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Greenwich - Quartier de Londres
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Shela Diggle
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Re: Greenwich - Quartier de Londres
Shela Diggle, le  Mar 19 Fév - 12:25

Il ne s'agit pas tant de croire ou non en les compliments d'autrui et surtout d'elle, parce que le sien est sincère, mais l'on se demande encore un peu, éprouvée par sa beauté à elle, comment son regard arrive à en trouver ailleurs et surtout surtout sur soi, qui plutôt que d'or est de cuivre, point si mal que cela, mais banale, prolétaire. Alors l'on répond en un léger sourire, incertaine, ne souhaitant toutefois le lui montrer - il faut savoir recevoir sans se fêler. Le ciel est support aux étoiles, il convient donc de ne pas les séparer. Certaines choses peuvent l'être : une histoire d'un roman, par exemple. Nous-mêmes du monde. Elle oublie les lèvres pour leur préférer la main pour y déposer un bonsoir, et l'on fait doucement courir les mains dans le tissu malmené par le vent. La scène a tout le théâtral que l'on pourrait y trouver s'il s'était agit d'une pièce, et l'on s'étonne de pouvoir partager de tels instants. Un lieu tout à fait vide, aucun possible regard ; le silence, que le vent vient troubler en faisant frémir les arbres alentours, les robes trop légères ; et puis, surtout, elle, bien sûr, et tout paraît être une évidence, si bien que l'on devrait se méfier - nous ne sommes pas les personnages de quelque auteure emportée de poésie, nous sommes, deux humaines si elle l'est vraiment, souhaitant abandonner le monde, s'abandonner l'une dans l'autre. Finalement ce sont peut être nous, les emportées de poésie.

Son regard est équivoque et savoir qu'elle rencontrera la même chose, s'interroger sur une telle possibilité, encore ? après tout cela, encore ? Encore le grisant désireux, encore les veines qui sont lave, encore la criante envie et la réciproque de la chose, malgré tout le reste, malgré le temps qui s'avance et parfois avale la faim qui ne paraît alors plus
Sa stabilité, et quelle belle idée d'avoir choisi - si toutefois un tel amour peut être appelé un choix - les astres, eux qui ne se meuvent que d'une extrême lenteur dans notre espace temporel, eux qui nous semblent presque éternels, eux que l'on peut apercevoir souvent, et que l'on sait toujours présents. Un ancrage dans le ciel, voilà qui apparaît paradoxal, dans le ciel souvent l'on s'élève lorsque l'on n'est plus assez sur terre, plus assez réfléchi
voilà peut être, en fait, le but ; pouvoir s'en aller vers un tranquille, vers un rassurant immuable. Avoir la tête dans les nuages, la lune ou les étoiles, caractéristique souvent faiblement approuvée, parce qu'autrui n'aime pas le vague, l'inaccessible, autrui n'aime pas savoir les gens ailleurs que dans la pleine conscience. Aurait-on trouvé un quelqu'un qui aime à s'emporter hors du sol, loin au-dessus ? un quelqu'un qui ne déprécie pas le fait de s'enfuir un peu vers une tranquillité, et, pour elle, une constance

Lorsqu'elle désigne le tireur à l'arc, ne pas être certaine de regarder dans la bonne direction, aussi le regard passe d'étoiles à d'autres, tentant de deviner le dessin exact d'un arc tendu, prêt à relâcher une flèche, pas certaine non plus qu'il s'agisse de cela que l'on doive trouver. Ce qui compte surtout, c'est le ton enjoué qu'elle a lorsqu'elle en parle et dans lequel l'on cerne un peu de la passion qu'elle y voue, c'est sa main dans la mienne, c'est son rire candeur et ses pieds nus comme les miens nous sommes, enfants
Elle guide jusqu'à l'engin, m'indique comment il me faut me placer, ajuste la direction, le grossissement, évoque son monde, m'en fait l'éloge rien que dans le choix de ses mots, dans sa façon de me les présenter, et de me présenter à elles. C'est une porte qu'elle a ouverte, un peu, et l'on y passe timidement le seuil, heureuse d'avoir été invitée, de pouvoir apprendre à connaître. Alors l'on est sérieuse, appliquée, observant ses avisés conseils, hasardant parfois un mouvement de l'instrument pour mieux voir - erreur sûrement, si elle l'avait placé autrement -, désireuse d'être bonne auditrice de son monde.
Aussi l'on est surprise d'abord lorsqu'elle évoque une peur, et comprendre que ce n'est pas vraiment de la mienne dont elle parle, mais de la sienne de faire trop. Se détourner tout à fait de l'instrument, lui prendre le menton de la main, quiconque ne sait s'émerveiller de votre enthousiasme ne vous mérite pas.

L'on soutient son regard, désireuse de la rassurer, de lui assurer qu'il n'y a rien de plus beau que de la voir animée d'un tel emballement pour le domaine céleste. Les gens passionnés sont, souvent, de beaux gens. Montrez-moi encore. Avoir le désir pur de l'embrasser. Sur le zodiaque je suis le lion, et vous ? Ne pas accorder beaucoup aux croyances concernant ces signes, mais s'intéresser aux titres, aux mots que l'on peut lui assigner. Les yeux dévorent ses lèvres, mais ne souhaiter briser tout de suite sa fièvre du ciel. Apprenez-moi.
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Re: Greenwich - Quartier de Londres
Kathleen Gold, le  Mar 19 Fév - 15:10

Du bout de ses doigts, relever la tête.
Étrange, ce regard, cette poigne. Ici, il est impossible de se soustraire, de disparaître - presque six pieds sous terre. Impossible de fuir, de se réfugier dans le lointain, l'horizon
Les étoiles.
Il faut donc supporter les yeux, et les interrogations, dans une assurance dont elle est maîtresse.
Étrange, en effet, de se balancer au milieu du vide sans équilibre. Un moment prendre en main, diriger l'ensemble - de ne rien perdre en prenant soin de tout placer. L'autre, se retrouver récupérée d'une façon bien singulière.
Toi, qui depuis la Révélation, te tiens prête à l'épargner, à décider de ce qui doit être fait, te voilà
Complètement désorientée par sa
Tendresse.

Tout est dans sa manière de parler, de te diriger. Ses yeux qui s'ancrent et qui capturent, et ses mots qui apaisent. C'est un beau romantisme, celui que tu as lu jusqu'à définitivement le placer à côté des autres événements de l'histoire, nature morte entre les feuilles. Un trop beau trop parfait pour être saisi, pour être sorti des contes-textes longtemps parcourus.
Pourtant, il y a balcon, étoiles et compagnie
Mots doux et lente vapeur qui envahit les doutes - endormissement certain
Elle rassure.

C'est si grand, de se trouver un peu de répit, un moment de calme
Et plus encore, de ses attentions quand tu parles, quand tu t'exprimes. Se demander - dans la partie la plus sombre - s'il ne s'agit pas d'un cruel simulacre - trop beau après tout pour être vrai
Se faire mal de douter, elle qui est sincérité personnifiée.
Elle te rend le sourire.

Puis, le mot
Mériter
Y a-t-il vraiment du mérite à t'avoir à ses pieds.
Qu'est-ce que ce mot signifie, ainsi dirigé, que veut-il dire quand tu es le sujet.
Mériter - tu ne crois pas en effet que quiconque mérite d'être ainsi
Soumis à ce que tu es - Shela, vous ne savez pas.
Je compte les jours, les moments qui vous sépare du Grand Vide, de ce
petit bruit
J'attends et j'abhorre l'inévitable - Shela, comment tournez-vous vos mots
Comment pouvez-vous transformer cette fatalité en beau
Comme si rien ne pouvait être souillé
Une illusion, vraiment, vous semblez insinuer que
Vous le pensez.
Incroyable, vraiment, ce baume qui est ainsi placé - mériter
Tourner de façon à penser que tu es
Un prix.
Le regard se voile, une seconde, entre le sourire qui naît
C'est un doux-amer crissant
C'est vouloir vous croire sans pouvoir - vouloir vous éveiller maintenant, cesser la supercherie et vous pointer
L'erreur parmi les Chimères que je vous dévoile.

Et se sentir si bien après ces mots
Ne fait qu'empirer le mal.

Il faut alors, trop heureuse, obéir
Se libérer de ses mains sans oser répondre à ses gestes, sans démentir ni approuver - comment pourrais-tu
Ajuster l'instrument.
D'une main sur sa nuque avant de s'arrêter sur son cou,

-Voyez.

Lui indiquer
L'animal couché, sa crinière en poignée - lignes assurés
Et corps constellé en presque forme carrée : géométrie d'astres pour la désigner
Un rectangle-muscles et une tête libre de cloison.

-Le lion.

Alors qu'elle est ainsi penchée, laisser vaguement, les yeux fixés sur les étoiles - la forme que l'on voit sans avoir besoin du grand œil,
Savoir que vos regards sont dirigés au même lieu,
Errer les mains dans ses cheveux, son dos penchée.
Regard vers les chaussures délaissées.

Remonter les mains vers la partie tournée.

-Décembre est l'archer. Nom plus joli dans les constellations.

Sagittaire et lion,
Cela, ce n'est pas inscrit dans les étoiles, et pourtant.
Mélancolie, peut-être, qui pousse à placer les mains ici
Avec le tissu si léger tandis que ses yeux continuent de naviguer.

-Je ne sais pas ce que je peux vous donner de plus, à part une poignée d'étincelles.

Fuyantes.

Sûrement sûrement, essayer de donner force à ses mots
De lui montrer que, quelque part, il y a bien quelque chose de beau
Être si pauvre que fuir dans ce moyen
Pour la faire rester

Qu'as-tu d'autre, à vrai dire.
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Re: Greenwich - Quartier de Londres
Shela Diggle, le  Mar 19 Fév - 22:11

Vous m'êtes si chère, vous rendez-vous compte ? Je suis encore là, saisie par votre existence, par toutes ces questions que je me pose toujours, que je ne cesserai probablement jamais d'avoir, vous du désert, qui réapparaissez, qui explosez tout ce qui était alors présent
vous savez, il y avait beaucoup de sombre.
Si je sais qu'un aveugle à vos émotions ne vous mérite pas, j'ai aussi au fond du corps le savoir que je ne suis pas légitime non plus. Et c'est déchirant.

Sa main se glisse et l'on s'immobilise, comme soudain marionnette sous ses doigts, défaite de son propre libre-arbitre, tout à fait donnée à chacune de ses impulsions. L'on frémit, un peu, et se persuade qu'il s'agit du vent, du léger de la robe et certainement pas du léger de la sienne. L'on trouve le lion, il semble, et découvre une forme qui n'est pas familière ; dans l’Oeil n'apparaît pas l'image dorée d'un véritable lion. Mais dans le ciel se joue un autre langage, il faut oublier l'orthographe, la grammaire que l'on connaît, autrement l'on ne saurait lire la voûte céleste. Soit, ce sera un lion. Comme on ne lui ressemble pas. Comme l'on en est loin, même, de l'image courageuse, beau-parleur, fier presque jusqu'à l'arrogance. Comme l'on est plutôt invisible, passagère, peu portée sur l'introspection de ses valeurs. L'on redevient aveugle au ciel lorsqu'elle laisse ses doigts louvoyer entre les mèches, concentrée sur leur mouvement, leur avancée, leur application. Les doigts qui distraitement descendent.

Décembre lui sied mieux que moi août. Elle a du froid l'affection pour le silence, et la peau porcelaine. Sa délicatesse, son port de tête, une certaine forme de froideur, parfois. Avec le reste du monde. Le froid qui s'efface et fond lorsqu'elle rencontre le brûlant des tendancieuses rencontres - rougir d'y songer aussi aisément. A soi, l'automne conviendrait mieux. Avoir mis un temps à trouver Sagittaire avant d'apercevoir une forme sur laquelle l'on avait auparavant glissé.

Ici fit sursauter et immédiatement provoque tout le reste du bas ventre. Etre surprise, à nouveau, par ses mots qui ne respirent aucune vérité. L'on s'apprête à s'insurger, à rassurer en souriant, entrouvrir déjà les lèvres pour lui glisser quelques mots. Mais ce que l'on pourrait chez autrui prendre pour de la fausse modestie est ici quelque chose de bien pire : comprendre dans son regard qu'elle croit à la véracité de ce qu'elle déclare, qu'elle croit avec une profonde sincérité qu'elle n'est finalement que peu, et même, rien, remplaçable peut être, ou effaçable, pas assez, pas nécessaire. Faillible est le mot qui vient. C'est là ce qu'elle vient de laisser entrevoir, hasardeusement, probablement contre son gré. Pas aussi assurée qu'aiment le prétendre son allure son port son aura. Pas aussi forte que l'image qu'elle renvoie sans cesse, aux passants, au miroir, à soi. Faillible et si tous le sont, jamais l'on aurait pu se douter que cela puisse faire partie de ses brèches à elles. Et cela fend le cœur, qu'elle puisse se penser si petite, si insignifiante, alors qu'elle est elle est
t-ant
c'est un autre mot que l'on avait pour elle, cela fend le cœur que l'on ait pu la laisser à de pareilles croyances, de rougie par le vent l'on passe à pâle, coupable.
Lui effleurer le flanc Vous êtes tellement plus
et vous avez l'infini à offrir, j'ai l'impression de n'avoir même commencé à vous découvrir
avoir oublié l'instrument, l'on a les mains à ses joues, caressantes, et, tout doucement, vous n'avez pas compris, ce ne sont pas des étincelles que je veux. C'est vous, plus qu'un murmure, et ce n'est pas un désir, c'est une nécessité. Et si vous ne me croyez pas, je vous le répéterai tous les jours que vous me permettrez d'être avec vous
Pardon de ne vous avoir permis de le comprendre plus tôt l'on parle si bas que l'on n'est tout à fait certaine qu'elle puisse entendre. Les mains sont immobiles lorsque l'on l'embrasse.
Le reste du corps l'est aussi lorsque l'on vient chercher sa main pour la poser là où elle s'était à peine aventurée. C'est vous.
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Re: Greenwich - Quartier de Londres
Kathleen Gold, le  Jeu 28 Fév - 0:09

Trigger Warning : contenu sensible, inadapté aux jeunes lecteurs


Ses mots sont en toucher subtils le long du corps, ils sont au début difficile à saisir.
Tu sens les mains sur les joues, la douceur et la délicatesse tout autour
Pourtant, les paroles t'échappent, elles filent comme le blanc cotonneux des nuages qui surplombent le paysage, le visage - elle les voit passer quand, les sourcils froncés, tu te concentres fort fort
Pour tenter de tout comprendre.
Quelque chose ne va pas
C'est ce qui vient directement à l'esprit quand la candeur réapparaît. C'est un trop plein
Une overdose de tendre.

C'est être lavée, quelque part.
Tu aimerais lui dire, lui faire comprendre que c'est dur d'entendre ce qu'elle dit. Shela qui parle, Shela qui chérit, cela sonne bien et pourtant faux.
Il était facile d'essuyer ses larmes, il l'est moins de la laisser parcourir celles qui ne coulent pas
Shela, je ne comprends pas ce que vous dîtes.

Shela, avant vous, je ne savais pas
Que les mots pouvaient caresser.

Pourtant pourtant, c'est ce qui arrive, maintenant, quand ses mains se perdent ici et là, t'obligent à relever le menton, même si les yeux se perdent au sol par moment - le retrouvent
Que les cercles qu'elles composent sur les pommettes et contre les cheveux sont un chemin assez régulier, assez clair pour être compris, apprivoisé,
Pourtant, ses mots ne font pas sens.

Mais c'est dans l'incompréhension que tu te baignes maintenant, à essayer d'attraper chaque parole l'une après l'autre, sans pouvoir les assembler, mais déjà dans ce jeu de puzzle où les règles sont floues, il y a forcément quelque chose à tirer, un apprentissage à découvrir,
Tu bois ses mots quand l'esprit s'éclaircit un peu,
Et on se laisse toucher
Enveloppée pendant un instant par une félicité inconnue.
Elle fait briller autre chose maintenant, en parlant de beaux non-sens.
Tu sens la chaleur de l'eau se déverser contre les membres, au creux aussi de qui n'a jamais vraiment correctement fonctionné.

Elle place les étoiles autre part.
Un regard d'enfant qui s'allume comme au premier mâtin, quand il ne voit que ce qu'il veut bien, qui écoute ceux qui sont plus au courant que tout ira bien
Que tout est bien plus beau qu'il ne l'est vraiment.
Tu n'y crois pas, et pourtant
L'effet est là, indéniable, dans la façon dont tu trembles.

D'un baiser, elle empêche de secouer la tête de négation, empêche de balayer ce qui a été dit, les convictions
Les gestes plus parlant que les mots
Shela, je pourrais vous croire.
Ce baiser que l'on ne trouve qu'au détour d'une feuille, de ces échanges tant imaginés qui font disparaître les doutes -
La
Tendresse, la plus grande, la définitive, transcrite de papier à lèvres
Lettre reçu en plein cœur
Flèche qui ne transperce que l'ensemble hésitant, tremblant des membres, et non de l'esprit.
Ce baiser qui apaise, tout est
Perfection
Pendant une fraction, une poignée de sable
Tu te dis que ce sont ces moments qui marquent, finalement
Ceux qui auront une résonance encore dans les os quand les souvenirs les auront effacés
Ce qui parcourt - les ressentis précieux que l'on garde une fois, sans parfois jamais les revivre
Ceux que l'on protège et essaie de rappeler à soi
Et qui ne frappe que lorsqu'on ne leur demande pas
Le plus exceptionnel
C'est le Pur.

Tu réponds comme tu l'as fait dans son appartement, où l'aimer était facile, évident malgré que tout le reste ne l'était pas
Les sentiments plus clairs que la situation, que les propos.

Elle ramène ta main, et c'est retrouver une autre forme d'assurance
Plus que le réconfort incroyable qu'elle apporte, elle remet
Ce qui est certain, immuable, en place.

Tu laisses ta main remonter sa robe dans une familière - bienvenue - habitude
En la guidant d'une main sur le bas-dos contre les parois du lieu, du cocon qui s'ouvre et se referme à loisir.
C'est brûlante qu'on la regarde, lorsque l'on relève la tête vers elle.

De la main désormais libre, tu dégages le haut de sa robe, un peu
Suffisamment.
C'est son cou, ses épaules, qui sont recherchées.
Tu cherches tu cherches
A déposer mille paroles, cent protestations contre sa peau,
Ainsi penchée, les poser une à une quand l'autre main finit par trouver ce qu'elle était partie atteindre.

Un instant est nécessaire
Pour respirer, calmer un souffle qui s'est emballé - il suffit après tout de la regarder dans ces moments pour finir de s'égarer
Pour trouver ses yeux, la préparer.

Puis, écartant ce qui dérange, commencer.
Tu ne relèveras plus la tête, trop occupée à distraire sa nuque,
A manier douceur, maintenir une courbe de jambe
Ne pas lever la tête pour
Après une hésitation, éveiller d'un conte-baiser
Les poisons.
Entre les lèvres, ils n'ont pas goût amer, ce toxique qui a pourtant ravagé ton univers
Ils sont juste chair, qui ne demande que tes attentions,
Comme ici.

La douceur se fait fiévreuse au fil des instants, de ses souffles.
Ce qui a d'abord été presque innocent
Est accentué par l'envie
La nécessité
De l'amener là où son regard se portait.

C'était irrésistible, un besoin
Tout dans cet équilibre
Ne tient qu'à cela.
A la voir dans ces instants, à l'écouter porter défaire
Chérir là et ravir ici
Plus que la force du mouvement, c'est la force de l'urgence,
D'ainsi
Combler.

L'on redouble d'attentions, de tendres agitations et excès
- Regarde les étoiles,
Lui demander
En la sentant approcher.

C'est le souffle plus court qu'elle que l'on arrive, qu'on la presse le temps d'inverser la remonter,
Shela, est-ce assez ?
En haut d'une tour, la bercer,
Encore une fois
Parfait-e.

Quand le souffle l'a retrouvée, d'un sourire la rajuster
Baisser le jupon, remettre les manches et le bustier en place.

-Partons.

La quitter pour chercher les chaussures qu'elle a délaissé.
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Re: Greenwich - Quartier de Londres
Shela Diggle, le  Sam 2 Mar - 22:18

Souhaiter qu'elle saisisse. Qu'elle soit certaine, qu'elle sache combien tous les mots sont vrais, et si sincères. Souhaiter qu'elle comprenne que l'on ait choisi chaque syllabe à dessein, que tout fût juste, parce que spontané, parce qu'émanant d'une volonté cristalline. Qu'elle puisse me croire, puisque cela n'est pas toujours aisé, et se jurer à soi-même que l'on fera en sorte qu'elle puisse le faire, un jour, si cela n'est possible aujourd'hui.
Les mains ceignent encore son visage, et l'on tente comme il est possible de tenter d'insuffler au regard tout ce qui se déchaîne à l'intérieur - certains arrivent à déceler dans les yeux toutes ces choses qui s'embrasent -, à lui donner suffisamment de force pour qu'elle ne puisse ne pas saisir.

Sans consciemment y songer, l'on est, à nouveau absolument valide, conquérante, impératrice. Poussée par ces sentiments sans noms, par ces élans brusques, par ces choses qui font grandir le corps, une énergie monumentale. L'on est impératrice mais c'est humblement que l'on se consacre à elle, reine, elle à qui l'on veut tendre toutes ces puissantes choses pour qu'elles l'entourent, la soulèvent de terre, lui permettent d'accéder à cette connaissance là, cette assurance : elle est tellement plus, tellement plus.

Sa bouche contre le cou réveille un quelque chose de plus et l'on voudrait lui murmurer encore, encore, c'est vous, et personne d'autre, vous êtes immense, entendez-moi, et laissez-moi vous le dire encore, et encore
bientôt la brise n'existe plus et l'on brûle sous la caresse de ses lèvres, faite marionnette sous ses doigts qui ordonnent la position et l'on abandonne les bras à son dos, cherchant un équilibre contre celle qui l'est devenue
il n'est pas prudent de faire d'une humaine personne un équilibre. Prudence n'existe plus, pas même l'idée d'elle. Plus rien n'existe. Ne savoir quel sentiment qui étreint le corps est le plus virulent d'entre tous. Peut être qu'auparavant déjà, lors des échanges de peau, lors des moiteurs adoucies, il n'y avait pas seulement la lave charnelle.

Elle échappe au regard, et c'est délibérément, et l'on s'interroge à moitié, assez sûre du pourquoi, incapable en cet instant de la couper, de l'empêcher, de lui demander quoi que ce fût. Emportée par elle, le souffle toujours plus court - elle travaille au corps au cœur et l'on sombre, lestée par un plaisir innommable. Soudain le centre de gravité descend juste et l'on lui est asservie, soumise aux mouvements de la reine. Gouvernail entre les doigts, elle dirige et la caravelle et la grosseur des vagues qu'elle fait grandes
et l'on se noie avec délice
Elle retient la jambe, murmure contre le cou qui vibre du sang qui pulse très trop hâtivement. L'on a bien tenté de lui arracher un regard, un morceau de visage, mais désormais c'est les paupières serrées que l'on lui délivre les émois phonétiques, trophée à ses oreilles.
Lorsqu'elle ordonne aux étoiles, l'on obéit, incapable de s'interroger, de réfléchir, l'on bascule la nuque, s'offre comme au monde. Extatique fût l'instant où elle sonnât ma mise à terre et l'on fût bien plus haut, bien au-dessus de tout, si minuscule face au ciel grand ouvert. Et sans pouvoir poser les mots pour l'expliquer, sans vraiment avoir la force ou l'audace de le faire, c'est très fort.

Elle rhabille avec délicatesse, triomphante des jambes tremblantes, du rouge des lèvres - toutes. Et immédiatement elle s'envole, en écho à son papillon regard. L'on souhaite retourner, faire tourner, aussi alors qu'elle revient chaussures en main, l'accueillir d'un baiser, d'une main encore endormie sur le chemin affectionné - elle fait cesser l'avancée. Cligner des yeux, remonter lentement les doigts. Lui ranger quelques cheveux derrière l'oreille. Comprendre. Aussi l'on va à ses talons, l'on redevient plus grande, plus impérieuse, un peu moins réelle. Allons-nous en.


Au-dehors l'on retrouve le genre humain, les pubs, les aristocratiques devantures. L'inviter à entrer dans un quelque chose que l'on peut qualifier de classe. Peu de monde, luminaires tamisés, promesse d'une descente douce et sans aléas. Ce que vous souhaitez. Votre monde est beau, vous savez. Je voudrais pouvoir tout en voir.
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Re: Greenwich - Quartier de Londres
Kathleen Gold, le  Ven 8 Mar - 17:13

L'on garde en mémoire, aux creux des paumes, des oreilles
L'envolée qui vient tout juste de se produire. C'est un frisson étouffant, il remonte le long du dos jusqu'à la nuque. L'on se souvient comme dans un rêve entre le chemin de ses chaussures à ses lèvres de nouveau larmes, de la vision.
Sait-elle, Shela, ce que tu donnerais pour la renverser de nouveau, ici et maintenant, alors que tu la regardes, bras contre le mur, se remettre.
Il y a un trop, un trop fort, un trop vaste. Un tel besoin n'est pas naturel, celui se fondre contre en elle. Peut-être le voit-elle, dans les yeux qui brûlent, dans la façon dont les doigts s'agitent dans le vide pour se donner contenance - finalement poing.
L'on voudrait rester comme cela, main sous les pluies, tête sous les étoiles.

Voit-elle, perçoit-elle ce qu'elle a offert, à quel point cela t'affecte,
De l'avoir encore, de pouvoir te permettre
D'exister
Et c'est de cette seule façon, unique
Que tu peux l'égaler.
C'est c'est offrir, c'est de l'embrasser à loisir
A plaisir.
Peut-elle comprendre, Shela,
A quel point ton monde est bouleversé
Par tout, ses rires, comment elle peut te faire pleurer en se glissant contre la lunette
Quand tu la vois essayer de se perdre sans y arriver - quand elle tente de comprendre un peu.
Tellement plus que le sang qui pulse contre les tempes
Celui qui bouillonne maintenant au creux du ventre.

Shela, comment pourrais-je seulement vous le rendre ?
Sa main est si incongrue, jamais malvenue - comment pourrait-elle seulement l'être
Mais
Shela, c'est moi.
Tu as envie pourtant, de te perdre, contre entre ses bras
Ici, avec ces poussières de ciel qui te sont si chères
Tu aimerais te laisser emporter par les chimères que tu peux compter - tu peux l'imaginer, tu peux jouer à te concentrer tandis qu'elle fait de ton esprit une nuée-nova de couleurs.
Mais
Ce ne doit pas être comme cela.
Ce serait, cela sonnerait
Terriblement
Anormal - Shela, c'est à moi.

*

Alors, l'on se perd dans la ville, escarpins remis, elle devant - et cela sonne juste,
Les étoiles disparaissent derrières les nuages d'interrogations.
Pourrais-tu, si tu le voulais, lui dire que tu voudrais te placer contre elle, entendre ce qu'elle croit Détraqué battre pour te rassurer - te dire qu'elle est toujours là, qu'elle ne s'est pas envolée qu'elle n'a pas décidé de partir avec le reste des lumières qu'elle a planté devant les yeux.
L'on avance juste, sourire aux lèvres, un peu absent
Toujours sincère
C'est l'endormissement de conscience, après l'avoir rassasiée.

Pourtant, elle s'arrête, et l'on continue endormie la soirée,
L'on voit les dorures et les places rougies du cramoisi
L'on prévoit déjà de lui payer tout ce qu'elle désirera -

Elle coupe.
Elle interrompt si bien avec des mots presque si similaires, elle perturbe encore
Rien n'est à sa place
Pourtant pourtant
C'est
Tentant.

Il est tentant de se laisser guider ici aussi et hors de son lit, de la laisser faire
Quoi au juste
Un quelque chose de grand, de
Magnifique - tu le sens
Pourtant, c'est au-dessus de ta compréhension.
De quoi parle-t-elle, comment voit-elle ce monde où
Elle n'est pas au centre.

C'est sûrement avec un air de totale confusion que l'on s'assied, que l'on prend place,
Mais
Reste cet éveil du corps si ce n'est de l'esprit - de son intérêt
De sa sincérité
De ses mots qui sonnent mélodie, avec cette envie que l'on voudrait tant croire - à laquelle on aimerait donner du sens
Shela, vous le pensez vraiment.

Comment lui montrer, qu'elle se trompe de sujet ?
L'on pourrait de nouveau, se glisser entre le marbre d'à côté, recommencer -
Frisson -
Comme un peu plus tôt, l'aider à comprendre en lui soufflant cette fois contre ce même cou l'évidence qu'elle semble ne pas voir
Ce serait la meilleure des idées,
Mais l'amener semble compliqué à présent, alors on se contente de prendre sa main, de commander du vin,
Etre nerveuse d'un regard lui demander si l'on a bon
- Se rappeler de s'arrêter après deux verres.

- Je préfère le vôtre.

Enfin, dire ce qu'il faut, ce qui est vérité

-Vous ne réalisez pas ce que vous m'accordez.

Shela, comprenez-moi.
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Re: Greenwich - Quartier de Londres
Shela Diggle, le  Lun 11 Mar - 11:26

Un Châteauneuf-du-Pape, vieilles vignes, admirer sa connaissance des crûs. Elle découvre les mots avec un quelque chose sur le visage qui interroge, et l'on s'interroge alors également, comment pourrait-elle douter que l'on souhaite tout lui connaître ? Ce ne peut être cela qu'elle a sur le visage, ce ne peut être cet étonnement. L'on ne peut que s'émouvoir d'avoir accès à toutes ces parts d'elle, à tous ses gestes dont elle ignore peut être le beau - cela ne les rend que plus touchants encore.
Pourquoi s'étonner alors qu'elle vibre de ces affections pour des choses magnifiques, qu'elle a de l'hiver la prestance, du ciel l'intouchable, de l'humain les tendresses impossibles. Pourquoi s'étonner alors qu'à chaque lettre chaque geste elle délivre quelque chose de neuf sans même s'en rendre compte, je crois, que l'habitude que l'on a de vivre avec soi-même empêche d'apercevoir tout cela. Alors l'on souhaiterais être miroir, un peu, à son regard pas assez certain des faits que l'on a en certitude, pour qu'elle puisse observer elle aussi cette personne qui entrouvre la poitrine par un simple regard.

Cela aurait fait longtemps que l'on n'avait bu s'il n'y avait eu l'Occamy, mais c'était à raison, pas vrai, ce fût nécessaire, autrement jamais l'on n'aurait tenu devant lui puis elle puis elle. Ici ce n'est pas pour sombrer que l'on avise le grand verre modérément rougit - une mer écarlate dans la main, bientôt aux lèvres. L'autre main est à la sienne et l'on sourit vaguement lorsqu'elle préfère répondre en écho. Ce monde là est banalement médiocre. Il est indécent qu'elle puisse avoir choisi le cuivre plutôt que l'or, indécent qu'elle n'y ait pas déjà renoncé, appelée par de plus précieuses aventures. Pourtant l'on sait qu'elle est sincère, immensément sincère, voilà alors un acte que l'on ne s'explique pas.
Ce que l'on lui accorde fait hausser les sourcils, sincèrement surprise. Est-ce vraiment là quelque chose d'aussi rare de que de souhaiter voir bien plus loin que ce que l'on observe au premier regard, affamée de connaissance ? Rien ne fût accordé d'ailleurs, puisque le mot sonne comme à contrecœur, comme un geste que l'on ferait magnanimement sans avoir souhaité le faire. Tout, pourtant, est donné avec une honnêteté et volonté immenses. Rien ne ressemble à un présent, ce n'est jamais de cela dont il s'agit. C'est un intérêt vivace. C'est ce sentiment dont on évite le nom, nom qui commence à pourchasser les songes, à gronder de n'être nommé. Kathleen, vous aspirez à trop bas et vous méritez bien plus. Tout ce qu'elle pourrait avoir mis dans cet accordé est logique, nécessaire. Vous en demandez trop peu échanger avec elle une gorgée je voudrais vous permettre plus.

Dans un laps de temps que l'on ne pourrait définir, les mer écarlates se vident et se remplissent à nouveau, comme autant de vagues qui sont rappelées, rejetées, rappelées encore. A des rythmes différents cependant ; les deux verres ne sont égaux. Mais à ce détail là n'avoir prêté attention, concentrée sur ses mots, sur les minimes mouvements de son visage, sur ses lèvres parfois un peu trop avec l'excuse qui est celle de vouloir attraper chacune des lettre qui en sort. Pourriez-vous me suivre les yeux bandés sans connaître la destination choisie ? la question est légère, tâter le terrain, avoir déjà en tête le fleurissement d'autres interrogations, et, surtout surtout, planifiant distraitement une destination réelle une fois que se seront à nouveau retirées quelques vagues rubicondes.
Kathleen Gold
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Re: Greenwich - Quartier de Londres
Kathleen Gold, le  Lun 11 Mar - 21:34

Les mots ne font plus sens, les phrases s'échappent
Ou plutôt, elles s'allègent - un peu comme une plaie qui finit par ne puis faire aussi mal, que l'on ne sent plus - tout comme les papilles qui volent, juste pour revenir sur terre quand elles forment des bulles de fumé-rouge.
Quand les premières gorgées ont été versées dans le rond du verre, avec la satisfaction de la vue, l'agréable à l’œil. Les robes rouges et les rubis contre les doigts, un commencement d'extase et d'enivrement par l'attente - le presque goût que l'imagination fait naître entre esprit et gorge.

Les premières tentatives, l'appui sang sur les lèvres, sont les meilleures, celles où l'on se force à prendre le temps, à savourer le prix qui rend inconsciemment la saveur meilleure -
Puis l'on oublie, la valeur et la réserve, la bouteille coule à grands flots et finit plus vite entre les dents qu'elle n'a eu le temps de parcourir le verre
Enfin, l'on omet et occulte tout le reste, si ce n'est la continuité que l'on créé, qui se transforme en éternel courant d'eau-électrique qui embrume l'esprit et enserre le ventre.

Sauf elle, bien sûr.

Elle, et les mots qui mettent du temps à parvenir, à instiller une réponse en toi.
Le regard aviné ne manque pourtant pas les détails - étrange comment la lucidité se perd en futilité
Les cheveux yeux, lèvres
Et les formes que même connues sont visibles sous cette robe soulevée - les inhibitions commencent, l'on voudrait par moment les rendre plus que souffle ocre et réaliser l'impensable sur la table
Et d'autres fois,
C'est le rire-enfant qui surgit, pour un rien, pour un tintement lointain, pour la façon dont elle penche la tête,
Ou alors, le regard qui s'adoucit-amolli quand l'on regarde les mains jointes, et que l'on joue à caresser le bout de ses ongles, le dos de la paume, le niais qui s'installe quand l'inavouable s'efface - les minauderies, les sourires trop larges
Poser la tête contre la table pour la regarder.

De temps à autre, s'approcher puis s'éloigner, effleurer sa peau pour ensuite rire de l'avoir fait
Retomber dans les travers que l'on regrettera demain (que pensera-t-elle, à quel point as-t-on été pathétique ?)
Chercher à baiser lèvres et mains.

Tu te contentes de cligner les yeux, de sourire quand elle parle au début, parce que tu n'es tout simplement pas en état de comprendre  ses mots et leur portée
Tu veux juste qu'elle continue de parler encore et encore
C'est une belle musique - et cela suffit comme justification
Tu te souviens d'une soirée à tomber du tabouret, à boire sous les tables
La dernière fois que tu as été aussi loin - et une bonne compagnie, la dernière fois que l’insouciance pure est apparue - l'on était nuage sans tonnerre, l'on était l'héritière sans poids en trop : tout s'était terminée au matin, comme un joli rêve
Elle aussi va s'en aller, un jour, sûrement ce soir
Alors en profiter alors que l'on parvient à le faire sans arrière pensées, se noyer dans l'alcool et sa vue, dans le trop plein du sang et de celui qui gonfle d'autres endroits - peut-être, parfois.
L'on rit, et les autres n'ont plus de visages, les verres savoureux mais moins qu'elle
Le monde est sombre, mais pas elle.
C'est ce qui compte, après tout, le même compte que tu ne peux plus faire - mêmes avec les doigts
Quand tu tournes la tête, tu es sur un bateau
Ivre du vin, de la soirée et d'elle.

Tu saisis cependant - étonnamment - la question qui vient, dans le besoin de la comprendre et de revenir vers elle, de ne pas manquer de la nuit
Et elle fait rire.
Rire un peu trop fort, un peu trop illogique, mais aussi enthousiaste - celui qui délire de bonheur, des yeux qui pétillent.
Tu lèves un moment tes mains, presque à ton visage, dans l'envie de faire comme les enfants - de te cacher et pendant un instant, réellement penser que personne ne pourra te voir de leur côté
- lucidité d'un moment ou probable peur que justement elle ne te voit plus, tu t'arrêtes en vol, et tu hoches la tête
Encore plus étonnant que tu ne la secoues pas comme un ressort, juste un - sobre - mouvement - essayer de lui plaire, encore ? malgré la présence d'esprit qui a rejoint les talons que tu as enlevé
- A quel moment déjà ? tu as oublié
Tu veux lui écrire une p*tain de lettre d'amour, le mot est lâché
A ce point là, tu ne sais même plus ce que tu dis, tu parles sans t'entendre
Tu veux qu'elle t'emmène ou qu'elle reste, tant que c'est avec elle
Loin ou ailleurs, le vin ne saura te dire la différence, mais la main qui tient la tienne fera office de messager.

Sans hésiter.

Tu te penches, soudain une mauvaise idée en tête - de celles qui semblent toujours les meilleures
Puisqu'elle a parlé, il faut exécuter, trouver le moyen de le faire
Tu saisis la fin de la robe - déchires le bout de la mousseline - elle n'est plus longue, pas courte non plus... juste un peu plus courte
C'est un tour mal fait, dans le tissu blanc, l'ourlet est inégal
Pas grave, elle était déjà mal adaptée à la saison donc autant continuer
Et on lui présente en riant - pour tout à l'heure que l'on annonce.

On rapproche le visage, un peu, entre deux moments contre la table.
Continue de parler, s'il te plait,
Je te suis.
Shela Diggle
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Re: Greenwich - Quartier de Londres
Shela Diggle, le  Jeu 14 Mar - 14:30

Elle élime un à un les aspects qu'il faudrait prendre en ces contrées que l'on ne connaît guère assez pour lui faire tout à fait honneur, balaie les inquiétudes que l'on avait eu, un peu, comme à chaque fois que l'on entre sur ces scènes qui ne sont les nôtres, qui sont les siennes, assurément, et puis et puis la gorge est chaude de cette mer qui ne sait s'arrêter - quel était le prix de la bouteille, déjà ? bien trop haut pour la descendre avec tant de hâte, probablement. Haute est aussi son humeur qui se fait candide, et l'on sourit avec les yeux de celle qui doit veiller, qui doit la garder assez sur terre pour pouvoir continuer, autrement, Kathleen, je ne devrais te faire encore courir les rues. Les réponses à ses émerveillements semblent parfois sobres car si peu teintées de rouge finalement, mais cela importe peu, cela amuse et l'amuse aussi, tout ne doit être d'un plongeant sérieux, pas vrai, l'on s'en lasserait.
Avec le rouge à la gorge l'autour se transforme nous sommes, dans un conte merveilleux, un de ces récits que rien ne vient troubler indéfiniment, où tout arrive à une belle destination ; je suis, chevalière de bas étage, quelque peu pleutre, elle est, comtesse dans un lieu qui en est autrement dépourvu. Voilà les prémices, et balayer d'un revers de main ce pour quoi l'on tremblerait s'il n'y avait de l'or pourpre sous la peau : aux péripéties de ce conte là l'on ne veut se risquer. Elles ont mille visages et surtout celui d'une hydre perturbatrice, ce pourrait être, une tierce personne, le crabe ou un méchant sentiment, ce pourrait être tout. Nous sommes aux prémices et s'imaginer que l'on survole adroitement toutes les pages du conte pour ne jamais plus atterrir

Grivoise l'on se trouve en face d'elle qui pétille, bulles adorées, le breuvage rend-il fort ou au contraire plus vulnérable, en l'observant ne pas savoir se décider - l'honnêteté peut être le glaive ou la rose, rose se croyant increvable, quelques pointes cependant ne lui retirent pas sa chétive enveloppe.
Aveugle aux jeux qui se jouent en ces lieux l'on s'adoucit de sa nouvelle innocence, l'espérant grise elle aussi d'un téméraire sentiment qui emporte et dévore la table, dernier obstacle sur le chemin affectionné, avoir oublié les tissus, eux ne sont que prétexte, et aucun courroux à ces pensées qui s'évertuent à grandir de façon extraordinaire, trop sonnée pour les souhaiter lointaines, bien assez sonnée pour même les souhaiter grands très grands.

Ouvrir large les sens pour bien tout attraper de ses rires pluvieux, de ses doigts gourmands il n'y a, dans le paysage de cette candeur aucune trace de répulsion et l'on se laisse aller à des regards trop appuyés - puisqu'elle ne les saisira pas -, cessant avant elle les allés et venues des vagues, cherchant, dans cette lucidité plus ample, à discerner les détails qu'elle ne pourrait ici masquer, badine des mots que l'on pourrait lui demander, toute sûre de s'en souvenir ensuite, peut être assurée qu'elle pas assez.
Se redresser lorsque l'on obtient une réponse favorable, déjà ravie quant à la suite, lorsqu'elle se penche vers le sol et l'on ne peut que contempler, interdite, la partie haute de son corps disparaître à moitié. Oser un regard vers sous la table, découvrir le pot au roses : de façon canaille elle réduit sa robe, en déchire un pan entier, et il est déjà trop tard pour l'arrêter dans son geste. L'on ne sait exactement s'il faut en rire ou rester immobile, attraper le tissu et offrir à son visage tendu un baiser plutôt que le lacet - en ces lieux l'on n'ose aller aussi loin. Attends-moi bien que savoir qu'elle ne peut s'envoler, attraper un serveur pour régler l'addition avant qu'elle ne puisse s'en rendre compte, trouver éhonté le prix qui ne devrait parvenir à pareille hauteur mais l'oublier l'instant d'après, peut être qu'il s'agit là d'une façon de gagner plus : vendre cher ce qui permet de ne pas s'en rendre compte.

L'avoir dirigée au-dehors, tissu en main. Lui intimer de fermer les yeux aveugles, presser contre son visage le ruban qui me fait devenir sa guide, qui lui impose de glisser une immense confiance en ma main, mon regard. Le chemin n'est pas assez long, heureusement, pour lui rendre toute la conscience - ce serait bien dommage. Les bains, puisque l'on y arrive ; Kathleen ne peut qu'entendre la baguette déverrouiller ce qu'il faut, l'attention donnée aux détails : s'être assurée que l'on ne puisse nous y voir entrer.

Tamisé. Les seules sources de lumière proviennent des éclairages de la rue qui filtrent mal à l'intérieur, c'est un bleuté qui ne permet de voir tout à fait. L'eau, bien qu'immobile, est reconnaissable aux sons, et elle se doute probablement d'où l'on se trouve. Vous avez eu des histoires, avant - étaient-elles belles ? un élan téméraire, mais l'on n'a aucune peur autour de cette question là. C'est une curiosité offerte par la pourpre mer qui sied dans les limbes charnelles. L'on oscille entre tu et vous, vous et tu, incapable de vraiment asseoir une préférence sur l'autre, ou un mieux parlé. Lui tourner autour, l'effleurant parfois d'une main, observant le grand bassin, parfaitement immobile, absolument calme. La voix résonne. Enlève tes chaussures qu'elle avait dû remettre pour le chemin, que l'on avait dû retrouver sous la table. La faible lumière, les sons comme l'odeur humide prêtent à l'image d'une profondeur océanique, et soudain l'on est plus calme qu'imbibée d'excitation. Lui présenter les doigts, la faire docilement avancer
un, deux
trois trois quarts, bien prendre garde à ce qu'elle ne puisse deviner au toucher
la présence
et surtout, qu'elle ne puisse se blesser
fais un grand pas.
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