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Sur les rails
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Lizzie Cojocaru
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Re: Sur les rails
Lizzie Cojocaru, le  Lun 4 Sep - 23:57

(i'm the worst please forgive me)

Callisto a accepté le jeu
Quelle idée !
Alors que je pouvais l’écraser
Fourmi insignifiante sous le doigt du karma
Je me suis retenue pour accepter le défi
J’aimais jouer, cela serait ma perte

Mais c’était pour l’heure tout ce qui me retenait
Au maigre goût de la vie
Il fallait pouvoir se sentir vibrer
Il fallait tester les limites
Être le funambule de son existence
Ne jamais savoir qui mène la danse
Sinon, sinon on est déjà mort

Ce serait comme partir dans un long voyage
Avec pour seul objectif de se reposer au bout
Ce serait être cadavre avant que d’être humaine
Non, non, cela ne me ressemble pas
Je préfère encore courser le 45e parallèle
Jusqu’au bord de ta mort
Ou de la mienne
Qu’elle différence

Les règles seront moldues
Tant qu’elles seront suivies
Juste pour voir, se donner une idée
Voir qui je serais
Sans masque

Je porte un masque car je suis la méchante
Que je le sais
Mais surtout car c’est par le masque que j’existe
Je n’ai pas vraiment besoin de mon visage
Je sais qu’on trouve partout des voleurs d’apparence
Des potionnistes et des poissons et des rouges à lèvres
Non non je préfère laisser partir l’image de Lizzie
Je la retrouverais plus tard
Quelque soit la rivière qu’elle emprunte
Elle devrait finir à la mer
Baignée dans ton sang, peut-être
Ou dans le mien, me laissant retrouver
Juste dans la mort mon reflet

La meilleure défense c’est l’attaque
Alors je t’ai collé mes tentacules là où je le pouvais
Pourtant tu filais plus vite que je le pensais
Tu avais une rage de vivre une rage de vaincre
Que j’enviais car je sais que je l’avais eue
Et qu’elle avait elle aussi été effacée par le temps

Au fil des passes tu t’es jetée sur les rails
Et je t’ai suivie comme un chat traquerait sa souris
J’avais en pensant à ta mort une adrénaline de vie
Comme si tu pouvais me rendre qui j’avais été
Je devenais à mon tour un poisson
Peut-être que si je t’embrassais
Je pourrais te voler tes traits enflammés
Laisser pourrir le corps de qui tu avais été
M’offrir une nouvelle vie

Là bas je n’aurais plus jamais à
Pleurer à l’ombre des saules pleureurs
A la lumière des larmes
Là bas je pourrais être autre
Plus forte
Plus juste
Plus percutante
Peut-être même que le Maître préférerait
Ce moi issu de qui tu avais été

Dans mon délire je n'ai prêté aucune attention à la signalétique
Je t’ai criblée de haine et d’encre et de coups
Principalement manqués
La lucidité a repris le dessus
Je me rappelle de ce qu’il s’était passé
De quand j’avais laissé une phénix me tendre le même piège
Et fini dans son salon, masque à terre, jambes en l’air
Une chance qu’elle ait reçu les jumeaux avec des couronnes de lierre

Je savais pourtant
Qu’il ne fallait attendre pareille humanité de chacune de mes rencontres
Cette fille, je lui faisais pas confiance
Alors en bonne 87, j’ai triché
D'un vulgaire transplanage je l'ai rejointe
Sourire mauvais au coin des lèvres
Reprenant mes attaques physiques j’ai décuplé la force de mes mains
J’ai privilégié l’utilisation de ma(nu)magie
_je ne serais pas moldue moi, jamais_
J'ai laissé mes doigts crachoter
Un Impedimenta en sa direction

(On tombe on tombe on tombe en permanence
Tantôt en avant tantôt à reculons
J'espère que tu n'as pas le vertige)

sans le savoir, j'avais précipité
le cri des horloges
de ton aversion des ombres
pour l'heure je ne voyais
que la chute hors du temps
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Re: Sur les rails
Invité, le  Dim 10 Sep - 22:29

Le train siffla son arrivée, à moins qu’il sonnait le glas de mon adversaire qui paraissait être tombé dans mes filets. Le comble pour un mollusque. J’avais l’avantage du terrain et j’avais su tirer profit de mon environnement à perfection. Ne jamais sous-estimer l’intelligence des nés moldu, ce monde possédait de vrais trésors lui aussi, ces petits génies aussi. Enfin moi je l’étais pas, j’avais juste exploité les sentiments du chat qui avait sorti ses griffes et son instinct de tueur lui faisait perdre sa lucidité.

Il existait des mauvais perdants dans les deux mondes… Ne respectant pas les règles du Ministère, il était utopique de croire qu’elle respecterait celles d’une gamine. Naïve Mered… Elle aussi possédait un instinct de survie, réflexe humain si j’osais dire. Était-elle encore humaine ou totalement rongée par les ténèbres ? J’étais toujours vivante de quoi miser sur la première option… Dans sa haine, il restait peut-être un peu de bon. Bien enfoui à la vue de son comportement quand même...

D’un coup de transplanage elle déjoua mon piège, ma tentative de meurtre même. Quelle cruauté... Je m’étais abaissée à son niveau, mauvaise fréquentation qui faisait sortir la véritable nature de l’Homme… Je n’étais pas comme ça, je voulais la sauver, il n’était pas trop tard, je l’espérais… Revancharde La Miss m’attaqua avec la magie en complément. Son ancien sortilège avait toujours effet sur moi et mon protego formulé n’eut aucun effet et fut un pétard mouillé. La chute m’attendait, gare à l’atterrissage…

Déséquilibré. Ce combat l’était oui tout comme mon corps. Je tombai en arrière sur le quai, raide comme un piquet, en direction du bitume. Sans réfléchir, mon enveloppe contrôla mes mains qui s’opposèrent au choc histoire de pas me broyer les vertèbres. Sauvetage réussi mais le craquement de mon poignet me rappela le prix que je venais de payer pour ça… Mon cri couvrit à peine les crissements du freinage du train entrant en gare. La suite de la bataille serait définitivement en sa faveur… Déjà que mes chances étaient minces, il fallait être cinglé pour parier sur ma victoire.

Mes doigts ne tenaient plus ma baguette et mes yeux se posèrent sur mon articulation cassée. Non c’était vraiment pas fait pour être dans ce sens-là. Les tremblements m’envahirent, mélange de peur et de réaction de douleur de mon corps. J’avais perdu, le chat avait attrapé sa souris, son aigle en l’occurrence. J’observais mon bourreau, l’adrénaline m’hurlait de me lever de fuir mais j’étais paralysée devant cette femme. Il ne me restait qu’une dernière carte à abattre… La carte de la clémence.

« Ne me tue pas ! Tu as gagné. Ma mort ne t’apportera rien… Ne m’arrache pas à ma mère je t’en supplie… elle n’a plus que moi… elle ne mérite pas ça... Pitié, je suis encore qu’une enfant… », et des larmes dégoulinantes. Dur retour à la réalité et ma faiblesse d’adolescente. J'aimais la vie, je m'en rendis compte... Il me restait des choses à accomplir si seulement...

J’avais abdiqué et rendu les armes. Je pris une position fœtale et fermai mes émeraudes. Allongée sur le sol j'étais un glaçon, la fraicheur du revêtement pénétrant le linceul de mes vêtements. Pardonne-moi maman. J’ai hérité de ton sens de la justice mais pas de ta sagesse… Aucun gosse ne devrait mourir avant ses parents. Avec de la chance elle avait donné la vie et je raviverais sa part d’humanité avant qu’elle ne m’envoie six pieds sous terre. Seul un miracle m’épargnerait.

Lizzie Cojocaru
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Re: Sur les rails
Lizzie Cojocaru, le  Mer 11 Oct - 13:17

Son corps
A terre
Poignet tordu chair meurtrie
Le temps du jeu prenait fin
Maintenant s’ouvrait le jeu de la faim
Le jeu de la chasse de la mort de l’hiver
Ou alors tu pouvais
Décider de la sauver
C’était toujours un choix, un basculement
C’était un pacte à renouveler avec soi à chaque instant

Tu l’as laissée supplier te rappeler
Le pouvoir que tu avais une fois de plus
Sa vie ne tenait qu’à un fil et tu en tenais
Avide
Les ciseaux rouillés des triplettes
Quand on a tout perdu, se rappeler
Que d’autres ont eu cette position sur ta vie
De bonnes dizaines de fois
Donne le vertige
C’est effrayant de se dire
C’était toi

Mais sans l’avoir jamais vécu c’est toujours toi
Tu es la mère tu es l’enfant tu es la soeur tu es la nièce
Tu es l’amie tu es la tante tu es la cousine tu es la voisine
On s’identifie, narcisses ! À tous,
On compte tous
Les uns pour les autres
Alors faut quitter ce jeu d’échec
L’affrontement galvanisant des pièces
Faut regarder en face

Tu as vu l’impact avant qu’il n’ait lieu
Demiguise imprévu tu as imaginé
Le train quittant ses rails
Les vies brisées pour une guerre de principes
L’enfant—cadavre
Et ce qu’il restait de toi s’en est ému
#Commutatio Loco
Son corps disparaît et rejoint les quais
Le tien se matérialise face au train
Il est là
Juste là
Il est temps de mourir, tu crois pas ?
Depuis le temps que t’y penses depuis le temps que t’en rêves
Depuis le temps que t’en crèves

Les pions sur la table se sont mangés les uns les autres
Et toi, la pièce zébrée, de blanc et noir tachée,
Blocs intenses noyés dans la masse grise du pion
Tu t’es mangée toute seule. Les blancs ont gagné
C’est ce que tu voulais, au fond, pas vrai ?

Non. Pas vrai. Faux, même.
T’avais pas fini, 67 te tuerait plutôt que te te laisser mourir
Alors tirant de ta manche de nouveaux rubans
De nouveaux rêves de nouvelles illusions
T’as trouvé l’énergie des dernières chances
D’un Spectrum tu t’es protégée.
Le train
Au lieu de te pulvériser de te changer en purée d’humain
T’a traversée comme un non-être

Tu n’as pas attendu que son arrêt soit complet
Pour te déplacer
Le courant glacial qui te parcourait t’effarait
Mais ce n’était rien avec la peur que le sort prenne fin

Prématurément
Et toi avec
Que se passe-t-il quand un corps humain
Réapparait au milieu des rails
Au milieu des rouages le broie-t-on
Le brûle-t-on l’écrase-t-on…
Tu voulais pas savoir
De tes petits pieds tu courais
A travers un train maintenant à l’arrêt
Tu te précipitais sur l’autre voie, pour l’heure inhabitée
Et à la force de tes bras tu pus soulever
Un corps sans masse jusqu’aux quais
Contre la bande jaune de sécurité
Ta tête s’est effondrée

Tu regretteras, demain
Et d’autres jours d’autres soupirs
Tu regretteras d’avoir loupé ton temps
D’avoir été trop lâche comme d’habitude
D’avoir fui devant la mort
Pour l’heure la née-moldue reverra sa mère
Pour l’heure le fantôme au coeur de pieuvre vit

Et c’est déjà pas mal ainsi


_To be or not to be_
_Oscillation perpétuelle_
[pour moi c'est la fin]

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Re: Sur les rails
Invité, le  Dim 15 Oct - 19:06

Comment en étais-je arrivée là ? Ma sortie à la gare, mon intervention pour défendre le moldu, des mots qui fusèrent, une pieuvre, une blessure, un train, la fin… ma fin… Tout ça c’était à cause de lui : papa. Par sa faute, maman allait mal. Par sa faute j’allais mal. Par sa faute j’étais venue ici pour prendre l’air. Par sa faute j’avais rencontré le chat. Par ma faute, l’affrontement avait éclaté. Par ma faute mon être de chair allait être dispersé aux quatre coins de la gare. Par ma faute, j’allais mourir. Par ma faute, je ne serrerai plus jamais Anna dans mes bras…

Le train freina de toutes ses roues. Elles se bloquèrent et la locomotive entama sa glissade inexorable en ma direction. J’étais incapable de bouger, seul un miracle pouvait me sortir de ce mauvais pas. Une dernière pensée pour maman. Tu as perdu ton mari et ton unique fille cet été. Sois forte et vis ! Ne me rejoins pas de suite, je ne veux pas te revoir là-haut, pas maintenant. Pardonne-moi mon impulsivité. Elle aura causé ma perte. Je continuerai cette conversation une fois arrivée au paradis, le temps d’attraper le bon wagon après l’impact. Les yeux fermés, place aux rêves.

10-15 min plus tard…

Mes émeraudes se rouvrirent. Je ne comprenais pas, j’étais au sol, allongée encore et je ressentais la douleur. C’était donc ça la vie après la mort ? Moi qui pensais être libérée de ces maux, pouvoir voler à ma guise entre autre, c’était décevant. Et il me voulait quoi le type en blouse blanche là ? Il blablatait je ne sais quoi mais qu’il me foute la paix ! Fallait pas être sortir de Saint-Cyr pour comprendre que oui j’avais pas la forme et que mon poignet était cassé. Deux hommes me transférèrent sur une civière et mon corps me montra que la casse de mon articulation n’était qu’un échantillon de mes fractures. Cependant j’étais vivante mais qu’était devenu le chat ?

Le paradis attendrait, je me contenterai d’un petit tour à l’hôpital pour l’instant. C’est fou comment j’étais devenue l’attraction du jour en l’espace d’une poignée de minutes. Personne n’avait bougé le petit doigt quand il fallait faire la morale à Miss Latex ou encore pour venir me défendre. Par contre venir après la guerre, alors là, y avait foule ! Je ne pouvais pas leur en vouloir, il est souvent plus sage de ne pas se mêler des affaires des autres. Puis des moldus ne m’auraient pas été utile dans ma bataille d’arguments puis de magie. Au moins, l’un d’entre eux avait eu la présence d’esprit d’appeler les secours, c’était déjà bien.

Mes mirettes balayèrent les lieux et se posèrent sur une forme présente sur le quai en face. Forme reconnaissable de loin, cette tenue n’avait rien de discrète ! Le chat était là ! Il n’avait l’air en forme et personne ne l’avait remarqué. Je tendis mon bras meurtri pour tenter de réveiller tous ces gens. Allez l’aider bon sang ! Lâchez-moi deux minutes, je ne suis pas mourante. J’ignorais dans quel état était cette femme. Je voulais avoir de ses nouvelles. Je ne savais expliquer le pourquoi du comment j’étais vivante mais j’étais certaine qu’elle n’était pas étrangère à ma survie.

Mes gesticulations firent mal interprétées des soignants qui comprirent des spasmes de douleur et me shootèrent. Bonjour Morphée et adieu le chat. Désolée je n’ai pas pu t’aider comme toi tu l’avais probablement fait. Tu m’avais prouvé que j’avais raison, tu avais un cœur. Oui et il en fallait même un énorme pour sacrifier une de tes neuf vies pour sauver celle d’une totale inconnue qui avait essayé de te tuer. Merci pour tout. Aujourd’hui j’ose espérer que cette vie n’était pas ta dernière et que tu te relèveras de ce quai. J’y croyais dur comme fer alors je revins sur mes mots. Je ne te dis pas adieu, juste au revoir.

Fin pour moi aussi. Hâte de te revoir Liz87 ♥ A bientôt !
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Re: Sur les rails
Peter McKinnon, le  Jeu 14 Déc - 16:15

RP avec Mangemort 91


Londres était une ville de transports. On pouvait y arriver par bateau, en avion, en voiture. Elle était parsemée de plusieurs lignes de métro, tout en devant une partie de sa renommée pour ses bus à impérial et en étant parcourue de nombreux "cab". Mais Londres, c'était aussi plusieurs gares et le train ! Parmi tous les trains qui quittaient Londres et entraient dans la capitale britannique, l'un d'eux recevait l'affection de plusieurs générations de sorciers ayant eu la chance de l'emprunter pour se rendre à Poudlard. Etait-ce en hommage au Poudlard Express que Peter se trouvait sur ces rails ce jour-là ?

La botte droite sur l'une des rails qui se trouvaient là, le sorcier ne ressentait même pas les vibrations que l'utilisation plus ou moins lointaine de cette rame aurait probablement dû provoquer. Cet accès particulier à la voie était désert. Pour lui, Peter n'avait que la voie à perte de vue et le vent dans les cheveux. Profitant de repos que lui offrait ce quasi-silence, le sorcier laissait son regard se perdre dans cet horizon qui ravageait tout, y compris les trains.

Etait-ce une envie particulière de partir, de quitter l'Angleterre une nouvelle fois, qui l'avait amené là ? Il fallait dire qu'il n'avait pas grand chose d'autre à faire que se morfondre sur son passé et son avenir. Et si c'était Poudlard qui lui manquait ? Il avait été très heureux de sortir de sa scolarité et de jouir d'un seul coup de sa liberté. Mais la liberté avait un prix ... Et, tous les jours, il voyait s'acheminer la peur sur son bureau à travers les couvertures de journaux qui tous prédisaient un avenir de plus en plus noir à ce pays, décrivant un présent des plus sombre.

Alors il était là, sur les rails d'un train qu'il ne connaissait pas, à se demander ce que le destin avait prévu pour lui. Peter était à la croisée des chemins, dans tous les sens du termes, et il se sentait désespérément seul ...
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Re: Sur les rails
Mangemort 91, le  Mar 26 Déc - 0:54

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Il n'a pas repris le Nous de 28. Parce que 2 lui manque, mais parce qu'il lui faut accepter aussi de la voir partir. Il lui faut comprendre qu'elle ne reviendra pas, et que lui même partira surement un jour. Alors il se fait autre, il étouffe le pantin sous un nouveau masque, qu'il change tous les jours. C'est qu'il peine a se décider pour une nouvelle identité. Il veut être tout autre. Etre lui avant les autres. Alors il se chercher lui même au cours de marche solitaires dans tous les coins de l'Angleterre. Il cherche des âmes a tourner vers la raison en espérant les suivre. Il avance sur les rails lentement, se pensant seul au monde jusqu’à ce que l'ombre se dessine au lointain. Un ombre qu'il ne reconnait pas tout de suite bien qu'il en ait dans une autre vie dessine les contours. Alors il avance jusqu’à elle, sans un mot de trop ni un mot pas assez.

Il avance comme si rien d'autre ne comptait. Parce que les mètres s’enchaînent, et il se sent fantôme parmi les siens, il ne fait pas tache au paysage, il l’épouse autant que cette silhouette qui s'approche et qui cogne a sa rétine de trop de familiarité. Et les souvenirs reviennent alors que le masque reste de marbre. Il se rapproche jusqu’à sentir presque la fumée que produit le souffle de l'autre.Il y a quelque chose de fascinant a croiser une âme connue dans un lieu suppose abandonne. Alors il lui fait face. Se demandant si l'autre peut le voir quand lui même a cette douloureuse impression de disparaître.  je me souviens de toi. le voleur des hurlants.
 Et comme pour raviver la mémoire de l'autre et le ramener a cet après midi derrière la cabane de bois, il appose doucement sa main sur la joue de l'autre sans ne rien y ajouter de menaçant. Il la retire rapidement, par peur d'eveiller egalement cet autre souvenir chaud qui dort dans ses entrailles a lui. quatre voies pour un seul train. te reste seulement le temps de choisir Peter.  
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Re: Sur les rails
Peter McKinnon, le  Sam 30 Déc - 13:14

Peter ressentait un véritable sentiment de fatigue. Pas de celle qui vous prend lorsque les heures de sommeil vous manque, mais bien celle des petits nuages et des grandes incertitudes. Ce devait être à cause du temps. Ce n'était pas un hiver habituel, on aurait plutôt dit un long automne. Le ciel ne prêtait pas à rester enfermé chez soi à bouquiner au côté d'un feu crépitant, mais plutôt à sortir braver la pluie pour sentir la nature mourir tout autour de soi. Le plus terrible, c'était de vivre au rythme d'une saison peu marquée par des températures abyssales ou de grandes chutes de neiges. L'incertitude de cet entre-deux, ce temps mi-figue mi-raisin, laissait place à celle liée à son avenir.

On avait beau dire, et raconter tout un tas de théories fumeuses sur le destin à qui voulait l'entendre, il était toujours particulièrement difficile de s'appliquer à soi-même ses propres croyances. Alors, le regard tout entier tourné vers le ciel, Peter espérait un présage ou quelque chose du genre pour l'aider à se fixer sur son destin qu'il commençait à considérer comme inexistant. Seulement, le sorcier comprit vite que son regard allait devoir se fixer sur autre chose, un souvenir revenu du passé le hanter.

Les mots du sorcier masqué claquaient dans l'air venteux comme le fouet d'un gardien de zoo qui s'approchait à présent pour caresser l'animal apeuré qu'il s'apprêtait à mettre en cage. Ledit animal n'avait d'ailleurs plus grand chose à perdre. Alors, quitte à ce que cela se passe mal, il allait falloir faire tomber quelques masques et peut-être essayer de comprendre quelles étaient les motivations des uns et des autres au milieu de tout ce brouillard. Quant au masqué, il passait habillement de gardien de zoo à cheminot, responsable des embranchements. Le voilà qui mettait Peter au pied du mur, allant jusqu'à lui rappeler ses choix en l'appelant par son nom, comme s'il étaient de vieilles connaissances.

- Pourquoi vous faites tout ça ?
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Re: Sur les rails
Mangemort 91, le  Jeu 4 Jan - 2:31

Il n'y avait aucune raison de le trouver ici mais ça présence réveillait en nous un calme et cette incapacité a l'attaquer le premier, alors que la méfiance n’était plus de rigueur et une fois nos mains retirées de son visage nous l'observions simplement dans sa candeur qui nous avait un soir de fête séduit suffisamment pour avoir envisagé une seconde de rester au matin.  

- Pourquoi vous faites tout ça ?

C’était une question récurrente des entretiens individuels. Et la réponse serait toujours la même, inchangée. Nous ne savons nous cantonner a un seul rôle. Le ministère se trompe, nous ne souhaitons aucune perdition. Il était vrai que nos idéaux avaient fini avec le temps par voler bien plus haut qu'une simple guerre de sang, lequel ne nous importait plus. Nous etions plus nobles,
alors, porte-parole cheminot des Justes, nous expliquions un peu. Nous luttons pour une liberté qui nous est arrachées. Nous prenons ce rôle de porte parole des opprimés lorsque personne ne songe a le faire. Et comme pour justifier. Les yeux s'ouvrent parfois dans la douleur. Il n'y avait aucune teinte dans ce discours, ce n’était que notre point de vue et cette fierté mal placée de se voir confier un rôle important.
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Re: Sur les rails
Peter McKinnon, le  Sam 6 Jan - 8:07

Il n'y avait littéralement rien, à des mètres à la ronde. On ne pouvait voir pas une personne, pas un animal, rien si ce n'était quelques touffes d'herbes pauvres qui avaient poussées ça et là entre les gravas des voies. Il n'y avait rien pour se raccrocher que ces deux sorciers qui se faisaient face. Et pourtant, dans cette atmosphère semi-désertique, on distinguait parfaitement le vent qui soufflait sans s'arrêter, à vous faire battre les tympans. Et puis la peur, celle qui souhaitait diffuser l'un et que souhaitait masquer l'autre. Car c'était toujours comme cela que cela finissait, dans ces décors trop vides c'étaient les émotions qui prenaient le dessus, invariablement !

Et, tout doucement, c'était la colère qui venait poindre, sous-jacente, chez l'ancien préfet. On n'avait pas répondu à sa question. Certes, c'était vrai, il fallait bien se demander un jour pourquoi ces types s'étaient transformés en terroristes. Mais là, tout ce qui l'intéressait, c'était de savoir pourquoi cet homme l'avait retrouvé. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Et qu'est-ce que c'était que ce plaisir pervers qu'il prenait à simplement le caresser, même des années après leur première rencontre ? Oui, le sorcier se fichait éperdument du monde et de la société magique, à cet instant la seule chose qui lui importait, c'était de savoir pourquoi lui.

- J'men fiche de toutes vos histoires. Pourquoi vous me poursuivez ? Qu'est-ce que j'ai en rapport avec vos opprimés ?
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Re: Sur les rails
Mangemort 91, le  Lun 15 Jan - 13:10

Réaction du revers à laquelle nous aurions dû nous attendre, mais qui nous peine toujours un peu venant de l'être que nous apprécions peut-être outre mesure et ce depuis son plus jeune âge. Et l'interrogation que nous attendions avec l'impatience d'un enfant. Et la réponse plus qu'évidente. Tu nous fascines, sans fausses notes. Il y avait une vague d'espoir chez toi que nous avions envie de te voler, si on ne se concentrer que sur ce revers de la médaille, l'autre, trop niais, aurait voulu respirer.

T'observant toujours, nous avions cette envie réalisée de te tourner autour, de t'observer sous toutes les coutures pour comprendre, te disséquer par les mots pour comprendre les idées, les besoins, les envies. Qu'est-ce qui te berce lorsque tu t'endors. En quoi crois-tu ? Quelles sont tes idées ? Rat de laboratoires qui pourrait nous fournir arguments réfléchis d'opposition d'idée. Nous voulions savoir, comprendre, pour mieux réfuter.Pour comprendre et savoir, pour que l'autre nous en sache plus. À quoi tu tiens ? Quels étaient les secrets d'enfant dissimulés sous la cape de l'adulte ?  
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Re: Sur les rails
Peter McKinnon, le  Mar 16 Jan - 8:34

C'était plus un cris du coeur qu'une interrogation, mais Peter n'avait pas pu se retenir. Pourquoi fallait-il toujours que les malades qui voulaient détruire la société pour en bâtir une "meilleure" sorte de chez eux et commence leur boulot sur les braves gens plutôt que de rester à cogiter dans une cave loin du monde ? Mais non, les malades se baladaient dans la rue à présent. Et le problème avec ces fous c'étaient qu'ils prenaient un malin plaisir à jouir de l'impression qu'ils faisaient sur les autres et sur tout ce qui les entourait. Cela dégoutait Peter, et il n'était même pas capable d'enlever son masque pour se présenter en personne. Quoique Peter n'était pas persuadé qu'il tenait vraiment à voir le visage de ce pervers.

- Tu nous fascines.

Encore une réponse de sadique. Peter avait l'impression que le masqué devant lui allait le mettre dans un bocal et l'exposer chez lui. Le sorcier ne se considérait plus comme une personne mais comme une expérience de laboratoire. Cela commençait vraiment à le peser. Les mâchoires de Peter se resserrèrent alors que le masqué reprenait la parole pour une nouvelle salve d'interrogations. Lui qui, pourtant, adorait être regardé et admiré, ne ressentait pas du tout le même sentiment qu'à l'accoutumée lorsque tous les regards étaient tournés vers lui.

- Mais foutez-moi la paix ! Je veux rien avoir affaire avec vous moi ! Vous êtes des malades qui passez votre temps à terroriser des gosses, c'est comme ça que vous la changez la société ? Vous vous pavanez sous vos grands airs et vos masques mais vous êtes quoi sinon des lâches ? Moi je voudrai que vous n'ayez jamais existé ! Que votre foutu société magique ne change que si elle en a envie, et pas poussée dans le dos par vos complots et vos attentats. Mais ça, ça vous tue de voir qu'en fait vous n'êtes qu'une bande de marginaux hein ?
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Re: Sur les rails
Mangemort 91, le  Jeu 8 Fév - 23:17

Nous ne savions pas vraiment ce qui nous inspirait tant chez McKinnon mais ses mots, sa posture, tout nous avait toujours fascinés, aussi loin que puissent remonter nos souvenirs en sa présence. Jusqu'à cette nuit d'oublie n sa présence, il devenait compliquer de résister à ce besoin de se blottir contre lui, cette envie de goûter encore à son monde. Mais nous n'en faisions rien, nous l'observions réagir à nos propos avec un désaccord que nous n'attendions pas. Nous l'observions alors que sous notre masque notre levre commençait à craquer sous l'impulsion d'un sourire que nous arrachait sa présence, que nos yeux pétillaient. Parce que même dans ce corps, sa proximité nous aidait à respirer.

Mais foutez-moi la paix ! Je veux rien avoir affaire avec vous moi ! Vous êtes des malades qui passez votre temps à terroriser des gosses, c'est comme ça que vous la changez la société ? Vous vous pavanez sous vos grands airs et vos masques mais vous êtes quoi sinon des lâches ? Moi je voudrai que vous n'ayez jamais existé ! Que votre foutu société magique ne change que si elle en a envie, et pas poussée dans le dos par vos complots et vos attentats. Mais ça, ça vous tue de voir qu'en fait vous n'êtes qu'une bande de marginaux hein ?

Nous avions écouter, et ce n'était point l'idée de voir nos idées ainsi descendues qui nous attristait le plus. Non, c'était bien cette absence de compréhension de mes propos, peut-être y avait-il vu une quelconque attaque bien nous n'ayons voulu en dissimuler aucune. Alors après un souffle.

Tu te trompes McKinnon. Nous ne cherchons pas à te faire changer d'avis.  Nous ne changerions pas le nôtres. Nous voulons comprendre ce qui te fait vibrer. Comprendre, savoir. Car tout point de vue est fascinant. Alors dis nous s'il te plait, explique nous.  
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Re: Sur les rails
Peter McKinnon, le  Lun 19 Fév - 11:54

Bizarrement, le fait d'avoir sortit son sac avec autant d'aplomb et de violence semblait avoir apaisé Peter. Désormais, il faisait face à son tourmenteur avec bien plus de contrôle que jusqu'alors. Mieux, il était désormais capable de soutenir le regard masqué du mage noir, symbole du fond de morgue qui lui revenait soudainement. Et voilà que l'énergumène continuait à suivre son script savamment rédigé. C'était que le lascard n'en démordait pas. Il avait envie de connaitre Peter, cette âme tourmentée. Et, pour la première fois de sa vie, celui-ci prit conscience qu'il y avait peut-être bien un véritable être humain à connaitre sous ce masque ...

Alors, dans un regard à la fois fier et plus humain, le sorcier se prit à répondre au petit jeu des questions-réponses du mage noir. C'était parti.

- Ce qui me fait vibrer ? L'Ecosse. Des kilomètres de landes vierges de tout être humain. Juste une paire de moutons, qui gambadent par-ci par-là.

C'était vrai que c'était le décor parfait pour s'évader. Là-bas, il n'y avait personne. Et cette solitude profonde éloignait sensiblement ceux qui la vivaient de tous les tracas que la société magique et ses détracteurs pouvaient bien apporter. Un instant, d'ailleurs, Peter avait quitté les rails pour se retrouver là-bas, il avait presque pu sentir l'odeur de l'Ecosse. Mais il avait rouvert ses yeux sur le masque froid et impersonnel qui le fixait.

- Et vous ? A part faire flipper les mômes, y'a quelque chose qui vous fascine ?
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Re: Sur les rails
Mangemort 91, le  Dim 18 Mar - 0:36

Dis-nous tout Peter de ce qui te tient le soir, le nœud clef au milieu du tricot celui qui défait tout si on tire dessus. Nous voulons savoir, plus que tout parce que nous ne trouvons pas nous même notre nœud. Peut-être il y en a-t-il trop pour nous, ce serait pas impossible tu sais nous n'avons toujours pas compris quel était notre problème mais nous savons au moins qu'il y en a un désormais.

Alors parle-nous Peter de tes croyances sans aucun doute à l'horizon, que nous puissions voir si nous partageons la même absence d'hésitation face aux nôtres. Raconte nous ce que ça te fait de croire pouvoir déplacer des montagnes par la simple pensée, par des petits actes du quotidien, dis nous Peter. Parce que des fois on perd la foi en tout et on se dit qu'une petite détonation qui résonne dans la tête ne serait pas de refus. On veut apprendre à contrer ça. Comment tu fais toi ?

Tu aimais l'Ecosse, nous parcourions l'islande. Nous vibrions aussi des paysages à perte de vue, mais nous n'étions pas prêts pour la suite de ta question Et vous ? A part faire flipper les mômes, y'a quelque chose qui vous fascine ? Nous n'aimions pas faire flipper les enfants mais il n 'y avait que peu de moyen de te le prouver et nous avions peu de temps, alors il faudra passer tout de suite à la suite, à l’honnêteté. L'autre nous aurait répondu "toi" mais ça aurait été trop simple. Il y avait quelque chose dans l'air qui touchait d'avantage. La vie et ses tourments. L'air qui se sent de nouveau L'eau comme un câlin cocon et je crois surtout surtout Surtout les autres.
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Re: Sur les rails
Peter McKinnon, le  Jeu 5 Avr - 22:19

Souvent, le principe des grands méchants, c'est qu'ils s'écoutent parler. Il y a une sorte d'attirance perverse envers la parole et l'envie de crier au monde qui ils sont. Et, bien souvent dans les histoires c'est au moment d'un monologue fatidique que les héros profitent d'un élan de déconcentration pour reprendre l'avantage. Le fait est que dans la vraie vie, cela se passe rarement comme cela. Déjà parce que les grands méchants n'existent bien souvent pas dans la vraie vie. Et puis, parce qu'il faut bien l'admettre, les héros ça ne court pas les rues ...

A cet instant précis, où Peter venait de renvoyer la balle au Mangemort qui l'avait à nouveau coincé, le voilà qui se mettait subitement à élaborer un plan aussi grotesque que voué à l'échec. Ce pauvre gars à la voix métallique allait se lancer dans une énumération de ce qui le faisait vibrer, avec un peu de chance. Et pour le coup, alors qu'il serait en train d'énumérer divers instruments de tortures, comme étant ses petites passions cachées, le sorcier allait avoir une fenêtre pour essayer de savoir qui se cachait sous les traits inertes et creusés de ce masque ...

- La vie

*Qu'est-ce que c'est encore que ces sottises ?!*

Prenant une mine peinée, Peter s'approcha légèrement, dans un élan de compréhension feint.

- L'air

*Ouais ... comme tous les mammifères, quoi !*

Tout doucement, avec la patience d'une tortue, le sorcier faisait mine de s'approcher sans s'approcher.

- L'eau

*Il est parti pour te citer les quatre éléments, c'est bon, t'as le temps.*

- Surtout les autres

Sur ces dernières paroles, Peter leva brusquement ses deux mains ouvertes vers le visage d'acier pour l'arracher et finir par supporter en face le regard de son tourmenteur. La tentative s'avérait désastreuse.
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Re: Sur les rails
Mangemort 91, le  Sam 28 Avr - 3:41

C'en était presque ridicule de se livrer autant. Presque rien, il aurait suffit d’impressionner un peu, de se défendre encore, il aurait suffit de beaucoup de choses, mais pas de s'ouvrir. Pas de parler avec les tripes, mais de parler avec la tête. Et pourtant, nous avons fini par penser qu'il nous serait impossible de penser clairement en présence de l'autre. De l'enfant qui ramasse un oiseau et l'aide à guérir avant de le relâcher. Il y a un besoin d’honnêteté. Alors il est impossible de résister lorsque ses mains s'apposent sur notre masque.

Il est impossible de s'y résoudre, ni de résister. Parce que si quelqu'un peut écraser le reste d'espoir, c'est bien Peter, avec sa botte. Et pourtant, nous ne résistons pas. Ses mains tirent tandis que nos doigts fins dénouent le masque. Pour que ce dernier cède et se détache de la peau; Pour retrouver de l'air. Le masque quitte la peau, et c'est un visage connu de Peter qui se dévoile.
Parce que dans un élan de désespoir 91 a besoin de se montrer.

91 s'envole alors qu'un sourire gêné prend place. Alors que les mots se perdent dans la gorge pour finir dans nos yeux. Alors nos mains viennent de nouveau s'apposer sur ses joues. Pour les savourer une dernière fois avant le rejet inévitable. Parce que l'autre homme a quelque chose qui nous aide à avancer. À grandir.
Parce que nous avons deux enfants.
Et qu'il serait tellement plus simple que ce soit lui qui enfonce le clou.      
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