AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Cours :: Astronomie
Page 9 sur 10
Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10  Suivant
Invité
Invité

Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Invité, le  Sam 7 Nov - 22:43

On continuais à discuter à 4 quand Radis se réveilla. Il était piétiné par un chien, ce qui le réveilla assez rapidement. Depuis quand il était encore en vie lui ? Je le croyais mort, mais apparemment la divination est un art assez occulte pour réveiller les morts. Ou les non-morts, mais au pire on s'en fout, non ? Qu'importe, mais quand radis prit la parole, je me pris a repenser que c'était vraiment un prof étrange, mais très sympas. Il considéra le chien, et il marmonna d'un air fatigué :

"Gnezafbkl mais qu'est-ce que... Commença-t-il d'une voix endormie."

Radis se redressa et le chien partit gambader dans la salle. Le prof était sérieusement perdu, mais c'était compréhensible étant donné qu'il se venait de se réveiller au milieu de 17 élèves, mais qu'importe, je continuais a penser que c'était un prof bizarre mais sympa.

"Ahhh merci Laurae ! Ça me fait plaisir de te voir ici ! Il lui afficha un grand sourire. Et merci pour les boules de cristal. Son sourire s'agrandit tandis qu'il se penchait au dessus de la malle pour y fouiller légèrement et les compter. Le compte y est ! Tu veux te joindre à nous ?"

Ah oui, c'est vrai, une poufsouffle qui s'appelait apparemment Laurae venait de déposer un sac devant Spinner. Je ne savais pas ce que contenait ce sac, mais je savais que ça devait être important pour Spinner sensei, donc pourquoi pas des boules de cristal ou autre.

"Excouisez moi je me suis légèrement assoupis..." Non, t'es sur ? "Toussote. Bon ! Alors il doit être... Jette un coup d’œil à sa montre à gousset dissimulée dans sa poche de pantalon." On avait déjà perdu une demi-heure de cours. "Ah oui quand même ! Bon ! Mes petites pastèques je suis désolé mais on a perdu pas mal de temps là." Choto mate (H-RP : Attends une seconde) : Depuis quand on est des pastèques ? "Je suis désolé mais on va devoir zapper la théorie et passer directement à la pratique." Bon, c'est pas que la théorie m'ennuyait mais rien ne vaut une bonne dose de pratique."Chacune des potions présentes sur mon bureau possède une caractéristique propre, déterminée par sa couleur. Chaque potion contient également un somnifère instantané qui devrait vous endormir en près de vingt secondes, pour une durée d'environ trente minutes. Assurez vous d'être sur votre matelas lorsque vous la boirez. Bon alors voilà ce qu'on va faire, vous allez vous lever un par un et venir jusqu'au bureau. Vous fermerez les yeux et je vous donnerais une potion au hasard."

Bon ! Alors résumons la situation : Radis sensei va nous donner une potion avec un effet aléatoire au niveau des rêves, nous donnant un type de rêve aléatoire, le genre de truc horriblement stressant. Ça me faisait aussi peur, car même si j'arrive à analyser ma potion je ne saurais pas son effet étant donné que je ne connais pas ce type de potion. Mais bon qu'importe, je m'avança vers le bureau et Spinner sensei me donna ma potion.

1) "Fantasia"
2) "Bouh"
3) "Sims"
4) "Communius"
5) "Veritus-Rebius"
6) "Abstractum"
Maître de jeu
Maître de jeu
PNJ
Arbitre neutre
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Maître de jeu, le  Sam 7 Nov - 22:43

Le membre 'Sora Okinawa' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 6 faces' :
Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 D-4-4a7427
Laurae Syverell
Laurae Syverell
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Laurae Syverell, le  Sam 7 Nov - 23:24

Après que les filles eurent accepté sa présence sur le matelas, la jeune Syverell les remercia et s'allongea à demi sur le matelas pour laisser un maximun de place aux filles. Dormir contre un sol ne la gênait pas, ça lui rappellait ses nuits à la belle étoile sur la roche des falaises de Liscannor avec son père. Serpentard qu'il était, il appréciait la compagnie de sa fille et de sa famille, même si il était loins d'être à l'aide avec le contact humain... étant pour le moins très pudique avec ses sentiments. Sa sociabilité, c'est la jeune Syverell qui l'avait malheureusement hérité, son jumeau étant comme sa mère ex-serdaigle, beaucoup plus à l'aise. 

Qu'importe. Peu de temps après, la jeune femme avala le contenu de la potion. Au debut elle lutta pour ne pas perdre conscience car elle détestait perdre le contrôle de son propre corps, puis s'endormie, la main dans celle de Jade. Elle ne sut pas qui s'était endormie le plus vite, mais tout ce qu'elle savait pour le moment c'est que le décor de la salle avait amplement changé. Elle se retrouvait dans une sorte de chambre à coucher. Jade semblait dormir, et elle se reveilla d'un coup, comme poussé par le rêve. La jeune femme resta dans l'ombre et observa les alentours, tout semblait ^tre paisible pour le moment. Elle brandit sa baguette et suivit sa camarade... Il faisait noir et ne savait pas trop ou aller... ne connaîssant pas l'endroit... Apparemment, elle étaient toute deux à un étage puisqu'elle décendirent lentement la cage d'escalier. Toujours silencieuse, aussi silencieuse qu'un fantôme la jeune femme suivait les trâce de la Poufsouffle. 

Un truc rectangulaire projetait un film. La jeune femme haussa un sourcil et sourit. Son grand-père en avait une comme ça.. il appelait sa la télévision, mais étrangement, il ne voulait pas que sa chère petite fille la regarde "ça pourrait t'abrutir" avait-il déclaré. Il ne l'allumait qu'à de très rares occasions, surtout quand sa femme était malade, pour lui faire de la compagnie pendant son absence. Même si la télé pouvait l'abrutir, la jeune femme adorait regarder les films au cinéma et en connaissait plein. Celui-ci en revanche semblait être trèèèès vieux. Beaucoup trop pour que la jeune femme le connaisse bien qu'elle sache de quoi il parle, l'ayant lu. 

Jade éteint quelques temps plus tard la machine à image. Elle semblait enfin avoir remarqué la présence de la brune. La jeune femme lui lança un regard désolée. Il était toujours bon de se retrouver chez soi... et quand on prend conscience que ce n'est qu'un rêve, l'espoir disparaît. La télé se ralluma, et la peur se fit sentir dans les yeux de Jade. au' regarda l'écran et ne vit que des tâches qui bataillaient comme pour une partie d'échec mais version armagedon. Et soudain, un costume et un rire. La jeune femme grimaça, et sans pouvoir bouger, se sentait comme agrippé et poussée vers un mur. La jeune femme avait certainement peur du noir, alors la jeune femme informula un Lumos Maxima assez puissant qui éblouit toute la pièce. Il ne semblait ne plus rien y avoir. Ayant toujours le bras de Jade accroché au sien, la jeune femme s'avança vers la porte d'entrée et l'ouvrir. La un clown des plus creepy avec un costume fit son entrée avec un rire des plus machiavélique. La jeune Lau' serra fort la main de sa camarade et tenta mentalement de modifié le rêve... 

Le rire se fit enfantin, le clown se fit enfant. Cet enfant sourit et leurs montra un extérieur très ensoleillé. Le ciel était parsemé de doux nuages blancs et des oiseaux jouaient avec le vent... un vent qui laissait un doux parfum de sel sur les lèvres de Lau'... un vent qu'elle connaissait si bien... son pays. En regardant plus précisément l'enfant, lle le reconnu immédiatement. Les yeux verts et dorés, un visage anguleux et quelques tâches de rousseurs qui apparaissait deça delà autour de son petit nez... un visage aussi angélique que ressemblant à celui de la Syverell. Puis, avec un signe d'aurevoir et un regard reconnaissant, il disparu dans la clarté du jour, ses membres se transformant en un plumage noir ébène, son nez en un puissant bec, et ses jambes en serre de prédateur. Le corbeau qui prit sont envol laissa quelques plumes noires voleté dans le vent.

La jeune femme prit deux plumes, les yeux brillant, et se retourna vers sa camarade, lui en tendant une sur les deux. "Je me reveille... bonne chance à toi...". Quand elle ouvrit les yeux, Lau' resta un long moment allongée contre le sol de la salle, observant le plafond et retenant quelques larmes de bonheur. Elle l'avait revue, dans un rêve partagé. ELle aurait sans doute à répondre à des questions de la part de sa camarade, mais pour le moment, celle-ci dormait encore. Tenant toujours fermement la main de Jade, Lau' tenta de lui donner un maximun de bienveillance par ce contact. Elle en aurait sans doute besoin pour la suite. Certains élèves n'étaient pas encore réveillés, d'autres s'agitaient. La Syverell sourit, et tourna la tête vers le visage blanc et angélique de l'autre irlandaise, qui était entouré des cheveux aussi noir que son corbeau. Elle semblait elle aussi faire un reve merveilleux. 
Theophania Fitzgerald
Theophania Fitzgerald
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Theophania Fitzgerald, le  Dim 8 Nov - 12:13

J’abdique, j’abandonne. Mon corps est lourd. Il tombe dans un abyme sans fin. Mon esprit s’envole. Le temps s’étire et se distord, il est infini. Les heures sont des secondes, et les minutes des jours. Toute sensation s’évade puis revient. Mon esprit ne distingue plus ni la douleur, ni le bien-être. Il ne se souvient plus d’où je suis. Ma vision est trouble. Les couleurs dansent devant moi. Mes pieds sont attachés puis libérés tout de suite. Rien n’a de sens, tout n’est que sensation fugitive. Ressentir quelque chose, puis l’inverse l’instant suivant. Enfin les couleurs se dessinent. Des formes se créent. Un paysage apparait. Je vois un champ, immense étendue d’herbe haute. A peine ai-je le temps de d’observer les détails qu’à nouveau tout s’effondre et disparait. Devant mes yeux des centaines de paysages se créent et s’évanouissent aussi sec. Mais bientôt le rythme des palpitations des images, diminue. Tout se concentre à nouveau, cette fois pour de bon. Je me tiens suspendue dans une sorte d’immense bibliothèque. Les lieux sont tellement immenses que je ne peux distinguer le plafond. Seule une sorte de noirceur paisible et sans danger domine la pièce. Pour une fois le noir ne me fait pas peur, comme ça a déjà pu être le cas. Je suis suspendue, comme accrochée à un fil invisible. Pourtant quand je lève les yeux vers le trou béant et sombre qu’est le plafond, je n’aperçois aucune corde qui me soutient. Je ne vole pas, c’est exactement comme être sur la lune. Sauf que je n’atterris pas. Je reste dans cette sorte d’état intermédiaire. La pièce est circulaire et des livres peuplent les étagères. Soudain ils se mettent à tomber dans un tourbillon. Pourtant la chute ne semble pas être violente. Tout est ralentit. Je n’ai pas besoin d’avoir peur, le nuée d’ouvrage me traverse et m’évite. Je ne sens rien. Je suis invisible et absente. Pourtant c’est moi seule qui habite la pièce. Personne d’autre ne s’illustre par sa présence. Avant que j’ai pu avoir le temps de réfléchir à ma présence ici les lieux se mettent à tourner autour de moi. Les étagères qui épousaient la forme circulaire des murs, tournent et m’hypnotisent. Tiens de la musique résonne. On dirait qu’elle sort d’un vieux haut-parleur, de ceux qui produisent un son particulier, presque distant. Je ne l’avais pas entendue avant. Une voix de femme envoutante chante quelque chose qui m’échappe. Je ne sais plus quelle langue je parle. Les livres tournent encore et encore. Je me sens m’enfoncer vers le sol. Le plancher disparait au profit d’un immense tas de tasses de thé. La chute n’est pas douloureuse. Je me pose comme une plume sur la pile de vaisselle. Il y a de tout, la collection de tasses en porcelaine semble rassembler tous les modèles existant sur Terre. Je m’en saisis d’une. Une porte se dessine à un mur, effaçant une étagère. Elle s’ouvre et un immense tapis rouge vient se dérouler seul jusqu’à moi. De la neige commence à tomber dans la pièce. Une fille arrive, marchant dignement sur le lourd tissu pourpre. Pour moi il est certain que c’est une fille mais je ne peux me l’expliquer. Pourtant elle n’a pas de tête. Enfin si peut-être qu’elle en a une, mais elle est cachée sous une immense tasse de thé retournée. Elle porte une robe blanche sur laquelle des petits poissons noirs nagent. Oui ils nagent, tout simplement. Les plis du vêtement forment des vaguelettes. Les immenses étagères autour de moi s’effacent petit à petit. Elles se transforment en baies vitrées. Au dehors j’aperçois tous les paysages possibles qui m’ont déjà traversés les yeux. La mer, la montagne, le désert, et des champs par milliers. Impossible normalement de voir tout cela en seulement quelques fenêtres. Mais là j’ai l’impression de distinguer le monde entier. La neige a recouvert les tasses. Elles fondent et la neige reste. Jusqu’à présent je n’ai même pas jeté un regard vers mes vêtements. Tiens je n’ai plus de pieds. Ils ont disparu quelque part. Je ne m’affole pas ils ne doivent pas être bien loin. Un rapide regard autour de moi m’apprend que j’avais raison. Mes pieds sont un peu plus loin, en train de danser une valse avec des pantoufles. Je les appelle et ils rejoignent leur place habituelle. Je me lève et un petit torrent s’est formé à mes pieds. La neige fond enfin et crée de nouveaux cours d’eau. Mes yeux se baissent vers mes pieds et je vois que je suis dans un bateau minuscule qui contient tout juste mes chaussures jaunes. Je suis transportée dans près d’un lac. Je pense "wow, cet endroit est magnifique". Des taches d’encre sautent un peu partout et viennent sans cesse colorer les lieux différemment. Deux lapins s’approchent de moi, visiblement en pleine compétition d’aviron. Ils arrivent à une vitesse folle et s’arrêtent net à ma hauteur. Je suis la ligne d’arrivée. Ils me saluent :

- Supercalifragilisticexpialidocious à vous chère Madame.
- Oui d’ailleurs Mademoiselle, comment vont vos supercalifragilisticexpialidocious ?
- En voilà une bonne question très cher. J’ai toujours été très attiré par votre supercalifragilisticexpialidocious.
- Le supercalifragilisticexpialidocious est tout un art mon ami. Il serait bien impoli d’oser dire maitriser le supercalifragilisticexpialidocious. D’ailleurs nous ferions bien de proposer à cette Demoiselle une partie de supercalifragilisticexpialidocious.
- Supercalifragilisticexpialidocious mes amis ! Je ne serais pas contre une partie de supercalifragilisticexpialidocious si vous avez l’amabilité de m’y inviter.

Mais avant qu’ils n’aient le temps de concrétiser leur invitation, mes bateaux de pieds repartent en croisière. Ils avancent encore et encore, toujours plus vite. J’arrive soudain vers un immense miroir. Je fonce vers lui, suivie par une centaine d’animaux. Le choc semble imminent. Mais lorsque j’entre en collision avec le verre, j’y pénètre tout naturellement.

Et c’est le réveil. Theophania ouvrit les yeux, un peu sonnée par un rêve aussi étrange. La potion avait tenu toutes ses promesses. Elle dirigea son regard vers les autres pour voir s’ils étaient réveillés, et afin de vérifier si Monsieur Spinner le dormeur donnait d’autres indications à propos du cours.
Invité
Anonymous
Invité

Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Invité, le  Dim 8 Nov - 12:34

supercalifragilisticexpialidocious. Comment ça on peut pas commencer comme ça ? Moi je peux ok ? M'enfin bref, le préfet, une fois qu'il eût récupéré sa fiole retourna se coucher sur le matelas auprès d'Agrat. Il tenait toujours fermement la potion dans sa main droite, s'interrogeant sur l'effet qu'elle avait. Gardant un air sérieux, il émettait quelques hypothèses intérieurement. Toutes les possibilités le séduisaient. Toutes étaient aussi intéressantes les unes des autres. Même le cauchemar en y réfléchissant comme il fait. La peur est une source d'adrénaline et ça Davis le savait. En tout cas Mr Spinner le dormeur restait fidèle à lui même puisqu'il avait mélangé le tout à un puissant somnifère, rappelant vaguement une certaine autre potion au sinople et argent.

Et alors qu'il était sur le point de boire le liquide magique, ce fut la voix d'Agrat qui le rappela à l'ordre. « Il s'appelle comment ? » venait-elle de dire. Ah ouais c'est vrai que la brunette, malgré les quelques moment passés avec le septième année ignorait pratiquement tout de lui. Notamment le nom de son animal de compagnie par exemple. Et d'ailleurs, le chiot qui se montrait clairement réticent à l'idée d'approcher la Serpentard n'hésitait pas une seconde désormais. À croire que l'animal s'adaptait à son maître. C'était mignon. « S'appelle MJ. Et il a l'air de t'apprécier c'est cool. » mais prends pas trop la confiance Agrat. Ça voulait dire ça en gros, et tandis que le bébé husky s'amusait avec Bosselli, le garçon avala rapidement la potion. Potion qui eut immédiatement effet et qui le plongea dans un sommeil profond. Quoiqu'un peu trop court.


___


Wow. L'effet avait été plus que radical. Il venait tout juste de se plonger dans un rêve. Ou bien il venait de se réveiller dans la classe. Et pourquoi pas un mélange des deux ? Oui le vert et argent n'était pas idiot, il savait que c'était un rêve. Il savait qu'il avait un contrôle total de sa personne et qu'il pouvait faire ce qu'il voulait sans en craindre la moindre répercussion.

Le sinople était allongée sur le lit, les yeux s'ouvrant peu à peu. À sa gauche toujours Bosseli et à sa droite dormait paisiblement le professeur. Justin se leva doucement et s'assit au bord de son lit. Sensation étrange, il avait l'impression de rêver mais pas trop. C'était comme si il manquait une part de réalisme à ce rêve, les détails de la classe n'avaient pas été totalement retranscrits par son esprit et par moment il détectait des incohérences, certes minimes mais incohérences tout de même. Malgré cela il semblait que tous les visages avaient été respectés, tout comme l'emplacement des personnes. Il marchait dans la salle, entre les lits et bruyamment. Ses chaussures frappaient le sol de pierre sans que personne ne se réveille. Même en poussant légèrement Agrat elle ne se réveilla pas. Oh le bordel. Pendant une trentaine de minutes il devrait rester debout à attendre de se réveiller. Assez ironique comme situation, au final c'est comme s'il n'avait absolument rien bu sauf que maintenant il pouvait faire ce qu'il voulait. Ça c'est encore plus cool que les câlins.

Et du coup quand on peut faire du mal à des gens on fait quoi ? Et ben on va voir les personnes qu'on aime pas. Oh tiens Lizzie assiste au cours, marrant ça ! Même pas remarqué... On va aller discuter avec elle ? Le joli brun se déplaça jusqu'à elle, sortant d'ores et déjà sa baguette magique et réfléchissant au supplice qu'il pouvait infliger. Oh et pis merd*, autant que ça soit expéditif ! Elle ressentirait pas la douleur de toute façon. Même l'assassiner en rêve était bon à prendre. Ce qui était bien pénible c'est que le jeune homme pouvait pas voler. Ouais se déplacer comme un hibou c'est cool. Et même dans un foutu rêve il pouvait pas, vraiment nul ça en fait. Il allait en toucher deux mots à monsieur Spinner, c'était vraiment du foutage de gueule, on prenait le peuple pour des idiots namého ! Et comme il était dans un rêve il pensait à tout et n'importe quoi, à un tel point que marcher cinq petits mètres c'était presque une randonnée. Et du coup, il finit quand même par arriver. Hop Levicorpus. Hop la petite Bennet est propulsée dans les airs, la tête à l'envers et les cheveux tombant vers le sol. Qu'est ce qu'elle paraissait faible comme ça. Que c'était amusant de la voir dans une position si inconfortable. Mais c'était que le début hein, elle allait pas s'en sortir si facilement. Le seul regret du préfet était qu'elle ne puisse pas assister réellement à ça. Elle n'en aurait absolument aucun souvenir, vraiment triste. Et du coup comme il était dans un rêve, pourquoi pas l'avada kedavriser ? Rapide, efficace, tout est bon en fait. Il aurait pas à la voir gigoter dans tous les sens et son cadavre serait à ses pieds en un instant. Sympatoche tout ça. Et du coup, sans réfléchir le Davis prononça la formule. Même en rêve ça paraissait bizarre. Bordel comment c'était bizarre d'ôter une vie. Bon c'est pas réel on s'en fout. Dès que l'éclair de lumière vert jaillit de la baguette pour se réfugier dans le corps de la Poufsouffle, son corps sans vie s'affala sur le sol, juste aux pieds du garçon. Rien à foutre, bien fait pour toi. Il s'éloigna du cadavre, même morte il supportait pas sa compagnie. Et ça devait faire pas mal de temps, le temps passait rapidement. Il réfléchissait, il se posait des questions. Son rêve n'était pas un rêve réel, il était orienté par Spinner mais nul doute qu'il aurait agi de même façon dans un "vrai rêve". Tic Tac, une horloge invisible résonnait dans sa tête. Tic Tac, il ne lui restait plus beaucoup de temps. Il sentit le besoin de regagner son lit. Il rejoint le premier rang et se jetta sur le matelas, ou Agrat était encore couchée. Il passa un bras autour d'elle, histoire de s'endormir - ou plutôt se réveiller - confortablement et ce fut sa dernière vision, son visage paisible, avant qu'il ne se réveille.


___


Oh shit, il avait toujours le bras autour de Bosselli. Noon c'est nul ! Il se dépêcha de la retirer, même si elle l'avait sûrement déjà sentie. Mais bon il s'en foutait un peu quoi. Ce qui comptait, c'est qu'il s'était vraiment, vraiment amusé pendant ce court rêve. Et peut-être qu'il devrait se renseigner sur les six potions fournies par le professeur. Leurs effets étaient vraiment, vraiment intéressants.
Invité
Anonymous
Invité

Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Invité, le  Dim 8 Nov - 22:29

Ayant reçu ma potion, je me dirigeais vers mon matelas avec peur étant donné que je ne connaissais pas l'effet que la potion aurait sur moi, C'est ainsi qu'avec ma potion en main je me dirigea vers le matelas que je partageais avec Spinner-sensei le dormeur. Avant de prendre la potion, j'examina un peu la potion : elle était d'une couleur orange, couleur assez commune je trouve même si je préfère le bleu. Elle n'est pas très épaisse, a peu près comme l'eau je dirais, et ne dégage aucune odeur. Au final seul sa couleur est caractéristique, donc bon. Je me décida enfin à m'asseoir sur mon lit et à boire la potion. Après l'avoir bu je m'allongea sur le matelas. Morphé me pris rapidement dans ses bras, et je sombras rapidement dans le monde des rêves.

_____

Je me réveilla au sommet d'une montagne, ou plutôt d'un volcan. En effet j'étais au bord d'un cratère énorme. Cette montagne dominait une grande forêt. On pouvait aussi apercevoir plus loin cinq lacs. Je me demandais ou je me situais, mais l'endroit me paraissait étonnement familier, comme si j'avait déjà été pas très loin d'ici, ou comme si je l'avais déjà vu dans un livre.. Attendez... Une montagne seule... une grande forêt... cinq lacs... mais oui ! Le mont Fuji ! Point culminant du Japon, le mont Fuji est bordé par une forêt du nom d'Aokigahara, forêt assez connue car elle est réputée comme hantée. En effet les japonais s'y suicident, et on raconte ainsi qu'en se baladant dans cette forêt en plus de trouver des corps on pourrait entendre les esprits des suicidés qui hanterait encore ce lieux. Info ou intox ? A vous de voir. Au nord de ce mont on a les cinq lacs Fujigoko : le lac Motosu, le lac Shōji, le lac Sai, le lac Kawaguchi et le lac Yamanaka. Le mont Fuji est une montagne d'origine volcanique, ce qui explique son cratère au sommet. Pour finir ce cours de Géographie/Géologie j'ajouterais que le Japon est une île volcanique. En effet elle se situe sur une faille sismique, la faille du Japon, et c'est la raison des tremblement de terre et de l'activité sismique que connait le Japon. Enlève sa casquette de prof Maintenant j'étais face a un dilemme : redescendre où rester la ? Rester la m'exposait a des dangers volcaniques, car même s'il est peu probable que le volcan entre en éruption maintenant, s'il le faisait il se produirait un véritable carnage, car le mont Fuji étant un volcan explosif, s'il entre en éruption le cratère volera en éclat et je mourrais à coup sur. Mais d'un autre côté redescendre était périlleux, mais c'était possible. Je fini quand même par remarque que le mont n'était pas en neige et qu'aucun vent ne soufflait, phénomène impossible quand on est à 3776 mètres d'altitude. Qu'importe, je fini par choisir la deuxième solution, car je fini par me souvenir que l'ascension du volcan est assez facile vu qu'il y a un chemin pédestre, mais la descente est assez longue, mais qu'importe. C'était mieux de descendre que de rester à ne rien faire. J'entrepris de descendre, quand un aigle sorti de nulle part fonça vers moi. Ce n'était pas un aigle normal, il était géant, et il vint se poser à côté de moi. Il me regarda en tournant la tête, et j'étendis le bras pour lui caresser le visage. Il se prêta volontiers au jeu, et juste après il se ré envola et me pris par les épaules. Il s'envola haut dans le ciel et je pu contempler tout le paysage. C'était magnifique. Je pu voir bien mieux les cinq lacs Fujigoko, mais il se passa un phénomène pour le coup étrange. Le soleil devint tout à coup très blanc, encore plus que d'habitude, et les lumières s'accentuèrent, au point de ne voir plus qu'en noir et blanc. Tout devint encore plus blanc, au point de ne voir plus qu'un voile blanc, et l'aigle disparu. J'entama ma chute, mais ce fut ma dernière sensation. Je ferma les yeux et me réveilla.

_____

Wow. Ce rêve était... comment dire... supercalifragilisticexpialidocious. C'est le seul terme qui me vint à l'esprit, même s'il ne voulais strictement rien dire. je me redressa sur mon matelas et me remémora ce rêve incroyable.
Invité
Anonymous
Invité

Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Invité, le  Lun 9 Nov - 16:45





[Rêve]

La brune ne s'était vraiment pas gênée une seule seconde pour s'amuser avec le crâne du pauvre Jakub. Elle n'aurait su dire ce qui était le pire dans l'histoire, lui avoir rasé chaque centimètre carré de poil faciaux dans un rêve, ou bien qu'elle allait encore en rire une fois éveillée. Pourquoi l'avoir prit lui pour cible plutôt qu'un autre ? Honnêtement, elle ne le savait pas vraiment. C'était un serpentard, et peut-être que sa tête ne lui revenait pas, soit il était d'une beauté révoltante qui, à ses yeux, était passible d'un punition, soit  il avait une gueule qui à l'instar de son nom, était à coucher dehors ! S'étant bien fendue la poire comme une couillonne, elle mit fin au charme sur sa baguette et prit une minute pour se calmer et redescendre sur son petit nuage. Siobhan avait déjà perdu trop de temps avec ses conneries, et elle avait bien plus important à faire que de ridiculiser les illusions des personnes présentes dans la salle. Petit à petit, son sourire se dissipa et elle embrassa la pièce du regard. C'était calme. Elle avait beaucoup de temps devant elle. Mh... Elle posa ses yeux sur chaque personne. Toutes sauf une, malgré que son regard soit irrémédiablement attiré par celle qu'elle ignorait. Ou plutôt non, elle ne l'ignorait pas, elle observait une dernière fois ce qu'elle n'allait plus pouvoir voir par la suite. Des choses dont elle allait oublier l'existence. Dès le départ son rêve n'avait eu qu'un seul et unique but, cela lui avait paru limpide dès la seconde où elle avait su quelle était la nature de la potion qu'elle avait reçue.

Sa tête ne cessait de la supplier, et elle finit par capituler, ne pouvant et ne voulant plus lutter contre cette envie irrépressible. Ce moment de liberté totale pouvait prendre fin d'un moment à un autre. Impossible. Pas avant... la brune fronça les sourcils et enjamba les matelas qui la séparaient de celle qui n'avait quittée son esprit depuis son arrivée. Elle était là, paisiblement endormie, ce n'était pas vraiment elle, mais Siobhan évita d'y penser. Pour cette dernière, tout semblait réel... Elle dégagea donc les quelques nanas autours de la sienne Laurae et vint s'allonger à côté, fixant alors longuement le doux visage de l'Irlandaise; les petits détails ne lui échappaient pas, ils ne lui avaient jamais échappée, elle resta un moment les yeux rivés sur sa bouche close qui portait l'ébauche d'un  agréable sourire. Ses yeux aussi étaient clos, et ce fut une chance pour la belle, car rêve ou non, elle n'aurait jamais osée tenter quoi que ce soit si les prunelles vertes de Laurae s'étaient posée sur elle.

Siobhan pinça les lèvres et se rapprocha de sa beauté Celtique jusqu'à pouvoir se blottir contre elle et se réfugier dans son cou, une jambe posée sur sa cuisse. Elle avait le souffle court, et son sang bouillonnait, elle était aux anges... Un sourire béat fit son apparition à ses lèvres, c'était absolument parfait, l'odeur de l'irlandaise l'enivrait, et sa respiration la rassurait profondément. Les minutes passèrent sans que la brune ne fasse quoi que ce soit d'autre, le simple fait de pouvoir tenir la jeune femme contre elle la comblait de bonheur, elle n'avait pas besoin de plus... Peu à peu, le sommeil la gagnait, elle sentait ses paupières devenir lourde, basculant lentement vers le rêve... Ou pas...

Le corbeau entrouvrit les yeux. Elle était à sa place. Son regard encore embrumé rivé sur le plafond, un large sourire sur les lèvres.



Invité
Anonymous
Invité

Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Invité, le  Mar 10 Nov - 18:56

Mr Spinner le dormeur me tendit une fiole. Wow, la substance que contenait cette fiole était verte. Un vrai vert fluorescent. Ça ne m'attirait absolument pas. Et j'allais devoir boire cela ? J'étais la seule à être tombée sur celle-ci. Pourquoi n'avais-je pas eu la fiole rose comme certains ? Je retournai à ma place, anxieuse. Une fois m'être bien assurée de m'endormir sur mon matelas, je portai la potion à ma bouche et l'avalai d'un coup sec. Je n'eus même pas le temps de m'écrier supercalifragilisticexpialidocious que je m'étais endormie...

La lumière était éclatante, aveuglante. Mes paupières se refermèrent brusquement, automatisme, question de survie. Mes mirettes ne pouvaient pas supporter une telle lumière, ça éblouissait, ça brûlait même. Je portai mes mains à mes yeux, qui étaient toujours clos. Et je les frottai vigoureusement parce que je voulait voir, parce qu'il fallait que je sache où j'avais atterris. Alors le voile obscur se leva lentement et fit place à ce qui m'entourait. Je rigolai comme une gamine, tandis que mes yeux s'écarquillaient devant une telle beauté. Du blanc. Que du blanc, une étendue infinie de neige sous le soleil chaleureux. Je tournai sur moi-même, prise par une euphorie soudaine. Il est si bon de sentir se propager le bonheur dans nos pores et nos veines. La neige. Elle étendait son manteau moelleux tout autour de moi, sans début ni fin. C'était magnifique. D'une simplicité si pure qu'elle en devenait presque intimidante, toutes les étoiles semblaient se reposer dans cette couverture de coton, le temps d'une journée. La neige crissa lorsque mon pied s'y enfonça. C'était loin d'être désagréable, elle chatouillait malicieusement mes orteils, qui étaient complètement nus. Je n'avais pas froid, il ne fallait pas s'en faire. Non, le froid était mon allié. Les rayons de soleil parcouraient ma peau laiteuse, la réchauffaient. Une tasse de chocolat n'aurait pas pu faire mieux. Ainsi c'était cela le bonheur ? Oui, ça y ressemblait.

Tout commença par un murmure. Un souffle, un chuchotement qui se laissait emporter par le vent. Puis il mua en fredonnement léger, qui prenait de l'ampleur. Il gonflait, gonflait de plus en plus, donnait le rythme. Un, deux... Un, deux... Mélodie entraînante, elle m'appelait, ouvrait grand sa porte, m'invitait à pousser la chansonnette avec elle. Alors ma voix s'éleva, résonnante et claire, un peu cristallisée dans l'étendue de glace. Ma langue savait parfaitement quels coups donner, quels mouvements articuler. Libérateur, je ne pouvais plus m'arrêter. Les mots se formaient dans mon oreille, les phrases prenaient leur sens sans aucun effort.

« LIBEREEEEE, DELIVREEEEEE ! »

La musique coulait sur mes cordes vocales. Je levai ma main droite, paume ouverte vers le ciel. Un nuage de glace, comme un souffle, s'en échappa et gela aussitôt, chutant en une multitude de flocons. Mon sourire s’élargissait, bientôt il attendrait mes oreilles, j'en étais certaine. Je me mis à courir. Les notes me poursuivant toujours, elles ne me quitteraient plus. Je me sentais si puissante, tout me paraissait possible. Deux mains jointes devant moi et voilà qu'un escalier de glace prenait forme, marches après marches, mots après mots. Encore plus beau que ceux du château de Versailles. J'y posai un pied, d'abord un peu craintive... Et puis crotte ! Je n'avais aucune raison de montrer réticente à ma délicieuse liberté. La course reprit de plus belle, je grimpais à une vitesse folle, je venais de me trouver un nouveau talent pour la course à pied ! Je ne voulais plus m'arrêter, ne voulais pas m'arrêter. Il y avait des rampes mais je ne les touchai pas d'un poil ! Je faisais confiance à mes créations. L'escalier ne prenait pas fin, pas tant que je lui ordonnais. C'était mon chemin, ma direction, j'étais maître de tout dans cet univers brumeux et joyeux. L'adrénaline augmentait à une vitesse ahurissante . Après avoir pris mon élan, je sautai dans le vide. Aucune pensée ne vint freiner mon envie. Mes pieds vinrent, peu de temps après, à la rencontre d'une surface givrée, provoquant un son sec mais pas déplaisant pour autant. La mélodie était omniprésente, prenait tout espace disponible.

« Quand on prend de la hauteur, tout semble insignifiant... La tristesse, l'angoisse et la peur m'ont quittées depuis longtemmmmmps ! LIBEREEEEEE DELIVREEEEEE désormais plus rien ne m'arrêêêêête... »

J'aspirai une délicieuse bouchée d'air froid qui s'engouffra dans mes poumons et qui me permit de tenir la note. Cet même bouffée d'air frais me poussa à poursuivre mon chemin vers le bonheur absolu. J'élevai mes longs doigts fins vers le ciel. Des colonnes se dressèrent tout autour de moi, sur-lesquelles étaient gravés des ornements. Tout ce construisait aussi vite que le vent lui-même. Un dôme puis des fenêtres, de grandes portes... Tout était harmonieux, en parfaite symbiose avec moi, reine des glaces et du monde. D'ailleurs toute reine qui se respecte se devait d'être parfaitement vêtue, non. Aussitôt pensé, aussitôt réalisé. C'était la loi. Une couronne flottante se posa avec précautions sur ma tête d'où descendait mes cheveux bouclés rassemblés en un tresse digne d'un des coiffeurs du professeur radis ! Le tissu qui me servait tantôt de vêtement s'allongea et se transforma peu à peu en une magnifique robe flamboyante. J'étais une véritable princesse. Qui aurait pu le nier, maintenant ? Je m'avançai avec précaution sur le balcon de mon château, en faisant bien attention de ne pas froisser mon manteau de glace.

Le rêve est à son apogée, le feu d'artifice a explosé haut dans le ciel. La fin arrive, se fait sentir. Et la mélodie s'atténue, s'éloigne, me fait ses adieux. Il faut que je dise quelque chose, avant que tout ne se stoppe. Il faut clore cette paranthèse en beauté, dans toute sa dignité. Ma tête se redresse, mes yeux s'ancrent sur la vue que m'offre la hauteur. Je suis fière et je le serais toujours. Les mots se frayent un chemin dans ma gorge. Je n'ai pas peur. Après tout, je suis maître de mon esprit.

« Le froid est pour moi le prix de la liberté... »
"
Invité
Anonymous
Invité

Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Invité, le  Mer 11 Nov - 21:38

MJ ? Bizarre comme prénom. Par contre, c'est vrai qu'il avait l'air de l'apprécier. Le chiot sautillait de partout, secouant la queue à une vitesse folle et aboyant pour se faire remarquer. Les caresses d'Agrat étaient hésitantes, elle ne voulait surtout pas se faire lécher par l'animal. Tout sourire, elle grattait les oreilles de ce dernier qui plissait les yeux par plaisir, à croquer malgré qu'il soit un poil trop excité. Pendant ce temps Mr Spinner le dormeur terminait sa distribution de potions, cette activité allait être supercalifragilisticexpialidocious. Sur la fiole  de Justin, elle pouvait lire l'inscription « Veritus-Revius ». Il allait rêver de la salle de classe, telle qu'elle est à l'instant. Espérons qu'il ne fera rien d'Agrat. En tout cas, il avala sa potion et s'assoupit tranquillement. La brune l'imita après lui avoir chuchoté un « Fais de beaux rêves. ».


***


Waouh. Regardez la se pavaner comme une reine dans sa robe digne des plus grands couturiers. Regardez la, tout sourire. Elle est heureuse. Elle l'est vraiment. Le menton levé, les épaules redressées, le regard au loin, les yeux pétillants. Elle est confiante, elle est belle et elle le sait. Ses cheveux brillants et souples comme jamais ondulent dans son dos cambré. Elle marche sur un tapis rouge, à ses côtés, l'homme de sa vie. Ils se tiennent la main et se lancent des regards amoureux sous les yeux des caméras et du monde entier. Ils sont beaux. Et pour prouver leur amour, ils s'embrassent passionnément. L'homme lui sert la main encore plus fort pour l'encourager et l'inciter à avancer. Alors, Agrat continue sa marche et entre dans la bâtisse, l'éternel sourire sur les lèvres. Elle nage dans le bonheur.

A l'intérieur, le décor change. Le manoir des Bosselli a pris le relais. Une grande table d'ébène est au milieu de la gigantesque pièce, tout autour les membres de la famille mangent et discutent. Tout cela dans la joie et la bonne humeur. A l'arrivée du couple, ils lèvent la tête et les invitent à manger, chaleureusement. Ils ont l'air contents de les voir. Sans se faire prier, les deux jeunes gens s'attablent , et la discussion reprend de plus belle. Des éclats de rires se font entendre, des blagues, des anecdotes ; la famille Bosselli est complice et soudée comme elle ne l'a jamais été et comme elle ne le sera jamais. Les parents d'Agrat sont toujours marié, pas de belle mère, ni de beau père. Soudain, des albums photos prennent place sur la table, les assiettes et la vaisselle disparaissent. D'une main hésitante, elle ouvre l'album. Waw. Une Agrat petite et à croquer et le tout sans bourrelets. Elle n'a jamais été en surpoids, elle n'a jamais été triste, ni malheureuse. Sa vie a toujours été rose, aussi loin qu'elle s'en souvienne.

Nouveau flash, plus de manoir des Bosselli, plus de repas familial, ni de « clic ! » d'appareils photos. Elle est seule avec l'amour de sa vie, dans un bateau de croisière. Un léger chapeau de paille se trouve sur sa tête, ses cheveux volent au vent, un sourire est présent sur ses lèvres rosées. Debout,  elle respire l'air marin à plein nez. Le regard sur l'horizon, elle est heureuse. Aucun bruit, à part celui des vagues et des mouettes qui volent au dessus du petit bateau, comme pour saluer les amoureux. En parlant du loup, il arrive et se positionne derrière Agrat, qui à présent, aime son prénom. Ses mains grandes et fortes se posent sur la taille de celle qu'il veut sa future femme. La brune étend alors les bras, lève le menton. Le vent fouette sa peau dorée et elle rit aux éclats. Leurs position lui rappelle celle d'un film Moldu, elle reste comme ça des minutes durant, les bras toujours écartés et tendus, parallèles à la mer. Par contre, dans le film de sa vie, le bateau ne coulera pas. Il naviguera toute une vie, sur la mer qui les accompagne tout le long de leur périple telle une amie. Agrat était épanouie, heureuse, et amoureuse. Sa vie était un plaisir continuel, un plaisir perpétuel.



***  


Le réveil se fit en douceur, ses yeux s'ouvrirent mais se refermèrent aussitôt ; elle voulait continuer à vivre dans son rêve, elle voulait vivre sa vie telle qu'elle était présentée dans son rêve. Sa vie était tellement parfaite, tellement jouissante qu'à présent la vie réelle lui paraissait fade et sans-goût. Un bras la couvrait. Un bras sécurisant, mais aussitôt fut-il remarqué, aussitôt fut-il retiré. Elle se souvint alors de Justin et se tourna vers lui. La brune avait presque regretté qu'il ait retiré son bras. Pensant toujours à son rêve, tentant vainement de le faire perdurer à travers son esprit, elle questionna son acolyte, curieuse de ce qu'il avait pût faire durant son sommeil. « C'était comment ? »
Invité
Anonymous
Invité

Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Invité, le  Ven 13 Nov - 21:55



Cours de Divination n°2
Le Rêve



- Plongeant ses yeux dans ceux de l'enfant, elle remarqua alors des reflets de couleurs.

Des bruissements d'ailes fluide et léger survinrent autour d'elle, caressant ses joues, frôlant ses cheveux, les faisant voler... L'enfant fermant ses yeux, la jeune fille releva la tête une douce mélodie accompagna les divers sons émis près de ses oreilles, de petites taches de couleurs avaient l'air de décorer le ciel à la place des étoiles, camouflant la lune... Un arbre au loin d'une couleur bleuâtre semblait recouvert d'écaille en mouvement... S'approchant, elle tendit une main paume vers le haut et un insecte s'y posa, un majestueux papillon turquoise qui ouvrant ses ailes se fondit dans la main de la Serdaigle pour ne laisser qu'un semblant de tatouage. Soufflant sur sa main, le dessin disparut et les papillons de l'arbre en firent tout autant, tournant autour d'elle comme pour l'inciter à danser. Laissant libre cours à son imagination, elle fit quelques pas de valse et sentit les papillons former un corps humain pour danser avec elle puis, s'arrêtant elle tendit ses deux mains vers le ciel, attendant qu'un papillon s'y pose, les autres lépidoptères se dispersant. Un bruissement d'aile plus présent se fit ressentir derrière elle, se retournant, elle observa les multiples papillons ne faire plus qu'un. De belles ailes de papillon de nuit turquoise avec des pointes de framboise sur les contours s'élevaient dans le ciel, battant lentement comme si elles attendaient une invitation.

- Ce sont mes ailes ?!

Alors que le papillon se déposa sur son dos, des bruits extérieurs à son rêve la sortir de son sommeil... La potion ne faisait plus effet au mauvais moment, justement quand ça devenait intéressant. Les papillons disparurent sous un soupire de tristesse, l'enfant déjà très loin... Ou très proche dans son cœur.

Restant allonger les yeux fermé, elle essaya de comprendre le pourquoi des papillons mais, aucune explication ne lui vint en tête. Ouvrant les yeux pour regarder le plafond, la jeune fille soupira leva ses bras vers le haut,  tourna ses mains espérant voir un papillon sur ses paumes mais, sans succès c'était bien et belle un rêve. Un rêve qui paraissait brutal au début mais, très doux sur la fin, mélodieux, magique, fantastique. Beaucoup d'adjectif de description lui venaient en tête mais, aucun malheureusement y expliquait la réelle signification. Le rêve s'étant terminé trop tôt.






Dernière édition par Elena Denger le Lun 28 Mar - 0:43, édité 2 fois
Lizzie Cojocaru
Lizzie Cojocaru
Personnel de Poudlard
Personnel de Poudlard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Manumagie (Niveau 1)
Loup-garou


Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Lizzie Cojocaru, le  Dim 15 Nov - 0:43

C’était un monde étrange, dearie, que celui en lequel tu m’appâtais. Je sais même plus pourquoi j’avais joué la possessive, cynique peut-être, mais même, il y avait un trop quelque part. Un trop que tu sentais, prenais pour un truc, dont tu usais pour justifier un partage. "Pars agere", signifiant : Avec une part, faire avancer. Une abomination de la nature que ce concept. Comment pouvais-je avoir quoique ce soit en commun avec- oui bon, deux meufs que j’avais envisagé de me taper à un moment ou un autre, mais tout de même. Cauchemar abstrait partagé. Ok.

~
Et toi tu riais. T’étais là tout seul criant sur le trou pis tu tournais et tombes comme si y avait quelqu’un d’sous.
Pis y avait toi qui dansais. Qui avait pas de visage rien de distinct juste ces oreilles carrées comme les enfants auxquels on ment.
Pis y avait l’clown qui geignait. Parce que c’était pas juste d’étudier 10 ans pour se retrouver sans jamais plaire aux morveux.
Pis y avait bonhomme rose et madame bleue qui voguaient vers le ciel dans une tourniflette.
Pis y avait une maison, une maison d’argent, une cage sans piaf, une prison évidée, esseulée.
Pis y avait les pis, une avalanche de parchemins qui avaient pas d’encre, ou p’t-être invisible.

Et ça sentait le citron.
Un citron flambé, avec des oriflammes, des origami, des j’ai pas mon permis. Wow.
Et des gens, des gens qui grinçaient, qui de partout abordaient le navire de l’irraison. Déraison. Floraison patapon.
Pis y avait des mots, des mots qui s’enchainaient, s’enroulaient à mes pieds, se confondaient aux chiffres, en un sable indistinct, blanc, blanc de partout comme un sang, en un magma douteux, un fluide qui triompherait si je ne fermais grands les yeux.
Une ronde de poupées de bois, figées dans le silence, figées dans la vengeance.
La vieille qui traversait le panneau bleu brodé.
Et moi.
J’savais pas ce que j’étais, j’savais pas ce que je foutais, on est jamais aussi seuls qu’entourés, et face à l’afflux je me perdais. Des gens, encore des gens, partout des gens, je paniquais. Besoin d’espace, de silence, une main sur mon épaule, la gorge en feu, c’était déjà trop, et je me sentais nue, un carton mis à nu, même pas besoin d’une clef. Un jeu d’enfant, un casse-noix, sur lequel soufflait déjà la brise de vulnérabilité. Le sort était jeté.

Moi j’étais là, dans ce pauvre carton, je serais pas le gâteau, la joie du jour non ! J’étais juste seule, enfin trop pleine des autres, enfin trop vide de sens, enfin je ne savais plus. Et la marelle de vers, en laquelle je glissais, ne pouvant que tricher car déjà je n’étais plus qu’une ligne perdue une ligne brisée une ligne cassée qu’on ne pouvait remonter. Non. Les lignes ont la faiblesse de la dureté, pour être impure sinuer, serpenter, reprendre le contrôle de l’inconscient et régner sur moi-même. Courbe. Refuser de lécher les pieds des insectes grouillants et putrides, chercher l’échappatoire, l’hors du noir. Il me fallait m’insinuer dans cette maison d’espoir qui brillait au loin, suivre les araignées, les brûler, mais comment bouge-t-on quand l’on est une ligne, non une courbe, être roseau et non chêne, refuser de s’enchaîner. Même, pourquoi je voyais ? Pourquoi je n’entendais ? Je voulais du plus, du mouvement, de la liberté, je voulais la conscience de librement exister, je n’étais qu’une courbe, se tordant peu à peu se repliant sur elle même comme si ainsi j’irais mieux.

Et la position foetale me portait et v’là que je roulais une bille orange sans mouchoir ni lunettes, un boulet de canon taillé dans l’ébène. Une arme sans viseur qui allait au néant, un vide mauve que gardaient deux mannequins en carton, l’un rectangle l’autre ovale, love all, et ces bulles de savon en des ciels de charbon, rouler, rouler encore, l’inertie de la cécité, ou l’inverse cela était, moi je ne savais plus, je ne voulais pas savoir, je ne voulais pas entendre pis ça tombait bien je n’entends rien en rêves, mais je pensais trop, je cherchais au delà, dans cet ovale de carton le chaton apprivoisé ou plutôt la fille qui vainement tentait de m’apprivoiser, oui je la reconnaissais, et là les lunettes noires de deuil, la silhouette qui apparaissait, ses oreilles à la forme si particulière, enfant elles m’interrogeaient, pourquoi le lobe était si collé au cou. Et elle. Les jambes écartées, plantées dans l’avenir, robuste, hagarde, qui brûlait la rétine avec sa mâchoire d’acier.

La boule qui se démêlait. Non, rouler encore, rouler, rouler, scroller. Ballet de fils. Confusion d’aiguille. Coudre des jeans bleus dans l’alcool du jeu. Tourner les yeux, nier l’enfant, l’enfant aux yeux de verre, Mr Spinner le dormeur Jr, version sans lunettes, qui te visite prenant. Le regard dur et clair, sans concession, de ceux qui ont trop su, trop tôt, de ceux qui ne veulent entendre de nuances, qui vivent dans le contraste, jamais de gris, qui te regardent le mépris béat, et toi bordel tu faisais quoi, tu faisais quoi quand la lumière était éteinte, que le clown l’effrayait, toi tu roulais au loin, à quoi tu sers. Et les fils éméchés qui s’attachent à son bras qui demandent pardon pardon de vivre de n’avoir été là. Baisser les yeux sur un lac de chiffons, d’affaires froissées ne comprendre rien de ce qu’il a pu se passer ni de la passivité qu’être une courbe empêtrée te résout à être, tenter de s’en échapper, d’être. Se trouver enfoui en un enchevêtrement de fils, et n’être devant la porte devant l’ovale à la plume indienne, plume des oiseaux de plomb, cristal aux ailes de pétrole, qu’un maigre point d’interrogation.

Croiser l'oeil de l'enfant. Se recroqueviller dévêtue. Interrogation frileuse. Supercalifragilisticexpialidocious. Nope, toujours une ponctuation. Une boussole agitée.
Parce que t'es une p*te, vie, cédant au premier bras armé, à la première maladie, au premier incendie.
Pis la fragilité du verre.
Pis l'éclat que l'on terre.
Qu'le temps dit faire taire.

Jade Wilder
Jade Wilder
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Jade Wilder, le  Dim 15 Nov - 3:15

Interrupteur, interrupteur, interrupteur... Purée mais il est où ! D'accord, ça faisait des années qu'elle n'avait pas mis les pieds dans cette maison, mais zut, elle y avait quand même passé toute son enfance. Enfin, presque toute. Mais rien, pas d'interrupteur. La panique envahissait l'esprit de Jade qui cherchait un moyen de fuir. Elle allait se réveiller, hein ? Elle pouvait se réveiller. Espoir vain, vite remplacé par le désir de protection. Ses parents, Jake, Jasmine. Il fallait qu'elle les protège, à tout prix, de cet homme. De cette chose. Pas encore une fois, par pitié, pas encore.

La respiration de plus en plus brusque, Jade eut un violent sursaut alors que la porte d'entrée s'ouvrait, laissant passer un visage connu. Shela. C'est vrai, elle partageait le rêve elle aussi, elle faisait partie de cet endroit, elle pouvait donc tout autant en être atteinte. Non, pas Shela. Personne. Mais pas Shela. De ses petites forces, la Serpentard sembla tenter une attaque sur le clown. Attaque peu fructueuse puisque ce fut un rideau qui prit les coups. Et toujours pas ce fichu interrupteur rhaaa !

Ce qui était étrange, vraiment étrange, c'était que Laurae ne semblait pas voir Shela. En même temps, elles se trouvaient dans un rêve, tout était possible. Jade n'avait reconnu la verte et argent que grâce à la lumière de la télévision en plus, seule source de lumière dans la pièce. Enfin, jusqu'à ce que la brune lance un sort qui illumina la pièce. Et puis, tout se précipita.

Comme une fuite, l'Italienne suivit sa camarade vers la porte d'entrée sans faire de zèle. Elle voulait aller à l'étage, voir ses parents, au moins une fois, avoir ce privilège. Mais elle était lâche, soudain. Déchirée entre deux possibilités, deux tentations, la blondinette se laissait entrainer. Oui mais voilà, lorsque la porte s'ouvrit, ce fut face au clown disparut plus tôt. Il la poursuivrait donc jusqu'à la fin de ses jours ? Jamais elle ne pourrait vivre en paix ? Les muscles tendus de Jade étaient prêts à bondir, l'arrière, l'avant, les côtés, peu importe elle voulait fuir ce visage, ce rire, cette présence, cette peur.

Mais alors que la main de Laurae serrait la sienne, sans que sa propriétaire ne bouge, Jade vit les choses changer devant elle. Amazing ! Tout devint différent, du paysage jusqu'au monstre de son enfance. Celui-ci devint justement un enfant, aux traits poupons et au visage rieur. L'expression paniquée de Jade se dissipa lentement, laissant place à un mélange de soulagement et de questionnement. Qui était cet enfant ? Un coup d'oeil lancé à Laurae l'informa un minimum, c'était un enfant que la brune connaissait et visiblement, le voir lui donnait du baume au coeur. Sans pouvoir s'en empêcher, Jade sourit, heureuse que ce rêve puisse apporter quelque chose à l'une d'entre elles.

Mais peut-être, peut-être, qu'elle aussi pouvait avoir quelque chose ? Observant l'enfant durant de longues secondes, sans pour autant poser de questions, Jade était comme figée devant la tranquillité apparente de l'instant. C'était tellement reposant, si seulement ses rêves pouvaient tous être comme ça. Aussi calmes. Emprunts de positivité.

Et puis soudain, l'enfant disparut, se transformant en un magnifique corbeau avant de s'éloigner.

Que voulait dire ce rêve ? Qui était l'enfant ? Pourquoi un corbeau ? Jade avait souvent l'esprit surchargé de questions mais là c'était un comble, pourtant elle n'en posait aucune. Pour l'instant. Ça ne la regardait pas. Oui mais bon c'était intriguant quand même. Ahem. Prenant la plume tendue du bout des doigts, l'Italienne l'observa de longues secondes, comme si celle-ci renfermait le plus précieux des secrets. Sa soif de connaissance était décidément un peu trop étendue.

- Je me réveille... bonne chance à toi...

Hein ? Non mais.. quoi ?? Avant même que Jade ait pu réagir véritablement, Laurae avait déjà disparut. Immédiatement, son coeur s'affola, ça allait recommencer ? Le clown allait revenir ? La blondinette avait beau ne pas être devin, elle se doutait que ça ne pourrait pas rester éternellement aussi tranquille. Pourtant rien ne bougeait. Une légère brise venait faire voleter ses mèches dorées, le soleil rayonnait de clarté et plus de trace du clown. Mais il y avait quelqu'un d'autre. Lizzie. Lizzie, arrivée on ne sait comment depuis les plaines verdoyantes, Lizzie qui semblait véritablement différente. Son visage était emprunt d'un sentiment que Jade n'avait jamais vu chez la préfète. Mais quoi ? Il ne fallait pas mettre un nom là-dessus, ça en perdait tout son sens.

- Lizzie ?

Les mots étaient hésitants. Comment ne pas l'être dans une telle situation ? C'était totalement invraisemblable ce rêve. Tournant son regard ambré vers Shela, Jade hésitait. Que faire, où aller ? Son rêve n'était pas terminé. Peut-être avait-elle un but à atteindre. Sans doute. Attrapant la main de Lizzie, Jade la fit rentrer en la tirant doucement par la manche avant de refermer la porte. Pas de modification, à priori le rêve ne se transformait pas de nouveau en cauchemar.

Soupir de soulagement.

Et puis, l'idée fixe revient. Il fallait qu'elle aille les voir. Impossible de faire autrement, pas dans ces conditions. Mordillant sa lèvre, nerveuse, Jade posa son regard sur les escaliers de la maison familiale, escaliers menant à l'étage, aux chambres.

- Devo.. Je dois.. aller voir..

C'était plus qu'un devoir. C'était un besoin. S'envolant vers l'étage telle une libellule en quête de liberté, Jade avait les yeux rivés vers sa destination. Allait-elle revoir ses parents ? Pouvoir leur faire un câlin ou entendre sa mère la rassurer, lui dire que tout allait bien se passer ? Cette pensée même faisait naître de l'espoir au plus profond de son coeur. Les marches se succédaient sous ses pas, Jade connaissait par coeur chaque grincement, elle les avait tant de fois évités pour aller piquer quelques bonbons la nuit dans la cuisine. Et les matins de Noël, où elle descendait le plus tôt possible pour essayer de deviner les cadeaux sous le sapin. Et les plans avec Jake pour faire des petits-déjeuners surprise. Ces souvenirs revenaient à une vitesse étonnante, jaillissant de sa mémoire comme des étincelles d'espoir et de joie.

Enfin en haut, la porte de leur chambre n'était qu'à quelques pas. Jade, obnubilée par son but, ne savait même pas si Shela ou Lizzie l'avaient suivie, elle voulait juste savoir. Encore, on avance et on franchit ces quelques pas.

Lentement, l'Italienne poussa la porte dans un léger grincement qu'elle connaissait là aussi très bien. Il ne fallut qu'un pas dans la pièce pour qu'un sourire apparaisse sur ses lèvres. Ils étaient là !

- Papà ! Mamma !

Faisant presque un bond en avant, Jade fut cependant stoppée par une chose: le regard de son père. Il semblait tellement.. strict.. inquisiteur, presque effrayant. Elle ne l'avait jamais vu comme ça. Et puis, une autre expression apparut sur le visage masculin: de la déception. Jade sentit son coeur se serrer, lui donnant la nausée. Et puis, il disparut, accompagné de la belle Italienne qu'il avait épousée. Dans l'incompréhension la plus totale, la blondinette vit la pièce se vider, disparaitre sous ses yeux.

Qu'avait-elle fait ? Pourquoi un tel rejet de la part de l'homme qu'elle admirait le plus au monde ? Pourquoi s'était-il envolé sous ses yeux ? La pièce, désormais vide, lui donnait envie de pleurer. Oui, elle pleurait, lentement, des perles salées roulaient le long de ses joues.

Rouvrant les yeux, Jade posa ceux-ci sur le sol de la "salle de cours". Elle s'était sans doute agitée durant son rêve puisqu'elle avait finit par terre. Charmant. Mais le plus dérangeant, c'était bien ces larmes. Elle n'avait pas seulement pleuré dans son rêve, mais dans la réalité aussi. Bon sang.. Se redressant machinalement, un passage rapide de manche sur son visage suffit à cacher les larmes. S'asseyant sur le lit, Jade serra ses bras contre son buste, comme si elle était glacée. Bon sang. Plus jamais de cauchemars en cours, jamais. Lizzie et Shela étaient toujours endormies, Laurae était réveillée, apparemment depuis un moment. Quant à l'Italienne, elle conserva un regard fixe, perdu dans le vide.
Shela Diggle
Shela Diggle
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Shela Diggle, le  Dim 15 Nov - 13:12

Un monstre rideau. Étrange. Mais envolé alors il n'y a plus à s'en faire. Pas vrai ? Mais ça tombe, ça tombe, ça transperce infiniment plus loin que cela devrait, que cela suffirait à faire mal, que cela aurait suffit, une vie, pas cent, une c'est déjà mal, c'est déjà terrible, inconcevable, et pourtant, toujours plus, gradation, impossible, ca grimpe toujours plus, le chiffre, le mal, le Mal, la chose dans mon ventre, ma poitrine, tout mon être, incompréhensible, et ça monte toujours, encore, trop, c'est toujours trop, un suffit à briser, un seul, fois cent, même plus, trop plus, terrifiant, je veux pas, eux et pas moi, moi ici lui là eux perdus, lui dans mon ventre qui grogne, tapage intérieur, pourtant c'est si fort que tous devrait le sentir, c'est plus grand, immense, commun, et pourtant je me sens si seule, douleur partagée mais unique, personnelle, inconcevable, destructeur, les autres, parce que le monde là en bas, il est présent, lointain commun impersonnel mais présent. Tout roule, se cogne, imperceptible cohue monumentale, impossible chaos s'exprimant partout, en moi, en le monde, en le partout, déchirant, déchirée, en deux, en cent, en quatre cent quatre vingt environ, une aurait suffit à réveiller tout ça. Pas vrai ?

Pas ta faute mais tout de même, compromis, monnaie d'échange, pourquoi pas, l'aurais tu fait ne l'aurais tu pas ? Mauvaise question, on n'y peut rien, ou si, peut être, on en pleurerait de rage, oui non ou si ou pas, inconcevable, incompréhensible, horreur en qui ? En moi ? Ca gronde en dessous en dessus en dehors en dedans surtout, ça mord et ca tape, mais immobile, ça monte, gradation terrible dont on ne peut rien changer, ca m'attrape le cœur, fendu en deux, c'est douloureux mais pas autant que la pensée, arrêter de penser, impossible, penser à autre chose, ignoble trahison, je veux exploser, mourir tomber crever, peut être pas, mais je sers  à quoi, s'il vous plait, mais dites le moi, ordonnez j'exécuterais, personne mais des idées, donnez moi des armes et j'irais me battre, contre qui, inconnu, l'ennemi invisible, sans nom sans visage sans parti et patrie, il nait dans les âmes et se développe trop vite, invisible, imbattable ? Un monstre à la face cachée, un monstre sans remède par les médicaments, sans possibilité d'échappatoire, faudrait se battre, mais dites moi donc, dites moi comment on fait, j'ai plus d'idées, je suis paumée. Détruite. De dedans de dehors par dedans et par dehors, par moi les autres le tout et le rien, eux aussi, je crois, invresemblable. Moi contre eux tous, beau tribut, touchant courage, que je n'ai pas, si personne n'était au courant, glorieuse reconnaissance, s'il n'y en a pas, pas de courage, pas vrai, fierté destructrice, alors pourquoi tu pleures pas, pourquoi tu te tais, lâches toi, t'irais mieux, peut être, sûrement, ça sortira une fois, fais gaffe à toi, c'sera pas immaculé, maculé de tâches, de boue de larme de sang, partout, sanglant, terrifiant, on imaginerait pas pareil scénario, pas vrai ? Peut être pour ça que c'est aussi consternant, arrogante arme pointée sur des innocents, lâche bataille, j'suis désarmée, pas entraînée, eux non plus. Protégez les bons, bannissez les démons, ce serait plus facile s'ils étaient tous de chiffon.

J'bougeais plus, pas vrai, j'ai plus bougé, comme toujours quand on se bat contre soi même, contre un ennemi inaccessible et qui pourtant vous tue tout de mêmes, de loin, par le pire des moyens. Elles sont parties. Envolées. Tout est bleu partout tout le temps c'est douloureux, pourquoi bleu, tout devrait être noir, deuil, de soi des autres de tout de tous, bleu c'est trop calme, trop facile, contraste qu'on ne souhaite pas, jamais. On pourrait partir les chercher, mais tout a changé, autre maison, je les trouverais pas, je le sais, c'est tout. Faut bouger. Arrive pas. Douleur enracinée, symbolisme un peu pénible, même plus tomber, immobilisée, et il arrive, je le sens, le vois pas, je vais mourir, cest sûr, coup, physique audible douloureuse de toute manière.

                                                                               ________________________

Expiration violente. Ouverture des fenêtres sur le monde. Sentiment de malaise. Rêve détruit, monstre toujours là. Pas le même que d'habitude, étrangement. Légèrement plus compliqué. Moins faillible encore. Laissez moi tranquille. Je vous comprend même pas.
Invité
Anonymous
Invité

Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Invité, le  Lun 16 Nov - 14:55

Il y avait des ballons multicolores accrochés un peu partout dans la prairie. Des licornes paissaient tranquillement, leur corne scintillant sous le soleil. Une musique, des violons peut-être, flottait dans l'air, semblant provenir d'un peu partout à la fois. Célya marchait d'un pas guilleret, sa robe faite de paillettes roses se mouvant au gré de ses mouvements. Devant elle, un petit lac chocolat au centre duquel trônait une fontaine était accaparé par des moutons à la laine faite de barbe-à-papa. Des centaines de fleurs en guimauve se balançait sous le vent. La jeune fille en cueillit une au passage et savoura le bonbon, tandis que des papillons voletaient autour d'elle, laissant derrière leur vol une traînée arc-en-ciel qui s'estompait petit à petit. Une rangée d'arbustes de pain d'épice se trouvait sur sa droite, alors qu'une barrière blanche en cake recouvert de glaçage blanc était planté à sa gauche. Des rochers macarons de tous parfums étaient parsemés çà et là dans la clairière. Tout avait tellement l'air appétissant.

Après avoir reçu son flacon de potion, Célya était retournée sur son matelas et avait pris connaissance de l'effet qu'elle lui ferait. Apparemment, le breuvage lui donnerait la possibilité de faire un rêve utopique. La jeune fille avait déjà peur des images qu'elle verrait. Ses plus grandes fantaisies se réaliseraient dans son rêve... seulement, elle n'avait aucune idée du type de fantaisies qu'elle pouvait bien avoir. La blondinette était donc assez dubitative et se demanda bien quelles autres potions étaient proposées. Si ça se trouvait, elle était tombée sur la meilleure ? En tout cas, elle imaginait que les élèves en viendraient sans doute à raconter leur prochain rêve. Débouchant le flacon, Célya hésita quelques secondes avant de boire son contenu. Aller, supercalifragilisticexpialidocious, qu'à cela ne tienne, il fallait bien ! Elle se coucha sur le dos et ferma les yeux, attendant que le somnifère fisse effet.

Adossée à l'un des fameux rochers macarons, la blondinette était en train de manger un bout de ce dernier. Il était à la fraise et au chocolat, tout ce qu'elle adorait. C'est alors qu'un bruit de sabot retentit dans son dos. Intriguée, Célya se releva et fut stupéfaite de voir galoper vers elle une licorne sellée, avec pour cavalier un preux chevalier. Son armure était dorée et brillait sous les rayons du soleil. S'arrêtant à sa hauteur, le mystérieux arrivant retira son casque. La jeune fille écarquilla en voyant qu'il s'agissait d'Ebenezer. Celui-ci mit pied à terre et s'approcha de la Serdaigle. Il la prit par la taille et l'embrassa fougueusement. Il la prit dans ses bras telle une princesse et l'aida à s'installer sur sa licorne avant de remonter à son tour sur la selle. Et ils se mirent à galoper à travers la clairière, vers le soleil, vers l'horizon.

Cela devait faire au moins deux minutes que la jeune fille avait pris la potion. Et pourtant, rien ne venait. Ni le sommeil, ni un début de rêve. Soit Mr Spinner le dormeur avait oublié de mettre le somnifère, soit la potion était complètement ratée. Voilà qui était quand même fâcheux ! Célya ouvrit les yeux et essaya d'observer ses camarades de classe. Certains bavardaient encore, d'autres faisaient du trafic de potions, le reste semblait déjà au pays de Morphée. Un peu contrariée, la jeune fille croisa les bras sur son ventre et se demanda si elle devait se lever et aller prévenir le professeur que quelque chose clochait. Néanmoins, peut-être que le somnifère mettait du temps à agir ? Se mordillant la lèvre inférieure, la bleu et bronze ferma les yeux une nouvelle fois et tenta de déclencher son sommeil. Plus difficile à dire qu'à faire !

Le chevalier dans son armure dorée emmena Célya dans son royaume. Celui était bien différent du sien où tout n'était que confiserie et pâtisserie. Ici, tout était de couleur bleue et bronze, avec des nuances dans chacune d'elle. La nourriture était abondante aussi mais tellement étrange ! Du poulet à foison, des légumes fondants et goûteux, du vin épicé et doux à la fois. C'était certes étrange, oui, mais finalement c'était très bon aussi. Et puis, il y avait Ebenezer qui la traitait en véritable princesse. Il la couvrait de bijoux et d'attentions variées. Il l'entraîna dans son jardin secret, où des fleurs odorantes accueillaient chaque pas qu'ils faisaient. Sous un kiosque décoré de lumières, ils passèrent des heures à s'embrasser et à rire. Ils profitaient de la vie, du moment présent, de la joie et de la paix qui régnait dans leur royaume respectif.

La blondinette rouvrit subitement les yeux. Wow. Elle s'était sentie partir mais quelque chose de vraiment flippant lui était arrivé. C'était comme si elle avait été enchaînée, incapable de bouger la moindre partie de son corps. Pour ne rien arranger, elle ne pouvait même pas crier et donc se débattre. Expérience que Célya avait déjà vécu plusieurs fois auparavant et qui la laissait très angoissée à l'idée de s'endormir, angoissée de revivre ce blocage, cette paralysie. Mais alors qu'elle pensait à ça, elle sentait que le somnifère faisait effet, la rendant incapable de lutter pour s'endormir. Pourquoi fallait-il que cela arrive maintenant ? Célya gémit et finit par sombrer.

Paix, amour, joie. Arcs-en-ciel, paillettes, licornes. Nourriture, boisson. Ebenezer. Y avait pas à dire, c'était un pur bonheur. Un monde parfait. Ou presque. Il ne manquait qu'un seul élément... Accoudée au balcon de sa chambre au château de son chevalier, Célya observait le paysage magnifique qui s'étendait devant elle. Tout à coup, une lumière venant du ciel s'abattit auprès d'elle. Elle recula d'un pas, une silhouette lumineuse descendant de ce faisceau. Une robe blanche, des cheveux blonds. Maman. Un câlin, des embrassades, des ailes, un ange. Voilà qui était parfait.

Les membres encore mous après cette courte sieste, Célya s'éveilla douloureusement. Elle s'était endormie. Elle avait rêvé. Fronçant les sourcils, la Serdaigle se rappelait parfaitement de tous les détails. C'était... carrément trop bizarre. Elle avait presque envie de rire tant cela avait été ridicule ! Sauf peut-être à la fin... En tout cas, le sentiment de plénitude qui avait régné tout au long du rêve était encore bien présent. Elle préférait ça plutôt que faire un cauchemar, c'était sûr !
Theophania Fitzgerald
Theophania Fitzgerald
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Theophania Fitzgerald, le  Mar 15 Déc - 10:45

HRP : Bonjour ici ! Alors je suis malade aujourd'hui et je m'ennuie un peu alors j'ai envie de faire un autre rêve. Comme je me doute que personne ne postera à ma suite d'ici peu et pour éviter le double post je demande ma potion je lance le dé et je viendrais éditer ce post avec mon rêve que j'écrirai en dessous.

Tout le monde ne semblait pas avoir fini son petit exercice. Il restait des potions. Le rêve avait été plutôt agréable aussi Theophania décida d’aller demander au professeur de retenter l’expérience. Avec un peu de chance elle aurait une autre potion et ferait un autre rêve fantastique. Il fallait tenter le coup. Un peu engourdie par le sommeil, la petite brune se leva difficilement et chancelante puis se dirigea vers le bureau du professeur. Elle demanda si elle pouvait retenter l’expérience et le rêveur lui tendit une autre fiole. Un léger sourire parcourut le visage de la petite serpent. Finalement c’était plutôt sympa la divination, on dormait et on rêvait. Pas aussi ennuyeux que l’histoire de la magie ou n’importe quel autre cours théorique sans action.


1) "Fantasia" Vous avez un rêve utopique (vos plus grandes fantaisies s'y réalisent)

2) "Bouh" Vous avez un rêve dystopique (vos pires cauchemars s'actionnent sous vos yeux assoupis)
3) "Sims" Vous avez un rêve modulable (vous êtes le maître de vos actions, vous pouvez faire tout ce qu'il vous plait)
4) "Communius" Vous avez un rêve commun (vous pouvez vous endormir en tenant la main d'un camarade et vous partagerez le même rêve)
5) "Veritus-Revius" Vous avez un rêve réaliste (vous vous endormez pour vous "réveiller" dans la même salle et voir tout le monde assoupis)
6) "Abstractum" Vous avez un rêve abstrait (vous n'y comprenez rien, mais peut-être qu'il n'y a rien à y comprendre, rêve hors du commun)



Sa potion bleue dans les mains, Theophania retourna sur son matelas où elle se laissa tomber. Décidément c’était bien moelleux. Avant toute chose elle observa la fiole dont elle avait hérité. Fantasia. Le nom donnait envie. Elle ne tomberait probablement pas sur un cauchemar. Tant mieux ça l’aurait embêtée. Elle porta le flacon en verre à sa bouche et avala le liquide d’une traite sans faire attention au gout. Aussitôt elle fut emportée dans les ténèbres.

Mes yeux s’ouvrent. La lumière est progressive elle ne m’agresse pas les yeux. Différente de la cruelle lueur qui vous éblouit le matin, celle-ci est tamisée et douce. Elle pénètre dans ma cornée et m’envahit toute entière. Je ne m’en étais pas aperçue avant mais j’avais froid. C’est terminé le rayon me réchauffe, je me sens bien. Tout est flou, rien de particulier. Je ne prends pas la mesure du lieu où je me trouve. Je ne ressens pas le besoin de connaître les détails. C’est comme si tout était simple. Mon cerveau interroge mes membres. Mon dos m’apprend que je me trouve sur une surface moelleuse, je m’y enfonce un peu. Un matelas probablement. Le haut de mon corps s’élève sans effort, je suis légère. En me levant je remarque que je suis dans une grande pièce. Un grand salon en fait. Il me rappelle quelque chose mais pour le moment je ne sais plus quoi. Mes pas me mènent à la fenêtre. Je reconnais alors les lieux. C’est la maison de ma grand-mère à Delphes. Pas la moindre idée de ce que je fais ici. J’adore cette maison. Elle est immense et est remplie de secrets. Un souffle d’air frais et rassérénant traverse la pièce et vient tourner autour de moi. Je ne sais pourquoi mais il me vêt d’un long tissu blanc et léger.  Ma robe préférée de quand j’avais cinq ans. Comment peut-elle m’aller maintenant ? Et puis c’est quoi ce corps dans lequel j’évolue ? Les bleus ont disparu pour laisser place à une peau lisse et parfaite. En touchant mon bras j’ai l’impression de sentir du satin, une vraie peau de bébé. C’est tout doux. Les marques qui parcouraient mes jambes à force de tomber pendant l’entrainement ont disparu. D’ailleurs je ne sens plus les courbatures habituelles. C’est une sensation inédite, une renaissance en quelque sorte. Mes jambes me contrôlent. Elles me mènent où bon leur semble. Ca ne me dérange pas la promenade est belle. Baissant le regard vers le bas de mon corps je me rends compte que je suis pieds nus. Ils parcourent le chemin de terre qui sort de la grande bâtisse mais ne sentent pas les cailloux qui pourtant devraient rentrer dans ma peau, la transpercer, la meurtrir. Adieu les douleurs et les écorchures des chaussons de danse. Je me mène à un grand lac, surmonté par une falaise. Elle fait facilement vingt mètres de haut. Et soudain je me jette dans le vide. C’est si facile ici. Mon corps est mon maître il est capable de tout. Alors je vole. C’est étrange, j’ai toujours voulu voler. Je monte encore et encore jusqu’à atteindre les nuages. Eux aussi sont différents, pas de la simple eau en vapeur comme d’habitude. Ce sont de vrais massifs de coton, je voudrais les serrer contre moi. Avant même que l’envie ne me prenne mes épaules s’avancent et se jettent dans la blancheur reposante. J’aperçois une ombre au loin. Elle s’approche de moi. Pas menaçante pour un sou je n’ai pas peur. C’est un phénix. Visiblement il aime aussi les nuages. Il se dirige vers moi et s’affale sur mon nuage. Je tends la main et le caresse doucement. Bizarrement je ne me brule pas. La vie est étrange. Il est plus doux que sa robe enflammée ne le laisserait deviner. Il ronronne à mesure que ma main remonte vers sa tête. Tout à coup sa serre se referme dans ma main et il m’entraine vers les cieux. Nous volons côte à côte pendant un moment puis il me redépose par terre. Soudain une ombre voile la vallée. C’est comme si une troupe de géants avait décidé de s’installer en camping en Grèce. Je ne peux concevoir cette possibilité. Je m’approche. L’ombre diminue et tombe vers moi. Un jeune de mon âge me fait face. Il est d’une beauté à couper le souffle. Il s’approche de moi et se met à me parler. Il s’appelle Zéphyr. Je finis par comprendre que c’est Ζέφυρος, le seul et l’unique. Nous parlons pendant un temps qui semble s’étirer. Il est si gentil, si cultivé. Il me prend dans ses bras. Il sent bon. Il me confie que c’était lui le souffle qui m’a habillée tout à l’heure. Mais il doit partir. Un léger baiser du coin des lèvres et il s’élève à nouveau vers le ciel. Mes pieds m’amènent à nouveau à la maison d’Héméra. Tout le monde est là. La famille au grand complet. Les Fitz comme tous les Néphéridis. Tous réunis autour d’une même table en train de manger tous mes plats préférés. Quand j’arrive ils se tournent tous vers moi en souriant et Jeremiah me tend une assiette. Un grand sourire. Le moment est parfait pour moi. Mes sœurs m’emmènent au lac et nous plongeons ensemble.

Theophania se réveilla. C’était un rêve bien agréable qu’elle avait fait. Un peu dubitative elle eut un sourire quand elle se rendit compte qu’elle avait rêvé qu’elle embrassait le Dieu du vent de l’ouest, rien que ça. C’était plutôt ridicule mais ça avait été drôle. La petite brune se demanda si un phénix était aussi doux qu’elle l’avait rêvé. Encore quelque chose qu’elle ne saurait jamais. S’asseyant sur son matelas, la petite serpentarde regarda les autres, se demandant ce que le professeur pourrait encore leur demander.




Dernière édition par Theophania Fitzgerald le Mar 15 Déc - 11:48, édité 1 fois
Maître de jeu
Maître de jeu
PNJ
Arbitre neutre
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Maître de jeu, le  Mar 15 Déc - 10:45

Le membre 'Theophania Fitzgerald' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 6 faces' :
Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 D-1-4a740f
Contenu sponsorisé

Cours de Divination n°2 - Le Rêve - Page 9 Empty
Re: Cours de Divination n°2 - Le Rêve
Contenu sponsorisé, le  

Page 9 sur 10

 Cours de Divination n°2 - Le Rêve

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10  Suivant

Permission de ce forum:Vous pouvez 
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Cours :: Astronomie-

L'univers d'Harry Potter est la propriété de la Warner Bros ainsi que de J.K Rowling.
Tous droits réservés sur ce site ©Copyright Bureau RPG.