Le match commence aussi mal que bien et déjà les supportaires sont révoltés. Rachel vole, voltige un peu partout à la recherche d'un cognard à cogner. Elle savait qu’il y aurait des coups bas et des coups durs, c’est ce qu’elle aimait dans le sport : voir les autres se taper dessus et dans ce jeu là elle faisait partie des mieux armés. Batte à la main, casque sur la tête, protections aux chevilles. C’était même le seul moment où elle aimait ça, en temps normale elle était beaucoup plus pacifiste. Mais la verte n’aimait pas perdre, alors elle n’hésitait pas à crier et à encourager son équipe au même titre que n'importe qui présent dans les gradins. Alors oui elle était joueuse, et alors ?
Le Souafle alla aux verts, puis très vite aux bleus, mais son équipe de ressaisit vite et attaque, plein gaze sur les buts adverses. Le gardien des bleus ne se laisse cependant pas abattre et arrête le tir pour permettre à son équipe de mener sa première attaque, qui ratte également. Heureusement.

Durant quelques longues minutes, le match en lui-même n’est fait que de « Ah ! » et de « Oh ! » quand les joueurs perdent ou récupèrent la balle et finalement :

- Oui, oui, OUI !

Les serpents acclament, crient victoire. Trop vite peut-être, puisque les bleus les rattrapent vite et les devancent même. Cette fois c’est les serdaigles qui acclament et les serpentards qui huent leur mécontentement.

Puis les buts s’enchaînent pour les verts qui mènent 50 à 120 et déjà un chant de victoire se fait entendre dans les gradins verts. Les serdaigles ont beau marquer par la suite, les verts ne s’arrêtent pas de chanter. De toute leur âme, de tout leur cœur. On est vert ou on ne l’est pas !

Les bleus égalisent, mais les verts remontent et déjà, Rachel connait la chanson créer par les spectateurs de sa maison par cœur et chante avec eux.

" Hé ! Oh !
Serpentard !
Si tu veux gagner faut marquer,
Si tu veux gagner faut les écraser.
Et pas de quartier !"

Et bam ! Rachel frappe dans un cognard et se remet à chanter.

" Hé ! Oh !
Serpentard !
Si tu veux gagner faut marquer,
Si tu veux gagner faut les écraser.
Et pas de quartier !"

La batteuse frappe encore, mais loupe son coup. Le cognard passe près de sa tête. "Oups". Et Rachel fait une roulade avant de se stabiliser et de repartir de plus belle. Ouais, elle est d'humeur chanteuse aujourd'hui.

" Hé ! Oh !
Serpentard !
Si tu veux gagner faut marquer,
Si tu veux gagner faut les écraser.
Et pas de quartier !"

[Post unique]

Dans les tribunes du stade de Quidditch, j'observe un match, Serdaigle Serpentard. 
Ne me demandez par pour qui je suis, c'est évident. 
Enfin bref je suis bien pour nos aigles qui ont besoin de notre aide. 
Je suis en hauteur et je vois tout ce qui se passe devant moi. Emmitouflée dans ma cape noire très chaude je regarde avec des jumelles tout ce qui se passe.
Accompagnée de ma jolie banderole "Made in Mathilde" que j'agite avec enthousiasme et force j'entame un slogan de mon invention. 

"Les aigles 
Déployais vos ailes
Vous irez plus haut 
Vous êtes les plus beaux
Ne faites pas attention aux vils serpents. 
Il sont beaucoup trop lent."

Je chante et rechante ce petit slogan et certains aigles me suivent et bientôt c'est tout un côté de tribune qui chante avec moi. 
Les joueurs bleus encouragés par cette chanson foncent et marquent un but. 
Je suis heureuse et je continue toujours de chanter. 

"Les aigles 
Déployais vos ailes
Vous irez plus haut 
Vous êtes les plus beaux
Ne faites pas attention aux vils serpents. 
Il sont beaucoup trop lent."

Nous y étions, premier match de l'année. Exceptionnellement, j'étais venu encourager mon équipe... Non pas que je n'avais rien de mieux à faire, mais simplement je n'aimais pas beaucoup ce sport et je voulais observer un peu pourquoi tant de gens n'étaient pas de mon avis. Arrivée dans les gradins, je me joins aux supporters bleus. Je n'avais d'autre couleur que ma cravate et je faisais plutôt terne à côté de toutes ses écharpes, drapeaux, maillots et... mascottes ? Une fille plutôt étrange s'était amusé à revêtir un costume d'aigle, passons. La match débutait et les minutes passaient, je regardais le score monter en notre faveur, mais surtout j'observais avec surprise mon esprit se prendre au jeu et applaudir à chaque point marqué. Il est vrai que l'on se fait porter assez facilement par cette ambiance. Alors j'écoute, j'apprends tous ces beaux slogans, ces chansons faites avec passions pour finir par chanter avec la foule.

Nous nous sommes pour les Serdaigles
Et nous déployons nos ailes
Tous unis sont nos couleurs
Nous chantons avec ferveur.

S'en suivi d'un mouvement de foule où nous nous tenions les épaules et sautions en une masse unie, à faire s'écrouler la tribune sous nos pieds. Je souriais et criais à plein poumons, quelle belle après midi. Je comprenais pourquoi ce sport rassemblait autant, ce n'était pas qu'une question de sport, mais plutôt comme une famille que l'on viendrait soutenir de toutes nos forces et avec qui on passerait des moments inoubliables.

Le match était encore plus ennuyeux qu'un boursouflet réduit en poudre et, vous en conviendrez, la poussière boursouflesque, dire que c'est chi*ant, c'est un euphémisme de la taille d'un gros serpent. Après avoir fait 67 tours de balais au tour des anneaux d'Izsa tout en lui racontant des histoires nulles aka des anecdotes sur sa vie palpitante, il décida qu'il en avait marre de voler. Bah ouais, au bout d'un moment, ça faisait mal aux fesses. Peuchère...

Il bifurqua vers les gradins et, comme il était daltonien, il alla se poser parmi les verts, dans le plus grand des calmes. Il piqua le soda de son voisin, bava sur la paille et regarda le match pendant deux minutes. Avec ou sans lui, ça ne changeait rien, c'était limite déprimant. Son voisin, le dépossédé de sa boisson, criait des encouragements débiles alors Ebenezer s'éclaircit la voix avant d'hurler à son tour.

-  Nous, on est aiglon, pas des pigeons !
On en a gros des rustiques serpents !
C'est les bleus qui vont gagner !
Et les serpys ont va les manger !

Magnifique, talentueux, parfait, les trois adjectifs qui le qualifiaient le mieux. Maintenant, il allait pleuvoir option tempête tout ça tout ça et peut-être que le match deviendrait enfin plus intéressant. Il redécolla et récupéra le souaffle qui passait par là.

Ce jour-là, Senara s’était levée d’excellente humeur, et il lui avait fallu quelques instants pour se rappeler pourquoi son inconscient était si heureux.
Ah oui ! Elle allait assister à son premier match de quidditch à Poudlard ! Poufsouffle-Serdaigle. Depuis son arrivée, elle attendait ça, curieuse de voir comment les apprentis sorciers anglais se débrouillaient dans ce sport.
Elle ne regrettait qu’une chose, de n’avoir pas pu participer aux essais de son équipe et de ne pas pouvoir être sur le terrain.
Tant pis, elle tenterait sa chance la saison prochaine.

La rouquine se leva, sourire aux lèvres, s’étira et se dépêcha de se préparer. Elle comptait bien avalait rapidement quelques tartines et filer au terrain de quidditch. Elle voulait être bien placée dans les gradins !
Son sourire béat (non, non, je ne vous permets pas de dire niais) disparu dès qu’elle jeta un œil à l’extérieur. Si elle avait oublié qu’elle se trouvait en Écosse, c’est-à-dire à une latitude plus haute que le Michigan d’où elle arrivait, le temps avait décidé de le lui rappeler. Elle avait rarement vu une telle tempête au mois de mars. Il ne manquait que la neige. Quoique… la pluie glaciale qui tombait était bien suffisante.
Ce n’était peut-être pas plus mal qu’elle ne fasse pas partie de l’équipe qui allait affronter de telles conditions atmosphériques…

En ressortant de la grande salle après son petit-déjeuner, elle marqua une hésitation.
J’y vais ? J’y vais pas ? Pfff…

Senara reprit la direction de sa salle commune d’un pas décidé, puis regagna aussitôt son dortoir. Là, elle commença à s’équiper correctement. D’abord un gros pull en laine, ensuite sa grosse écharpe aux couleurs des MacLean, bien cachée sous sa robe de sorcière en laine noire. Et, par dessus, la panoplie écharpe-gants-bonnet jaune et noir.
Et une fois parée, vite dehors avant de mourir de chaud.

Senara courut jusqu’au terrain de quidditch, ce qui suffit à la réchauffer. Là, il n’y avait pas grand monde, il fallait s’y attendre. La jeune Poufsouffle s’installa à une place à peu près abritée, d’où elle pouvait voir une grande partie du terrain (mais pas tout, il avait fallu choisir : tout voir et geler sous la pluie froide, ou rester un minimum au sec…)
Le match ne tarda pas à commencer, après un rapide discours de l’arbitre sur le temps et le fair-play, elle n’avait pas tout entendu très clairement.

Le match commença doucement, les joueurs avaient sans doute du mal à trouver leurs marques avec ce temps. Les premiers points furent marqués par Serdaigle, mais très rapidement, les jaune et noir remontèrent au score en marquant un but.
Senara applaudissait joyeusement en suivant de son mieux les péripéties pluvieuses.
Ça commençait à s’agiter un peu dans les tribunes autour d’elle, mais rien de bien folichon.
Avec une pensée compatissante pour les joueurs qui volaient dans la tourmente, elle se dit qu’elle pourrait lancer des encouragements un peu plus expressifs que de simples applaudissements.
La rouquine réfléchit un moment. Réalisa qu’elle n’avait aucune idée du cri de guerre des Poufsouffle, si même il existait. Se dit que chanter le chant des supporteurs de la maison de l’oiseau-tonnerre ne passerait que moyennement, et finalement, trouva un charmant petit quatrain à hurler (oui, parce que, même en hurlant, elle n’était pas bien sure d’être entendue… satané vent…)

-Allez les jaunes et noirs !
Malgré le vent, la pluie
On vole vers la victoire
C’est nous les Pouffys !

Oui, bon, le dernier vers était un peu bancal, mais il fallait bien trouver une rime...

RP unique
Durant le match Gryffondor - Serpentard

T'es en plein milieu des gradins de Quidditch. T'as eu comme une envie soudaine d'encourager ton équipe, avec un peu de chance, ça suffirait pour gagner contre les Gryffondors. Sauf que, pour changer, la chance a pas l'air d'être beaucoup de votre côté. Et si tu te fiches ouvertement de ta maison, le sport, c'est autre chose. T'es plutôt mauvais perdant, impossible de laisser passer ça, alors t'es prêt à donner des cordes vocales pour qu'ils se bougent un peu tous sur le terrain et que leurs balais filent à travers le ciel plus rapidement que les éclairs qui parcourent le ciel. Parce que ouais, ça aurait été trop simple sous le soleil, faut rajouter une pluie battante, des gros nuages noirs et un superbe orage. Du coup, t'as envie d'en finir vite. Petit raclement de gorge, et tu te mets à hurler :

- Bougez vous les Serpents,
Collez une raclée aux Gryffons
Sous le soleil, la pluie, ou le vent,
La victoire nous remporterons !

Hésitez pas avec les Cognards,
Regardez, visez, frappez,
Donnez leur de beaux cocards,
Tout est bon pour gagner !

Et là tu te demandes d'un coup ce que tu fous là. Parce que de base, tu fais quand même parti de l'équipe, même si c'est en tant que remplaçant. Ta place est pas franchement dans le public. T'espères que la Kyapitaine t'as pas vu, et tu files à toutes allures dans les tribunes pour regagner la place qui t'est réservée, en attendant sagement qu'on te dise que c'est à ton tour de jouer.

RP unique
Durant le match Gryffondor - Serpentard

Depuis sa cure de vole avec le serdaigle, Temperence se sentait mieux et observer un match de quidditch ne la dérangeait plus comme cela avait pu la troubler par le passé. Aujourd’hui était un grand jour pour elle, elle allait remettre les pieds sur un terrain non pas pour jouer mais pour observer un match.

Elle ne se sentait pas de remonter sur un balai pour faire un match officiel alors elle allait observer les joueurs de l’équipe des verts et argent tout donner pour faire gagner des points en l’espoir d’obtenir la coupe pour une nouvelle victoire de leur noble maison : Serpentard.

Pour l’occasion, la brunette avait enfilé son écharpe aux couleurs de sa maison avant de s’élancer vers les gradins malgré la pluie qui s’écoulait du ciel. Le plus dur fut de se trouver une place entre les élèves emplis de fougue et d’ardeur dans leur encouragement aux maisons. Le match était commencé lorsque la brunette réussit à s’asseoir à une place peu enviée par tous les supporters. Elle se retrouvait entre les deux maisons, à sa droite les rouges et à sa gauche, les verts. La position était délicate mais les joueurs étaient, pour la plupart, fair-play et rigolaient entre eux.

L’ambiance n’avait rien à voir avec les grands matchs opposants les grandes équipes nationales. Dans ces matchs, les supporters étaient capables d’en venir aux mains pour un mot non-apprécié de l’autre équipe puis la cohue qui y régnait n’avait vraiment rien à voir avec l’esprit bon enfant de ses matchs là. Assise, elle observait le match en silence en écoutant les gens parier sur la victoire. Certains pariaient avec des chocogrenouilles et d’autre préféraient parier quelques gallions. Temperence, elle, ne misa sur aucune des deux équipes, préférant observer le match avec minutie pour découvrir une quelconque faiblesse dans la tactique d’un des groupes.

Sur le terrain, elle aperçut Ashton, un mec avec qui elle avait griller quelques cigarettes au tabac jamaïquain pas très légal en Angleterre, il y avait aussi Lïnwe, le garçon au pied de blanc sur les joues puis Nya, la jolie Nya avec qui elle avait escaladé le mur de l’académie magique. Chez les rouges, elle ne connaissait qu’eux sans oublier John qui n’était que remplaçant puis il y avait les verts. Elle ne connaissait pas tous les joueurs mais elle n’eut aucune peine à reconnaître Kyara, Keira, Asclépius surnommé Fifi ou encore Azaël qui était remplaçant.

Le match se déroulait lentement, lentement mais sûrement. Les deux équipes s’affrontaient sous la pluie d’avril. Bientôt, les rouges chantèrent des louanges à leur équipe puis les verts suivirent avec des encouragement pour l’équipe des reptiles. L’ambiance était sympathique et sans réellement savoir pourquoi, elle se mit à encourager elle aussi son équipe.

« En avant les Serpents,
c’est pas en nous montrant les dents
que les Gryffons vont gagner
la victoire que vous méritez. »

Ses voisins sourirent face à l’enjouement de la brunette qui c’était laissée prendre par l’euphorie du match. Ensembles, ils scandèrent d’autres encouragements avant qu’elle ne jette un coup d’œil à sa montre. Elle n’avait pas vu le temps passé et elle devait maintenant aller réviser pour les prochains cours. Dommage. Elle suivrait un match complet la prochaine fois.

Il avait une bonne avance. 60 - 20. Des hauts. Des bas. La balle se déplace tellement vite que Tamy n’a pas eu le temps de comprendre ce qui se passait. 60 - 70.

Cela la chagrinait. Elle voulait que les Poufsouffles gagnent. Elle voulait se mettre debout sur les bancs et crier quelque chose. Elle voulait encourager les joueurs de sa maison.

Ses pulsions étaient trop fortes. Elle se leva, fit un flip avant, un flip arrière en faisant attention aux autres qui se trouvaient près d’elle. Elle s’était entraînée à en faire. Au fur et à mesure elle réduisait les surfaces d’appuis. Le faire sur un banc en devenait facile. Une fois relevée de cette acrobatie, Tamy inspira profondément.

"Pouffy gagnant
Peu importe les événements
Jaune et noir
On veut la victoire."

Elle trouvait que cet encouragement laissait à désirer. Rien de mieux ne lui était venu en tête. Tant pis. C’est déjà mieux que rien. Elle le répéta donc en tapant dans les mains.

"Pouffy gagnant
Peu importe les événements
Jaune et noir
On veut la victoire."

Personne ne venait avec elle, elle se sentait un peu abandonnée par les pouffy’s. Mieux valait arrêter les dégâts là.

Pendant le match Poufsouffle-Gryffondor
RP avec Aria

C'était une belle matinée. Le match venait juste de commencer mais Madilyn était déjà toute excitée. Elle allait assister à la rencontre Poufsouffle-Gryffondor avec Aria ! Le rêve... Tout semblait être parfait ce jour-là. Il faisait beau, elle était avec Aira, de bonne humeur et si la magie du Quidditch venait y ajouter son grain de sel... Cela donnait une journée parfaite.
La jeune rouquine avait le sourire jusqu'aux oreilles. Émerveillée, elle admirait le ballet aérien qui se jouait à quelques mètres devant elle, juste en face.
Elle ne connaissait personne de l'équipe des Gryffondor, mais parmi les jaunes et noirs, elle reconnut la professeure de Botanique, miss Lynch, ainsi que l'infirmière de Poudlard, miss Shields. Et puis, là-bas, il y avait la préfète des blaireaux. Jade. Jade Wilder.
On disait qu'elle était très sympathique, mais Madilyn n'avait jamais eu l'occasion de s'en apercevoir, mais rien qu'à son sourire, on devinait qu'elle était une bonne personne.
Quant à Miss Lynch et Miss Shields, la première année adorait l'une et aimait bien l'autre, sans avoir jamais eu affaire à celle-ci. Et ce n'était pas contre elle, mais elle aimerait ne pas avoir à lui faire appel avant très longtemps.
Soudainement inspirée par ce match spectaculaire, grognant à chaque action favorable aux rouges, et sautillant de joie à chaque fois qu'un jaune faisait une bonne action, elle se surprit à hurler ces mots en guise de slogan pour les jaunes et noirs :

- Allez, les Poufsouffles ! Les autres, c'est qu'des maroufles ! Allez, les jaunes ! Les autres vont nous faire l'aumône ! Allez, les blaireaux ! Les autres f'ront plus les fiérots !

J’étais assise dans les gradins avec Maddy pour assister à mon premier match de Quidditch. Pour l’occasion, j’avais mis mon écharpe Rouge et Or. Il ne faisait pas vraiment froid, au contraire, il faisait plutôt beau, mais je voulais soutenir mon équipe. Surtout qu’on n’avait pas choisi d’aller voir n’importe quel match elle et moi… non non… c’était le match de Gryffondor contre Poufsouffle ! Alors évidemment, le fait d’aller le voir avec Maddy pimentait encore plus les choses. J’étais vraiment contente de partager ce moment avec elle. Je regardais les joueurs de ma maison et j’étais fière de voir comment ils se débrouillaient. Je connaissais déjà les règles, on me l’avait déjà expliqué mais ça restait impressionnant de voir un match « en vrai ». En même temps, on ne pouvait pas passer à côté de ce sport. Tout le monde en parlait !

Et là, je fus surprise d’entendre Maddy crier haut et fort :

- Allez, les Poufsouffles ! Les autres, c'est qu'des maroufles ! Allez, les jaunes ! Les autres vont nous faire l'aumône ! Allez, les blaireaux ! Les autres f'ront plus les fiérots !

Je restais bouche bée, surprise par cette taquinerie de sa part. Elle me provoquait et cela me faisait sourire. Elle voulait jouer à ce jeu-là ? Ok… à mon tour de l’embêter alors. Je lui donnais une petite tape sur son bras en disant « Non mais j’y crois pas… »

Puis me tournant vers les joueurs, je me mis à crier :

- Non, ne l’écoutez pas ! C’est nous les plus forts ! Le lion est roi ! Le lion est fort ! Les Gryffondor sont les meilleurs !

Je la regardais avec un sourire du coin des lèvres en signe d’amusement.

Les yeux choqués d'Aria provoquèrent mon sourire taquin. Alors, qu'est ce que tu as à réponde à ça ? Sans perdre de son assurance, elle répliqua en hurlant un cri de guerre purement Gryffondor.
Ce fut à mon tour de faire mine d'être personnellement atteinte par cette boutade. Puis de rien uvrir la bouche, encore plus morte de rire :

- Les plus forts, c'est pas les rouge et or ! Vous laissez pas berner ! C'est les jaunes qui vous gagner !  

Les yeux fixés sur le match qui se déroulait à quelques mètres de nous, je laissais le sourire béat s'étendre sur mes lèvres séchées par la chaleur. C'est vrai qu'il faisait beau aujourd'hui. Je laissais mon regard glisser vers le soleil doré du jour. Les rayons me caressant la peau du visage, je fermais les yeux un instant pour profiter du doux bercement des clameurs de la foule. Puis je me tournais vers Aria.

A part la défaite de ta maison qui se profile au loin, ça va pour toi ?

J'accordais désormais une attention très sérieuse à ma voisine. Le fait qu'elle aille bien m'importait énormément. Elle m'avait tellement fait du bien... Lui rendre la pareille était quelque chose qui me tenait vraiment à cœur.

Elle se met à crier encore plus fort que moi pour soutenir son équipe. Je me mets à rigoler. Qu’est-ce qu’elle pouvait me faire rire.

Un rayon de soleil venait de caresser mon visage. Magnifique temps aujourd’hui. Alors que je regarde les joueurs se battre pour avoir le souafle, je me mets à penser à Matthew et à son équipe. J’aimais bien aller le voir quand il avait un match de basket. Avec mes parents, on s’installait dans les gradins et papa allait toujours me chercher un cornet de pop-corn.  Je suivais la balle du regard, espérant que mon frère l’attrape et qu’il fasse un panier. Quand ça se produisait, je me levais d’un coup en criant un « ouaiiiis », puis je me tournais soit vers papa, soit vers maman et je les serrais dans mes bras, toute contente.

Maddy me fait revenir à l’instant présent, me demandant comment j’allais. Bon avant cela, elle en avait profité pour glisser subtilement que Poufsouffle allait gagner. Je pouffe de rire lorsqu’elle me dit ça puis, je reprends mon sérieux pour répondre à sa question.

- Bah écoute, ça va. Rien de très nouveau pour moi depuis la dernière fois qu’on s’est vu. Après, il y a des moments où je sens un peu que ma famille me manque mais bon, je suppose que c’est pour tout le monde pareil.

Je crois que le fait d’aborder la famille, n’est pas trop une bonne idée. Je n’ai pas envie que son visage se referme et qu’il devienne triste. Je reprends donc avec enthousiasme :

- Ah mais si ! J’ai un truc de nouveau à te raconter ! J’ai eu une nouvelle carte de chocogrenouille, celle de Rowena Serdaigle.

Je me mets à éclater de rire. Je sais très bien que ce n’était pas une grosse nouveauté en soi mais elle savait que je les collectionnais, donc en soit, ça reste quand même une nouveauté pour moi.

Elle rit. Clochettes sur mon cœur. Qui bat. Bat. Bat la mesure. Bat la chamade. Poumpoum. Poumpoum. Il bat le Quidditch et l'amitié, les yeux d'Aria et son rire en clochettes, en angélus angélique... Il bat fort, si fort que je sens qu'il va s'envoler, ne plus s'enfermer dans ma cage thoracique et planer dans le ciel des yeux d'Aria. Aria.

Le soleil me lèche le visage de ses rayons de feu, fleurs de flamme qui s'éveillent sur les cheveux, les brûlant et les embrasant en bûcher de joie au milieu de l'assemblée. Feu de bonheur, feu follet. En étincelle je me mue, plume du phénix.

Et ce rire. Ce rire qui retentit une nouvelle fois dans ma tête, ce rire que je connais par cœur, doux et cristallin, orgues en crescendo qui s'élèvent, majestueux dans la plus belle des cathédrales. Symphonie. Harmonie. Mélodie.

- Bah écoute, ça va. Rien de très nouveau pour moi depuis la dernière fois qu’on s’est vu. Après, il y a des moments où je sens un peu que ma famille me manque mais bon, je suppose que c’est pour tout le monde pareil.

Famille. Le mot interdit. Tant pis. Quelle gouttelette peut noyer le feu à cette heure-ci ? Le sourire reste en lune renversée sur ma peau, tout sauf lunatique.

- Ah mais si ! J’ai un truc de nouveau à te raconter ! J’ai eu une nouvelle carte de chocogrenouille, celle de Rowena Serdaigle.

Malice et taquinerie. Et ce rire. Notes si pures qui irradient et brûlent encore. Contagion. Effet miroir. La farce se transmet.

- Ah, cool ! Moi de mon côté, rien de nouveau non plus. Ah si ! J'ai une nouvelle paires de chaussettes. Mauves.

Niveau nouveauté, elle m’annonce qu’elle a une nouvelle paire de chaussettes mauves et j’éclate de rire. Un cognard nous interrompt, passant devant mes yeux et me faisant ainsi tourner la tête pour regarder le match en cours. Il bondit sur un joueur jaune et noir qui apparemment ne l’a pas vu arriver. Je grimace au moment du choc en lâchant un « ouh ». Le Poufsouffle a l’air un peu sonné mais il ne tombe pas au sol. Ce coup a dû faire mal. Mes yeux se fixent ensuite sur le souafle qui passe entre les joueurs de ma maison et qui s’approche rapidement du gardien de l’équipe adverse. Je retiens ma respiration au moment où un Rouge et Or lance le souafle vers les buts. Je finis par exploser de joie en me levant et criant « Ouais » lorsque les Gryffondor marquent.

Je me tourne vers Maddy, toute souriante en lui montrant ma joie. Je décide de la taquiner en faisant une petite danse de la victoire :

- Alors alors, qui vient d’ouvrir le score ? C’est nouuuuus !

Pas le temps de dire un mot de plus, j’entends les gradins s’agiter de nouveau, je tourne la tête au moment où les Rouge et Or marquent un deuxième but. Mais c’est qu’ils sont déchainés aujourd’hui. Je crie :

- Ouuuuaiiis, continuez comme ça les lions !

Je me rassois et regarde Maddy. Je lui lance dans un air de plaisanterie :

- Désolée… mais vous allez perdre.

Son rire irradie une fois de plus la foule qui me semble plus illuminée. Et puis... Pfuit.
Fugace, un oiseau passe. Ah non. Un cognard, en fait. Qui arrive, BAM, en plein dans...un jaune et noir. Je retiens mon souffle, ressentant presque sa douleur à distance. Ouais. Ça doit faire mal.
Le souafle circule avec fluidité, comme une douce chorégraphie aérienne minutieusement orchestrée, harmonieuse et découlant lentement. C'est apaisant. Enfin... Sauf quand les Gryffondor marquent.
J'arbore une moue faussement boudeuse. Ma mimique s'accentue à l'entente des réjouissances de mon amie.

- Alors alors, qui vient d’ouvrir le score ? C’est nouuuuus !

- Mouais, enfin...

Je cherche quelque chose à dire, médusée et à court d'idées quand...deuxième but des félins. Là, du côté d'Aria, c'est l'apothéose. Du mien, c'est la déprime absolue.

- Ouuuuaiiis, continuez comme ça les lions !

Je reste concentrée sur le match. Tout peut encore se jouer... Et puis chacun sait que les blaireaux sortiront vainqueurs.

- Désolée… mais vous allez perdre.

Quoi ?! Je me retourne vivement vers la belle brune, la mine surprise et choquée, avant de répliquer dignement :

- Les jaunes vont vous renvoyer dans les choux, vous allez moins rire, vous verrez !

Et toc.

Et puis je me retourne vers Aria, voit ses grands yeux bleus et puis prise par un élan de confidence, je respire un grand coup avnt de poser LA question d'un ton délicat :

- Aria... Est-ce que tu as un amoureux ? Parce que moi... Mon coeur bat pour un des joueurs de Quidditch... A toi de deviner lequel !

Ayant fini de parler, je détourne rapidement mon regard vers l'arène. Un peu de pudeur, quand même !