| Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres | Salle de concert - Camden |
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| Serpentard |
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| Re: Salle de concert - Camden Galatéa Peverell, le Mer 14 Sep - 22:34 | |
| Quelque chose avait changé dans son humeur, mais Rachel n’aurait pas été capable de dire qui ou quoi en avait été la cause. Pas Izsa, ça c’était sûre. Peut-être l’autre imbécile qui venait de ruiner ses chaussures blanches –mais qu’elle drôle d’idée elle avait eu aussi –en lui marchant dessus. Le hasard avait voulu que cela arrive en fin de soirée, alors que la verte avait arrêté de se dire que cela pouvait arriver. Du coup elle avait chaud et de ce fait elle se rendait compte qu’elle avait soif. Heureusement la fatigue n’était pas encore présente, bien que la sorcière était certaine que si elle s’allongeait dans un lit, elle dormirait en moins d’une minute.
- Ouais, je profite maintenant que j'ai fini mes études. Y a une super prog ici !
C’était vrai que ça fait un moment qu’elle ne l’avait plus croisé dans les couloirs ou en cours. Logique après tout, même si elle ne s’en rendait réellement compte que ce soir. Rachel avait eu beaucoup de chose à penser cette année…
Cela-dit, c’était quoi le dernier mot qu’Izsa avait utilisé ? Pouag ? Ça ne voulait pourtant rien dire, Rachel se fit donc une liste de tous les mots qui pourrait correspondre. Elle en arriva finalement à la déduction que le mot véritable avait été « prog » abréviation de programmation, mais toutes ses tentatives n’avait pas été aussi logique. Par exemple, on voyait mal pour quelle raison Izsa aurait voulu utiliser le mot « pingouin » !
Quoi qu’il en soit, Rachel acquiesça, sa petite enquête mentale prouvait bien de toute manière que ce n’était pas un lieu adapté pour faire connaissance. Aussi, elle fut plus que partante quand son ancienne camarade de classe lui proposa un verre.
- Oui !
Plustôt deux fois qu’une ! C’était peut-être parce que la soirée touchait à sa fin, mais la verte trouvait les fêtards qui les entouraient de plus en plus lourds. Déchaînés. Signe qu’il était temps de partir pour elle. Sans vraiment attendre que la dernière chanson ne prenne fin –de toute manière c’était loin d’être sa préférée –Rachel commença à se diriger vers la sortie. La légère brise fut alors accueillit avec décile tandis qu’elle prenait vraiment conscience à quel point elle avait eu chaud et à quel point elle avait soif dorénavant.
- On se pose ici ?
De tous les bars dans la rue, celui-ci semblait être le plus « calme ». En fait il avait surtout la préférence de Rachel parce qu’il y avait une place sur la terrasse alors qu’ailleurs ce n’était déjà plus le cas. Elle espérait juste qu’Izsa n’était pas frileuse !
Vînt ensuite le moment fatidique ou Rachel resta un instant silencieuse, profitant du calme pour reposer ses oreilles, mais surtout pour réfléchir à un sujet de conversation. Car si elle était bavarde et extravertie, elle avait toujours eu beaucoup de mal à trouver des sujets intéressant. Du coup, elle se rabattit sur le classique, comme d’habitude.
- Alors c’est comment la vie hors de Poudlard ?
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| Serpentard |
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| Re: Salle de concert - Camden Eileen I. Hilswood, le Dim 2 Oct - 21:01 | |
| Si Izsa n'entendit pas la réponse de son interlocutrice alors que le brouhaha devenait impossible à percer, elle vit cependant distinctement le mouvement vertical que fit sa tête. Opiner du chef était finalement plus efficace que s'époumoner. D'ailleurs, Rachel était déjà partie. La jeune femme se demanda si elle avait bien entendu le "après" dans sa proposition... Apparemment non, mais ce n'était pas si grave. La fin de la soirée n'était pas immanquable à ses yeux. Elle la suivit donc, avec un léger temps de retard, de ce fait elle ne la lâcha pas des yeux pour ne pas la perdre dans la marée humaine. Cela pouvait aller très vite, en détournant la tête que quelques instants !
Heureusement, elle l'eut aucun mal à revenir à sa hauteur une fois sortie. La soirée était froide, cependant aucun frisson ne vint encore la parcourir : sa température était encore trop haute pour ressentir son environnement. Elles firent quelques pas dans la rue plutôt vivante malgré l'heure tardive et, finalement, s'arrêtèrent.
- On se pose ici ?
Izsa acquiesça immédiatement, après tout il s'agissait plutôt d'une question rhétorique. Qu'est-ce que cela changeait qu'elles s'assoient ici ou bien ailleurs ? Le tout était d'avoir de la place sur une table et des boissons qui ne tarderaient pas. La brune ne connaissait pas assez le quartier pour avoir déjà des préférences dans les lieux de beuveries.
Le calme était étrange après la multitude de décibels qu'elles s'étaient pris dans les oreilles. Aucun grésillement ne restait, heureusement, juste une vague impression que tous les sons se faisaient plus mats. Le contraste de la rue face au concert la laissa un peu muette, cependant il ne s'agissait pas d'un silence gêné. Juste un temps d'adaptation nécessaire. Reprendre la mesure de la réalité, sans précipitation.
- Alors c’est comment la vie hors de Poudlard ?
La jeune femme écarquille légèrement les yeux, presque surprise de la prise de parole. Elle sourit, en prenant la mesure de la question. Quel genre de réponse attendait-elle ? Plutôt courte, ou détaillée ? L'échange de banalité était-il fait pour durer ?
- Oh, ça va très bien. J'ai un job bien payé à Ollivander's, alors je ne m'en fais pas trop.
Là où la plupart des jeunes désespéraient de trouver un emploi stable et slalomaient de petit boulot en petit boulot, il était presque étonnant que Izsa se soit caser sans soucis. Elle qui avait un tempérament fort, toujours prête à l'action et surtout aux mauvaises, elle s'était finalement bien assagit après Poudlard. Était-ce une réussite que de se mouler gentiment dans la société ? Elle avait l'impression d'avoir perdue quelque chose, mais peut-être était-ce seulement là la vie d'adulte.
- Et toi ? Tu sais déjà dans quoi tu vas te lancer après les ASPIC ? Si elle ne se trompait pas Rachel était en septième année. Ou bien en sixième ? Une année sabbatique peut-être ?!
Beaucoup de sorciers partaient vivre à l'étranger après leurs études à Poudlard. Il parait que les voyages forment la jeunesse, peut-être était-ce la raison pour laquelle Izsa avait l'impression d'être bien plus vieille que ses connaissances ayant prit du temps pour voyager. A croire que rester immobile formait la vieillesse. J'ai que 19 ans bordel ! |
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| Serpentard |
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| Re: Salle de concert - Camden Galatéa Peverell, le Sam 22 Oct - 19:29 | |
| L’humeur un peu morose, passive de Rachel ne semblait pas vouloir partir malgré la présence amicale d’Izsa. Cela devenait une mauvaise habitude et si elle ne faisait pas d’effort pour y remédier, ce serait bientôt cette partie triste d’elle-même qui la caractériserait. La poufsouffle en elle pourrait bien complètement disparaître si elle ne faisait pas attention. C’était en fait plutôt une sorte de nostalgie. Sa vie d’en temps lui manquait, tout comme son insouciance et sa capacité à faire fit de tous ses petits soucis. Dans le passé elle avait bien réussi à passer outre les harcèlements de ses camarades, alors pourquoi ne parvenait-elle pas à oublier un simple Mangemort ? Ce n’était pas après elle qu’il en avait eu après tout, la née-moldue n’avait été d’un simple « dommage collatéral ». Et puis elle avait prit de l’âge, n’était-il pas normal que ses monstres nocturnes puissent évoluer en conséquence ? Ne disait-on pas de la vie qu’elle était un jeu ? Un jeu à plusieurs niveau avec un big-boss à affronter à chaque nouveau, avec des pièges et des points de vie. Ainsi allait le monde. Prenant soudainement conscience de sa rêverie, Rachel se redressa légèrement avant de sourire à Izsa et de se décider à briser la glace. Simple échange de banalité, certes, mais pouvait-on réellement commencer une discutions par des questions intimes lorsque l’on ne connaissait pas bien la personne ? Sans doute que non. C’était comme le « bonjour. Comment allez-vous ? » après chaque rencontre. On ne pouvait finalement pas y déroger. - Oh, ça va très bien. J'ai un job bien payé à Ollivander's, alors je ne m'en fais pas trop. L’étudiante acquiesça avec un nouveau sourire, ne sachant pas trop quoi répondre. C’était rassurant de voir que certains parvenait à faire leur chemin même après Poudlard. Cela dit, Izsa était bien plus forte que beaucoup d’autre. Bien plus forte que Rachel sans doute, qui ne pouvait s’empêcher de se faire du soucis quant à sa vie après l’école. Elle était effrayée à l’idée de quitter Poudlard et étrangement tout aussi effrayée à l’idée de devoir y rester jusqu’à la fin de ses études. - Et toi ? Tu sais déjà dans quoi tu vas te lancer après les ASPIC ?
Juste retour de bâton, c’était elle qui avait posé la question après tout. Cela dit elle s’y était attendu, mais ça ne l’empêchait pas de se poser des questions. Quoi répondre ? Comment répondre ? Une fois n’était pas coutume, Rachel se décida à ne pas mentir, ne pas embellir la situation. - Une année sabbatique peut-être ?!
- Non, j’ai bien peur que ce soit pas pour moi. Beaucoup partent en voyage c’est vrai et ce n’est pas l’envie qui me manque, mais le courage. Ça demande un certain sens de l’organisation et puis même si l’on n’est pas obligé de couper les ponts avec tous le monde, nos amis ou notre famille pour peu que l’on en est une, j’aurais bien trop peur de les perdre en constatant que j’ai trop changer. Ou qu’ils ont changer eux aussi, mais pas de la même manière.
La sorcière fit une légère pose, réfléchissant à ce qu’elle venait de dire. Elle n’était pas certaine de s’être exprimée dans les bons termes. D’ailleurs au final c’était un peu ridicule comme point de vu puisqu’à part Kohane, il n’y avait presque rien qui la retenait ici. D’autant que la lionne la suivrait sans doute dans son voyage initiatique, aucune des deux n’étaient vraiment faites pour la solitude. - Et puis les années sabbatiques après les études c’est surtout bon pour ceux qui… comment dire ? Qui n’ont pas encore un pied dans le monde du travail. Personnellement j’ai déjà deux boulots, trois si l’on compte le Quidditch, ce serait assez immature et irresponsable de partir comme ça. Oui d’ailleurs c’est ça, les années sabbatiques c’est surtout bon pour ceux qui ont besoin de se trouver ou qui ont besoin de se responsabiliser avant d’entrer dans le monde du travail. Ça fait rêver sur le papier, mais ce n’est pas une bonne chose pour tout le monde… C’est même assez dangereux quand on y pense, je suis certaine que beaucoup n’arrive pas à se remettre dans le bain lorsqu’ils revienent. Je serais plus partante pour un petit voyage entre amis d’un ou deux mois.Un buit de porte qui claque fit légèrement sursauter la verte qui ne s’y attendait pas. Le concert devait être fini, puisqu’une marrée humaine sortait justement du bâtiment dans lequel les deux sorcières s’étaient rencontrées un peu plus tôt. Beaucoup était bruyant, encore sous l’effet de l’exitation et à les voir ainsi, Rachel prit peur. Elle n’avait jamais vraiment été à l’aise au mileu d’une foule, d’ailleurs elle se demandait encore comment elle avait eu le courage de venir seule ce soir. L’étudiante préféra alors prendre congé de son ancience camarade de classe, estimant qu’elle avait déjà trop traîné pour ce soir. - Izsa je m’excuse, mais je ne suis pas d’agréable compagnie ce soir. Je crois que je n’ai simplement pas la tête à faire la fête ou que ce n’est déjà plus pour moi. Je me fais vieille, blaga-t-elle. En tout cas j’ai été agréablement surprise de te croiser ce soir, j’espère qu’on pourra finir cette conversation une autres fois. Et cette fois là je te promets que je ne m’enfuirais pas !FIN du RP |
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| Serpentard |
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| Re: Salle de concert - Camden Azaël Peverell, le Ven 23 Déc - 0:01 | |
| RP avec Alhena T'as absolument rien compris à ta soirée. Comme souvent ces derniers temps, t'as carrément trop picolé. Et le pire, c'est que tu ne comptes pas t'arrêter. Pas avant plusieurs heures. Il te reste une bouteille de rhum à peine entamée, et vaut mieux ne pas savoir tout ce que t'as déjà ingurgité. Déjà, pour que tu te dises que c'est une bonne idée de squatter un concert moldu, c'est que t'étais déjà dans un état bien trop avancé. Tu ne saurais même pas dire quel genre de musique t'as écouté. Parce que tu t'es contenté de te laisser porter par les effluves de l'alcool pour bouger en rythme, dans une espèce de transe absolument pas contrôlée. T'as dû passer pour un cinglé, mais t'en as rien à faire. De toute façon, demain t'auras oublié toute ta soirée. T'as fini par te faire virer de la salle. Certains n'ont pas supporté le fait que tu tenais à peine sur tes pieds et que tu leur tombes dessus. Ils ont essayé de gueuler, t'as essayé de frapper. T'es sûrement un peu amoché. L'autre aussi, t'en es persuadé. Ou du moins tu te plais à l'imaginer. Mais vu que tu tiens à peine sur tes pieds, ils n'ont pas dû avoir trop de mal à te maîtriser. T'as l'arcade sourcilière éclatée, du sang coule sur ta joue, dans ton cou, sèche en une traînée. Et tu fais à peine quelques pas devant le bâtiment avant de t'écrouler. T'as pas mal, t'es trop déchiré pour ça. Par contre, tu commences à avoir pas mal soif. Et s'il y a bien un truc dont tu te souviens, c'est de la bouteille de rhum qui attend toujours sagement dans ton sac. Alors après quelques minutes de lutte intense avec la fermeture éclair qui ressemble fort à une invention diabolique à tes yeux à cet instant précis, tu finis par l'extirper de ton sac. Tu retires le bouchon d'un geste sûr. Oui, il y a des choses qui ne s'oublient pas, quel que soit ton état. Tu portes le goulot à tes lèvres et descends plusieurs gorgées d'affiler. T'es même plus capable de te dire que tu dois arrêter, que t'es sensé rentrer. Non seulement tu ne retrouverais pas le chemin, mais en plus dormir sur le trottoir ne te paraît pas si terrible. Avec assez d'alcool dans le sang, pas besoin d'un matelas, le bitume paraît tout aussi confortable. Même l'odeur de pisse le long des murs pourrait sembler négligeable. Comme quoi, ça change les perceptions. Tu bois encore quelques gorgées. T'en renverses la moitié sur toi. Tes fringues empestent le rhum. Comme toi en fait. T'es juste un déchet à moitié allongé par terre qui ne sait même plus où il est ni ce qu'il fait. T'as sûrement aussi une tête de déterré, parce que ça fait plusieurs nuits que tu préfères picoler plutôt que de dormir. Ou que tu n'arrives pas à dormir et que tu te mets à picoler. Pas très clair, la seule chose sûre, c'est que les deux sont liées. Tu lèves les yeux vers un lampadaire en face de toi. Il clignote. Il a l'air de marcher aussi bien que toi. La preuve, il reste plus souvent éteint qu'allumé. Comme ton cerveau. En fait, t'es un lampadaire cassé. |
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| Responsable MDJ-G HarryPotter2005 |
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| Re: Salle de concert - Camden Alhena Peverell, le Lun 26 Déc - 23:55 | |
| RP avec la personne qui me harcèle trop ♥ Dernier round avant l'achèvement de la soirée. Dernier verre, puis prendre l'air. Être attirée par la musique et se rendre dans un endroit inconnu. Ne plus savoir danser alors repartir. Faire un saut chez toi, en plein Londres. Flâner près de la Tamise, rire avec un inconnu moldu. Se dire qu'on aurait pas du et qu'on aurait mieux fait de le torturer. Passer devant un hôtel, une ancienne pièce de la vie. Avoir une légère mélancolie, se demander si on a bien fait. Ne plus se poser de question, continuer à boire pour oublier ses bêtises. Se laisser conduire par ses pas. Rire encore et finir près de Camden. S'assoir et regarder le bâtiment comme une attardée. Avaler des pilules : une, deux, trois. Sa raconter un conte, parler avec sa voix. Se faire la reflexion qu'être folle et délurée, parfois ça donne du bon. Au moins on se sens moins seule quand la nuit tombe. On parle peut-être pas aux gens, mais au moins on peut parler à son démon. Et même si ça parait hyper bizarre, on peut tout mettre sur le dos des pilules, de la folie, de la narratrice aussi. Parce que c'est plus drôle, c'est plus facile que d'avouer qu'on a un vrai problème. Alors la nuit couvre le fou rire. Couvre les yeux rougis. Couvre aussi les lèvres étirées, de manière malsaine. Elle permet aussi d'apaiser les colères, les questions sans réponses. Il suffit de s'allonger un peu dans les jardins, fermer les yeux et profiter de la brise. Regarder les étoiles et se souvenir du passé. Se dire qu'on s'aime un peu plus tous les jours, juste pour redorer sa propre estime. Tant pis ce que les autres pensent, tant pis s'ils s'aiment plus. L'important c'est de s'aimer non ? Ou pas, surtout quand l'alcool parcourt les veines. Que les pilules nous achèvent. Qu'est-ce qu'on dit ? QU'est-ce qu'on raconte ? À quoi ça sert ? Rire Ephémère Bien-êtreLa musique en intraveineuse. La battement de coeur en rythme. La lune en majesté. Les lumière qui illuminent le grain de la peau. La pureté de la blancheur. Les iris émeraudes qui brillent salement. Et des oreilles dérangées par un bruit sourd. Une odeur de rhum. Au loin une silhouette sur le sol. Une personne que tu reconnais : un spécimen nommé élève. Bordel. Et la chose n'a pas l'air, de très bien tenir l'alcool. Situation retournée Izsa. Ton corps se bouge jusqu'au cadavre sur le sol. Hum c'est qui ? Ah Liderick Azamachin. Son prénom, c'est pas le nom d'un Lapin ? Humf...Tu t'approches de lui, sans vraiment de discretion. T'es pas là pour ça. Tu te penches au dessus de lui. Tu regardes vaguement d'où il peut provenir. La salle sûrement. Mais pourquoi il serait aller à un concert moldu lui ? C'est un née moldu ? Probablement... Ça te donne moins envie de l'aider finalement. Mais bon, c'est quand même un de tes élèves, accessoirement un Serpentard. Tu peux au moins faire l'effort de savoir ce qu'il fiche vraiment ici. Qu'est-ce tu fous là toi ? C'est drôle, on dirait qu'il est sur le point de vomir... Ou de mourir |
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| Serpentard |
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| Re: Salle de concert - Camden Azaël Peverell, le Mer 28 Déc - 1:50 | |
| Allumé, éteint. Éteint. Éteint. Allu... Ah non, toujours éteint. Ouais, il fonctionne vraiment mal ce truc. T'espères quand même être un peu moins cassé. Mais vu que t'as l'air parti pour observer un lampadaire même pas allumé pour le restant de la nuit, t'as comme un doute. Nouvelle gorgée de rhum. Tu la sens à peine passer tellement t'es imbibé. Tu sens juste la douce chaleur qui t'enveloppe, et tu sais à quoi elle est due. Dormir ici, c'est une douce idée. Tes yeux se ferment, tu te sens tanguer. Glisser, sur le côté. T'es tellement affalé que t'es presque allongé. T'as vraiment été trop loin.
- Qu'est-ce tu fous là toi ?
Une voix. Qui te dit vaguement quelque chose. Mais t'es incapable de savoir d'où. Et tu t'en tapes un peu d'ailleurs. Par contre, t'aimes pas trop l'idée que quelqu'un reste là à te mater pioncer. Alors t'ouvres les yeux, regardes la personne en face de toi. Tu clignes des yeux plusieurs fois. Le lampadaire s'est rallumé. Faut un temps d'accoutumance, qu'une espèce de mise au point se fasse. Que le flou laisse place à une netteté toute relative. Et tu te rends compte que t'es face à ta prof d'histoire de la magie. Tu essaies de comprendre pourquoi elle est là, penchée sur toi, et de donner un sens aux quelques mots qu'elle a lâché plus tôt. Une fois que t'as compris, tu hausses les épaules. T'es bien sûr que ça se voit, ce que tu fous là.
- J'dors.
Tu la regardes toujours. T'es vraiment complètement à côté de tes pompes. Tu sais pas vraiment quoi dire. Mais maintenant qu'elle est là devant toi, tu te rends compte que t'as pas envie d'être tout seul. Tu sais pas trop pourquoi. Habituellement, ça ne te dérange pas. Mais là, t'as envie de chasser la solitude. C'est peut être parce que maintenant le lampadaire est allumé. C'est depuis qu'elle est là qu'il y a de la lumière. Et là, t'as pas envie de retourner dans l'obscurité. Il y a des nuits comme ça où ça te fait peur. T'essaies de te relever, de te remettre sur tes pieds, mais tes jambes n'ont pas vraiment envie d'obéir.
Alors t'attrapes la jambe de Peverell. Comme pour être sûr qu'elle ne s'en aille pas. Qu'elle reste bien là, avec toi. T'es pas prêt à la voir s'éloigner. C'est bizarre. Mais tu ne réfléchis plus. Tu te contentes de faire ce dont t'as envie. Ce dont t'as besoin. Comme un sursaut d'élan vital. Faut bien qu'il arrive à un moment donné, sinon tu risques de rapidement de retrouver mort dans un caniveau, complètement gelé malgré un sang constitué à majorité d'alcool. Tu lèves alors la tête pour plonger ton regard dans le sien. Regard paumé, d'un gamin presque suppliant.
- Tu restes avec moi ? |
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| Responsable MDJ-G HarryPotter2005 |
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| Re: Salle de concert - Camden Alhena Peverell, le Dim 29 Jan - 2:45 | |
| Darling, Qu'est-ce que tu fabriques ? T'es pathétique là On dirait moi dans mes mauvais jours Quand la vie a prit le dessus sur l'irréalité Que les pilules ont cessé d'être à porté Et que j'ai du ouvrir les yeux Et cesser de faire face à mon illusion On dirait moi quand j'ai mal à tous les endroits du corps Mais que le coeur est intacte pourtant Alors qu'il est le protagoniste même de l'histoire Je toque trois coups à la porte mais il veut pas répondre Je ressens plus rien Alors je me mets à penser à avaler des trucs pas nets pour comprendre d'où vient la vie et du coup je me mets dans ton état pas possible Tu restes avec moi ?Gamin, Tu sais que c'est pas bon pour toi Que je devrais pas rester ici Faire et agir comme ta mère Je devrais pas faire l'ange gardien et te trainer loin de tout Je devrais même pas être ici et te parler C'est comme si je trompais la vie avec le vice Mais ce serait pas la première fois Pas la dernière sûrement alors au fond t'as raison qu'est-ce que je risque finalement ? Pas grand chose Seulement les railleries de la mort à la fin Mais qui sait ? Aura-t-elle peut-être oublié ? Pas trop le choix me sembleEnfant, Tes doigts font frissonner ma chair T'es là et tu t'accroches à l'impossible Comme si c'était possible de retenir Alhena De me retenir Mais je veux pas ruiner tes espoirs Parce que t'es pas là T'es dans un autre monde Meilleur que celui dans lequel je vis Meilleur que la réalité qui écorche nos peaux Alors t'as raison Bois et oublis La Raison cette nuit Moi je prendrai soin de toi Un peu Beaucoup Jusqu'à ce que t'ailles mieux Mais seulement si tu promets de pas recommencer Parce qu'au fond Je suis rien pour toi Mais toi Tu ressembles à mon fils Tu ressembles à mon frère Allez viens, me semble que c'est pas un très bon endroit où rester cuverGamin, C'est la dernière fois que je te porte Après je te t'apprendrai à vivre Mieux que ça Je te dirai comment courir Comment respirer mieux que maintenant Comment pas finir comme moi dépendante de saloperies addictions pourries pourris ta vie fais-le tu verras c'est amusant au début t'en pleures à la fin alors je t'aiderai à supporter le monde et les bruits de klaxon qui te font saigner les yeux Je pense qu'on le regrettera tous les deux demain mais tant pis Enfant, J'espère que tu finiras par embrasser la vie J'espère que sur ce chemin Celui qu'on traverse ensemble Tu prends conscience de l'existence de ce qui t'entoures que t'es qu'une chose agrippée au lipstick d'un goulot de bouteille et que faut que tu sortes de là je sais que t'es autre chose que cet être en colère qui veut se tailler les veines avec de l'alcool t'es un gamin perdu trop peut-être Dearest kidSuite du RP ici
Dernière édition par Alhena Peverell le Lun 13 Fév - 0:36, édité 1 fois |
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| Gryffondor |
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| Re: Salle de concert - Camden Shae L. Keats, le Lun 13 Fév - 0:28 | |
| RP semblant terminé, Mp si soucis. Pv Aileen O'Leary. 23h47. soir. nuit noire. oubli du fameux temps.
esprit parti. pour la soirée, pour la vie. tu ne sais même pas comment tu as bien pu atterrir ici. comment t'as pu entrer. salle vide. ambiance mortuaire.
siège 7 rangée 14 secteur b.
contempler la scène, ou ce que tu penses l'être. tes yeux ne sont plus en état de voir assez net.
contempler en espérant que ça va commencer. que tu vas pouvoir attraper un truc. la vie peut-être. le grincement du lustre qui te vrille la tête. tu ne vois vraiment plus grand chose. t'as les veines du coude qui picotent encore un peu. faut apprendre à viser hématome arc-en-ciel. la deuxième bouteille de ta soirée entre les doigts, et cinq-six pilules qui viennent de te filer dans le gosier. tu sais même pas comment tu fais pour être encore vivant. une vie que tu t'évertues à gâcher. que tu aimerais parfois voir confisquée.
contempler. le vide de la salle. de ta tête. tes voix te manquent parfois. hoquet. t'as déjà vomis sur un des murs en montant jusqu'ici. tu doutes d'être encore en état de te lever. mais après ce qu'il s'est passé. au manoir. ta connerie. les pièces. le coup. tu ne peux juste pas faire face. fuir aussi loin que possible sans se soucier d'être en mesure de revenir. t'as fait ça la nuit dernière déjà. et celle d'avant. en fait tu ne sais même pas. depuis quand. t'as perdu le fil entre temps. t'es même pas sûr de te souvenir encore de ton nom. la tête bascule. fixe le plafond. cocotte en papier. confiture de lait. les nouvelles plaies des jambes recommencent à tirailler. les ongles se plantent dans le poignet. griffent. s'arrêtent. reprennent.
paupières fermées. el dulche de leche. blizzard.
Dernière édition par Leo Keats Gold le Mer 15 Mar - 4:37, édité 1 fois |
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| Re: Salle de concert - Camden Invité, le Lun 13 Fév - 3:11 | |
| PV Tisseur/Tisseuse J'ai le LA de Leo qui a le mien pour tout le RP Le jour appartenait à Aileen l'étudiante Aileen la stagiaire sage du Heurtoir Aileen qui se masquait de sa vérité Le soir appartenait à Aileen la danseuse Aileen l'exploratrice des scènes Aileen la nymphe perdue des forêts Ce soir ne faisait pas exception. À la recherche d'une salle à exploiter, devant un public invisible, pouvoir danser jusqu'à la mâtinée sonnée. Un jour la rousse pourrait danser devant un public. Un jour l'irlandaise mériterait les acclamations de la foule. Un jour la Serpentard pourrait goûter à l'admiration sincère de ceux l'observant. Mais aujourd'hui Aileen n'était qu'une parmi tant d'autres, à l'exception prêt que sa magie lui permettait de se procurer la robe qu'elle convoitait et la scène qu'elle désirait. Lumière. Musique La nymphe rentre en scène. Un solo qui aurait pu durer milles temps Devant un public inexistant Mais elle le vit Lui Eux Leo
Un jeune homme qui ne semble plus en vie de loin. Corps inanimé. Faites qu'il soit encore en train de respirer. Comme un oiseau chute du nid, la rousse saute hors de la scène. Une idée en tête, le retrouver, le ranimer. Faites qu'il soit encore en vie. Les pas se font course et la rangée 14 du secteur b arrive enfin. Faites qu'il survive. Quelques enjambées et c'est le siège 7. D'un geste rapide la rousse place la main dans le cou de Leo. Écoutant le coeur battre. Sentant la respiration. Merci Merlin....Une odeur d'alcool vient la frapper Venait-il ici se faire oublier? Celui dont la pensée N'arrive jamais à la quitter Poignets ensanglantés Respiration saccadée L'alcool semblait être le cadet de ses pensées Volantes Aileen commença par lui attraper doucement la main ravageuse, pour que les griffures s'arrêtent, pour que le sang n'ai pas à couler plus qu'il n'a coulé déjà. Baguette sortie. #Episkey et #Finite Titilus. Tu as envie de lui crier dessus Pourquoi tu as fait ça Pourquoi tu te blesses seul Pourquoi tu ne laisses pas Les autres s'approcher et S'occuper de toi Tu as envie de crier jusqu'à ce qu'il comprenne Qu'en abîmant sa vie, il abîme la tienne Et celles de ceux l'entourant Les cris roulent dans ta poitrine Et se transforment en chaleur Tu le prends dans tes bras Tu le serres fort contre toi Par peur qu'il ne disparaisse d'un coup Par peur qu'il ne s'enfuit tout à coup Et tu murmures Alors que tu lui frottes doucement le dos En mouvement circulaires, apaisants-Leo...C'est moi Aileen. Ça va aller ok?Tu le serres un peu plus fort Pour le laisser aller Pour le laisser s'expliquer S'il en a besoin Qu'il se rende compte Qu'il n'est plus seul ce soir |
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| Gryffondor |
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| Re: Salle de concert - Camden Shae L. Keats, le Lun 13 Fév - 22:54 | |
| Musique dents claques. vagues. ça glisse. sur les parois du crânes. ça nappe. ambre. miel alcoolisé. et os usés.
ça nappe. comme un cocon. dont on ne veut plus sortir. ça protège comme les bras d'un parent -aimant. si seulement il y en a encore. refuge de l'enfant qui se plait à fuir. disparaître. dans un recoin perdu coins chéris qui n'ont plus leur place dans ce monde d'adulte. d'oubli. alors tu les as crée toi même. pour ne plus avoir -à les chercher. bêtise. connerie dont malgré tout tu as conscience. ta main a glissé les pilules sont tombées à terre les paupières toujours closes, et le poignet saigné. tu les as entendu pourtant, les chaussures frotter. tu sais que ça va commencé. que tout va commencer. mais tu ne peux pas te résoudre à retourner au monde réel. t'y arrives pas. il est trop laid. les yeux toujours fermés, tu sens le sang qui continue de couler. de verser. Et l'esprit qui part un peu au rythme de ses pas vers un ailleurs dont tu ne reviendras pas. c'est tentant cette fois. t'es fatigué Keats. de toujours essayer d'être fort de toujours lutter aussi loin que tu t'en souviennes, tu n'as jamais fait que ça. sans répit. et t'as juste envie d'abandonner. d'oublier un instant pourquoi tu es en vie et te laisser partir.
mais les pas se rapprochent. les mains sur le corps en temps normal t'aurais sursauté t'aurais essayé. un peu. mais t'es même plus en état t'es juste déçu qu'on ne te laisse pas mourir ici. t'as perdu ton dernier appuie ta sœur. t'as déçu le seul qui croyait encore -ton père. scandale que tu devras porté héritier espéré déçu par un passé lourd à porter. des envies de meurtres pour la mère. actrice même de ta perdition. les pièces offertes que tu gardes au fond de ta poche.
mais là t'étais à deux doigts d'oublier de laisser tomber mais il faut toujours quelqu'un pour te ramener. t'empêcher. soupir rauque que tu n'arrives même pas à laisser sortir. encore une nouvelle ranceur encore saigner encore trainer les rues et les cafés encore fumer le corps brisé encore se taire encore attendre encore apprendre mais ne plus rien y comprendre. j'veux m'en aller. j'veux pas crever dans cette inhumanité. J'voudrais pas crever. les mains assassines qui écartent les ongles de la chair. le douleur qui revient et le poing qui se crispe. mais les plaies se referment. si tu pouvais tu rirais. aux éclats ce ne sont pas ces plaies là le problème. Les plus importantes sont cachées. et tu n'en connais qu'une renarde. je saigne encore je dis oui à la mort j'ai passé un pacte avec elle mais personne ne me laisse jamais l'honorer. laissez moi abandonner. j'ai pas les pensées claires, je sais mais celle là n'a jamais été aussi nette. J'voudrais pas crever. les effets qui s'estompent. toutes les douleurs qui rappliquent au galop et les dents qui se serrent l'humiliation de voir ta vie tes vices rendus public par une belle-mère qui t'as manipulé, blessé. les plaies sur les jambes. les griffures. les hématomes au coin des coudes. les émotions que t'avais réussi à oublier. je n'ai même plus l'amour. la tête file dans les mains. les dents se serrent et le gémissement s'échappe. des mois entiers que tu n'avais plus été toi sobre. toi. et seulement toi sans aucune excuse. forcé de faire face à toi même. et les peines les douleurs les flashs multiples les souvenirs amy. harmony tous. qui défilent. jusqu'à -ta mère. dont tu n'as jamais parlé. douleur et culpabilité trop pour que le corps supporte trop pour... ne pas imploser et tu pries pour qu'il lâche de tout ton être de tout ton corps
sauf que...
les bras l'enserre d'abord électriques contact douloureux alors que le corps est déjà champ de bataille les bras l'enserrent et la carapace tremble violemment. s’ébranle. ne tiendra pas longtemps.
les mots glissent encore. les mots tuent. parce que tu sais bien que c'est tout ce dont tu as besoin ce qui te fera vivre. tenir lutter et essayer de t'en sortir
Ça va aller.
et pourtant la carapace n'est pas encore assez tombée. t'as toujours aussi mal le corps en feu qui balance d'avant à arrière. d'avant à arrière. puis l'éclat de fureur tu te dégages violemment. tu t'écartes, prends un air dur bien que tu ne puisses masquer ton état dans ta voix cassée. tu ne veux pas la blesser mais sa faculté à te cerner trouver tout ce qu'il te faut t'effraie.
T'en sais rien. T'avais pas à faire ça, j'pensais plus, c'était comme ça depuis des mois. T'aurais dû me laisser comme ça. J'veux plus voir le monde.
Les doigts se serrent les yeux appellent à l'aide le poing s'écrase contre le siège le plus proche ça te fait un mal de chien bête blessée à sa merci larmes qui commencent à couler. tu ne voulais plus sentir tout ça. mains qui reprennent la tête. les yeux te supplient de recommencer mais le cri déchire sort du corps du cœur. de l'âme.
T'avais pas le droit.
Aileen, S'il te plait Ne me laisse pas. Aileen s'il te plait Réconforte moi Rassure moi. Aileen. Ne m'abandonne pas. Pas toi. Comme une prière silencieuse un vœu d'enfants mes iris te caressent muettes mais hurlant la vérité S'il te plait Je voudrais pas crever.
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| Re: Salle de concert - Camden Invité, le Mar 14 Fév - 5:57 | |
| Cry for the moon Les bras amants aimants D'un coup se font repousser Leo tremble Leo souffre Un petit oiseau blessé Qui a perdu ses ailes Qui a oublié comment voler Au lieu de se frustrer Au lieu de se brusquer Au lieu de se sentir blessée Aileen se mit à sourire tendrement S'essayant à coté -T'en sais rien. T'avais pas à faire ça, j'pensais plus, c'était comme ça depuis des mois. T'aurais dû me laisser comme ça. J'veux plus voir le monde. Doute Est-ce qu'elle était vraiment bienvenue? La rousse s'intéressait aux gens La rousse tentait même parfois de les aider Allait-elle trop loin? Était-ce une aide forcée? Non désirée? Inutile C'est alors que tu le regarda dans les yeux Un regard qui voulait tout dire Le poing qui s'écrase Comme une tentative désespérée d'attention Tu as juste envie Qu'il te laisse approcher Qu'il te laisse aider Ou juste être là Tu vois des pilules par terre Est-il sous leur effet? -T'avais pas le droit. Un autre coup Mais cette fois-ci la rousse l'esquiva Il voulait jouer à ce jeu? Il voulait jouer à celui qui n'avait besoin de personne Ils pouvaient y jouer à deux Tu ramasses les pilules sur le sol, rapidement Tu les comptes Six Elles roulent dans ta main Six C'est assez pour mourir sur scène? C'est assez pour réveiller le mort en face de toi? La rousse se leva Lançant au passage -Toi non plusSe diriger vers la scène Monter de nouveau La lumière positionnée La musique jouant une boucle infernale La ballerine avala les pilules Une à une Montrant bien ce qu'elle était en train de faire Une pour toi Qui souffre seul Une pour moi Qui souffrira seule aussi Une pour eux Qui aurait pu être Mais n'arrivera peut-être pas Une pour Aza Qui suit chacun de ses pas Une pour ses cicatrices Qui méritent l'attention qu'il ne leur porte pas Et enfin Une pour le spectacle Qui va se donner ici bas La rousse n'eut le temps que de faire quelques pas Avant de chuter Avant de fermer les yeux Molière était mort sur scène en portant du vert Elle allait mourir avec du rose Un murmure Avant de sombrer dans les effets : -Alors c'est ça que tu vis?Une dernière respiration Pour toi |
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| Gryffondor |
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| Re: Salle de concert - Camden Shae L. Keats, le Mar 14 Fév - 19:58 | |
| river -flows also in you you know you deserve to live as any one else.
poing qui frappe encore et phalanges qui implosent sous l'impact. cri strident qui t'as échappé t'aurais jamais voulu être violent face à elle qu'elle te voit aussi -démuni les os endoloris. mais les plombs ont cédés l'hideuse les a arrachés la réalité n'a jamais été aussi insupportable. t'aurais aimé pour elle rester la trace douce d'un songe d'une nuit d'été. le lys dans la vallée.
mais -non.
elle t'a trouvé et bien que la fureur t'aveugle assez pour ne pas voir les pilules ramassées enroulées dans ses mains pour ne pas deviner l'idée qui trottine en suspend l'éclat de son regard t'interpelle te blesse un peu t'étripe. feu follet étouffé.
- Toi non plus
premier son du clairon, première peur panique de la voir te sauver qui te laisse immobile alors que ses jambes à elle l'entraîne vers la scène que tu cotemples impuissant. tragédie antique fatalité ne manque plus que la voix du choeur qui rythmera ses pas mais ta tête le remplace petit à petit avec effroi. tes lèvres qu'aucun son ne traverse s'articulent en un "non" plus puissant que tous ceux que tu as pu dire un jour non. ne me force pas à faire face. non. ne te met pas en danger pour moi. non. ne te gâche pas. non. non. non. non.
CHOEUR- et la jeune Aileen, fille des parques grandioses le teint illuminé et les joues encore rose pris place face à l'autel, le poids sur les épaules des lourds dés mal lancés bien avant l'enfant né. destin sûrement joué dans les vapeurs d'alcool émanant de l'Olympe à l'aube des grandes années Labdacide avant l'heure et le sort acharné sur un aussi petit corps déjà bien décharné. et la belle Aileen à l'âme si esseulée vit devant les enfers ses genoux se ployer. les grandes six titanides tremblotaient alors que dans l'esprit, détermination croissait. Océan le premier né d'abord s'effondra Virevoltant sur un air de mâle alpha la drogue ainsi ingérée fit de beaux dégats. Koios suivit bien vide et sombra dans le vide détruisant tous les os, métamorphose d'ovide. Crios sombra aussi comme Hadès aux abysses détruisant âme et chair, fondations de l'esquisse. Hypérion s'en suivit, dégoulinant de grâce nappant parois vitales de sa sombre mélasse. Japet pleurant fausse note à son sombre quatuor plongea dans l'inconnu, y sacrifiant son corps Enfin Cronos sombra et secondes emporta dans son sillon sablé, minutes il dévora. et dans un cri de l'âme, le corps s'effondra.
- Alors c'est ça que tu vis?
le coup de poignard alors que le corps de la danseuse se ploie la peur panique qui te fait réagir les jambes dans le vide qui ne bougent pas assez vite le crac reconnaissable du corps aux abîmes matérialisé à ses côtés alors que la baguette glisse pénible entre les doigts tremblants. le sort fuse #Gastronauseus. tes mains la tourne sur le côté maintienne sa tête alors que les six titans s'échappent enfin. les mains tremble alors que tu la laisses reprendre conscience le corps tremble rupture approche carapace qui se ploie qu'elle ait fait ça pour toi. mais la colère explose pas contre elle contre toi contre ce qu'elle a pu donné pour t'aider toi.
t'avais pas à faire ça, pas toi. toi t'en as pas besoin toi tu brilles. te pourris pas avec ça t'as pas le droit jamais. tu vaux tellement mieux que ça. pas toi. s'il te plait.
pause et comme une envie de justifier comme une envie de confesser tu t'assieds à ses côtés.
avec le temps on s'habitue. ça fait longtemps. c'est plus si fort.
aileen. ne te gâche pas avec tout ça. j'voudrais pas crever mais si toi tu abandonnes si toi tu pars je n'ai plus de raison de rester.
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| Re: Salle de concert - Camden Invité, le Mer 15 Fév - 18:44 | |
| Death Parade Plus qu'une dernière danse Plus qu'un dernier appel Une chute Car il faut tomber Pour mieux se relever Il faut avoir les genoux qui saignent L'adrénaline dans le corps La tête qui tournent sous l'émotion Pour pouvoir se reprendre Chancelant Tanguant Mais se reprendre Toujours Si le paradis de Leo goûtait les pilules Celui d'Aileen ne voulait rien en savoir Car c'est en enfer qu'elle tomba Le coeur qui bat trop vite Angoisse certaine La tête qui ne veut plus subir Les fils qui sont coupés La marionnette chute Un goût de sel On toque à sa porte On lui propose de rentrer Il fait chaud à l'intérieur C'est un spectacle continu On l'attend pour sa représentation Un crac à côté d'elle Un flash Et la rousse se retrouve à vomir par terre L'éloignant de la promesse D'un théâtre sans fin Du moins pour quelque temps Après tout Le rideau tombe toujours T'avais pas à faire ça, pas toi. toi t'en as pas besoin toi tu brilles. te pourris pas avec ça t'as pas le droit jamais. tu vaux tellement mieux que ça. pas toi. s'il te plait. Tu as envie de rire Toi? Briller? Les pilules ne pourrissent pas ton âme Les corps s'en occupent bien à leur place Mais il n'est pas réellement question de toi ici N'est-ce pas? Petit oiseau perdu Les yeux qui rouvrent petit à petit La main qui se force à se lever Juste pour caresser doucement Le visage d'en face Juste pour apaiser un instant Celui qui a peur Celui qui se noie Celui qui crie Au plus profond de son être Sauves moi Avec le temps on s'habitue. ça fait longtemps. c'est plus si fort.Tu as envie de lui dire Qu'on ne s'habitue pas aux dépendances Qu'elles font juste rentrer et s'inviter Que c'est toujours aussi fort C'est juste lui qui a oublié Ce que l'air pur signifiait Pour une deuxième fois Pour une énième fois La rousse prit le rouge dans ses bras Tremblotante Chancelante Mais présenter Caressant le dos maladroitement Chuchotant -Ça va aller Leo. Serrer un peu plus fort Respirer l'odeur de celui Qui pour une fois est sobre d'esprit -Tu m'as fait peur Leo. Vraiment.Mouvements circulaires Qui se veulent apaisant Qui se veulent rassurant Ne pas savoir qui soutient l'autre Réellement - Tu brilles en ce moment Leo. D'une petite flamme, toute timide. C'est un petit feu que tu as oublié de nourrir. Mais il est là. Je le vois. Ses flammes dansent dans le noir de la salle comme une chandelle tient compagnie aux jours de tempête.Un baiser papillon sur le front Une main qui caresse les cheveux L'autre dans le dos Douceur -Alors ça va aller Leo ok? Je te le promet. Il faut juste que tu le nourrisses ton feu.Un dernier soupir dans le creux de l'oreille Alors qu'une main se pose sur son visage -Promis, je ne partirai pas, tant que tu voudras encore de moi. |
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| Gryffondor |
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| Re: Salle de concert - Camden Shae L. Keats, le Jeu 30 Mar - 16:02 | |
| Tu sais pourtant aussi bien qu'elle, Qu'on ne s'y habitue pas, Non, On s'en accommode juste. On fait avec On tape plus fort Parce qu'on veut partir Toujours Plus loin Toujours Plus fort. On veut ne plus rien sentir Ne plus redevenir soi. Jamais. Survivre Un point c'est tout. Une enveloppe vide Dans une ruelle. Dans une salle vide. Mais pas chez elle non, Ce serait bien trop compliqué. Alors Composer Avec un seul ensemble de fausses notes.
Elle te prend dans ses bras. Et le corps se tend un peu Avant de se détendre. Le malaise est présent. T'aimes pas ça Les rapprochements imprévus. T'aime pas ça et ça t'effraie. Mais tu laisses faire un peu Tu lâches. Quelques instants.
Ça va aller Leo.
Non. Ca n'ira pas. Pas autant que tu peux le croire. Je vais en baver toute ma vie Pour réparer tout ce que j'ai fait. Je vais en baver. Et je le sais. Arrête de me mentir, tu le sais autant que moi. Arrête.
Tu m'as fait peur Leo. Vraiment.
L'hésitation qui s'installe. Faire peur à quelqu'un Parce qu'on va trop loin Parce qu'on se met en danger Faire peur à quelqu'un Parce qu'il tient à toi ça n'est pas un concept familier Mais l'oreille se tend L'oreille s'assomme. Et le corps ne lutte plus.
Tu brilles en ce moment Leo. D'une petite flamme, toute timide. C'est un petit feu que tu as oublié de nourrir. Mais il est là. Je le vois. Ses flammes dansent dans le noir de la salle comme une chandelle tient compagnie aux jours de tempête. Alors ça va aller Leo ok? Je te le promet. Il faut juste que tu le nourrisses ton feu.
Un soutien Plein de bonnes attention Plein de tendresse et d'incompréhension quant à ses raisons. Qu'ai-je pu faire Aileen Pour que tu t’évertues autant à me sauver. À m'emmener. À lutter. Pourquoi tu crois si fort en moi je ne comprends pas Explique moi
Promis, je ne partirai pas, tant que tu voudras encore de moi.
tu t'écartes timidement de l'emprise de ses bras qui ne te mette pas à l'aise les minutes passent. sans mots sans maux juste un face à face comme des comédiens sur la scène d'un théatre fantome Desarticulé.
T'as pas compris. Je vais me barrer. Te repousser. Trouver un pretexte Faire quelque chose Pour te prouver que je ne suis pas quelqu'un de bien pas une belle personne Arrêtez De tous vouloir m'aider Y a d'autres causes plus nobles à commencer par vous. Sauvez-vous vous même.
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| Re: Salle de concert - Camden Invité, le Dim 9 Avr - 3:08 | |
| Always Envie de ressentir Ne serait-ce qu'un moment Ce que l'autre ressent Ce que l'autre pense Ce que l'autre est Un maelström d'émotion fait face à un vide qui aspire À une éponge qui tente d'absorber Est-ce pire de trop ressentir? Ou de ne pas assez ressortir? Un corps étranger dans les bras Un corps d'ol dans les bras Pas un homme qui prend ce qu'il désire Pas une femme qui désire ce que les autres prennent Ol Ol se détache Visiblement gêné/e par la proximité Parce qu'il y a proximité de corps Et proximité d'esprit Un corps peut-être proche Mais se braquer lorsqu'un esprit l'effleure Regard Une envie de crier sa frustration En voyant l'autre se détruire Une envie de crier ses pensées En voyant l'autre subir Une envie de dénoncer les actions Qui mène l'autre à sa perte Silence Léo Ol Lac en tempête T'as pas compris. Je vais me barrer. Te repousser. Trouver un pretexte Faire quelque chose Pour te prouver que je ne suis pas quelqu'un de bien pas une belle personne Arrêtez De tous vouloir m'aider Y a d'autres causes plus nobles à commencer par vous. Sauvez-vous vous même.S'asseoir en tailleur en face D'un Ol qui se cache D'un Ol qui ne sait plus espérer Dis Ol regrettes-tu les choix de ton enfance? -Veux-tu que je parte ?Dis Ol regrettes-tu d'avoir rencontré les femmes de ta vie? -Il n'y a pas de belles personnes, juste des hypocrites qui se voilent la face. Le poison ronge mon corps d'une façon différente de la tienne, mais il est bel et bien présent. Dis Ol regrettes-tu d'avoir rencontré les hommes de ta vie? -J'ai choisi ma cause. Tu m'intrigues, tu me piques, tu me soignes. Des fous sont morts pour moins que ça. Dis Ol regrettes-tu de m'avoir parlé? -Alors peux-tu blâmer une folle de simplement croire en Léo ?Dis Ol pourquoi pleures-tu la nuit ? |
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| Gryffondor |
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| Re: Salle de concert - Camden Shae L. Keats, le Jeu 27 Avr - 13:53 | |
| Les comédiens ont stoppé la pièce, Dans la salle vide comme une chambre de grand père agonisant, Le silence s'est fait poids. La fuite appelle, Est pour toi le meilleur des refuges. T'as pas envie De laisser voir. T'as pas envie De laisser toucher. Et le masque se reforme. Comme une seconde figure. Comme une seconde peau plus solide. Les mots de l'autre ricochent. Ne prennent pas sens dans l'esprit malade du voleur d'étoile.
Veux-tu que je parte ?
Oui. Mes mots risquent de te le hurler. Mon visage de te le montrer. Mon corps te hurle de rester. Mais je suis pas prêt. À faire face. À accepter. J'ai peur tu sais. La date approche, Comme un mur. Et je ne peux pas me dérober. Çà sert à rien Que tu te le prennes par solidarité. Alors Va-t-en Aileen. Vis. Vole. Brûle.
Il n'y a pas de belles personnes, juste des hypocrites qui se voilent la face. Le poison ronge mon corps d'une façon différente de la tienne, mais il est bel et bien présent.
On a tous nos démons Aileen, Je le sais. J'ai vu des gens sombrer. J'ai vu l'acide ronger les veines de ma propre famille. De ma propre sœur. J'ai été le poison à une période aussi. Et je veux que ça s'arrête. Je ne veux lus jamais ronger personne. Alors dégage. Maintenant. Casse-toi Pour moi Pour toi.
J'ai choisi ma cause. Tu m'intrigues, tu me piques, tu me soignes. Des fous sont morts pour moins que ça. Alors peux-tu blâmer une folle de simplement croire en Léo ?
La question pique, Irréaliste. Quelques secondes, Les yeux dans le vide. Une phrase à demi-mots.
J'ai besoin de respirer.
Les jambes s'activent, Le comédien disparaît en coulisse. Sur un sourire rassurant, L'air de dire Je reviens tout de suite. Puis des que le lien visuel est rompu L’artiste court à toutes jambes vers le monde l’extérieur. Tout a été trop sensible ce soir. Trop à vif. Alors ol court dans la ville endormie. Disparait. Jusqu'au matin Qui le trouvera au sommet d'un immeuble. À observer la vie.
Rebirth.
Fin du RP pour moi |
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