Cours 6 ~> Voyage Scolaire

La bonne humeur du Pouffy s'envola aussi vite qu'on souffle une bougie. Boccini était peut être de mauvaise humeur ? En même temps, vu l'heure à laquelle il fallait se lever, c'était compréhensible. M'enfin, de là à être aussi désagréable. Bon, au moins elle les faisait voyager, c'était pas mal.

Le Jaune et Noir répondit pas un petit grognement insatisfait à la remarque de Severus. Au moins, cela lui remontait le moral de voir que Bennet et Lestrange était totalement pompettes -et cela semblait être un euphémisme, vu leur état-. Du coup il pensa que cela allait être un bon séjour. Une fois que Lizzie eut récupéré son sac, Boccini commença ses explications. Un portoloin ? Le Blaireau n'en gardait pas vraiment un bon souvenir. La pomme qu'il avait avalé tout à l'heure lui pesait un peu sur l'estomac maintenant. Heureusement qu'il n'avait pas fait un gros déjeuner, sinon les autres l'auraient détesté, quand il leur aurait recraché toutes la victuaille dessus.

Morgan suivit la prof sans broncher jusqu'au vieux sac plastique. C'était ça leur portoloin ? Ils allaient avoir du mal à tous le tenir en même temps. Etant dans les premiers arrivés, le Préfet s'approcha du plastique et en attrapa un bout, tenant fermement sa valise dans sa main, tout en essayant de faire de la place pour les autres. Au pire, ils s'accrocheraient à son épaule.

Alors, le Poufsouffle eut une drôle d'impression, comme si on le compressait dans tous les sens. Il afficha une grimace en resserrant son emprise sur le sac en plastique. C'était vraiment pas agréable, les voyages en Portoloin. Heureusement, il réussit à garder sa pomme dans l'estomac. Lorsque que le voyage fut terminé, le français fut projeter sur un tas de... Neige ? Cela expliquait pourquoi il faisait froid. Il se leva, vérifiant que sa valise était en un seul morceau.

Sous les autres de la professeure, le blond s'approcha des autres pour pouvoir écouter les consignes. Le pauvre Pouffy eut le malheur d'apprendre qu'il était avec Bennet et Lestrange. Et bien sûr, les deux étaient bourrés. Poussant un profond soupir, le Poufsouffle s'approcha du sac de la prof et prit de quoi monter une tente, ainsi qu'un sac de couchage pour lui. Il s'approcha des deux énergumènes et posa le tout par terre.

-Bon, d'abord, ... Le Préfet sortit sa baguette et lança un #Finite Titilus sur ses deux camarades. Maintenant, j'vous propose d'utiliser nos baguettes pour monter la tente, et pourquoi pas faire une trêve pour qu'on soit les meilleurs en DCFM ?

Morgan les regarda, espérant une réponse positive.

Les bras croisés contre son torse, Théodore observait les élèves arriver les uns après les autres. Ils n'avaient pas l'air pressé de partir, heureusement que le serpentard n'était pas le professeur, il détestait qu'on le fasse attendre et actuellement c'est ce qu'il se passait. Néanmoins, il retint ses remarques pour ne pas, dès le début, créer une atmosphère tendue entre les participants du voyage. Surtout qu'Altaïr ne serait pas là. Tu l'a sens Winderfelt, l'odeur de la déprime ? Sortant de ses songes lorsqu'une voix masculine retentit, le serpentard releva son regard d'émeraude vers un jeune Serdaigle. (Leister) Un trop jeune, mignon, serdaigle. « Aussi prêt que possible. » répondit Théodore d'une voix posée non sans y ajouter un sourire poli ; Un deuxième voix rentit ensuite, un poufsouffle cette fois-ci qui saluait également la population. Le jeune Winderfelt répondit à son salut par un simple hochement de tête.

La préfète des Gryffondors semblait très enthousiaste à l'idée de voyager, et son enthousiasme était contagieux, Théodore sentit un rictus se creuser au coin de ses lèvres. Oui mais voilà, un détail lui fit perdre, presque immédiatement, son sourire. Une voix qu'il connaissait bien, pour ne pas dire "parfaitement" venait de retentir, celle de Clémence. Elle venait elle aussi ?! P*tain. Lui lançant un bref regard, il comprit qu'elle l'ignorait, et c'était compréhensible après leur récente dispute un peu plus violente que les autres où ils avaient finit dans le lac ; Par contre, la personne qui arriva ensuite le fit lever les yeux au ciel sans retenue : le serveur de la tête de sanglier. Il avait donc vue juste, cet incompétent était de Poudlard. D'accord, donc c'était officiel, ce voyage allait-être chiant. Sa préfète arriva ensuite, elle dormait presque debout. Vint ensuite une poufsouffle bourrée, ça crevait les yeux, que Théodore observa avec amusement, elle du repartir en courant d'ailleurs car elle avait oublié ses affaires. Enfin, Boccini donna les instructions à suivre pour le départ.

Une fois sortie de l'enceinte de l'école, tout les élèves se dirigèrent vers le portoloin qui ressemblait franchement au genre d'ordure que l'on trouvait sur les plages moldues. Faisant une légère grimace, peut heureux à l'idée de toucher un truc qui devait avoir traîné on ne sait où, le jeune homme le saisit néanmoins en même temps que les autres. Il savait que ce genre de moyens de transport pouvaient-être dangereux alors autant ne pas risquer de perdre un bras pendant le voyage ; Théodore se sentit aspirer par le nombril vers le sac juste avant de se sentir secouer dans tout les sens. Il s'accrochait à sa valise comme si sa vie en dépendait, il ne voulait pas la perdre. Finalement, l'impression d'être dans un sèche-linge passa rapidement et le jeune homme se rendit alors compte qu'il était allongé dans.. de la neige. Ah non ! Ses vêtements allaient-être trempés ! Se relevant rapidement, il se mit à chercher sa valise des yeux. Quand, enfin, il la trouva, il se précipita vers cette dernière pour s'assurer qu'elle était en un seul morceau ; Les instructions que Boccini donna ensuite firent lentement lever les sourcils du vert et argent. Clémence ? Lesteir ? C'était qui, Lesteir ? Ah oui, il se souvenait que Severus avait appelé le jeune Serdaigle comme ça tout à l'heure. Bon, au moins il était mignon à regarder. Cependant, l'idée de partager sa tante avec Clémence lui donna la nausé. Ça allait être le pire voyage de sa vie. Faisant signe au Serdaigle et à la Pouffy de s'aprocher, il entreprit de donner les ordres à suivre. « Leister et moi on va monter la tente, je ne voudrais pas que tu te casses un ongle Clém' chérie, alors tu te contenteras de déplier les sac de couchage. Au passage, si tu pouvais mettre le tien très, très, très loin du mien, ça m'arrangerait. » Un sourire ironique suivit ses mots avant que le serpentard ne passe son bras gauche derrière les épaules du jeune Serdaigle pour l'emmener avec lui chercher la tente dans le sac de Boccini tout en lui tendant sa main droite dans le but de serrer la sienne : « Moi c'est Théodore. »

La Préfète bleu et bronze était la troisième élève à arriver sur le lieu de rendez-vous. Elle était quelque peu étonnée de ne pas voir Morgan déjà présent, l'ayant rencontré dans la salle de bains des Préfets. Il prenait son temps pour se préparer, pire qu'une fille ! Célya salua son professeur, qui attendait son groupe assise sur le muret. Réprimant un bâillement soudain, la jeune fille s'installa contre sa valise et sourit suite à la remarque de Miss Boccini. Certes, la blondinette était loin d'être matinale mais on disait que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Cependant, le contre-coup du réveil brutal si tôt le mal se fit rapidement ressentir. Célya frissonna et se dit que le monde ne lui appartiendrait pas de sitôt.

Le reste des élèves arriva peu après. Leister fit son apparition, lâchant sa valise et s'y laissant aller. Le jeune Serdaigle n'avait pas l'air réveillé, contrairement au Préfet de Poufsouffle, Morgan, qui atteignit le petit groupe en lançant des salutations pleines d'énergie. Célya trouva qu'il était bien mieux habillé plutôt que couvert d'une simple serviette. Son expérience passée avant les fêtes de fin d'année lui avait suffi. La jeune fille se tourna vers un espace dégagé, se coupant ainsi des autres, afin de pouvoir observer le ciel à son aise. Le soleil commençait tout doucement à pointer à l'est, faisant pâlir les étoiles. La blondinette n'avait pas souvent eu l'occasion de contempler l'aube de cette manière et elle devait avouer que ce spectacle la ravissait.

Quelques minutes se passèrent dans le silence uniquement troublé par l'arrivée d'autres élèves. Au total, ils étaient douze. Pour le moment, il en manquait quelques-uns mais les derniers n'allaient sûrement pas tarder à arriver. Sinon, tant pis pour eux, Célya imaginait que le professeur n'attendrait pas indéfiniment. La Préfète fut chassée de ses pensées par la voix d'Ebenezer, qui avait l'air un peu trop enjoué au goût de la bleu et bronze. Soit il ne supportait pas très bien d'être réveillé si tôt, soit... la blondinette ne préférait pas y penser, ce n'était pas possible, si ? Miss Boccini sembla remarquer l'état de l'ancien Préfet et s'avança vers lui pour donner une claque. La Serdaigle réprima un ricanement et jubila intérieurement. Au moins, cela lui remettrait les idées en place.

« Bonjour à tous. On va utiliser un portoloin, il part dans deux minutes donc on se dépêche. Tenez le fermement, ainsi que votre valise. Quand atterrissage commencer, vous lâcherez votre bagage... Et je vous donnerais les consignes suivantes. » dit l'enseignante.

Célya fronça les sourcils car il lui semblait que miss Boccini avait elle aussi du mal à se réveiller... Elle avait dit « quand atterrissage commencer » : ce n'était pas très correct mais bon, au moins le message était passé. La blondinette prit sa valise et suivit l'enseignante. Le petit groupe fit halte quelques pas plus loin, au-delà du portail, dans une clairière où se trouvait un sac plastique. Cela devait être le Portoloin. La Préfète sentit toute fatigue s'envoler, pour laisser place à de l'excitation et de la curiosité. Elle n'avait jamais utilisé cette méthode de transport et redoutait un peu sa première fois. Quoiqu'elle avait également hâte d'essayer ! C'était un peu comme... Célya secoua la tête en refusant de penser à cela et imita les autres élèves en s'accrochant à un bout de sac, sa valise tenue fermement de l'autre main.

Trente secondes plus tard, le transfert se produisit. La bleu et bronze se sentit aspirée en avant, une très dérangeante sensation se faisant ressentir au niveau de son nombril. C'était comme si ce dernier avait été accroché et que quelqu'un tirait fort dessus. Ensuite, tout ne fut qu'un tourbillon de couleurs et de confusion. Célya se sentait secouée mais ce n'était en réalité qu'une impression due au transfert. Elle sentait les autres élèves à ses côtés et sous sa main, elle sentait le contact de la poignée de son bagage. C'était quelque peu rassurant, d'avoir quelque chose de tangible à quoi s'accrocher. Et, alors qu'elle sentait la nausée lui monter, tout fut brutalement terminé.

Ayant lâché sa valise par surprise, Célya put rattraper sa chute sur ses coudes. Cependant, il n'y avait rien à amortir car elle se retrouva allongée dans quelque chose de mou. Et de froid. Jurant tout bas, la jeune fille se releva précipitamment, prenant conscience qu'un épais tapis de neige recouvrait le sol. Elle secoua sa cape et ses vêtements, avant de retrouver sa valise quelques pas plus loin. Heureusement que celle-ci était imperméable. La jeune fille se posa contre, tandis que les autres élèves reprenaient également leurs esprits et que Miss Boccini donnait les instructions suivantes.

« Bienvenue en Norvège ! Pays enneigé où nous allons commencer notre étude. Avant cela, je vais vous donner la composition de vos trinômes pour les trois prochains jours. Vous ferez équipes dans les épreuves, pour la tente, et pour les résultats... »

Incroyable, ils se trouvaient en Norvège ! Célya n'aurait jamais pensé y voyager un jour. Et pourtant, là voilà qui était bien là, les pieds enfoncés dans la neige, sentant le froid sur sa peau. Même l'odeur de l'air semblait différente, quant au paysage... La jeune fille n'eut pas le loisir d'en regarder davantage car bientôt, l'enseignante annonça la composition des trios. La blondinette se retrouva dans l'équipe C, en compagnie de Severus et de Laurae. Elle se tourna vers eux, se disant que ce n'était pas mal. Elle savait que le Serpentard était plutôt bon élève et qu'il ne semblait pas bien méchant. Quant à la Poufsouffle, elle n'avait pas d'opinion car elle n'avait pas eu l'occasion de lui adresser la parole ou d'être en cours avec elle auparavant.

Les différentes équipes devaient maintenant monter une tente et installer leur campement, avant de commencer quoi que ce soit. Ils avaient vingt minutes pour se préparer. Célya, qui était plus près du bagage de l'enseignante, s'avança et s'empara d'une tente, laissant le soin aux autres de prendre les sacs de couchage. Traînant sa valise derrière elle, elle s'éloigna un peu du groupe et se planta là, attendant ses camarades de chambre.

« Eh bien, je sens que ça va être amusant de camper au milieu de la neige ! » dit-elle en souriant lorsqu'ils parvinrent à sa hauteur. « J'espère que vous aimez ça... »

L'emplacement d'une tente était à voir car il fallait d'abord dégager le terrain avant toutes choses. Elle attendit une réponse de la part des deux autres du groupe, afin de se mettre d'accord.

Encore fatigué de ce réveil, le minot était couché sur sa valise à moitié endormi car jamais il ne s'était levé aussi tôt depuis qu'il était à Poudlard. Il s'agissait là d'une torture à son goût. Le serpentard qui se trouvait à côté se permit même de faire une remarque qui était tout à fait, en passant, juste. T'as l'air bien réveiller, Momo, comme Leister apparemment... Et comment que le bleu et bronze n'était pas bien réveillé ! Il ne comprenait pas comment les autres élèves étaient aussi frais, pétillants et surtout en forme.

Une fois que tous les élèves, qui participaient à ce cours, furent arrivés, la professeure expliqua ce qui allait se dérouler là maintenant de suite. Bonjour à tous. On va utiliser un portoloin, il part dans deux minutes donc on se dépêche. Tenez le fermement, ainsi que votre valise. Quand atterrissage va commencer, vous lâcherez votre bagage... Et je vous donnerais les consignes suivantes.

Vu le délai court, le sang-pur se mit debout et saisit sa valise par la poignée afin de se diriger vers le portoloin au galop. Il ne voulait pas rester sur place et rater le voyage parce qu'il était un peu épuisé. Une fois face au portoloin, il fit une tête étrange. « C'est grâce à cette chose que nous allons voyager ? » dit-il en pointant du doigt un sac difforme qui ressemblait à un vieux sac poubelle. Tenant bien sa valise de la main gauche, il plaça sa main droite sur l'objet qui allait les envoyer dans une contrée encore inconnue. Au bout de quelques secondes, Leister se sentit tirer, attirer vers un point loin devant lui et valsa dans un tourbillon à faire vomir quelqu'un. Il avait une sensation d'inconfort et d'être tordu dans tous les sens et c'est au bout d'un moment qu'il fut projeté loin au sol tout en lâchant sa valise comme la Miss l'avait demandée dans ses consignes. L'atterrissage fut douloureux malgré qu'il soit arrivé dans de la neige et sa première réaction fut de mettre ses bras autour de son torse pour garder la chaleur de son corps. « Oh non, pas de la neige... » fut la première phrase à sortir de la bouche du petit McKinley. Il n'en pouvait plus de cette poudre blanche...

Reprenant ses esprits, il entendit l'enseignante prendre la parole. Regroupez vous, que je donne les consignes suivantes. Bienvenue en Norvège ! Pays enneigé où nous allons commencer notre étude. Avant cela, je vais vous donner la composition de vos trinômes pour les trois prochains jours. Vous ferez équipes dans les épreuves, pour la tente, et pour les résultats... En A, j'appelle donc Lilith, Ashton et Izsa. En B, Leister, Théodore et Clémence. En C, Célya, Severus et Laurae... Et enfin, en D, Lizzie, Morgan et Ebenezer ! Vous trouverez dans mon sac des tentes, des sacs de couchages... Installez vous, vous avez vingt minutes.

Ils étaient donc mis en équipe de trois. Leister ne connaissait aucun des deux élèves avec qui il devait faire équipe et n'avait jamais entendu parler d'eux. * J'espère qu'ils ne prendront pas le temps de faire connaissance * pensa le londonien. A peine, la phrase de Miss Boccini terminée que le garçon prénommé Théodore prit les choses en main. « Leister et moi on va monter la tente, je ne voudrais pas que tu te casses un ongle Clém' chérie, alors tu te contenteras de déplier les sac de couchage. Au passage, si tu pouvais mettre le tien très, très, très loin du mien, ça m'arrangerait. » Pauvre Leister, il avait affaire à deux ennemis jurés qui ne pouvaient pas se blairer et il allait se retrouver au milieu d'eux. Qu'avait-il fait pour mériter ça ? Le garçon se présenta tout de même. « Moi c'est Théodore. »

Ne voulant pas être l'arbitre du match entre les deux énergumènes, il alla chercher sa valise qui était au loin et une fois celle-ci ramenée près du futur campement commença à prendre la parole. « Tu l'as deviné, je suis Leister. On va la chercher cette tente et la monter ? ». Il prit rapidement un gros pull qu'il avait stocké dans sa valise pour l'enfiler et se dirigea vers le sac de l'italienne en compagnie du septième année qui prit ses aises en posant son bras gauche derrière les épaules du jeune garçon... Ce qui surpris le minot.

Quand tout le monde fut arrivé, et avaient enfin tout leurs bagages, Boccini prit la parole. Ces consignes étaient clair. Ils devaient prendre, comme indiquer lors de l'inscription, un portoloin pour arriver à destination. La jeune femme en avait déjà pris un dans le cadre de ses visites pour voir ses parents. N'ayant pas encore passé l'examen du transplanage, elle n'était pas prête à apparaître dans un endroit à la seconde même ou elle disparaissait d'un autre. D'ailleurs elle se demanda si son professeur savait transplaner? Certainement vu qu'elle pouvait se changer en corbeau...

C'est devant un sac en plastique, située en plein coeur... d'une clairière * décidément, elle aime les clairières la prof..* que les élèves commencèrent à s'agglutiné. La jeune Syverell serra la bande de son sac a bandoulière, où par un sortilège extansible elle avait mis toutes ses affaires. Elle était prête. Suivant les ordres de Boccini, la jeune fille s'agrippa au portoloin et atterit dans la neige après une formidable et horrible sensation de centrifugeuse. La neige... le bonheur ! Elle resta allongée encore quelques secondes de plus pour apprécier la fraîcheur des flocons qui chatouillaient le bout de ses oreilles et entrait dans le col de sa chemise, caressant sa nuque comme une main glacée qui était là pour étrangler quiconque n'écoutaient pas l'appel du blizzard.

- Regroupez vous, que je donne les consignes suivantes.

Son bonheur fut interrompu, et elle se releva en s'époussetant récupérant son sac lâché plus tôt. Tout le monde avait l'air d'être bien malgré leurs têtes suite au voyage peu agréable. La neige avait déjà fait oublié cette mésaventure à la jeune Irlandaise. Quoi de mieux que le frais?

Bienvenue en Norvège ! Pays enneigé où nous allons commencer notre étude. Avant cela, je vais vous donner la composition de vos trinômes pour les trois prochains jours. Vous ferez équipes dans les épreuves, pour la tente, et pour les résultats... En A, j'appelle donc Lilith, Ashton et Izsa. En B, Leister, Théodore et Clémence. En C, Célya, Severus et Laurae... Et enfin, en D, Lizzie, Morgan et Ebenezer !

La Norvège... On disait parmi les marins que c'était le berceau de tout poisson, et un immense pays comme gelée par le temps. Magnifique. Ici, la brunette allait se plaire, ne craignant pas trop le froid. Elle remarqua les membres de l'équipe C, une Serdaigle, la dénommée Célya et un Serpentard, Severus qu'elle avait déjà croisé en cours. Bien. Elle se dirigea automatiquement vers eux. Ce dernier était plutôt douée. Il fallait à présent monter les tentes présentes dans le sac de la professeure. Célya fut la plus rapide et pris la tente. Elle semblait déterminée, c'était vraiment une bonne chose. Laurae prit alors les sacs de couchage.

« Eh bien, je sens que ça va être amusant de camper au milieu de la neige ! » « J'espère que vous aimez ça... »

La jeune femme étira ses lèvres dans un sourire, lui affirmant le fait qu'elle appréciait particulièrement la fraîcheur.

- Je viens d'Irlande, il n'y à pas beaucoup de neige comme je suis dans un climat marin, mais l'hiver est assez rude. Je suis quelque peu habituée au froids. Bien que je préfère l'automne, la saison fraîche ne me déplaît pas non plus.

Elle regarda le sol emplit de poudreuse. Afin de se sentir à l'aise, il fallait raclée un peu le sol pour ne pas y avoir de bosse d'eau glacés sous leurs sacs de couchages et sous la toile dure de la tente. Meilleur confort.

- Je propose de racler un peu le sol avant d'y installer la tente... Je suis sûre que dormir étant bien un maximum pourrait être bénéfique...?

Elle attendrait la réponse affirmative ou non de ses deux camarades. L'Irlandaise jeta un oeil aux tentes. A première vu, on aurait dit des canadiennes. Un peu plus difficile que les autres à installée mais très solides, et assez confortables.

Une brise fraîche secoua les cheveux de Célya, les faisant virevolter devant ses yeux. Elle replaça les mèches rebelles derrière ses oreilles, et se rendit compte que ses doigts commençaient à rougir. De plus, les vêtements qu'elle portait n'étaient pas franchement adaptés pour un temps aussi froid et ses chaussures prenaient l'eau. Faisant la moue, la blondinette devait absolument régler ça avant de repartir. Mais d'abord, il fallait monter la tente et installer les sacs de couchage. La Préfète s'était activée tout de suite et avait récupéré une tente dans le bagage de Miss Boccini avant de trouver un coin un peu plus loin. Tout de même, les tentes ne devaient pas s'éloigner de trop les unes des autres, car s'il fallait camper, un feu qui servirait de foyer serait certainement allumé : il fallait donc être suffisamment proches pour en profiter tous.

« Je viens d'Irlande, il n'y à pas beaucoup de neige comme je suis dans un climat marin, mais l'hiver est assez rude. Je suis quelque peu habituée au froids. Bien que je préfère l'automne, la saison fraîche ne me déplaît pas non plus. » répondit Laurae, ses lèvres s'étirant en un sourire après la remarque de Célya.

Cette dernière hocha la tête, bien qu'elle ne partageait pas forcément les mêmes préférences que la Poufsouffle. En effet, la blondinette aimait bien l'automne également mais parce que l'odeur de la pluie lui était agréable. Sa saison préférée était le printemps, lorsque la nature reprenait vie et où les fleurs embaumaient l'air de leur parfum. L'été ne lui déplaisait pas non plus, tant qu'il ne faisait pas étouffant. Par contre, l'hiver... la seule chose que Célya aimait bien était la neige. Cela lui rappelait ses jeux d'enfants, avec son frère jumeau et sa mère. A ce souvenir, elle eut un pâle sourire. Elle se retourna vers la jaune et noir.

« Tu en as bien de la chance... J'adore la neige, mais le froid, pas du tout. » dit-elle avec une grimace.

Déposant la tente à ses pieds, la jeune fille agréa à l'idée de Laurae, qui avait proposé de racler la neige pour y monter le camp. Célya venait justement d'y penser et attendait tout de même une réaction avant de proposer son idée. Après tout, elle ne voulait pas se faire passer pour une fille qui dirigeait tout. La blondinette sortit sa baguette de son fourreau d'avant-bras et la pointa devant elle. Normalement, la couche de neige n'était pas tellement épaisse, aussi celle-ci fondrait rapidement. Elle lança un sortilège de chaleur radical qui libéra un espace assez large de terre pour y planter la tente sans encombres. Mais la terre en-dessous étant humide, la jeune fille entreprit de la libérer de son eau, ce qui rendit le terrain sec. Satisfaite, elle utilisa à nouveau sa baguette pour y déplier la tente et la monter rapidement. L'action ne prit pas plus de deux minutes. Heureusement, elle reçut un peu d'aide.

« A qui l'honneur d'entrer en premier ? » dit-elle ensuite en souriant.

Elle se posta à côté de la tente, contente de retrouver un sol exempt de neige, et posa sa main sa hanche, invitant les autres à entrer de l'autre main.

Severus sourit en entendant le grognement du préfet des Poufsouffle à ses côtés. Leister somnolait à ses côtés. Malgré l'air frais de la nuit, il retira sa capuche dévoilant ses traits plus ou moins ensommeillés. Il passa une main dans ses cheveux. Ses mèches sombres étaient sèches par endroits, d'autres étaient encore humides. Globalement, il se dit qu'il ne courrait pas grand danger à rester les cheveux au vent. * Et puis, quand bien même... Ce sont les risques. * se dit-il en haussant les épaules. Bon, après le but n'était certainement pas de prendre froid dès maintenant alors qu'ils n'étaient pas encore partis en voyage. Petit-à-petit, les élèves arrivèrent sur les lieux du rassemblement. Izsa, sa préfète, semblait complètement endormie. De toute évidence, elle n'était pas du matin. Lizzie, à qui il avait eu affaire lors du dernier cours de Défense contre les Forces du Mal, eut la brillante idée d'oublier son sac de voyage. * Décidément, ça commence bien ! * pensa-t-il en ayant un petit sourire sarcastique au coin de la bouche.

Une fois tous les élèves sur place, Valentina Boccini prit la parole pour annoncer les consignes:

- Bonjour à tous. On va utiliser un portoloin, il part dans deux minutes donc on se dépêche. Tenez le fermement, ainsi que votre valise. Quand atterrissage commencer, vous lâcherez votre bagage... Et je vous donnerais les consignes suivantes.

A l'instar des membres de la petite équipe d'expédition, Severus s'empara de son sac de voyage qu'il cala fermement sur son épaule droite. Il s'avança ensuite vers le portoloin et referma sa main dessus tout en le serrant de toutes ses forces. « Accrochez vous ! » furent les derniers mots qu'il entendit avant d'être propulser à toute vitesse dans l'espace. Il lâcha son sac de voyage en suivant les consignes de Boccini et se retrouva enfoncé dans la neige. Légèrement nauséeux, le Serpentard regarda autour de lui et perçut les paroles de son professeur:

- Bienvenue en Norvège ! Pays enneigé où nous allons commencer notre étude. Avant cela, je vais vous donner la composition de vos trinômes pour les trois prochains jours. Vous ferez équipes dans les épreuves, pour la tente, et pour les résultats... En A, j'appelle donc Lilith, Ashton et Izsa. En B, Leister, Théodore et Clémence. En C, Célya, Severus et Laurae... Et enfin, en D, Lizzie, Morgan et Ebenezer !

Ainsi, Severus se retrouvait avec deux jeunes demoiselles qu'il ne connaissait pas très bien. Il n'avait pas eu l'occasion de leur adresser la parole de façon régulière. Il espérait que tout se passerait bien entre eux. Après tout, il n'était pas un mauvais garçon. En se dépêtrant de la neige, le Serpentard s'empara de son sac de voyage qui avait attiré un peu plus loin. En s'approchant des filles, il entendit les paroles de la préfète des Serdaigles. Cherchant à se faire discret, Severus n'intervient pas.

- Eh bien, je sens que ça va être amusant de camper au milieu de la neige ! J'espère que vous aimez ça...

Laurae lui confirma qu'elle aimait ce genre de paysage et de saison. Lui eut un petit sourire amical. Ce n'est pas qu'il appréciait particulièrement l'Hiver, mais cette neige et ce paysage avait un certain charme.

- Je viens d'Irlande, il n'y à pas beaucoup de neige comme je suis dans un climat marin, mais l'hiver est assez rude. Je suis quelque peu habituée au froids. Bien que je préfère l'automne, la saison fraîche ne me déplaît pas non plus. Je propose de racler un peu le sol avant d'y installer la tente... Je suis sûre que dormir étant bien un maximum pourrait être bénéfique...?

- Tu en as bien de la chance... J'adore la neige, mais le froid, pas du tout.

Alors que Severus sortait sa baguette, il n'eut pas le temps d'entreprendre quoique ce soit. En un éclair, la jeune Serdaigle avait déjà tracé un cercle à l'aide d'un sortilège. La neige fondit instantanément. Elle dégorgea le sol de l'eau qu'il contenait désormais et déposa la tente. Le Serpentard abaissa sa baguette en voyant qu'il n'aurait pas le temps de réagir. Quelques secondes après, la tente fut dressée sous ses yeux.

- A qui l'honneur d'entrer en premier ?

Confus, Severus n'osa pas regarder les filles. Elles avaient déjà tissé un lien entre elles. Lui se montrerait serviable car il n'avait pas eu le temps de leur montrer qu'il pouvait aussi monter un tente. Vexé? Non. Juste un peu honteux d'avoir laissé Laurae et Célya entreprendre les premières actions de leur voyage.

- Je m'occupe des sacs... Allez-y, lança-t-il timidement en désignant l'ouverture de la tente d'un geste respectueux de la main.

D'un pas vif, Severus se dirigea vers le sac de Célya. Il cala son propre sac sur son épaule droite, saisit le sac de la Serdaigle dans sa main droite et partit s'emparer du bagage de la Poufsouffle. Il devait ressembler à un Abraxan ou un Sombral de cette manière. Portant tous les sacs, le Serpentard se plaça ensuite près de l'entrée et maintint l'ouverture ouverte pour que les filles puissent rentrées avant lui dans un lieu tranquille. Là, Severus pourrait prendre le temps de faire connaissance avec ces deux compagnes de voyage, et d'équipe surtout.

Izsa était bien trop endormie pour e rendre compte de ce qui se passait autour d'elle. Elle espérait juste que ses amis ne s'en vexent pas, car elle les ignora presque entièrement. Ses yeux ne s'ouvrir que lorsque Boccini annonça :

- Bonjour à tous. On va utiliser un portoloin, il part dans deux minutes donc on se dépêche. Tenez le fermement, ainsi que votre valise. Quand atterrissage commencer, vous lâcherez votre bagage... Et je vous donnerais les consignes suivantes.

"Quand atterrissage commencer" ? Et ben, la prof devait pas être bien réveillée, elle non plus. Izsa suivit donc le groupe d'un pas lent, peu stressée par le Portoloin. Elle avait l’habitude, il fallait dire. Son dernier voyage avait eu lieu en Afrique, alors autant dire qu'elle n'avait pas le mal du transport.

Arrivés dans la clairière où se trouvait l'objet qui les ferait voyager, les élèves s'y accrochèrent. La Serpentard n'y manqua pas non plus, malgré son manque de réactivité. Quand elle sentit que l'arrivée approchait, elle lâcha son bagage, ayant parfaitement acquis se réflexe grâce à son Padre.
Tout avait changé autour d'eux. A présent, c'était un paysage froid et blanc qui les entourait, faisant frissonner la jeune fille.

- Regroupez vous, que je donne les consignes suivantes. Izsa s’exécuta, comme tout les autres. Bienvenue en Norvège ! Pays enneigé où nous allons commencer notre étude. Avant cela, je vais vous donner la composition de vos trinômes pour les trois prochains jours. Vous ferez équipes dans les épreuves, pour la tente, et pour les résultats... En A, j'appelle donc Lilith, Ashton et Izsa. En B, Leister, Théodore et Clémence. En C, Célya, Severus et Laurae... Et enfin, en D, Lizzie, Morgan et Ebenezer ! Vous trouverez dans mon sac des tentes, des sacs de couchages... Installez vous, vous avez vingt minutes.

Izsa, parfaitement réveillée à présent, failli éclater de rire. C'était parfait, absolument parfait ! Elle était en groupe avec les deux Gryffons, Lilith sa meilleure amie, et Ashton, qu'elle connaissait moins mais qu'elle appréciait bien. Elle se demanda un instant si Boccini n'allait pas avoir quelques problèmes avec le nouveau dirlo, pour avoir mixé filles et garçon. Puis, elle passa outre. Ce voyage allait être riche en émotions.
Elle envoya un grand sourire à "l'équipe D", dans laquelle se trouvait le reste de ses compères. Les deux autres équipes allaient en voir des vertes et des pas mûres, elle pouvait l'assurer.

La Serpentard prit le sac contenant la tente, et attendit ses coéquipiers. Cela n'allait pas être bien compliqué, puisque Lilith et elle étaient habituée au monde moldu. Et puis, un Erigo et ça serait plié.
Elle sortit donc piquets, toile et sardine, et lança le sortilège. C'est quand même vachement pratique la magie.

Il était temps de faire une réunion stratégique entre équipiers. Izsa vérifia que personne ne les écoutait, puis sortit une petite fiole pleine de liquide jaunâtre de sa poche.

- Il m'en reste encore une, indiqua-t-elle à Lilith. Puis, pour que l'autre lion ne se sente pas délaissé, elle ajouta : C'est une petite bombe inoffensive, qui projette de la morve sur tout ce qui l'entoure...

Un sourire machiavélique ornait ses lèvres. Qui serait leur prochaine cible ?

Laurae regarda la préfète des Serdaigles faire. Elle avait une bonne magie. L'irlandaise ne savait pas de quoi été composé la baguette, mais c'était fin et élégant. Severus quand à lui avait sorti sa baguette, certainement pour aidé, mais il n'eut pas le temps... Un peu comme la blairelle. D'ailleurs, la tente fut très rapidement monté... Et oui, ici baguette et non tout à la main. La jeune femme se sentait un peu bête, ses parents sorciers n'utilisaient pas souvent la magie, ils préféraient travailler de leurs mains, et avaient éduqué Laurae a faire de même.

- A qui l'honneur d'entrer en premier ?

La jaune et noire regarda le serpent qui était avec elles. Il semblait un peu confus, et pris leurs affaires. Il était un peu chargé, mais avança devant la tente pour leur offrir l'honneur de passer les premières.

- Tu ne veux pas d'aide? C'est assez lourd tout ça...

Elle le regarda, attendant sa réponse avant d'entrer, laissant la préfète s'installer avant elle. La Syverell avait envie d'en savoir plus sur Severus et Célya, et elle savait que c'est dans la tente qu'ils allaient pouvoir faire connaissance.

Le Serpentard remarqua une légère confusion du côté de Laurae également alors que la préfète des Serdaigles leur montrait l'étendue de sa motivation. Se retrouvant près de l'entrée de leur refuge provisoire, il croisa le regard de la Poufsouffle qui lui adressa la parole.

- Tu ne veux pas d'aide? C'est assez lourd tout ça...

- Oh... Merci c'est gentil. Mais, ne t'inquiète pas pour moi. Je t'en prie, entre, acheva-t-il en lui souriant.

Le jeune homme ne voulait pas se lancer dans des "non, après toi" pendant des heures et des heures. La politesse était agréable et permettait de poser les bases de leur future coopération, mais de là à la laisser s'étendre...

- Par contre, je ne dirais pas non à une source de chaleur, lança-t-il en lui adressant un clin d'oeil. Un feu ou autre... Je suis convaincu que tu le feras sans faire cramer toute la tente.

Severus appréciait le paysage norvégien, mais de là à en aimer la fraicheur, il y avait un gouffre. Laurae aurait une mission agréable pour le coup. Et puis, ils leur fallait un minimum de confort s'il ne voulait pas mourir de froid pendant la journée et surtout pendant la nuit. Les température baisserait certainement considérablement ici. Fronçant les sourcils, l'étudiant se demanda si les filles avaient récupéré les sacs de couchage.

- Euh... L'une d'entre vous a pris les sacs de couchage ?

Après le refus poli du jeune homme Laurae lui sourit et entra dans la tente pour lui permettre aussi de rentrer et de ne pas porter les affaires pendant trois heures. Il pourrait enfin les poser.

- Par contre, je ne dirais pas non à une source de chaleur, Un feu ou autre... Je suis convaincu que tu le feras sans faire cramer toute la tente.

La jeune femme esquissa un nouveau sourire et rentra au milieu de la tente. Elle semblait avoir elle aussi subit un sortilège d'extension, et c'était vraiment génial. Un peu spacieux et bien organisée. Au milieu, elle creusa un trou et, protégea d'une bulle l'extérieur du trou pour ne pas que le feu s'étende, ou que l'on puisse tomber dedans.

- Incendio

Le feu crépita au bout de sa baguette et un long filet de flamme vient entrer dans la forme de bulle. On aurat dit alors une boule dans lequel le feu tournait... C'était assez marrant. Une douce chaleur s'était alors emparé de l'espace. Ensuite, elle récupéra les sacs de couchage qu'elle avait déposé quelques instant plus tôt pour les placés dans les sortes de "chambres" voilés.

- Euh... L'une d'entre vous a pris les sacs de couchage ?

- Oui, Severus, je les installe. Tu peux rentrer, je me suis occupée du feu !

Elle attendit alors l'entrée des deux autres compères.

Izsa et toute la clique ne furent pas longs à arriver. Baillant à s'en décrocher la mâchoire, la verte et argent, et accessoirement meilleure amie de Lilith, semblait prête à s'endormir debout... Néanmoins elle réagit aux indications de Boccini.
La rouge et or quant à elle trépignait d'impatience! Elle mourrait d'envie de savoir quel serait le lieux de leur voyage. Et venant de la part de leur prof de défense contre les forces du mal, cela ne pouvait qu'être passionnant et impressionnant!
C'est donc tout excitée qu'elle s'approcha du portoloin et se laissa attirée par l'attraction qu'elle sentit au niveau de son nombril.

La rouge et or n'était pas tellement dans son assiette durant le cours instant que dura le voyage, mais la nausée restait tout à fait contrôlable. Elle réussit à lâcher son bagage le moment venu et atterri, comme les autres, les pieds dans la neige.
Elle rattrapa son sac et regarda autour d'elle. Le paysage était blanc et le temps glacial. Lilith attrapa une écharpe rouge dans son paquetage et se regroupa, suivant ainsi le troupeau d'élèves. Elle n'écouta pas vraiment les premières paroles du professeur, tout à sa contemplation. Où pouvaient-ils bien être? Qu'allaient-ils étudier?
Un sourire béat éclairait son visage.

- .... Lilith, Ashton et Izsa... A l'annonce de son prénom, la jeune fille se reconcentra sur Boccini, un air interrogateur sur le visage. ... En B, Leister, Théodore et Clémence. En C, Célya, Severus et Laurae... Et enfin, en D, Lizzie, Morgan et Ebenezer ! Vous trouverez dans mon sac des tentes, des sacs de couchages... Installez vous, vous avez vingt minutes.

* Hein? *.
Bon, si elle avait bien compris, elle était avec Izsa, la Serpy la plus passionnante de Poudlard, et Ashton, le dealer de Kiwicot rigolo. Par contre le début de la phrase lui était passé au dessus...
Elle suivit ses camarade, ravie d'être avec deux élèves tout aussi frappés qu'elle et qui lui étaient sympathiques. Les autres groupes n'avaient qu'à bien se tenir. Adressant un signe de défi au groupe D, elle entreprit d'aider Izsa dans le montage de la tente.
La monter à la manière moldu? Hors de question! Lilith s'amusait beaucoup dans la tente de ses parents qu'ils avaient installés dans le jardin pour lui faire une cabane quand elle était gosse. Mais la monter, ça, elle détestait. Toujours une sardine de travers, un cailloux sous le sol, ou un piquet qui décidait de se faire la malle...
Izsa, maintenant réveillée, eu la même idée et lança le sortilège sur le paquet de toile. Et hop, en un tour de baguette magique, leur habitacle était monté!

Sans attendre, ils se retrouvèrent tous les trois, et Izsa sortit de sa poche un fiole de potion, bien connue de Lilith. Aussitôt, un sourire fendit son visage. La sortie promettait d'être des plus... "instructive"! Surtout pour les autres!

- Il m'en reste encore une dit-elle à l'attention de la rouge et or, avant d'expliquer de quoi il s'agissait à Ashton. C'est une petite bombe inoffensive, qui projette de la morve sur tout ce qui l'entoure...

Lilith, satisfaite de la présence d'esprit de sa camarade, remarqua son air malsain. Un élan d'affection la prit. Elle s'était entourée de la meilleure amie qu'il soit pour le coup!

- Quant à moi, j'ai utilisé toutes les miennes...
En repensant à la façon dont elle avait perdu la dernière fiole, elle grimaça, et une violente douleur imaginaire lui revint dans l'épaule... A cette occasion, elle s'était prise une balle dans l'épaule et avait manqué de perdre la seule personne qui connaissait sa vraie nature. Rurik. Elle se ressaisit rapidement et continua tout bas pour Izsa :
- Je te raconterai ... Elle ne doutais pas que la Serpentard lui poserait des questions le moment venu. Mais je pense qu'une suffira amplement pour mettre un peu d'animation dans une ambiance... Glaciale! Au fait, vous pouvez me dire où on est?

Oui, elle n'avait pas suivi un broc des premières explications de Boccini, et elle comptait sur ses camarades pour la mettre à jour. Tant pis s'ils se moquaient d'elle, elle s'était remplie les yeux du paysage, et cela la mettait en joie.

Ashton et Lilith étaient presque arrivés à l'heure, ce qui relevait de l'exploit. Après eux, arrivèrent tous les autres participants de la sortie. Le Gryffondor les regarda vaguement les rejoindre, à moitié endormi et s'appuyant contre sa valise. Manque de chance, personne ne fut en retard et ils purent donc partir à l'heure. Il fallait croire que le nouveau directeur avait un effet positif sur la ponctualité. Ou peut-être que les élèves avaient juste hâte de partir en sortie. Quoiqu'il en soit, Boccini leur indiqua qu'ils allaient prendre un Portoloin, le petit groupe la suivit donc à l'extérieur du portail du château. Ils eurent alors le plaisir de trouver un vieux sac plastique. Il n'y avait pas à dire, Tina elle savait faire dans le chic ! Ashton s'approcha de l'objet et l'attrapa fermement.

Il eu ensuite la sensation que son estomac était remué dans tous les sens par un nain sadique envers les humains. C'était à peu près le cas, sans le nain sadique. Le sang-mêlé eut donc la possibilité qu'il existait un moyen de transport plus désagréable que le transplanage, oui oui c'est possible. Et l’atterrissage fut lui aussi particulièrement inconfortable. C'était froid, très froid. Ashton avait beau apprécier la neige, il n'était pas maso pour autant, et évitait de se rouler dedans quand il avait le choix. Tout d'un coup, il regrettait de ne pas s'être renseigné sur la destination du voyage avait d'accepter d'en faire partie.

- Bienvenue en Norvège ! Pays enneigé où nous allons commencer notre étude. Avant cela, je vais vous donner la composition de vos trinômes pour les trois prochains jours. Vous ferez équipes dans les épreuves, pour la tente, et pour les résultats... En A, j'appelle donc Lilith, Ashton et Izsa. En B [passage inintéressant] Vous trouverez dans mon sac des tentes, des sacs de couchages... Installez vous, vous avez vingt minutes.

Bonne nouvelle, il était définitivement dans la meilleure équipe. Déjà parce qu'il y était lui, mais aussi parce que Lilith et Izsa était des sorcières redoutables en plus d'être sur la même longueur d'onde qu'Ashton. Son seul regret était de ne pas avoir Morgan dans son équipe pour le martyriser, il serait obligé de le faire uniquement quand les équipes n'étaient pas séparées. Alors que chaque groupe commença à s'activer, ses coéquipières ne perdirent pas de temps non plus. La Serpentard sortit le matériel pour tente, avant de leur montrer une espèce de truc jaunâtre à l'abri des regards indiscrets.

- Il m'en reste encore une. Ashton haussa un sourcil, ne sachant pas ce que c'était. Izsa expliqua donc. C'est une petite bombe inoffensive, qui projette de la morve sur tout ce qui l'entoure...

Ca c'était vraiment cool ! Un sourire s'étira sur le visage du Gryffondor. Pas de doute ils allaient rendre cette sortie mémorable. Sa préfète en avait apparemment aussi mais avait mal géré son stock. Bon tant pis, ils se débrouilleraient très bien avec une seule. Vu la température, si la morve gelait ça allait être à mourir de rire.

- Mais je pense qu'une suffira amplement pour mettre un peu d'animation dans une ambiance... Glaciale! Au fait, vous pouvez me dire où on est ?

- Il me semble que Boccini a dit la Norvège, répondit Ashton. Pour la bombe c'est hyper cool j'ai hâte de voir ça !

Un peu de magie avait suffit à monter leur tente. C'était franchement pratique, parce que même s'il était moldu le camping c'était pas trop le truc de son père. Le Gryffondor n'en avait donc jamais fait et aurait bien été incapable de s'occuper du matériel.

Les élèves étaient bientôt tous arrivés, cependant il en manquait encore deux si Clémence avait bien compté. Ah bah tiens, ils arrivaient et vu leur attitude ils avaient dû boire une ou deux bouteilles. Mais quelque chose attira sa curiosité : l'une de ses deux personnes était sa préfète, apparament même eux n'étaient pas si sérieux que ça ce qui la fit sourire légèrement. Ils étaient donc tous là, ils pouvaient partir vers leur destination. Elle se dirigea donc comme les autres élèves ainsi que sa professeur vers le portoloin. Elle n'en avait jamais pris avant donc c'était une nouveauté pour elle. Cependant, l'objet utilisé était un... sac plastique. Mais ne voulant pas rater ce voyage elle le prit fermement. Après quelques secondes, elle se sentit comme aspirer puis bousculait dans tout les sens. Mais cela ne dura pas bien longtemps puisqu'elle se retrouva au sol, un sol plutôt mou mais surtout froid. Elle se releva rapidement et vit, qu'ils avaient tous atterrit sur de la neige. De la neige ? Mais dans quel pays étaient-ils ? Et puis elle ne portait en ce moment qu'un simple pull... Elle chercha donc du regard sa valise qu'elle avait lâché au bon moment. Quand elle la vit, elle se dirigea vers celle-ci pour prendre sa cape de voyage qu'elle avait justement laissé en haut de sa pile de vêtement pour plus de facilité.

- Regroupez vous, que je donne les consignes suivantes.

Elle partit donc en direction de la prof pour pouvoir entendre toutes les instructions qu'elle allait donner.

-Bienvenue en Norvège ! Pays enneigé où nous allons commencer notre étude. Avant cela, je vais vous donner la composition de vos trinômes pour les trois prochains jours. Vous ferez équipes dans les épreuves, pour la tente, et pour les résultats... En A, j'appelle donc Lilith, Ashton et Izsa. En B, Leister, Théodore et Clémence. En C, Célya, Severus et Laurae... Et enfin, en D, Lizzie, Morgan et Ebenezer. Vous trouverez dans mon sac des tentes, des sacs de couchages... Installez vous, vous avez vingt minutes.

C'était donc pour ça qu'il faisait aussi froid, la Norvège était un pays vraiment froid. Mais la suite de la phrase ne plu pas vraiment à Clémence, elle était avec Théodore ? Mer*e ce voyage allait être vraiment nul et pour ne pas arranger les choses dès que la prof' eut finit de parler, il prit la parole :

- Leister et moi on va monter la tente, je ne voudrais pas que tu te casses un ongle Clém' chérie, alors tu te contenteras de déplier les sac de couchage. Au passage, si tu pouvais mettre le tien très, très, très loin du mien, ça m'arrangerait.

La rousse ne répondit rien, à quoi bon de toute façon ? Elle ne lui adresse même pas un regard noire comme elle avait normalement l'habitude de faire. Elle resta à la place où elle était laissant ses coéquipiers allaient chercher le matériel. D'ailleurs elle ne connaissait pas ce Leister, tout ce qu'elle savait c'est qu'il était chez les serdys.

Une fois devant le sac, Théodore sortit le matériel avec le jeune Serdaigle. Il s'assura que tout était dans leurs bras avant de se détourner pour retourner là où ils avaient laissé Clémence. D'ailleurs, celle ci n'avait même pas répliqué à sa remarque, elle allait peut-être mal ? Peut-être que c'était à cause de leur dispute récente ? Pinçant ses lèvres sans réellement le vouloir, Théodore observait, de loin, la Pouffy tout en tentant de deviner ce qui n'allait pas ; Une fois près d'elle, il reprit un air indifférent, se forçant d'arrêter de réfléchir, et posa tout le matériel sur le sol. Il voulait absolument le faire à la moldu, lorsqu'il était gamin il s'amusait souvent à dormir dehors avec sa nourrice lorsque l'été le lui permettait, il n'avait sûrement pas perdu la main depuis. Ça mettrait un peu plus de temps, mais ils n'étaient pas là pour se presser après tout. Sans attendre, le jeune homme étala le toit bien au sol. Il planta également les 4 coins des murs au sol dans un beau rectangle, il du d'ailleurs se servir de sa baguette l'espace d'un court instant pour pouvoir les enfoncer dans la neige à défaut d'avoir de quoi enfoncer les sardines dans le sol gelé. Il remarqua alors qu'il était entrain de tout faire seul, Lesteir devait être un pur sorcier pour ne jamais avoir monté ce genre de truc. « Tien, choppe le poteau que tu vois là. Ouais, celui là. Tu vas ouvrir la porte de la tente et le coincer à l'intérieur. » Après avoir donné ses instructions, le jeune homme se saisit du deuxième poteau, après l'avoir agrandit par magie, pour le placer à l'autre extrémité de la tente. Il jeta un regard rapide à Clémence avant de s'activer à tendre le toit de la tente avec l'aide de Leister. Il faisait un froid mordant mais s'activer autant lui donner atrocement chaud, tant mieux, ça remplacerait son jogging qu'il n'avait pas eu le temps de faire ce matin du coup. Une fois le toit bien tendue, le jeune homme laissa Leister s'occuper de placer le tapis de sol sous la tente. Elle était assez grande pour les accueillir tout les trois mais, sorcier oblige, il sortit tout de même sa baguette pour lancer un sort d'Extension.

Se reculant un peu pour observer la finalité de ses efforts, Thédore poussa un soupire discret. Nini aurait été fière de lui, c'est sûr ! Regardant autour de lui, il remarqua que la plus part des groupes avaient déjà finit la leur depuis un moment grâce à la magie. Peut importe, ça lui avait fait du bien cette petite activité moldu. Attrapant sa valise, et le sac de Clémence puisqu'elle portait tout les sac de couchages, il avait des bonnes manières tout de même, le serpentard pénétra à l'intérieur de la tente qui avait prit des proportions impressionnantes mais invisibles vue de l'extérieur. « Bon, c'est pas trop mal. »

Le serpentard s’amusa à tout faire tout seul ne laissant aucune place au serdaigle ! Ce n’était pas étonnant que lui et la poufsouffle ne pouvait pas s’entendre. Ce garçon, Théodore, ne laissait jamais les autres s’exprimer depuis le début de cette aventure et avait surtout une fâcheuse tendance à les rabaisser et à prendre un peu trop ses aises avec eux. Leister réalisa ce qu’il devait avec ce fameux poteau, comme demandé, et une fois la tente montée il décida d’aller chercher ses affaires pour les mettre à l'intérieur. Il s’approcha près de la jaune et noire pour demander si entre les deux c’était toujours comme ça… à couteau tiré.

Le jeune McKinley n’était pas dans son assiette et commençait à avoir la tête des mauvais jours. Déjà que d’être dans une contrée enneigée ne le réjouissait guère mais parti comme c’était, ce voyage tournerait au cauchemar d'ici peu. Le minot regarda autour de lui pour voir où ses petits camarades dans les autres groupes en étaient et il constata que les tentes étaient pour la plupart montées quasi entièrement et que d'autres élèves étaient déjà même en train de s’installer.

Ne voulant pas rester près de ses deux nouveaux comparses, il décida d’aller errer un peu chez les autres pour s’aérer l’esprit.

[Hrp : Merci de ne pas me voler mon libre arbitre. Leister est tout le contraire de ce qui est mis dans le texte puisque il a habité dans le monde moldu.]