poche. C'était un truc avec une forme bizarre, et curieux comme il était, le benjamin Delaube ne put s'empêcher de demander ;

-C'est un os ? N'en pouvant plus de se village, il prit les devants pour aller ailleurs.

1) Lizzie, Ebenezer et Morgan finissent par arriver dans un petit village fantôme, à moitié en ruine. C'est plutôt effrayant, relativement morbide. Tout semble prêt à s'effondrer, prenez garde aux éboulements.

2) Lizzie, Ebenezer et Morgan arrivent dans un immense champs de fleurs, où le brouillard est des plus denses. Les fleurs sont immenses, la taille d'un homme adulte. Prenez garde aux créatures qui rôdent.

3) Lizzie, Ebenezer et Morgan décident de grimper à flanc de colline, peut-être leur drapeau se cache-t-il derrière une roche ? Le terrain est cependant glissant et la visibilité amoindrie. Prenez garde aux chutes.

4) Lizzie, Ebenezer et Morgan se retrouvent dans une petite forêt. Le brouillard y est totalement dissipé, mais une chaleur extrême pèse. La température ne cesse de monter, il leur faut vite trouver le drapeau ! Prenez garde au soleil.

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'Dé 4 faces' :
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HRPG:

Célya n'avait jamais aimé le brouillard, surtout une purée de pois comme celle-ci. Elle n'y voyait pas plus à deux mètres à la ronde, ce qui lui donnait un sentiment d'étouffement et d'oppression. Heureusement qu'elle n'était pas seule, la jeune fille ne l'aurait pas supporté et se serait bien rapidement retrouvée en pleine crise d'angoisse. Les autres élèves de la classe de voyage étaient là, autour d'elle, et le dos de Laurae devant elle, bien tangible, la rassurait et l'accrochait à la réalité du monde. Avec cet épais brouillard, ce dernier devenait presque flou. Se concentrant, la blondinette tendit l'oreille vers la voix de la professeure, qui rassemblait tout le monde avant de donner les prochaines consignes.

« Nous sommes en Irlande. Vous avez de la chance, il fait plutôt beau ! Faites attention, nous sommes dans un vallon, au creux de deux montagnes. Et chaque équipe devra trouver son drapeau. Avec le drapeau, un repas ; et surtout un indice pour votre dernière épreuve. » disait quelques secondes plus tard.

La Miss Boccini ajouta une note d'humour, et précisa qu'elle ne leur faciliterait pas la tâche. Célya secoua la tête, se doutant fort bien que cette recherche ne serait point un jeu d'enfants. La Serdaigle se demanda quelles sortes d'embûches leur barreraient la route, cette fois-ci. En Norvège, son groupe avait été confronté à un dragon, rien que ça... Que trouvait-on comme bêtes dans les montagnes irlandaises ? Ils auraient tout le loisir de le découvrir... mais pour l'heure, une seule préoccupation ! Se disperser et tenter de trouver son drapeau. Laurae, Severus et Célya s'étaient vu attribuer la couleur ocre. C'était quoi ça, comme couleur ? Elle ne pouvait pas donner des couleurs normales, genres rose ?

Son bagage passé à son dos grâce à des lanières, Célya emboîta le pas à sa camarade Poufsouffle, cherchant Severus du regard. Une fois que celui-ci les eut rejointes, le trio se mit en marche, alors que Miss Boccini claquait des doigts et se transformait en corbeau pour suivre la progression de ses élèves. Il régnait un calme étrange dans ce vallon, le brouillard semblant accentuer cette atmosphère pesante. L'humidité qui s'accrochait aux vêtements et aux cheveux de la blondinette n'était pas une condition idéale pour se balader. Mais pas le choix ! C'est alors que la marche débuta.

La Préfète faisait fort attention aux endroits où elle posait le pied. Elle avait l'impression de marcher dans un environnement cotonneux et bientôt, elle perdit la notion du temps. Cela aurait bien pu faire des heures et des heures qu'ils progressaient dans le vallon, comme cela pouvait ne faire à peine qu'une demi-heure, moins d'une heure en tout cas. Les trois compagnons étaient silencieux, presque réticents à l'idée de briser le silence. Du coup, Célya écoutait les bruits alentours : le vent qui s'engouffrait dans le vallon, les oiseaux qui s'envolaient à leur approche, etc.

Quelques moments, alors que la jeune fille commençait à sentir son estomac gargouiller, le paysage commença à changer. La végétation se fit plus dense, comme à l'orée d'un bois ou d'une forêt. Le brouillard sembla être moins épais, voire dissipé. La clarté qui apparaissait soudainement éblouit Célya, qui cligna plusieurs fois des yeux pour se remettre de ce brusque changement. Si elle était heureuse de ne plus voir de brouillard, le soleil qui tombait l'empêchait de voir correctement. Elle s'arrêta quelques instants, le temps d'évaluer la situation et de s'habituer au nouvel environnement qui se présentait. La blondinette en profita pour boire quelques gorgées d'eau.

Autour d'eux, il y avait une profusion d'arbres de différentes espèces. Le vallon dégagé avait laissé la place à une sorte de petite forêt où la purée de pois n'avait aucune autorité. En revanche, les rayons du soleil y étaient solides, la frondaison pas assez touffue pour les arrêter et proposer de l'ombre rafraîchissante. Le vent soufflait très peu, ce qui donnait l'impression que la température était très haute. Il y avait certainement un drapeau dans les environs, il ne restait plus qu'à le trouver. Aussi la petite troupe se remit en marche, après un repos bien mérité.

Les cheveux de Célya séchèrent rapidement, l'humidité de la vallée devenant un souvenir. L'air était sec, le soleil frappait mais au moins, ils voyaient où ils mettaient les pieds. Pour le moment, ils n'avaient rencontré aucun obstacle, ce qui était plutôt étonnant. Nul doute que cela ne saurait tarder... auquel cas le trio devait se préparer. La blondinette prit la tête du groupe, mue par un pressentiment. Il n'y avait pas réellement de chemin délimité dans la petite forêt, mais des sentiers tracés par des animaux étaient visibles. Elle en choisit un, espérant qu'elle ne se trompait pas. La peur de se perdre lui nouait le ventre, mais tant que Laurae et Severus étaient là, tout se passerait bien.

1- Après quelques instants de marche, une drôle de couleur attira l'attention de Célya. Elle tranchait avec le vert : c'était leur drapeau ocre qui ne flottait pas dans le vent, là-bas, à plusieurs mètres. Yes !
2- Le trio regardait dans toutes les directions mais ils ne virent aucun drapeau sur ce sentier. Bon, ce n'est rien, on continue les recherches ! Il est sûrement dans les parages.
3- La végétation devenait plus pauvre à mesure que le trio avançait. Une note de brouillard apparaissait mais lorsque le trio s'en rendit compte, il était trop tard. Ils étaient perdus. Par où aller ?
4- Après quelques instants de marche, une drôle de couleur attira l'attention de Célya. Elle tranchait avec le vert : c'était leur drapeau ocre qui ne flottait pas dans le vent, là-bas, à plusieurs mètres. Yes !

Le membre 'Célya L. Shake' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 4 faces' :
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L'air était... bizarre. Sincèrement. Le Trio était arrivé dans une espèce de vieille forêt luxuriante irlandaise qui n'apparaissait nullement sur la carte de l'Irlande que c'était fait mentalement la Syverell. Ils n'étaient donc pas dans la région qu'elle avait pensé plus tôt. Bon... Tant pis, c'est pas un jeu de Piste, mais le jeu du drapeau. Boccini avait l'air d'aimer les bouts de tissus cachés dangereusement un peu partout. Parfois La jeune femme se demandait comment elle faisait pour trouver des zones aussi éloignés que ça dans des pays. Impossible n'aurait pas été le bon mot, vu que la magie dénuait toute science moldu... Mais quand même !

Il marchèrent tous pendant des kilomètres dans la forêt... Autant trouver une aiguille dans une botte de foin. Le drapeau pouvait-être un peu partout... Sous une souche, dans une clairière, accroché à un arbre... Bref, partout. La jeune femme retira sa robe de sorcier, mais garda sa chemise et son uniforme. Elle glissa sa robe dans son sac extensible. Ils firent une petite pose ou elle prit doucement une gorgée d'eau. Pas trop, pas avec cette chaleur. Il fallait faire doucement. Retroussant ses manches de chemise blanche à la Poudlard... Et desserrant sa cravate jaune et noire, la Syverell se sentait plus libre, et plus apte à bouger.

- Vous venez d'ou en fait?

Quoi? Autant commencer par se connaitre. Ils n'avaient piper mots depuis le début du cours, c'est à dire... 5 ou 4h du mat' elle ne savait plus. En plus Célya et Sev ne semblaient pas du tout être des gens mauvais au contraire. C'était une bonne équipe soudée qui avait là. La jeune femme avait l'impression que quoi qu'il arrive, même avec des membres en moins ils rentreraient tous ensemble.

Le chemin reprit. Laurae pensa à sortir des sentiers battus et à fouiller les zones d'ombres de la forêt... ces secrets, ses caches, ses pierres... Bref, des empreintes ou autres qui pourrait les aider à trouver le tissu ocre.

1. Ils n'auraient jamais du sortir des chemins battus. Arrivés près d'un marais, ils étaient à des centaines de mètres de la forêt. Perdus.. Vallait mieux faire demi-tour?

2. La bas! entre les branchages? Les yeux perçants des trois comparses virent une petite bute de terre et de mousse, et à son centre, un drapeau de couleur ocre. Il avait réussit à le trouver !

3. Un bruit, provoquer par un quelconque daim ou un cerf... bref une créature non-magique des bois.. lièvre et machin.. Leur firent tourner le visage vers une petite clairière. Le vent sembler jouer avec un tissus ocre qui se détachait du reste des branches vertes irlandaises. Epuisés, ils coururent en sa direction.

4. Rien rien rien, il fallait continuer les recherches.

Le membre 'Laurae Syverell' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 4 faces' :
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Après ce dur sortilège, j’avais fini par sombrer dans un profond sommeil. Je ne me souvenais plus de la manière avec laquelle j’avais rejoint la tente, mais au moins j’avais dormi. A poings fermés. D’un sommeil que j’aurais aimé réparateur, mais pourtant lorsque les casseroles sonnèrent le réveil, j’avais l’impression de n’avoir fermé les yeux que cinq minutes, et j’étais aussi crevé que la veille. Avec un bon mal de crâne, dû à la brutalité sonore de ce réveil.

Bref… Y avait encore une épreuve. Et je savais pas tellement comment j’avais fait pour les suivre, parce que lorsque j’étais debout, j’avais encore un oreiller sur l’épaule et la bave qui coulait, par intermittence, selon mes phases de sommeil. Pourtant je devais être attaché au groupe car je ne les quittais pas d’une semelle. Même pour voyager dans un autre pays. On peut dire que ça avait eu le mérite de me réveiller un peu plus. Je n’avais plus envie de dormir à présent, simplement de renvoyer le contenu de mon estomac. Encore. J’étais tout barbouillé. Et je n’écoutais rien de ce qui se disait.

" Dey ? Fous le bordel, tu veux ? "

Je hochais la tête machinalement et suivis les groupes sans trop de conviction. D’ailleurs j’avais décidé de suivre trois membres (Lizzie, Ebenezer et Morgan), au hasard, trainant des pieds et évitant à tout prix de me faire remarquer. Ils passaient tellement de temps à effectuer des recherches vaines que, de toute manière, ils ne me voyaient pas. Et d’ailleurs la journée passait, passait, à tel point que les changements de décors successifs m’épuisaient et me perdaient à la fois. J’avais perdu cette envie constante de gerber pour laisser place à une faim monumentale. Alors, plutôt que de suivre les élèves, j’avais décidé de chasser. En quelques coups de baguettes magiques, j’avais choppé un oiseau, l’avais dépecé, et m’efforçais à présent de le faire griller à l’aide d’un Incendio, de ci de là. Ca cramait sur le dessus, mais au moins, ce serait mangeable. Le fumet devait même irradier les alentours.

[Je m’excuse pour ce temps immense, il faut savoir que j’étais persuadé que ce RP était terminé en fait… Donc Hugh suit Lizzie, Ebenezer et Morgan, et en ayant marre de marcher, il fait cuire une viande. Je compte sur l’odeur du fumet pour vous attirer un peu, car il me semble que certains d’entre vous doivent avoir faim !]

- Et le lapin vert ? Comment je lui enfonce les yeux dans les orbites si tu vas si vite, hein ? T’es meychant.

Et Lizzie était ch*ante. Elle lui avait fait mal avec ses ongles en plus. Enfin, mal... Pas trop mais c'était quand même désagréable. Alors le brun lui balança un caillou dans le dos pendant qu'elle détalait comme un lapin vert. Un lapin vert, sérieux... Le kiwicot la faisait régresser alors qu'à la base, le niveau n'était pas très haut. Heureusement qu'elle s'amusa à disparaître dans le décor. C'était reposant pour les yeux de ne plus la voir s'agiter. Ils étaient arrivés dans un drôle d'endroit. Genre village abandonné avec maison typique où les mages noirs kidnappeurs donnaient rendez-vous.

Pendant que Lizzie allait attraper le choléra dans une fontaine qui gouttait un liquide qu'il n'aurait pas mis dans le verre de son pire ennemi, Delaube faisait la chochotte. C'était sûr que le lieu était plus que glauque. Y avait quand même des cadavres et l'odeur qui allait avec. Beurk, beurk, beurk, c'était pas cool de voir ça le matin. Alors il protesta pas trop contre le fait qu'ils n'avaient pas exploré le village. Au pire, ils délégueraient à la folle.

Comme tout bon demi-tour digne de ce nom, ils retombèrent (c'est le cas de le dire) sur les éboulis. Des rochers avaient du pousser devant le soleil parce qu'on y voyait encore moins. Le truc qui changeait pas, c'était l'humidité du sol à se casser la gueule rien qu'en regardant les pierres. Par contre, y avait une fumée bizarre qui sentait le poulet grillé. Ebenezer passa en mode sioux, zigzagua entre les cailloux et se planqua derrière un gros. Il fit signe aux autres de se taire et stupéfixa Bennet au passage. Comme ça, soit elle bougerait plus, soit elle se casserait la gueule en évitant le sort ce qui leur offrirait une superbe diversion s'ils tombaient sur un troll en train de rôtir un élève précédemment attrapé (Shake de préférence). Il jeta un coup d’œil vers la fumée et découvrit que c'était vraiment un troll. Un troll Deyen qui se faisait réchauffer un piaf, certes.

1&2 - Mais ça serait pas le drapeau qu'ils cherchaient qui servait de paillasson au concierge? Eb' sortit de son rocher illico et alla vers le Dey. "Dis, tu partages ?" [Drapeau trouvé]
3 - A part regarder un accompagnateur de sortie cuisiner, y avait pas grand chose à faire. Il retourna quand même un ou deux cailloux pour voir s'il y avait un tissu violet dessous. [Cherche]
4 - Trouvé, un Hugh. Perdus, trois élèves. [Et on s'égare...]

Le membre 'Ebenezer Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 4 faces' :
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Bon, le chien faisait du foot avec un crâne, et après, on lui parlait de son manque de respect à elle, quelle ironie. Pis le crâne était imparfaitement rond, surtout une fois explosé contre le mur. Après, c’est pas tous les jours qu’elle en voyait non plus, donc elle en récupéra un bout toute contente. Ouais, elle pourrait le peindre de venin par exemple... Mais un venin cool. Genre un venin encre. Ouais, une encre sombre avec laquelle marquer les runes bizarres que la licorne traçait l’autre fois, dans la salle vide ! Faire venir des morts autour d’un crâne, c’était juste trop mignon comme réunion de famille. M’enfin, elle ajouterait des fleurs quand même, p’t-être pas celles d’ici... Roh, à la BAMN ou dans la forêt interdite, elle trouverait bien des plantes venimeuses ou juste hallucinogènes. Belle occas’ de tester si les images des morts pouvaient être atteintes lors de la nécro ! Mais le dada était pas invité. P’t-être Guimauve, après tout, il la fournissait toujours en matériel cool, il trouverait bien un truc. Fin pour l’instant, elle avait la dalle, et pas de guimauve à faire cuir. Y avait bien ce fouineur de chien qui lui demanda « c’est un os ? » en battant de la queue mais rageuse et bestiale elle se courba en deux et grogna.
- Nah ! C’est pas toi qui me le rongeras !

Pis le bout de crâne rejoignit le flingue, et la blairelle s’engouffra dans les pas du voleur. Il les disait perdus ce c*n. Elle avait pourtant toujours un très mauvais goût dans la bouche, quoiqu’elle ait cru comprendre que les oreilles du dada ne pouvaient servir d’amuse-gueule. Pis en plus, le dada, il était de mauvais poil, pour une raison qu’elle comprenait pas, il voulait quitter ce beau repère pour retourner se casser le pif sur la falaise. Ça glissait. Genre elle venait de se faire 3 mètres sur les fesses, et elle avait pas assez de grasse de cachalot pour amortir. On y voyait rien. Elle avait fai-
- MANGER ! beugla la préfète en voyant en contrebas un inconnu un peu tordu, trop grand pour être une licorne ou un chien, mais qui dégageait une super bonne odeur. Elle le voulait. Fin pas l’inconnu, mais le truc qu’il faisait. Elle tendit les bras à la silhouette, sautillant comme une folle, poussant des cris d’excitation. Elle allait bouffer. Avoir en sa gorge un goût moins âcre que la grenadine qui avait tourné, que le chocolat qu’elle avait donné à l’elfe, et que -ah m*rde, elle avait rien bouffé depuis son arrivée ? Fin elle se rappelait de rien en tout cas. Peu importe, y avait un gentil cuisinier qui bossait pour elle. Qui allait la servir en perdrix rousse de lune, avec un peu de miel dessus s’il vous plait. C’était merveill- Pis elle sut pas trop ce qu’il se passa, un truc la cogna dans le dos et elle s’explosa la face sur un rocher.

Quand elle rouvrit les yeux,
1) Lizzie, Ebenezer et Morgan finissaient par arriver dans un petit village fantôme, à moitié en ruine. C'était plutôt effrayant, relativement morbide. Tout semblait prêt à s'effondrer, prenez garde aux éboulements.
2) Lizzie, Ebenezer et Morgan arrivaient dans un immense champ de fleurs, où le brouillard était des plus denses. Les fleurs étaient immenses, la taille d'un homme adulte. Prenez garde aux créatures qui rôdent.
3) Lizzie, Ebenezer et Morgan décidèrent de grimper à flanc de colline, peut-être leur drapeau se cachait-il derrière une roche ? Le terrain était cependant glissant et la visibilité amoindrie. Prenez garde aux chutes.
4) Lizzie, Ebenezer et Morgan se retrouvèrent dans une petite forêt. Le brouillard y était totalement dissipé, mais une chaleur extrême pesait. La température ne cessait de monter, il leur fallait vite trouver le drapeau ! Prenez garde au soleil.

- Où qu'il n'est le manger ? fit-elle toute déboussolée.

Le membre 'Lizzie Bennet' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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L.A. d'Eb et Liz

Youpi, c'était mignon tout ça. Ils avaient quitté Dey pour se promener dans les pâquerettes. Fallait faire quoi maintenant ? Se mettre à danser en tutu rose et en chantant ? Bah bien sûr. Non mais vraiment hein, pourquoi ils avaient laissé Lizzie passer devant ? C'était un truc totalement stupide... Maintenant ils étaient encore plus perdus qu'ils ne l'étaient déjà, enfin, si c'était possible. Pis comme si ça suffisait pas, le sol c'était mis à trembler et y'avait des "boum boum" bizarres. Déjà qu'ils n'y voyaient rien, le Blaireau était de plus en plus désespéré.

Le plus tragique dans tout ça ? C'est que Morgan était maintenant tout seul dans le brouillard. Youpi, Eb et Liz s'étaient barrés genre discretos... Et ces boum-boum qui n'en finissaient pas... Le Jaune et Noir allait bientôt s'arracher les cheveux par touffes. Le seul soucis ? Un gros gourdin vint s'abattre face à lui, et l'air dégagé le fit choir en arrière. "P*tain, c'est quoi cette m*rde ?!" pensa-t-il. C'est alors qu'il vit le troll le plus laid et le plus gros de tous les temps. Sérieusement, il avait une tête de poupon sur le corps d'un Pumba géant.

Bien sûr, le gros truc vert a vite compris que son dîner allait se faire la mal, aussi il eut pour réflexe de foutre un gros coup de poing dans le bide du pauvre septième année, qui vola à travers champ. Le souffle coupé, il se retourna et tenta de repartir à quatre pattes. Sauf que le gros truc fut plus rapide et vint lui asséner un grand coup de pied dans la jambe. Crac. Grand cri de douleur, et un os cassé, un ! Heureusement que Lestrange eut le réflexe de lancer un #Periculum pour alerter la professeure. Tiens, il était de retour lui ? Malgré la douleur, et dans un rugissement, le Poufsouffle formula un #Kaleidem sur lui même, pour disparaître aux yeux du truc stupide. Heureusement que l'adrénaline était là, car le voilà maintenant à moitié invisible. En fait, y'avait que la moitié du haut qui était difficilement discernable. La moitié du bas était bien là. Mais bon, le troll avait changé son attention et était maintenant à la poursuite d'Ebenezer.

Vivement que la prof rapplique, parce que Morgan était à deux doigts de s'évanouir.

-La fin d'un cours-
[Retard parce que vacances...]

Libre-Arbitre accordés.

____________________

L'épreuve touchait à sa fin; pourtant je n'étais pas encore au bout de mes surprises. J'arpentais les différents décors que j'avais en fait conçus pour dérouter les étudiants. Une première équipe finit par trouver le drapeau avant que je n'entende un cri de douleur pure. Cette voix, je la connaissait. J'étais sa professeur depuis quelques temps déjà. Premièrement, je restais interdite, à l’affût du moindre indice qui puisse m'aider quant à la raison de cet affreux bruit. Puis, sans hésiter plus, je me métamorphosais. De splendides ailes couleur charbon prirent la place de mes bras, et mon nez se fit bec. Je pris mon envol, couvant des yeux le flanc de colline en essayant de distinguer quoi que ce soit dans la brume de cette vallée escarpée. Ou plutôt, je cherchais la masse de cheveux de Delaube.

Au bout de quelques minutes à batailler pour faire disparaitre le brouillard, je pu le reconnaître. Lui et un troll des montagnes adulte. Et Lizzie. Et Ebenezer. Sans réfléchir un instant de plus, je plongeais en piquée vers mes trois élèves qui courraient un grave danger. A peine posais-je les serres sur le sol que je repris mon apparence de sorcière blonde et pointais ma baguette sur l'immonde créature. Avant que je n'ai pu faire quoi que ce soit, la massue déjà en l'air s'abattait sur le ventre de Morgan, qui cracha violemment du sang.

"Bennet, Lestrange, courrez. Rassemblez les autres, vites ! "

Devant l'urgence de ma voix, les deux s'exécutèrent. Je me mis face à la bête, mon corps faisant rempart à celui du jeune Poufsouffle. D'un coup de baguette bien placé, j'envoyais voler la massue au loin. Le Troll ne fût que plus en colère. Cependant, l'onde de choc magique qui suivit, à si faible distance, eut raison de lui. Il s'effondra. Mes réflexes venaient de me sauver la mise. Je me jetais à genoux, épongeant tant bien que mal le sang du préfet. Son état était trop grave, sa jambe fracturée et ses organes internes sans doute touchés, je devais nous ramener tous à Poudlard au plus vite, pour que Samuels puisse faire son travail. J'apaisais à l'aide d'un enchantement la douleur du garçon et le soulevais en douceur. Je vacillais sous son poids...

Je finis rapidement par retrouver tous les membres du groupe-classe. Je m'adressais à eux d'une voix forte et claire :

"Morgan est gravement blessé. Que vous formiez tous une chaine, je vous reconduis au château en transplanage d'escorte. Dès que vous poserez le pied dans Poudlard, vous irez directement dans vos dortoir. Je me suis bien faite comprendre ?

Le ton de ma voix était finalement très tranchant. J'attrapais la main de Lizzie et celle de Severus, et, Morgan en sac à patates sur mon dos, nous fimes un grand cercle. Je nous ramenais devant le portail de l'école. La suite se déroula très vite. Les préfets ramenèrent leur condisciples dans les dortoirs, et moi je portais Delaube à l'infirmière, et finit d'ailleurs par m'assoupir sur une couchette près du garçon. Cette expédition était une mauvaise idée.

Fin du cours.
Vous pourrez trouver les points et commentaires de ce cours sur le PA de DCFM d'ici peu.