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Les ponts de Londres
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Mangemort 91
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 91, le  Jeu 8 Fév - 21:48

Il y avait quelque chose d'étrange dans la présence de la jeune fille aux côtés de notre masque, quelque chose d’électrique, d'étrange, nous n'était plus, les pronoms se mêlaient aux anciens, aux vrai, aux Justes comme on se plaisait à s'appeler au travers de nos matricules. Je, le maître, craint et respecté, peut-être le seul avec le presque-fils pour qui nous avions réussi à ressentir une fidélité absolue. Nous irions où il le voudrait. Comme il le voudrait. Tu, ou le chat, la presque-mère, mentor inflammable pour qui nous avions une tendresse particulière, et un respect que nous espérions mutuel. Il, le romantique incompris et ténébreux, nous l'aimions bien et pourtant nous le jalousions, fut un temps, de sa position de bras droit de 67. On. L'autre novice qui aurait pu être frère mais que nous méprisions. Même iel arrivait à nous manquer. Nous, la délicieuse, le binôme dont l'absence restait une plaie, dont notre existence avait été, dit-on, supprimée. La retrouver resterait inutile. Vous, le prophète dont nous buvions les mots, et enfin Ils. Nous. Que nous avions écrasés au départ des autres. Mais en présence de la Drake nous retrouvions ce goût d'unité. La peau contre leurs peaux. Je n'aime pas la peur, elle fait peur. Nous hochons la tête, la peur est une gomme qui efface les cellules de bonheur. Chacun son remède, il nous fallut penser au notre pour lui proposer de l'essayer.

Nous écoutons les mots et l'idée se fait doucement, elle germe un peu, nous ramassons le masque du bout des doigts et nous le lui tendons. Ce n'est pas une invitation à être des nôtres. Tu as les idées, mais il manque des quelques choses. Et lui tendant encore nous murmurons. Essaie-le, voir si la peau de plastique qui serre t'aide aussi, c'est notre rempart contre la peur. Nous voulons voir, parce que malgré notre appréciation pour la jeune femme, il y avait quelque chose comme une envie de la voir porter son propre masque plus tard. une pureté dans les idée. Ce soir nous lui prêtions rempart, et demain nous lui parlerons idées.
 
Gaëlle Panyella
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Re: Les ponts de Londres
Gaëlle Panyella, le  Sam 17 Fév - 21:34

C'est étrange. Quand une lumière apparaît dans notre vie, il se passe souvent plusieurs choses. D'abord on ne comprend pas l'importance de la jolie bluette, nous la regardons avec ce regard intrigué que l'homme se connait bien. Puis nous commençons à la connaître. C'est souvent lors des crises que les yeux comprennent enfin ce que c'est réellement. De briller. Il n'y a que des ténèbres autour de votre corps, cette sensation de ne rien mériter. Plus la lumière prend de l'éclat, plus vous pensez que vous, oui vous. Vous ne pouvez la mériter. Alors les crises s'enchaînent, mais la lumière est devenue si merveilleuse, si parfaite, qu'il vous est impossible d'imaginer ne serait-ce qu'une seconde de vie en vous disant que la lumière puisse s'éteindre à jamais. Vous vous accrochez à elle aussi longtemps que vous le pouvez, mais la peur prend possession de vos idées. Et elle vient embêter la lumière. Cycle oblige, la peur qu'elle disparaisse empiète sur vos relations avec elle. Vous comprenez bien qu'elle fait tout. Mais vous n'arrivez pas à voir et au final, il se pourrait bien qu'un jour, toute lumière déserte. Parce que vous n'avez pas su vous contrôler.

Aussi, prenez soin des lumières, qu'elles soient des bougies éphémères ou bien des lucioles éternelles. Il faut les aimer. S'abandonner à la complainte qu'elles ne brillent pas comme vous le voulez signerait non pas la morte de la petite loupiote. Mais la vôtre.

Tu vois gros pif, j'en ai fait des erreurs plus débiles les unes que les autres. Perdu des détails si importants à mes yeux que je n'ai jamais réussi à retrouver. T'sais mon coeur c'est comme un trop plein qui a peur d'être vidé. Et si les autres n'étaient que des prétextes pour éviter que tous murmurent à mon oreille qu'à moi seule revient la faute ? J'aimerais tant avoir la force d'une dracène. Être dotée d'une flamme assez puissante pour tuer les doutes ainsi que toutes les interférences qui me coupent du monde.

Je vois bien le masque que tu me proposes. Les doigts tendus je l'attrape délicatement. Non pas de cadeau. Tu m'autorises à l'essayer ; reviens l'hésitation grandissante. J'ai les tripes qui me démangent, les sens qui se brouillent. Un rempart contre la peur ? Vraiment ? Mais est-ce que cela fonctionne réellement ? Nous avons tous ce masque sur le devant de la scène, les coulisses sont là pour l'enlever. Si même derrière les rideaux je le porte, le déni ne viendrait-il pas se frotter contre mon corps meurtri ? Dans un tourbillon je peux devenir autre et tous les battre. Ne deviendrais-je pas plus faible que d'ordinaire, une fois que j'oserais à nouveau ôter le masque ?

Suffit de ne plus penser si facile à dire et de cesser d'hésiter. La peau de plus s'emboîte, je fais passer les deux bouts de ficelle réparés derrières mes oreilles. Me voilà avec un masque le tiens.

Néant
que faire avec lui sur le bout du nez
se mettre sur la pointe des pieds et toucher les étoiles ?
tirer la langue à la lune qui me trompe tous les jours
doigts tendus en vain, les objectifs ne peuvent être atteints

Mes bras dessinent des arabesques
perdues
dans ce silence assourdissant
ils battent l'air avec férocité
mais aucune cible ne vient les rencontrer

Perdue, aveu douloureux. Une fois qu'on a les bonnes armes, encore faut-il savoir s'en servir. Il manque quelque chose ; pour que tout soit parfait. Peut-être de la confiance, de la vie, ou juste un peu de foi en ce que je pourrais faire avec ça. J'ai les écailles, les ailes. Le dragon et moi ne formons donc plus qu'un. Mais alors ? Il faut apprendre à se servir. Des briquets. Du silex. Des éclairs. Avoir la manière afin d'utiliser les outils. Le monde n'a pas changé malgré la couverture que je viens d'y poser - p-tain de vérité. ce truc qui permet d'enfin percuter les peurs. J'suis enracinée dans le cocon rassurant sans comprendre comment sortir mes pieds.
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 91, le  Dim 18 Mar - 0:58

Ils ne comprennent pas trop qu'ils devraient partir, il y a un attachement pour l'enfant presque trop irréaliste, quand l'attachement pour le blond se fait violent sous le masque, pour elle il n'y a que de la douceur, de l'envie de comprendre. De l'aider à tisser sa jolie toile toile toile, toile d'araignée. En faire une assez solide qui tiendrait pour une vingtaine d'éléphants. Pendant une vingtaine d'année. Voir plus encore. On avait envie de lui prêter notre masque à tricoter.

Mais ils la voit bouger -comme si elle était Perdue parce qu' Il manque quelque chose. Mais il leur manque aussi quand ils mettent le masque, ils sont dépendant de ce manque, le cherche à toutes heures. Le masque colle la peau. Comme une mélasse douce-acide. Ils aiment la sensation autant qu'elle les répugne. ce truc qui permet d'enfin percuter les peurs. J'suis enracinée dans le cocon rassurant COmme une chenille perdue en elle même, ils ont déjà ça tout les jours parce que plus tu la portes moins t'arrives à l'enlever c'est agaçant, ils n'aiment pas ça. les nuit où ça démange tellement que je me griffe le visage. Ils aiment arracher cette peau calcinée par les autres. Parce que le corps n'est plus qu'un outil, il n'y a plus rien dedans, plus personne. Eh oh docteur, y a un cadavre dans moi, on fait comment pour s'expulser dans ces cas là ? On rebirth ? On s'ejecte ? Ou on se mange comme on mange tous les autres.

Eux ils savent pas. Mais y a un truc qu'ils arrivent à espérer. Est-ce que tu veux te battre à nos côtés ? Pas sur le devant de la scène, bien sûr, leurs marionnettes sont toujours plus en sécurité. Mais parce que les mangemorts comme les appellent les autres -Les Justes comme nous nous appelons nous même
c'est une fourmilière de possibilités.
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Re: Les ponts de Londres
Gaëlle Panyella, le  Mer 4 Avr - 18:14



J'ai toujours ta peau sur le pif et d'un coup j'ai peur de te voler une part d'intimité si le masque fais partie de toi ne serait-ce pas une erreur de te l'emprunter ? J'ai la culpabilité qui me ronge déjà alors même que c'est toi qui m'as proposé mais je sais pas je crois que je m'en veux un peu d'avoir accepter. Tu vois c'est bizarre mais comme je viens de te le dire j'suis enracinée sous terre-mère et puis j'ai cette arantèle de laquelle je n'arrive pas à me dépêtrer. J'en ai marre d'être si faible gros pif j'veux plus de tout ça j'ai envie d'être forte et de ne pas choisir qu'un seul côté, de ne pas avoir à me décider entre les visages tordus de douleurs et toutes ces différentes facettes. Le masque est un mais j'ai la sensation qu'il peut devenir très vite plusieurs. Faut-il vraiment choisir ? Tu n'en parles pas mais il y a autant de question que de regards pariant sur le moment où je vais craquer.

J'enroule les ficelles glissées derrière mes oreilles autour de mes doigts alors que tu confirmes un doute. plus tu la portes moins t'arrives à l'enlever j'veux pas être enfermée derrière une couverture alors que toute cette peau autour de moi me semble déjà tellement étroite j'aimerais tant être un ballon ; me grossir pour avoir de l'espace, une bulle d'air dans laquelle je pourrais voyager. Être de plastique et avoir le loisir de m'envoler vers des cieux qui me feront plus tard explosée mais dans l'instant seul l'euphorie de l'infini me ferait exister. J'veux plus réfléchir aux conséquences j'veux courir à en perdre l'haleine. Écrire même quand j'ai plus de mots. Peindre la douleur avec mes doigts ensanglantés. Tu sais gros pif j'crois que mes attentes elles sont trop grandes et que moi je suis trop petite. Je compte plus le nombre de fois où ces ongles de malheurs ont arpentés ma peau dans des traces rouges et désolantes. Comme quand on s'est rencontré la première fois il y avait  tellement d'araignées que j'arrivais pas à m'en empêcher. J'me sens sale j'veux être autre et je me dis qu'à force peut-être que ce sera une nouvelle carapace qui poussera quelque chose de plus solide mais je n'ai fais que la fragiliser.

Le coeur se serre mais je sais que la véritable sphère libre elle est quelque part à l'intérieur j'arrive pas à la voir mais je sens qu'elle est là et qu'elle pousse sur les recoins ; appuie sur mon estomac, ronge ma gorge, éclate les parois de ma tête - elle bat : je veux qu'elle sorte. Une prison dans une prison dans une prison mais qui est le plus à plaindre on ne sait jamais. Trop de frontières floues et vagues. Elle est où l'horizon ?

T'as l'air aussi libre qu'enchaîné
T'es coincé derrière un masque au long nez
Alors pour ta question j'ai une hésitation
se battre c'est fou
c'est beau
c'est - flou
On sait pas trop si on va gagner.
J'ai compris et j'ai pas aussi peur
j'crois que Stella, celle que j'ai laissée partir
Elle est des vôtres aussi.
Y'a cette lueur que j'crois reconnaître
Alors je sais pas mais je dis Oui
J'dis oui parce que je sais pas.
C'est contradictoire mais c'est comme ça.
J'ai bientôt fini l'école
Est-ce que ça peut servir j'en sais strictement rien
Mais
- moi ça m'aide
à voir plus loin

Cesser d'être emmurée entre ces escaliers farceurs ça me permet de me mettre sur la pointe des pieds et d'arrêter de voir les visages mais plutôt de passer au-dessus, d'emmener mon regard plus loin et de tirer un trait sur tout le m*rdier dans lequel j'suis tombée.
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 91, le  Sam 28 Avr - 12:01

Oui. et puis elle a bientôt fini l'école, petite aparté dérisoire mais qui tire un sourire tendre. Parce que nous ovulons aider la fille, l'emmener avec nous, comprendre ses idées qui n'ont pas l'air si différentes sans en faire un pantin, une vulgaire marionnette dont les fils n'ont de cesse de se rompre. Nous voulons un esprit libre, un partisan, un allié, une amie. L'aider à respirer, à lutter pour liberté qui s'étend dans les airs. Parce que notre masque lui va si bien avec ses fils cassés qui débordent de tout les côtés qu'on a presque plus envie de le récupérer. Alors viens et puis CRAC et d'un seul coup y a le vide à dix centimètres de nos pieds. La vue sur La city et les immeubles; sans ne plus rien distingué quoique ce soit de sorcier, si ce n'est nous et le masque sur son visage. Nous avions vu une scène comme-celle ci une fois. Dans un vieux film, mais il n'y avait pour nousaucunevolonté d'effondrer les immeubles. Juste parler idée.

Regarde autour de toi. il n'y a rien. Rien de notre monde, juste le leur, et eux, ignorant ce qui se trame dans leur dos; nous on se cache. On se terre, on s'enterre. On s'oublie. Alors qu'on pourrait, vivre libre, à la vue de tous. On pourrait grandir, se libérer. Expliquer aux moldus que nous ne sommes pas leurs ennemis. Briser l'enclume qui écrase la cage thoracique de notre monde. Alors dis-nous. Dans quel camp veux-tu être ?  
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Re: Les ponts de Londres
Gaëlle Panyella, le  Mer 30 Mai - 20:39

J'imagine qu'il faudra 91 excuses pour ce retard

Question d'habitude ; question d'incertitude, il y a aussi la routine rassurante autant que déroutante, ces sensations sans cesses excédant-volantes et sans m'en rendre compte j'ai cessé d'exister. Un souffle sur une poudre d'or et naissent les étoiles. Je ne les vois pas filer mais en soi je préfère ça. Je ne supporte pas qu'elles partent ne serait-ce même pour un vœu qui n'a jamais voulu se réaliser je préfère les voir intactes et immobiles égoïste de nature ou simplement pas encore prête à les perdre elles sont très bien dans le ciel.

Attention qui dérive elle aussi pour se retrouver sur le toit du monde à contempler la mer de vie ; de deux yeux ébahis comme des ballons prêts à sortir de leurs orbites pour rebondir sur chaque coin de rue. Balle magique je pense que c'est ça le bon mot, des milliers de couleurs réunies pour perdre la tête de celui qui la lance ; vision de lampadaires et aussi d'un tout - cette impression d'être plus grande d'un simple crac. Au-dessus des autres au dessus du mal mais pas encore assez lointaine pour déguster un nuage. J'ai envie de tendre les doigts et de me mettre à voler d'une simple impulsion. Tenté des centaines de fois je vois bien que c'est impossible. Les rêves sont comme les autres galaxies ; plus elles s'éloignent et plus la distance se creuse vite.

Le masque ne s'envole pas il reste perché sur ma tête comme si il devait être là. Ici au-dessus de tout le monde est comme ralentit - fractions de secondes non perceptible en si peu de temps - et j'ai envie de me dire qu'en dessous on est tous pressés tous les jours mais malgré le temps que j'ai en moins je doute que nous soyons moins rapides ; c'est la même vitesse mais à notre échelle du temps. Je gravis des échelons imaginaires. Barreau par barreau.

Regarde autour de toi il n'y a rien
De notre monde ?
Et nous ?
Je sais que nous sommes une poussière
mais rien ne nous inclut pas
il y a toujours quelque chose je suis sûre. J'suis pas souvent en désaccord avec toi gros pif mais si nous nous cachons il y a forcément quelque chose. Mais j'ai plus envie d'être enterrée t'as raison la terre elle est bien belle mais j'ai plus envie d'avoir des saloperies sous les ongles à force de creuser le terrier de la dépression. Maman elle m'a prise pour ennemie et qu'est-ce que je ne donnerais pas pour que tout soit enfin réglé ? Une vie si il le faut.
Celui qui libère le nuage coincé entre des côtes trop compressées
La réponse a des allures d'évidences elle ne pouvait être autre.
Merci Gros Pif
C'est rien et à la fois beaucoup ce que tu fais en quelques gestes et partage de maux/mots j'ai pas envie de te dire qu'il y a devant nous tout mais rester près de toi ça me dérange pas j'y vois comme une porte vers de nouvelles horizons.
Comme un chemin invisible qui s'est enfin dévoilé ~
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 91, le  Dim 3 Juin - 18:58

Des discours appris par cœur où les mots vrais rêvent de transparaître. Ceux qui parlent pas de société mais de liberté. Parce que démolir le monde c'est avoir une possibilité de reconstruire le sien. Un monde tissé dans les filasses des pulls des laines qui s'échappe. Un monde de peluche doux. Idéalisme certain mais volonté réelle et au fond c'était sûrement l'une des meilleures motivations.
Les deux bouches innocentes qui ont le devoir de s'épanouir.

Alors contemplation des astres au dessus de la fourmilière absurde où tout le monde se croise mais personne ne se voit. contemplation de quelque chose qui relie encore. Parce qu'il y a cette nécessité du contact à l'extérieur. Aux autres pour ne pas tomber mais ne pas s'y perdre et s'économiser, c'est un équilibre précaire à trouver.

Alors après un signe le masque qui change de nouveau de main et vient s'appliquer sur les traits qui à cet instant précis reprennent leur forme précise. Invisibles. Possession du corps. Et quelques mots fragiles.

Nous partons mais nous n'oublions pas. Tu nous reverras.

Et c'est dans un CRAC sonore que le néant avale les âme.

Fin du RP pour nous
 
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Re: Les ponts de Londres
Elhiya Ellis, le  Ven 8 Juin - 17:07


Butterflies can’t fly


PV Linou
En venant de là
Mon LA accordé pour tout le rp
Avec son LA
TW -I guess-


Tourbillon assourdissant dévoilant soudainement un ciel clair, l’absence de bâtiment, les clapotis de l’eau, et un sol dur et rugueux. Réapparition sans encombre pour la blondinette, ravie de reconnaitre les dessus des ponts de Londres en rouvrant les yeux. Le réflexe primaire, protecteur, de resserrer sa prise sur la main de son passager chassa rapidement l’admiration de la vue. « Ca va ? J’aurai du prévenir, je sais, j’y pense toujours après.. ». Transplanage d’escorte terminant par un doux sourire accompagné d’un soupçon de malice « j’me suis dit que… ça pourrait être mieux ». Coup de menton vers le ciel d’ébène s’habillant de quelques lucioles encore discrètes.

Choix logique, quelque part. Les hauteurs, la tranquillité, la possible dangerosité, l’impression d’être coupé du monde, de tout, d’être seule, comme toutes ces autres nuits à déambuler dans les rues à la recherche de l’oubli jamais enlacé. Ses pas avaient déjà foulé ce sol de béton, usant de magie pour faire sauter les verrous de secours, pour juste espérer trouver le moyen de respirer… Tentatives plus ou moins réussies, tout dépendait ce qui polluer les veines. Alors, pour ce soir, le perchoir était le tout attitré.

Un nouveau regard attentionné, vérifier que le partenaire du moment ne défaillait pas. Il ne fallait pas, ni l’abimer, ni le rendre malade. Qui fournirait les doux nectars de spiritueux et les chats de gouttière agressif après ? « les parcs d’attractions c’est moldus après tout non ? ». Esquisse de sourire amusé avant de prendre place sur le sol, en plein centre, mains en arrière pour se tenir et lever le nez vers le ciel. « Départ sous peu je suppose, reste pas debout, tu vas me faire flipper » Couver, quand même un peu, malgré de début d’ivresse assommant les notions de distance. Dessous c’était le vide, rien d’intéressant quand on était deux...


Dernière édition par Elhiya Ellis le Lun 18 Juin - 7:25, édité 1 fois
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Re: Les ponts de Londres
Lïnwe Felagünd, le  Dim 17 Juin - 17:06

— pv. Elhiya
Désolé pour le retard :x


/!\ CONTENU SENSIBLE (?) /!\

Elle écoute tes mots comme elle écouterait celle d'un frère, d'un père, d'un maître d'école à la main de fer. Des idéaux qu'on se placent minutieusement dans la tête, dès le plus jeune âge, précoce à ses heures perdues au milieu des flammes dansantes. Étoiles pétillantes. Ses yeux sont d'un éclat. Du champagne dans les iris. Une rivière claire et d'une propreté malsaine. On y voit le fond, rien qu'en y jetant un bref coup d’œil et pourtant, tu as cette envie de te noyer avec elle. Il n'y a plus rien, au fond du ravin et pourtant, tu creuses encore. La seule chose qui te ferait sourire - c'est chanter ta mort au-dessus de la tombe.

Tu ne la connais pas vraiment, cette fille et encore une fois : c'est le destin qui te prend en main. La Raison est en plein sommeil depuis des ans déjà, la Survie te pardonne un instant tandis que l'Esthète lui prend la main. Étrangement, et sans t'en justifier, tu lui fais confiance. C'est comme si elle était votre guide, à tous les deux. Elle travaille entre les feuxfous fuseboum, les bonbons et les paillettes : y'a une chance pour qu'elle vous emmène sur la lune.

// Brusque vision d'une cascade
stellaire avant de s'enfoncer
dans les profondeurs lunaires. /


[...]

Vol d'un corps à l'arraché
qu'on surprend une mouche
sans ailes tournoyer
dans les airs
limpides.

Retour à la réalité. Violence.
Le clapotis de l'eau te surprend
le premier. Il fait si doux et si calme
sur votre nouvel astre.

C'est une grotte ouverte sur le
Monde enchanté dans quelques
instants.

Vous êtes tous les deux sur un pont
prêts à faire le grand saut
et elle a déjà pris de l'avance.

- J'savais pas que... que tu... le souffle reste coupé
et l'envie de gerber prédomine pendant une longue minute.

T'as envie d'en apprendre davantage sur Elhiya.
T'as envie qu'elle t'apprenne des choses, comme le transplanage
et tu te promets qu'un temps viendra pour ça.

Mais l'heure est à l'insomnie chimérique
quelque chose qui vous rendra heureux
scintillants - se balader à travers les champs
de lucioles —

une remarque qui te fait sourire
avant que tu t'assieds face à elle

tout dépend du parc et de l'attraction.

Tu te demandais un instant où vous étiez
avant de regretter cette pensée : après tout
ne pas savoir était beaucoup plus intéressant
l'atmosphère était idéale et
c'est ce qu'il fallait
rien de plus
qu'un bon partenaire.

Croquer - mâcher - avaler
ce lit paradisiaque.

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Re: Les ponts de Londres
Elhiya Ellis, le  Mer 20 Juin - 17:32


Butterflies can’t fly
 

PV Linou
En venant de là
Mon LA accordé pour tout le rp

Quelques mots entre-coupés, la surprise d’un trajet soudain, un kidnapping pour une tête à tête avec des lucioles multicolores plutôt que des pavés souillés par des pieds usés.  Le vol d’un enfant pour la bonne cause. Celle de la tranquillité et de l’évasion, ou son tablier attendait patiemment. Plus tard, il faudra le ramener, jouer les mamans et sourire comme maintenant, la pointe amusée sur les lèvres, une bride de douceur dans la tête flottant au grès de la brise du vent. Mais pour l’heure, ça n’avait pas d’importance. Rien, hors la danse d’un par terre de lumière aperçu du coin de l’œil. Elles dansaient déjà ces bestioles colorées de rouges et de blanc, elle filait si vite qu’elles devenaient étourdissantes, aveuglantes. L’omniprésence dans la caboche, du rappel des tentatives de les caresser s’effaçait doucement sous les mouvements du blond arctique posant enfin le séant au sol. Le simple soupire rassuré suffisait à reporter l’attention sur lui, ses gestes, sa bouille de môme préservée. Un détail non aperçu avant maintenant : la paires de joues qui gigotait sous le « croc » d’une petite graine de ….. Liberté ?

C’était l’idée voulu, et attendue. Tellement que la tête en arrière à scruter une toile d’araignée se délectait du scintillement d’une goutte de fraicheur coincée dessus sans s’en inquiéter. Juste l’envol de mots sur sa langue créait l’impression que tout semblait soudainement plus léger.

– Tout dépend du parc ? Ou tout dépend de la compagnie plutôt ? Les paillettes sous nos pieds n’avaient peut-être pas le même attrait les autres fois. D’ailleurs, j’aime bien, elles ont commencé à danser dès notre arrivée. Manquerait plus qu’elle chante ! Elle chante mal habituellement, mais p’tétre que là elles feront un effort !  

Un concert automobile discret en bruissement léger dans les écoutilles. Une mélodie redondante et soporifique qui mourrait lentement suivant l’écoulement du temps. Les pensées faisaient de même, se fanant légèrement, créant des voluptés chimériques de   couleurs d’or et d’argent. Un réflexe primaire, levait les doigts tendu au ciel, la paume de main pour les accueillir, et s’émerveillé de leur ronde au leur caresse au tout de son poignet.

Un léger pouffement,
Les Mirettes d’enfant éveillées,
Le ravissement glissant sur les lèvres,
Et l’oubli de la raison d’être venue ici.

– Mooooh ca fait des guillis

Dans la tête, dans les viscères, se rappelant que trop combien elle avait oublié de lever pour souffler impunément ces derniers temps.

–Ca manque de couleur non ?

L’espièglerie au bout du nez se redressait en tailleur après un coup d’œil au Flocon, tel deviendrait son nom, bien moins ridicule qu’un Ninou aux accents trop insouciants. La recherche de la baguette dans le sac avant de plisser le museau, à la recherche de la formule à adéquate.
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Re: Les ponts de Londres
Lïnwe Felagünd, le  Sam 23 Juin - 16:26

/!\ CONTENU SENSIBLE

Les flots de l'insouciance décadente, des larmes de vipère au bord du gouffre éclatant. Le poison, car c'en est une forme particulière - qui peut conduire à l'isolement, la dépendance et l'overdose entre autre, se répand sur l'autoroute à œsophage marqué par une ligne droite. Il n'y a aucun virage à prendre, aucun tournant. C'est la simplicité absolue. De quoi se révolter quand on est parent. Mais ça permet d'oublier un instant qui on est. La magie de perdre son identité quelques instants, son identité et ses problèmes personnels mis de côté. Le suicide de la raison. Bring me to the Bridge.

Un sourire banane sur le visage, un de ces rares sourires dont on a l'occasion d'apercevoir sur son visage. Sincère et franc, prompt à cette satisfaction éphémère. Ou tout dépend de la compagnie, aussi. Et il était bien, assis là devant elle comme deux enfants indiens et leur calumet de la paix. Ils prêchaient. Ils prêchaient. Il y a sur ce pont, une atmosphère lunaire, stellaire. Comme si la lune était toute proche. Comme si sauter par-dessus le pont n'était qu'une illusion et qu'ils allaient flotter dans l'air avant d'atterrir doucement par terre. Comme si ces lucioles n'étaient que de petites lanternes qui balayaient leurs idées noires.

S'allongeant le long du rebord
la tête dans le vide
et si le ciel
était cet océan ?


C'est haut. Et si proche en même temps.
Un peu comme le bonheur qu'il n'espère plus.

Retournement du cerveau
les sens en alerte
le cœur qui palpite
démesurément.

Pour les couleurs
j'te laisse faire. C'est toi la Princesse aux Artifices.
Lui ce n'était qu'un... qu'un quoi
au juste— ?

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Re: Les ponts de Londres
Elhiya Ellis, le  Dim 24 Juin - 17:09


Butterflies can’t fly so hight
 

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La chaleur d’un sourire, de son sourire…
Un de ceux entre aperçu perdu dans l’alcool et la quête chevaleresque d’un piaf abandonné... Ça retournait le cœur, le faisait pétiller de caresses de papillons et… le gonflait de cette lumière illusoire et éphémère disparue quelque temps... Comme si elle lui avait manqué tout ce temps sans s’en rendre compte avant maintenant... Ça brillait presque aussi fort que les étoiles perdue au-dessus de cette mer de lumières artificielles… Magique, magnifique, cathartique. Comment avait-elle pu oublier cette sensation de liberté ? D’entendre les étoiles chanter et danser entre ses doigts ? Il n’y avait rien de plus agréable que de les sentir glisser le long de sa main, s’insinuer dans chaque pore de son être en bonheur liquide fantomatique.

Et s’il manquait de couleur pour elle, et qu’elle devenait Princesse d’une nuit en couleur, il suffisait de prendre la baguette, et laisser quelques mots filer entre les lèvres, en promesse d’éclat d’écailles et rugissements. « # Periculum Minima » Juste deux couleurs pour commencer, les laisser éclater dans le ciel terne, les graver dans les mirettes trop vives pour ne pas les voir virevolter en millions de confettis entremêlés les uns aux autres et s’émerveiller, comme l’enfant oubliée dans un coin.  

– Nan, les princesses elles ont besoin d’un prince pour vivre…. Et elles aiment les couleurs d’or et d’argent ! Tu veux que je demande aux étoiles de te faire une petite couronne alors ? Mais elle ne brillera jamais autant que ton sourire... Et puis…  Ces couleurs sont plus belles…. Elles dansent sans pouvoir se toucher, comme si c’était interdit, comme si elles en venaient à se bruler les ailes à vouloir se frôler. Elles ont peur de trop s’approcher et de ne plus réussir à se quitter…

Un parfum de déjà vu ourlait les lèvres machinalement. Une impression de redondance trop douce berçant les sens en émois sous le murmure trop tendre du palpitant se gonflant de plus belle. Le vent dans les oreilles rappelait ses instants où un loup d’argent laissait une trainée d’encre derrière lui, faisant courir le long de son corps une chaleur irradiante voluptueuse, réveillant le monde imaginaire, délicieux et abandonné. Une porte ouverte à un mensonge libérateur...

Les couleurs scintillaient, vibraient, se parant de milles nuances éclatantes, venant virevolter jusqu’aux bout de sa baguette, tournant au tour pour leur tenir compagnie. L’esprit s’évadait, prenant la tangente, se lançant, appelé par cette impression de légèreté. Le sol semblait se dérober sous son dos, et ses gestes devenaient plus lents, coincé dans l’apesanteur stellaire, se mêlant aux danseurs solitaires, cherchant à brouiller leurs pas trop ordonnés jusqu’à en attraper une entre les doigts et la faire exploser en million de paillettes multicolores sous un pouffement innocent.

– Tu veux danser ?

Et leur montrer que en plus elles ne savaient pas valser face aux gommettes rouges et vertes qu'elle continuait à regarder.
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Re: Les ponts de Londres
Lïnwe Felagünd, le  Jeu 5 Juil - 18:37

Les rayons solaires, la chaleur, qui lui transpercent le corps comme des lanceurs de javelot chauffés à blanc, en plein milieu du stade et du calme paradoxal olympien. Les gradins silencieux, vibrent un instant des pieds à la tête, alors que toutes ses gens sont tournées en un seul point de chute. Para- pluie, tonnerre, para-chute qui gronde contre l'herbe grise, au loin. Un sale nuage gris mais qui ne les fera pas douter de leurs exploits. Ici, c'est la fête sur la Tamise. Un jardin royal, de XVI XV ou XX - nul geôlier de bois pour les mater derrière une porte scellée. Aucun faux semblant, ils sont nus face à l'univers. Il ne sait pas ce qui l'attire chez elle, peut-être sa bonté, son imperfectionnisme et sa promptitude à cueillir la vie comme on cueille une pomme au fond du verger.

Une ribambelle de couleur
lui fait convulser ses yeux stériles
le regard à l'envers
le nez miroir
il admire les merveilles du feu coloré
- explosions miroitantes
sur les bords de ses sourcils hilares
le sourire éclairci par la
bonté
l'imperfectionnisme
et la promptitude de la fille

comme une poule aux œufs d'or
elle était Princesse aux Artifices.

En parlant de conte de fées, Quelle serait une Princesse avec un Prince ? À cette fatalité s'abaisse la réalité. Pas de prince, pas d'amour. Il n'y a rien de plus grotesque, rien de plus alarmant que la première page du bouquin. - J'aime bien l'argent... beaucoup moins l'or... des goûts pour la sobriété et l'élégance, un peu luxuriante certes mais pas tout à fait royale. Un goût pas tout à fait malsain. L'or est plus visqueux, plus poisseux, moins délicat et plus vice que l'argent qui ne demande qu'à se plaire. Il y a une certaine brillance, une certaine morosité qui s'agitent dans l'argent. Une complexité étonnante, comme dans son cœur, comme dans sa tête. Dansons.

Ce qui était bien, avec le kiwicot, c'est qu'ils n'avaient pas besoin de magie pour se satisfaire. Pas besoin de baguette pour ériger leur paradis artificiel. Manger une simple graine restait bien mieux que de se lancer un sortilège. Beaucoup moins risqué, plus prudent et plus efficace. — Ou le loisir de se fonder des incassables excuses. Merci. D'être tombée là par hasard. L'émerveillement d'un enfant à ses premiers feux d'artifices.

T'as mon LA !
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Re: Les ponts de Londres
Elhiya Ellis, le  Mar 10 Juil - 15:40


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LA Linou

Pas d’histoire de cape et d’épées, encore moins de prince charmant raconté aux gentilles petites filles. Cette dernière avait été jetée au fond de la Tamise par accident de réalité et dessinait désormais avec des stylos volés aux hasard tachant de coller des paillettes d’or et d’argent sur son tableau de perdition. Bien que l’argent liquide était bien plus intéressant que des diamants délogés de couronne abandonnée, il avait raison le prince déchu. Il offrait tout, la vie, l’oubli, l’abandon, tant qu’il coulait entre les bonnes mains, suffisait de les trouver, et les attraper avec douceur dans le Dansons validé. Simplicité de l’insouciance, qui se collait aux lèvres en rayonnement flagrant et aux doigts s’entremêlant pour lever le partenaire délogé de ses torchons trop sombres. Rien de plus, que le chant des étoiles jalouses de leur nouveau rang de spot light de danceflor noyé entre le ciel et un remerciement perdu.

Reconnaissance déviée de sa propriétaire originelle d’un clin d’œil. « Nan, c’moi qui doit dire ça… » Voleur de politesses, voleur de douleur, voleur d’astres de nuit…  Un Ali-baba et les 40 acolytes à lui seul.. Prince des voleurs ? Image sous kiwi aux allures trop mignonne pour ne pas esquiver un regard attendrit. Illusion d’innocence bienveillante enfin réveillée. Ce n’était pas d’un simple mot qu’elle pouvait lui rendre sa gratitude, encore moins d’un grand discours ou d’une attention toute confiée, alors l’enfant gribouillait de la pulpe de ses doigts un monde d’artifices pastels en menant la danse de l’émerveillement.

Les mirettes s’illuminaient de lueurs passées,
L’esprit s’évadait, se laissant couler,
Dans une mare multicolore de légèreté
S’insinuant au bout des ongles.
L’envie de tournoyer,
Virevolter,
Seule ou avec lui,
De s’élever
Sur un gazon de goudron,
Et laisser le monde tourner,
Virer,
Sous leurs pieds,
Aux creux de leurs mains,
D’une valse enivrante
De tourbillons de couleurs.

Le rouge et l’argent s’élevaient en papillons aux ailes brulants les rétines de leurs mouvements rapides. Ils s’étaient joint dans la danse en voluptés colorées, se glissant au tour des poignets des mouflets, s’enroulant au tour du bras relevé de la demoiselle, qui continuait à glisser avec désinvolture sur le petit rectangle de terrain, frôlant avec dangerosité le bord d’un pied rendant visite aux chefs d’orchestre plus bas. Mais la conscience de la peur et de l’inquiétude n’était pas les cavaliers du soir, ils s’envolaient vers la voute stellaire observatrice, laissant la gamine se nourrir sans fin des caresses de la liberté se glissant dans son cou à chaque petit tournoiement effectué. Elle gardait sa prise sur une main du voleur de chagrin pour ne pas se perdre complètement, le faisant suivre ses pas, qu’il entre dans son monde avant de se demander «  tu m’montreras aussi tes couleurs ? » celles pour lequel il pétillait, celle pour lequel il avait fui aussi, celle qui composait son parc d’attraction surement moins doux que le sien et possiblement plus amusant. Car s’ils étaient deux à danser pour s’oublier, il pouvait bien peindre avec elle un monde aux parfums d’Eden caché
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Re: Les ponts de Londres
Lïnwe Felagünd, le  Lun 16 Juil - 16:33

Les muscles de la nuque tendus. La tête relevée en sa direction, le temps d'avoir sa demande qu'elle accepte avec douceur et folie. Franc relâchement, la tête à bascule retourne regarder l'océan avant de se lever, entièrement. D'une lenteur cherchant la stabilité terrestre, il se place tant bien que mal devant elle, pensant aux papillons hélicoptères, des fumigènes derrière leur envol. Les yeux d'un chat de malheur, dans le reflet de l'eau. Une vision brève qui détermine ce même cauchemar depuis des mois. - Avant de retrouver ses mains déliées, la fille les prend, bougeant de quelque pas à gauche puis à droite
aléatoirement.

La danse le motive à aller davantage de l'avant. Un sourire sincère sur le visage, sourire qu'il avait lui-même oublié. Masque d'artiste beauté. Le pantin rangé au fond du grenier, aux rouages mécaniques vintage. On sonne minuit ou quelque chose du genre, pas très loin, la sonnette du Temps. Mais ici, sur ce pont où rôdent liberté et indifférence, le temps semble instable comme inexistant. Prêt à s'effondrer à tout instant. Il aimerait pouvoir lui ressembler. Elle a l'air tellement sereine, qu'il en est égoïstement jaloux. Mais ce n'est pas à mal qu'il y pense. Why can't I be you ? — Le citron de ce matin était vachement acide, à y penser. Des couleurs jaunes, ce sont les étoiles, tout autour de eux : leur public hors de la scène.

Et le parfum d'une soirée d'été dans le bain, des bulles de citrouille et les iris plongées à la verticale. Le chat noir comme un corbeau. Une vision brève qui détermine ce même cauchemar depuis des mois. Une statue de marbre, le visage amplifié par la drogue. Visage de poix. Une sculpture insensée. Bâtie dans l'ignorance la plus inexacte. Ornementations boisées. Cerise des bois. Rouge nuancé du sang inconditionné.

Ne jamais.
Ne jamais s'arrêter
De danser.

Feu de joie
Dans les yeux.

- Enfin, j'sais pas si j'ai des couleurs. si ce n'est la palette lunaire
du peintre stellaire.

La fille est un bûcher
Où seul la réalité peut brûler.

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Re: Les ponts de Londres
Elhiya Ellis, le  Lun 23 Juil - 22:12


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Les lumières sous les pieds filaient, s'étiraient, en toile d'araigné allongée. Collante, gluante où il ne fallait poser un doigt. Ne pas en devenir prisonnier, juste admirer, juste se laisser baigner par la beauté d'un monde courrant sans elle. Ne pas les envier, ne pas les entendre. Plus maintenant.. Et n'être que de passage sur cette aquarelle, ne rien y laisser que le bruissement d'une aile froissée. Déposer un peu de poudre aux yeux aux commissures des lèvres pour le rendre réel.  Le sourire. Celui de l'enfant découvrant un papillon sorti de sa chrysalide. La certitude qu'il n'y avait pas de hasard. Jamais. Juste des instants ratés, des couleurs cachées. Comme les siennes.

Il les ignorait tout simplement. Pourtant le morceau de citrouille entre les dents avait éclaté en des teintes d'ombres lumineuses les menant jusqu'à faire tourbilloner les étoiles au dessus de leurs caboches. Des auréoles stellaires empruntées quelques temps, juste assez pour dessiner sa petite couronne de voleur au sommet de son crâne. Elle souriait et s'arrêtait d'écouter le chant des vagues de l'océan de Caroline pour l'entendre lui, le voir dans les reflets d'un ciel artificiel. Un mèche dorée s'était inclinée, les yeux poussaient un peu, mais les pas, plus lent, tapotaient toujours leur estrade d'un soir

- Cerise des bois?

De l'ecarlate! Une rivière de vie bouillonnant dans les tympans, picotant les yeux et brûlant les veines. Une explosion de gourmandise, de sang. Celui sur les doigts parfois. Celui polué qui faisait vibrer les images sucrées, frustrant le palais mais réveillant la petite fille qui voulait bouder. Il savait pas. C'était vexant. Elle, elle les voyait ses couleurs. Il brillait tout le temp. Derrière son comptoir, caché derrière les torchons, devant la scène à tenir un plateau. C'était juste que c'était comme les cerises : il fallait attendre pour qu'elles se gorge de lumière.

- pfff dis pas ca! Cerise c'est jolie! Ça donne envie, comme un bonbon dans une vitrine ! Et puis t'en a plein des couleurs ! Moi j'en ai déjà vu, autour de toi. Quand tu dessines sur tes lèvres cette lumière d'un blanc polaire! Ça scintille tour au tour! Comme des paillettes d arc en ciel en sucre! Ça fait plein de couleurs! J'aime beaucoup. Puis en plus du fruit des bois, jsuis sure que quelque part, tu peux aussi avoir couleur barbe a papa! Celle des fêtes foraines! Celle qui font tout disparaître autour!

Sauf peut être les montagnes russes. Mais pour le moment il n'y en avait pas. C'était juste une mome qui s'eveillait lentement. Un monde de couleurs fluo, des papillons au bout des doigts, les mirettes brillantes face à ce renouveau. Un mot qui bloque  sur la langue, dépossédé de l'euphorie naissance, mais encore maître d'un sens qui se baignait dans une réalité. Un "Merci" silencieux déposé  en un bisou sur la joue et là libération de ses mais. Une reconnaissance pour l'air frais qu'elle respirait, pour la liberté oubliée et les feux d'artifices derrière les paupières fermées.

C'était un bout de rêve réalité
De l éphémère éternel
Les portes d'un parc attractif qui s ouvraient
Et de "Les cerises c'est comme les fraises? Ca aime voler?"
L'index pointait, ravie
Des couleurs sucettes dans le ciel


Dernière édition par Elhiya Ellis le Lun 13 Aoû - 16:36, édité 1 fois
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