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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres
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Les Toits de Londres
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Azénor Philaester
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Re: Les Toits de Londres
Azénor Philaester, le  Jeu 23 Aoû - 13:18

pv ft. Alithea



Que fait-on sur les toits
de Londres? Je sais pas trop, on voulait peut-être se retrouver sans les regards du monde qui pèsent sur nous. Et pourquoi elle, est-elle la Phénix et pas la rouquine que je connais si bien? Pourquoi mettre des mots sur tout ce qu'on fait, tout ce qu'on veut, tout ce qu'on regarde.
Perchées sur un toit d'un immeuble qui n'en finit pas avec les étages, j'regarde la ville qui se hâte. Assise, les genoux encadrés de mes bras liés, je sens son souffle près de moi, le vent qui siffle dans mes oreilles et les klaxons de Londres qui pètent encore et encore, indéfiniment. Cesseront-ils un jour de se lamenter, de crier qu'ils veulent du changement. Un soupir. Un coup de tête vers la gauche. Je me lève.
Bon, faut qu'on te trouve un nom, une apparence. T'as pensé à des trucs que t'aimes bien?
J'aurais du mal au début, à t'appeler autrement que Olive, m'enfin, faut un truc cool du coup. Un truc bien, un truc qui fait sourire. Et badass, parce qu'on est badass. Faut qu'on fasse un peu peur, genre mystérieux voilà. Cool et mystérieux.

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Re: Les Toits de Londres
Alítheia, le  Lun 27 Aoû - 19:12

Elle sort de l'ombre, suit son soleil sur les bords et les sommets, fini par trouver le sens du vent. Elle se met le met en face, pour qu'il dégage son visage des mèches rousses agaçantes, pour que l'air pénètre avec plus d'intensité dans sa trachée. Un sourire à sa brune. Elle semble prendre froid, pourtant c'est son choix! Blottie contre elle même, le corps ferme et vif qui pour une fois se laisse tourmenter par le frais de l'avant nuit. Le bleu du ciel laisse place au gris, le jaune du soleil change de teinte sous les éclairages des vivants. Il est temps.

- J'ai le nom, c'est tout.


Elle s'égare dans la palette de cheminées et les variantes de toit correspondant qui s'offre à elle, triture l'unique bracelet qu'elle porte au poignet.

- Vérité. En grec. Une amie qui m'a appris ce mot. Et puis ça colle, non? Explique, le tient?

Elle scrute l’œil brun de son aînée, espère que son idée lui plait, au fond elle sait déjà que c'est le bon. C'est surtout pour l'apparence, qu'elle allait avoir besoin de conseil. Surprise par ailleurs de retrouver l'olive en tenue de jour, elle aurait aimer la voir en version nuit, s'en inspirer.
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Re: Les Toits de Londres
Azénor Philaester, le  Lun 27 Aoû - 19:27

t'es relou à être trop stylée


Le vent il me caresse les cheveux mais il tape sur mon visage. Peut-être trop fort de là-haut. Un regard en bas, oups, haut le coeur, mais les gens sont tout petits, si fragiles, si innocents. C'est inlassable, c'est tout le temps, que j'me dis que ça doit être bien emmerdant, d'être eux. J'souffle du nez, reporte mon attention sur ma rousse préférée. J'ai le nom, c'est tout. Vérité. En grec. Une amie qui m'a appris ce mot. Et puis ça colle, non? Explique, le tient? J'fais oui de la tête. Alítheia donc? Je connais trois mots en grec, va savoir pourquoi. J'aime bien. Je la regarde dans les yeux, souris par obligation; Ça te va bien, Ali.

Puis un soupir. La ville est belle. Mes peurs aussi. Seven. C'est ce que je suis. J'ai sept raisons de rester en vie. Toi, Ian, Mered, Cole, Skyline, Harmony, et Elina. Y'en a déjà une qui s'est barrée. Tu ferais mieux de rester dans les parages. Puis un petit rire qui suit mes dires. Sept raisons. Principalement la famille. Enlevez ma cousine, my other half et mes petits monstres, me voilà bending the knee à trois demoiselles. Seven est ce que je suis, ce que j'ai toujours rêvé d'être. Elle est la meilleure partie de moi. Alors je crois que c'est, un peu grâce à vous sept tu vois. Alors c'est une sorte de... Une sorte d'hommage ouais.
Bon, l'apparence, maintenant. Des idées?


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Re: Les Toits de Londres
Alítheia, le  Jeu 30 Aoû - 21:50

Et l'Ali' sourit à la mention d'un tel surnom. Ça lui plait, ça change, comme une identité neuve ou un nouveau départ, elle peut devenir qui elle souhaite. Elle écoute avec attention l'explication d'une Azénor passionnée et vivante qui lui décrit ses seven reasons why. Makes sense. Une belle preuve d'amour, un hommage flamboyant. L'Ali veut prendre exemple, personnifier cette meilleure partie d'elle même, la condenser pour servir le bien, son bien.

- Bon l'apparence maintenant, des idées?

Elle baisse les yeux sur son actuel accoutrement. Une robe simple qui se soulève légèrement sous les courants d'air. Elle ne se cache pas, n'est pourtant pas remarquable comme membre de l'ordre. Que doit-elle faire? S'inventer un style unique à sa forme phénix? Préparer plusieurs stratégies qui correspondent aux situations? Elle avait des idées, mais aucune ne la convainquait réellement.

- Sobre et clair, i guess. Mais c'est pour ça que j'ai besoin de toi, je vois mal comment matérialiser ça, sans être trop reconnaissable mais quand même un minimum you know.

Nouveau regard vers sa brune. Evidemment qu'elle sait, elle l'entend, là dedans. Pourquoi s'embêtait-elle encore à lui parler? Elle doit être l'esprit le plus ouvert que la legi ait l'habitude de sonder. Plongeant son regard noisette dans ceux, chocolat, de son olive, elle attend le moment où l'idée brillant émergera de son génie.
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Re: Les Toits de Londres
Azénor Philaester, le  Mer 5 Sep - 21:27

Les lèvres qui se plissent, les yeux qui remontent un peu vers le plafond étoilé. Et puis le nom est finalement tout choisit, il ne ma que plus que son apparence, le visuel, ce que l'on retient sans doute le plus. Un soupir. Je le vois dans ses yeux, je me permets de sonder son âme et son esprit pour une seconde; elle ne m'en veut pas, ne m'en veut jamais. Je le vois qu'elle n'a pas envie d'être masquée, pas envie de s'accoutumer de leur attirail à eux. Je plisse un coin de lèvres, juste un. C'est tellement elle.
What aboooout... Un voile?

Un sourire, mais bien-sûr, un voile. Le genre fausse mariée. Bon le truc un peu relou à porter, mais tout de même assez atypique. Et c'est elle. Sans être obvious, sans que ce soit écrit sur son front. Je sourie à mon Alítheia, je me dis que c'est assez évident, que je sais que l'idée va lui plaire.
Ca risque de te gêner un peu, mais c'est comme les ch'veux, on s'y habitue!

Puis j'attrape ma tignasse et la lui montre.
Puis on se comprend en regard, comme d'habitude.

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Re: Les Toits de Londres
Alítheia, le  Lun 24 Sep - 20:33

Les deux se fixent, l'esprit longé à la recherche d'une idée bonne à utiliser. Le but étant la dissimulation de l'identité, sans avoir recours à des accoutrements sombres et effrayants, pas forcément évident. Passer pour un gentil masqué, cela parait tenir de l'antiphrase.

- Un voile?

Ascension de l’œil noisette de l'Alitheia dans le coin droit de son champ de vision, dans la lune une diversion. Le voile : opaque et clair, de la mariée. La possibilité de se dévoiler à l'allier, se cacher de l'ennemi. Elle saute dans les bras de sa brune, l'embrasse sur la joue.

- Mais c'est parfait! Tu penses que je peux trouver ça chez nous? Sinon celui de ma mère pourrait faire l'affaire, mais bon.


Pincement au cœur passé sous silence. Elle sait qu'elle peut compter sur son amie, peu importe les situations, elle ne fait confiance à personne au monde autant qu'à elle. Un dernier bisou sur la joue, clin d'oeil enthousiaste précède la douce détonation caractéristique de la téléportation.  

fin rp♥
Seven
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Re: Les Toits de Londres
Seven, le  Mar 30 Oct - 22:41



rp unique



Some fear the darkness but she can not stand the light anymore.
Sometimes she feels like smoking even though she never tried. She asks herself if there is a way to catch the dreams without falling asleep. She feels like she is dead, but her heart is beating too fast, every time she looks down.



Tant de gens passés ici avant elle, à regarder le monde d'un oeil éclairé. A hésiter la chute, à vouloir se sauver. Elle regarde Londres qu'elle a tant aimé. Elle se souvient tenir une main qui ne bougera plus, elle déglutit et à chaque fois ça lui tiraille la gorge. Les yeux trop humides elle ne cligne jamais, pas peur de rater ne serait-ce qu'un seul souvenir. La bouche entrouverte, les lèvres séchées de plus rien embrasser, elle en oublierait ses enfants qui au fond de leur lit, vivent finalement la même peine. Que dire à Cole qui ne reverra pas son père lui apprendre la magie. Que dire à Skyline qui ne reconnaitra jamais son regard. Le paradoxe de sa vie c'est qu'elle représente l'espoir mais qu'elle n'y croit plus du tout. Elle a tout perdu avec lui. Tout perdu.


Pourquoi la Lune est-elle si seule. Comment pourrait-elle courir alors que ses jambes trembles à valser, à en oublier les trois parfaits temps. Combien de vie vaut la sienne, celle qu'elle a perdu, celle qu'elle aimait. Combien de personnes touchées, qui pour remplacer, qui pour aider à oublier. Ne serait-ce que d'y penser, elle a froid dans le dos, un frisson qui lui coupe le coeur en deux. Already broken. Malheureusement il ne suffit pas de fermer les yeux pour que tout disparaisse. Alors elle garde ses pupilles à la vue du monde, elle zieute les mouvements, silencieuse elle admire et elle déteste. Elle a apprit à detester en silence. Et lui, il a assassiné le paradis, meurtri le sourire en s'en allant. C'est pas sa faute. C'est pas sa faute. Elle a mal, elle. Elle a mal tout le temps. De son absence, de sa solitude. Oh God she loves being alone but she hates being lonely.


Elle étouffait de lui et puis elle a tout fait pour lui. Est-ce qu'elle regrette de s'être laissé allé? A ce qu'elle a toujours détesté. La dépendance, le point faible, le besoin. Elle voulait se foutre de la gueule du regret, elle voulait emm*rder le monde, elle voulait le pouvoir, elle voulait la liberté, elle vous cracher sur les cons. Et elle se retrouve les genoux pliés, sur les toits de Londres, à regarder la vie passer. Alors que minuit a sonné depuis bien trop longtemps, que fermer les yeux lui fait peur, qu'elle ne supporte plus l'image de son corps endormi. Elle pense à l'après, se demande s'il y en a un. Elle aurait juste voulu être elle, et que ce soit suffisant. But well life's never easy right? Never easy.


Antoine Robertson
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Re: Les Toits de Londres
Antoine Robertson, le  Sam 17 Nov - 15:00

PV avec Shae


Fleurs du mal
Bouquet final
J’me pends avec mes cordes vocales


Devant moi les toits londoniens
Les cheminées s’empilent comme les emmerdes
La pluie ruisselle sur les tuiles ainsi que sur mon front nu
Pourquoi ai-je grimpé cette échelle ?
Pourquoi escalader pour se donner la mort
Alors que l’on se rapproche plus du paradis et non des enfers ?
Disparaître pour ne laisser derrière soi que de la poussière
Se donner la mort pour mettre fin à ce supplice ?
Ou bien pour tenter de faire souffrir les gens que tu détestais ?
Et les gens qui t’aimaient, tu en as pensé ?
Encore faut-il qu’ils existent
Qui dans ce pu*ain de monde s’intéresse à ma vie ?
Fuck les gens, fuck la vie

Quand tous les miroirs sont brisés
Le malheur est négligé


Une bouteille à la main,
Mon regard est vide
Qui va me tuer en premier ?
L’alcool ou la vie ?
Le whisky au moins ne te trompe pas
Tu sais à quoi t’attendre
Alors que la vie, elle est sans pitié
Elle ne se contente pas de brûler l’oesophage
De te tordre les boyaux non,
Elle s’attaque directement à ton cerveau
Ce mal qui te ronge est incurable
L’Homme est un salaud et il le restera
Pouvoir
Argent
Fuck les sentiments
Fuck le courage
Fuck la communauté

J’ai pas grandi pour sauver le monde
J’veux voir Paris sous les bombes


Qui pour me sauver ?
Qui pour me purifier ?
Va-t-on répondre à mon appel ?
Je t’attends, m’entends-tu ?
que fais-tu ?
Je mets ma chemise
Mais ferme-la tu délires
On est deux, on est cinq, on est mille
Je suis seul, on est plein
J’avance, je recule
Ma bouteille est lourde
C’est drôle on dirait un parpaing
Comme ceux qui composent ce toit
Je rigole, tu pleures
C’est la pluie ? Non des larmes
De tristesse ? Non de bonheur
Marche ou crève
Fuck l’humanité
Shae L. Keats
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Re: Les Toits de Londres
Shae L. Keats, le  Dim 25 Nov - 17:31

Déjà vu embrouillé du dernier coup de clocher. L'époque pas si lointaine à tort ou à raison perçue comme un remake de Paris is burning
Fait maison, à base de corps, de perdition
et de beaucoup de boissons.

Les atomes ont fini par s'assembler. le corps droit déambulant a remplacé les restes de soi à rassembler qui peuplaient les caniveaux, les trottoirs usés par les semelles de plombs au même rythme que les loyers qui tombaient. Les feuilles incandescentes et le regard en charbon de bois. Mais ce soir c'est autre. Je suis autre. Le corps comme veste d'orage a esquivé l'ennui. Les frissons ne sont plus peuplés d'acide.
Alors j'avance comme avant. Ce soir je veux piétiner les limites, une fois encore.
J'ai besoin du fil
comprendre si j'suis encore cette mouette étouffée dans le pétrole.

J'ai besoin de m'élever, retrouver le rire de l'ange, celui du chat noir épileptique qui sautait du haut des toits. Alors la cage d'escalier ressemble à un neo-babel, la compréhension disparaissant à chaque palier quand la conscience fit acte d'hubris.
Et ne trouve rien de mieux à faire que de relancer les dés.

La main tourne le loquet. Nul mythe d'Icare ce soir, j'ai jamais eu la prétention de seulement songer aux retour des ailes. Trop de bouche à nourrir pour que la pensée ose seulement effleurer l'esprit désormais. Mais le cacheton rose s'envoie au fond du gosier.
Attendre de voir le monde s'allumer.

Et il apparaît, l'oiseau chat englouti dans la nuit. Zorba ou l'enfant, j'en sais rien, l'un des deux, j'ai l'esprit engourdi par les contes pour enfants.
Et pourtant je suis le chat ce soir, l'acte un s'apprête à s’entamer
par la mort de la mère.

Et l'oisillon seul sur son toit, je l'observe dans sa posture de deuil, deuil de lui ou de l'autre. Je l'ai porté comme manteau trop longtemps pour parvenir à l'ignorer. Alors je traîne les griffures de la nuit jusqu'à ses os à lui.
L'évidence comme armée
passe la bouteille avant de sauter s'il te plait.
ce soir j'côtoie l'enfer. preuve irréfutable que je suis passée au dessus de ça.
le goulot contre les lèvres
comme un baiser de judas.   
Antoine Robertson
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Re: Les Toits de Londres
Antoine Robertson, le  Mer 26 Déc - 23:22

La mort
Quel délicieux mot
Il glisse sur le bout de la langue
Et s'échappe par les lèvres
Il vient faire vibrer ton tympan
Et te retourner le cerveau
Sang, vomi, bile, bave
Les médicaments tels des bonbons
La corde qu'on voudrait sauter
La chute vers le paradis
Les veines pour s'échapper
Le sang pour nettoyer
Le pont à enjamber
Le train à caresser
L'angoisse, les larmes, le stress
Le coeur qui bat, les pupilles éclatées
Une fois commencée tu ne peux pas arrêter
Pas de retour en arrière
On veut plonger dans le lac obscur
Découvrir une nouvelle vie
Fuir son passé, embrasser son destin
Les larmes se sèchent
Les blessures se referment
Plus de soucis, plus de problème
Me voilà enfin libéré de ces chaînes
Mais je ne comprends pas,
Il fait tout noir ?

Soudain, une voix
Une présence, un éclat
Un homme, une femme ?
Ou bien le souffle du vent ?
Coucou le diable, ça roule mon pote ?
T'as géchan, t'étais plus beau sur les images
Tu veux ma bouteille ?
Mais sert toi mon pote, elle est à toi
Je ne comptais pas la finir
Je rempli mon corps d'alcool
Pour diluer ma peine
Je me fout une grosse race
Avant de défoncer la mienne
Tu fais quoi sur les toits ?
Tu veux aussi monter au ciel ?

Se rapprocher du soleil pour fuir la pluie
Plonger plus bas pour mieux remonter
L'enfer ou le paradis, comment on choisit ?
Ça se joue à pile ou face ?
Ou bien direction le Purgatoire,
Hâte de faire une review sur ma vie
Mon existence est insipide telle l'administration
Attention à l'alcool, il faut la consommer avec modération


Shae L. Keats
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Re: Les Toits de Londres
Shae L. Keats, le  Jeu 24 Jan - 14:14

Le Piaf a l'air bien plus loin que moi, bien plus que ce que sa posture laissait présager. J'veux dire, regarder le une seconde. Pitoyable à danser sur un toit en hiver alors qu'il devrai avoir migré, être bien plus loin que toute cette m*rde, cette boue, cette bile. Bien plus loin que les voiles noircies par la pluie que le vent ne parvient même plus à pousser. J'veux dire si t'arrives plus à te laisser porter par la houle, le vent et les embruns, saute, laisse toi couler, ça sert plus à rien de toute façon, j'suis pas là pour te rattraper, j'suis là pour boire, pour couler aussi encore un soir. J'te connais pas, j'sais pas pourquoi t'es là, mais donne ta bouteille et tire-toi, loin. J'ai pas envie qu'on se dispute mes restes, j'veux pas imposer ça à quelqu'un. Crois-moi on s'est déjà bien trop disputé mon corps-et-âmes pour que j'laisse les gens profiter d'ma mort. Les mains qui glissent seront châtiées, coupées, arrachées et mordues. J'les jetterai aux chiens depuis l'au-delà. Fais moi confiance là dessus.
Les raclures seront châtiées.
Les goret exécutés.
j'y veillerai.


J'étais plus sage sur les images, mais tu sais, ça dépend, j'ai toujours tiré le diable renversé, celui qui rit la tête en bas, qui bloquent les destins sans laisser le choix à la mains meurtris qui tirent encore et toujours la même carte en priant pour qu'elle disparaisse. Je manipule, je façonne, j'entourloupe. Je dessine des châteaux en nuages pour égarer vos songe et j'en profite pour vous dépouiller de vos cuillères, les bouffer les unes après les autres pour conserver un peu plus les miennes. Mais c'pour cacher, la tête renversé à s'en briser la nuque en repensant aux mains trop grandes, trop poussiéreuses, celles qui avaient promis de guider mais qui ont surtout détruit, piétiné et massacré. J'suis l'arcane des traumatismes, et tu peux rien y faire, c'est toi que j'hante ce soir, un peu plus, toujours plus. Je m'immisce dans tes veines, par la bouteille, la seringue ou la mémoire, mais j'suis là, à te hanter dans le noir, n'en doute pas.

Tout se paye, et si ce n'est pas toi que je cherche ce soir
tu m'aideras à trouver
l'âme pourrie qui avalent celles des autres toutes entières.  

Boire encore, essuyer les lèvres avant de glisser
J'veux empêcher les mauvais d'y monter.  
Parce qu'ils n'ont pas leur place là-haut, ils ne l'auront jamais, j'veux ressentir encore, mais ils auront peur à ma place maintenant. Ils pleureront toutes les nuits en sachant que je les cherche.
Même si ma traque prendra fin avec la nuit
que la pilule titille les sens
ce soir je vis de colère d'idéaux et de mensonges.  
Elhiya Ellis
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Re: Les Toits de Londres
Elhiya Ellis, le  Ven 5 Avr - 11:49


Stardust's waltz
 

Plus de deux mois sans réponse,
On pique,
En cas de Souci, Mp
:kiss:
Pv Evan
En venant de là

Le tunnel étriqué du voyage magique s’était étiré juste quelque seconde, étouffant entrailles et palpitant quelques secondes de trop pour ne pas avoir le souffle coupé à l’atterrissage. Rien de bien grave, jamais, juste une petite perte d’équilibre, la nausée facile et les doigts qui se resserraient instinctivement sur ceux qu’ils tenaient. Elle connaissait le chemin par cœur, le moindre détail de ces tuiles humide, la possibilité de glisser au premier pied posé, comme le manque de distance entre le bord et le point de chute.

Le choix semblait tout indiqué. Hauteur de Londres, escalade des sens le temps de se repérer. Au-dessus, le ciel sans limite, la nuée d’étoiles prêtes à s’éveiller, les premiers reflets d’albâtre d’un astre dédaigneux d’existence humaine, le parfum de la ville à l’orée de ses effluves nocturne. En dessous, quand le voile de cil d’or se dégageait, un vide usuel, quasi rassurant, invitant à un balancement léger de petons et à l’observation d’un monde de fourmis inconscient. Habitude d’adolescence, conservées dans les besoins de solitude tranquille.  Paradoxe palpable d’avoir décidé de venir ici accompagnée, volontairement cette fois-ci. Détail qu’elle seule connaissait et chassait de l’esprit rapidement.

«Ca va aller ? »

S’enquérir d’autrui pour chasser les associations de pensées aptes à se focaliser sur soi-même, sur l’appel d’Oubli, sur les caprices d’envies de couleurs à apposer sur les doigts, les ongles ou les rétines. Les opales, amusées, avaient cherché la surprise ou la réprobation dans les émeraudes embarquées sans aucune procédure ou mise en garde. Un pouffement s’échappait, la prise  lâchait, et quelques pas libérés de la responsabilité de vérifier que son voyageur était en vie, se baladaient. Le petit nez retroussé se levait pour apercevoir au loin les cimes des arbres d’un parc laissé en suspens depuis l’image d’un hérisson de lumière, de mots non n’avoués. Lieu d’abandon de fessiers tout aussi valable que le lac du château, l’éviter semblait obligé. Autant que se retourner pour afficher un sourire illuminé d’une joyeuse espièglerie.

« Pas de vertige j’espère, car si tu veux descendre il faudra te débrouiller par toi-même. Mais tu me laisses le sac à ce compte, paiement du taxi hein »

Les mèches blondes sautillaient dans les trottinements effectués sur les bouts d’ardoises polies par un Temps capricieux. Elle avait appris à jauger, par expérience, les valves autorisées pour ne pas chuter involontairement, permettant de laisser l’engouement de perchoir retrouver se développer. Enfance toujours au porte de la maturité.  Délectable impression de retrouver ses repères, la capacité de respirer ici, là où rien ne pouvait l’étouffer ou la contraindre de murs ou regards d’inconnus. Il y’avait eu, depuis toujours cette impression de n’avoir que ses propres pensées à contrôler par ici.

« Donc… pourquoi tu te barres ? Coller des baffes te démanges de plus en plus ? Pourtant, ils ont l’air calme les moufflets ces derniers temps… »

En comparaison avec les années où la cravate serpentarde négligemment portée trônait sur un chemisier d’uniforme. Simple observation nourrit du calme présent dans l’infirmerie, quelque part, elle s’était attendu à bien plus de drame et hurlement. Souvenir d’altercation récurrentes en cours. Mais il n’en était rien. La déception pointait presque. Mais pas de quoi la perturber, ou faire oublier qu’un petit sac les accompagnait.  De petits doigts tendus vers la poignée, elle avait récupéré l’ensemble sans laisser le temps à son interlocuteur de répondre.

«  Mais vu qu’il faut fêter ca… Je fais le service ! Mais d’ailleurs.. pourquoi fêter ? préssé de partir ? »

C’était étrange. Etudiante, elle n’avait eu qu’une hate : fuir le château. Les nuits étaient prétextes à disparaitre, sur le toit de la volière, dans la salle d’astronomie, sur les balcons, dans des parcs, à Londres ou pré-au-lard. Et désormais adulte, le bâtiment ne la gênait pas plus que ça. Peut-être Poudlard lui offrait la possibilité de garder un œil sur Fanch, de croiser Lysse, ou même lui à qui elle servait un verre après s’être assise sur le rebord du toit. Les pieds croisés dans le vide en pendulier, dansaient doucement, par habitude. Les petits verres coincés entre les cuisses remplis, un mouvement de tête intimait à Evan de se poser à côté.

- Tu vas me filer le tournis à rester debout ! Tiens !

Contenant transparent tendu du bout des doigts, accompagné d’un rehaussement de commissure de lèvres léger.
Evan
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Re: Les Toits de Londres
Evan, le  Ven 5 Avr - 19:02




Stardust's Watlz
With Lhiya


LA partagés
Suite de là
<3

Combat perpétuel du Bien et du Mal en tout homme, j'en menais un similaire entre mes Espoirs et mes Doutes. Tant d'années passées à me combattre, à croire, à tomber, à rêver, à panser les écorchures que le Temps m'avait laissé. Que j'étais habitué aussi bien à imaginer le pire, qu'à faire en sorte de dessiner le meilleur. Paradoxale voie qui m'animait et guidait tant les dédales de mes décisions que les armoires de mes regrets.

Comme si les mois passés depuis Noël avaient pu diluer notre rapprochement, avaient pu enfermer les étoiles nous ayant nourris, les soleils nous ayant bercés. Comme si se retrouver de nouveau tous les deux pouvait autant créer une tension malveillante que faire fleurir des champs de roses rayonnantes. Alors oui, j'avais un peu hésité, je m'étais perdu dans le cheminement de mes mots, laissant un des fois que m'envahir, et la peur qu'au fond rien n'avait changé depuis Noël et que je la laisserais peut-être indifférente.

Je voyais ses mimiques me rappelant son adolescence, ses traits que les dernières lueurs d'or baignaient d'une douceur qui intimait l'envie de les caresser, ses mèches d'or qui tantôt voltigeaient et dans lesquelles je me souvenais que mes doigts y avait trouvé un refuge tendre. Un léger signe de tête à la fin de la chute de mes mots, comme si elle ne savait pas quoi dire à ce que je lui annonçais.

Mais qu'attendais-je vraiment ? Qu'elle me saute dans les bras ? Qu'elle soit triste au fait que l'on ne se verrait plus chaque jour, même que pour le chant de quelques secondes qui suffisaient à peindre un peu de bonheur sur le morne quotidien ? Non. J'espérais simplement qu'elle accepte que l'on passe un peu de temps tous les deux. Et elle était là.

Alors, au mariage de nos opales complices dans lesquelles flottaient quelques extraits pétillant de la surface du lac, j'attendais. Et c'est son expressivité à la vue de la bouteille, ce nouveau sourire qui dessinait ses lèvres si joliment, le ton de sa voix me rappelant des notes d'espiègleries qui ne l'avaient jamais quittée, qui m'alertèrent que je pouvais laisser là mes Doutes de côtés. Que je pouvais me parer de ce que j'avais de meilleur, de tous mes Espoirs pour pouvoir en saupoudrer des parcelles au bord de ses yeux et son cœur.  

Une image d'interdit laissée, un sous entendu sur un endroit bien plus approprié, forçant mon regard intrigué, alors que lac pour mes desseins semblait parfait. D'un geste simple sa main trouva la mienne pour me faire ranger les verres à peine sortis, comme si leur éclat ne pouvait briller sous cette symphonie étoilée s'approchant. Un "Huuum ?" laissé en suspend, perdu dans son regard qui brulait de cette malice que je lui connaissais tant, capable de greffer la nuance d'un sourire amusé à mes lèvres. Et je rangeais également la tenancière du liquide nordique dans le sac qui se retrouvait refermé.

Rapidement, elle l'appelait à elle, sous mon regard aussi interrogateur que décidé à la laisser faire, et sa main libre venait capturer mes doigts, rappelant mille sensations jamais véritablement oubliées, et toujours si plaisantes qu'un frisson joyeux couru mon échine, enlevant un sourire radieux cette fois. Je me relevais à sa hauteur, laissant un hochement de tête approbateur à son invitation à suivre ses pas presque félins, sous l'acclamation de la nuit qui portait ses premières étoiles en observatrices attentionnées de notre manège sans limites. Et, ses doigts serrés si fort pour être sûr de ne pas la lâcher, je la suivais silencieusement, souriant, jusqu'en dehors de l'enceinte du château rangé dans un placard d'Oubli, acceptant totalement que quitte à ce que la Raison se perde, du moment que c'était avec elle, ça n'avait pas d'importance.

---

L'effet fut, bien que rapide, légèrement déstabilisant, tant je m'étais demandé où elle comptait nous emmener sans avoir pensé qu'elle nous ferait transplaner. Esquille de surprise s'emparait de mon regard alors que se matérialisait un décor de Londres passablement endormi qui rappelait à mes mirettes des odeurs familières. L'effet le plus frappant fut la sensation de hauteur et la brise du vent qui venait chatouiller le visage gentiment, rappelant que malgré un soleil joyeux la soirée vivait toujours dans des vêtements de fraîcheur.

Je laissais mes opales surprises grignoter tout autour le panorama lumineux. Des lumières calfeutrées derrières des carreaux lointains en contrebas, des bruits urbains dont les derniers soupirs d'écho remontaient sans pour autant en saisir toute les nuances. Des lambeaux de soleil disparaissant définitivement derrière de lointaines toitures qui accueillaient la robe étoilée comme garante des songes qui viendraient d'ici quelques heures. La panoplie était large pouvant éveiller les sens, quand bien même les miens ne quittaient guère longtemps la belle qui les colorait de ses charmes.

Pour l'heure, la ville devait encore fourmiller d'échoppes fumantes, de bar bondés à grands coups d'éclats de rires, et de restaurants aux effluves variées pour garnir des badauds attirés dehors par les premières notes printanières dont s'effaçaient les vestiges du jour. La voix de la belle m'arrachait à ma contemplation silencieuse, dans une question qui détruisit quelques vapeurs formées à mes pensées voyageuses.  

- Oh euh... oui ça va aller t'inquiète pas !

Grand sourire offert, à celle qui retenait prisonnière, ma main d'une étreinte un peu plus forte encore, pour mon plus grand bonheur. J'avais l'impression de pouvoir dénicher dans ses perles océanes ce soir, les mêmes trésors qu'à nos moments les plus passionnés, ceux qui avaient laissés aux astres des saveurs au goût inestimable. Comme si je la retrouvais en quelque sorte. Ou que nous nous retrouvions. Comme si les semaines écoulées à n'échanger rien de plus que des mots passagers avaient nourris dans nos deux cœurs la même envie de stopper cet écoulement du Temps sans la présence de l'Autre. Où était-ce seulement mes pensées que je revêtais de cet apparat qui me ravissait tant ?  

Ses doigts se défirent des miens, et ma main tomba lentement dans un vide abyssal sitôt la prise divine lâchée, alors qu'elle s'était retournée, sautillant de quelques pas avant de s'arrêter et poser ses opales océanes, sur un bout du décor qui devait être bien triste de vivre en-dessous de notre perchoir d'une nuit. Si sa peau quittant la mienne avait inévitablement créé un effet de manque me faisant me mordre la lèvre, je restais à l'observer, silhouette de princesse à chérir au milieu d'un manteau d'étoiles fredonnant timidement. Un loup et une louve sur les toits, quelques notes d'étoiles, un parfum plaisant à enivrer les sens autant que pourrait le faire la bouteille cloisonnée tristement.

Et elle se retourne vers moi, habillée d'un de ses sourires capable de me faire frissonner et déstabiliser tout mon monde. Comme si là, je savais, qu'il était en partie déposer au creux de cette lueur qui ferait pâlir n'importe quelle étoile se promenant au-dessus de nos têtes. Je pouffais légèrement à l'allusion au vertige et qu'il faudrait que je me débrouille de moi-même, et au fait que je devrais lui laisser mon sac si je décidais de l'abandonner par une peur qui m'était inconnue. Haussement de sourcils faussement outré.

- Et puis quoi encore ? Tu crois que je vais te laisser passer la soirée toute seule ici avec le contenu de mon sac ? Alors que j'ai prévu de la passer avec toi ? Vertige ou pas, je resterais ! Et si je tombe je pourrais voir jusqu'où vont tes talents de sorcière et d'infirmière ! Qui plus est je me souviens de la dernière fois où tu as bu de la vodka... Je ne serais pas rassuré de te laisser seule ici... Léger rire s'échappe malicieusement. Mais sinon je te rassure, je n'ai pas le vertige non ! Et... Aussi surprenant que ça pourra te paraître... Je me suis déjà baladé sur ces toits...

Le souvenir commençait à dater certes, mais il était encore présent. Dans cette nuit avec Valentina où nous avions simplement fait un tour de garde en papotant tous les deux sous un climat d'étoiles enchanteur. C'était une autre époque. Un autre boulot. Enfin, si on pouvait appeler cette arnaque aux gallions qu'avait été la SISM comme un véritable boulot. En apparence peut-être, mais à l'intérieur, il fallait avouer qu'on glandait pas grand chose.

Bref, l'instant me rappelait quelque peu la brunette qui avait mystérieusement disparu sans laisser de traces, comme tant d'autres. Mais là, j'avais la certitude que cette soirée serait bien plus belle que celle que j'avais pu passer à cet Hier en partie oublié, car c'était elle avec moi. Elhiya. La raison d'être de tous mes Doutes, toutes mes Craintes, toutes mes Peurs. Comme celle de toutes mes Joies, de tout ce qui me rendait heureux ces derniers mois... et je comptais bien profiter de cela.

Je la voyais insouciante, pleine de légèreté, se déplacer sur les ardoises comme la reine du bal au milieu de la piste, les étoiles s'avançant une à une pour faire office de l'éclairage de ses pas gracieux. Magnifique. Belle à en oublier les Demain pourvu que cet Aujourd'hui s'éternise au seul remède à toutes mes blessures qu'était sa présence. Comment imaginer un seul instant ne pas pouvoir être heureux quand elle était là ? Je ne l'imaginais simplement pas. Je souriais. Je vivais, à la suivre dans ses pas. Jetant de temps à autre un regard à la dentelle lumineuse qui faisait chantonner merveilleusement la toile de jais. Y laissant quelques pensées, quelques sourires, un peu de joie perdue sous mes cils qui brillaient autant que les réceptacles de mes vœux les plus chers au-dessus de nous.

Une nouvelle question me sort de mon électrisante amarre, m'arrachant une moue de surprise en cherchant moi-même les raisons de mon départ, alors que j'avais momentanément oublié en la voyant si heureuse les mots que je lui avais dit au bord du lac. Réfléchissant, je l'avais regardé extraire la bouteille et les verres du sac, me laissant deux nouvelles questions sur pourquoi fêter le moment. Je répondais d'abord aux raisons qui m'avaient poussé à partir.


- Euh... En fait tu sais... Cela fait plusieurs années que j'étais à ce poste... Et même si les élèves sont différents... Au bout d'un moment j'avais l'impression d'avoir fait le tour de ma matière... Et, comment dire... Brève réflexion. Je ne suis pas du genre à aimer refaire ce que j'ai déjà fait... Donc je me suis dit qu'il était préférable que je laisse ma place à quelqu'un qui apportera un regard nouveau à la Métamorphose... Même si j'avoue que j'ai bien eu l'envie de coller quelques baffes à mon dernier cours oui... Souvenir d'Enzo passant furtivement dans ma tête, ou de la bleue à l'air hautain dont j'avais oublié le nom. Calme oui... Enfin j'ai connu pire clairement... Mais c'est pas comme si Poudlard n'avait jamais été un lieu pour braver les interdits... Je l'avais moi-même fait quand j'étais élève alors... Difficile de reprocher aujourd'hui à ces jeunes têtes pensantes de faire quelques expérimentations ou erreurs...

Comme professeur aussi d'ailleurs je n'avais pas toujours été un modèle. Quelques fois. Une pause un instant, un sourire offert à la belle qui venait de s'asseoir et servait les verres, m'invitant d'un signe de tête à prendre place à ses côtés. Je ne me fit pas prier pour m'asseoir délicatement à sa droite, mes jambes allant flotter dans l'air près des siennes au-dessus d'un Londres que j'ignorais volontairement. Même la parure d'étoiles perdait en intérêt, m'accrochant seulement à ses prunelles qui diffusaient une chaleur persistante dans mon corps et qui me suffisait. Je récupérais le verre qu'elle me tendait avant de continuer.

- Parce qu'en soit... Rien que pour toi... Ça ne me donnait clairement pas envie de partir tu sais... Le regard fuit un instant vers la première poignée de lucioles colorant l'azur obscurcit, avant de retrouver les yeux de la belle. Je sais qu'on a pas trop pris le temps de se revoir depuis Noël, pourtant... C'est pas l'envie qui me manquait tu sais et... Si le travail de prof ne me manquera pas forcément... Je sais que toi tu vas obligatoirement me manquer... Alors... Seconde d'hésitation que j'évacuais dans le vide sous mes pieds, regardant les siens qui doucement se balançaient, ma main gauche près de sa cuisse que je pouvais effleurer, accélérant un palpitant déjà calé sur une mélodie entrainante.

- Alors, c'est pas le fait de partir que j'avais envie de fêter ce soir en vérité... J'avais seulement envie de te retrouver et qu'on passe du temps tous les deux... A aucun moment tu sais... Les opales plantées dans les siennes, un soupir d'étoiles hurle au-dessus. L'Occident lui, termine d'absorber les derniers sillons de l'astre du jour. A aucun moment je ne peux être pressé de partir du château, de te laisser... En me disant que mes plaisirs quotidien, celui de te croiser, celui de ton sourire que je peux dérober pour donner un peu de chaleur à mes journées, celui de tes notes insouciantes, insolentes parfois, taquines, espiègles, qui me plaisent tant et continuent de m'enivrer, qu'ils n'existeront plus...

Léger voile de tristesse s'emparant de mes yeux. Je n'avais pas du tout prévu cela. Le sourire pourtant, était toujours là.

Super Evan, plusieurs semaines sans vous voir en dehors du château et hop une déclaration ! Tu crois qu'elle va apprécier ? Qu'elle va t'enlacer peut-être ? T'embrasser ? Bien sûr que tu espères ! Mais tu ne t'es pas dit que si elle n'était pas revenue vers toi depuis Noël que c'était peut-être qu'elle voulait totalement passer à autre chose ? Non, bien sûr que non ! Tu pourras nous dire que tu as suivi les élans de ton palpitant que nous ne savons faire taire, la vérité c'est que le toit où tu es perché peut devenir ta falaise d'Hier !

CHUT !  

- A... Je sais pas quoi du coup ! fis-je en allant faire tinter mon verre avec le sien dans un éclat léger, sourire en coin parfumant mes lèvres, qui se trouvèrent rapidement nourries par le liquide brûlant, comme si je ne voulais pas qu'elle réponde de suite ou alléger la discussion.

Non, pas que tu ne veux pas qu'elle réponde... Tu Doutes seulement... Tu le sais en plus. On te ronge depuis longtemps déjà. Tu le ressens en toi ? Ton estomac qui se sert en appréhendant sa réaction ? Tu crois que ça va s'arr...

TAISEZ-VOUS !

Hop fin de verre avalée, verre reposé derrière moi près de la bouteille fraichement entamée. Les émeraudes vont discuter une seconde avec une étoile fixée à un contour d'Orion, et je me retourne vers Elhiya tout en gardant mon apparat joyeux de l'avoir près de moi.

- Et toi du coup... Dans ton travail d'infirmière, j'imagine que tu dois voir quelques cas passer... Tu te vois rester à Poudlard indéfiniment ? 'fin... peut-être pas jusqu'à être toute fripée comme l'ont été certaines professeures ou Directrices mais... Tu te vois travailler là-bas longtemps ?

Le palpitant battant, je ne pouvais refréner de me mordre la lèvre inférieure, coupable de la désirer plus que de raison, et d'être prêt à sacrifier beaucoup pour ne serait-ce qu'une poignée de secondes de plénitude près d'elle. Comme si ces sourires qu'elle savait si naturellement former à mes lèvres justifiaient tout sacrifice. Donnaient le pouvoir d'oublier un passé déchiré. Pouvaient offrir plus de chaleur que l'astre perdu ou celui argenté qui se faisait sa place au milieu du tourbillon d'étoiles. Comme si...

C'était la vérité.
Elhiya Ellis
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PersonnelSte-Mangouste
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Re: Les Toits de Londres
Elhiya Ellis, le  Dim 7 Avr - 22:19


Stardust's waltz
 

Pv Evan
En venant de là
No ♫ en écriture sur te
l


Si elle avait rien relevé à l'affirmation qu'il avait donné à son état, les jours s'étaient gonflées et les yeux avaient roulé à ces fausses interrogations sur ses capacités médicales. Si un "j'suis pas en service si tu te casses la g*e*le tu te d*merdes" avait picoté la langue et les lèvres, l'usuelle faculté d'Evan à aimer sa propre voix avait encouragé Elhiya à porter son attention sur les ardoises que la pointe des pieds arpentait. Le détail de la balade sur les toits serait passé à la trappe si le bavard n'avait pas marqué une pause plus longue, coupant le rythme de son discours.

Les opales s'étaient redressés, une seconde, interrogeant vaguement la raison du silence, avant de se dire que ça ne la regardait pas. Pour les séances de psychiatrie, fallait prendre rendez-vous. Et comme ce n'était pas encore son domaine de prédilection, les mèches blondes retournaient vers la danse des tuiles elles aussi silencieuses pour peu qu'elle fut douce avec. Sobre, la sensation était différente, moins amusante, moins... prenante, pourtant elle avait continué jusqu'à se rendre à lui pour mieux l'abandonner le tribut de soirée récupéré.

Les sautillements avaient continué, cherchant le rebord le plus approprié, tant pour les petons qui se balanceraient, que pour la vue où les mirettes se perdraient. Alors, c'était de dodelinement que la blondinette avait répondu aux explications du départ. En fait, n'importe quelle raison était valable à ses yeux. Il n'en fallait pas spécialement une précise. Que ce fut la surpopulation de boursoufflets sous les lits ou l'horripilante façon des fantômes à traîner dans les couloirs, c'était tout aussi valable. Un acquiescement muet avant de s'assoir, glissant un sourire léger en complément de réponse. Après tout... il faisait bien ce qu'il voulait. Ça ne gênait pas.

Un petit verre finalement tendu, c'était la suite qui gênait un peu plus. Enfin... gênait... voilà un grand mot pour la surprise des paroles qui lui étaient soudainement offerte en pâture. Une fraction de seconde elle était restée interdite, passant d'une moue dubitative à une bien plus circonspecte avant de finir par coller sur ses joues un sourire en coin mutin. C'était bien dramatique soudainement pour une simple démission. A croire que selon lui les contours du monde tel qu'il était étaient en train de changer de couleurs. Étonnant et ridicule.

Forcément amusée à l'écouter dépeindre la fin d'un royaume inexistant, elle ne l'avait pas interrompu. Le second petit verre coincé entre ses doigts attendait sagement une nouvelle pause pour être sacrifié à la curiosité des papilles. Mais l’interlude non présent était devenu soudainement épilogue avec tintement sonore de verre et, ô malheur, perte d'une goutte de nectar violenté. Le toast avait le parfum d'incomplétude greffé aux accents du déserteur de château. Un pouffement s’échappait machinalement avant que le liquide, finalement porté aux lèvres, ne rechauffe la langue et étouffe de quelques secondes de plus la répartie qui ne demandait qu’à s’extirper de la demoiselle.

Saveur manquant de fraicheur sur la langue, appelant bien plus important que son plan de carrière au sein d’un château de briques trop vieilles. La baguette sortait de la poche en même temps que les épaules se haussaient dans l’indifférence la plus totale. Un #Fría lancé sur la bouteille callée sous la cuisse gauche, offrant un léger parcourt de frisson soudain sous la différence de température et libérant la muselière de politesse.

« Brrr froid !  J’aurai dû y penser ! M’nenfin file ton verre avant de partir en mélodramatique ! Ça va hein, c’est pas comme si j’allais crever à ton départ du château hein, ou même que cela change grand-chose au final, tu sais où j’habite et où j’étudie, je vois pas le problème. Au contraire même ! »

Bah oui, voir toujours les mêmes têtes, encore et encore dans les couloirs du château, que ce soit le matin au réveil, le soir fatigué, aux repas affamés, quand l’humeur n’y était pas, quand le temps filait, était au final bien plus lassant qu’avoir la possibilité de choisir quand voir son entourage. Enfin, à supposer qu’Evan ait obtenu le titre d’entourage. Elle ne se l’était jamais demandé, bien d’autre chose à penser au quotidien pour se permettre ce genre de tête à tête avec Conscience et elle-même. C’était un coup à attraper une migraine à chaque fois. Pas le meilleur des maux à trimballer au petit matin.

« ‘Fin y’a pas de raison de déprimer quoi. Au moins t’échappe à la possibilité de te retrouver à nouveau en poulet au moindre verre de trop. En parlant de ca… hop »

Libérant la bouteille gelée de sous son jeans, le bouchon dévissé avait versé une deuxième lampée, histoire qu’il arrête de parler pour rien dire de… constructif ? Nan, ce n’était pas le but recherché, où alors Elhiya avait pas tout suivit, pour changer. En tout cas, la boisson bien fraiche était bien plus à ses gouts. La lèvres supérieure trempée pour partir en validation de la température, elle esquissait un nouveau petit rictus en levant un peu le verre.

« A tu ne sais quoi alors ! Ce n’est pas mal je ne sais quoi, ça ressemble un peu à mon temps à l’infirmerie ! Nan car nan, il n’a jamais été question de faire partie des meubles là-bas dedans. Je te rappelle que je suis étudiante en médicomagie hein, ce n’est pas pour m’arrêter à soigner des bosses et faire des bisous magiques hein. J’ai… d’autres choses qui m’intéresse que le baby-sitting, je tiendrais jamais jusqu’à atteindre l’âge de la retraite, comme toi, en faisant la nounou ! »

Large sourire goguenard découvrant une large rangée de dents rapidement cachée par le retour du contenant de nectar nordique ingurgité cul sec.

« Nan c’est vrai quoi à force ça va me filer envie de les utiliser en sujets d’expériences ces pauvres gosses…  Vaut mieux pas ! »

En soit, l'idée n'était pas mauvaise non plus... pas sure pour autant que les gosses fussent tous d'accord. Enfin... après suffisait de pas laisser de trace non? La question n'était pas posée, les lapis espiègles se contentaient de laisser flotter les suppositions et hypothèses possibles à l’imaginaire fertile
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Re: Les Toits de Londres
Evan, le  Lun 8 Avr - 16:33






LA partagés
Stars ♫

Les mots avaient volé comme le ferait une nuée d'hirondelles sortant d'un camps pour survoler une maisonnée. Naturellement. Sans penser brusquer ses mirettes sur un Noël encore présent et qui avait laissé des traces sans pour autant éclaircir les contours de notre Monde. S'il existait déjà. Car s'il était évident que nous avions tous les deux croqué quelques bouts d'étoiles pour les glisser sous nos langues ou à leurs danses endiablées, les aubes s'enchainaient sans que le soleil ne puisse réellement perforer nos âmes et y tracer un chemin commun.

Alors je la contemplais, là, muet, ayant volontairement laissé une bifurcation à mes mots quand soudainement une conscience bien venue avait frappé à ma porte. Non pas que ce que j'avais dit était faux, loin de là, mais l'ambiance de légèreté apposée par ses soins ne méritait pas que je la projette sur les pavés londoniens invisibles en contrebas. Et ce n'était pas non plus les quelques halos de fumée qui s'élevaient depuis des chaumières isolées qui pourraient justifier cet élan de chaleur apporté à sa connaissance. Puis ce n'était pas comme si Noël n'avait pas lui même vu arriver ce piédestal d'ensorcellements au milieu de quelques blessures qui s'étaient donné un malin plaisir à ressurgir pour entraver la douceur de la fête.

C'était toujours habillé de mon sourire amusé que je la regardais de mes émeraudes aimantées à ses perles divines. Tantôt dévisageant ses traits que j'avais appris par cœur et que je récitais dans mes nuits solitaires, tantôt suivant les balancements qu'elle faisait avec ses pieds sur l'ardoise de jais, tantôt à ses gestes comme la capture de la bouteille pour rendre au breuvage nordique une fraîcheur plaisante. D'ailleurs sa réaction m'arracha un sourire radieux, et je lui offrais le verre demandé pour recueillir un peu du nectar dont elle se faisait la gardienne, apposant quelques plumes joyeuses au parfum amusé en relativisant l'image de mon départ que je lui avais offert.

- Tu m'étonnes que ça doit être bien froid... Sourire en coin sur le visage en pensant à des mots plus ardents à lui glisser, que j'enfermais avec quelques désirs qui verraient ses mèches d'or conquises par mes brunes. J'espère bien hein ! Mais oui tu as raison, je sais où te trouver dans tous les cas, et je n'y manquerais pas d'ailleurs... terminais-je avec toujours un apparat joyeux greffé sur les lèvres.

Elle ne tardait pas à rebondir sur une possible déprime de ma part, ce qui n'était absolument pas le cas. Bien qu'une part de moi savait qu'elle pouvait m'y conduire précipitamment suivant ses réactions, c'était clairement pas l'humeur qui me gouvernait en ce jour ni celle que je comptais laisser pour enjoliver sa soirée. Un léger rire s'envola à son allusion au poulet, me renvoyant à un tiroir de nos souvenirs et à quelques verres de trop qui n'avaient pas oublié de nous jouer des tours. En plus d'avoir été accordés à ma mauvaise foi et à son espièglerie qui avaient donné des combos savoureux et de francs éclats de rire.

- Oh mais je ne déprime pas du tout ne t'en fais pas ! Au contraire, je suis d'humeur joyeuse et c'est bien ce que je compte attacher à cette soirée ! Et qui plus est on a une position privilégiée ! On est au premier rang pour observer le théâtre des étoiles ce soir ! En revanche, j'ai aucun souvenir de poulet ou quoi que ce soit du style ! fis-je en prenant une moue sceptique volontairement vraie alors que j'en en pensais pas un mot, juste pour qu'elle réagisse.

Je récupérais mon verre plein et l'imitais quand elle déposa ses lèvres pour tester la nouvelle température de l'élixir des sens établie par ses soins. Un nouveau toast porté cette fois par la belle à ce je ne sais quoi, ma main se levait pour l'accompagner, et j'écoutais les mots qui se trouvaient associés à ce qu'elle faisait à l'infirmerie. Elle ne se voyait pas finir meuble là bas, et je souriais à la portée de ses mots délivrés ensuite, l'imaginant à un poste haut placé à Sainte Mangouste plutôt que de continuer à pourrir dans l'école plein de marmots gavant.

- En même temps pour finir comme un bon meuble là-bas, je pense qu'il ne faut pas être commode... Légère pause après ma blague foireuse que j'essayais de faire valider avec un nouveau rictus amusé alors qu'elle me souriait grandement. Sinon je ne te comprends que trop bien ! Mais du coup tu vises de travailler à Sainte Mangouste après ? Quel est ton objectif personnel ? Une seconde de pause. L'âge de la retraite hein ? Haussement de sourcils prenant une mine faussement furieuse. J'ai la tête d'un grand-père peut-être ? Ou d'une nounou ? Besoin d'être bercée c'est ça ? Ça peut s'arranger...

Derniers mots prononcés avec un regard pétillant de malice et de sous entendu, et je suivais sa descente de la transparence glacée en vidant également mon second verre avec entrain. J'écoutais son allusion à l'idée d'avoir des sujets d'expériences dans l'école, me renvoyant à quelques expérimentations faites sur Hugh, trouvant l'idée des plus enrichissantes.

- Oh tu sais... Parfois les expériences sur l'humain sont celles qui apportent le plus d'enseignements... Au moins ce n'est pas de la théorie quoi... J'avais fait quelques expériences avec l'ancien concierge de l'école... Pas le genre à être autorisées officiellement, mais je pense que la magie comme ce qui relève du domaine médical ont besoin d'être expérimentés sur des vrais patients pour progresser ou en voir les limites... Alors ça aurait été avec plaisir que je t'aurais aidé à trouver des sujets tu sais, volontaires ou non ! terminais-je sourire aux lèvres, histoire de dénoter une note de plaisanterie là ou en fait j'étais très sérieux.

Cela faisait un moment que j'avais laissé le sens moral de mes actions de côté pour me concentrer sur ce qu'il y avait à en apprendre. Et si elle me demandait de lui trouver un élève ou des moldus pour ses expériences, je serais ravi de pouvoir l'aider et d'expérimenter avec elle.

- Enfin ça sera avec plaisir même... rajoutais-je finalement comme pour laisser une ouverture à la discussion. Après tout elle savait que j'avais été Mangemort et que j'étais loin d'être blanc comme neige, même si elle ignorait encore quelques-uns de mes sombres côtés. Tu t'es fixé quoi comme objectifs personnels du coup ? Tu veux enseigner la médicomagie ? Découvrir ses limites ? Je pourrais peut-être t'aider...

Un regard vers elle en lui tendant mon verre désespérément vide pour qu'elle s'en saisisse, lui offrant mes émeraudes à la fois vivantes de cette étincelle charmée et de sincérité. Avant de planter mon regard dans l'édifiant décor qui se dévoilait de plus en plus au-dessus de nous, de la symphonie d'étoiles féérique jusqu'à la Dame d'argent qui sortait fièrement dans une robe presque totale. Quelques secondes égarées, souvenir sous un arbre passé, et je reportais mes opales dans les siennes envoutantes.

- Dis... Tu crois qu'elles auraient quel goût si on pouvait les manger ? Un bonbon ? Du chocolat ? Un fruit peut-être ?
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Re: Les Toits de Londres
Elhiya Ellis, le  Lun 8 Avr - 18:41


Stardust's waltz
 

Pv Evan
En venant de là

C’est vague à ce qu’il parait

Ah bah, v'la la compassion maintenant. Bah ouai c’était froid, c’était pas comme si elle était totalement nulle en sortilège, il avait peut-être oublié, mais c’était uniquement quand les cours la faisait ch*er qu’elle ne faisait aucun effort de concentration, alors s’il voulait donner du refrain de « ça manque de concentration tout ça » fallait qu’il s’équipe d’un retourneur de temps, et voit sous 4 ou 5ans de moins pour jouer les profs qu’il n’était même plus. La remarque personnelle restait dans un coin de tête, libérant un simple rictus à la suite des propos. Elle n’y attachait pas vraiment d’importance ayant abandonné de s’enchainer à de simples paroles, ne sachant que trop ce qu’il en résultait d’attendre après des mois, des années, en gentille petite poupée docile. Les mots trop doux se voyaient relayés au recyclage de flot de palabres que déjà trop entendues, et puis, il fallait dire qu’elle avait bien plus intéressant entre ses doigts.

Pas de Conscience bavarde pour quémander un peu de clémence ou d’intérêt plus prononcé envers celui qui se disait d’humeur joyeuse. La dépression-heureuse était un état encore inconnu pour la blondinette qui pouffait doucement, ravalant un classique « bah ouai ça se voit tiens ! ». A la place elle avait haussé un sourcil mi- circonspect, mi-vexé à la soudaine perte de mémoire à ses talents en métamorphose sous trop d’alcool. Elle était persuadée que si elle voulait réitérer complètement sobre elle serait à peine capable de faire pousser des plumes sur le verre qu’elle avait tout juste rempli. A voir plus tard...

Gorgée brulante pour penser "poulet". Un focus comme un autre, valait-il mieux penser gallinacée ou louveteau d’or et rouge au regard d’ardoise encore tatoué en elle ? Elle ne ferait pas l’affront de demander à son interlocuteur, et encore moins à Mademoiselle Conscience que trop occupée à faire la sourde oreille au profit de…  D’un de ces soirs sans costume d’infirmière, sans sourire faussé collé ou attention feinte. Quoi d’autre sinon ? Pas vraiment envie de se le demander, la rasade de vodka s’occupait de trouver les réponses à des questions même pas encore formulées.

En plus de l’amour pour sa propre voix, Elhiya n’avait jamais vraiment fait attention à l’humour plus que discutable de son partenaire de beuverie. La bouche entre-ouverte, le coin de la lèvre frémissant entre dépit et… Dépit, les opales étaient parties se planter sur le clown improvisé en papillonnant des cils. Meuble… commode…. C’était aussi risible qu’une noyade de doudou souris vampire pendant une heure… Digne d’une pendaison par les pieds sur le bucher en place publique, ou un truc du genre. Elle ne savait plus trop quel était le type de sentence valable pour ce genre d’affront, celui pour le doudou, pas pour la blague pourrie... quoi que...

Heureusement qu’une pluie de questions s’abattait sur le voile de sa réflexion bancale, sans quoi elle était partie pour faire une liste possible de punitions valables pour son propre divertissement. Moue mutine greffée à la bouille à l’interrogation sur l’aspect grabataire du prof à la retraite et haussement d’épaule insolent. Le silence accompagné du sourire amusé en simple réponse lui semblait pas mal, une validation muette, bien plus violente qu'un simple oui. Mais surtout car la narratrice ne pouvait pas vraiment intercaler des paroles au milieu de paroles déjà intercalées au milieu d’autres, sans quoi, pire qu’Inception et les rêves dans les rêves, il faudrait reprendre des rps dans les rps pour arriver à composer correctement la chronologie de ce pauvre texte. Alors pour garder une Timeline pas trop bancale sur des tuiles où Elhiya continuait à balancer ses pieds dans le vide, le silence régnait en réponse maitre pour le moment. Un nouveau pouffement s’échappait néanmoins.

Pas besoin d’être babysittée, ou du moins, aussi simple qu’était la réalité : pas par lui. Mais avant une nouvelle envolée de pensée bien trop douce pour un Gryffon toujours absent, la blonde esquissait une nouvelle moue à la proposition. Elle aurait pu lui rétorquer qu’en fait, on lui fournissait déjà des moldus, mais les expériences n’étant chronologiquement pas terminées, elle préférait garder l’information pour elle-même pour le moment. Après tout, deux moldus dans son salon, dont un sans vie, ce n’était pas vraiment à crier sur tous les toits, et pas forcément celui-ci, quoi que les tuiles étaient jolies. Par contre pour le restes de l’interrogatoire, elle se demandait à quel moment elle allait devoir remplir un formulaire administratif pour qu’Evan cesse de se prendre pour un recruteur professionnel.

En reprenant le verre vide tendu, elle le remplissait, toujours un peu amusée par les questions qui n’avaient pas vraiment de sens mises bout à bout. Son propre verre rempli, le nez penché sur celui du dépressif pas dépressif, elle profitait de son attention partie sur l’astre de nuit pour faire du contenant une poule de petite taille d’un coup de baguette. Bon, c’était la taille du shooter autant dire que c’était une mini poule mais au moins ce n’était pas un poussin, qu’elle lui jetait dessus.

– Nan pas besoin de baby-sitting, et puis à ton Age c’est peut être dangereux de boire autant, alors… cadeau !

Sourire rayonnant alors que son verre à elle, rempli de nectar transparent, revenait à ses lèvres en provocation enfantine.

– Et puis t’as déjà dépassé la dose valable j’crois… Tu veux bouffer quoi là ? Les enseignantes en médicomagies ? Je sais pas quel gout ça pourrait avoir, j’suis pas devenue cannibale en fait… j’tourne toujours aux cookies ça passe mieux.

Regard des plus sérieux avant d’arquer les sourcils avec insistance pour appuyer le manque de boutade possible. Sacrifice d’un nouveau verre avant de rire.

– Trois ? je vais peut être finir par causer ta langue au bout du 5ème, va savoir… Mais pour te répondre, j’suis pas suicidaire, l’enseignement c’est pas pour moi. Regarde le résultat pour toi ! J’sais faire des poulets! Mais je ne vois clairement pas pourquoi j’enseignerais ça ! Pas plus que la manière de greffer un truc sur un autre. Pas la patience pour j’crois bien !

Elle faisait tourner son petit shooter entre les doigts, regardant le mini-poulet balancé à Evan, amusée. Clairement, apprendre à autrui ce qu’elle s’était embêté à apprendre n’était pas son fort, même si elle trouvait l’activité marrante avec Osvald.  

– Elle te plait ta poule au moins ? Tu peux la bercer si tu veux, j’ai cru entendre un espèce d’appel. Mais bon, posé juste avant la proposition de me filer des gens à découper, j’suis plus trop certaine du but recherché. Nenfin c’est gentil, mais c’est bon. Pour la proposition. Enfin celle de me faire faire des heures sup' en médicomagie quoi, si j’ai bien compris je peux en réclamer à …

Arrêt soudain, forçant la mémoire pour le rappel du matricule. Le souci avec les numéros du loto, c’était qu’il y’en avait beaucoup, et qu’au final, elle s’était dit que ça ne servait pas à grand-chose de les apprendre vu qu’ils disparaissaient au bout d’un moment.

– ...à tes potes.

Après tout, elle ne voyait pas comment dire ça autrement et se fichait assez du manque de précision. Pour offrir des vrais patients il y avait peu de chance qu’il pensait à lui faire faire une liste au père noël pour avoir des porcelets sous le sapin. D’autant qu’Elhiya aurait été plus du genre à prendre soin de l’animal qu’à tester directement sur lui quelques sortilèges.

– Bref, j’te sers une autre poule ? Enfin verre ?

Large sourire goguenard en tendant la bouteille
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