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Les ponts de Londres
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Re: Les ponts de Londres
Invité, le  Mer 21 Sep - 13:10

____________________


Londres, encore et encore : avec les vieilles maisons de l’allée des embrumes ramassées sur elles-mêmes, prêtes à rentrer sous terre, et de l’autre côté, des grattes-ciel flambant neufs, plantés là sans orgueil. On avait envie de chasser cette nuit, on avait revêtit le Masque du prédateur. Les crocs aiguisés, on était prêt à répandre la brulure de la peur dans la chair quand un picotement corrosif s’agita sur notre bras. Sur notre peau nue, devant nos yeux, la Marque dansait. Il nous appelait. Il fallait Lui répondre.

Changer de destination, non sans une certaine frustration. On tentait de se calmer, de marcher dans les rues tout en essayant de réfréner notre envie de sang… et cette pulsion dans notre tempe qui bat, bat, bat, difficile à ignorer lorsqu’on débusquait avec délice, les regards qui nous dévoraient. On les devinait, on les sentait planqués derrière des portails, des portes abîmées, des fenêtres poussiéreuses. On leur souriait, puissant, libre, aucun de ces moucherons ne pouvait nous effrayer ; ni les hommes aux têtes massives, ni les ivrognes aux visages tuméfiés qui nous regardent vide ou hargneusement de leurs yeux incolores.

Être à découvert ne nous dérangeait pas, on savait depuis longtemps que ceux qui se montrent ne sont que des pions - les vrais responsables, ceux qui nous dirigent, vous dirigent, sont tapis dans l’ombre, tels des cafards. Ils rongent la ville, qui n’est plus qu’un corps de femme aimée et meurtri par la lèpre. Mais on l’aimait. Malgré tout. Oh oui on l’aimait cette ville. Plus on plongeait nos mains dans ses abcès, plus on devinait comment elle aurait pu être. Comment elle devrait être.

Londres, encore et encore, à perte de vue : ici une ruelle étroite où les relents des eaux troublées osaient s’aventurer, une ruelle étroite qui exhale l’oubli, les ordures mortes, une vibration monstrueuse, violente. On ne savait pas où cette ruelle menait, probablement nulle part et partout à la fois. Elle appartenait à la nuit, la nuit nous appartenait, on en faisait ce qu’on voulait… On et Eux, ces silhouettes qui se détachaient sur l’ombre. 1, 2, 3, on joue ?, on en comptait 1, 2, trois vers lesquelles on avançait, chancelant, avec une envie de fumer.

- Il s'passe quoi ? On avait autre chose à faire.

Londres encore et encore ; asphyxiée, esclave.
Cette nuit on allait te retourner la tête.
Cette nuit, Londres, on allait te chanter l’hymne d’une nouvelle conjugaison.


Dernière édition par Mangemort 82 le Mer 21 Sep - 13:47, édité 2 fois
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 28, le  Mer 21 Sep - 13:40



Humeur au beau fixe, nous sommes couchées dans l'herbe tendre. Soirée de repos. Nous profitons des courants, des étoiles, de la brise glaciale. Nous avons le masque dans la main. Battant la campagne londonienne, l'instinct nous avait soufflé de l'enlever. Comme corps brisé dans le champs humide de fraîcheur, nous soufflons au ciel et aux arbres la douceur de notre répit. Rien à craindre lorsque l'on a tué ceux qui aurait pu nous gêner. Personne à des kilomètres à la ronde, notre souffle et nos espoirs, nos envies et nos rêveries. Un silence infini, un horizon dégagé, et puis Vingt-Huit et moi, seules au monde.

Ces soirées tempérées sont délicieuses, précieuses à nos yeux. Mains écorchées du sang innocent, nous caressons le masque de cuir noir en regardant la lune. Nous avons choisi d'affronter notre haine de la communauté pour grandir en puissance. Il paraît que c'est ainsi que nous nous nommons à présent - Mangemort. Et plus que jamais ce souffle carnassier nous traverse lorsque notre avant bras hurle férocement. Nous soulevons, doucement, la manche de notre cape noire. Le crâne qui bouffe le serpent s'agite, se tord, il s'électrise. Oh oh. Notre Seigneur des Ténèbres est affamé. Main sur le masque, nous le posons sur notre face blanche.

Allons-y, Vingt-Huit, allons grappiller quelques miettes d'aventure. Fermant les yeux sur la noirceur de cette campagne, nous les ouvrons sur les ruelles sales de Londres, et l'odeur du martyre, et les frissons dans le dos. Nous connaissons le quartier. Marcher rapidement, quelques mètres, puis confronter du regard quatre silhouettes encapuchonnées et masquées. Nous constatons que Je, Tu, Il et On sont déjà présents. Nous sommes également là. Ne manquent plus que Vous et Ils.

Nous ne pipons mots, prenons notre place dans les rangs, la baguette grisée de sang dans la main gauche, et le picotement de la marque nous chargeant de colère et de désir de brûler. Que nous veut notre maître, ce soir ? Que signifie cette réunion ? Nous avons comme l'envie de la larguer, notre apostrophe. Mais le Hello Family reste coincé. Aucun rugissement, aucun son. Seulement le sourire marqué derrière le masque cuirassé.

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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 39, le  Mar 27 Sep - 19:18

Tristement, vous n’étiez pas Vous ce soir-là. Pas encore tout du moins. Car vous ne vous attendiez pas à devoir porter le masque, ou plutôt l’enlever, tant le masque était vous. Et pourtant…

Une douleur, une brûlure, une déchirure traversa votre avant-bras gauche et vous ne pûtes retenir une grimace de souffrance. Puis vous tourniez la tête, de droite et de gauche, simplement pour vérifier. Vous étiez dans un couloir de pierre, fort peu éclairé, en pleine garde. Pas un chat à l’horizon. Ouf. Quoi que…

Vous ne poussiez qu’un demi-soupir de soulagement. Vous n’étiez pas au bon endroit, et bien que vous fussiez bien vêtu de noir, il vous fallait bouger. Rapidement.

Alors vous décidiez d’agir. Avec vitesse et sans doute un peu de précipitation. Vous remontiez un étage pour revenir au sein de votre chambre, vous draper d’une cape et vous planter devant votre miroir. Votre progression n’était à présent plus ralentie par ce pied qui vous avait pourtant fait grandement souffrir après qu’il ait décidé de réceptionner, à lui seul, une pierre aussi grosse que la tête de William West. Pour autant la douleur continuant à irradier dans tout votre bras vous laissait deviner que 67 n’était pas content. Qu’il vous attendait. Qu’il était sans doute en danger.

Devant le miroir vous n’effectuiez que des transformations sommaires. Les cheveux, la mâchoire, les sourcils, le nez. La couleur des yeux. Vous preniez un visage juvénile, androgyne, une peau blanche et des cheveux d’un noir de jais. Les yeux vert eau. Rien de plus, vous n’aviez pas le temps, et vous n’étiez pas du genre à vous embarrasser d’un masque. De toute manière vous ne le gardiez pas dans vos appartements. Aucun risque qu’une perquisition révèle votre culpabilité.

Un appel bref à peine murmuré dans la nuit vous apporta Brutus et enfin, vous pouviez transplaner, oubliant alors la douleur de votre bras. Car vous atterrissiez aux côtés de vos confrères, tous réunis ou presque, vous n’aviez pas pris le temps de connaître les nouveaux. Peut-être en manquait-il finalement. Vos yeux s’arrêtèrent un instant sur 08 avant de s’attarder sur 87. Puis vous les fermiez et rapetissiez quelque peu, offrant à tous le loisir d’admirer votre transformation, bien qu’elle soit largement cachée par les pans de votre cape. Vous deveniez frêle et faible. Vous adoriez cette forme. On se méfiait moins des faibles. Je, Tu, Il et Nous également, sans doute. Et Ils alors, qu'en était-il de Ils ? Ils n'étai(en)t pas là. Peu importe. Vous étiez là, c'était la seule chose qui comptait.

- Brutus s’est paumé en route, désolé du retard. Quoi de neuf patron ?

Vous ne vous adressiez qu’à 67 d’une voix fluette, haut perchée, clairement audible. Un peu trop. Un sourire enfantin sur le visage, vous attendiez sa réponse. Ce petit minois cachait bien votre admiration pour le colosse qu’il était, mais votre manque de respect évident en était la preuve. Il n’était pas d’autorité acceptée qui ne soit gentiment contestée. Vous ne souhaitiez pourtant pas aller plus loin. Il était le chef et méritait sa place, même si le départ de 70 vous minait le moral. Il vous suffisait simplement de trouver et de forger votre place. Il ne suffisait plus de vous faire appeler Traumatisme.


Dernière édition par Mangemort 39 le Mer 5 Oct - 16:53, édité 1 fois
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 91, le  Mer 28 Sep - 18:13

La nuit et ses chats qui grisaillent, là où la brûme cisaille. C'est encore là qu'ils étaient, menant oniriquement bataille contre d'hypothétiques canailles, protégés par leurs ombres pleines d'entailles qu'ils allaient devoir apprendre à manier, dresser telle une marmaille, et s'en faire une muraille pour s'y déplacer, et y manigancer.

Ils avaient laissé neuf au casier, curieux motif qui causerait leur retard attesté, car l'ordre des choses en avait ainsi décidé,. Ils n'étaient qu'un, se disputant la même maisonnée, dans l'attente de voir lequel primerait, dévorerait l'autre, le déchirerait, avant qu'enfin, ils puissent espérer s'amuser. Ils n'eurent finalement pas à s'entretuer, car dans l'une de leurs extrémités s'en alla résonner un appel tant rêvé. Marque de l'acide, chair brûlée qui s'agite et commence à les lancer quand sur leur visage se glisse un air fêtard.

Et voici les renards, qui sautent de leur perchoir, s'enfoncent dans la nuit noire, courant après leur retard. Ils sortent 9 du placard, enfilent leur masque blafard, puis s'abandonnent au blizzard tels une bande de charognards en quête de quoi devenir bagnards pour satisfaire leur mauvais goût des mauvais coups.

Prendre leurs jambes à leur cou, qu'en importe le coût. Dépasser le coucou de l'aiguille des heures, éviter les cailloux, s'écorcher les genoux. Puis faire tourner le tout, en s'efforçant de garder à sa place le contenu de son bidou, les petits-pois-mange-tout. Et tout redevient net.

Comme le regard de girouette, qu'ils portent sur l'assemblée déjà prête, une envie de craquer des allumettes. Ils notent la longue baguette dans la main de Soixante-Sept, sûrement celle qui dans leur avant-bras à enfoncer cette bâillonnette. Peu importe, ils ne sont pas là pour faire leur douillette, mais pour connaître les envies du maître afin de mieux si soumettre.

Ils rejoignent le rang, complétant le chant du Je.
Du Tu.
Du Il.
Du On.
Du Nous.
Du Vous.
Ils apportent leur Ils.
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 67, le  Sam 1 Oct - 12:31



LAs accordés
Le contenu de ce rp peut choquer les âmes sensibles




Tu
Il
On
Nous
Vous
Ils

...

All my friends are heathens.Je les regardais au travers des trous de mon masque rouge sang. Un souvenir d'une personne du passé accroché à mon visage. L'attente n'avait pas été trop longue, j'étais satisfait de leur dévouement. Bien que Vous et Ils aient mis plus de temps que les autres, tous étaient là. L'Ordre était au complet. Ce soir, le bal masqué avait tous ses participants. Ils avaient répondu à l'invitation encrée dans leur chair.

L'impatience se faisait sentir chez certains. Take it slow. Inquiets ? Appelés pour être punis ? Craintifs ? Mise en danger ? Non, rien de tout cela. Après la conférence du Ministre de la Magie et de la capture de la blonde brûlée mise hors d'état de nuire pour cette sortie nocturne entre Mages noirs, il fallait montrer à la population que le discours du dirigeant magique était vide et rien n'avait changé. Nous étions toujours libres de nos mouvements.

- Bonsoir mes amis. Détendez-vous, profitons de ce début de nuit pour faire quelques pas ensemble.

Je me tournai pour rejoindre l'allée principale qui menait au pont, plus loin. La petite troupe me suivait. Trois de chaque côté. Comme des ombres soyons ! Le rythme était lent, rien ne pressait. Contrairement à avant, quand j'étais seul, nous avions attiré l'attention des gens de la nuit. Des moldus, de vulgaires sans-magie. You're lovin' on the psychopath sitting next to you.. Des regards curieux, craintifs ou faussement non-intéressés. Voilà ce qui était dessiné sur leur visage.

- Je tenais à vous avoir près de moi ce soir, je tiens à rappeler à tous que nous sommes plus présents que jamais.

Et dans un sourire, je pointai ma baguette adorée sur un petit groupe de fêtard nous regardant du coin de l’œil. Bombarda. Please don't forget. Dans un bruit visqueux mélangé à des craquements, une des personnes, un jeune homme probablement, explosa. Ainsi que la partie droit de sa voisine, ou son voisin, je m'en foutais pour dire vrai.

- Oups, j'ai été un peu trop fort.

Les bouts de corps qui n'avaient pas été détruit pas mon sortilège retombèrent sur ses amis qui mirent quelques secondes avant de réaliser qu'un bout d'être humain était tombé dans le verre qu'ils tenaient ou dans leur cheveux. Qu'une personne du groupe se voyait amputée de son bras droit et que l'épaule avait aussi été emportée. L'on pouvait voir les os de la cage thoracique dépassés. Des cris se firent entendre. Please don't make any sudden moves. La panique commençait en prendre possession des alentours. Car des personnes avaient ouvert leur fenêtre donnant sur la rue où l'on se trouvait. Attirés par le bruit de l'explosion ou des cris, voire les deux.

- Sphaera ignis .

Cette fois-ci, j'espérais avoir mieux doser la puissance de mon sort. Je crois que l'excitation de la situation avait pris le dessus sur moi et la machine de guerre que je maîtrisais jusqu'alors s'apprêtait à sortir. Pas question, je devais rester contrôle de moi-même. Nos ennemis viendraient très probablement d'un moment à l'autre.

La boule de feu surgit et éclaira les environs, la lueur attira les regards de ceux figés sur place à cause de ce qu'il venait de se passer. J'avais visé une fenêtre ouverte depuis quelques secondes. La curiosité est un vilain défaut. You don't know the half of the abused. Le feu s'engouffra dans l'appartement et ne mit pas longtemps à accomplir son devoir. Une odeur de brûlé commençait à se faire sentir, ou était-ce mon imagination ? De la fumée s'échappait de la fenêtre puis des flammes léchant la façade du bâtiment se firent voir, puis des cris. They say newcomers have a certain smell.

Nous continuions de marcher. They say they can smell your intentions.

- Faites-vous plaisir.

Quelqu'un avait vu " d'où cela venait. C'était lui ! C'est de sa faute !" Je soufflais, exaspéré. Son bras tendu dans ma direction. Tu n'aurais pas du je vais te... Une masse longue et sombre arracha l'avant-bras. L'homme, sa voix me permettait de l'indiquer, hurla en regardant l'endroit où se trouvait son avant-bras quelques secondes auparavant. Un jet de sang salit ses habits ainsi que le sol.

- Maître...

Mon fidèle reptile s'était joint à la fête. Quelle joie. Il se mit à ramper à mes côtés, à nos côtés. J'entendis des sortilèges lancés. Je ne regardai pas leurs effets. Je leur faisais confiance. À présent, plusieurs personnes se trouvaient dans la rue. Sans vraiment comprendre ce qu'il se passait. Des gens toussaient. Ceux dont l'immeuble commençait à prendre feu de toute part.

- Ango Nubes Multiplicare
!

Je dirigeai la fumée noire en direction de l'attroupement à la sortie du bâtiment en proie aux flammes. L'air commençait à manquer à leurs petits poumons de moldus. Des corps tombaient comme des mouches. J'avais du me stopper pour stabiliser les sortilèges. J'attendis jusqu'à ce que la dernière personne s'écroule sur le sol pour arrêter le sortilège. Je vis qu'une femme s'appuyait sur ses mains pour tenter de se relever. Tiens donc. J'avançai vers elle, lui mis un coup de pied dans le visage. Un craquement me fit comprendre que j'avais brisé son nez et du sang commença à couler.

- Non pitié... Pourquoi faites-vous ça ? Gémit-elle avec une voix faible. Je la pris par son col pour la soulever légèrement et la regarda droit dans les yeux.

- Le temps de la magie et des sorciers est venu. Un monde caché va sortir de l'ombre, le vôtre ne sera plus jamais comme avant. La magie existe ! Des êtres supérieurs à vous se terrent pendant que vous vivez comme si le monde vous appartenait. Mais ceci est révolu. But after all I've said, please don't forget.

Je décidai de la laisser en vie. Je la lâchai sur le sol et je l'entendis geindre lorsque sa tête se cogna contre le sol. Elle pourrait ainsi rapporter mes propos. Elle allait sûrement être prise pour une folle et être enfermée. Mais elle ne serait probablement pas la seule survivante. Peut-être qu'enfin, les moldus prendront conscience que quelque chose se tramait et que les attaques sans réelles bonnes explications étaient dues à quelque chose qu'ils croyaient inexistant..

La traversée de la rue jusqu'au pont touchait à sa fin. Je me retournai pour voir le spectacle et j'invitais les autres à faire de même. Un feu dévorant nous faisait face. Des corps jonchaient le sol et une fumée noire se mélangeait à la nuit. Quel spectacle. Nous étions au début du pont, l'air s'était rafraîchit. La Tamise... Une légère brise se leva faisant flotter nos capes noires.

- Il était temps de rappeler au monde que les paroles sont belles, mais les actes sont plus puissants.

Une foule de gens, curiosité mal placée, inquiétude ou que sais-je, s'était créée.

And now they're outside ready to bust
It looks like you might be one of us



Le RP devient libre. Veillez à prendre en compte ce qui suit. Si vous postez avant les autres Mangemorts, il est très probable que ceux-ci aient lancé certains sortilèges qu'ils préciseront dans leurs écrits. Sentez-vous libre d'interagir avec les victimes, d'être dans quelques rues à côté, ... Aucun LA de Mangemort n'est accordé pour l'instant (sauf si vous demandez expressément à l'un/e d'entre nous directement).
Eileen I. Hilswood
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Re: Les ponts de Londres
Eileen I. Hilswood, le  Sam 1 Oct - 19:12

Il y avait des choses qu'on ne pouvait pas retirer aux moldus. Notamment, la rapidité avec laquelle l'information transitait d'un point A à un point B. Le point A étant les téléphones moldus, et le point B le web entier.
En bref, une attaque terroriste prenait environs dix secondes à être relayée partout sur la toile.

Les caméra de sécurité braquaient sur Londres leurs yeux indiscret. Rien ne leur échappait. Ni les masques, ni les baguettes, ni les sorts qui devaient paraitre incompréhensible aux regards d'ignorants de la magie. Si les premiers tweets lui avait fait soulever un sourcil circonspect, les images relayées immédiatement après l'horrifièrent totalement. Elle, elle n'ignorait pas. Elle, elle savait que les Mangemort venait de déclarer une guerre ouverte.
Finies, les escarmouches dans les ruelles sombres. C'était un champ de bataille qu'ils ouvraient dans Londres.

Avant de transplaner, Izsa fit une seule chose. Elle sortit son gallions d'urgence, et envoya à tous ses alliés, Phénix comme adjuvants, une phrase qu'elle voulait alarmiste : Attaque Mangemorts Londres moldu. Elle failli ajouter un "maintenant" mais il fallait être demeuré pour ne pas comprendre que les messages relayés par un gallions d'urgence était, précisément, urgents.

La peur n'avait plus place dans le cœur d'Izsa. Les choses lui paraissaient même diablement claire. Un ordre des priorités absolument précis. Sauver, tuer. Évacuer, soigner, se venger. Mais comment réaliser le plus efficacement la première mission ? Les personnes les plus avisées, à l'instinct de survie bien placé, s'étaient enfuis à toutes jambes. Mais d'autres, ne sachant pas qu'une baguette était aussi létale qu'une arme à feu, restaient sans comprendre. Se seraient-ils amusés à lire les inscriptions sur les kalachnikovs plutôt que prendre leurs jambes à leurs coups, si ils s'étaient retrouvés face à des terroristes moldus ? Non, certainement pas. Étrangement, cela lui donna une idée. La jeune fille s'avança d'un pas dans le no man's land séparant les masqués des civils, ne leva pas sa baguette et souffla : Protego Totallum Maxima. Elle étendit cette protection invisible jusque la limite des ses capacités, délimitant ainsi la rue entre les tueurs et les innocents. Puis, toujours d'un souffle discret, elle changea sa baguette en une arme. Une arme à feu, enfin presque. Celles qui faisaient du bruits, sans balles ni douille. On croit à s'y méprendre qu'il s'agit d'une vraie, mais ça ne tire que de l'air. Heureusement d'ailleurs, vu l'utilisation qu'elle allait en faire.

BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM !

Elle lève son bras bien en hauteur, que tous les moldus voit l'arme. Elle veut bien passer pour la bad girl à fuir à tout prix, si les vraies bad guy n'en étaient pas capables. Aussitôt, les cris deviennent plus effrayés. Les gens hurlent que c'est une attaque, et se mettent à courir le plus vite possible vers la sécurité. En attendant qu'ils y arrivent, Izsa espère.

Elle espère que sa barrière magique tiendra le coup. Elle espère surtout que ses alliés vont vite arriver. Jamais elle ne pourra faire face seule à huit Mangemorts ayant soif de sang et de meurtres. Il y a des encore des gens à sauver. Des blessés à enlever de leurs griffes, et des civils à sortir de l'incendie qui gonfle de plus en plus. Des mages noires à tuer.

Des sirènes retentissent dans Londres. Pompiers, police, les pinpons s’emmêlent dans ses oreilles. Elle espère juste que, eux, n'auront pas d'air comprimé qui sort de leurs armes. De vraies balles seraient bien plus appréciées.
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Re: Les ponts de Londres
Alexander Scott, le  Sam 1 Oct - 22:03

Une douleur, une brûlure au niveau de la cuisse, une morsure si vive qu'elle ne manqua pas de réveiller l'homme qui s'était assoupi sur son canapé. Quelle heure était-il ? Que se passait-il ? Où était-il ? Où diable Elenna était-elle passée ? Les réveils brutaux étaient presque toujours accompagnés d'une foule de question sans réponse mais Alexander ne tarda pas à les écarter de son esprit pour se concentrer sur l'origine de toutes ses interrogations. Pourquoi son gallion d'urgence s'était-il allumé en plein milieu de la nuit ? En générale ce genre d'appel était toujours mauvais signe, le dernier Phenix a avoir utilisé son gallion d'urgence n'était autre que lui et il l'avait utilisé pour prévenir les autres que leur chef avait été capturée. Mais les raisons de l'utiliser pouvaient être nombreuses, d'ailleurs peut-être n'était-ce même pas un membre de l'Ordre qui l'avait utilisé, quelques alliés triés sur le volet possédaient eux aussi cette merveille de communication. Le sorcier de l'est attrapa fébrilement sa pièce se ne pouvant s’empêcher de s'interroger sur la raison de son utilisation, que se passait-il ? Les mages noirs avaient-ils encore attaqué ? S'en étaient-ils pris aux moldus ou aux sorciers ? Les Aurors avaient-ils découvert l'identité d'un membre de l'Ordre ? Dans tout les cas le russe allait sans doute devoir intervenir dans les plus brefs délais et c'est pourquoi il s'empressa de se lever tandis qu'il jetait un coup d’œil à l'inscription.  

Attaque Mangemorts Londres moldu

Le cœur d'Alexander s'emballa, si il y avait bien quelque chose qu'il ne souhait pas voir s'inscrire s'était bien ce genre de message ! Pourquoi ses meurtriers ne pouvaient-ils pas se contenter de s'en prendre à des sorciers ? Évidemment la vie d'un sorcier ne valait pas moins que celle d'un moldu mais la communauté magique était depuis bien longtemps préparée à ce genre d'attaque. Une fois de plus les mangemorts s'en prenaient aux sans magie dans l'espoir de faire voler le secret magique en lambeaux, de déchirer le voile qui dissimulait les sorciers aux yeux de tous.  Le pourfendeur de magie noire étouffa un juron, mais que croyaient-ils donc ? Ces criminels étaient persuadés de la suprématie des sorciers sur ceux qui ne pouvaient pas se servir de baguettes magiques mais contrairement aux idéaux des mages noirs, les moldus avaient évolués avec le temps. Que se passerait-il si une guerre venait à éclater entre les deux communauté ? Que se passerait-il si ils décidaient de lâcher une de leurs armes destructrices sur le Chemin de Traverse ou sur Poudlard ? Aucun mage, aucun sortilège, aucune défense ne serait alors assez puissante pour les protéger et il y aurait sans doute des milliers de morts. Oh bien sûr les mangemorts pourraient étancher leur soif de sang à loisir, mais à quel prix ? A long terme si un affrontement venait à éclater il y avait fort à parier pour que ce soit la magie qui finisse par disparaître écrasée par la suprématie de la technologie. Seul un aveugle pouvait louper une telle évidence. Des bombes contre des baguettes. Des milliards contre des milliers. Des sorciers contre des tanks.

Le pourfendeur de magie noire attrapa sa baguette, ce soir l'affrontement entre sorciers était inévitable, ironique n'est-ce pas ? Pour éviter une guerre ouverte avec les moldus, ils allaient devoir se battre entres sorciers. En quelques enjambés le russe était dans la chambre et quelque secondes plus tard il avait enfilé un sweet à capuche noir qu'il avait rabattu sur sa tête. Combattre les mages noirs à visage découvert était une chose mais ce soir il y avait fort à parier que les membres du ministère de la magie seraient présents, tireurs d'élites de baguette magique, oubliators, aurors... Dans ces souvenirs ces derniers ne portaient pas les membres de l'Ordre du Phenix dans leur cœur.  Les pensées du sorcier de l'est se dirigèrent vers sa moitiée, où était-elle à cet instant ? Nul doute qu'elle allait se retrouver dans la bataille... La simple pensée de devoir combattre sans l'avoir à ses côtés lui retournait l'estomac. La dernière fois ils s'étaient battus côte à côte et elle s'était faite kidnappée, que se passerait-il aujourd'hui ? Cette nuit, il serait dans l'incapacité de veiller sur elle ou il faudrait à tout prix qu'il la trouve dans la bataille.  

CRAC. Sirène. Hurlement. Bruit de course. Moteur. Explosion. Pas de doute possible, il n'était pas bien loin du lieu du drame. Alexander avait une certaine expérience de ce genre de scène, en générale retrouver les mages noirs ne tenait qu'à une choc tout bête, remonter la foule. Évidemment remonter une marée humaine en détresse était bien plus facile à dire qu'à faire, même si travailler au ministère de la magie était un bon entraînement. Le sorcier de l'est émergea de la ruelle où il avait transplané et s'appliqua à essayer de se diriger vers le lieu présumé de la bataille. Combien de personnes bouscula t'il dans sa course effrénée ? Combien de personnes dût-il enjamber pour éviter de les piétiner ? Combien de fois lui même faillit-il être piétiné malgré son gabarit ? La foule s'était littéralement transformée en une meute d'animaux sauvages fuyant un prédateur, les proies avaient cependant le mérite d'avoir d'habitude plus d'organisation. Ici c'était se sauver soi avant de penser aux autres.  Finalement le russe arriva aux abords de la tamise, il sut aussitôt qu'il était arrivé au bon endroit. Des flammes. Des morts. Des gémissements. Des pleurs. Des détonations.  Ça avait commencé. La guerre avait commencé.

Alexander réfléchi rapidement à toutes les solutions qui s'offraient à lui. Que faire ? Soigner les blessés ? Il risquait davantage de les achever vu ses talents de médicomage. Éteindre l'incendie ? Les pompiers pourraient s'en occuper. Pour protéger les moldus la meilleure solution était peut-être finalement de provoquer les mangemorts, de leur faire savoir que l'Ordre du Phenix était déjà là, prêt à frapper, prêt à brûler. Nos larmes guérissent, nos flammes punissent...


-Sphaera ignis maxima !

Une immense boule enflammée fusa de la baguette du sorcier de l'est en direction de l'est, d'un mouvement de poignet le russe transforma la sphère incandescente en un magnifique Phenix volant dans le ciel Londonien et visible par tout ceux qui se situaient aux alentours. L'oiseau de flamme permettrait aux autres membre de l'Ordre de trouver aisément le lieu de l'attaque et révélerait par la même occasion sa propre position aux mages noirs. Qu'ils viennent, il les attendait.
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Re: Les ponts de Londres
Erundil Trismegiste, le  Sam 1 Oct - 23:01

Arrivée d'Erundil



Ami,

Voici la nuit, celle des choses inertes. Rien. Il n'y a rien, aucune vie, aucun amour. Je marche depuis … Depuis quand? Bref, je déambule. Une Londres sans plaisir. Je trouve disgracieux qu'une chose aussi magnifique ne réussisse à vivre de toute sa splendeur. .. Peut-être suis-je trop .. Trop quelque chose. Un quelque chose qu'il ne faudrait pas être. Je suis trop difficile ? Il ne se passe rien, peut-être est-ce bien.

Ami,

Prends ma pensée, tout s'arrange déjà. Prends ma vie même, belle nuit. Oui, je me sens revivre à ton sourire. Il pourrait y avoir n'importe quoi, vivre ce moment avec toi, beau sourire de la nuit, vivre. Oui, vivre ce moment apporte peu d'intérêt à toute suite. Là, tout de suite. Qui pourrait animer encore plus toi, belle nuit ?

La journée, vagabondage dans la ville. Découverte de choses moldus. Visite de musées. De la gare. Quelques babioles en souvenirs, puis déversement de moi dans les rues d'une capitale jolie. Découvertes de la bande dessinée. Une, étrangère. Les Schtroumpfs. Je ne connaissais pas. Drôles de bonshommes, aux allures petites, à la mine bleuté et au chapeau blanc. Sauf un, le chef. Lui a sa coiffe rouge. Sang. Vagabondage dans des rues bombées de vie. Sauf la nuit….

Ami,

Il y a cette lumière. Reviendra-t-elle à nouveau ? Où est-elle un simple éphémère ? Des bruits. Puis, des gens. La nuit change sa forme, change sa robe, elle se prépare au dernier moment, face à l'imprévu sanguinolent qu'on luit offre ce soir. Elle met rapidement son vernis, son rouge à lèvre. Elle se recoiffe bien. La voilà fin prête pour profiter de cette invitation de dernier moment. Invitation pour un spectacle violent. Rouge comme ses fraiches lèvres. Blanche comme son parfum. Vivante comme le jour, la nuit promet des choses audacieuses.

Ami,

Je ne comprends rien. Mais je vois tout. Peut-être que plus tard, je comprendrai. Là, je crois juste voir un spectacle. Une histoire. Un carnaval ? Des masques en tout cas. Beaucoup de masques. Beaucoup. Les amis de Blanche Neige ? J'ai lu son histoire également.

Mes pas se sont arrêtés un instant, un peu loin, mais assez pour entendre.


Ami,

Une nuit masquée dans une valse de macabés. Malheureusement déjà vu pour moi. Je suis triste, l'ami. Triste de ne pas ressentir ce qu'il faudrait. J'observe les masques. Formes différentes. Impression différentes. Certaines étrangement singulières. Des masques. Un rouge. Ce doit être le Grand Shctroumpf. Celui qui donnera des ordres, avec son bras, accompagné d'un mécanisme magique pour pouvoir se sentir puissant. Des masques.

Je l'entends parler celui-là. Dévoiler la vérité au monde moldu. Leur faire apparaître en pleine bouille la réalité sur notre monde magique. Ha ! Ces paroles auront su m'amuser. Amusante, cette personne. Montrer au monde entier, complet, la vérité, la réalité, oser dire les choses, envoyer tous les secrets de ce monde à chacun. De la part d'un masque, le ridicule inonde ses propos, et rien dans son apparence ne saurait lui apporté de l'intérêt, lui ou elle, voulant montrer la vérité cachant sa propre identité. … Ridicule. …

Ami, j'ai assez vue de la nuit. Elle s'était pourtant faite belle, la voici ensanglantée. La coupe de la lune est juste remplie des larmes d'innocents, à la couleur violente et magnifique. Je suis reparti. Je rentre à mon hôtel. Retrouver un lit. Et demain, retour en prison. A Poudlard, aux allures magnifiques. Le château est beau, à l'inverse de celui qui le dirige.


Peut-être devrais-je le laisser là, ce château. Que penses-tu, ami ?

Flashé par l’immensité,
Avenir joliment tourmenté,
Réjouis toi car les beaux jours sont là,
Ils se présentent, maladroit.

Abruti par les abjections quotidiennes et virtuelles,
Sache que la vérité ne saurait t'apporter les ailes
Que tu auras commandé sur ton viseur allumé.

Non, tu ne sauras être plus amoureux,
Du monde, de la vie, ou bien même d'eux.
Car tu n'auras pas leurs promesses qui embellissent tes yeux.

L'un ou l'autre bord,
Ils croient tous avoir raison
Sans se dire qu'ils ont tort,
Tous tournent à la déraison.

J'ai bien marché. Spectacle continue derrière. Loin. Le bus s'arrête sur le regard chétif d'une brune aux allures poignantes. Une jeune d'à peu près mon âge. Elle me dévisage. Ca fait une plombe. Je la dévisage. Le rejet de moi s'est petit à petit transformé en intérêt. Je vois son regard flirter avec moi. Avec mes yeux. Avec ma cicatrice. Avec tout ce que j'ai. Puis. Un sourire. Elle m'apporte le Graal. Je lui souris à mon tour. Puis. Je descends.

Ami, prends soin de toi.

Départ d'Erundil du RP
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Re: Les ponts de Londres
Invité, le  Sam 1 Oct - 23:43

C'était un de ces soirs sans nuage et sans péripétie où rien d'étonnant ne semble pouvoir parvenir aux yeux des dormeurs accomplis. Un de ces soirs où les esprits des hommes, égarés dans le creux des bras de leurs compagnes et dans les océans de rêveries les plus profondes, se gardaient de côtoyer la mort... Un soldat, jeune, bouche ouverte, tête nue. Et la nuque baignant dans un frais caisson bleu dort. Il est étendu dans sa baignoire, nu. Sur la petite table de bois, près de la baignoire, un galion est posé. Amnesius ne pense à rien qui ne puisse le sortir de sa rêverie. Tout est calme ici. Son imaginaire vagabonde dans les yeux d'une jeune femme au teint blême et squelettique, une rose rouge qui tombe du ciel et un décor inhumain. J'espère, songe -t- il que ce que l'on oublie reste à jamais gravé. Pourtant, une torpeur immuable est brisée. Un remous inutile dans l'eau et la voilà parti comme le jeune homme reprend peu à peu conscience. Sa peau est fripée jusque sur ses paumes, depuis combien de temps dort il dans cette écume devenue froide ? Et quelle est cette odeur de sapin qui le tient éveillé ? Un étrange fumet semble profaner ses narines. Sa provenance devient rapidement visible. Sur la table de bois qui jouxte la baignoire, un parfait cercle de deux centimètres noirci le bois à tout jamais sur lequel on peut voir, gravé dans l'arbre mort : Gringott's, one Gallion, 2116. Amnesius se brûle les doigts en tentant de le prendre, non sans se montrer si horrifié de la nature du message que de sa forme. Quelle angoisse dans les propos de la demoiselle Hilswood laquelle doit être en grand danger. Le chasseur de mage noir, sans prendre le temps de revêtir les traits du Moldu dont il détient l'essence, ni même d'embarquer son gallion d'urgence, entre dans ses habits et glisse, sur ses épaules carrées, une cape de laine tant la soirée risque d'être frigide.

CRAC La sensation de compression si singulière ressentit lors d'un transplanage ne semblait pas le quitter, même bien après qu'il n'ai achevé son déplacement. A peine, était il parvenu sur les lieux qu'une voiture de police le frôlait, lancée à toute vitesse dans une course effrénée, sirène à l'appuie. Suivant du regard la trajectoire du véhicule, il manqua de s'évanouir. Ce n'est qu'à cet instant précis, dans cette confusion sans limite, qu'il remarqua la foule qui fuyait dans toutes les directions. Les hommes criaient, les enfants pleuraient et le feu, déchirant la nuit comme un autodafé, illuminait tant et si bien la scène que l'on aurait pu se croire en plein jour. Des Moldus en paniques, venant de toutes parts, hurlaient leur terreur sans en comprendre l'origine. Une panique incontrôlable se saisit d'Amnesius, le forçant à hurler avec frénésie. Mais aucun son ne semblait sortir de sa bouche, ou bien les bruits ambiant masquaient ils son être ? Un immense phénix flottait dans le ciel, venu d'on ne sait où. Il devait survoler la zone de conflit. Car comment ignorer la guerre qui se jouait là. Un bâtiment en brasier était sous le joug des lances d'incendies portées par les soldats du feu. Mais comment maîtriser cet incendie magique avec si peu d'eau. Su un pont de métal, se trouvait l'épicentre d'où semblait prendre origine les fuites et les cris. Le Théâtre de Shakespeare, au bord de la Tamise, assistait, impuissant à un spectacle bien macabre. Des détonations se faisaient entendre, provenant des voiture de police Moldues. Mais comment discerner, dans ce chaos, les victimes de bourreaux ? Les Aurors était ils au courant ? Dans le doute, il fallait les prévenir, mais Amnesius, dans ce monstrueux délire, dans cette comédie apocalyptique, ne parviendrait jamais à faire naître un Patronus.

Sur le pont, un spectre ectoplasme, arborant un visage de fer aux couleurs vermeille paraissait narguant ouvertement les deux monde qu'il faisait s'affronter. Mais l'horreur se lisait comme un grimoire dans le regard du chasseur de Mages noirs, lors qu'il semblait reconnaître en ces traits grossiers le masque de celui qui l'avait attaqué. Il lui revint à l'esprit cette sombre soirée que l'Allée des Embrumes avait rendu risquée. Et c'est un euphémisme, car le pire des hommes s'incarnait en lui. Il aurait fait frémir les plus grands des tyrans et vivait de l'horreur, au centre de ce monde qu'il avait tel un diable, inventé de toute pièce. Combien de figurants se faisaient sacrifier,  tandis que les Mangemorts détruiraient l'assemblée, ayant reçu les ordres de tout dévaster, tout comme si du désordre dépendait l'orde. Londres était plongée dans un néant abyssal. Vêtu de ses plus beaux habits cérémonials. Les corps que les flambée faisaient injustement tomber, recouvraient comme un linge, les rues et leurs pavés. Un linceul de corps recouvrait les allées que même la Magie n'aurait pas su aider. L'incendie en avant calcinait les demeures, on eu tôt craint que Londres brûle  à nouveau, comme avant. Il fallait faire vite et contenir les flammes. Et faisant abstraction des cris, des plaintes, des larmes, Amnesius sorti sa baguette. Une femme policier Moldue voyant l'arme sortie, pointa sans plus attendre la sienne vers lui. Petrificus Totalus. Le corps souple féminin se rigidifia et bientôt dans la foule, il fut comme d'autres avant lui : effacé. En suivant sa cible du regard le sorcier constata qu'elle s'enfonçait sous un tas de marcheurs indolents, piétinants ceux à terre dans leur grande panique. Elle n'était pas un cas à part. Pointant alors son santal vers un fleuve agité que son sommeil semblait tout près d'abandonner, le traqueur pensa à sa priorité, éteindre l'incendie, au péril de vies. Bulla Aquae !* L'eau fut d'abord agité d'un bien faible remous comme l'eau de son bains qu'il avait donc quittée. Bientôt ce furent des vagues qui déformaient la surface de ce placide ruisseau avant que ne se forme toute une sphère d'eau. Aqueuse et ruisselante, elle s'envola même au dessus de la Tamise et des passants pantois. Puis libérant de ce sort, le liquide contenu, il le fit déverser sur l'immeuble incandescent. Des trombes d'eau coulèrent alors, sans manquer d'emporter quelques corps. Mais le sacrifice serait sans doute utile pour atténuer les braises, peut-être suffisant pour les éteindre toutes.
Amnesius se tourna alors vers le ponton où se trouvait les hommes ou quelques un, en somme, dont ont pouvait prétendre qu'ils étaient à l'origine de toute cette émeute. Bombarda Maxi... Il n'eut pas le temps de formuler sont sort d'un docte bien complet : bientôt, une douleur insoutenable le saisit de plein fouet. Il lui semblait déjà qu'il perdait l'équilibre, ne comprenant pas bien d'où venait ce calibre. Un autre policier semblait le regarder chanceler, chancelant ; quelle était donc ce maléfice dont il avait usé et qu'il n'avait entendu couvert du bruit ambiant. Il fallait lutter pour ne pas tomber sous les pieds des passants qui couraient. Ses pensées allaient vers Amy, il ne savait pourquoi. Puis se tenant vers un mur, il s'y laissa asseoir, il aurait besoin d'aide pour se relever ; ne pas rester assis pour toujours. Rien n'était trop grave dans ce qu'il ressentait, mais la douleur est là et impossible à contourner. L'homme ne peut imaginer ce qui l'avait touché. Il a deux trous rouges au côté droit.
[Statistique Création : 41 – Pas de Bonus/Malus]

Réussite critique (1-10) : L'eau s'abat sur l'incendie et en éteint toutes les flammes. Presque aucune victime n'est à déclarée
Réussite (11 - 41) : L'eau s'abat en partie sur le feu et réduit les flammes à un niveau raisonnables pour que les pompiers puissent l'éteindre. Pas mal de victimes collatérales
Echec (41 - 95) : Le sort n'a aucun effet réelle et l'eau se déverse, accroissant sensiblement la panique
Echec critique (96 - 100) : L'eau s'abat sur la foule de Moldus et en emporte des dizaines
Edit Lizzie : Bonjour Amnesius. Conformément au Grimoire, en situation de combat, un maximum de trois sorts est autorisé par joueur. Dans ce contexte, le transplanage et l'utilisation de compétences spéciales telles que l'Animagie, l'Occlumancie ou la Legilimancie valent pour un sort.
Merci de bien vouloir y faire plus attention à l'avenir. Cordialement.


Dernière édition par Amnesius Croupton le Dim 2 Oct - 10:31, édité 6 fois
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Re: Les ponts de Londres
Lizzie Cojocaru, le  Sam 1 Oct - 23:57

Lancer de dé 100 faces pour Amnesius Croupton :
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Re: Les ponts de Londres
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 87, le  Dim 2 Oct - 4:56

HRP : Si besoin d’éditer, notamment sur les visages visibles, n’hésitez pas à le signaler ;  il ne m’a pas semblé lire d’indications contraires, mais j’espère ne pas m’être embrouillée.

Il ne te répond pas. Il a l’esprit ailleurs, perdu dans ses rêves de chaos et liberté, l’un et l’autre étant deux vérités perpétuellement imbriquées. Les sept silhouettes bientôt s’amoncellent dans l’allée. Tombant comme des gouttes de pluie. Et leurs mots quelques fois martèlent les pavés. Maître. Tu le regardes. Est-ce 39 ? Il sait jouer avec sa voix, lui. Pourtant, il te rappelle quelqu’un d’autre. Tu frissonnes, il faudra vérifier. Ce serait... Pas le temps d’y penser. Puis 82, l’uns de tes disciples. Délicieusement impertinents. Le sourire de son inverse bientôt rutile. Un autre, enfin ; au départ, tu ignores s’il s’agit d’un des nouveaux, n’en reconnaissait ni les traits fins, androgynes, frêles, ni les yeux au bleu vert envoûtant. Sa voix jaillit comme une lance ; au ton, à l’attitude, au lien avec l’elfe, au patron, tu ne saurais dire ce qui te le confirmes, mais quelque chose te l’indique : 39 est avec vous. 39 est vous. Et 91, ton F, le dernier, tu le reconnais à sa manière de toucher le sol comme s’il le ponctuait de macabés prosés.

67 parle enfin, et vous l’écoutez. Enfin, vous je sais pas, mais toi, tu t’abreuves de ses paroles. La réunion est trop grosse pour que ce soir ne soit pas l’avènement d’un changement des plus délectables. Tu te tiens à la gauche du Maître, et en suis les pas tandis qu’il souffle ses promesses dont tu bois chaque syllabe. Il avance, vous le suivez, trois de chaque côté, formant comme une flèche déchirant la rue, promettant de la pointe d’effiler les après. Ce soir, tout bascule. D’autres le sentent aussi. Des murmures alcoolisés s’imbriquent dans votre progression. Tu entends, sans le comprendre, le mot « cosplay » ; vos tenues dérangent, vous troublez l’air nocturne, quelque chose dans votre marche quasi cérémonieuse expire la différence et inspire la défiance.

Vous êtes présents, qu’il dit, s’assurant d’un Bombarda qu’un homme et demi ne puisse en dire autant. Ou trois quart d’hommes, si on les compte comme des demi-vies. Tu ne saurais dire, mais souris. Les cris débutent, sulfureuse mélodie qui attise tes plus sombres envies. Aux fenêtres, les regards alertes sonnent plus fort que des alertes. Tu peux sentir la peur qui leur roule dans la gorge comme un gargarisme impossible à interrompre. Oh please gargle, gargle, sweet dead muggle. Les mots sont un souffre, magiques ou non ; tout s’embrase, ton âme, les appartements. Il invite au plaisir et rejetant la tête en arrière, tu t’offres un instant de contemplation. Oh, décombres naissants, que vous savez te faire tourner la tête. Un monde amorce son incandescence, troublante esquisse de notre délivrance.

Tu ris. Tu ris, si fort que pour un peu, tu oublierais de détruire. Te tirant de ton observation, quelque vermine accuse ton maître, et ta gorge gronde en désapprobation. Tu n’as pourtant le temps de jouer avec lui que déjà, son serpent persiffle et lui arrache le bras. Tu es mauvaise, 87. Médiocre. Lui est plus fidèle, a su défendre le nom de son maître. Ressaisis toi, c’est important. Tu ne pourras manger la mort si tu te laisses aller aux torpeurs délirantes auxquelles invitent la traîtresse alliance de feu et fumée. Tu hoches la tête, t’éloignes de la troupe, cherchant quelle proie conviendrait le mieux à ta gue*le, mais tes crocs n’ont le temps de se refermer qu’un imprévu te brûle la hanche. Le feu se rebelle contre toi, pourrait presque t’entailler la chair, pire, le cuir, si tu ne palpais, preste, les doubles poches entrelacées. Là, tu as trouvé en laquelle se dissimulait la source de chaleur qui te léchait de trop la peau.

Forme : ronde.
Couleur : or.
Le Gallion.

En vrai, tu l’avais oublié. Abandonné dans ta poche à la clef d’un combat, où la crainte d’avoir perdu ta couverture avait vite dominé ta trouvaille. Là, sa brûlure le rappelait avec une insistance déroutante à ton esprit. Oui. Tu te rappelais combien Amnesius et Altaïr s’étaient battus pour le récupérer. Il avait un sens. Peut-être était-ce une clef ? Etais-tu proche d’un repère d’adversaires des Mangemorts, et comme aux jeux d’enfant le chaud se faisait alors toujours plus perceptible et vif ? Tu jetas un oeil aux environs. Pas de sorciers antagonistes. Juste tes frères et les cris. Alors quoi ? Tu le regardes de plus près. Une inscription est apparue. « Attaque Mangemorts Londres moldu » Tiens, vous alliez avoir de la visite. Sans doute bientôt. Tu te demandais si tu pouvais brouiller leurs échanges. Les envoyer à la mauvaise adresse peut-être ? Il n’était pas impossible qu’ils aient un moyen de suivre le message pour venir directement sur place.

Il te fallait tenter quelque chose. C’était important. C’était étrange que tu aies encore accès à leurs conversations, qu’ils n’aient réussi à désactiver ce gallion, mais nul doute que ça ne saurait tarder, que Altaïr et Amnesius auraient trouvé quelque chose sous peu, et trouvé un moyen de prévenir les leurs. D’ailleurs, tu ignorais ce que « les leurs » étaient. Une ligue Serdaigle opposée aux Mangemorts ? Une branche espionne affiliée au Ministère ? Des alliées de l’Ordre du Phénix ? Des phénix ? Qui qu’ils soient, ils n’étaient pas avec vous. Il fallait essayer. Alors tu chuchotas au Gallion « 9 morts Grosvenor Square. » Tu l’écrivis du bout du doigt. Du bout de la baguette. Plaquas la pointe de ta baguette contre sa face, répétant toujours les mêmes mots suivant diverses combinaisons. Il devait s’activer, d’une manière ou d’une autre. Tu ne sus trop si le message était passé, en revanche, car une femme s’avançait entre sorciers et moldus, et son visage ne t’était pas aussi inconnu que tu l’aurais en cet instant désiré.

Izsa ?


Non. Ça pouvait être n’importe qui. Le Polynectar, la métamorphomagie, tu le savais, non ? Tant de façon de contrefaire une apparence. Tu songeais aux remarques pro-moldues qu’elle lâchait quelques fois, du temps de Poudlard. A ses absences nocturnes presque aussi répétées que les tiennes. Non. Non, y avait quelque chose, autre chose, tu ne la voulais pas dans tes ennemis. Et pas parce qu’elle avait été deux fois championne de la coupe de duel d’Angleterre. C’était pire que ça. Tu persifflas, incapable d’émettre de son humain. Tu étais là, chatte isolée, à contempler les flammes rampantes, et sa bulle protectrice, qui ne dura longtemps mais sauva sans doute une gourmande poignée de vies. Pourquoi te faisait-elle ça ? Elle n’avait pas le droit d’être une ennemie. De compliquer les équations. Sa baguette, rapidement, se changea en arme moldue. Deux sentiers contraires s’agençaient.

Il y avait les détonations, les crépitements incendiaires, les chutes de bouts d’appartement, les morts qui s’amoncelaient, les sirènes hurlantes, les piétinements de tout ce beau monde affolé. Et il y avait elle, silhouette isolée dans ce no man's land. Tu ne la comprenais pas. Plus. Tes doutes t’enserraient la gorge. C’est une attaque contre le secret ; ça devrait être si simple, en vérité. Et voilà que le pantin du Ministère prenait un visage qu’il n’avait le droit d’avoir. Tu crois même que tu la détestes. Les gens fuient et pleurent et crient et tombent en un pathétisme alarmant, mais tu n’arrives à la lâcher des yeux, elle, sans non plus la cibler ; tu te meurs dans ton incapacité. Pour te tirer de cette alarmante inutilité, il faut plus de feu, encore, toujours plus de feu. Le sien est plus grand que celui de ton maître, et déjà, ça t’agace. Ton oeil suit le parcours effectué par le feu pour localiser le responsable. Dans la folle foule, il faut quelques instants de concentration.

Là. Il est là. Comment ose-t-il défier 67 ? Ça va de mal en pis quand la boule de feu prend la forme d’un phénix. Bah voyons. Il veut pas réclamer les droits d’auteur aussi ? C’est l’oeuvre de ton maître, et Noire Capuche en a trop fait. Tes lèvres se desserrent en un rictus immonde, et tu lui craches un #Gladius Purpura Multiplicare à la face. Enfin, la face, tu ne sais pas tellement si c’est la face, avec la distance et ta vue de taupe, mais tu espères que la métamagie ait assuré tes arrières. Toi qui croyais que le voleur de flammes était l’homme à surveiller, tu déchantes vite en voyant que quelqu’un a voulu jouer à pire. Non dépasser mais éteindre l’oeuvre du Seigneur des Ténèbres. Wow. Le pire est qu’il a réussi ; les flammes restantes sont assez faibles pour que des hommes déguisés en jaune et noir pénètrent la zone calcinée, lances d’eau à la main.

Tu t’approches. Rien à craindre, ni cacher. Les tiens ont tes arrières, mais lui, lui devra payer. Tu secoues la tête, méprisante, prête à lâcher ta sombre rage, mais la foule t’embarque dans une danse imprévue au cours il te faut, à ton tour, lutter pour ne pas être avalée et piétinée. Ça court et plonge constamment, loi de la jungle puissance 67, et pour une raison que tu ne comprends pas trop, les flics moldus ne font que de maigres efforts pour distinguer les sorciers des moldus. Peut-être n’ont-ils pas encore compris. Sont-ils dans le déni, l’incapacité de reconnaître les masques et capes des... Oh wait. Pour leur défense, certains des vôtres étaient vêtus en civil, Izsa aussi, le cracheur de feu de même. Ok, donc maintenant les forces de l’ordre tiraient à vue. Il allait falloir redoubler de vigilance.

Au fil de ton avancée vers les pompiers, tu tombes sur l’Homme-Extincteur. Affaibli, souriant comme sourirait un enfant malade. Là encore, pas de visage caché. Ils sont lourds, ces gens. Ils pourraient être comme toi de parfaits anonymes plutôt que jouer à foutre des noms entre tes idées. L'oeil ambigu, tu lui administres un #Vulnera Sanentur et disparais aussi vite que faire se peut. Faudrait pas qu’un des tiens ait vu cet instant, ou qu’il prenne le temps de t’observer de trop près, ou... MAIS QUELLE BANDE DE MOLDUS DE M*RDE. Tu frissonnes de rage et d’incompréhension et de haine, s’ils refusent le feu de ton maître, qu’ils grillent, tous. D’un Electrocorpus*, tu cibles la zone doublement humidifiée par Amnesius et les pompiers. Sales c*ns.


[Statistique Création : 53 – Malus Fire worship / Incontinence]


Réussite critique (1-10) : On aurait pu les manger à la broche.
Réussite (11 - 53) : Les étincelles rugissent dans l’immeuble en cours d’extinction ; certaines ne sèment que la panique, tandis que d’autres s’affirment en foudre-stalactite et font tomber les hommes comme des mouches.
Echec (53 - 95) : Bon, un éclair venu du sol, à part signaler que quelque chose de bizarre se passe aux moldus et attirer Ministère et Phénix, ça sert vraiment à rien.
Echec critique (96 - 100) : Bravo 87, tu as réussi le prodige de t’envoyer le sort toute seule. Sous le choc, tu manques une respiration. Une seconde. Ton corps est en proie à de bizarres convulsions.
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Re: Les ponts de Londres
Maître de jeu, le  Dim 2 Oct - 4:56

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Re: Les ponts de Londres
Laurae Syverell, le  Lun 3 Oct - 0:22

Toc. Toc. Toc. Mais qui est là ? 
Morrigàn qui t'embrasera.
 


Bim. Boum. Bam. Bim.
Musique du coeur. Noir sous ses paupières.
Aaaaha… Ahaaaa. Ahaaaa
Respiration, entre ses lèvres ouvertes.. 
Plic. Ploc. Plac. Plouc.
Perle de sueur, sur un front plissé.

Frougrrr. Frouuugrrrr.
Cherche. Cherchez doigts frêles et tremblants.
Glou. Glou. Glou. Gou. Aaaaaah..
Une main essuyant une bouche sèche.
Boum...Boum...Boum…
Ralenti, petit cœur fragile.


La petite fiole de verre se glissa mystérieusement dans la poche de sa propriétaire. Un secret ? Sûrement. Qui comprendrais ? Mis à part cette jeune femme des Halles dont la rencontre était plus que nécessaire. Une fiole. Une toute les semaines. Puis une tout les deux jours. Et puis aujourd'hui… une tout les jours. Pour chaque crise. Cela commençait a faire beaucoup. Beaucoup trop pour une jeune gamine de 19 ans qui n'avait rien choisi de cette vie de soldat. Enfin si. Mais elle se considérait comme prédestiné. C'était sa seule voie. Son seul but. Son autre poche lui rappela sa mission tandis qu'elle fonçait à toute allure vers sa destination. La puissance de la brindille d'acajou volé à un jeune sorcier était à son maximum. Même Eole semblait être de son côté, poussant son accélération à l'arrière. Puissance, rapidité. On l'attendait. Elle ne savait pas combien de personne. Combien de victime. Combien de gens. Trop sûrement. Beaucoup trop de gens. La bas, incendie. Feu. Explosions. Des « pan pan » assourdissant en Écho sur la Tamise. Le bois frôlait presque la surface de l'eau, coupant la surface en vaguelettes formant un triangle. Une flèche rouge, tiré jusqu'au plein cœur de la bataille.  « Fonce toi ». Les yeux bleus de la Morrigàn apparurent sous la capuche de jais. Glacials, comme des arrêtes tranchantes d'un iceberg capable de fendre une coque. Elle arrivait. Des flammes d'un Phénix dansant dans ses yeux de braise. Colérique. Vengeurs. Si des ailes pouvaient pousser de son squelette carbonisé, ils ne seraient eux même qu'Ombre et Ténèbres.

Cris, angoisse, terreur.
Nombreux sont les masqués.
Phénix sortez de votre torpeur.
Leurs âmes, allons les libérer.  

Boum… Boum…
Ferme les yeux un instant…
Boum… Boum…
Voici le moment…
Boum...Boum…
Ton pouls reste lent…
Boum…
Protège tout ces gens.

Cyprès brandit. Balais se séparant des eaux. Morrigàn survola la zone.. Puis se posa doucement aux côtés de Sélène. D'un coup de pied, le balais plongea dans les eaux sombres. Elle le rendrait à son propriétaire plus tard. Sur le champs de bataille, sang, morceaux de corps. D'ailleurs, le siens encore intact faisait barrière avec celui de Sélène, et deux autres frères d'armes : Greg et Boreas. Chaos total, corps, eaux, feu… lame rouge bordeaux… rien de plus dangereux pour ses moldus. Un chuchotement, ou un murmure qui signifiait « Laissez moi du temps » sorti de tes lèvres amères. Alors.. la concentration. Immuable. Le flux de magie dans les veines. Le groupuscule moldu avait passé la barrière. Pour le reste, c'était à elle de donner la protection, et assurer les arrières des Phénix. Confiance, elle devait avoir confiance en leurs force contre les masqués. Une bulle d'eau s'écrasa contre l'incendie, les mangemorts répliquèrent… Mais l'ennemi n'était pas toujours celui auquel on s'attendait. Greg fut propulsé par les tirs. Filmé certes sans le vouloir la brune murmura de rage….Abyssum Appa… le sol se fissura entre les sorcier et les moldu. Par colère Morrigàn vocifera et couru vers les masqués. Le chaos. Une guerre moralisatrice… Une guerre sans fin. Une guerre entrechoquant la terre de comètes de feu. Mais ce qui nous rend le plus fou, ce n'était pas la vision de ce que l'on voyait. Non… sur cela on prenait du recul, on y voyait une forme de surréalisme, de poésie inversé. De peinture…  Non.. ce qui rendait le plus fou dans cette guerre, c'était les cris. Les cris, le bruit, les explosions… la chaleur de ce feu sur la peau. La peur guettait, s'emparaient des esprit les plus faible… Détonnant. Appuyant sur les gachettes. Interminable chaos. Mais, tous voulaient enfin le silence. Tous voulaient enfin vaincre pour régner sur cette cendre. Qu'importe si c'était pour ses idéaux. Ce qui importait c'était de vaincre ce bruit infâme. Sound Of Silence.

Ténèbres mon amie entends-tu
Ce valeureux guerrier épuisé ?
Prends le dans tes bras nu
Et rebouche lui ces deux trous au côté.

Vacarme vacarme.. Morrigàn envole toi.
C'est la voix de la raison qui te parle
Qu'est ce que tu fais dans cette guerre sans loi
Ne meurt pas ici, me laisse pas. Rends les armes.


Non. La jeune femme pouvait mourir, elle le savait. Elle n'avait pas peur des ténèbres. Étrangement, la paix s'était emparé de son cœur le temps qu'elle courait vers les masqués, s'éloignant de ses frères. Si elle pouvait leurs servir de bouclier le temps qu'ils réalisent leurs sorts, elle tiendrait bon. Son corps ne la trahirait pas.  Ses poumons prennent feu sous la fumée de l'incendie. Cela te donne une idée. ANGO NUBES elle crie, elle hurle. Crachant ce toxique qui lui colle aux bronches. Masque.. filtre.. Comme les gaz moutarde, comme les nuages étrangleurs que la Phénix venait de lancer en direction de l'ennemi. « Noir, ils ne verront rien. Parfait. ». Un plongeon sur le côté, elle vient d'éviter un sort, elle ne sais pas lequel, elle a à peine vu sa couleur dangereuse et mortelle. La fiole en verre s'échappa de sa poche, et se brisa dans la totale intentionné de sa propriétaire qui n'a rien vu.. Quelques gouttes de potions se rependent sur le sol, et sur le verre.  La sorcière se releva. Quoi donc ? A court de magie ? Jamais. Destructrice, elle lance un dernier appel à ses alliés Phénix. La suie lui monte au visage déjà tout crasseux. « Change toi » Bonne idée. Des crocs, des griffes… une peau épaisse… Morph Animalis informulé. 


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[Statistique Métamorphose : 42 + 10 Bonus - (Discrétion  : + 10
Bonus lors d'une attaque surprise de l'un des deux camps (valable seulement pour le 1er jet de dés)]

Réussite critique (1-10) :  La femme félin bondit sur un des Mangemorts (67) et vient le plaquer au sol, crocs planté dans le bras.
Réussite (11 - 52) : La femme félin sème un peu la pagaille parmi les masqués, griffant légèrement et détournant l'attention. .
Echec (53 - 95) : Le sort est un échec. Aucune transformation, seulement une queue tigrée, laissant la Phénix à la merci de ses adversaires. 
Échec critique (96 - 100) : Le sort est un échec total, la baguette ne répond pas au sort de Métamorphose et Lau' est projeté en arrière, le poignet cassé. 


Dernière édition par Laurae Syverell le Lun 3 Oct - 1:25, édité 2 fois
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Re: Les ponts de Londres
Maître de jeu, le  Lun 3 Oct - 0:22

Le membre 'Laurae Syverell' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Re: Les ponts de Londres
Invité, le  Lun 3 Oct - 16:15

Luia était tranquillement chez elle à Londres, dans son appartement de l'Allée des Embrumes. Elle y était bien mais elle savait qu'elle pouvait à tout moment être appelée pour une mission via les Aurors ou appelée par le Gallion d'urgence d'alliée des Phénix. En attendant, elle se reposait devant un bon film Moldu sur sa télévision.Tout à coup, le Gallion d'urgence, posé sur la table, s'illumina et un message s'afficha dessus. Il disait:

Attaque Mangemorts Londres moldu

Et voilà, brusque retour à la réalité... Luia éteignit l'engin Moldu et alla prendre une bonne douche. Puis elle enfila sa tenue d'Auror et alla prendre sa baguette dans sa chambre. Une fois complètement prête, elle sortit de l'immeuble puis prit l’ascenseur pour aller dehors. Une fois dans le hall, elle courut vers l'Allée puis vers le Chemin de Traverse. Elle ne s'attarda pas sur les sorciers présents dans les deux puis elle fila vers le Londres Moldu. Elle ne savait peut-être pas transplaner mais elle habitait dans le Londres sorcier et elle pouvait donc aller vers le Londres Moldu facilement, surtout en courant. Tandis qu'elle courait, un message dit sur le Gallion, emporté dans sa poche:

« 9 morts Grosvenor Square. »

Un nouveau message des Phénix ou une diversion des mages noirs? Luia ne le savait pas mais elle préférait trouver l'attaque d'elle-même. Elle se dirigea alors vers l'endroit où un phénix fait de flammes volait dans les airs. C'était sûrement là que l'attaque avait lieu. En arrivant, elle aperçut pas mal de dégâts: des morts mutilés, des flammes, de l'eau... Et des êtres encapuchonnés qui semblaient bien s'amuser de tout ça... Les mages noirs, sûrement. Dans le lot des Moldus en face, Luia reconnut quelques Phénix dans elle était alliée ainsi que son collègue Amnesius. Il y avait aussi des policiers Moldus et des pompiers Moldus. La panique s'emparait de tout le monde, y compris des Moldus.

Luia ne savait pas par où commencer: aider les Moldus, attaquer les mages noirs, tenter de préserver le secret magique envers les Moldus... C'était dur. Luia connaissait les attentats Moldus parce qu'ils passaient à la télévision mais elle n'avait encore jamais vu d'attaque sorcière aussi violente et elle savait que cette dernière devait passer en ce moment sur les chaînes d'information Moldue, comme un canular ou un attentat. Luia s'approcha de plus en plus et mit sa baguette dans sa poche, espérant que ses collègues arrivèrent bientôt pour l'aider à maîtriser tout ça... En attendant, elle commença par tenter d'aider les Moldus, témoins de tout ça, qui arrivaient de tous les côtés en leur lançant des sorts d'oubli. Mais le secret magique était déjà bien endommagé...


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