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La Salle de Lecture
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Adonys Montgomery
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Re: La Salle de Lecture
Adonys Montgomery, le  Ven 28 Avr - 10:43

Oup's ... il semblerait que la jeune femme se soit vexée de se voir ainsi comparée aux utilisateurs de magie noire. Elle avait récupérée ses livres et était partie s'installer sur une table libre afin d'être plus tranquille. Artemis passa sa main dans sa chevelure, s'en voulant de ne pas avoir su filtrer ses propos. Il avança vers la table de la jeune femme et décida de s'y installer, prenant place face à elle.

- Pardonnez mes propos, j'ai tendance à dire ce qui me passe par l'esprit ... un principe d’honnêteté absolu si vous préférez.

Il observa la jeune femme, observant sa réaction et en vint à se mordre la langue. Il était d'une maladresse ... son ton s'était néanmoins grandement adouci et il affichait à nouveau un air son air habituellement serein et bienveillant.

- Il est vrai que ce genre de livres est également disponible au sein de la réserve de Poudlard, mais son accès est restreint au bon vouloir des professeurs. Quoi qu'il en soit, si vous n'êtes pas adepte de ce genre de magie, je suppose que vous le lisez pour apprendre à vous protéger ?

"C'était une bonne méthode" songea Artemis, comment se protéger d'un ennemi dont on ignorait les armes ... l’étude de la magie noire, la théorie du moins, devrait être abordée de nos jours ...

Il s'égara dans ses pensées l'espace d'un instant, le regard vague, sa main venant instinctivement triturer sa barbe. Poudlard avait besoin de revoir son fonctionnement, ses règles et son programme. Mais ce n'était pas à lui qu'incombait la tâche de mener à bien ces réformes.

Revenant au temps présent, il observa la jeune femme plus en détail et s'aperçut alors qu'elle semblait particulièrement troublée. Son regard semblait perdu dans le vague de ses pensées et le livre qu'elle tenait ouvert devant elle semblait bien accessoire.

- Ester, vous allez bien ? Vous me semblez ... perturbée ...
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Re: La Salle de Lecture
Galatéa Peverell, le  Sam 29 Avr - 20:38

Musique
Livre ouvert sur la table, Ester tenta vraiment de lire les inscriptions qui y étaient notées. Dans la précipitation et dans un geste colérique, elle avait cependant ouvert son livre sur un chapitre traitant des effets du sortilège Doloris à long terme. Images glauques et morbides qui ne pouvaient que lui rappeler des mauvais souvenirs. Ainsi, la sorcière passa bien vite l'éponge sur les insinuations d'Artémis. Elle ne chercha pas à le chasser de sa table. Néanmoins elle ne répondit pas plus à ses excuses ou à ses questions.

L'étudiante restait fixée sur ces images qui l'a ramenaient directement au jour le plus noir de sa vie. C'était à partir de là qu'elle avait changé. C'était à partir de là qu'Ester était apparue. Ce soir-là il n'y avait pas eu un mort comme beaucoup le pensait, mais bien deux et la défunte n'aimait pas cela. Avant elle pouvait rêver, s'évader, faire confiance. Désormais elle se forçait à garder sans cesse les pieds sur terre et la tête froide, c'était peut-être même pour ça que son rôle de batteuse avait prit autant d'importance. Sa baguette, elle ne l'a quittait jamais, la gardant jusque sous la douche, jusque dans son lit. Elle avait cessé de dormir, trop effrayée d'être surprise par une ombre ou deux, gardait sans cesse un masque censé la aire ressembler à ce qu'elle n'avait jamais été, mais à ce qu'elle était à présent.

Ester gardait le buste droit pour se donner de la force, de la contenance, un regard froid pour éloigner qui conque essayerait de l'approcher d'un peu trop prêt. Il était devenue vital pour elle de'apprendre à garder un cœur de pierre. Du Lundi au Dimanche. Et pour tout l'univers, rien que de la méfiance.

- Ester, vous allez bien ? Vous me semblez ... perturbée ...

- Je me demandais, commença-t-elle d'une voix calme. De quelle manière il était possible de se protéger ?


Ester ne parlait pas vraiment du sortilège Doloris, mais plus d'un tout. Comment se protéger conte le mal ? Les mauvais sorts ? Les pièges ? La loi ?
La sorcière releva les yeux vers le jeune homme qu'elle soupçonnait plus vieux qu'elle. Il l'aurait tutoyé sinon. C'était injuste pour lui, mais elle espérait le voir répondre à cette question existentielle à sa place, parce qu'elle ne savait plus comment ni où chercher. Ce fut alors que la verte se souvînt de la raison première qui l'avait poussé à prendre ce livre. Artémis pouvait peut-être aider.

- Prenez ce sort par exemple, dit-elle en faisant tourner les pages jusqu'au sortilège d'Impero. Comment se défendre si on en ait victime ? Pour ne pas faire ce qu'on en demande ? Pour ne pas avoir besoin de payer pour nos actes au final ?
Adonys Montgomery
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Re: La Salle de Lecture
Adonys Montgomery, le  Lun 1 Mai - 18:16

La question de la jeune femme prit Artemis de court. "Comment se défendre si on en ait victime ? Pour ne pas faire ce qu'on en demande ? Pour ne pas avoir besoin de payer pour nos actes au final ?" Tout en posant sa question, elle avait tendu le livre qu'elle avait sous les yeux au jeune homme afin qu'il puisse en lire le contenu. Le seul titre de la page lui suffisait pour comprendre le sens de sa question.

Impero ... pourquoi une telle question venait à lui effleurer l'esprit ? Pourquoi craignait-elle, plus qu'un autre, d'être soumis au sortilège d'assouvissement ? Décidément, elle était source d'interrogations pour Artemis qui prit le temps de réfléchir à la question avant de proposer une réponse. La question le prenait au dépourvu et il ne manqua pas de le lui dire.

- Je vous avoue que je ne m'attendait pas à une telle question ... cependant, elle n'est pas inintéressante. Le sortilège de l'Impero permet de prendre le contrôle de l'esprit de son adversaire afin de le soumettre et l'obliger à commettre des actes qui ne seraient pas dans sa nature. Mais j'imagine que ça, vous le saviez déjà ... il observa un instant la jeune femme, un sourire triste et le regard sombre. Il n'existe aucune façon réellement fiable de se protéger face à un tel sortilège. Seule la force de vos convictions vous permettra de résister à votre adversaire. Plus votre adversaire sera puissant, plus il vous serez dur de lui résister, mais tout est question de volonté, c'est un peu comme pour l'art de l'occlumancie. Mais dites moi, pourquoi cette question ?

Le ton du jeune homme s'était voulu neutre et calme, mais il laissait transparaitre un léger soupçons de gourmandise. Il aimait partager ses connaissances et apporter son aide. Cependant, si la question en elle même avait de quoi intriguer, ce n'était rien comparé à la neutralité de sa voix et au vide affiché dans son regard. Comme si on lui avait ôté une partie d'elle même...
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Re: La Salle de Lecture
Galatéa Peverell, le  Jeu 4 Mai - 21:11

Sorry...

Ester lâcha le livre des yeux pour se focaliser sur le jeune homme qui, en un rien de temps, venait de retrouver grâce à ses yeux. Heureuse de constater qu'elle pardonnait toujours aussi facilement, la verte chercha à comprendre ce qu'il lui passait par la tête. C'était un peu nébuleux même pour elle, mais elle espérait qu'en arrivant à comprendre sa manière de penser, qu'elle comprendrait mieux le sens réel de tout ceci. Nébuleux, oui, je sais.

La verte le regarda observer la page, lire un peu les inscriptions qui y étaient inscrites. Elle vu son regard changer, devenir plus sombre, presque compatissant. Avait-il déjà deviné ? Laissait-elle encore à ce point transparaître ses émotions ? Ou était-il sensible à cette histoire qu'elle n'avait pas encore osé raconter de vive voix ? Ester dans tous les cas, garda un visage vide de toutes expressions, même quand il tenta de lui expliquer que tout était une question de motivation. Comme toujours finalement. Mauvaise blague pour une personne qui en manquait cruellement. C'était d'ailleurs pour cela que la verte appréciait autant les gryffondors, parce qu'ils avaient une force morale à toute épreuve et qu'à leur côté, elle devenait un peu comme eux. Seulement elle reprenait vite ses mauvaises habitudes lorsqu'elle se retrouvait seule.

- Mais dites moi, pourquoi cette question ?

La sorcière plongea son regard dans celui d'Artémis, toujours impassible. Pourtant tout son être lui hurlait, lui suppliait de l'aider. Parce qu'elle se sentait salle de l'intérieur et qu'aucune douche, aucun remède, aucun mot n'avait été en mesure d'arranger ça. Elle s'était retrouvée devait les ténèbres et n'avait pas put faire autrement que d'abandonner une partie d'elle en chemin. Celle qui l'avait guidé toute sa vie durant, celle qui lui manquait tant aujourd'hui, son innocence et sa joie de vivre. Elle avait été la fleur qui cachait le serpent et aujourd'hui elle était le serpent qui sifflait de mécontentement maintenant que la fleur n'était plus.

- J'suis sûre que vous savez déjà pourquoi.

L'étudiante récupéra son livre sans en dire plus. Elle était certaine qu'il avait déjà compris, certaine que même si ce n'était pas le cas qu'il comprendrait avec ça. De toute manière elle n'était même pas certaine de pouvoir mettre des mots sur cette affaires. Lorsqu'elle avait été forcée de tuer, Ester n'aurait eu aucun mal à accepter de payer, parce que même si ça avait été fait sous la torture, au moins on lui avait laissé le choix. Sauf qu'aucun représentant de la justice n'était jamais venu frapper à sa porte pour cela, alors elle s'était créée sa propre dette, se promettant de se racheter, de se faire pardonner.

- Mais ce n'est pas tant ce qu'on m'a forcé à faire qui me dérange.


Au fond il n'y avait pas eu de mort, pas trop de blessés. Ce qu'elle avait fait était grave, mais elle pouvait se pardonner. Détruire son école avait été un rêve durant toute sa scolarité. Aider des mangemorts pourrait peut-être bien lui servir finalement. Il ne tenait qu'à elle d'utiliser intelligemment les informations dont elle disposait. Néanmoins il y avait une chose qu'elle ne parvenait pas à encaisser. Une chose qui, dans le pire des cas, pourrait bien réduire à néant ses chances de tenir sa promesse.

- Ce qui me tue, annonça-t-elle avec détresse, c'est qu'il y avait des témoins et que je risque bien de payer très cher pour quelque chose que je n'ai jamais voulu !
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Re: La Salle de Lecture
Adonys Montgomery, le  Ven 5 Mai - 16:41

Avec une telle réaction, en effet, Artemis ne pouvait que deviner ce qui tracassait tant la demoiselle avec ce sortilège ... elle y avait été soumise. Visiblement, ce qu'elle avait fait sous l'emprise du sortilège lui torturait l'esprit et allait maintenant torturer celui du jeune homme. Plongé dans une intense réflexion, il cherchait la meilleure façon d'amener les choses, mais une chose était sûre, il allait devoir la revoir ailleurs. Avant de se dévoiler cependant, il souhaitait en savoir plus sur ce qu'elle avait pu faire.

« Qui ? Quand ? Où ? Quoi ? Pourquoi ? Cinq questions simple qui devraient vous permettre de poser les choses dans votre esprit et qui devraient me permettre de décider de la suite à donner à tout cela ... il me semble judicieux de me présenter plus en avant afin que vous compreniez pourquoi je pose ces questions. » S'assurant que la bibliothèque était vide, il fouilla la poche intérieur de sa veste, et présenta à la jeune femme sa carte d'auror.

Le jeune homme se doutait que la réaction de la demoiselle serait vive, mais il ne savait pas en quel sens sa réaction évoluerait. Il espérait néanmoins qu'elle ne prendrait pas la fuite et qu'elle lui répondrait honnêtement, c'était le seul moyen pour lui de l'aider. Il lui énonça cependant ses droits, comme il se devait de le faire.

« Artemis Lhow, bureau des aurors. Cet entretien n'a rien de formel rassurez vous et rien ne vous oblige à répondre à mes questions ... cependant, si vous souhaitez recevoir de l'aide, me répondre est la seule option viable que vous ayez... »
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Re: La Salle de Lecture
Galatéa Peverell, le  Dim 7 Mai - 22:31

La réaction du jeune homme laissa Ester très perplexe, elle ne fut d'ailleurs pas capable de le cacher tandis que ses sourcils se fronçaient d'eux-mêmes. Elle aussi était d'un naturel curieuse, mais il ne lui serait jamais venu à l'esprit de s'intéresser autant à une histoire aussi sensible. A moins que la personne à lui faire face ne soit un ou une amie proche, mais en l'occurrence, concernant Artémis ce n'était pas le cas. Ou faisait-elle encore les frais de son "principe d’honnêteté absolu" ?

Ester, dans tout les cas, commençait à prendre peur. L'aider à y voir clair était après tout une attention louable, pourtant la fin de sa phrase la mettait terriblement mal à l'aise. Une maudite boule au ventre commençait à se former. Vous la connaissez surement vous aussi, cette impression désagréable qui vous prend au tripe quand vous comprenez que vous venez de mettre les pieds dans la marmite. Encore une fois Ester venait de forcer tête baisser dans un traknar. L'adrénaline montait en flèche.

Un Auror... C'était quoi cette p*tain de mauvaise blague ? Le visage de la verte se décomposa alors, avant de se durcir considérablement. Elle savait qu'elle n'avait pas été trahis, qu'il n'avait rien fait de mal, pourtant elle ne pouvait pas s'empêcher de lui en vouloir. Ou de s'en vouloir à elle-même ? Se confier à n'importe qui... voilà qui était plutôt risqué dans le fond. Ester se mit donc à réfléchir à toutes les possibilités qui s'offraient à elle. Parler ou partir. Et si une solution paraissait bien plus raisonnable au vu de sa situation, la verte ne résista pas à l'envie de laisser parler ses émotions. Ce fut donc d'un ton tout à fait naturel, très calme, que l'étudiante prit congé.

- Navrée monsieur Lhow, mais si vous souhaitez en savoir plus, il va falloir me convoquer au ministère.

Ester comptait bien se servir du fait qu'il ne connaissait ni son vrai prénom ni son nom de famille. En outre, elle savait qu'il ne la retrouverait pas facilement si elle partait maintenant.

- Je n'irais jamais à l'encontre de nos lois et vous avez l'air de quelqu'un de bien, mais je dois vous avouer en toute honnêteté que je ne fais aucunement confiance aux Aurors ou au ministère.

Jamais elle n'avait put obtenir leur aide, à aucun moment, durant aucune attaque. Jamais. Sauf lorsqu'elle s'était par mégarde retrouvée du côté des lignes ennemis et que l'un des représentant de la loi avait essayé de les tuer, son camarade et elle.

- Bonne journée.

FIN du RP pour moi
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Re: La Salle de Lecture
Adonys Montgomery, le  Mar 9 Mai - 11:42

Le visage de la demoiselle se décomposa avant de reprendre contenance et d'afficher une mine dure, déterminée et froide. Visiblement, elle ne semblait pas disposée à en parler et ne manqua pas de la faire savoir. Se levant, elle quitta la table en informant l'auror que pour avoir des réponses à ses questions, il lui faudrait la convoquer officiellement au ministère de la magie. Étrange pour quelqu'un qui semblait si ardemment rechercher de l'aide, mais pourquoi pas.

Il semblerait qu'elle ne connaisse pas l'entêtement et l'obstination qui animait l'auror lorsqu'il cherchait des réponses à ses questions. Aucun doute, il la convoquerait au ministère et mènerait lui même l'interrogatoire de la jeune Ester. Artemis allait pour cela devoir trouver l'identité de la demoiselle ... il pouvait la lui demander, mais il doutait qu'elle lui réponde honnêtement, alors autant se contenter d'Ester et des quelques informations qu'il avait entre les mains ...

Fin du RP, merci Ester Smile
Artemis Wildsmith
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Re: La Salle de Lecture
Artemis Wildsmith, le  Mer 28 Juin - 22:42

Avec Kohane


Moche. Beaucoup de pluie. Mais pas une pluie diluvienne, non, le genre de pluie un peu malsaine, qui tombe tout doucement, et qui te fait croire que ça va passer, retour au beau temps bientôt, mais non. Et qui dit pluie, dit difficulté à circuler en trottinette. Ça glisse, les gens sont tous serrés sur les trottoirs avec leurs parapluies gigantesques, comme si ça permettait seulement comme ça de passer du bon temps dehors. Noir de monde. Mais vraiment, noir. Comme si la population londonienne avait obéi soudainement à la couleur du ciel et s’était harmonisée avec. Incroyable. Quoi qu’il en soit, circulation difficile. Mais à vrai dire, il préférait largement être là, sous la pluie, les cheveux et manteau trempés que rester une après-midi de plus dans sa famille, résidant à Londres. Fin de l’été, de façon imprévisible, les parents voulaient voir des cousins lointains de Londres. L’occasion pour lui, Arty, avaient-ils dit, de faire quelques trucs de sorciers. Ce qui était, il faut le dire, plus accessible que dans leur petite campagne irlandaise. Quoi que, les moutons pouvaient être de bonne compagnie quand il s’agissait de bachoter les livres de la rentrée prochaine.

Roule, glisse, attention passant. Cette répétition de mouvements commençait à l’agacer. Il n’y arrivait pas, deux fois il avait basculé, sans incident, mais tout de même. Il décida qu’il était donc temps de faire quelque chose de constructif, et de plus ou moins magique. Arty s’arrêta donc, replia sa trottinette et la mit sur son dos, le côté pratique de la chose. Droite, gauche. A Londres, ses parents avaient raison, il avait le choix. La magie était en réalité adjacente à la vie quotidienne des moldus. Parfois même, ces derniers jours, il s'était posté dans la rue du Ministère et essayait de deviner qui était un sorcier, et qui ne l’était pas. Occupation fortement inutile, mais très divertissante. Surtout quand on croise des sorciers voulant s’intégrer à la mode moldue, avec des siècles de retard. Amusant. Mais ça avait une fin, éventuellement, de temps en temps, de façon ponctuelle, fallait pas abuser.

Alors comment justifier qu’il arrive dans ce lieu ? Comment il passe de la foule mouillée aux vieux livres magiques ? Excellente question. C’est-à-dire qu’il marchait comme ça, et il s’était souvenu. Que dans d’autres circonstances il était un élève, plutôt pas mauvais et sérieux, et qu’il aimait bouquiner. Ennuyeux comme explication, je sais. Mais en même temps, cela promettait une activité au sec, et c’était pas plus mal.
Ce n’est que devant le vieux bâtiment pas vraiment accueillant de la bibliothèque magique de Londres qu’il se posa la question. Le regard des autres ne l’intéressait pas, pas vraiment, pas du tout. Mais c’était quand même bizarre, pour un élève comme Arty, de se retrouver à la bibliothèque peu avant la rentrée. Même lui ne comprenait pas, mais l’eau qui gouttelait dans son cou lui rappela le dilemme cornélien (pas vraiment un dilemme ni cornélien d’ailleurs) qu'il pouvait subir. La famille ou les livres. Non pas qu’il n’aimait pas sa famille, au contraire. Mais c’était difficile pour lui, maintenant de mentir. De dire aux autres que sa vie était tout à fait normale, paisible. Alors qu’il entreprenait des projets loufoques dans la plus merveilleuses des écoles de magie. Avant, il pouvait faire des petites blagues, du genre « J’suis dans une école de magiciens », les gens riaient, quel enfant espiègle. Mais maintenant, on l’aurait pris pour un fou, et sa mère l’aurait tout simplement allumé comme une bougie magique. Vous savez, le genre de bougie qui ne s’éteint pas. Pouf, pouf, pouf, lumières dorés, Arty répandu partout sur le gâteau car sa mère voulait toujours donner une bonne impression, c’est important.
Donc forcément, la bibliothèque. Choix simple, qui ne demandait pas beaucoup de réflexion en amont, et surtout, calme.

Il fit alors le système code hyper secret de cette fameuse bibliothèque pour entrer à l'intérieur, code qui lui provenait d'on ne sait où, peut-être que c’était inscrit dans ses gênes, après tout, pourquoi pas. Il n’y avait pas grand monde, mais ce n’était pas vide. Ambiance lectrice. Même si en soi ça n’a pas beaucoup de sens, du moins dans une bibliothèque. Le Poufsouffle marchait, laissant au passage des petites traces d’eau et un bruit irritant produit par ses semelles humides, trempées même. Ce schlack léger à l’oreille mais qui perçait et résonnait aux alentours. Awesome. Lui qui voulait se faire tout petit, pourtant, seulement quelques yeux se levèrent. A tous les coups, les autres aussi avaient eu ce souci, ça se comprend. Il s’avança un petit peu, prit un livre au hasard, sur un rayon devant lequel il était passé et atterrit dans une petite salle, plutôt agréable, mais dont les gouttes de pluie tintinnabulant sur la baie vitrée ne laissaient pas aux lecteurs oublier que oui, en fait, la bibliothèque était le meilleur endroit du monde à cet instant précis.

Arty s’affala sur un des fauteuils, déposa sa trottinette juste à côté et ouvrit son livre, à la page 47 précisément. C’est important. Et parce que parfois il faut faire dans le cliché, il ne remarqua pas qu’il lisait son livre à l’envers. Donner une bonne impression aux alentours, sa mère déteignait considérablement sur lui. Excepté que lui, il engendrait le ridicule. Étonnant.
Kohane W. Underlinden
Kohane W. Underlinden
Gryffondor
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Occlumens


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Re: La Salle de Lecture
Kohane W. Underlinden, le  Dim 2 Juil - 16:35


   
   
Kohane a 19 ans


Ma vie se passe du Temps.
Elle avance et n'a pas l'impression de se creuser face aux jours, aux mois, aux années qui défilent. Elle reste plate, dans un monde toujours pareil, qui ne change pas, ne bouge pas. A mon grand désarroi.
J'aimerais ressentir l'effet du Temps, encore une fois. Comme autrefois, quand on voyait passer les ans. Que chaque nouveau mois était porteur d'une chose différente. La promesse qu'un petit bonheur allait surgir au coin de la rue pour ramener fraîcheur et gaité dans une vie qui s'ennuie.
J'aimerais pouvoir, encore une fois, sentir la caresse du Temps sur mon visage.
Avoir conscience que filent les mois puis les ans. Comprendre, au fond de moi, que je grandis.
L'âge ne veut rien dire.
Ce ne sont que des chiffres sur des papiers officiels. Que des bougies symboliques surmontant un gâteau.
L'âge ne veut rien dire. Si on ne le ressent pas profondément au fond de soi.
Autrefois, je savais quand était mon anniversaire. Je m'en réjouissais et chaque date fatidique était le pas vers une année nouvelle, plein de promesses.
Mais aujourd'hui...
C'est si différent.

Pour beaucoup d'élèves, les ASPIC puis la sortie, enfin, de Poudlard, est une grande étape. Ils quittent le statut d'écoliers pour entrer dans l'impitoyable monde adulte. Ils laissent derrière eux uniforme et couleurs, dortoir et salles de classe. Ils abandonnent les rondeur de l'enfance-adolescence pour plonger dans la rigidité de cet autre monde.
Cette étape est attendue autant que crainte.
Et elle ne se gagne pas facilement. Boulot, exams, boulot, exams pour parvenir à l'épreuve ultime : les ASPIC. Celles qui font d'un banal étudiant un sorcier responsable à part entière, prêt à se jeter corps et âme dans la vie.
Les derniers jours qui ouvrent le bal des vacances d'été est toujours d'émotion intense pour ces élèves.
Beaucoup se quittent. Promesse de se revoir. Avoir partagé le dortoir, la salle commune ou les cours pendant sept longues années, ça crée des liens.
Parfois il y a les larmes.
Très souvent les sourires.
Au revoir murmuré du bout des lèvres ou, au contraire, crié à pleine voix sur le quai, alors que, déjà, les autres s'éloignent.
Un grand pas.
Une grande étape.
Qui forge une vie.

Pas la mienne.
Ma sortie de Poudlard s'est passé. C'est tout.
Après, c'était comme avant. Des cours en moins.
Je ne sens plus le Temps sur ma peau. J'ai arrêté de tourner. Avec les autres.
Tout s'est figé. Et rien n'y a fait. Pas même les années.
Tout s'est arrêté. A la fin de cette septième année.

Quand on a voulu que je sois plus grande que je ne le suis. Quand on m'a tiré de force dans le monde adulte, responsabilités, culpabilités.
Quand on a rêvé pour moi mon avenir et qu'on me l'a imposé.
Quand on a dit à ma place ce que j'allais devenir et que je n'ai pas osé m'y opposer.
L'enfant trébuchant a d'un coup été balayé.
Croissance prématurée, trop vite bousculée.
Tout s'est arrêté.
Plus rien n'a bougé. Après. Comme si je n'avais plus grandi. Laisser au Temps réel la possibilité de rattraper cette évolution trop rapide.



Plic-ploc-plic-
La météo, c'est toujours la même. Un coup pluie, un coup soleil, quelques nuages, un ciel gris.
Rien ne bouge.
Parfois je me demande même si le monde tourne toujours.
On nous a peut-être menti depuis des générations.
Peut-être que tout s'est arrêté depuis trop longtemps.
C'est pour ça qu'on coule et qu'on ne noie dans l'immobilisme.

La tête appuyée contre la baie vitrée de la salle de lecture, j'observe le jardin intérieur. Au loin se répercute le bruit de la pluie. Goutte, goutte sur le toit. Un doux bruit. Eternel et universel. Pas besoin d'avoir vécu à une époque particulière pour le connaître et le comprendre.
La lumière naturelle qui s'introduit dans la salle est grisâtre, sombre, pleine de larmes ou de mélancolie.
Nostalgie

Mes pensées tourbillonnent alors que mes yeux se perdent.
Deux ans, déjà.
Avoir quitté Poudlard ne m'a pas marquée.
Parce que, peut-être, j'avais, dans mon esprit, quitté l'école bien plus tôt. Ma septième année a été chaotique. Et les études sont devenues que de lointaines choses qui n'avaient pas ma priorité. Je me demande d'ailleurs comment j'ai réussi à m'en sortir aussi bien pour mes ASPIC.
Bien sûr, j'étais là aux cours. Je somnolais à demi. Puisque la nuit, impossible pour moi de dormir.
J'écoutais à moitié. Essayais de paraître concentrée.
Mais tout cela me paraissait si futile.
La vie, ailleurs, m'attendait.
Alors, déjà, bien avant la fin de l'année, je n'étais plus vraiment là.
J'étais déjà partie. Prendre mes cliques et mes claques. S'évader, s'enfuir.

Poudlard, j'ai beaucoup aimé. Parce que ça m'a appris tellement de choses. Et j'ai fait les plus merveilleuses rencontres.
Mais contrairement à d'autres, je n'y suis pas attachée outre-mesure.
Sans doute parce que je n'y ai fait que deux années de ma scolarité -les plus intenses.
Ou encore parce que les études n'ont pas constitué, pour moi, un pilier majeur de ma courte vie.

Deux ans
tout de même,
déjà.
Les jours ont ressemblé aux jours, les nuits aux nuits.
Toujours la même routine.
L'habitude de ne pas dormir. Chercher toujours à s'évader d'une réalité trop fade.
Obligée de rentrer chez Papa et Maman, avoir du mal à les regarder en face. Un forme de froideur inhabituelle. C'est devenu tout sauf un chaleureux foyer familial.
Alors, très souvent, partir, s'enfuir.
Laisser glisser sa vie le long des trottoirs, dans les bars ou les cafés.
Errer sans fin sous les reverbères allumés.
Et ne pas sentir le Temps passer.
Juste marcher, marcher.
Deux ans
il paraît.



Un bruit me sort de mes pensées.
Un genre de shlack-shlack léger.
Rappel de la pluie qui tombe à flot. C'est d'ailleurs à cause -ou grâce- à elle que je me suis réfugiée dans la biblitothèque. Pas forcément l'intention de lire. Juste attendre. Regarder le monde. Sans trop savoir s'il tourne toujours.
Moi, en tout cas, je ne tourne plus avec lui.

Le bruit continue et je vois un jeune type débarquer, tout trempé.
Ses semelles couinent à chaque pas.
Un peu d'eau s'échappe, s'étale au sol.
Il finit par prendre place sur un fauteuil après avoir déposé sa trotinette à côté -tiens, c'est amusant, ça, se déplacer avec ce truc.
En silence, je le regarde.
Les cheveux et les vêtements dégoulinant de pluie.
Je reste quelques secondes immobile dans mon coin.
Il y a peu de monde dans cette salle et un silence quasi-religieux règne. Personne, à part moi, semble observer avec attention le nouveau venu.
J'sais pas trop quel âge il a. Un jeunnot encore scolarisé, à coup sûr. Il n'a pas l'air très convaincu par son bouquin. Je sais même pas vraiment s'il lit. En tout cas, à traîner dans ses vêtements trempés, il va finir par chopper un rhume. Puis, ce n'est pas très agréable.

D'un pas silencieux, je vais vers lui.
Je m'arrête à une distance respectable pour ne pas empiéter sur son cercle -je peux être respectueuse de ce genre de choses parfois. Pas tout le temps. Mais parfois, oui. Quand j'suis d'humeur, quoi. Surprenant, hein ?
Discrètement, je sors ma baguette et informule un #Consectetuer Dryer dans sa direction.
Voilà, c'est mieux comme ça.
Chaud et sec.
Il risque pas d'attraper froid, le petit.
Il m'arrive de pouvoir prendre soin des autres, oui. Ca aussi, c'est surprenant, non ?
Mon regard glisse, silencieux, sur son livre. Et je hausse un sourcil.

-Tu parviens à lire à l'envers ? je demande dans un murmure. Ou tu ne lis pas ?

Y'a pas de honte à se pointer dans un bibliothèque et seulement observer le temps qui passe. Sans toucher à un livre.
Moi, c'est ce que je fais.
Au rythme doux du plic-ploc-plic- atemporel.

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Re: La Salle de Lecture
Artemis Wildsmith, le  Mar 11 Juil - 11:49

Il était un petit peu essoufflé, en fait. Oui, essayer de faire le moins de bruit possible malgré ses habits et chaussures mouillés, c’était un vrai sport de compétition. Et Arty pensait avoir vraiment excellé sur ce point-là, n’avoir dérangé personne, s’être fait tout petit. C’est une tâche difficile pour lui, se faire tout petit, non pas qu’il soit très excentrique, qu’il attire l’attention sur lui volontairement, mais c’est-à-dire que la maladresse qui l’habite, plus les rires qu’il peut susciter malgré lui, ça joue dans le fait d’être le centre, juste quelques secondes, d’une quelconque attention. Or ici, le jaune & noir le savait, il ne voulait pas que les yeux se tournent vers lui, d’une parce qu’il était trempé, qu’il n’avait pas eu de parapluie et que ce n’était qu’une question de temps avant que quelqu’un lui demande de ne pas mouiller le fauteuil, et de deux, parce qu’il était essoufflé. Prendre juste un petit moment.

En cela, le livre qu’il tenait à l’envers était fascinant, pour libérer ses pensées, faire semblant, vagabonder. Il était maintenant à deviner le sujet de son livre, des potions, sans aucun doute. Arty plissait les yeux, il essayait de comprendre. Eh oui, il ne pouvait pas maintenant, retourner son livre, c’était impossible, la honte quoi. Il aurait fallu le faire tout de suite, dans le moment, quand il venait de s’asseoir. Mais il avait attendu, non pas pour le plaisir, mais évidemment, le fait de ne pas remarquer la chose avait fait passer le temps.
C’est là, sorti de nulle part, Artemis ne se sentit pas bien, d’un coup, comme ça, quelque chose venait de remonter partout sur son corps, mouillé, et maintenant sec. Il avait juste senti, rien vu, ni entendu. Il crut tout d’abord à une certaine intervention divine, no way. Le Poufsouffle regarda tout d’abord ses bras, qui tenaient le livre, il n’en revenait pas, il était devenu tout sec, tout chaud, plus aucune trace d’eau, ses habits étaient limite bien propres.
Astucieux.
L’architecte de cette bibliothèque était un véritable magicien. Faire en sorte que les lecteurs soient le mieux installés possible, et non mouillés par une averse si cela devait arriver. Il fallait y penser tout de même, ce n’était pas donné à tout le monde.

Mais alors qu’il rêvait du statut de l’architecte de cette fameuse bibliothèque londonienne, il entendit une voix, baissa son livre, aperçu une silhouette féminine près de lui. Elle n’avait pas parlé fort, compréhensible compte tenu de l’endroit. Arty la regarda en haussant un sourcil, il n’osa pas répondre de suite, puis il lança des regards discrets autour de lui. Combien de personnes s’en étaient rendu compte exactement ? Etait-il devenu, à son insu, le spectacle de cette pièce ?
Il ne semblerait pas. L’autre était seule, elle n’avait pas l’air bien méchante, quoi que plus âgée. Enfin, ça n’a rien à voir, on peut être vieux et gentil. Mais dans l’esprit d’Arty, déjà le rapport à l’autre n’est pas facile, alors les gens vieux, non merci. Pourtant comme il est gentil, poli, agréable et avenant, rien que ça, il ne montra aucun signe d’énervement quelconque, impossible chez lui de toute façon, mais aucun regard mauvais non plus. Peut-être que cette fille venait de l’afficher devant tout le monde, même si ce tout le monde, lecteur, apparemment, s’en fichait royalement.
En même temps, elle n’avait pas parlé fort, et, en plus.
Son regard s’illumina.
C’était elle, le séchage rapide.
Action bienfaitrice, Arty avait trouvé une protectrice. Assez courant dans sa vie, s’entourer de belles personnes. Il esquissa donc un merveilleux sourire, accueillant et répondit, lui aussi dans un murmure. Enfin, un murmure élevé quand même.

- Chuuuuut. J’suis un espion, mission hyper secrète, je viens espionner ce monsieur… là-bas ! Terrible danger, malfaisant, tu peux pas imaginer. Mais tu viens un peu de me révéler, en même temps lire à l’envers pour se faire discret, c’était pas gagné.

En même temps, inventer des sottises pareilles, c’était pas génial non plus. Son imagination, débordante, s’inventer des vies, des actions, des postures, des personnages. Mais elle ne savait pas, qu’il était en réalité incapable d’être un espion, lui. Il n’avait pas les qualités recommandées.
Arty savait, qu’il venait de blaguer, son regard malicieux en disait long aussi, pauvre homme là-bas, assis en train de lire, qui devenait une victime de l’imagination du jaune & noir. Il espérait juste que la jeune fille s’en doutait aussi, mais non qu’elle le prenne pour une personne dérangée, folle. Non. N’importe qui aurait deviné cette petite blague, pas question de s’inquiéter pour si peu.

- Mais je t’en prie, viens espionner avec moi. J’m’appelle Arty au fait.

Toujours dans un murmure, ses paroles s’étaient accompagnées d’un geste pour désigner le fauteuil à côté de lui. Il aurait donc un peu de compagnie, pourvu qu’elle soit bonne. Il voulait être, lui aussi, de bonne compagnie. C’est-à-dire que les gens ne viennent pas à bibliothèque pour s’amuser, étonnant. Par conséquent, Arty ne s’était pas attendu à rencontrer quelqu’un, ni à discuter dans ce lieu livresque, donc l’arrivée de cette jeune fille tombait à pic. Cela illuminerait peut-être cette après-midi moche et pluvieuse.
L’adolescent en profita d’ailleurs pour fermer son livre, signe qu’il n’était pas là pour lire, ni pour apprendre, mais juste pour s’abriter du mauvais temps. Signe aussi qu’il était prêt à faire d’autres choses que lire, ce qui pouvait être particulièrement ennuyeux.
Il sourit de nouveau à son interlocutrice, le sourire était une arme qu’on sous-estimait beaucoup. Pour Arty, cela lui permettait d’envoyer des signaux, des messages bienveillants aux autres, leur dire qu’il n’était pas méchant et souhaitait perdre du temps avec eux. Sourire donc, très important.
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Re: La Salle de Lecture
Kohane W. Underlinden, le  Mer 26 Juil - 16:21



Le livre se baisse.
Le visage du jeune garçon apparaît. Me regarde. Regarde autour de lui.
Instant de silence. Je l'observe avec attention.
Il paraît se poser mille et une questions. Je me demande ce qui galope dans son p'tit crâne à lui. Quel genre de chevaux passent et repassent en une course incessante derrière des réponses qui, toujours, échappent.
Secondes de suspend.
J'aimerais pouvoir lui ouvrir le crâne, tiens.
Si ça se trouve, il y aurait tout plein de réflexions en tout genre qui s'en échapperaient.
Je les regarderais partir. Voler. Décoller. Envahir la pièce de la bibliothèque.
Je les contemplerais avec un sourire.
Parce que c'est toujours beau de voir des réflexions s'envoler. Des pensées s'en aller. Essayer de les rattraper. Les saisir au vol.
Je me dis que peut-être un #diffindo suffirait à ouvrir une brèche dans sa tête pour les laisser voguer. Puis en même temps je me fais la réflexion que ce serait dommage d'abîmer ce si jeune crâne. Il en a encore besoin. Tout comme il a encore besoin de ses pensées. Autant les conserver encore précieusement, alors.

Tout à coup, y'a comme un truc plus fort qu'un autre qui vient de passer derrière son front.
Et ses yeux s'illuminent.
Je ne sais pas quel cheval vient de provoquer cette réaction.
Mais elle est jolie. La réaction en question.
Parce qu'il sourit.
Il est soudain avenant et chaleureux.
Il ne semble plus perdu dans ses pensées et interrogations. Il ne regarde plus autour de lui. C'est moi qu'il regarde à présent. La moindre des choses quand on parle à quelqu'un.
D'ailleurs, il me répond.
Et cette fois-ci, ce sont à mes yeux de réagir.
Ils s'ouvrent. Un peu rond. De cette rondeur surprise. Je pourrais presque laisser échapper un sifflement.
Bah dis donc. Un si jeune espion.
Il espionne au nom de qui ? De quoi ?
Du groupe des nuages gris du dehors ?
Mon regard vole vers le type dont me parle le jeune homme. Un p'tit vieux tout tranquille. Installé pour lire. Rien de plus. Qui eût cru qu'un si vieux monsieur puisse être activement recherché par la groupuscule des nuages gris et pluvieux ? Et que ceux-ci auraient envoyé un si jeune garçon pour garder un œil sur leur cible ?
Franchement, moi, ça m'étonne.
En vérité, je savais pas que les nuages employaient des agents secrets.
Bon, je me suis jamais posé la question non plus.
Je me contente de voler parmi eux sans demander mon reste.
Mais si j'avais su...



Le jeune homme m'invite soudainement à me joindre à lui.
Moi ?
Vraiment ?
J'en ai l'étoffe ?
Tu crois ?
Je n'en suis pas si sûre. Mais j'accepte l'invitation alors qu'il referme son livre. Comme si sa couverture étant grillée, il lui fallait trouver autre chose.
Un rapide coup d'oeil vers le vieux monsieur.
Pour me rendre compte qu'il ne semble pas conscient de notre présence. Il n'a sans doute pas remarqué que l'espion tenait son livre à l'envers. De ce fait, sa couverture peut encore lui servir. S'il se savait surveillé, il serait parti. A coup sûr.
Non.
Il est toujours là.
Ca veut dire que nous sommes encore un peu discrets.
Et qu'on peut continuer de guetter.
Le garçon -Arty, apparemment- me sourit de nouveau.
J'aime bien les gens qui sourient. Surtout si je suis d'une humeur assez réceptive à ce genre de signes. Comme aujourd'hui. C'est pas toujours le cas. Y'a des jours maussades et moroses où j'ai pas envie de voir sourire. Où j'ai la haine des sourires. J'ai envie de les assassiner. Purement et simplement.
Mais aujourd'hui, non.
J'aime le voir sourire.
Ca fait chaleureux.
C'est un espion sympa, le Arty.
J'espère qu'il est aussi bon dans ses missions qu'avenant dans ses sourires.

Je m'assure que je suis confortablement installée sur le fauteuil avant de tourner vers lui un regard de bienveillance.
Il me plaît bien.
Il a l'air cool.
Puis un espion. Au compte des nuages gris et pluvieux...
Quoique...
En fait, je n'en suis pas si sûre.
Si ça se trouve, c'est pour un autre groupe, qu'il enquête.
Va falloir s'en assurer.

-Moi c'est Kohane, je réponds d'une voix basse pour ne pas déranger les autres.

Je pose mes mains à plat sur mes genoux. Dans l'attitude de la petite fille modèle qui attend.
Hum...
A bien y réfléchir, ça ne fait pas très naturel.
Peut-être faudrait-il que je change de position si je ne veux pas me faire repérer ?
Je croise alors mes bras sur ma poitrine.
Non. On dirait que je suis fâchée. Ou stressée.
Je crois alors mes jambes.
Là, ça fait un peu plus naturel. Mais ce n'est pas encore ça. Je sais pas vraiment quelle attitude adopter pour paraître la moins suspecte possible.
Tandis que je m'agite en tentant de trouver une position convenable, je reprends :

-Tu espionnes pour le groupe des nuages gris et pluvieux ? Ce sont eux qui t'ont envoyé ? Les nuages sont mes amis. Presque ma famille, je reprends rapidement, l'air de dire tu peux tout me raconter, j'suis quelqu'un de confiance.

Voilà.
J'ai trouvé.
Les jambes étendues, chevilles croisées, appuyée dans le dossier du fauteuil.
Là, je me sens bien.
Et pas trop suspecte. Enfin, j'espère.

-Et qu'est-ce qu'il a fait, le monsieur, pour qu'on t'envoie l'espionner ? Tu sais comment il s'appelle ?



Mon regard quitte le visage chaleureux d'Arty pour voguer à nouveau jusqu'à la cible...
Laquelle relève la tête de son bouquin
Et regarde dans ma direction.
Mon cœur tressaute, fait un bond, que dis-je ! un triple saut périlleux dans ma cage thoracique.
Le souffle me manque.
C'est comme des milliers d'aiguilles venues se planter en moi.
D'un geste réflexe, j'arrache des mains d'Arty son livre et l'ouvre à une page au hasard. Je plante le bouquin entre nous deux, comme si nous lisions ensemble, et fais semblant de me concentrer sur les mots.
Cette fois-ci, le livre n'est pas à l'envers.
Déjà un bon point.
Les lignes se confondent devant mes yeux mais j'essaie d'avoir l'air le plus concentré possible.

-Fais semblant de lire toi aussi, je prononce dans un murmure si bas que seul Arty, près de moi, peut l'entendre. Il nous regarde. Faut être discrets !

Bon, question discrétion, j'suis pas sûre d'être la mieux placée.
Le jeune Arty aurait dû proposer à quelqu'un d'autre d'être son acolyte de quête.
Mais le mal est fait.
C'est à moi qu'il a proposé d'espionner à ses cotés.
Promis, je ferai de mon mieux.

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Re: La Salle de Lecture
Artemis Wildsmith, le  Jeu 27 Juil - 12:40

Il avait vu la surprise dans les yeux de l’inconnue, après tout, ça pouvait se comprendre, ce n’était pas tous les jours qu’on avait la chance de rencontrer un espion, un vrai. Pourtant, ça ne devait pas être non plus une mauvaise surprise, Arty aurait dû faire ça à chaque rencontre, dire une connerie, s’inventer une vie, il aurait su. Tout de suite on voit alors si l’autre est intéressant ou pas, or dans le mouvement de la jeune fille qui vint s’asseoir à côté de lui, le Poufsouffle vit qu’elle était intéressante. Cette histoire d’espion, ça ne l’avait pas rebutée, et c’était cool. Il hocha la tête quand elle dit son prénom. Kohane. Koko quoi, on est plus à ça près dans les surnoms ridicules. Il était absolument ravi de faire sa connaissance, et surtout, d’avoir trouvé une partenaire. Une vraie, une espionne, comme lui. Cette après-midi s’annonçait donc legendary.
Il se mit alors à l’observer.
Elle faisait des trucs bizarres, genre
Elle n’arrêtait pas de bouger
Est-ce qu’il fallait qu’il la ligote ?
Elle nous faisait quoi là, un petit épisode, un peu d’angoisse, pas facile le statut d’espion inh.
A force de s’agiter comme ça, elle allait froisser, tirer, faire des peluches à leur couverture. Oui, la couverture d’espionnage. Genre ils étaient deux étudiants en train d’étudier quoi. Cette couverture-là. D’un autre côté, Kohane était sa stagiaire, elle devait apprendre certains trucs, elle trouverait ainsi plus facilement sa voie.
Puis finalement, la position parfaite. Arty acquiesça, c’était très bien ça. Très bon élément cette Kohane.

Mais soudain, retournement de situation, geste brusque de Kohane, Arty ne s’y attendait pas du tout. Il allait presque céder à la panique, laisser sortir un cri absolument aigu et absolument pas viril. Faire gigoter ses mains à la vitesse de l’éclair près de ses joues, posture imagée de la panique, de la terreur même. Mais Koko semblait gérer, heureusement qu’elle avait été recrutée celle-ci. Quel sang-froid. Arty était plus du genre à courir partout en foufelle et perdant l’ensemble de ses moyens. Mais pas elle. En plus, dorénavant, le livre était à l’endroit. Effectivement, ça pouvait aider.
Ils avaient failli se faire repérer. Arty obéit à son assistante, donner des responsabilités aux stagiaires, c’était important. Faire semblant de lire donc. Les yeux rivés sur le livre, il chuchota.

- C’était moins une quand même. Mais tu as parfaitement deviné, Koko ! Les nuages ont encerclé Londres, pour être sûrs qu’il ne s’échappe pas, tu comprends, mais logique, ils ne pouvaient pas entrer dans la bibliothèque. Alors ils m’ont désigné, moi. Si tu les connais tu dois savoir alors qu’on ne rigole pas avec eux, cette mission est super importante. Faudrait pas les décevoir.


Il prit alors une mine désolée, et tourna la tête vers elle, eh oui, il allait devoir dévoiler le crime affreux de cet homme. Un véritable récidiviste. Il terrorisait Londres, voire même l’ensemble de la Grande-Bretagne depuis des jours, personne ne comprenait rien, le tout s’était envolé, volatilisé. Un braqueur voleur spécialisé, très fort, le meilleur qui soit en réalité. Il jeta un regard qui se voulait inquiétant à sa voisine. Il souhaitait qu’elle sache vraiment dans quoi elle venait de s’embarquer, le motif grave, le danger réel de cette mission. Il ne pouvait pas la laisser dans le brouillard une seconde de plus.

- Cet homme, c’est Meynard Paloupchtoulou. Et figure-toi, qu’il … arf, j’sais pas comment t’annoncer ça… Il… diffuse un sortilège puissant qui fait que plus personne ne veut manger de pancakes.


Il baissa la tête. Complètement attristé. Il faut aussi préciser que toutes les histoires étaient liées dans la tête d’Arty, ça devenait peut-être même un peu redondant. Le même univers, les mêmes aventures qu’il invente dans son esprit. Et puis après tout, l’Auror qu’il avait rencontré ne l’avait pas cru, peut-être que Kohane si. L’autre ne l’avait pas pris au sérieux, même, il avait pensé qu’il était fou. Bon, c’était un peu vrai parce que ce n’était qu’une histoire inh, il savait quand même dissocier la réalité de la fiction. Mais il sentait que cette histoire de pancakes n’était pas terminée, et qu’elle méritait qu’on la ressorte du placard. Une seconde vie quoi. Parce que les pancakes c’est la vie justement. Et que là, Arty & Kohane, ils pourraient faire effectivement quelque chose, genre sauver le monde par exemple.
Le Poufsouffle secoua alors ses mèches rebelles, il fallait qu’il se reprenne, ne pas montrer qu’il était inquiet pour le sort des pancakes. Il avait une mission, une vraie. Et puis, il était un agent espion, pas question de se montrer faible. Au contraire.

- Tu comprends donc la situation critique dans laquelle nous nous trouvons. Nous devons agir.


Cela faisait beaucoup trop d’éléments à digérer pour Kohane. Le Poufsouffle décida donc de la laisser souffler, assimiler tous les éléments, y réfléchir. Elle prendrait peut-être la décision de s’enfuir, à toutes jambes, alors il saurait que ce n’était pas la bonne assistante. Mais si malgré tout elle décidait de rester, c’était le jackpot. L’aventure pouvait commencer. Bon alors, comment elle allait commencer et comment les deux espions allaient agir, ça, c’était pas encore décidé. Et puis tout de même, ce pauvre monsieur tranquillement en train de lire là. Arty l’observa de nouveau, il n’avait pourtant rien d’un criminel. Après tout, si un criminel avait l’air d’un criminel, ça ne serait pas un très bon criminel, soyons donc réaliste, ça pouvait être tout à fait probable.
Cette petite blague partait loin quand même, mais c’était rigolo. On passe le temps comme on peut quoi.
Kohane W. Underlinden
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Re: La Salle de Lecture
Kohane W. Underlinden, le  Jeu 3 Aoû - 19:34


   
 
LA d'Arty


Allez. On inspire. On expire.
On est parfaits ; le type ne nous a sûrement pas repérés. On est parfait, j'vous dis. Dans le rôle des lecteurs attentifs et assidus. On est tellement bien avec notre masque d'espion que le gars ne se doute de rien. J'en suis persuadée.
Mes yeux fouillent les lignes sans rien lire ; je tourne machinalement une page.
Ouf.
J'ai cru pendant un instant que mon cœur allait lâcher tellement j'ai été surprise !
Arty a suivi mes indications puisque le voici, lui aussi, le nez plongé dans le bouquin. Tout le monde doit nous prendre pour de sages petits étudiants qui travaillent bien et son hyper ultra concentré.
Tête baissée, il murmure quelques phrases qui me font me sentir à la fois fière -il paraît que j'ai bien deviné!- et me font hocher la tête d'un air grave. Dans le genre oui, je comprends. C'est que si les nuages gris ont décidé d'encercler Londres et d'y envoyer un de leurs agents, la situation est on ne peut plus sérieuse. Il faut agir.Vite.
D'ailleurs, le jeune Arty me le confirme : mission super importante !
Nouveau hochement de tête de ma part. Encore un air grave.
Oui, oui, je comprends. T'en fais pas. On va triompher. Tu ne regretteras pas ton choix d'assistante. C'est, certes, la première fois que je fais ça mais j'suis sûre que j'en ai les compétence. Ca doit être dans le sang. Génétique, quoi. Mes ancêtres devaient être agents secrets. Espions. Enquêteurs. Quelque chose comme ça. Parce que je me sens tout à fait capable de mener à bien notre devoir.

Du coup de l'oeil, je regarde Arty. Il a une mine désolée sur le visage. Comme s'il s'apprêtait à dire quelque chose qui ne faut pas dire. Quelque chose de terrible. Pas sûr que je le supporte.
Mais...
Bien sûr que si, je supporterai ! J'suis courageuse. Forte. J'en ai vu de bien pires.
Je lui affiche la mine décidée et déterminée du roc qui peut tout encaisser.

-Qu'est-ce qu'il y a dit ? Tu peux me dire, tu sais. Je saurai supporter. Je n'ai pas peur. Je ne suis pas une ancienne Gryffonne pour rien.

Et, enfin, il paraît prêt.
A se lancer.
Dans les terribles révélations.
D'abord, le nom de gars. Je fronce les sourcils. Jamais entendu parler de lui. C'est qu'il doit savoir se faire discret, presque invisible. Malheureusement pour lui, les nuages gris l'ont percé à jour. Il ne peut plus leur échapper.
Bref, continuons.
Encore une hésitation de la part d'Arty. Et, enfin, il avoue. L'inavouable. Sa révélation me laisse bouche bée. Mais j'encaisse. Avec force. Courage. J'ai promis que je savais encaisser. Que je savais être forte. Je suis une ancienne Lionne, n'est-ce pas ?
Je déglutis un peu.
Ce sale type, là-bas, qui joue le tranquille vieillard dans une bibliothèque a osé s'attaquer aux pancakes ?!



Mon acolyte baisse la tête. Le regard. Comme dépité.
Merlin, que je le comprends. Moi aussi, je me sens, soudainement, aussi abattu que lui.
Les pancakes, quoi. Comment peut-on pousser les gens à ne plus vouloir en manger ? C'est terrible. Déjà parce que les pancakes, c'est, normalement, trop bon. Et puis, si les gens n'en achètent plus, ça fait couler les commerces de pancakes. Les commerçants sont forcés de mettre la clé sous la porte. Chômage. Ils ont du mal à retrouver du boulot parce que plus personne ne veut de leurs talents de pancakes-man et pancakes-woman étant donné que cette marchandise ne se vend plus. Ils ne peuvent donc plus s'adonner à leur passion, mélanger leurs ingrédients avec amour et vendre leurs si bonnes créations. Pour survivre, ils se retrouvent dans des usines ternes ou derrière des bureaux sans intérêt. Privés de leur si douce cuisine. Conclusion ? Déprime puis dépression. Idées noires, pleurs, larmes amères. Pour finir sur le suicide.
Roh, par Merlin.
Que le plan de ce... Meynard truc chouette est démoniaque !

-Tu comprends donc la situation critique dans laquelle nous nous trouvons. Nous devons agir.

Je fixe encore le livre mais ne le vois plus du tout.
Mon cerveau tout entier bourdonne. Bouillonne.
Il a raison. Faut agir. On ne peut plus le laisser faire !
Heureusement que les nuages gris ont pris la situation en main et ont trouvé l'assassin de pancakes. Façon de parler, assassin, évidemment. Il serait plutôt comme un avorteur de pancakes. Puisqu'il les empêche de naître en retirant aux gens leur envie et leur goût des pancakes.
Bref, heureusement que les nuages gris sont là. Et qu'ils ont envoyé un de leurs meilleurs agents.

-Cet homme est ignoble, je prononce dans un murmure. Vraiment... T'as raison, la situation est critique ; on ne peut plus le laisser faire en toute impunité !

Mon ton est clair.
Décidé.
Sans appel.
A nous deux, nous agirons !
Je tapote doucement son épaule. Un signe d'encouragement. Ne pas se laisser abattre. Ne pas céder dans l'adversité. On sera forts. Et encore plus forts à deux.

-T'en fais pas. On triomphera.

Un sourire amical. Plein de bonnes ondes. Enfin, j'espère.
Et tout à coup, mon œil perçoit du mouvement un peu plus loin.
Discretos, je regarde. Le monsieur dont nous ne cessons de parler vient de se lever. Le bouquin qu'il lisait est refermé dans sa main.
Coup de coude à Arty. Qu'il regarde, lui aussi. Mais discrètement.

-Vous connaissez l'anti-sort pour les pancakes ? Ou faut le capturer et l'interroger pour qu'il crache le morceau ?



Mes yeux n'ont toujours pas quitté cette silhouette un peu vieille, un peu courbée mais qui, j'en suis sûre, cache bien son jeu. Très bien, d'ailleurs.
Il s'étire un peu.
Gestes banals, quoi.
Il met son manteau. Le rajuste.
Banal. Encore.
Tiens, il a même un chapeau. Genre un chapeau melon. Qu'il pose sur son crâne gris. Il enfile une écharpe.
Il paraît prêt. Prêt à sortir.

-Faut pas qu'on le lâche !

Il sort de la salle de lecture. Immédiatement, je me lève aussi. Je prends le bouquin d'Arty, le laisse sur le fauteuil à ma place.
Pas la peine qu'on s'encombre de ça.
Je compte dans ma tête 1-2-3-4-5
Le temps de laisser un peu d'avance au gars. Qu'il ne se doute de rien. Puis, le plus naturellement du monde, je sors. Suivie d'Arty.
Personne ne fait attention à nous.
Les gens ne font attention à rien.
Tant mieux.

Je repère notre cible dans un rayonnage, en train de reposer son livre.
Ses gestes semblent consciencieux. Délicats, même. Il aurait pu aller ranger ce bouquin d'un coup de baguette, comme dans la bibliothèque de Poudlard. Mais non. Il préfère y aller lui-même. Comme s'il affectionnait particulièrement l'ouvrage.
Hum
Intéressant.
Ses plus sombres secrets y sont peut-être contenus.
Ce sera à regarder.
Plus tard.
Pour l'heure, il s'agit avant tout de ne pas le lâcher de vue.

Il se remet en route.
Et je fais de même.
Silencieuse, j'essaie de me faire discrète.
Un air un peu désinvolte au visage.
Je fais celle qui fouille dans les rayons alors qu'il avance.

-Mais on fait quoi si jamais il transplane ? je murmure soudainement, à l'adresse d'Arty.

J'avais pas prévu cette éventualité.
Mais il est possible qu'en sortant de la bibliothèque, le vieux monsieur préfère transplanage à usage de ses jambes.
Déjà parce que ses jambes ne le portent peut-être plus vraiment. Si ça se trouve c'est un vrai vieux. Je veux dire qu'il ne fait pas semblant. Un vrai vieux. Mais dangereux. Pauvre pancakes !
Ou alors parce qu'il se doute de quelque chose.
Il se doute que quelqu'un le surveille.
C'est pour ça qu'il part.
Il a percé notre couverture.
M*rde.

Qu'est-ce qu'on fait si jamais c'est le cas ?

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Re: La Salle de Lecture
Artemis Wildsmith, le  Mer 9 Aoû - 10:45

LA de Kohane



Elle a l’air de comprendre parfaitement la situation, Kohane c’est une fille vive, elle percute tout, tout de suite, un cerveau hyperactif dans l’imaginaire & les jeux. Arty ne pouvait trouver mieux comme partenaire espionne. Oui, parce que maintenant ce n’était plus une assistante la Koko, non, elle était montée en grade. Ils étaient une équipe, une vraie. En plus, la Lionne (on reste toujours un élément de sa maison même quand on a quitté Poudlard) était vachement plus réactive et débrouillarde qu’Arty. La preuve en est. Elle vient de qualifier Mister Paloupchtoulou (oui j’ai dû faire un copier-coller haha) d’être ignoble. Elle avait rapidement assimilé la chose, le Poufsouffle hocha la tête de façon exagérée, exactement, il était tout à fait d’accord. Elle a l’air absolument déterminé, même c’est elle qui soutient Arty dans cette fameuse quête, elle lui donne une petite tape sur l’épaule. C’est vrai, il ne faut pas se montrer résigné. Triompher, exactement comme elle le disait. Alors elle lui demande la procédure, la démarche à suivre pour mettre fin à cette catastrophe intergalactique mondiale. Il réfléchit, le temps d’une demi seconde un quart.

- Je pense que nous serons obligés de lui faire subir toutes sortes de tortures pour qu’il arrête le maléfice. Enfin, p’tet qu’il sera coopératif. Sait-on jamais.

Et soudain, ça remue, quelque chose se passe. Arty avait glissé un œil avec Mister Paloupchtoulou, toujours le surveiller. Et voilà que maintenant il s’apprêtait à changer de livre, voire pire, à quitter la bibliothèque. Dans ce cas, ils étaient perdus, tout à fait. Il fallait trouver une solution au plus vite. C’est alors que la voix de Kohane retentit. Elle ne lâcherait pas la cible. Rester fort, les yeux aiguisés, les muscles tendus. C’était parti pour une aventure & filature comme jamais. La première sûrement, peut-être de nombreuses autres. La reine-mère. Arty n’hésita pas à suivre sa nouvelle amie, sans oublier Meryl, sa trottinette, il la jeta sur son épaule & se dit que maintenant, il la suivrait certainement partout, Kohane. Il semblerait que cette opération espionnage commence plutôt bien, le gamin jette un regard aux autres assis là, tranquillement, n’imaginant pas du tout ce que les jeunes gens étaient en train de faire, de jouer, de s’imaginer, de suivre un pauvre monsieur. Et personne pour l’aider, mais bon, ça ne serait pas aussi drôle sinon.
Sans un bruit, toujours derrière la Gryffonne, mine de rien, Arty fait pénétrer ses pieds dans le sol, ne pas un faire bruit de trop, faire semblant, prétendre être intéressé par les divers volumes répandus autour d’eux. Il la suit, ça aurait pu paraître bizarre, il ne la quittait pas d’une semelle, elle était leadeuse de cette filature.
Puis il l’entend chuchoter à ses oreilles. Effectivement, Paloupchtoulou semblait être sur le point de quitter la bibliothèque. Malédiction, les nuages comptaient sur eux, comment allaient-ils faire ?

- Parle pas de malheurs. Une chose à la fois. On continue de le suivre, parfois, la chance c’est notre pote, elle nous accompagne, j’suis sûr. Il va pas transplaner. Fais moi confiance.

Il était étonné du son de sa propre voix. Elle était calme, sérieuse, concentrée sur la cible, la proie, l’avorteur de pancakes. Il prit une grande inspiration, il sent Kohane paniquer légèrement près de lui. Ce n’était pas le moment de faire une crise, la vie des pancakes était en jeu, imaginez, un monde sans pancakes, c’était impossible. A cette idée, le jeune Blaireau s’empara de la main de la petite brune, et ils se dirigèrent d’un pas rapide mais prudent vers la porte de sortie. Ne pas le perdre d’une semelle mais laisser un espace de distance de sécurité entre lui & eux. Arty poussa la lourde porte du repère des livres. La pluie, toujours là ne se fit pas attendre pour les bombarder, cogner contre leurs visages. Mais cette fois c’était différent, le Jaune & Noir sentait que c’était l’eau des nuages, leurs protecteurs. Douces gouttes réconfortantes, ils étaient toujours en sécurité avec les nuages gris au-dessus de leur tête, comme un bouclier atmosphérique dessiné autour d’eux.

Les yeux toujours rivés sur ce vieux monsieur qui n’avance pas vite, ils s’éloignent un peu de la bibliothèque. Il n’avait pas transplané, sinon il l’aurait fait de suite en sortant, vu le désert que représentait les rues mouillées. Il avait eu raison, la chance se tenait sur leur épaule. Ou alors c’était le superpouvoir des nuages gris, ils l’empêchaient de transplaner, le forçaient à rester dans Londres ou de se déplacer de façon moldue et normale pour qu’Arty & Kohane puissent le suivre facilement. Pas bête les nuages.
Les cheveux trempés, les mèches rebelles plaquées contre le crâne, se sentant lourdes tout d’un coup, le front mouillé. Pourtant il se sentait heureux, même s’il sentait la pression, l’angoisse, l’opération critique qu’ils étaient en train de réaliser. Il fit un clin d’œil à Kohane.

- Trop bien, il n’a pas transplané.

La filature continuait, doucement, dans les rues de Londres. Virages, pavés, trottoirs tout gris. Mais pas un gris tout moche, tout triste. C’était un gris lumineux parsemé de gouttelettes étincelantes brillantes, ne pas marcher voûté, au contraire, tendre le dos, lever le menton et la tête. Laisser les nuages gris & la pluie les entourer entièrement. Leur faire confiance. Mais ça commençait à faire long, avec Meryl sur le dos, la main dans celle de Kohane, le chemin n'en finissait pas, ou du moins c’était l’impression qu’il avait. Toujours habité par la peur que l’homme ne se retourne, les regarde de fronts et leur demande. Non, ne pas penser à ça. Toujours avancer. Sauver les pancakes.



Fin du RP ici amour mais to be continued ...
Cara De Lanxorre
Cara De Lanxorre
Serpentard
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- 1/8 Vélane


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Re: La Salle de Lecture
Cara De Lanxorre, le  Sam 2 Sep - 15:45

PV


    Cara poussa lentement la porte d’entrée de la bibliothèque. La journée touchait à sa fin, le lieu fermait dans une petite heure. Il avait fait beau ce jour-là, et la grande pièce principale où se dressaient les étagères était emplie de lumière, lourde de la chaleur de la journée. De la poussière tourbillonnait doucement dans les rayons de soleil qui entraient par les fenêtres. La bibliothèque sentait le vieux papier, le bois et l’érudition. Il régnait une atmosphère douce de fin de journée. Cara avança parmi les rayons, touchant les ouvrages du bout des doigts tandis qu’elle marchait lentement, s’enivrant du contact avec le vieux cuir terni des couvertures, s’arrêtant parfois, la tête penchée pour lire un titre. Les talons qu’elle portait faisaient un bruit régulier sur le vieux parquet, et sa cape effleurait le sol.
    La jeune femme parcouru plusieurs rayonnages avant de trouver celui qu’elle cherchait : le rayon sur la nourriture magique. Les consignes qu’on lui avait donné étaient claires : pour se faire reconnaître, il fallait qu’elle lise un livre sur une boisson présente dans le monde sorcier. Assez précis pour qu’il n’y ait pas deux personnes comme elle dans la salle de lecture, assez inoffensif pour qu’elle n’attire pas l’attention. Cara s’attarda plusieurs minutes dans le rayonnage, hésitant entre plusieurs ouvrages, avant d’en choisir un sur la bièraubeurre. Le livre était volumineux. Cara le fit basculer hors de l’étagère, parcouru quelques pages, en conclu qu’il convenait aux ordres donnés et le cala contre elle, entre sa hanche et son bras. La jeune femme retourna vers l’allée principale et se dirigea vers le fond de la pièce, jetant des coups d’œil discrets entre les rayonnages. Peu de personnes étaient encore présentes à cette heure, et Cara espérait qu’il en serait de même dans la salle de lecture.

    La Serpentarde poussa la porte en bois qui séparait la pièce principale de la salle de lecture et soupira de soulagement en y pénétrant : la pièce était vide. Son patron avait insisté pour que la rencontre ai lieu un soir de semaine pour limiter le risque d’oreilles indiscrètes et il semblait qu’il ait eu raison. La salle de lecture était une petite pièce comparée à la grande salle principale mais il s’en dégageait une atmosphère de confort et de calme. Cara choisi une petite table en bois située près des baies vitrées et encadrée de quatre gros fauteuils, deux de chaque coté. La jeune femme s’y assit, jeta sa cape sur le dos du fauteuil et profita quelques instants de la douce lumière de fin de journée qui éclairait la table et son visage. Puis, elle posa sur la table le livre qu’elle avait choisi et l’ouvrit à une page au hasard. Elle posa ses coudes sur la table, reposa sa tête sur ses mains jointes et commença à lire. Elle avait un peu de mal à se concentrer, cependant. De toute manière, elle n’était pas là pour cela. Les questions fusaient dans sa tête : viendrait-il ? Cara ne savait pas comment son patron l’avait contacté mais cela devait être suffisamment flou pour décourager les personnes honnêtes. Elle ne savait pas grand chose de l’individu qu’elle attendait, rien du tout en réalité. Son patron lui avait simplement dit qu’il pourrait être très utile, et qu’il s’agissait d’un homme. Cara l’avait deviné avant qu’il ne le dise : c’était toujours elle qui était envoyée aux rendez-vous risqués avec des personnes de la gente masculine, plus sensibles à son ascendance vélane que les femmes. Oserait-il lui parler ? C’était lui qui devait venir vers elle, mais serait-il suffisamment sûr de lui pour se lancer ? Et était-il assez dépourvu de morale pour accepter l’offre qu’elle allait lui proposer ? La première rencontre était toujours délicate : en dire assez pour être comprise, mais pas assez pour être compromise.

    Le cœur de la Serpentarde battait fort dans sa poitrine, elle l’entendait distinctement, bruit sourd. Il n’y avait plus qu’à attendre.
Henry Lloyd
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Ministère de la Magie
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Re: La Salle de Lecture
Henry Lloyd, le  Mar 28 Nov - 12:33

Elliot avait été contacté d’une manière peu conventionnelle. Premièrement quelqu’un avait visiblement connaissance de sa propriété a Pré-Au-Lard (bien qu’il n’apparaissait pas sur le manifeste d’achat) et qui plus est c’était pour un travail. Comme si le serpentard avait besoin d’un travail. Mais la curiosité est un vilain défaut et le mal que c’était donné cette personne pour le contacter rendait la chose que plus intéressante.

Il avait rendez-vous un soir de semaine, dans un lieu public, une bibliothèque. Son seul moyen de reconnaître le contact c’était qu’il lirait un livre sur une boisson des plus répandues dans le monde sorcier. Pas évident, était-ce un piège ? Peu probable vu le lieu. Un moyen de lui soutirer de l’argent ? Envisageable. Quoi qu’il en soit cela mettait un peu de piquant dans sa vie monotone des derniers jours. Parce que oui, avoir de l’argent c’est bien, mais si vous ne pouvez sortir de chez vous, cela a moins d’intérêt.
Jean l’avait fait transplaner juste devant la bâtisse, elle fermait dans peu de temps, probablement juste assez pour que son rendez-vous se termine. D’un pas déterminé il poussa les portes et se mit à scruter l’intérieur. Le jeune homme n’avait aucune idée de si son contact était un homme ou une femme. Tout ce qu’il savait c’était le contenu du livre. Son regard commença alors à se poser sur toutes les personnes présentes à mesure qu’il avançait.

Il se retrouva finalement à changer de pièce après n’avoir trouvé personne qui correspondait. Afin de se noyer dans la masse il attrapa le premier livre qui passait sans même prendre le temps d’en lire le titre. Finalement, près de la fenêtre, sur un fauteuil, se trouvait une femme ravissante. Elliot ne put s’empêcher de poser son regard sur elle, puis, sur son livre. La bièraubeurre était une boisson excellente.

Il s’assit alors sur le fauteuil en face d’elle, puis ouvrit son livre et feinta une lecture approfondie. Ils étaient à première vue seuls, loin des oreilles indiscrètes. Devait-il engager la conversation ? Était-ce bien elle son contact ?

« La bièraubeurre est une boisson très appréciée et courante chez nous. Vous y apprenez quelque chose de nouveau ? »

On est d’accord qu’il ne s’agissait pas de la meilleure entrée en matière que l’on puisse faire, mais elle avait au moins l’avantage de ne rien dire de compromettant au cas où elle ne serait pas la personne attendue et si c’était le contraire alors elle saurait qu’Elliot était là pour elle.
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