RP Unique

Le quidditch, si plus jeune j’avais toujours eu cette activité en horreur, j’avais, avec le temps appris à apprécier la beauté de la chose. Pas pour les pirouettes dans les airs, l’agilité des joueurs, leur don pour les esquives ou leur capacité à jouer sous une averse écossaise. Juste pour les chutes, toujours attendues. Sur la fin du cursus scolaire, j’y allais pour vérifier si Jace avait besoin de se faire un achever si un cognard avait mal fait son boulot et si Lysse ne s’en prenait pas un. Manque d’équité sur mes attentes de dernière année. L’un avait eu droit à mes remontrances sur la dangerosité du jeu alors que je n’avais rien laissé paraitre pour le second. Mais là il n’était plus question de venir dire que j’attendais de m’exercer à terminer le boulot d’une balle agressive, je ne connaissais pas nécessairement les joueurs, et plutôt qu’attendre qu’on vienne me chercher au dernière moment pour des soins, j’avais pris l’habitude de venir aux matchs de mon ancienne maison.

L’ambiance des gradins n’était pas vraiment quelque chose qui m’avait vraiment enthousiasmée, bien trop occupée à vérifier que mes acrobates ne s’écrasaient pas au sol. Mais en fait, en tant que simple spectatrice il était facile de se laisser porter par le mouvement et reprendre en cœur les quelques mots d’encouragement :

Go go serpentard,
Sous la course de vos cognards
Personne peut vous arrêter
Vous allez les écraser !

Simple et facile a retenir et qui correspondait avec mes attentes, impossible de ne pas scander avec les spectateurs tout au long du match

[fin du rp]

Rp cheer-leading #1

Que pouvait-il arriver à une équipe de Quidditch dont les membres avaient été bénis par la Dame du Lac en personne? Elle avait quitté sa retraite mystérieuse et aquatique pour se pencher sur cette trivialité tout à fait humaine qu'était le sport. Tout bien considéré, qu'en savait t-il ? Peut-être existait-il une version jouée par le peuple de l'eau? Cette question serait à creuser, mais plus tard, car vous l'aurez compris, l'Apprenti-Escuyer extrapolait un tantinet. La Dame, dans son infinie Grâce, n'avait pas daigné lui rendre visite quand il avait formulé le souhait de devenir le jeune cheer-leader de la Team. Cette absence de réaction de son entité tutélaire ne l'avait pas refroidi. Il s'en était ouvert au Capitaine nouvellement promu qui lui avait donné son feu vert.

Fort de cet avis positif, il avait tout abandonné pour se lancer dans un entraînement plutôt contraignant. Il savait ce qu'était de fournir des efforts, mais il n'était vraiment préparé aux efforts physiques, et intellectuels, qu'imposait la création d'une chorégraphie. Il avait abandonné l'idée d'utiliser des pompons, ses mains allant être occupé par son biniou. L'éducation qu'il avait reçu de sa mère comportait la maîtrise d'un instrument de musique. Allez savoir pourquoi il avait choisi le cousin de la cornemuse... Peu nombreux étaient ceux qui appréciaient sa sonorité. Au moins, sa pratique avait développé ses poumons et il avait constaté qu'il pouvait brailler tout à loisir.

Il avait également eu le loisir de se rendre au stade quelques heures avant le début du match qui opposait Serdaigle à Gryffondor. Il avait installé ses trois mètres de bannière et il attendait d'être rejoint par le modeste reste de l'équipe des cheer-leaders. Ils n'étaient pas nombreux mais il avait conscience qu'il ne suffisait pas d'être beaucoup pour donner de la voix et faire entendre sa ferveur. Petit à petit, les gradins s'étaient remplis. On pouvait voir des Jaunes, les yeux emplis d'espoir de voir les Bleus se faire malmener, sans doute habités par un relatif esprit revanchard. On voyait aussi des Smaragdins, venus voir les derniers vainqueurs en titre de la Coupe et jauger du talent légendaire de l'Equipe à présent menée par Mestre Turner.

Guéthenoc sentait l'excitation monter. Il espérait que son Mestre Libidineux et sa Gueuse n'étaient pas présent ou sinon, ils souhaitait qu'ils ne se laisseraient point emporter par la vague d'émotions qui déferlaient en ce lieu. L'Aiglon sentait poindre le début du match. Il vérifia à sa mise. Il réajusta la capuche de son sweat floqué au numéro du gardien, Arnaud Meula. A sa ceinture, pendait senestrement le klaxon magique nouvellement acquis. A sa dextre, se trouvait sa baguette bacchanale, prête à être dégainée. Enfin, il baissa son chapeau Aigle au plus près de ses yeux, comme une menace prête à prendre son envol, à l'instar de l'équipe qu'il était venu aujourd'hui supporter.

A l'arrivée des joueurs sur le stade, il glissa la poche sous son bras gauche, cala les bourdons sur son épaule, mit le sutell en bouche, pris le chanter en main et commença à souffler. Il se félicita de cette occupation au moment où les Rouges se saisirent du souaffle. Cela l'empêcha de proférer un juron. Il vit le Dindon Servant, accessoirement vainqueur du tournoi organisé par le Heurtoir, effectuer une passe parfaite en direction de l'une de ses coéquipières. Celle -ci se rapprocha dangereusement des anneaux mis sous la garde de l'excellent Mestre Meula. Pourquoi les Griffons traversaient-ils la défense des Aigles aussi aisément qu'un couteau dans une motte de beurre demi-sel?

Hélas pour les adversaires du jour des Bleus, la Dame devait malgré tout veiller à ses algues. Le Numéro Un de la Team Serdy plongea vers la balle et s'en saisit comme d'une gracile pivoine lâchée au vent. C'était pour Guéthenoc le moment d'entamer sa ritournelle! Elle n'aurait rien du chant du cygne! Soufflant plus que jamais, ses doigts dansant sur le chanter, il entama un hymne tonitruant et extatique!

En son for intérieur, il hurla : "GOOO LES BLEUS! GOOOOOOOOO!".

Lorelaï était dans tous ses états ! Le match avait commencé, posé dans les gradins près de son Capitaine à crolles, elle levait les pompoms ! Le duo n'avait pas encore travaillé beaucoup de figures, mais elle espérait pouvoir en placer quelques unes durant le match.
En attendant le moment opportun, elle encourageait l'équipe à coups de cris d'aiglons, de bannière, de chants, et accompagnais son acolyte quand il soufflait dans son instrument moyenâgeux.
- GOOOO LES BLEUS !!! Scandait-elle à s'en époumoner.

Les minutes passaient, elle tentait de suivre le match, comprenant tant bien que mal ce qu'il s'y passait. Fermant les yeux quand les grosses balles incontrôlables passaient aux côtés de ses amis. Elle n'aurait pas supporter qu'il leur arrive quoi que ce soit, ni à Gabrielle, ni à Ethan... ni à Alice ni à personne. Elle les aimait tous d'un amour tendre et sincère, même si elle en connaissait certains plus que d'autres.

Puis soudain, la foule s'emballa, Lorelaï tenta rapidement de comprendre si c'étaient les rouges ou les bleus qui hurlaient à la joie. Mais c'étaient apparemment les rouges. Ne se dépitant pas pour autant, elle s'empara de sa baguette et lança un sort sur ses pompoms afin de les faire voler dans le ciel, dessinant des cercles, et les frappant l'un contre l'autre.
- On est des aigles ! Pas des pingouins ! C'est pas deux points qui vont nous démonter !!!!

Puis, s'approchant de son capitaine, elle tenta de lui adresser quelques mots,
- Faudrait qu'on réfléchisse à des slogans, je pense à un truc avec des dodos... [/color]

L’air froid de l’hiver me nargue. Mes joues rougissent à cause de sa morsure et de l’effort que je dois faire pour me rendre jusqu’au stade. Je n’en ai vraiment pas envie. Les nuages sont bas, le vent est cinglant et mon humeur est similaire : maussade. Pourquoi a-t-il fallut que je me casse cette fichue jambe ? Je devrai être sur le terrain, avec le reste de mon équipe mais non. Il a fallut que je me blesse lors du dernier entraînement. Fichu cognard. C’est moi qui suis sensée taper de dans, pas l’inverse !

Entre ça, et le dernier match qui a été catastrophique - finir en négatif ... non mais la honte quoi ! - je suis pleine d’appréhension. Et c’est uniquement ça qui me pousse à venir jusqu’au terrain malgré les béquilles. Il faut que je vois. Il faut que j’encourage. Pour me sentir utile ... juste un petit peu ...

Je grimpe tant bien que mal dans les gradins - font ch*er à être aussi hauts pu*ain - et je m’installe au premier rang. Je ne regarde même pas les autres élèves de ma maison. Pas envie de leur parler. Ils vont me dire que c’est dommage que je me soit cassée la jambe, qu’ils auraient préféré me voir jouer sur le terrain bla-bla-bla... bande d’hypocrites. Je suis sûre que vous vous moquez bien de moi en vrai.

J’entends l’habituel discours de l’arbitre, le coup de sifflet... c’est parti ! Sans m’en rendre compte je me mets à crier pour encourager mes coéquipiers.

- Allez ! Go go go ! Vous êtes les meilleurs !

Je retiens mon souffle à chaque action. Punaise, c’est encore plus stressant que lorsqu’on se trouve sur le terrain, dans le rôle du joueur.

RP unique


Arty au Quidditch, c'était chose rare. Un peu comme le personnage du dessus. Il y avait joué, il y a longtemps, armé d'une batte, sans vraiment de souvenir marquant de ce seul match, si ce n'est que la batte s'était révélée une arme précieuse qu'il avait tout de suite adorée. La batte comme prolongement de la baguette qui était prolongement du bras. D'une violence inouïe à répandre la peur chez les agressés. Oui, c'était là le seul bon souvenir de Quidditch du gamin, le fait qu'il eut une batte entre ses doigts.
Mais parfois - souvent - Arty s'ennuie. Alors Arty tente de s'occuper avec des activités saines qui ne soient dirigées ni par de la violence, ni par de la pyromanie. Pas facile de trouver pareille activité sous le front facétieux d'un tel phénomène. Pourtant, en ce jour de pluie - va-t-on dire - armé de sa fidèle capuche et de son sourire malicieux, le Louveteau avait frôlé les gradins de Quidditch. Autour de son cou, une écharpe tricotée aux couleurs de Poufsouffle, qui était et resterait sa Maison de cœur, bien que si le Choixpeau se retrouvait par mégarde de nouveau sur ses mèches folles, nulle doute qu'il changerait d'avis - ou pas. Mais voilà tout son déguisement du jour, il aurait pu s'appliquer, apporter pompons jaunes & noirs et dansoter à faire tomber les autres spectateurs. Pourtant, non. Il se ferait supporter gueulard et virulent, tout simplement, se mettre dans l'ambiance tendue d'un match dont on ne connait pas l'issue. Attiser les muscles crispés des fanatiques de sport magique qui grimaçait de voir échouer leur équipe préférée. Alleeeeez POUFSOUFFLE ! D'accord, bien, très bon début de slogan, le principal, l'unique, vous êtes les meeeeiilleeeeeurs ! En fait, il n'en savait trop rien, peut-être qu'il criait là un mensonge incroyable. Poufsouffle ! Il répète, répétition fixant la notion, pas besoin de porter des moufles ! Vous n'êtes pas des maroufles ! Oh oui, bien ça, il se lance dans la poésie rimique, ça sonne joli à l'oreille.
Recommence.
Poufsouffle !
Pas besoin de porter des moufles !
Vous n'êtes pas des maroufles !
Vous allez leur mettre la mistoufle !

Haha. Il s'est laissé emporter le gamin à sautiller à faire vibrer les gradins bondés sous ses pieds. Pas peu fier de son slogan ridicule qu'il n'en finit pas de répéter.