Dans les rues de Paris

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Insultes/Vulgarité, Substances licites

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Je ris à en avoir des crampes dans le ventre. L’alcool est sans aucun doute responsable d’un tel fou-rire devant l’excentricité dont faisait preuve Theya. Une envie de crier sa fierté au monde entier. Avoir résisté sans grande peine à une aiguille qui lui avait déchiré la peau pour y glisser son encre. J’étais assez fière moi aussi, même si ce n’était pas mon premier. Ma narratrice n’avait pas trouvé mieux que de retranscrire l’un de ses tatouages sur ma peau à moi : L’ancre sur le poignet droit qui pouvait paraître simple, mais qui signifiait pourtant tant de choses. Tout comme cette loutre désormais.

Prête ! Loin de penser à la fin de cette soirée, loin de penser au retour pour le moment. L’alcool me rend toute légère, prête à m’envoler sur ce rythme. On ne cherche pas à faire bonne figure, ni à se cacher des autres. Non. On se dirige sur la piste et on commence à montrer notre déhanché à qui veut. Repoussant les quelques personnes qui s’étaient décidés à nous coller d’un peu trop près. Surexcitée, oui, par l’ambiance de la soirée. Cela ne me donnait en aucun cas l’envie de gâcher ma relation fraîchement née avec un Loup-Garou. J’attrape alors Theya et m’unis à sa danse, m’adapte à ses pas. Je bouge mes cheveux, me fichant de qui je pourrais fouetter au passage. C’est une soirée qui me libère l’esprit, qui me fait rencontrer Paris dans un aspect qu’aucun autre touriste de ne pourrait connaître. Parce que nous étions uniques en notre genre. Ne jamais faire comme les autres, c’était notre règle de base.

Nous avions commencé par un vol de fringues, un tatouage improvisé et voilà où nous en étions. Deux Anglaises qui s’appropriaient un bar où elles n’étaient même pas connues. Nous avions un don pour cela. En duo, cela fonctionnait davantage. J’étais contente de pouvoir expérimenter tout cela avec elle. La soirée dura encore quelques heures, sous l’acidité d’une soupe de champagne, de mojitos corsés et de danses endiablées. Autant vous dire que nous n’étions plus très belles à la fin de la soirée.

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Loin de la piste de danse, de la musique qui s’estompaient, des sorciers qui s’en allaient, dans un couloir étroit et peu éclairé. Une porte entrouverte, un bruit désagréable. P*taaaaaiiiin. Je n’étais pas près de l’oublier cette soirée. Ou peut-être que si.
Justement.

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Substances licites, Autre : Vomito

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♪

T’savais pas trop ce qu’il se passait dans ta tête, des neurones qui se connectent et forment un état complètement fou. Tu commences par un déhanchement endiablé, roulant tes mains dans le vide. Tu marches à reculons et attire ton amie avec des petits signes de tes index. Tu descends les escaliers en sautillant en écoutant cette musique latine endiablée, prête à envouter ton corps et servir des déhancher ça et là, comme les verres de rhum qui circulaient sur les plateaux de paille.
L’alcool te donnait des facultés de danse exceptionnelles, tu sautes, gesticules. Un enfant hyperactif qui a besoin de dépenser son énergie. L’Amour serait surement jaloux de ne pas te voir ainsi, aussi exotique. Mais l’exotisme viendra tu le sais, plus tard avec lui.

Ces paroles, promesse d’amour horizontal ou vertical selon les goûts te rendent passionnelle. Tu voles un verre de rhum et le sirote avec enthousiasme. L’excès est permis ce soir. Les lois parisiennes seront brisées, effacées, elles n’existent pas pour vous. Seulement vos règles. Vous faites la loi sur la piste.
A coup de fesses, de bras, de gifles chevelues. Mais tout n’est pas sensuel, car la transpiration faisait couler votre maquillage comme des larmes inexistantes sur tes joues. Les cheveux prenant l’humidité des corps échauffés de la pièce. Tu te perds dans cet univers, pour ne jamais en sortir.

♪

Alors que tes lèvres suivent les paroles d’une nouvelle musique du DJ ton amie s’échappe, s’enfuit tu ne sais où. T’as les yeux fermés à ce moment là alors que ton bras fraîchement tatoué continue de copuler avec l’air environnant.

Tu ouvres les yeux et vois sa chevelure disparaître et continue une danse jusqu'à atteindre l’endroit mystérieux où elle s’était rendu. Ouh, ouh ! Taki taki ! Même comme ça tu ne perdais pas le rythme. T’arrives dans un couloir où les bruits d’ambiance se faisaient sourd. Hm. C’est pas la fiesta ici. Une porte entrouverte que tu t’autorises - probablement l’alcool - à ouvrir sans demander permission. Ah bah te voilà ! Tu t’approches et sent une odeur non pas des plus gracieuses Oula toi ça va pas ma vieille ! Bah alors on a pris de l’âge, on a plus l’habitude de consommer autant à ce que je vois ! Allé viens j’t’attrape les cheveux, lâche la sauce bébé ! Dernière phrase lâchée avec un accent français qui se voulait moqueur. T’attrapes ses cheveux délicatement pendant qu’elle déverse le contenu de ses multiples consommations et t’assois près d’elle en lui caressant doucement le dos. Lala, ça va aller ! Après ça ira mieux !

Tu la laisses finir de vider ses entrailles en la quittant quelques secondes pour mouiller des feuilles de papiers toilettes pour humidifier sa nuque. Tu en attrapes une autre poignée pour qu’elle essuie sa bouche. Tiens, ça te fera du bien, tu veux que j’aille te chercher un verre d’eau ? J’crois pas être en état de métamorphoser quoi que ce soit en verre pour te servir de l’eau dans un verre à moins que tu veuilles que je te déverse de l’eau de ma bouche à la tienne, mais c’pas très classe ! Tu rigolais doucement autant donner un peu d’humour à la situation ! On peut aussi rentrer à l'hôtel ? On avait pris un hôtel ? Je sais pluuuuus ! Si non on peut aussi rester là et refaire le monde en attendant que le matin arrive et qu’on décuve ! Ou on peut remettre ça, ce qui ne serait pas sérieux, mais après tout qui d’entre nous est sérieuse ce soir ? Tu souris et la prends soudainement dans tes bras, impulsion pouffy. Ah je t’aime toi. T’es vraiment la sœur que j’ai jamais eu. C’est qu’elle peut être émotionnelle notre Theya quand elle a bu, n’est ce pas ?

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Elle parlait, parlait, ne s’arrêtait pas. J’avais comme un marteau-piqueur dans la tête et un tsunami dans l’estomac qui me donnait le mal de mer. Je subissais ses paroles, mais je n’avais qu’une envie : Partir et aller me coucher. Boire le ventre vite ne m’avait jamais réussi, et ce, depuis le tout premier jour où j’avais consommé de l’alcool. Traîner dans les bars du coin, près de chez moi, avait été une habitude pendant un temps, quand j’avais quitté Poudlard et que je me retrouvais seule. Aujourd’hui, j’avais décidé de ne pas me fixer de limites. Au vu que ce qu’il se passait actuellement, je ne pouvais que conclure que je les avais bien dépassées. Et ce, depuis longtemps déjà. Je reste un instant accroupi, avant d’être sûre que rien d’autres n’allait sortir. Puis je me relève, non sans avoir appuyé sur la chasse-d’eau, évidemment. Ça va, je gère. Je titube légèrement, mais parviens à atteindre le lavabo. Je bois tout ce que je peux boire, en profite pour me passer de l’eau sur le visage.

Évidemment, je repousse les bras de Theya, je n’étais pas vraiment en état de supporter un contact tel que celui-ci. Je ne veux pas rester là, je veux juste rentrer pour dormiiir. Il devait déjà être le matin de toute façon. N’avait-elle pas remarqué que le bar fermait ? Que les gens présents étaient déjà sortis à l’extérieur ? Y’a plus personne Theya, je vais chercher un taxi, faut qu’on rentre. Je m’empresse de sortir du bar. Je sens de l’air frais sur mon visage. Cela me fait un bien fou. Retrouver la vraie vie, c’est ce que pourrait m’aider à décuver. Le soleil était en train de se lever, il était encore timidement caché. Je suis toute décoiffée à force d’avoir tant danser. Je fais signe au premier taxi qui passe. Ce n’était peut-être pas la méthode, mais je n’avais pas l’envie de faire autrement. Par chance, la voiture s’arrête. Je fais signe à Theya, annonce l’adresse au chauffeur et nous voilà parties en direction de l’hôtel que nous avions pris avant de commencer notre virée dans la Capitale. J’en peux plus, je suis complètement dead ! La voiture ne m’aide pas beaucoup. Heureusement, à cette heure du matin, Paris est encore assez endormi. Je sors un billet moldus et le tend au chauffeur. Sans attendre mon dû, je sors de la voiture et m’empresse de rentrer à l’hôtel. J’espère que Theya me suit. Dans la chambre, je m’affale sur le lit.

La tête de tourne, c’est un tourbillon qui accélère à mesure que les secondes passent. J’essaie de respirer calmement, je sens mon cœur qui s’emballe. T’es trop gentille Yaya, tu pourrais partir, mais en fait, tu restes là. Vous la sentez arriver là ? L’honnêteté des gens ivres ? Les déclarations à deux balles ? Je t’aime trop !! Je regarde le plafond et me mets à rigoler. Et Arty me manque ! Je mets ma main sur mon front. pu*ain, j’suis tellement bourrée. Et je rigole encore et encore...

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T’étais bien loin de cette frénésie de la nuit désormais. Entre les bruits de déglutitions, ses boyaux qui sortiraient bientôt de sa bouche. La soirée serait certainement terminée pour vous une fois que ton amie aura terminé de vider ses entrailles. Ce qu’elle ne tarde pas à t’annoncer. Les bras que tu lui offrais étaient vulgairement repoussé, ton élan d’amour pour elle était réduit en miette - tu étais déçue.
Une mine boudeuse se forme sur tes lèvres mais tu restes avec elle car son état ne mérite pas que tu la délaisse seule, surtout que toi non plus tu n’étais pas au mieux de ta forme - t’étais complètement pétée. A tel point que t’es étonnée quand elle t’annonce que y a plus personne, tu hausses les épaules en la suivant la tête baissée vers la sortie. T’avais pas vraiment senti la soirée passer, même si tout ça avait été riche en sensations - et alcool. Oh oui alcool, aussi fanatique tu es que ta narratrice l’est de fromage.

La malade arrive même à attraper un taxi alors que toi t’es en train de te protéger les yeux des premiers rayons du soleil levant Tssssss tu siffles comme un serpent Ils peuvent pas baisser la luminosité là-haut. C’était toi et tes pupilles dilatées, tes paupières engourdies par l’alcool qui te faisaient râler.
Tu suis ton amie - encore - pour t’asseoir sur la banquette confortable du taxi. Et que ça tourne, et vire, et revire, tes yeux font des pirouettes. T’as envie de dire “doucement” au chauffeur mais ça servirait un peu à rien, surtout que tes sens sont certainement exacerbés par ton autre ami le rhum.
Et la torture cesse - enfin. Tu tiens même pas compte de la somme donné au chauffeur que tu sors à la suite de ton amie et la suit comme un petit caniche royal - car ta coupe ressemblait à un caniche royal avec sa touffe, toi en tout cas tu sortais pas du toiletteur - jusqu’à la chambre d’hôtel. T’as pas le temps de cligner des yeux qu’elle est déjà sur le lit les quatres pattes en l’air - elle attend pas des gratouilles en tout cas.

L’alcool descendra petit à petit mais pour l’instant tu tires un fauteuil et t'assois les jambes écartées, la tête baissée avec les mains qui tiennent ta tête. Whoa. C’est fou cette sensation d’être comme sur un matelas gonflable en pleine mer. C’est décontractant et en même temps ça donne le tournis. Tu lèves les yeux rapidement quand t’entend ton surnom provenant d’une déclaration solennelle d’amour - ah cette fois c’est son tour ! Tu souris bêtement et lui déclare Moi aussi je t’aime va’ ma Nana ! Alors qu’elle s’empresse de dire que son nouvel amoureux lui manque trop - roulement des yeux - c’est bien parce que c’était elle que tu ne ferais pas de remarque contre Arty, même si ta langue avait bien envie de siffler un coup. Enfin, ta retenue ne dure pas. Ce “Poufsouffle” alors, il se porte bien avec toi au moins ? Si non j’l’éclate hein… un regard et sourire innocent suivent tes paroles, manque plus qu’une auréole au dessus de ta tête.

Pendant que des éclats de rire ne cessent de sortir de sa bouche, tu la regarde en souriant heureuse de la voir si joyeuse. Tu te lèves d’un coup Whou ça tourne la-dedans et te rattrape aussitôt sur l’accoudoir. T’assures ta stabilité en mettant tes mains à plat de part et d’autre de tes hanches Tout doux petites jambes touuuut douuuux ! Comme si c’est en leur parlant que ça allait les contrôler. Tu ouvres un placard et bingo, y a ce que tu cherches. T’attrapes la couette en plus et la déplie, tu la maintiens de tes deux mains - posture du Christ - et fonce sur Loredana en lui jetant dessus. Tu sautes à plat ventre sur le lit Au dodo la vieille ! T’attrapes un coussin et lui jette dessus Ou p’t’être que tu veux t’battre ? Petit haussement de sourcil en espérant qu’elle ne va pas s’énerver, car tu le savais, bourrée tu pouvais être insupportable, comme ta narratrice.

Je pose ma main sur mon front. Cet état d’ivresse avait atteint un niveau qui m’empêchait de penser clairement. Il n’y avait plus aucun filtre, plus aucune réflexion sur les mots prononcés. Je retrouvais la Loredana de dix-sept ans, flashback de mes soirées à faire le mur pour fréquenter les bars moldus avec mes amis cachés – il ne fallait pas que ma tante soit au courant de mes fréquentations. Mon front est chaud et en sueur. La folie parisienne était entrée en moi et me contrôlait. Plus rien n’avait de sens. J’éclate d’un rire plus que sincère lorsque Theya évoque Arty. Nooooooon arrêêêête ! Il est génial ! C’était le mot. Nous étions qu’aux premiers jours de notre relation. Je connaissais nos différences, mais je voulais nous concentrer sur nos similitudes. Un jour, tu verras. Peut-être.

La Poufsouffle parle toute seule, sa voix ne devient qu’un bruit sourd dans mes oreilles. Je sens ma tête partir. La terre tourne bien trop vite. Ça remue, ça secoue. J’ignore si j’ai pensé à prendre une potion anti gueule de bois. Ça aurait été bien pratique pour profiter pleinement. Je réagis à ses paroles pourtant, un petit rire, tout mollasson. Il n’y avait plus aucune énergie là-dedans. Plus aucun désir d’ouvrir les yeux. Ça attendrait que les effets de l’alcool se soient dissipés. Non, j’veux pas m’battre. J’te bouffe en deux secondes en plus. Je vous l’avais dit, aucun filtre. J’avais connu assez de duel pour m’en sortir désormais. J’ai fait la guerre moi. Je parle, les yeux toujours fermés. Je lève mon t-shirt pour lui montrer les marques laissées par Arty et son Sectumsempra. J’suis badass !

J’enlève mes chaussures à l’aide de mes pieds et me glisse sous la couette. Je ne pouvais pas affronter la journée sans avoir fermé l’œil. Demain, ça irait mieux. Il me fallait juste le temps de laisser mon corps, ma tête se reposaient avant d’affronter cette nouvelle journée. Le retour se rapprochait déjà à grand pas. Je n’avais pas vraiment envie de retrouver la réalité. Les voyages me faisaient réellement du bien. Il fallait vraiment que je songe à en faire plus. Me réveille pas. Les derniers mots prononcés et plus personne.

La bataille faisait rage - faux. La guerre se mènerait au lit, parmi vos rêves agités et perturbés.
Tu ris doucement, quand elle te dit qu'elle ne ferait qu'une bouchée de toi - agréable sourire qui vient à tes lèvres, à la possible éventualité qu'un jour vos mains pourraient s'agiter l'une contre l'autre, dans un élan de violence amicale. Parce que oui, parfois quand on aime il peut y avoir violence. Suffirait de t'énerver contre elle par rapport à sa relation avec Arty, ou un énième acte inconscient de sa part.

Tu serais mal placée, désormais. Après ce que tu avais expérimenté avec Lïnwe en Inde, cette graine qui révélaient les sensations les plus enfouies du monde. Une véritable boîte de Pandore révélée au monde qu'est ce bijou consommable, et tu en reprendrais même, s'il t'en reproposais.
T'en gardes un bon souvenir -
Savoureux
Excitant
Langoureux
Sans limite ni contrôle.

C'était ça, les seuls moments où tu t'accordais une perte de contrôle c'était avec lui et elle. Les seules âmes à qui tu pourrais confier ta vie, c'est eux. C'était peut-être rapide, surtout pour Lïnwe. Mais l'élu de ton cœur te faisait vibrer à chaque instant. Même là, à des kilomètres de toi.
Tu reprends conscience de ta rêverie idyllique lorsque tu vois ces cicatrices qu'il lui avait infligé, un léger frisson te parcourt mais tu fais mine de ne rien lui montrer. Car à quoi bon, elle a les yeux fermés déjà et puis, elle est bien trop fatiguée. Tu te lèves, la tête qui tourne et tenant à peine sur tes deux pieds pour enlever tes chaussures et retirer la robe volée. Ça te fera une pièce de collection dans ton placard londonien au moins.

Te faufilant sous les draps, tu te laisses porter par les vagues de l'alcool, te berçant jusqu'à succomber enfin dans les bras divins. Pour ne plus te réveiller, jusqu'à ce que le soleil parisien illumine vos visages enchantés.

[Fin du RP - Merci Nana

]