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Le comptoir
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Suzy Woods
Gryffondor
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Re: Le comptoir
Suzy Woods, le  Lun 13 Juil - 0:25

(flashback ) Saison 31 – Eté.

Une main collante figée sur la devanture, l’autre s’agrippant férocement au tourbillon sucré que tissait sa Barbapapa rose bonbon, Suzy s’émerveillait des baguettes disposées en vitrine. Le fidèle magasin d’Ollivander’s répertoriait depuis l’incendie qui l’eût ravagé, ses plus belles créations sous le revers d’une devanture remise à neuf. Disposés sur un socle marbré, une dizaine de coussins en soie rouge présentaient une série d’arabesques minutieuses taillés dans un bois noble incrusté d’orfèvreries. Les pierres irisées sous la pâleur solaire, démultipliait ses facettes comme pour absorber l’essence magique du bois auquel on le liait. Sculpté au gré d’une forme zébrée, le bijou demeurait niché comme au creux d’une racine, et poli pour équilibrer sa forme. A certains égards, l’orfèvre semblait devenir la résine agglutinant la matière première, lustré et galvanisé pour attirer l’œil. Parmi les incrustations fines, se démarquait une pluie diluvienne d’accrocs boisés, déstructurant la pierre précieuse qu’il entravait. Les minuscules branchages irriguaient leurs ligatures comme les rayons d’un soleil d’été, aspergeant le ciel de sa lumière estivale. La baguette personnifiait le tissage évocateur du bois et de composant. Le bâtonnet portait une couleur brute, mat et déambulait en longueur, comme la zébrure de l’animal qui le portait. Un spectacle captivant, prompt à agripper l’œil, marquant d’une emprunte indélébile le fond de la rétine.

Un O parfait arrondissait d’étonnement les lèvres fines de Suzy. Elle aurait donné n’importe quoi -même sa Barabapapa pour pouvoir toucher la ligature de la baguette. Ses cabosses attiraient son pouce, et ses filaments hérissés l’envie de les rabattre sur l’échine du bois qu’ils fuyaient. Une observation inédite, dépendante d’une perspicacité crasse, voire nulle. Suzy se surprit même à balayer d’un geste désinvolte la réprimande intrusive de sa mère, intimant le silence. Peut-être pouvait-elle se permettre de demander à un ouvrier de lui laisser palper les ornements de la devanture ?

Sa mère lui retira d’un geste furibond le bonnet Péruvien violet, nid à bouloche, qui lui enserrait les cheveux. Ni une, ni deux, ses bouclettes éclaboussèrent la gravité, et envahirent l’espace alentour. Suzy décolla ses empreintes immuables de la vitre pour les crêper sur ses cheveux, papillonnant des yeux, un peu bête. Etrangement, elle fit ciller son incrédulité à sa Barbapapa, comme si la sucrerie était le suspect le plus probable. Ses sourcils sursautèrent sur son front, lorsque sa mère vociféra décontenancée :

- Bon sang Suzy, on avoisine les trente-cinq degrés et tu portes de la laine. Oh, et écarte moi ses cheveux ! Elle lia le geste à la parole, avec humeur. Puis elle commenta : Tu es pleine de boutons, à cause du frottement du tissu ! Par Merlin et Morgane, qu’ai-je fais, qu’ai-je fais.

Toujours la même comédie. Maman se pâmait d’un geste théâtral prompt à attirer l’attention, larmoyant presque sur les manies crasses que sa fille eût héritées. Et comme à l’accoutumée, Gloria Woods plaidait sa cause ; Maudissant sa génétique qu’elle méprisait pour ses rondeurs et autres complexes physiques agglomérés sous diverses poignées d’amour. Pourtant, Suzy ressemblait à un ver, et se réjouissait presque de ne pas calquer son comportement sur celui de sa mère, à l’instar d’Eléonore, sa sœur aussi criarde qu’une souris.

Suzy grommela des injures dans sa barbe, essuyant la transpiration désuète sur son front, d’un geste contrarié de la paume. Tandis que son père, soucieux d’attirer l’attention, peinait à tempérer les humeurs de sa femme, Suzy claqua de la langue avec impatience. Ils comptaient hiberner devant la vitrine, ou bien ? Front en avant, Suzy trancha à grandes pompes le maigre sillage qui séparait ses parents. Elle fourra son nuage sucré dans les petites mains oisives de Noah, le dernier de la fratrie, argua d’une œillade entendue sa mère, avant d’empoigner les pattes d’ours de son Paternel pour l’élancer vers le magasin, sous une pirouette façon salsa. Plus vite que ça, et qu’ça chauffe ! Subissant les méfaits de sa fille, Mr. Woods supplia le pardon de sa femme, d’un air rabattu, avant d’y sonner le glas. Leur tourbillon fit gambader la clochette, comme pour trahir leur arrivée. Père et fille se lièrent d’un geste commun : ils saisirent à grandes goulées l’arôme cireux qui emplissait l’endroit. Le lambris était familier. Suzy fit claquer ses talonnettes sur les planches avec bonheur. La boiserie ambiante redorait un parfum mirifique, mais accueillant duquel les Woods se délectait avec saveur. Suzy reprit son souffle, loin des simagrées maternels. Avec son père, elle s’était toujours sentie mieux.

A contrario, celui-ci se soumettait trop facilement au joug totalitaire qu’affirmait sa fille. Ainsi, cette dernière poussait déjà son popotin malaisé, droit vers le comptoir. S’il comprenait sa frénésie quant à sa prochaine rentrée, lui suait à grosses gouttes à l’idée d’expédier la demande. Il hésitait presque à rebrousser chemin pour sonner l’alerte à sa femme. Sa timidité l’engluait dans un terreau de mauvaises herbes. A tord ou à raison, le père se cachait sous la tutelle infantile, préférant les l’hymne à la douceur, qu’être émissaire des demandes explicite. En bref, parler, très pour lui. Tandis qu’ils progressaient, on entendit presque ses semelles freiner contre le marbre du sol. Soudain, recroquevillé sous sa coquille de fortune, Mr.Woods fût contraint d’émerger ; sa fille venait d’abattre sur lui une bourrade affective pour l’asservir de courage.

- Bonjour ! Le sourire de Suzy reluisait. Je vous présente mon Papa !

Mr.Woods voulu désormais séjourner à vie dans un pot à Mandragore. Sans le vouloir, en guise de bonne foi, le ridicule de la situation voulu intervertir les rôles, et Suzy mutilait à grands renforts de mots, sa virilité d'adulte.

- B-b-b-bonjour, bredouilla l’homme amenuisé dans ses vêtements. Ce serait pour…euh…
- Une baguette, poursuivit Suzy.
- Une baguette, s’exclama Mr. Woods, comme s’il eût retrouvé soudainement les usages retors de sa mémoire.


Formulaire a écrit:
Prénom & Nom : Suzy Woods
Caractère : Dynamique, Franche, Maladroite, Débrouillarde, Curieuse, Positive, Active.
Longueur de vos bras : 47 cm
Taille : (en cm) 128 cm
(HRP) Lien de votre répartition : Pouit !
Jennifer Wilson
Jennifer Wilson
Serdaigle
Serdaigle
Année à Poudlard : Sixième année

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : - Fourchelang


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Re: Le comptoir
Jennifer Wilson, le  Lun 13 Juil - 19:18




Baguettes


Pour Adonis Evans & Suzy Woods


Le jeune homme a l'air enchanté de sa nouvelle compagne et, je dois dire que je suis aussi satisfaite. Peut-être même un peu plus que lui mais probablement car j'ai réussie à trouver sa partenaire du premier coup. Une bonne nouvelle en réalité pour nous deux. Lui aussi, ne met pas longtemps à en faire la remarque. Pensant me déranger avec ses questions, ce n'est vraiment pas le cas, bien au contraire. Sinon, je ne serais pas ici à vendre des baguettes mais je reconnais que j'apprécie toujours lorsqu'on fait preuve d'un peu de politesse. Il ne manque pas de me remercier, j'en fais de même. Juste pour avoir choisi déjà la boutique Ollivander's est une chance en soi.

« C'est moi qui vous remercie. Je suis heureuse de voir qu'elle vous a trouvé. Vos questions sont légitimes et, je suis là pour y répondre. Vous avez reçu un clin de licorne en cœur. Votre baguette produira donc une magie des plus constantes et sera moins sujette à des variations fantaisistes. Les baguettes au crin de Licorne sont les plus difficiles à mettre au servir des forces du mal à cause de la pureté du cœur. Elles sont fidèles et, restent, généralement très attachées à leur propriétaire d'origine. Quant au sapin, c'est un bois très résistant et qui convient plus particulièrement pour les sorciers possédant une certaine détermination et, il est très pratique, je dois avouer, pour les sorts de métamorphose. Excusez-moi. »

Bon dieu. Je n'avais pas prévue un tel monologue. Je reviens vers le comptoir pour avaler une gorgée de café maintenant plus froide que jamais. Yurk. Grimace. Je ne pourrais pas vraiment dire que j'apprécie la boisson dans son état mais la flemme de me rechercher une autre tasse, pour le moment. Bim. La sonnette, elle, elle sait se faire entendre par contre. Pas de repos pour Miss Wilson. Nonnn. Trop demandé. Je me redresse donc pour accueillir la nouvelle venue (Suzy Woods) de la journée accompagnée sans doute de ses parents. « Bonjour et bienvenue à la boutique Ollivander's. Je m'appelle Jennifer et je vais m'occuper de ta baguette. Je vais prendre ton formulaire aussi, je te remercie. »

Le formulaire en main, tel un fantôme, je disparais entre les rayons de la boutique. Bien que nous dis la petite. Dynamique, curieuse, émotions variables : ouais totally Gryffondor quoi ! Mon regard se pose donc sur les différents boîtiers rangés parfaitement, marchant lentement, revenant de temps à autres sur mes pas, une baguette attire soudainement mon attention. Prenant, le boitier tout en vérifiant ces composants, j'affiche un nouveau sourire satisfait avant de revenir vers la demoiselle. L'ouvrant devant la jolie miss je lui tends ensuite la baguette choisie par mes soins. « Essaye moi celle ci. Je pense qu'elle sera très bien pour toi. Les composants sont à l'intérieur et tu n'as qu'à faire qu'un seul geste de la main. Je ne veux pas de sorts dans la boutique s'il te plait. Si tu as des questions, je ne suis pas bien loin. » Le ton mi autoritaire mi maternel, je la à sa première tentative, espérons que la baguette ne fasse pas des siennes. Observant si tout va bien du côté de la petite fille, je me dirige à nouveau vers le jeune homme laissé un peu en plan mais pas pour bien longtemps.« Je suis désolée de vous avoir laissé un instant. J'espère avoir répondu à vos questions. Si, oui, la baguette est définitivement à vous et elle ne vous coûtera rien puisque vous détenez un bon d'achat. »




Baguettes



Nom : Adonis Evans
Bois : Sapin
Composant : Crin de Licorne
Élasticité : Assez souple
Taille : 27,34 cm
Prix : Bon d'achat / Concours Ollivander's
Compte vérifié


Nom : Suzy Woods
Bois : Epicéa
Composant : Crin d'Hippogriffe
Élasticité : Légèrement cassante
Taille : 23,46 cm
Prix : 2 Gallions
Compte vérifié







by Lydie
Lullaby Queen
Lullaby Queen
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Cinquième année

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


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Re: Le comptoir
Lullaby Queen, le  Jeu 16 Juil - 23:16

L.A. accordé par Jennifer Wilson

Les sourcils de la vendeuse remontent tellement haut sur son front que ça lui fait des rides. Je suis partagée entre la honte et l'envie de rire. Jennifer a du mal à croire à mon histoire, et je peux pas lui en vouloir... C'est vrai que, vu de l'extérieur, ça paraît franchement invraisemblable. Pourtant, je mens pas...

Ce matin, j'ai bien cassé ma baguette magique. Celle qui me suivait depuis ma première année. Non pas qu'elle me manquera, mais fallait bien que j'explique succinctement comment elle s'était brisée. Du coup j'ai commencé succinctement. Mais au fur et à mesure, j'ai bien vu que ça suffisait pas. Alors j'ai développé. Et plus je développais, plus je me sentais c*nne. Faut dire que j'en tiens une couche...

Pour dire les choses brièvement, j'avais ma baguette dans la poche arrière de mon short (on est en été, j'm'amuse pas à mettre des shorts par -12°C) et je brossais Obscuratus. C'est mon cheval, pardon, j'aurais du préciser. Bref, je brossais Obs' et j'ai fait tomber la brosse, alors je me suis baissée, et forcément la baguette est tombée de ma poche. Je sais pas exactement ce qui s'est passé mais y a eu un problème et Obs' a eu peur. Alors il a bougé et a foutu le pied dessus. La baguette a jeté un sort toute seule et le cheval a failli prendre feu. Du coup Obs' a eu encore plus peur et il s'est envolé dans les airs avec ma baguette collée au sabot. J'ai galéré à le faire redescendre, et la baguette faisait toujours des siennes, alors il s'est secoué et elle est tombée par terre. Il a atterri dessus et elle s'est brisée.

...V'Voyez que ça suffit pas.

Bon OK, je raconte alors. Mais vous moquez pas...

"Hier, j'ai voulu m'exercer au Prior Incanto. Je sais que c'est pas un sort de mon Année, et que je suis même pas particulièrement douée en sortilèges, mais je voulais quand même essayer. Évidemment, ça a pas marché. La baguette a même pas fait semblant de vouloir me faire plaisir. Nan, elle est restée complètement inerte, comme un vulgaire bâton. On aurait dit qu'elle voulait me montrer à quel point j'étais ridicule et incapable. Pourtant j'ai vraiment essayé de bien lancer le sort, en... Pardon. Je m'égare. On s'en fout. Du coup, la nuit passe et ce matin, sans plus penser à la veille, je mets donc cette fichue baguette dans la poche arrière de mon short en sortant de la maison pour aller voir Obs' dans son enclos. Il était comme d'habitude : énergique.

J'ai ouvert la clôture et il m'a suivi jusqu'à l'aire de pansage, où je lui ai déposé un tas de foin avant d'aller chercher les brosses. La baguette est tombée une première fois, mais il s'est rien passé, tu vois ? Alors j'ai pas fait gaffe. Je l'ai ramassée et remise dans ma poche, et j'y ai plus pensé. Après j'ai commencé à brosser Obs' mais il était de plus en plus nerveux, et j'arrivais pas à le calmer. Je savais pas ce qu'il avait ! D'habitude il est jamais très calme, mais là c'était bizarre... Je lui goudronne le dessous des pieds pour éviter que la sole se crevasse (et je m'en mets plein les mains au passage, évidemment), tout en essayant de pas me retrouver le c*l par terre avec tous ses mouvements brusques, mais je n'arrive à faire que le pied gauche de devant. Bon, du coup je continue de le brosser en lui parlant, en essayant de le rassurer, mais rien à faire... Il bouge, il remue les oreilles, il serre les naseaux, il pince les lèvres... Bref, il est pas serein. Je le connais par cœur, j'aurais du me douter qu'il y avait un truc qui clochait, mais sur le moment j'ai juste pensé que c'était une "journée sans" alors j'ai pas cherché plus loin.

Le truc, c'est que la baguette est encore tombée plusieurs fois, sans raison apparente la plupart du temps. Genre, tu vois, des fois c'était prévisible : je me baissais ou je me tournais, du coup la poche, qu'est toute petite, était pas assez grande pour bien tenir la baguette. Mais d'autres fois, je faisais aucun mouvement particulier et "Poc !" je l'entendais tomber sur le sol. Les premiers coups je la ramassais sans me poser de questions, mais au bout d'un moment j'ai commencé à me dire que c'était pas normal, tu vois... Et plus ça allait, plus le cheval s'énervait. C'était une matinée de m*erde.

En plus, à chaque fois la baguette tombait de plus en plus loin de moi, comme si elle essayait de sauter le plus loin possible. Ce qui est débile, n'est-ce pas ? Je veux dire... une baguette peut pas s'échapper toute seule, si ? J'sais pas... Enfin, quoi qu'il en soit, je trouvais ça très agaçant. Mais j'avais la tête tellement prise par l'humeur épouvantable d'Obscuratus que je pensais pas vraiment à ma baguette. Je l'ai même posée par terre à mes pieds, au bout d'un moment, mais quand j'ai vu les pieds d'Obs' se poser à quelques centimètres, je l'ai vite remise dans ma poche. Tu voulais que je la mette où ???

Évidemment elle est retombée p't-être... cinq minutes après, dans ces eaux-là. J'en avais marre, je savais plus où donner de la tête entre la baguette fuyarde et le cheval hyper-nerveux. Ça aurait pu durer longtemps, puis j'ai eu l'idée d'utiliser l'une pour essayer de calmer l'autre. Le truc, c'est que quand j'ai voulu lancer un sortilège d'Allégresse (franchement, j'avais pas d'autre idée...), non seulement la baguette n'a pas exécuté le sort, mais elle a fait pire : elle en a lancé un autre ! Un que j'avais lancé la veille (sur mon père mais bon, c'est une autre histoire...) Dis toi, Obs' s'est pris un Calvorio en pleine poire : plus un seul crin sur le caillou, le pauvre ! J'ai rien compris.

J'ai regardé la baguette et je l'ai pointée dans le vide en essayant de lancer un Orchideus - y a pas plus simple - ben ç'a pas marché non plus ! À la place, la baguette m'a sorti un parapluie ! Tu sais, le sort Umbrellum là, qui sert pas à grand-chose ? Ce qui est fou, c'est que ma baguette a servi à lancer ce sort la semaine dernière, parce que ma nièce, qui est même pas encore à Poudlard, a voulu "tester sa magie" et que je l'ai un peu aidée... Mais ça aussi, c'est une autre histoire. Enfin bref : j'étais paumée complet avec ce bâton récalcitrant qui faisait rien de ce que je lui demandais. Alors j'ai secoué la baguette dans tous les sens (c'est trop petit pour que je tape dessus, normalement c'est ce que je fais avec les trucs qui fonctionnent plus) et là elle m'a carrément sauté des mains. Par terre, elle s'est mise à tourner sur elle-même en lançant, là encore, un sort que j'avais jeté y a pas longtemps (pour une carte au trésor, mais c'est pas l'sujet) : Lancétincelle ! Tu le crois ? Enfin j'veux dire, j'espère que tu me crois, parce que tout ce que je raconte, là, c'est vrai ! C'est complètement absurde et ridicule, mais c'est ce qui s'est passé.

Je continue... Bah non, c'est pas fini. Obscuratus a pété un câble en voyant les étincelles rouges qui fusaient dans tous les sens : il s'est cabré, a rué, henni et j'en passe... avant de retomber avec le pied avant gauche en plein sur la baguette ! Elle tournait plus, forcément, mais elle continuait à balancer des étincelles dans tous les coins. Et bien sûr, il est tombé dessus avec le pied qui était goudronné (je sais pas si tu connais, mais le goudron de Norvège, ça colle méchamment...) ! Le cheval décolle en catastrophe, la baguette accrochée sous le pied, et je les vois tous les deux s'élever à vingt mètres au-dessus du sol. Autant te dire que j'ai paniqué sévère !

Heureusement que je connais Obs' depuis des années et qu'il me fait confiance, du coup j'ai réussi à le calmer un peu en lui parlant depuis la terre ferme, mais c'était pas gagné... Ç'a du prendre au moins dix minutes avant qu'il daigne redescendre un peu. Mais il était toujours aussi nerveux, le pauvre, avec la baguette qui pétaradait comme un pétard de la Saint Patrick ! Il s'est secoué dans tous les sens et la baguette a fini par se décoller...

Elle est tombée par terre au moment où Obs' atterrissait à côté de moi. J'ai pas eu le temps de la récupérer qu'il a posé le pied dessus et "Crac !" Plus de baguette."

Je comprends très bien le scepticisme de Jennifer, quand je lui raconte ma mésaventure. Même moi, je sais pas si j'aurais cru un truc pareil. Mais franchement, entre nous, comment j'aurais pu inventer tout ça ? OK j'ai de l'imagination, mais pas à ce point-là. Si je le dis, c'est que c'est vraiment arrivé... Après, je vais pas passer la journée à essayer de convaincre quelqu'un s'il ne me croit pas. Je suis juste là pour une nouvelle baguette, moi, à la base...

- Bref, j'ai cassé ma baguette.

Spoiler:
Suzy Woods
Suzy Woods
Gryffondor
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Année à Poudlard : Première année

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


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Re: Le comptoir
Suzy Woods, le  Ven 17 Juil - 18:57

Suzy trépignait d’impatience. Ses semelles labouraient le lambris vernis -sans parvenir à le façonner- et fermement agrippée à la planche mate du comptoir, son corps se balançait d’avant en arrière dans un déluge de boucles. Ses cheveux trônaient sur son crâne comme un feu de paille agglutiné dans les alvéoles d’une ruche. Incertains comme le saut extensible d’un ressort, et indépendantes comme la course folle d’un cow-boy cavalant sur les routes du far-west, ses cheveux roulaient sur ses joues dans le frottement sec et continu. Ils étaient le panier de foin, et elle l’équidé affamé.

Et pour cause, la jolie femme blonde mettait quatre-vingt mille ans à farfouiner à travers les rayonnages, pour lui assiéger la monture adéquate. Pour pallier cette lenteur extrême, Suzy fit bifurquer son regard droit vers le capitaine Papa mouillé comme un gant de toilette. Son visage évoquait le ciel blafard londonien, après le passage d’une pluie diluvienne. Suzy se retint de rire, bien qu’un rictus malicieux babillât sur ses lèvres malgré elle. Elle aurait aimé un Papa plus enthousiaste pour commémorer l’ascension de sa première baguette. Quoi que la vue insolite d’un Papa moins terne, aurait certainement frustré ses manies protectrices à son égard. Par ailleurs, elle envoya un sourire ouvert sur deux rangées de dents flamboyantes, afin de réchauffer le teint pâle qui grignotait le minois de Papa. Mais rien n’y fit ; il occulta complètement la vaine tentative de sa fille à dérider ses attraits de chien battu. Si sa fille quêtait l’entrain, lui désirait expédier au plus vite la surcharge sociale qui l’accablait.

- T’oublieras pas de payer, hein, lui adressa Suzy d’un ton morne. Sans l’admettre, Suzy se fatiguait de voir sa journée se pourrir au gré des humeurs paternelles.

Heureusement la vendeuse vint à sa rescousse, son artefact magique entre ses mains divines. Par Merlin merci ! Suzy crut mourir d’ennui, à force de faire craquer ses vertèbres. Aussitôt, les yeux rivés sur son objet de convoitise, son corps s’articula comme l’éveil d’une machine rouillée, comme pour relater sa joie. Le caoutchouc de ses bottines couinait de plaisir, et sa jupe rose bonbon valsait dans l’air au gré d’une mélodie inaudible et entrainante.

- Essaye moi celle ci. Je pense qu'elle sera très bien pour toi. Les composants sont à l'intérieur et tu n'as qu'à faire qu'un seul geste de la main. Je ne veux pas de sorts dans la boutique s'il te plait. Si tu as des questions, je ne suis pas bien loin.

Suzy acquiesça avec tant d’engouement, qu’elle fit battre son menton contre le creux de ses clavicules. Elle se retint d’hurler sa joie, pour ne pas déranger la rudesse silencieuse qu’intimait ce lieu mythique, bien que rénové depuis peu. Ainsi, elle troqua son impolitesse, contre une voix abyssale, soufflant la beauté de sa baguette, les yeux écarquillés. Avec une impatience presque contenue, la fillette fit sursauter la baguette entre ses doigts comme le saut d’une étincelle voulant échapper à sa source flambée. Finalement, l’étendoir façonné de bois stoppa ses caprices, pour retomber inerte devant les yeux ébahis de Suzy, encore éberluée par ces acrobaties. Une baguette pouvait-elle posséder une âme au point d’en démontrer les faits ? La zébrure lui parût difficile à apprivoiser, mais soucieuse d’attirer l’attention, à l’instar de celle à qui on l’eut promue. Suzy sautillait déjà d’excitation, et l’étreignit avec autant d’affection que de crainte qu’elle n’échappe à sa poigne.  Légèrement cassante, le bois d’Epicéa taillé en zébrure éraflait les petits doigts graciles de sa partenaire.  Aussi, Suzy se saisi d’une impulsion pour tordre ses doigts autour du bâtonnet, comme armée d’un poignard tranchant, prête à en découdre. La fillette défiait sa baguette. Cette dernière fit enrober ses arabesques angulaires autour de ses paumes, comme pour lui accorder sa confiance. D’allure vive et ténue, la baguette se révélât symbole de ténacité et d’ardeur sitôt enfouie contre son poing.

L’armature entre ses doigts officiait d’une nouvelle arme prompte à défier le monde aux yeux de Suzy.  La baguette marquait la personnalité de Suzy comme l’écho d’une onde tangible, miroitant ses désirs enfouis. Car, la magie pouvait concrétiser notre vision de la réalité, concrétisant nos choix voués à l’obscur comme à la lumière, comme ses aïeux avant elle.

Pour l’heure, Suzy ne s’en préoccupât guère. Sitôt défaite de sa gangrène, elle brutalisa sa baguette en l’écrasant contre le comptoir du plat de la main, sans gêne. Comme si cet objet, si symbolique à la contenance sorcière devînt obsolète. En effet, Suzy avait trouvé baguette à son office, et désirait maintenant éclipser cet entretien trop formel, qui l’obstruait de ses prérogatives : Tester l’artefact. Et puis, rien n’augurait qu’elle eût besoin de démontrer leur lien tacite d’un tour de passe-passe pour se justifier. En effet Suzy désirait conserver jalousement sevrer sa baguette d’autrui, sans risquer qu’on ne lui confisque. Satisfaite de son achat, poings calés contre ses hanches, elle lança à la cantonade.

- J’la prend ! Elle est parfaite, merci, ajouta-t-elle pour faire bonne mesure. A ceci près, elle mima presque l’aube d’un sourire de circonstances. Mais à peine. Parce-que mentir, c’était pas son truc.
Hugh Dey
Hugh Dey
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Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Pas de matière optionnelle

Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de transplanage
Manumagie (niveau 2)


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Re: Le comptoir
Hugh Dey, le  Lun 20 Juil - 22:46




Baguette


Pour Daisy Wellington

-Oh ben heu ... non ... non je vous fais confiance. J'ai un peu de sous si ... vous voulez. Pour une meilleure baguette peut être ... ?

Roh bordel, complètement paumée cette gosse… Tu m’étonnes. En même temps je venais de lui annoncer que sa baguette était morte. Caput. Dead. Bonne pour être enterrée, si tant est qu’on puisse enterrer une baguette. Forcément qu’elle était paumée. C’était comme de retirer à un aveugle son chien-guide. D’ailleurs, c’était carrément à propos après son histoire de Croup, et je faillis me remettre à rire, tout seul, après cette pensée incongrue, mais je me retins. Elle avait l’œil hagard, paumé dans les étagères et je compris qu’elle n’avait aucune intention de remplir un quelconque formulaire. Non, il faudrait m’en remettre à mon instinct.

Mon index gauche caressa adroitement le bois brisé de l’ancienne baguette, comme pour y chercher de l’inspiration, et je m’apprêtais à m’enfermer dans les rayonnages avec un semblant d’idée quand elle m’interrompit.
-C'est possible d'offrir des baguettes à des gens, monsieur ... ? Des gens qu'on connait assez pour peut-être ... pressentir ... ce qui leur faut ... ?
Drôle de question pour une gamine. Je clignai des yeux plusieurs fois, signe évident d’une incompréhension certaine, ou d’un trop plein de pensées. Chez moi c’était l’un ou l’autre, mais le résultat était le même : un bug dans la caboche. Pendant deux bonnes secondes, je restai debout derrière le comptoir, les yeux ne cessant de cligner, vous savez, fermer, ouvrir, fermer, ouvrir, fermer, ouvrir, fermer ouvrir, et pouf enfin, le temps de latence fut terminé. J’avais fini par froncer les sourcils – ça c’était le signe de la profonde réflexion – et de cette intense recherche, je fournis la réponse la plus complète que je pus en l’état :
- Oui. Et je partis vers les rayons sans autres explications.

Pour sa baguette, le choix du bois me semblait évident. Du teck. Premièrement parce que ce n’était pas un bois que je donnais souvent – jamais même pour être honnête – et que je n’avais jamais entendu une histoire comme la sienne. Deuxièmement parce qu’il s’agissait d’un bois extrêmement résistant à toutes sortes d’intempéries et que cette gourgandine me semblait bien assez imprudente avec sa baguette pour que je la laisse en détruire une deuxième. La troisième raison elle, était plutôt inhérente à moi… Le teck, il me semblait simplement que ça lui allait bien. Parce que ça avait l’air banal, et pourtant c’était un bois plein de surprises. Déjà, on le prenait sur des arbres fruitiers qui produisaient de magnifiques fleurs et des baies largement comestibles, et succulentes. Et elle avait cette fraîcheur, celle de la baie surprise qu’on en connait pas et qu’on adore. Et puis… Et puis la baguette en ce bois était simplement belle. J’en choisissais une d’une beige clair tirant sur le rougeâtre, avec, pour contraste, un veinage très sombre. Ca donnait une baguette rougeâtre striée de marron foncé, et terriblement lisse. C’était vraiment beau.

Et je ne l’avais pas choisie par hasard… En son cœur se tenait une petite tige de Dictame. Je n’avais donné le dictame qu’une seule fois, à un petit brin de fille au sourire capable de guérir tous les maux. Et avec cette petite demoiselle je sentais une gentillesse terrible, un vrai désir d’aider, d’aller vers l’autre. Le Dictame c’était ça, ce concentré de bonté. Et cette baguette aurait, je l’espère, le mérite de consoler la demoiselle.

Je revins vers elle, un sourire aux lèvres et, fort de ma recherche, je pus lui présenter la baguette et enfin répondre plus en détail à sa précédente question.

- Pouvez-vous essayer celle-ci je vous prie ? Cela devrait, je l’espère, répondre à votre question. Je ne vous connais pas, et mon instinct m’a guidé vers cette baguette. Si, comme mon instinct me le dicte, elle vous convient, je n’aurais rien fait de plus que de vous « offrir » une baguette. C’est à la portée de tout le monde, même s’il est vivement conseillé de les essayer avant de les acheter…
Et puis bon moi j’avais appris des listes et des listes d’ingrédients avant de réussir à faire ce tour de magie, fallait quand même pas espérer s’en tirer aussi bien que moi hein. Faut pas pousser mémé.



Baguettes



Nom : Daisy Wellington
Bois : Teck
Composant : Tige de Dictame
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Baguettes


Pour Nephtys T. Graves


L’audace. C’était ce qu’il fallait retenir de cette petite phrase. L’audace… Elle saisit tout. Je le vis en un clin d’œil, lorsqu’elle planta son regard dans le mien. Des yeux en amande, sombres, intrigants. Magnifiques. Mais pas un mot. Un simple geste sur la baguette, et pas un frisson, rien. Un échec. Mes yeux se plissèrent légèrement. Une cliente difficile. Que je ne pouvais totalement cerner si je restais dans ce jeu de séduction.

Je pris donc quelques secondes pour en sortir. Pour ne plus considérer ma cliente comme une proie, délicieuse, mais comme une cliente, tout simplement. Mes yeux sortirent des siens pour glisser délicatement sur sa joue, le creux de son cou, la courbe de son épaule, son buste, et le reste disparaissait derrière le comptoir. Evidemment, j’admirais. Mais j’analysais aussi. Il y avait réellement quelque chose de félin ici. Quelque chose de… mystérieux, et mystique sans aucun doute.

Mais avant de pouvoir mettre un nom de bois ou de cœur sur ce que je percevais, sa main s’avança, audacieuse, à la rencontre de mon menton. Son pouce sur mes lèvres. Et l’analyse cessa. Il n’exista plus en moi qu’un regard brûlant et une envie furieuse de mordre cette pulpe. Elle disparut très vite. Tout s’était passé en quelques millièmes de seconde, mais la flamme continuait à briller dans mon œil avide. Je reculais d’un pas, puis d’un deuxième, sans jamais la quitter des yeux. Aucune parole, un simple jeu de regards qui me plaisait terriblement. Elle me plaisait terriblement.

Je finis par me retourner avant de buter contre une allée – merci les longues heures à me cogner contre une étagère, j’avais appris leur emplacement par cœur – et pris une bonne trentaine de seconde pour me remettre de mes émotions. C’était terriblement troublant. Je me sentais davantage Linda que Hugh aujourd’hui et rien n’était jamais allé plus loin que quelques mots, dans cette situation. Que se passerait-il si j’allais, si nous allions, plus loin ? Aucune réponse ne me vint. Rien, nada, que dalle, niet, nichts.

Et puisqu’il ne servait à rien de creuser dans une mine vide, autant chercher autre chose. Je devais me reconcentrer pour trouver la baguette qui lui irait parfaitement. Le seul ingrédient pour lequel j’étais certain.e de son affinité avec la demoiselle était l’olivier, aussi décidai-je d’écumer le rang de cette baguette. Il s’agissait d’un bois commun, le choix était multiple. Mais rien ne semblait aller. Olivier – Abraxan, trop chevaleresque, Olivier – Sombral trop timide, Olivier – Dragon trop flamboyant, Olivier – Fée trop ch*ant, Olivier – Sph… Attends. Sphinx ? On avait du Sphinx ? Oui. Oui bien sûr ce n’était pas si rare que ça c’était simplement…
Je sortis la boîte et découvris avec bonheur ce petit marquage « Test » dessus. Olivier et Sphinx. Un alliage assez mystérieux. Le Sphinx est un animal dangereux, mais aussi intelligent, connu pour ses énigmes certes mais aussi pour son tempérament. Ses pièges. Quelque chose résonnait en moi. Je sentais que celle-ci lui irait à merveille.

Aussi revins-je, après avoir pris quelques nouvelles secondes pour recomposer mon sourire en coin et ne pas avoir simplement l’air de quelqu’un de trop satisfait. Arrivé au comptoir, je plantai de nouveau mes yeux dans les siens. Je transpirai l’assurance. C’en était probablement un peu déroutant. Je me permis de glisser la baguette sur le comptoir, sans la quitter des yeux, et espérai de ce fait effleurer sa main au moment où elle s’en saisirait. Un simple contact, comme elle l’avait elle-même fait. Aucune parole, nous n’en avions déjà plus besoin.





Baguettes



Nom : Nephtys T. Graves
Bois : Olivier
Composant : Plume de Sphinx
Élasticité : Plutôt souple
Taille : 29,13 cm
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Re: Le comptoir
Daisy Wellington, le  Lun 20 Juil - 23:16

-Oui

Répond t'il simplement. Et cette réponse me réchauffe le coeur. Je m'imagine déjà milles façon de présenter la chose. Milles manières d'offrir un pareil cadeau à celle qui compte pour moi. Mon esprit vagabonde, s'en va loin. Mais finit à revenir à la réalité quand le vendeur revient avec la nouvelle baguette. Je la prend et ... je sens tout de suite quelque chose de particulier. C'est étrange. Ça ne m'avait pas fait ça avec la précédente. Elle est belle en plus. Pâle veinée d'une couleur plus sombre. Presque marbrée en fait. Je n'ai aucune idée de quelle essence il peut s'agir mais elle me plait. J'agite un peu la tige de teck et murmure un simple :

#Aqua Fullonum

Une douce chaleur envahit le creux de ma paume alors que je sens la magie couler. Une sensation étrange m'envahit, une résonance particulière avec ... quelque chose au coeur de l'artefact. Je sens immédiatement une connexion que je n'avais pas ressentie avec mon ancienne baguette. Je souris alors et hoche vers le vendeur.

-Woah ... elle est ... vraiment bien. Monsieur. Merci.

Mais ... même des circonstances précises m'avaient amenée ici, le besoin impérieux de réparer (ou plutôt changer) ma baguette.  Mon esprit est maintenant tout tourné vers l'idée un petit peu saugrenue qui avait eu le temps de germer dans mon esprit. Alors ... plutôt que simplement payer ... et partir. Je prend une inspiration j'ose alors, sans détour, exprimer ce qui me trotte dans la tête.

-J'aimerais ... offrir à mon amie ... une baguette. Il y a quelque chose de spécial avec elle, vous savez ... ? Elle est venue ici ... elle adore les baguettes. Elle adore votre boutique. Elle dit qu'elle connait un homme caméléon dans ce magasin et que c'est son ami lui aussi. J'aimerais tant lui faire plaisir, lui remonter le moral vous savez ... La vie a pas été facile pour elle cette année. Je déglutis et baisse un peu les yeux. Est-ce qu'il ... comprendra dans mon regard que je ressens sans doutes plus que de l'amitié pour elle ... ? Elle s'appelle Autumn ... ou Lillith ... et ... je me demandais si c'était possible ... d'avoir des baguettes jumelles .... ?


Dernière édition par Daisy Wellington le Mar 21 Juil - 13:40, édité 1 fois
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Re: Le comptoir
Nephtys T. Graves, le  Mar 21 Juil - 12:01



La petite frustration que je pouvais lire sur le doux visage de la jeune femme rendait l'intensité de la scène plus exquise. C'était un jeu, rien de plus qu'un jeu presque érotique. Je ne lui disais pas non. Je ne lui disais pas oui. Je jouais avec son désir comme un chat devant son prochain repas. Mais contrairement à la souris, la jeune femme avait le droit de décider de poursuivre ou non cette brûlante folie passionnelle qui naissait juste sous le ventre. Après tout, mes gestes n'étaient qu'invitation. Provocation. Je n'avais aucune intention de placer un seul voile de doute entre nous. Je voulais qu'elle voie, qu'elle ressente, qu'elle vive la même chose qui pouvait se lire dans mes iris. Et au vu de son regard brûlant qui parcourait ma peau olive à la recherche d'une quelconque réponse, elle non plus ne voulait laisser aucun doute à la situation. Son corps s'éloigna, marchant à reculons. Je me délectais de ce regard, de ce corps mouvant qui s'éloignait. Elle aussi jouait. Comme moi précédemment. Elle aussi avait décidé de me frustrer. Mon corps voulait rejoindre le sien, mais mon désir d'attendre pour une meilleure mise en bouche était plus fort. Oui, je voulais que tout soit parfait. Il ne fallait pas se précipiter. Il fallait renforcer le désir, encore et toujours plus, jusqu'à l'explosion.

La jeune femme disparut dans un coin de la boutique. Juste assez longtemps pour que je puisse laisser ma marque sur le papier. Mon parfum. Sans y mettre mon nom. Seulement la date et l'heure d'un possible rendez-vous. Devant la boutique après la fermeture de celle-ci. Je ne mettais jamais mes coordonnées. Mon chez toi était bien plus sacré que le reste. Par contre, chez les autres... J'étais encline à y laisser les moindres effluves de mon passage. Comme un doux souvenir, un secret passionnel à sauvegarder. Une fois cette opération faite, je cachai le morceau de papier dans l'un des manches de mon cuir. La jeune femme était revenue, plus brûlante que jamais. La nouvelle forme d'assurance dont elle faisait preuve me redonna un relent de saveur, de désir. Plus fort que précédemment. Mes yeux ne purent se détacher d'une des commissures de ses lèvres si désirables. Inconsciemment, je me mordillais le bord gauche de ma lèvre inférieure. J'espérais tant goûter à la pulpe de cette chair suspendue. Mais pas encore, pas de suite. Il fallait encore régler un petit détail. Mon âme sœur de bois.

La nouvelle baguette prise place entre les doigts de la vendeuse. Celle-ci glissa la baguette contre le comptoir en bois d'une tout autre facture. Je ne voulais pas lâcher la jeune femme des yeux. Je tendis délicatement ma main et fis glisser, le long de son bras, la caresse du bout de mes doigts. Électrique. Chaud et froid en même temps. La caresse dura, lente, du poignet jusqu'à la naissance des doigts. Ceux-ci s'entremêlèrent légèrement, comme un secret silencieux. Mes yeux chauds capturaient toujours l'essence de son regard. Je cherchais à la captiver. À la fasciner. Comme l'on est fasciné par l'interdit. C'est comme ça que j'étais. Je recherchais le plus vivant, le plus... intense. Jouer avec l'interdit comme on manipulait une bille de verre entre les doigts. M'avait-elle finalement trouvé ? Ma main laissa un dernier point d'interrogation sur le bout de ses doigts. Ma peau caressa maintenant celle de ta potentielle alliée. Aussitôt faite, je sentis les ramures de l'olivier s'ouvrir à mes caresses. S'offrant lui, ses fruits, et de la lumière du soleil. Faisant chanter les cigales. Au centre, la caresse d'une brise sur la joue. Un cœur mystérieux qui offrait son identité sous forme d’énigmes, virevoltant dans un montré caché des plus spectaculaires. Et surtout, la chaleur. La chaleur de l'été, de l'excitation et de l'adrénaline. Je laissais un sourire naître sur mes lèvres. Dévoilant encore une fois mes canines brillantes qui ne demandaient qu'à mordre. Qu'à mordre ce tissu albâtre qui faisait de la vendeuse la nouvelle Vénus de Milo. Mordre ce rose qui teintait ses lèvres au goût qui ne pouvait être qu'aussi sucré que ceux d'un fruit gorgé de soleil et de passion.

Je m'approchais de ses oreilles, la laissant volontairement humecter mon parfum aux épices d'orient. Si elle savait seulement combien cette peau légèrement foncée était douce et ferme. Je laissais ainsi échapper un mot. Rien qu'un seul mot. Rien qu'un murmure. Félicitations. Un mot qui signifiait tant finalement. Quelques secondes passèrent, le temps que le message fasse son effet, avant de me reculer doucement, les yeux rivés sur sa bouche.  Je sors de ma manche le petit papier que je vins coller sur mes lèvres, le regard profond, avant de le placer directement sur ses propres lèvres. Ma seconde main laissa ma bourse sur le comptoir. Doucement. Sans interrompre l'instant. À elle de décider quoi faire par la suite. Bien entendu, elle était toujours aidée de ce regard dévorant et brûlant qui détaillait chaque parcelle de sa peau et ce sourire charmeur, provocateur, en coin, que je continuais d'arborer.

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Re: Le comptoir
Adonis Evans, le  Mar 21 Juil - 21:57

À Jennifer Wilson,

   Pratique pour la métamorphose, convient au sorciers déterminés, le bois de sapin était fait pour Adonis. Il sourit. Cette jeune femme semblait en connaître un rayon sur les baguettes. Il se promit que lorsqu’il aurait du temps, il se pencherait à son tour sur la question. L’étude des baguettes semblait être un sujet passionnant bien que sûrement très complexe. La faculté qu’elles avaient à choisir le bon sorcier pour révéler leur potentiel comme si elles avaient une volonté propre était tout bonnement extraordinaire et si mystérieux. Existait-il seulement une explication à ce phénomène ?

   La jeune vendeuse s’occupait d’une nouvelle cliente à quelques mètres d’Adonis. En attendant qu’elle revienne, il saisit de nouveau le boîtier noir et en sortit sa nouvelle baguette. Délicatement, il l’a fit rouler entre ses doigts. Maintenant qu’elle était à lui, il souhaitait davantage l’observer. Il la saisit par le manche. Elle était bien équilibrée. Elle deviendrait une puissante alliée, il en était convaincu. Alors qu’il admirait ses détails à la lumière du jour, la jeune employée revint.

   - Je vous remercie, répéta Adonis alors que la vendeuse récupérait son bon d’achat. Bien que votre compagnie me soit agréable, j’espère ne pas devoir repasser ici de ci-tôt pour acheter une nouvelle baguette ! Je prendrai soin de celle-ci, soyez-en sûre.

   Il lui adressa un sourire angélique, ses yeux bleus plantés dans ceux de la jeune femme. Il remit rapidement en place une mèche blonde qui lui tombait devant le regard et continua :

   - Dites-moi, si vous avez encore un peu de temps à m’accorder bien sûr, j’aurais quelques autres petites questions. Libre à vous de m’envoyer balader si vous ne voulez pas y répondre. Vous me paraissez jeune, j’en conclue que vous devez être stagiaire ou en temps partiel peut être.  Vous semblez pourtant en connaître un rayon sur les baguettes, surtout pour votre âge et il ne me semble pas que cela soit enseigné à Poudlard. Du moins, ça ne l’était pas lorsque j’étais étudiant. Est-ce ici que vous avez appris toutes ces choses sur les baguettes ou avez-vous acquis ce savoir avant de venir travailler ici ? Cela m'intéresserait de connaitre vos sources.

   L’aura d’Adonis rayonnait désormais dans la boutique sans qu’il ne s’en rende réellement compte. La jeune femme la sentait-elle ? Cela ne faisait aucun doute, personne n’y était insensible. Retrouver une baguette qui lui corresponde avait certainement réveillé la part Vélane du garçon comme si enfin il redevenait lui-même grâce au précieux morceau de bois. Comme s’il redevenait complet à nouveau. Quelle agréable sensation. Sans décrocher son regard bleuté de celui de la vendeuse, il attendit sa réponse, sa nouvelle baguette glissant toujours doucement entre ses doigts.

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Re: Le comptoir
Hugh Dey, le  Mar 21 Juil - 22:42




Baguette


Pour Daisy Wellington



Association de deux êtres faits pour se compléter. Compréhension. Fusion. Symbiose. Je le voyais, je le sentais, et comme à chaque fois c’était délicieux. Encore une fois j’avais fait des miracles. Un sourire satisfait s’étala sur mon visage jusqu’à ce qu’une bulle éclate sur mon nez. Ah ! Non ! Du savon ! Bordel ça pique les yeuuuux !

Mais pourquoi qu’elle avait fait ça la gourde hein ? Rageusement, je me frottais les yeux pour essayer de faire partir ce picotement sacrément désagréable, mais rien à faire. Je crois que le meilleur moyen pour s’en défaire c’est encore de cligner des yeux plein de fois. Alors, le front et le nez plissé, je clignais très très très vite de mes deux petits yeux, en espérant que ça parte. C’était pas mieux. Et en plus j’avais l’air con. Et j’avais, même les yeux fermés, l’image de cette petite ingénue totalement satisfaite de sa baguette. Merci la persistance rétinienne.

C’est ainsi que je ne l’entendis pas s’extasier. Parce que chez moi quand les yeux étaient fermés, souvent les oreilles finissaient bouchées. Fallait croire que le conduit auditif était relié au nerf optique. Bref. Finalement, après moult frottis frottas et une ou deux larmes versées je pus enfin voir correctement sans avoir l’impression qu’on m’enfonçait un pieu dans l’œil. Je la fusillai bien évidemment du regard, et me préparais à la sermonner – chose qu’elle avait bien méritée puisqu’elle m’avait quasiment éborgné, et j’exagérais juste à peine – mais elle prit la parole avant moi, ce qui… Me déstabilisa. Non qu’elle le fasse, simplement le contenu de ses dires.

-J'aimerais ... offrir à mon amie ... une baguette. Il y a quelque chose de spécial avec elle, vous savez ... ? Elle est venue ici ... elle adore les baguettes. Elle adore votre boutique. Elle dit qu'elle connait un homme caméléon dans ce magasin et que c'est son ami lui aussi. J'aimerais tant lui faire plaisir, lui remonter le moral vous savez ... La vie a pas été facile pour elle cette année. Un homme caméléon ? Mais c’est moi ça ! Et y en avait qu’une qui m’appelait comme ça. Elle s'appelle Autumn ... ou Lillith ... et ... je me demandais si c'était possible ... d'avoir des baguettes jumelles .... ? Autumn… Mon petit rayon de soleil. Aussi colorée que les feuilles tombantes d’un arbre. Un sourire tendre prit place sur mon visage, même si les paroles précédemment prononcées me revinrent en mémoire. Vie pas facile pour elle ? Je n’avais pas entendu parler de ça par courrier… Peut-être fallait-il que je lui en renvoie un.

- Je vois très bien de qui vous parlez, répondis-je avec un sourire l’homme-camélon c’est moi. et sur ces belles paroles, je fis prendre à mes cheveux une teinte rouge vif, histoire de les assortir à mes yeux larmoyants. Est-ce qu’Autumn va bien ? Il va falloir que je lui envoie une lettre si Poudlard n’est pas de tout repos pour elle…, oui parce que pour une fillette de son âge, qu’est-ce qui pourrait aller mal, à part l’école ?
Bref, je repensais tout de même à cette volonté d’avoir des baguettes jumelles. Et c’était assez drôle qu’elle me le demande, sachant que je venais de lui proposer une baguette au cœur de Dictame, ce qui était déjà le cas de la demoiselle. Autumn possède une baguette en bois de Hêtre et Tige de Dictame si je me souviens bien. La vôtre c’est Teck et Tige de Dictame. C’est assez drôle que vous vouliez une baguette jumelle… Pensez-vous réellement devoir lui en offrir une nouvelle ou puis-je simplement vous en fabriquer une, presque comme celle-ci, avec les mêmes ingrédients, mais jumelle à la sienne ? Ca ne devrait pas être difficile de trouver le bon cœur, tous nos ingrédients sont référencés.

Elle s’en tirait quand même sacrément bien cette gamine. Elle m’avait quasiment éborgné mais elle avait trouvé le moyen de me redonner le sourire ! Sacrés gosses…




Baguettes



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Baguettes


Pour Nephtys T. Graves



Fluidité. Tout n’était que fluidité dans les gestes de la jeune femme. Et je me plongeais dans ses gestes, admirative et captivée. Elle aurait pu être danseuse tant elle se réglait sur un tempo propre à elle. Magnifique. Et elle se trouvait être audacieuse, en plus. Car si elle n’avait pas répondu à mon invitation tacite, verbale, elle saisissait celle plus subtile, tactile, la rendant plus osée qu’audacieuse encore.
Une main glissée sur le poignet. Un regard bien fixé dans l’autre. Des frissons qui parcourent le corps et qu’il faut maintenir. Une envie folle de fermer les yeux, de s’y abandonner. Résistance.

Impossible néanmoins de tout contrôler, et je me sens perdre, une fraction de seconde, la maîtrise de mon corps. Les sens en ébullition ce sont mes yeux qui, probablement, prennent un court instant la couleur de la lave en fusion. Avant que je ne me ressaisisse et les force à redevenir verts. Le bas de mon corps lui est en perdition, en oscillation constante entre l’homme et la femme, et je me félicite qu’elle ne puisse pas y accéder.
Pendant ce temps sa main, gauche, poursuit sa route sur la mienne, droite. Mon souffle aurait pu s’accélèrer mais brusquement toute sensation se coupe en moi. Quelle idée de partager son corps avec un handicapé de la main droite ! J’avais oublié un court instant l’insensibilité permanente de cette main et je ne suis que frustration. Je suppose que nos doigts se croisent, s’entremêlent puis se quittent, comme un avant-goût de la danse que nous souhaitons mener et auquel je ne peux pas goûter. Cette pulpe digitale se resserre autour de la baguette, à mon grand désespoir. Mon corps, jaloux, souhaite se faire remarquer. Mes cheveux, toujours longs, roussissent, mes yeux retournent à la lave et je suis obligé.e de les clore pour recouvrer ma concentration. Je réalise enfin la dangerosité du jeu auquel je joue en laissant cette femme, Linda, prendre possession de moi.

Mais le jeu n’est pas fini. Tel une partie de monopoly, il dure un tour de plus, elle sourit et moi aussi, pour des raisons différentes probablement. La satisfaction, pour elle, d’avoir trouvé son ârme-sœur comme j’aime à appeler ces petites merveilles de baguettes. La satisfaction aussi, pour moi, d’avoir enfin pu cerner ma cliente, et d’avoir compris que le mystère ne faisait pas que l’entourer, il la constituait. Deux satisfactions qui ne demandaient qu’à être unies. Un court instant, je crus qu’elle allait les unir en un baiser. Mais ses lèvres dévièrent vers mon oreille et je fus tout à la fois déçu.e et soulagé.e. Un mot, un seul, glissé comme un secret. Félicitations. Un frisson, nouveau, profond, démarrant au creux du ventre et se répandant le long de mon échine. Un seul mot, tant d’interprétations possibles. J’étais, en plus, tombé sur quelqu’un d’intelligent. Et un parfum, épicé, qui sans que je ne sache réellement pourquoi, me rappelait une confection de baguette particulièrement fastidieuse. La senteur d’un bois rare probablement. Ce qu’elle était, d’ailleurs. Un bois rare. Que l’on ne peut que travailler avec précaution afin de ne jamais l’abîmer. Que l’on révère d’abord, que l’on admire ensuite, et que l’on connait enfin. Que l’on finit par sublimer, si l’on est assez habile. Mais qui toujours nous surprend.

La proximité s’en va, le frisson repart, l’excitation reste. Mais un nouveau tour démarre. C’est un papier qui passe la case départ, fait son premier tour dans la main de la demoiselle, son deuxième sur ses lèvres et son troisième sur les miennes. Mon expression change subitement, de l’assurance et la satisfaction à la surprise la plus totale et puis je me reprends. Afin de libérer sa main, j’entrouvre les lèvres et entreprends de mordiller ce petit morceau, comme s’il s’agissait d’un délicat lambeau de peau. Puis, tout aussi délicatement, ma main se porte à mes lèvres pour le retirer. J’entends les pièces tinter dans la bourse posée sur le comptoir et je sais que le temps est venu de compter les billets et de savoir qui a gagné. Peut-être se retrouve-t-on face à une égalité…

Le papier bien serré dans ma main droite, je ne daigne pas le regarder. Une nouvelle fois il est hors de question de la quitter des yeux, comme si ne plus la regarder risquait de faire partir ce rêve en fumée. A la main, j’avance à mon tour ma main, gauche cette fois, pour récupérer la bourse, sans me priver d’un contact que je n’ai pu sentir précédemment. Plus léger, probablement, que le premier. Le simple bout des doigts qui effleure ses compères. Comme si je n’étais plus que son reflet, c’est à mon tour de m’avancer vers son oreille pour lui glisser un mot. Non, deux. Parce qu’il s’agissait aussi de se démarquer. A bientôt. Jamais je n’avais éconduit une cliente de manière aussi séductrice. D’autant que je ne faisais que gager que nous nous reverrons. Car il était hors de question de lire le papier devant elle.

Je terminais néanmoins mon geste un peu différemment d’elle. Mes lèvres se tournèrent, inquisitrices, vers son visage, et glissèrent lentement le long de sa mâchoire. Une fraction de seconde. Puis je me reculais, un sourire sur le visage, et me retournais. Je rompais le contact visuel. Et je filais dans les allées, comme si une nouvelle baguette m’y attendait. Pas du tout. Je ne faisais que cacher le bas de mon corps qui, lui, n’avait plus rien de féminin. Et je lisais enfin le petit bout de papier. Une heure, un lieu. Rien de plus ne m’était nécessaire. J’y serais.


Baguettes



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Re: Le comptoir
Daisy Wellington, le  Mar 21 Juil - 23:20

-Je vois très bien de qui vous parlez, l’homme-caméléon c’est moi.

Et devant mes yeux ébahis ... les cheveux de l'homme caméléon se transforme. Stupéfaite, j'ouvre la bouche en un oh silencieux. Puis comprenant l'implication de cette révélation, mon sourire s'agrandit. J'ai eu en fait ... une chance incroyable ... de tomber sur lui. Sur les je ne sais combien de vendeurs de la boutique, il a fallu que ce soit lui. Et je ne serais jamais venue si je n'avais pas cassé ma baguette ... C'est à se demander si le destin, des fois, il a pas quelque chose à voir dans tout ça.

-Est-ce qu’Autumn va bien ? J'ai une hésitation, mon regard se fait un peu fuyant. C'est ... l'ami d'Autumn que j'ai en face de moi. Une des rares personne dans le monde qui compte un peu pour elle et à qui elle semble attachée.

... oui parce que pour une fillette de son âge, qu’est-ce qui pourrait aller mal, à part l’école ?  Il va falloir que je lui envoie une lettre si Poudlard n’est pas de tout repos pour elle…

Le temps que j'hésite il avait continué. Je déglutis et avoue alors, d'une petite voix.

-Oui vous ... devriez lui écrire je crois, monsieur. Ça lui ferait très plaisir. Elle ... a perdu sa famille. Dans un accident ... l'année dernière.

court silence, gênée. Je rajoute dans un souffle.

-Presque personne le sait ... mais je me dis que vous ... Vous comptez pour elle ... je crois. Elle aimerait avoir de vos nouvelles.

Et elle compte pour moi sans doutes plus  encore qu'il l'imagine ... Je baisse les yeux timidement sur la baguette qu'il m'avait proposée et je la repose. Je sens le rose me monter un peu aux joues. Ça a déjà été difficile pour moi de m'avouer à moi ce que je ressentais pour elle. Alors l'avouer à quelqu'un d'autre ... ? Non impossible. Je ne suis pas prête.

-C'est pour ça du coups que ... je voudrais vraiment lui faire plaisir. Elle en a besoin. J'aimerais lui offrir la plus belle baguette dont elle puisse rêver. Et j'aimerais ... que nos baguettes soient jumelles oui ...
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Re: Le comptoir
Jake Clavond, le  Mer 22 Juil - 20:58

J'étais en train de marcher dans les rues de Londres en direction du Chaudron Baveur. Je n'étais pas de très bonne humeur et je marmonnais dans la barbe que je n'avais pas. " C'est quand même pas possible, je suis vraiment un imbécile .... oublier sa baguette, non mais vraiment!". Je marchais sur le trottoir sans faire attention à ce qui m'entourait trop préoccupé par mon oubli. J'avais en effet oublié ma baguette magique en France et Maman ne la retrouvait plus.

C'était de ma faute j'aurais dû faire attention en partant mais bon le mal était fait pas la peine de ressasser le passé. Je continuai ma marche sans trop d'assurance, je ne savais pas où se trouvait le bar que je cherchais. J'avais eu l'adresse grâce à un camarade de Beauxbatons qui était venu pendant ses vacances. Je suivais donc les indications qu'il m'avait données.  

Je faisais tellement attention aux panneaux qui indiquaient les noms des rues que je manqua de rentrer dans une poussette.

- Excusez moi, c'est de ma faute....

Je m'écartai et continuai mon chemin en présentant mes excuses à la personne qui poussait le landau.

Au bout d'une dizaine de minutes de marche je me trouvais face au Chaudron Baveur. Je rentra, traversa le bar et me rendit à l'arrière pour finalement découvrir le Chemin de Traverse. L'endroit était surpeuplé, je ne savais même pas si j'allais trouver la boutique que je cherchais.

J'entamai ma découverte de la rue, il y avait tellement de monde que je n'arrivais même pas à voir les vitrines. Je me basais donc sur les devantures en espérant qu'elles étaient à jour. Il y avait des boutiques de toutes sortes et certaines me faisaient vraiment envie mais je devais résister et me rendre chez ce Ollivanders.

A force de me faufiler à travers la foule j'avais pris l'habitude, je me glissait tel une anguille entre les groupes de gens et je fini par trouver la boutique de baguettes. Je m'approcha, poussa la porte et entra.

Rien de bien surprenant à première vue, je m'approchais donc et je remarqua un formulaire à remplir. Je pris de quoi écrire et commença à le remplir.



Formulaire:

Une fois avoir rempli le morceau de papier, je m'écartai et j'attendis qu'un membre du personnel ne viennent pour s'occuper de moi.
Quand cette personne arriva, je la saluai et m'approchai en lui disant que j'aimerais acheter une baguette.


Dernière édition par Jake Clavond le Ven 7 Aoû - 18:36, édité 1 fois
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Re: Le comptoir
Nephtys T. Graves, le  Lun 27 Juil - 14:49



Ce n'avait été qu'un instant. Un instant, un moment dans une vie. Mais comme tout ce que je recherchai dans les instants, celui-ci avait été intense. C'était ça, pour moi, vivre. Ressentir chaque pore de sa peau, partager un moment des plus intimes avec autrui, mais toujours autant tâché de mystère finalement. C'était être présente, visible, désirée, mais en même temps, être inaccessible. devenir quelqu'un de rare, de précieux. Sembler être indispensable sans croire l'être vraiment. Être libre en ne dépendant de personne et en ne laissant jamais quelqu'un dépendre ne soi. Pourtant, là de suite, la tentation avait été si forte que la seule manière d'y assouvir s'était de s'y combler. La demoiselle ne le comprit que trop bien lorsqu'elle se pencha, à son tour, vers le lobe de mon oreille pour y susurrer une autre future rencontre. Parfait. Le piège s'était refermée sur les deux femmes. Un piège secret. Intime. Passionné. Érotique et pudique à la fois. Je laissais mes lèvres s'entrouvrirent dans un dernier sourire excité, calme et à la fois patient. Le goût de ses lèvres je ne l'aurai pas aujourd'hui. Mais la douceur de ses doigts parcourant ma peau, ça c'était un souvenir que je n'oublierais pas. Ni ça, ni l'effet que ça avait eu sur mon corps. Mon avant-bras, premier sur le front, brûlait à l'endroit où elle avait posé ses caresses. Les poils eux, s’élevèrent sous les frissons qu'aurait pu transmettre la fraîcheur de l'eau d'une oasis en plein Sahara.

Oui, elle m'avait fait revivre en une seule fois les tempêtes de sables chauds, les délices sucrées du Proche-Orient, l'odeur des épices qui envoûtaient les marchés chantant et l'attente devant une figue bien mûre prête à être dégustée. Mais plus on attendait mijoter, meilleurs étaient les plats, n'est-ce pas . Alors que ses lèvres caressaient ma mâchoire, mes yeux se refermèrent mi-clos. Je ne pus retenir un geste de ma tête, en avant, comme demandant toujours plus, réclamant le fruit sucré de ses lèvres sur les miennes... avant la disparition soudaine du contact. Mon expression devait être celle d'une jeune femme étonnée puisqu'un sourire aguicheur, joueur et malicieux, s'inscrivit sur son visage. Quelques fractions de seconde plus tard, et elle ne laissa d'elle que son parfum et son souvenir. J'observais l'endroit où la silhouette s'était évanouie, le sourire en coin, les yeux en amande. Il était hors de question de passer à côté de cela. J'étais revenue à Londres pour y retrouver ce que j'avais perdu lors de toutes mes années d'études auprès d'un conservateur rabougri. La passion. La passion de la vie, de son travail et surtout... de tout ce qui pouvait nous faire sentir vivant. Et, qu'est-ce qu'il y avait de mieux dans ce monde que les plaisirs les plus charnels pour cela ? Attention. Le flirt n'étaient toujours plus intense que l'acte en lui-même... sauf si vous aviez déjà bien mijoté les épices avant. Un clin d’œil vers les vendeurs et clients restants, et je passais la porte de la boutique. Bientôt, je serais à nouveau devant la vitrine du lieu pour y attendre le plus fabuleux des trésors de cet endroit. Parce que oui, manipuler des œuvres d'art était en quelque sorte, mon métier.

Départ de Nephtys, merci beaucoup pour ce magnifique duo !
Alice Vindictam
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Re: Le comptoir
Alice Vindictam, le  Mar 4 Aoû - 13:47

Saison 32 - Avant l'année scolaire

Inspirer. Expirer.

La jeune femme réajuste sa tenue : un simple pantalon de toile noir, des chaussures de sport de la même couleur, un large T-shirt blanc sans motif et une veste. Et en route pour la cheminée direction :

Chemin de Traverse !

Le chemin de Traverse. Le marché magique le plus célèbre de toute l’Angleterre d'après tante Celya. D'après la jeune Vindictam c'était probablement vrai malgré le côté... vente à la criée. Sérieusement, il y a tellement de mondes et de bruits... Quelle horreur ! Heureusement avec un tel acheminement de gens, personne ne prêtait attention à la jeune française venue s'équiper pour sa troisième année à Poudlard. Ouvrir son compte personnel à Gringotts, Livres de cours, équipement de potion, robes de sorcellerie "neutre" (et ça a soulevé pas mal de questions cher le tailleur d'ailleurs. "On est déjà répartie en troisième année ma petite !"). Et finalement, aller dans une boutique "légendaire" : Ollivander's.


Inspirer. Expirer.

Elle y fait face. Cette devanture qui a vu passer tant de sorciers. Elle ne paye pas de mine avec son bois de rose simple. Elle toque doucement avant d'entrer, sursautant au tintement de la clochette avant d'incliner légèrement la tête vers le tenancier. Elle avance vers le comptoir pour se présenter, parlant à voix basse avec son gros accent français pour ne pas déranger les autres clients.

Bonjour, désolé de vous déranger, je viens pour vous demander une nouvelle baguette. La précédente s'est brisé durant mon voyage en Angleterre.

Sur ces paroles, elle tire ce qui reste de sa baguette... Deux bouts de brindilles. Cassé net en parts égales. La jeune fille écarte légèrement sa veste pour exposer une poche dans le vêtement.

Pour être honnête, je pense que c'est ma faute, durant le voyage je me suis endormie et elle était dans cet état à mon réveil. Je la gardai dans cette poche. Je... suis désolée mais je n'ai pas ses références, elle vient d'une boutique française.

Inspirer. Profondément. Expirer. Longuement.

La pression monte pour la jeune femme. Elle vient littéralement d'avouer qu'à cause d'elle une baguette en parfait état s'est brisé. Et ce devant un vendeur de baguettes, oui. Elle jauge le vendeur... affichant un air clairement inquiet tandis qu'elle fait glisser le formulaire vers le responsable.


Spoiler:
Jennifer Wilson
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Re: Le comptoir
Jennifer Wilson, le  Mer 5 Aoû - 22:16




Baguettes


Pour Adonis Evans ,Jake Clavond &  Alice Vindictam


La baguette avait décidé de choisir le jeune homme et, j'en étais bien heureuse pour lui. De toute façon, il était toujours question de trouver chaussure à son pied ou baguette à sa main en l'occurence à Ollivander's. Jamais un client ne repartait sans avoir trouvée sa partenaire et tant pis s'il s'était pris plusieurs échecs car au bout d'un moment, la perle rare finissait toujours par se montrer.

« Ne me remerciez pas, c'est mon travail après tout mais je suis du même avis. J'espère que vous n'aurez pas à revenir de sitôt mais je ne me fais aucun soucis. Je suis sûre que vous serez prendre grand soin de votre nouvelle amie..  » Un sourire sur les lèvres, ses paroles bien que je les aies, il me semble déjà répétées étaient plus que sincères à son encontre tandis que mon regard semble soudainement s'accrocher au sien sans que je puisse trop en comprendre la raison. Je crois même restée quelques micro secondes comme paralysée mais sa question me ramène finalement à la réalité alors qu'il me demande le plus naturellement du monde d'où tenait ma formation. Certains clients posaient parfois des questions intéressantes d'autres complètements idiotes et, certaines comme lui, avaient le don de vous déstabilisez en un rien de temps, intrigantes.

« Je ne vois pas pourquoi je vous enverrai balader sauf si vous aviez été désagréable, ce n'est pas le cas mais vous avez effectivement bien raison. J'ai commencé il y a quelques mois maintenant bien passés ici et pour votre question sur où j'ai appris tout ça, tout s'est fait ici. » C'est vrai, il avait été plus que correct. Ramenant une mèche de cheveux derrière une oreille, un sourire vient naitre sur mes lèvres. « J'ai appris tout sur le tas. Je ne cache pas que mes premières baguettes ont été laborieuses, beaucoup d'entre elles se sont révélées capricieuses face aux clients que je servais. Même si on doit connaitre disons "les bases" des différents composants, Izsa me disait de suivre toujours mon instinct. Aujourd'hui, j'ai plus de succès que d'échecs mais certaines sont encore bien râleuses et le font, en plus, bien savoir. » C'était peu de le dire. Entre les baguettes qui faisaient tomber toutes les autres des étagères, à se demander si c'était pas fait exprès ou d'autres au contraire qui se mettaient à ranger le comptoir à la perfection bref.. Relèvant les yeux vers lui, mon sourire ne me quitte pas malgré la sonnerie qui retentit de nouveau. « Je serai en tout cas ravie de vous recroiser en dehors d'Ollivander's quoi qu'il en soit. Excusez moi d'autres m'appelle, je vous souhaite une excellente journée.» Pas que j'avais particulièrement envie de terminer cette conversation fortement intéressante... surtout quand on me mettait sur le sujet des baguettes mais la boutique devait tout de même tourner.

Deux jeunes gens entrent presque au coude à coude. D'abord un jeune homme (Jake Clavond) puis ensuite une jeune et jolie blonde (Alice Vindictam) dont la baguette a encore été brisée à son réveil. Tiens.. Original. «Je vois je vois. Je m'appelle Jennifer. Vous ne me dérangez pas du tout Miss. Je suis là pour trouver vos nouvelles baguette. Je vois que vous avez rempli tous les deux le formulaire c'est parfait. Je ne serai pas longue. » Un regard aux deux qui me font face, dynamiquement, je m'empare des formulaires pour ensuite m'effacer entre les rayons. Quelques minutes me sont nécessaires avant que deux boîtiers attirent mon regard. Relecture des formulaires indispensables avant de prendre une décision finale, je viens les prendre, décidée pour ensuite revenir, le sourire aux lèvres vers les deux jeunes gens. J'ouvre les boîtiers précautionneusement tendant à tour de rôles les précieuses dans un sourire bienveillant. « Me voici de retour avec vos deux baguettes. Voici pour vous et pour vous Mademoiselle. Si vous voulez un conseil rangez la dans un coin bien au chaud avant de vous en resservir pour éviter ce genre de déboire. Un geste de la main suffit. Pas de sorts. Si elles vous convient, vous aurez juste à poser 2 Gallions sur le comptoir. Vous trouvez les composants à l'intérieur des boîtiers. »




Baguettes



Nom : Adonis Evans
Bois : Sapin
Composant : Crin de Licorne
Élasticité : Assez souple
Taille : 27,34 cm
Prix : Bon d'achat / Concours Ollivander's
Compte vérifié

Nom : Jake Clavond
Bois : Poirier
Composant : Dard de Billywig
Élasticité : Excessivement souple
Taille : 32,51 cm
Prix : 2 Gallions
Compte vérifié

Nom : Alice Vindictam
Bois : Pommier
Composant : Tige de Dictame
Élasticité : Plutôt souple
Taille : 24,66 cm
Prix : 2 Gallions
Compte vérifié







by Lydie


Dernière édition par Jennifer Wilson le Ven 7 Aoû - 14:12, édité 1 fois
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Re: Le comptoir
Jake Clavond, le  Ven 7 Aoû - 13:42

Une jeune fille légèrement plus âgée que moi s'approcha de moi pour prendre mon formulaire, ainsi que celui d'une jeune fille de mon âge.  Je regardai la fille qui attendait et lui fit un signe de la main pour la saluer au cas où elle me regarderait. Puis, je continuais mon attente jusqu'à voir réapparaître l'employée de la boutique.

Cette dernière s'occupa de la jeune fille devant moi et lorsqu'elle avait terminé, je me suis approché pour prendre la boite qu'elle m'avait prise.

Je prenais la baguette dans ma main et fit un mouvement ralenti. J'aimais beaucoup la sensation de la baguette, très confortable et pas trop lourde.  Je pris mon argent et déposai mes deux Gallions sur le comptoir.

- Merci beaucoup, elle est parfaite. Bonne journée à vous.

Je tournais les talons, souriant à l'employée et partait avec ma nouvelle baguette.
Adonis Evans
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Spécialité(s) : - Demi-Vélane


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Re: Le comptoir
Adonis Evans, le  Ven 7 Aoû - 22:30

À Jennifer Wilson,

   La précieuse de bois roulait toujours entre les phalanges du jeune homme.
   Il ne s’était pas trompé, la jolie blonde n’était pas là depuis bien longtemps. Pour autant, quoiqu’elle en disait, elle semblait bien au point sur les baguettes. Elle avait tout de même choisi la bonne du premier coup. Avec une relève pareille, la boutique Ollivander’s avait encore de beaux jours devant elle.

   - Je ne vous retiens pas plus longtemps dans ce cas. Merci d’avoir répondu à mes questions, j’ai été ravi de cette discussion.

   Il était temps de partir. Adonis remercia une dernière fois la jeune femme en rangeant sa baguette de sapin dans sa veste. Il avait hâte de tester ses capacités. Il lui faudrait sûrement un temps d’adaptation mais il n’était pas inquiet. Après tout, c’était elle qui l’avait choisi.

   - Peut-être nous recroiserons-nous un de ces jours. Je vous souhaite beaucoup de réussite et un grand nombre de baguettes vendues mademoiselle. Passez une agréable journée.

   D’un pas assuré, il tourna les talons, le sourire aux lèvres. Il se sentait plus léger à présent. Cette nouvelle baguette, il allait en prendre soin. Arrivé devant la sortie, il regarda une dernière fois la jolie blonde qui s’occupait déjà d’un autre client et disparut dans le tintement de la clochette d’argent.

– Départ d’Adonis –
Un grand merci Miss Wilson ! amour

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