Son rire irradie une fois de plus la foule qui me semble plus illuminée. Et puis... Pfuit.
Fugace, un oiseau passe. Ah non. Un cognard, en fait. Qui arrive, BAM, en plein dans...un jaune et noir. Je retiens mon souffle, ressentant presque sa douleur à distance. Ouais. Ça doit faire mal.
Le souafle circule avec fluidité, comme une douce chorégraphie aérienne minutieusement orchestrée, harmonieuse et découlant lentement. C'est apaisant. Enfin... Sauf quand les Gryffondor marquent.
J'arbore une moue faussement boudeuse. Ma mimique s'accentue à l'entente des réjouissances de mon amie.

- Alors alors, qui vient d’ouvrir le score ? C’est nouuuuus !

- Mouais, enfin...

Je cherche quelque chose à dire, médusée et à court d'idées quand...deuxième but des félins. Là, du côté d'Aria, c'est l'apothéose. Du mien, c'est la déprime absolue.

- Ouuuuaiiis, continuez comme ça les lions !

Je reste concentrée sur le match. Tout peut encore se jouer... Et puis chacun sait que les blaireaux sortiront vainqueurs.

- Désolée… mais vous allez perdre.

Quoi ?! Je me retourne vivement vers la belle brune, la mine surprise et choquée, avant de répliquer dignement :

- Les jaunes vont vous renvoyer dans les choux, vous allez moins rire, vous verrez !

Et toc.

Et puis je me retourne vers Aria, voit ses grands yeux bleus et puis prise par un élan de confidence, je respire un grand coup avnt de poser LA question d'un ton délicat :

- Aria... Est-ce que tu as un amoureux ? Parce que moi... Mon coeur bat pour un des joueurs de Quidditch... A toi de deviner lequel !

Ayant fini de parler, je détourne rapidement mon regard vers l'arène. Un peu de pudeur, quand même !

Je la regarde, attendant de voir sa réaction. Elle se tourne alors vers moi, l’air surpris que je lui annonce qu’ils vont perdre et réplique aussitôt le contraire. Je crois que j’aurais eu exactement la même tête qu’elle si c’était elle qui m’avait dit ça. J’éclate de rire. En soit, je m’en fichais de savoir qui gagne, mais j’aime jouer le jeu avec elle. Je croise son regard et j’ai l’impression qu’elle veut me dire quelque chose. Après un petit soupir de sa part, elle finit par me demander si j’ai un amoureux. Je crois que je m’attendais à tout, sauf à cette question. Elle enchaîne ensuite m’avouant que son cœur bat pour un des joueurs de Quidditch. Je tourne immédiatement la tête vers les deux équipes pour les regarder un par un et lui dis étonnée :

- Ah oui ?

Je continue de poser mon regard sur chaque joueur et lui réponds en même temps :

- Pour moi, non, je n’ai pas d’amoureux. Mais je t’avoue qu’il y a un garçon plutôt mignon que j’ai croisé dans le train. C’est un Gryffondor qui a mon âge.

Mes yeux s’arrêtent sur un Poufsouffle aux cheveux bruns qui pourrait peut-être plaire à Maddy. Je ne connais pas encore les noms de tout le monde. Je pointe alors mon doigt vers lui et lui demande :

- Et le tien alors, c’est lui là-bas ?

Je la regarde en souriant, attendant avec impatience qu’elle me réponde.

Comme je m'y attendais, toute feu toute flamme, elle cherche immédiatement la perle rare sur le terrain. Elle fouille avec ses yeux, toute excitée avant e me dénicher un garçon qui "pourrait" me convenir. Je regarde à la pointe de son doigt. Un espèce de brun en jaune qui a pas l'air très vif d'esprit. Non ?! Elle croit quand même pas ... Elle se moque de moi, non ?!

- Lui ?!

Je pouffe.

- Il a au moins vingt ans ! Et puis, je t'avouerais que les Poufsouffle, c'est pas ceux qui me font spécialement craquer le plus...

De la malice plein la voix, je lui décoche un clin d'oeil complice. Si elle savait...

- Aria. Si tu trouves, tu seras officiellement la première au monde, de l'univers entier, à être au courant. Alors t'as intérêt à te secouer les méninges !

Je ris, faussement narquoise avant de replonger les yeux sur le match.

Elle pouffe lorsque je lui montre le brun du doigt. Apparemment, ce n’est pas lui. Il est mignon pourtant. Bon, après j’avoue qu’il parait beaucoup plus âgé que nous. Mais de là à lui donner vingt ans, non, quand même pas. Je dirais plutôt l’âge de Matthew.

Je regarde Mad qui m’avoue qu'elle n'aime pas trop les Poufsouffle et m’annonce que si je devine, je serais la seule à connaître qui est son coup de cœur. Oh donc je regardais au mauvais endroit ! Motivée comme jamais, je parcours de nouveau les joueurs mais cette fois-ci, en me concentrant sur ceux de sa maison. Alors, alors… Quel est celui qui fait pincer le cœur de la rousse ? Mon regard s’arrête sur un garçon blond. Est-ce que ce serait lui ? Je le regarde attentivement. Il a peut-être « quelque chose » qui pourrait plaire à la rousse oui. Je me penche légèrement vers elle et lui dis en souriant :

- Je crois que j’ai trouvé l’heureux élu, Mad !

Puis, en pointant mon doigt vers le jeune blond, je lui demande :

- Est-ce que ce serait lui ? Il est mignon et puis, il doit avoir un peu près notre âge en plus. Tu ne pourras pas me dire que celui là est trop vieux !

Je tourne la tête vers elle en attendant sa réponse, puis regarde de nouveau le joueur en question. Moi, je préfère les bruns mais peut-être qu'elle, elle a plutôt une préférence pour les blonds.

Elle pointe du doigt, oscille et hésite, ses pupilles s'affolant dans leurs orbites. Et puis sa main le désigne. Un sourire désarmé se dessine sur mon visage heureux. Elle a trouvé.

Je me retourne, vers elle, mon sourire aux anges, et ma tête dans les nuages.

- Je savais que tu pourrais trouver seule, tu me connais si bien...

Laissant durer le suspense un certain temps, je sens les minuscules bulles colorer pétiller en éclatant dans mes iris.

- C'est lui. Il s'appelle Lïnwe, et... On s'est écrit des lettres, on a beaucoup communiqué... Mon cœur a... Fondu.

Je mime un évanouissement en ponctuation de ma déclaration, la mine déconfite.

- Et toi, alors...? Tu es sûre... Personne ?

J'imite un regard soupçonneux, sondant chaque cellule de son cerveau afin de mettre à jour le nom et le visage de l'élu de son coeur, s'il y en a un...

Elle se tourne vers moi et je sens que j’ai vu juste. Son énorme sourire et ses yeux verts pomme pailleté me font penser que c’est bien ce garçon qui fait fondre son cœur. Elle reste cependant silencieuse pendant quelques secondes tandis que je continue de la regarder, impatiente qu’elle m’en dise plus. Non sérieusement Mad, tu ne vas pas te taire maintenant ? Tu sais que je suis curieuse, je suis sûre que tu le fait exprès ! Je m’exclame :

- Alors ? C’est lui ???

M’étant fin au suspense, elle me confirme que c’est bien ce garçon et m’informe de son prénom : Lïnwe. Je l’écoute attentivement lorsqu’elle me dit qu’ils se sont écrits beaucoup de lettres. En la regardant, j’ai vraiment l’impression qu’elle est tombée amoureuse de ce jeune lion. Waouh, eh bah dis donc, je ne savais pas du tout qu’elle craquait pour quelqu’un ! J’ai envie de connaitre tous les détails : où ? quand ? comment ? Sentant surement que j’allais l’interroger, elle me demande si je craque pour quelqu’un. Mais c’est que là, on s’en fou de moi ! Moi je veux tout savoir ! Je m’empresse vite de lui répondre :

- Non non non, on ne parle pas de moi là ! Attends, tu ne peux pas m’annoncer que tu craques pour ce Gryffondor  ET qu’en plus vous vous êtes écrits et ne plus rien me dire ! Allez, raconte-moi tout ! Comment ça se fait que vous vous êtes écrits ? et vous parliez de quoi ? Oh et vous vous êtes déjà vu pour de vrai ? vous vous êtes déjà parlé ?

J’avais des tonnes de questions à lui poser, il fallait qu’elle satisfasse ma curiosité. J’attends en la suppliant du regard et insiste une dernière fois :

- Allez, raconte-moi !

- Non non non, on ne parle pas de moi là ! Attends, tu ne peux pas m’annoncer que tu craques pour ce Gryffondor ET qu’en plus vous vous êtes écrits et ne plus rien me dire ! Allez, raconte-moi tout ! Comment ça se fait que vous vous êtes écrits ? et vous parliez de quoi ? Oh et vous vous êtes déjà vu pour de vrai ? vous vous êtes déjà parlé ?

Un sourire fend mon visage, plein de malice et de complicité. Je pose une main qui se veut apaisante sur son épaule. Calme-toi, je vais tout te dire, mon Aria chérie... Je laisse une dernière fois le suspense faire son effet sentant sous mes doigts son cœur affolé par les nouvelles de la dernière minute qui venait de s'écouler, ses veines pulser sur son poignet, son excitation suinter sur chaque pore de sa peau.

Et puis dans la foule des hurlements se déchaînent. Interloquée, je détourne mon regard vers le terrain. Le match est terminé. Et les Gryffondors ont gagné. Oh. Bon. Tant pis.

M'attendant à une ovation de la part d'Aria, je plaque immédiatement mon doigts sur ses lèvres.

- Si tu ne fais aucun commentaire par rapport à l'issue du match, je veux bien tout te raconter. Mais d'abord, allons-nous en.

Et le sourire aux lèvres, je m'enfuis, volant, tourbillonnant, tenant Aria par la main, mon secret au bord des lèvres.

[Post Unique] [LA de Lizzie pour les enfants]

Le Quidditch, l’art de se rapprocher toujours un peu plus des étoiles, toujours plus haut et toujours plus fort. Le ciel n’était pas une limite en soi, c’était plus un palier, un niveau à franchir. Et Beauden il avait toujours suivi de loin ce sport qu’il considérait comme violent. Euphémisme pour un néo-zélandais dont le sport populaire du pays était le rugby. Sport décrit souvent comme violent. C’est vrai qu’il pouvait y avoir des commotions et autres bien plus graves. Mais le Quidditch, rien que l’idée de chuter faisait froid dans le dos à Beauden. Il n’avait pas le vertige, c’est juste que sur les bords il était un peu froussard.

Beauden n’était pas seul dans les tribunes, deux petits bout de choux hauts comme trois pommes l’accompagnaient. Et c’est deux là n’étaient pas n’importe qui, ils étaient des enfants à peine en âge d’être scolarisés et pourtant ils se trouvaient à Poudlard. Bah oui Braeden et Squirtle, les enfants de Lizzie, étaient sous la charge de l’ancien Poufsouffle. Alors le jeune adulte s’était dit « pourquoi pas leur montrer un match, après tout leur mère joue, et puis ça leur changera des après-midis à dessiner. » Bah oui surtout que Beauden était pas ouf en dessin donc il pouvait trouver le dessin d’un des jumeaux beaucoup plus joli que le sien.
Et du coup il n’avait pas bridé leur imagination et ils avaient mis un arc en ciel de couleur sur une banderole, des dessins et des bonhommes jaunes et Beauden avait fixé le tout à des bâtonnets puis avait inscrit « Allez Poufsouffle! ». Bah oui le match c’était bien Poufsouffle-Serdaigle. Donc il était pour les jaunes blaireaux.

Dans les tribunes, les trois enfants, parce que oui Beauden redevenait un enfant avec les jumeaux essayaient de comprendre les règles et la logique, soupirant quand Serdaigle marqua les premiers points.

Et puis Beauden commença à chanter une petite mélodie, sur l’aire d’une comptine sorcière que Braeden et Squirtle avaient déjà entendu, pour qu’ils puissent fredonner.

-Allez Poufsouffle
Joue à nous en couper le souffle.  
Fais-nous rêver.
Ce match on va le gagner!

Court et facile à retenir oui, mais c’était mieux pour les petits qui commençaient à retenir les paroles et chantaient un peu.
Beauden tout en chantant joyeusement essayait de comprendre les règles et les actions du match. Pourquoi les sorciers ne s’étaient pas arrêtés à la course en balai. C’était plus simple non?

Avec Alexeï Dragoslav ~ Défaite au sommet

Encouragements inutile. Douleurs éphémères. Aucune vibration. Les supporters d'en face était bien plus prompt et efficace que l'es sa tribune. Faut dire que leur équipe était aussi éteinte qu'eux. La note était déjà salée mais elle ne pouvait pas être pire jusqu'à ce nouveau but de leurs adversaires du jour. Aucun retour possible avec le vif à ce moment précis. Que faisait-il à voir ce match alors qu'il a tellement  de chose plus importante que ce qu'il vit maintenant ? Il aurait mieux fait de rester à Londres. Mais plus tard pour les regrets. Il était bien sur le plancher du stade à encourager une équipe déjà condamner.

Puis un but. L'espoir renaît. Tout était maintenant possible. Car à ce moment précis, alors que les jaunes reviennent dans le match. Le vif se fait apparaître et les deux attrapeurs vont tout faire pour attraper et mettre fin au supplice mentale. Les encouragements se font de plus belle de chaque côté. D'un côté une victoire écrasante. De l'autre un miracle.

Mais ce miracle ne viendra pas. Le vif s'échappa et le match se finit sans que le vif ne soit attraper. Jamais il n'avait connu ça. Pas de vif. Pas de fin ? Pourtant, il avait beau regarder. Le match était belle et bien terminé. Les bleus avait gagner le match comme il en était destiné. Mais maintenant la défaite est encore plus amer. Pourquoi ne pas donner chance aux miracles ? Pourquoi laisser le mach ainsi ?

Il quitta le stade.

Pas traînante pour sortir d'ici. Qu'avait-il besoin maintenant ? D'air ? Non, il en avait déjà assez... De parler ? Ouais mais avec qui ? Il était maintenant seul au beau milieu d'un terrain vague. Mais apparemment, il devait pas être seul. Faut dire qu'on est dans un endroit ou tout les possibilités sont là. Allez voir la personne. Mauvaise idée. Pourtant il le fait, mais celle-ci s'enfuit et laisse une nouvelle fois le vagabond seul. Un soupir laissant échapper un présage mauvais. Devait-il finir son aventure seul au final ?

Non.

RP Unique

Pendant un beau jour, Keira avait décidé de revenir voir un match de quidditch où Serpentard jouait, des années après avoir tiré sa révérence. Oui, parce qu'apparemment, les adultes avaient le droit d'être spectateurs des matchs - ou du moins, sur le forum, la partie était accessible à tout le monde. Pendant de longues années, la brune avait adoré le fameux sport magique. Elle l'avait idolâtré, y avait passé bien trop de temps, comme si la discipline pouvait lui donner une renommée au sein de l'école. Désormais, à vingt-cinq ans, l'ancienne verte et argent avait laissé tout cela derrière elle. C'était avec nostalgie qu'elle regardait le match, désintéressée. Elle se rendait compte que toutes ces années, elle avait fait cela pour rien. Elle s'était fatiguée pour rien. Elle avait mis la priorité sur les mauvais points. Mais bon, elle était comme ça, notre Keira. Même aujourd'hui, avec maturité acquise, elle continuait de chercher le prestige partout où il ne devait être.

La sorcière fut vite sortie de ses pensées. Les supporters avaient décidé de chanter pour encourager les petits rampants. Assise là, en silence et avec tant de tristesse, elle songeait qu'elle devait faire un peu pitié ; elle se leva, et chanta en cœur avec les autres avant de définitivement tourner cette page de sa vie.
« Allez les verts,
On sait qu'vous pouvez l'faire,
Allez les argentés,
On sait qu'vous pouvez gagner ! »

Temps couvert et vent frais qui s'insinue entre les couches de vêtements pour vous coller des frissons. Quelle idée de génie que de sortir par un temps pareil ! Mais il le fallait, elle devait faire bonne figure aujourd'hui. Milieu de semaine et déjà deux avertissements, elle avait les surveillants aux basques et au moindre faux pas c'était la colle. Pas que ce soit un réel problème, les colles à l'anglaises sont loin d'être des punitions, c'est juste qu'elle n'aimait pas l'idée de perdre du temps ce weekend. Alors quand les voix ont commencé à s'élever dans les couloirs, que ses phalanges blanchissaient de serrer trop fort le col d'une pimbêche qui l'avait cherché, et qu'un pion s'était ramené elle avait improvisé. Soit disant qu'elles se chamaillaient sur le sujet ô combien passionnant du quidditch et plus particulièrement du match à venir. Les gens sont tellement gaga de ce sport que c'est passé crème, ridicule !
Moralité, Castielle a évité une colle mais est maintenant obligée d'assister au match en question.

Une fois sur les gradins la sorcière se renfrogne, après un regard circulaire elle ne discerne que des gens surexcités et qui parlent fort en agitant des drapeaux stupides. Rien à faire à part prendre son mal en patience, ça va bien finir à un moment ou un autre non ? Sauf qu'attendre dans le vent sans remuer un orteil (à peine un sourcil moqueur à l'encontre des nuques des gens devant elle) ça devient vite insupportable et les secondes paraissent des années. Alors Castielle se lève et bouscule tout le monde sur son passage, elle allait se dégourdir les jambes, que ça leur plaise ou non. Des cris de protestations s'élèvent en même temps que des cris de joie, quelqu'un à marquer un but apparemment. Pour mieux faire passer la pilule elle lâche du bout des lèvres et sans convictions le chant de victoire que les Poufsouffles et leurs supporters scandent en cœur :
Poufsouffle haut les coeurs
C'est bien nous les meilleurs
Un deux trois quatre
Il en faut plus pour nous battre

Une fois à l'écart la jaune fait les cent pas en ruminant, elle et ses idées débiles, non mais vraiment la prochaine fois autant accepter la colle ! Ça ne pouvait pas être pire que cette torture !

Une bourrasque de vent la prend par surprise et emporte tout sur son passage. Ses pensées, son écharpe, même ses lunettes en sont toutes chavirées ! Mais ce n'est rien comparé à la cloison en bois à ses côtés qui elle a pris de plein fouet l'origine de cette violence venteuse (pas sûre que ça se dire mais j'aime bien). Des éclats de bois partout et un joli trou en prime ! Castielle n'a pas le temps d'observer la scène plus d'un demi seconde car le cognard rebrousse chemin, agrandissant le trou au passage, et repart à toute vitesse sur le terrain. Le coeur battant la chamade la jeune fille répond machinalement aux questions inquiètes qu'une prof lui pose de loin. Oui oui elle va bien. Non non elle n'a rien. Oui oui elle va retourner à sa place c'est plus prudent. Des paroles en l'air évidemment.

Elle l'aurait pris en pleine tête elle serait morte sur le coup, très probablement.
De tête elle essaie de se rappeler les noms des batteurs des équipes en jeu mais c'est peine perdue car elle ne les a jamais demandé à la base, par manque cruel d'intérêt. Maintenant qu'elle avait assisté à cette démonstration de force, au premier rang qui plus est !, son intérêt était titillé.

~ Fin du RP ~

RP Unique

Le quidditch, si plus jeune j’avais toujours eu cette activité en horreur, j’avais, avec le temps appris à apprécier la beauté de la chose. Pas pour les pirouettes dans les airs, l’agilité des joueurs, leur don pour les esquives ou leur capacité à jouer sous une averse écossaise. Juste pour les chutes, toujours attendues. Sur la fin du cursus scolaire, j’y allais pour vérifier si Jace avait besoin de se faire un achever si un cognard avait mal fait son boulot et si Lysse ne s’en prenait pas un. Manque d’équité sur mes attentes de dernière année. L’un avait eu droit à mes remontrances sur la dangerosité du jeu alors que je n’avais rien laissé paraitre pour le second. Mais là il n’était plus question de venir dire que j’attendais de m’exercer à terminer le boulot d’une balle agressive, je ne connaissais pas nécessairement les joueurs, et plutôt qu’attendre qu’on vienne me chercher au dernière moment pour des soins, j’avais pris l’habitude de venir aux matchs de mon ancienne maison.

L’ambiance des gradins n’était pas vraiment quelque chose qui m’avait vraiment enthousiasmée, bien trop occupée à vérifier que mes acrobates ne s’écrasaient pas au sol. Mais en fait, en tant que simple spectatrice il était facile de se laisser porter par le mouvement et reprendre en cœur les quelques mots d’encouragement :

Go go serpentard,
Sous la course de vos cognards
Personne peut vous arrêter
Vous allez les écraser !

Simple et facile a retenir et qui correspondait avec mes attentes, impossible de ne pas scander avec les spectateurs tout au long du match

[fin du rp]