Étrange, j'imaginais bien une réaction en lui offrant mon cadeau, mais clairement pas ça. Je pensais qu'elle serait très heureuse, mais ça n'a pas l'air d'être le cas. Lorsqu'elle prononce mon nom, je fronce très légèrement les sourcils, attendant une explication. Mais la seule chose que je vois, ce sont ses larmes.

Tout en étant assis, je m'approche d'elle, et je la serre dans mes bras, elle me dit qu''elle ne me mérite pas... Je l'embrasse à mon tour et place sa tête au niveau de mon cou.

-Arrête de dire des bêtises. Je t'ai beaucoup trop embêté c'est tout. C'est de ma faute. Moi aussi je t'aime.

Je me relève, prend Aria en dessous des bras et la relève à son tour. Je la serre contre moi, je place une main en bas de son dos, et pose un délicat baiser sur le front de mon petit cœur.

-Hey. Ça va aller d'accord ? En plus il faut envoyer le cadeau à ton frère.

Je pose mes lèvres contre les siennes, et la regarde dans les yeux. Puis, je vais chercher le colis que ma bien-aimée a laissé tomber un peu plus loin, levant la main vers Aria cette dernière vient vers moi et me prend la main, et nous nous rendons tous les deux dans la volière, cependant un léger détail me perturbe.
Je tourne la tête derrière nous, et je me repasse ce que je me souviens en tête. Voyant Aria me regarder bizarrement, je décide de continuer notre petit bout de chemin jusqu'aux hiboux.

-Va falloir se faire discret petit cœur dans le château.

Puis je me place derrière elle, en l'enlaçant dans mes bras et posant ma tête sur son épaule.

Je prends la boite avec son magnifique collier pendant qu’il essaie de me rassurer, me disant que tout est de sa faute. Il se relève ensuite et m’aide à en faire de même. Je le laisse me serrer contre lui et ferme les yeux lorsqu’il m’embrasse tendrement sur le front. Je ne cesse de me répéter que je n’aurais pas dû lui faire ça. Il est tellement gentil et attentionné avec moi. Il me rappelle ensuite qu’il faut faire partir le cadeau pour Matthew et m’embrasse. Lorsqu’il me regarde dans les yeux, mon cœur se resserre. J’aurais aimé pouvoir m’oublietter moi aussi pour oublier ce que je lui avais fait.

Après avoir récupéré le colis, nous allons ensemble à la volière, main dans la main. Je le vois regarder derrière nous, comme s’il y avait quelque chose qui le dérangeait ou un détail qui le chiffonnait. Je préfère ne pas le questionner. Je ne dis rien, je reste silencieuse. Après m’avoir conseillé à ce l’on soit discret tous les deux dans le château, il se place derrière moi et me sert dans ses bras en posant sa tête sur mon épaule. Son souffle caresse ma nuque et je ferme les yeux. Malgré ce sentiment de culpabilité, je me sens bien dans ses bras. Je reste ainsi quelques secondes sans bouger, puis me retourne pour pouvoir l’embrasser. Je prends ensuite le colis qu'il tient dans sa main et l’emmène vers ma chouette pour qu’elle puisse l’envoyer à mon frère.

Après que Mitsy soit parti, je m’avance vers mon vert aux yeux bleus, lui prends la main et l’entraîne avec moi en direction du château. Il fallait maintenant que je retrouve Mered au plus vite pour que, d'une part, nous mettions les choses au clair, et d’autres part, que je la prévienne de ce que j’avais fait.

Un bout de papier à la main, je relis le mot que je venais de recevoir : "J’peux te parler s’il te plait ?" Un message court dans lequel je reconnaissais l’écriture d’Elhiya et qui était très inhabituel de sa part. Que se passait-il ?

Le hibou qui venait de m’apporter son mot avait l’air d’attendre je ne sais quoi. Je le regarde et lui demande agacée : "Bah, quoi ? Tu veux que je lui réponde quoi ? "oui, tu peux"" Ma réponse ou l’intonation de ma voix ne lui a très certainement pas plu puisqu’immédiatement, il s’envole en me laissant seule avec le message de la Serpentard. Je soupire. Bon, je suppose qu’elle doit se trouver dans la volière ?

Sur le trajet, tête baissée, je ne peux m’empêcher de penser aux évènements de ces derniers jours. Une nouvelle vision de la vie et du monde était en train de germer dans mon esprit, comme s’il y avait une faille dans le système actuel et que j’étais en train de m’en rendre compte, d’ouvrir les yeux tout doucement. La vérité n’était peut-être pas celle que j’avais toujours connue ou si, peut-être que si finalement. Je suis perdue, complètement. Je ne sais plus quoi penser, ni qui croire. J’ai envie d'admettre qu’un tel monde pourrait exister mais au dépend de combien de morts ? Pourrais-je accepter de vivre dans un monde où nous sommes libres mais dans lequel de nombreuses victimes auront péri ? Pourrais-je vivre avec ça ? Qui croire dans cette histoire ?

Je m’arrête et lève la tête. Je venais d’arriver dans la volière. Je monte les marches pour entrer à l’intérieur mais ne vois personne. J’appelle tout de même la verte, comme si elle allait apparaitre d’un coup : "Elhiya, t’es là ?". Non, personne. Me vient alors l’idée d’aller voir à l’arrière du bâtiment… Sait-on jamais…

Mon intuition était bonne, elle était bien là, assise par terre en train de jouer avec des brindilles d’herbes. Elle n’avait pas l’air bien et il me semble ne l’avoir jamais vu dans cet état. Je m’approche d’elle, accompagné d’un "hey", puis m’assois à côté d’elle en posant ma main sur son épaule. D’une voix douce qui se voulait soucieuse, je lui demande :

- Bah alors, qu’est-ce qu’il y a ?

Où était Elhiya, celle que j’avais rencontrée en tant qu’Axel, le joueur de Quidditch ou celle qui avait essayé de me convertir au dessin ? Que s’était-il passé ?

Assise à côté d’elle, elle m’annonce qu’il ne se passe rien de spécial mais qu’elle avait un service à me demander. Apparemment, je serais la personne la plus appropriée. Je fronce les sourcils en me demandant pourquoi moi ? Elle n’est plus proche de son cousin ? Ils étaient pourtant inséparable tous les deux. En soit, je m’en fiche pas mal de savoir ce qu'il devient. Tout ce qui pouvait toucher de près ou de loin au Serpentard me laisse maintenant indifférente. Mais si elle ne souhaitait pas lui parler pour x raisons, il y avait Dey sinon, pourquoi ne pas lui parler à lui ? Il est son petit-ami après tout. A moins qu’ils se soient disputés tous les deux ? Etrange… Elle tourne sa tête dans ma direction et me regarde. Dans ses yeux, je lis un sentiment que je n’avais pas encore lu chez elle et qui m’est difficile à décrire : un mélange d’inquiétude, de tristesse et de douleur même. Que se passe-t-il Elhiya ? Je retire ma main posée sur son épaule.

Elle commence alors à m’expliquer brièvement ce qu’elle attend de moi. Je devais m’occuper de Dey mais je ne comprenais pas les raisons. Pourquoi me dit-elle qu'u bout d’un moment, il va comprendre ? Et pourquoi n’arriverait-elle pas l’apaiser ? Parce qu’il peut être agaçant ou entêté ? Etait-ce vraiment une raison valable ? Je m’apprête à lui poser toutes ces questions lorsqu’elle reprend la parole et me déclare que la vision du monde du Gryffondor est trop idéalisée et qu’il ne le voit pas. Je ne peux m’empêcher de penser à la mienne de vision des choses qui avait changé depuis quelques temps, depuis ce jour où j’avais rencontré ce Mage Noir. Il avait réussi à me faire douter que notre monde n’était pas aussi parfait que je l’aurais imaginé et que la vérité n’était pas celle que l’on voulait nous faire croire. Mais l’heure n’était pas de se poser ces questions existentielles sur notre monde mais de comprendre la verte. Tout ce qu’elle venait de me dire restait incompréhensible pour moi :

- Elhiya, je ne comprends pas. Oui, on sait très bien qu’il peut être têtu quand il s’y met, mais nous avons tous nos défauts, non ? Pourquoi est-ce que tu dis que tu ne pourrais plus être avec lui. Qu’est-ce qui se passe ? Explique-moi…  Qu’est-ce qu’il y a ?

Je la fixe attendant une réponse de sa part. Que que se passe-t-il entre eux deux ? Et pourquoi veut-elle que je m’en mêle, que je m’immisce entre eux deux ? Je suis dans l’incompréhension total, il fallait qu’elle m’explique vraiment plus en détail, sinon je ne vois pas ce que je pourrais faire pour l’aider, à moins de m’inquiéter pour elle.

Il n’y avait pas grand-chose à comprendre. Voilà sa réponse. Elle m’indique également que parfois, la seule solution pour protéger quelqu’un est de l’éloigner. Je continue de la fixer, perplexe, en ayant une multitude de questions sans réponses : Mais pourquoi me disait-elle ça ? Était-ce un sous-entendu par rapport à son cousin ? Et pourquoi veut-elle protéger Dey ? De quoi et de qui d’ailleurs ? D’elle ? Pourquoi faire autant de mystère Elhiya ?

Je suis dans le flou total, je ne comprends rien. Elle ajoute que je peux faire comme je veux puisque de toute façon, elle enverra quelqu’un d’autres plus tard. Mais elle n’a même pas à envoyer quelqu’un d’autre, je suis apte à veiller sur celui qui est comme un frère pour moi.

Puis, incrédule, après m’avoir remerciée d’être venue, elle se lève et commence à avancer pour partir en me souhaitant une bonne soirée et en me demandant de prendre soin de moi. Oh la… tout cela ne présage rien de bon. Pourquoi me faire venir jusqu'ici et puis partir aussi vite ? Je me lève d’un bond et hâte le pas pour me retrouver près d’elle en lui lançant :

- Attend Elhiya, explique-moi ce qu’il y a… s’il te plait ! – D’une voix plus calme, je reprends en essayant de la convaincre - Tu ne peux pas juste me demander de veiller sur Dey et de prendre soin de moi pour ensuite partir comme ça ! Tu ne peux pas me laisser dans ce mystère Elhiya…  Bien sûr que je prendrais soin de lui, ça tu le sais. Mais toi ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Ne peux-tu vraiment rien m’expliquer de plus ?  

Evidemment, je ne pourrais pas la forcer à me parler si elle avait décidée de se taire. Et si elle voulait tout simplement semer une part de mystère et d'inquiétude, c'était réussi. Mon coeur se reserre et j'ai peur de ce qu'il pourrait lui arriver, peur qu'elle veuille mettre fin à ses jours ou que sais-je encore ?

D’une voix peinée, je rajoute : « J’ai l’impression que je ne vais plus te revoir… »

Parle-moi Elhiya...

Il n’y avait toujours rien à comprendre mais au moins, ses derniers mots se voulaient un peu plus rassurants.

Elle devait chercher une certaine vérité et ça, je pouvais le concevoir. Était-ce la même vérité que je cherchais moi aussi ? Si je savais que c’était ça, nous l’aurions cherché ensemble. Mais finalement, peut-être que ce genre de vérité ne peut se trouver qu'en la cherchant seule, sans être influencée par quiconque.

Je pouvais comprendre ce sentiment d’avoir besoin de respirer, parce qu’il me semble que c’était ce dont elle avait besoin ; s’éloigner pour éviter de blesser ou de vexer qui que ce soit ; se retrouver seule sans se soucier des autres.

Mais malgré tout, mes yeux s’humidifiaient. Je pouvais ressentir cette douleur qui était en elle, même si je n’en connaissais pas la cause. Elle avait néanmoins essayé de me rassurer en me déclarant qu’elle ne disparaissait pas totalement même si je risquais de ne pas la voir très prochainement dont notamment à Noël.

Je la regarde s’éloigner de moi, sans bouger. Son choix était apparemment fait.

Il fallait maintenant que je retrouve Dey et que je lui raconte ma discussion avec Elhiya, même s’il n’y avait pas grand-chose à dire. J’allais devoir trouver les mots justes et être là pour lui. Il fallait qu’il la laisse partir, pour mieux revenir, comme pour renaître de ses cendres… c’est ce que j’espèrais en tout cas.

[RP avec Fañch Guivarch]

Liz était dans la volière pour envoyer une lettre à son père, comme chaque semaine. Elle regardait avec attention à l'arrière de la volière, un hibou de Poudlard qui pourrait envoyer son courrier, quand un jeune homme à la carrure assez large entra à son tour.

Le premier réflexe de l'apprentie sorcière fut de se retourner pour le saluer poliment, mais celui-ci ne répondit pas tout de suite, comme s'il ne l'avait pas remarquée. Elle se dit qu'il ne l'avait peut-être pas entendue (après tout, il lui arrivait de ne pas parler très fort de temps en temps) et elle répéta sa phrase, plus fort.

Cette fois, il tourna la tête vers elle, mais se contenta de la fixer.

Liz se sentit soudain extrêmement mal à l'aise face au silence qui perdurait, ce qui était peu commun, compte tenu du fait qu'elle pouvait sympathiser avec la personne la plus timide au monde, ou du moins c'est la remarque qu'on lui avait faite souvent.

La jeune sorcière détestait le silence et la gêne dans l'atmosphère. Aussi tenta-t-elle de relancer la conversation avec un classique :

- Salut! Moi c'est Liz Vossor, mais on m'appelle juste Liz. Je suis à Serdaigle, ajouta-t-elle en désignant son écharpe. Et toi?

Elle avait déjà compris qu'il était à Serpentard, et l'avait remarqué une ou deux fois pendant les repas dans la Grande Salle (sa taille ne devait pas y être pour rien), mais laisser un silence plat entre deux personnes dans la même pièce était inenvisageable pour elle. Aussi attendait-elle la réponse de l'inconnu avec un grand intérêt.

Fañch Guivarch rp numéro 3 : " "

Fañch était venue à la volière pour envoyer une lettre sans importance, un énième courrier à son ivrogne de père. Il avait envoyé une beuglante, peut-être qu'avec ça il réussirait à comprendre. Après avoir posté sa lettre il alla à l’arrière de la volière pour voir le hibou partir à travers une fenêtre. Tout en contemplant le ciel il se perdit dans ses pensées, une autre réflexion profonde sur qui il était ou plutôt sur qui ils étaient, un jeune homme en train d'apprendre la magie pour un jour devenir un puissant sorcier et  acquérir du pouvoir. Souriant à cette réjouissante perspective il n'avait même pas vu la jeune serdaigle à coté de lui. après une dizaine de secondes il l'entendit parler, le sorcier fou tourna sa tête vers elle un peu hébété.

"Le negatif" : oh une gamine c'est trop mignon ... frappons la

"Le positif" : non mais tu es fou cette jeune enfant est peu-être perdu nous pouvons l'aider

En pleine réflexion il entendit à peine ce que venait de dire la jeune fille :

Liz : Salut! Moi c'est Liz Vossor, mais on m'appelle juste Liz. Je suis à Serdaigle, ajouta-t-elle en désignant son écharpe. Et toi?

"Le negatif" : disons-lui d'aller se faire voir.

"Le positif" : soyons cordiale on peu lié une amitié, c'est utile une amitié, non?

"Le juge" : c'est valable en effet.

Après ce rapide argumentaire Fañch salua la jeune apprentie sorcière :

Fañch : Je m'appelle Fañch Guivarch, je suis chez les serpents. Tu viens ici pour envoyer une lettre?

Dit-il avec un sourire. "Le positif" était aux anges il y avait rarement ces occasions où on l'écoutait, même si la raison pour laquelle on l'écoutait était purement pragmatique.

note HRP:

- Je m'appelle Fañch Guivarch, je suis chez les serpents. Tu viens ici pour envoyer une lettre? répondit le Serpentard en souriant.

Il lui souriait! La situation n'était peut-être pas tant désespérée que ça! Il ne semblait même pas avoir remarqué que ses paroles n'étaient qu'une vaine tentative d'engager la conversation.

"Eh bien tu vois, ma p'tite Liz, quand tu veux! se dit-elle pour elle même. La bonne improvisation ne t'as pas lâchée, on dirait!"

- Eh bien, salut Fañch, reprit-elle avec un large sourire. Oui, en effet, je viens poster une lettre à mon père. Je suppose que toi aussi? demanda-t-elle

C'est à ce moment là que Liz trouva la question de ce Fañch sur l'envoi d'une lettre un peu étrange. Quand on entrait dans la volière, c'était pour poster du courrier, non? Cependant elle ne fit aucune réflexion sur le sujet, et reprit précipitamment, comme pour s'excuser de ne pas avoir fait la remarque plus tôt :

- Enfin je te dis ça parce que j'ai vu que tu envoyais une beuglante... Elle est pour qui, d'ailleurs?

Juste après avoir dit ces mots, elle se mordit la inférieure, se demandant si ce n'était pas un peu indiscret de lui poser cette question. Aussi, elle ajouta bientôt :

- Sans vouloir être indiscrète, hein...

Et encore après, elle se rendit compte qu'elle avait beaucoup parlé sans lui avoir laissé le temps de répondre. Elle rougit un peu, comprenant qu'elle s'était (encore!) laissée emporter. Elle lui céda la parole.

Note HRP:

Fañch Guivarch rp numéro 8 : " "

La jeune fille qui était avec Fañch dans la volière voulait juste discuter et cela se voyait, mais il avait envie d'être gentil pour fois. La jeune serdaigle avait l'aire gentil et il souriait par gentillesse, il ne savait si elle l'avait remarqué, en tout cas elle enchaînait les phrases.  

Liz : Eh bien, salut Fañch. Oui, en effet, je viens poster une lettre à mon père. Je suppose que toi aussi?

Liz : Enfin je te dis ça parce que j'ai vu que tu envoyais une beuglante... Elle est pour qui, d'ailleurs?

Liz : Sans vouloir être indiscrète, hein...

"Le négatif" : aller on lui balance un gros taquet pour la faire chialer.

"Le positif" : mais non, ça coûte rien d'être gentil.

"Le juge" : tu as raison, ça coûte rien

Le serpentard réfléchie d'un aire pensif comment, expliquer calmement la situation, il venait quand meme d'envoyer une beuglante à son père. Après quelques secondes de réflexion il finit par choisir une formulation simple.

Fañch : J'envoie juste une lettre à une personne qui ne sait pas lire et je maîtrise pas encore le patronus. Donc voila.

Il mentait consciemment, mais ne voulait pas faire peur à la jeune fille. Mais il affichait un sourire calme et serein.

Liz sentait que quelque chose était étrange dans sa réponse, et elle trouvait légèrement exagéré le fait d'envoyer une beuglante quand on ne sait pas lire... Il faut dire que ça fait un boucan pas possible. Elle tenta de n'en rien laisser savoir mais son sourire s'en trouva peut-être moins franc.

Cependant elle avait sur le moment un autre problème : les sujets et les questions commençaient à manquer, et si, d'habitude, elle ne séchait jamais, son interlocuteur la déstabilisait. Elle tenta de faire lien : beuglante, la beuglante est une lettre, lettre qu'elle envoie à son père, son père qui est moldu! D'un autre côté Partonus, le Patronus est un sortilège. Voilà! Elle avait de quoi continuer!

- Je pense être un peu jeune pour pouvoir apprendre le Patronus, donc c'est pas moi qui pourra t'aider à le maîtriser... Si on t'apprends le Patronus cette année, je veux dire. Mon père est moldu, donc c'était un peu compliqué pour lui au départ de devoir ouvrir la fenêtre à des hiboux à quatre heures du matin... Il a fini par construire un petit système qui permet aux hiboux de déposer les lettres dans un tuyau, et ça arrive directement sur la table de la cuisine. C'était de la récupération, alors ça n'a pas coûté très cher. Au fait, toi, tu as des parents sorciers ou moldus? Tu savais déjà que tu étais un sorcier avant Poudlard?

Liz en avait beaucoup dit. Peut-être trop au goût du Serpentard mais elle s'en fichait. Elle aimait en connaître sur une personne avec qui elle parlait et rien ne l'horrifiait plus que le bonjour timide et discret lancé par les voisins au regard fuyant. Quand elle serait plus âgée, elle ferait sûrement partie de ces voisines énervantes qui veulent à tout prix discuter.

Il y avait tout de même quelque chose qui l'intriguait, chez Fañch. Elle lui posait tout un tas de questions et il ne s'en sortait qu'avec une simple phrase de quelques mots... Et puis cette apparence indifférente, le temps d'attente entre les réponses, ce calme dans sa voix et ce sourire posé...

"Il y a quelque chose qui cloche, chez ce Fañch, pensa-t-elle soudain pour elle-même. Et je ferai mon possible pour le découvrir ou je ne suis plus Liz Vossor à Serdaigle!"

"Et c'est reparti! soupira une petite voix dans sa tête."

Fañch Guivarch rp numéro 14 : U

La jeune serdaigle prit du temps à répondre comme si elle cherchait ses mots. Fañch l'aurait-il déstabilisé? N'avait-elle plus rien à dire? Ou bout de quelques secondes la jeune fille reprit de plus belle. Le sorcier fou souriait, voire une personne qui voulait à tout prix tenir une conversation le faisait rire. C'était tout l’opposé de lui, mais elle avait l'aire gentille et innocente et la partie de bonté en lui l'enviait.

Liz : Je pense être un peu jeune pour pouvoir apprendre le Patronus, donc c'est pas moi qui pourra t'aider à le maîtriser... Si on t'apprends le Patronus cette année, je veux dire. Mon père est moldu, donc c'était un peu compliqué pour lui au départ de devoir ouvrir la fenêtre à des hiboux à quatre heures du matin... Il a fini par construire un petit système qui permet aux hiboux de déposer les lettres dans un tuyau, et ça arrive directement sur la table de la cuisine. C'était de la récupération, alors ça n'a pas coûté très cher. Au fait, toi, tu as des parents sorciers ou moldus? Tu savais déjà que tu étais un sorcier avant Poudlard?

Fañch gardait son sourire, mais celui-ci n'était plus que de façade malheureusement ce moment de sérénité de l'âme fut remplacer par un n-iéme conflit intérieur.

Le négatif : Elle pose trop de question si elle découvre quoique ce soit, on la bute.

Le positif: Pourquoi, on passait un bon moment avec elle. Cette fille est si gentil jamais on lui fera du mal

Le juge : malheureusement si elle comprend nous devrons prendre des mesures

L'humour : Avec une règle?

L'intervention de cette identité mineure arracha un pouffement de rire au sorcier malade. Il prit son temps pour calmement formuler sa réponse à la personne en face de lui.

Fañch : je suis de sang pur et j'attendais ma lettre avec impatience. Dis-moi, le montage étrange de ton père n'attire-il pas l'attention, fais attention à ce que le monde des sorciers ne soit pas révélé aux autre moldus.

Il essayait de détourner l'attention de Liz pour qu'elle évite de demander des informations sur son pére, le sorcier mentalement instable ne voulait vraiment pas en parler. De plus la remarque sur le risque de divulgation du secret magique pouvait relancer la conversation, même si il se moquait royalement que le monde sorcier apparaisse aux moldus.