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Les Toits de Londres
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Elhiya Ellis
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Re: Les Toits de Londres
Elhiya Ellis, le  Lun 8 Avr - 18:41


Stardust's waltz
 

Pv Evan
En venant de là

C’est vague à ce qu’il parait

Ah bah, v'la la compassion maintenant. Bah ouai c’était froid, c’était pas comme si elle était totalement nulle en sortilège, il avait peut-être oublié, mais c’était uniquement quand les cours la faisait ch*er qu’elle ne faisait aucun effort de concentration, alors s’il voulait donner du refrain de « ça manque de concentration tout ça » fallait qu’il s’équipe d’un retourneur de temps, et voit sous 4 ou 5ans de moins pour jouer les profs qu’il n’était même plus. La remarque personnelle restait dans un coin de tête, libérant un simple rictus à la suite des propos. Elle n’y attachait pas vraiment d’importance ayant abandonné de s’enchainer à de simples paroles, ne sachant que trop ce qu’il en résultait d’attendre après des mois, des années, en gentille petite poupée docile. Les mots trop doux se voyaient relayés au recyclage de flot de palabres que déjà trop entendues, et puis, il fallait dire qu’elle avait bien plus intéressant entre ses doigts.

Pas de Conscience bavarde pour quémander un peu de clémence ou d’intérêt plus prononcé envers celui qui se disait d’humeur joyeuse. La dépression-heureuse était un état encore inconnu pour la blondinette qui pouffait doucement, ravalant un classique « bah ouai ça se voit tiens ! ». A la place elle avait haussé un sourcil mi- circonspect, mi-vexé à la soudaine perte de mémoire à ses talents en métamorphose sous trop d’alcool. Elle était persuadée que si elle voulait réitérer complètement sobre elle serait à peine capable de faire pousser des plumes sur le verre qu’elle avait tout juste rempli. A voir plus tard...

Gorgée brulante pour penser "poulet". Un focus comme un autre, valait-il mieux penser gallinacée ou louveteau d’or et rouge au regard d’ardoise encore tatoué en elle ? Elle ne ferait pas l’affront de demander à son interlocuteur, et encore moins à Mademoiselle Conscience que trop occupée à faire la sourde oreille au profit de…  D’un de ces soirs sans costume d’infirmière, sans sourire faussé collé ou attention feinte. Quoi d’autre sinon ? Pas vraiment envie de se le demander, la rasade de vodka s’occupait de trouver les réponses à des questions même pas encore formulées.

En plus de l’amour pour sa propre voix, Elhiya n’avait jamais vraiment fait attention à l’humour plus que discutable de son partenaire de beuverie. La bouche entre-ouverte, le coin de la lèvre frémissant entre dépit et… Dépit, les opales étaient parties se planter sur le clown improvisé en papillonnant des cils. Meuble… commode…. C’était aussi risible qu’une noyade de doudou souris vampire pendant une heure… Digne d’une pendaison par les pieds sur le bucher en place publique, ou un truc du genre. Elle ne savait plus trop quel était le type de sentence valable pour ce genre d’affront, celui pour le doudou, pas pour la blague pourrie... quoi que...

Heureusement qu’une pluie de questions s’abattait sur le voile de sa réflexion bancale, sans quoi elle était partie pour faire une liste possible de punitions valables pour son propre divertissement. Moue mutine greffée à la bouille à l’interrogation sur l’aspect grabataire du prof à la retraite et haussement d’épaule insolent. Le silence accompagné du sourire amusé en simple réponse lui semblait pas mal, une validation muette, bien plus violente qu'un simple oui. Mais surtout car la narratrice ne pouvait pas vraiment intercaler des paroles au milieu de paroles déjà intercalées au milieu d’autres, sans quoi, pire qu’Inception et les rêves dans les rêves, il faudrait reprendre des rps dans les rps pour arriver à composer correctement la chronologie de ce pauvre texte. Alors pour garder une Timeline pas trop bancale sur des tuiles où Elhiya continuait à balancer ses pieds dans le vide, le silence régnait en réponse maitre pour le moment. Un nouveau pouffement s’échappait néanmoins.

Pas besoin d’être babysittée, ou du moins, aussi simple qu’était la réalité : pas par lui. Mais avant une nouvelle envolée de pensée bien trop douce pour un Gryffon toujours absent, la blonde esquissait une nouvelle moue à la proposition. Elle aurait pu lui rétorquer qu’en fait, on lui fournissait déjà des moldus, mais les expériences n’étant chronologiquement pas terminées, elle préférait garder l’information pour elle-même pour le moment. Après tout, deux moldus dans son salon, dont un sans vie, ce n’était pas vraiment à crier sur tous les toits, et pas forcément celui-ci, quoi que les tuiles étaient jolies. Par contre pour le restes de l’interrogatoire, elle se demandait à quel moment elle allait devoir remplir un formulaire administratif pour qu’Evan cesse de se prendre pour un recruteur professionnel.

En reprenant le verre vide tendu, elle le remplissait, toujours un peu amusée par les questions qui n’avaient pas vraiment de sens mises bout à bout. Son propre verre rempli, le nez penché sur celui du dépressif pas dépressif, elle profitait de son attention partie sur l’astre de nuit pour faire du contenant une poule de petite taille d’un coup de baguette. Bon, c’était la taille du shooter autant dire que c’était une mini poule mais au moins ce n’était pas un poussin, qu’elle lui jetait dessus.

– Nan pas besoin de baby-sitting, et puis à ton Age c’est peut être dangereux de boire autant, alors… cadeau !

Sourire rayonnant alors que son verre à elle, rempli de nectar transparent, revenait à ses lèvres en provocation enfantine.

– Et puis t’as déjà dépassé la dose valable j’crois… Tu veux bouffer quoi là ? Les enseignantes en médicomagies ? Je sais pas quel gout ça pourrait avoir, j’suis pas devenue cannibale en fait… j’tourne toujours aux cookies ça passe mieux.

Regard des plus sérieux avant d’arquer les sourcils avec insistance pour appuyer le manque de boutade possible. Sacrifice d’un nouveau verre avant de rire.

– Trois ? je vais peut être finir par causer ta langue au bout du 5ème, va savoir… Mais pour te répondre, j’suis pas suicidaire, l’enseignement c’est pas pour moi. Regarde le résultat pour toi ! J’sais faire des poulets! Mais je ne vois clairement pas pourquoi j’enseignerais ça ! Pas plus que la manière de greffer un truc sur un autre. Pas la patience pour j’crois bien !

Elle faisait tourner son petit shooter entre les doigts, regardant le mini-poulet balancé à Evan, amusée. Clairement, apprendre à autrui ce qu’elle s’était embêté à apprendre n’était pas son fort, même si elle trouvait l’activité marrante avec Osvald.  

– Elle te plait ta poule au moins ? Tu peux la bercer si tu veux, j’ai cru entendre un espèce d’appel. Mais bon, posé juste avant la proposition de me filer des gens à découper, j’suis plus trop certaine du but recherché. Nenfin c’est gentil, mais c’est bon. Pour la proposition. Enfin celle de me faire faire des heures sup' en médicomagie quoi, si j’ai bien compris je peux en réclamer à …

Arrêt soudain, forçant la mémoire pour le rappel du matricule. Le souci avec les numéros du loto, c’était qu’il y’en avait beaucoup, et qu’au final, elle s’était dit que ça ne servait pas à grand-chose de les apprendre vu qu’ils disparaissaient au bout d’un moment.

– ...à tes potes.

Après tout, elle ne voyait pas comment dire ça autrement et se fichait assez du manque de précision. Pour offrir des vrais patients il y avait peu de chance qu’il pensait à lui faire faire une liste au père noël pour avoir des porcelets sous le sapin. D’autant qu’Elhiya aurait été plus du genre à prendre soin de l’animal qu’à tester directement sur lui quelques sortilèges.

– Bref, j’te sers une autre poule ? Enfin verre ?

Large sourire goguenard en tendant la bouteille
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Re: Les Toits de Londres
Evan, le  Lun 8 Avr - 21:46






LA partagés
Bon j'ai écrit le début sur plein de musiques différentes et toute la fin sur une qui a rien à voir du coup... Si une t'inspire 1, 2, 3 et 4

J'étais sorti de mon laïus personnel en m'étant évadé au milieu des étoiles nourricières de mon esprit. Là, à contempler ses lanternes qui nous veillaient, ces amantes d'une nuit qui avaient suivi de part une fenêtre embuée l'érosion de nos corps évadés à l'Autre. Apaisantes. Elles étaient. Et si leur splendeur ne saurait remplacer celle de la belle près de moi, elles avaient toujours eu un étrange pouvoir sur moi, m'emportant loin de tout le quotidien qui devenait vite superflu dès lors que je me perdais à y laisser mes pensées gambader joyeusement.

Même si là, j'étais suspendu à deux perles océanes, qui, même dans le noir, étaient suffisamment somptueuses pour déclencher une vague de jalousie dans la cohue du théâtre nocturne. Si j'avais à choisir, - quand bien même il n'y avait pas de choix là où l’Évidence dormait -, je préférais infiniment le spectacle qui m'accaparait dans ces secondes silencieuses que le havre de paix mouvant dans lequel je laissais mes secrets comme mes espoirs, mes ténèbres comme mes rêves, blottis dans des incertitudes et peintures de Monde sortis tout droit de mon imaginaire.

Entre deux étoiles, et une mer apaisante, mes émeraudes naviguaient sans se lasser. Et je récoltais une pique bien sentie et un "cadeau" qui me surprit. Voyant une micro poule qui bondissait vers moi, j'eus un geste d'abord maladroit en la voyant ricocher contre moi, la rattrapant au vol d'une chute dont elle ne se serait probablement pas remise si elle avait dévalé la pente des toits lisses. J'haussais des sourcils surpris, ne relevant pas sur le coup l'allusion à la boisson alors que je savais la belle toute aussi réceptive que moi dans ce domaine, probablement même plus.

Je la voyais amusée qui sirotait tranquillement son verre alors que le mien était maintenant paré de mini plumes et ne me servait à rien en état. Peut-être voulait-elle en prendre quelques-uns d'avance ? Ça serait oublié combien elle pouvait moins bien encaisser que moi et promettait pour la suite. Elle me balance une morale comme quoi j'aurais déjà dépassé la dose, parlant que je voulais bouffer les étudiantes en médicomagie et j'éclatais littéralement de rire. Je n'avais pas prévu qu'elle accole mes derniers mots avec les précédents, et j'avais pensé qu'elle aurait compris où je voulais en venir. Visiblement, c'était peut-être elle qui avait dépassé le seuil autorisé pour qu'elle ne perde pas pieds rapidement.

L'allusion au cookie m'arrache un "C'est vrai pour les cookies, j'en ai des souvenirs ! et je la voyais enchainer un nouveau verre comme une marathonienne de la picole, et j'offrais un regard désespéré à ma poule verre dans ma main. Je récupérais une taquinerie sur le fait qu'au bout de son cinquième verre elle comprendrait peut-être ce que je voulais dire, et je me gardais bien pour le moment de lui dire clairement que je ne faisais pas allusion au goût des médicomages. Sinon le parallèle était vite faisable jusqu'à elle et le goût délicieux encore courant dans mes veines de son corps embrassé et épousé sous les étoiles envieuses.  

Je voyais son regard se perdre sur sa création plumée alors que je ne pouvais contenir un mordillement de lèvres prononcé, tant elle m'amusait de ses manières, même lorsqu'elle me taquinait ou frisait l'insolence dans ses paroles envenimées. Elle relève alors sur la poule savoir si elle me plaisait, me faisant lâcher un ""Hein ? Oh euh... en sortant de ma contemplation muette, de ces rives loin de tout qu'on avait côtoyés tous les deux. Elle m'arrache un nouveau rire sur ma possible envie de bercer la poule, faisant faussement mine de ne pas avoir compris que mes mots s'adressaient à elle et non à un quelconque objet transformé de manière éphémère.

Elle termine sur une hésitation, me rappelant à mes "amis" Mangemorts comme si j'avais voulu lui dire qu'elle pourrait faire appel à eux. Alors que ce n'était clairement pas ce que j'avais voulu lui dire. Maintenant que j'en étais parti, je ne tenais pas à y avoir de nouveau affaire, mais je n'excluais clairement pas d'aider la belle si elle en avait besoin, loin du masque que j'avais trop longtemps porté pour qu'il ait encore une seule once de saveur.

Sa dernière proposition m'arracha un sourire et m'enleva de ma pensée mangemoresque, et je récupérais ma baguette dans mon sac pour mettre fin au sortilège et que mon verre retrouve sa matière d'origine.

- S'il te plait oui... Pas que la poule me plaisait pas hein... C'était dans le top trois des meilleurs cadeaux ever quoi...

Sitôt elle m'eut servi que je le vidais cul sec, en réclamant un nouveau avant qu'elle ne repose la bouteille.

- J'avais soif... accompagné d'une moue innocente et de yeux portés au ciel.

En attendant que le liquide ne se déverse de nouveau, je réfléchissais à tous ses mots, des plus taquins aux questions posées, me demandant par où partir dans ce dédale entre sourires et taquineries, entre sérieux et dérision.

- Pour ta gouverne très chère, l'appel au berçage était pas pour la poule, ou pas pour celle-là... Sourire amusé avant d'attaquer de plus belle. Et je ne faisais pas allusion aux apprenties médicomages à bouffer ! Je te parlais des étoiles sombre nouille ! fis-je en les montrant de la main avec une voix transpirant d'amusement. Qu'est-ce que tu veux que j'aille manger des médicomages ? Encore que, j'aurais pu te glisser un sous entendu en rapport avec une nuit d'automne, mais pour le coup j'imaginais les étoiles comme des gourmandises ! Et après tu me dus que j'ai déjà dépassé la dose valable ?

Silence de circonstance avec une moue volontairement circonspecte pour se moquer gentiment d'elle.

- Je ne sais pas qui de nous deux devrait le plus arrêter l'alcool... Ça te monte à la tête poulette... Ça c'était gratuit, je n'avais clairement pas oublié qu'elle n'aimait pas le surnom et ça lui rappellerait en mémoire notre longueeeeeeeeee remontée vers le château en sortant des 3B.

- Mais je suis d'accord que les cookies ça passe carrément trop bien ! Pour ce qui est de l'enseignement, je pense que je m'en suis pas trop mal sorti ! Je dis pas que c'était une vocation car j'aime pas me lasser d'un travail et c'est pour ça d'ailleurs que je préfère partir vers autre chose, mais j'essayais simplement d'apprendre au mieux les bases de la métamorphose pour que ça vous serve plus tard ! Bon après j'avais pas prévu que certains de mes élèves seraient juste là pour apprendre les bases de la connerie et qu'ils excelleraient déjà dans le domaine mais bon...

Léger pouffement et sourire amusé en offrande à la belle que je ne quittais plus des yeux, avalant cul sec mon... Quatrième verre ? Mon narrateur avait perdu le compte, tout comme moi, sinon ça serait pas logique d'ailleurs. Mais bref, il était vide, c'était le problème des petits verres en fait, ça se buvait trop vite, du coup, tu as toujours soif, et ça entraine la soif.

- Quant à la proposition effectivement glissée, elle n'avait aucunement un sous entendu vers mes "potes" comme tu dis... Je ne leur ai pas tourné le dos pour retourner les voir ou continuer de les voir... Si tu choisis de les côtoyer, ça ne regarde que toi, mais... Je préfère ne pas me mêler de ça. Mon aide était sans aucun autre sous entendu que de t'aider moi, rien à voir avec ceux qui portent le masque. Je n'en fais plus partie. Je n'en ferais plus jamais partie. C'est du passé.

Presque comme une pointe d'animosité. Depuis Elly, je préférais rester bien loin de ces ombres qui m'avaient déjà que trop pris. Je savais que je ne pourrais pas empêcher Elhiya de s'en approcher. Et je n'avais pas le droit de le faire. Mais je ne l'entrainerais clairement pas vers cela et, bien qu'elle l'ignorait, je ferais tout pour l'en tenir loin si je le pouvais et veiller sur elle à ma façon.

- J'ai définitivement arrêté les bals masqués tu sais... Après si tu veux danser un jour, je pourrais être ton cavalier... Mais pour ça, il faudra bien plus de verres ou des plus grands... Regarde, le miens est encore vide... Il doit y avoir un trou... Sourire en coin et émeraudes portées vers le sien qui lui aussi criait famine.

- Je crois que le tiens essaye de te faire passer un message lui aussi ! Bon, du coup ! Pas d'enseignements hein ? Y a des types de... hésitation dans la voix. Des catégories de gens ou de sujets que tu aimerais étudier ou sur qui tu voudrais tester certaines choses ? Question sincère avec une pensée derrière. Celle d'un loup qu'elle ne connaissait pas encore, et qu'il faudrait forcément qu'elle rencontre si d'aventure l'on pouvait être liés sous toutes les lunes et pas seulement celles non pleines.

- Et les étoiles du coup ? Une idée du goût qu'elles auraient ? Plus sucrées ou salées ? Et tu crois qu'il y a quoi là bas ? Des paysages fantastiques qui regorgent de cascades et d'animaux en tout genre ? Des cerfs à six bois ? Des licornes à trois cornes ? Des arbres à plusieurs troncs et aux feuilles de toutes les couleurs ?

Les opales étaient de nouveau parties en perdition vers la voûte céleste. La vodka avait bien signalé sa présence dans les entrailles, et bien que l'esprit semblait encore sain, nul doute que quand la bouteille serait proche de la mort, les idées seraient un peu plus confuses, plus légères, plus drôles peut-être aussi.
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Re: Les Toits de Londres
Elhiya Ellis, le  Mar 9 Avr - 19:36


Stardust's waltz
 

Pv Evan
En venant de là
LA piqué
5



Souvenirs de cookies ? Aussi qu’elle se souviennait, Elhiya n’avait pas eu en tête d’être allée en cours avec un biscuit en bouche, mais pourquoi pas après tout. C’était un peu l’accessoire bien plus présent entre ses doigts qu’un sac à main. Elle esquissait un sourire mutin derrière son verre, apparat de la soirée de toute évidence, à moins que ce ne fut plutôt des effluves nordiques coincées au coin des lèvres ? Ou des plumes de gallinacée ? L’ensemble passait assez bien tant que le ramage de la bestiole ne se retrouvait pas bloqué sur la langue après s’être infiltrée dans le contenant d’alcool. Possibilité dont il fallait se méfier également vu les œillades d’Evan pour l’animal. Après l’amour des platanes, l’amour des poulets, logique la plus simple au monde ! Raison pour laquelle elle pouvait se redresser fièrement à l’aveu du classement de ce cadeau. Si elle savait changer les verres en arbre elle l’aurait fait, mais le poulet était déjà bien classé, enfin… autant que cette pauvre vodka qui finissait ingurgitée sans la moindre considération. Elle l’avait peut-être changé en eau au final.

Partie renifler le goulot par précaution, la moue boudeuse se redressait, réprobatrice. « S’pas d’l’eau.. ». En même temps vu la suite du laïus, si le liquide dans la bouteille était aussi doux que du lait, la blonde se serait inquiétée : il était impossible d’aimer sa propre voix à ce point quand on était sobre quand même ! Encore moins pour la comparer avec une nouille. Une coquillette à la limite, une farfalle encore, mais une nouille… quand on ne savait pas faire la différence entre des noodle et des spaghettis c’était quand même culotté de la comparer à une …nouille… Mais au moins, c’était comestible, pas comme elle, pas comme les étoiles. Les joues gonflées, Elhiya était presque offusquée. « J’suis pas une nouille… Pis j’sais pas moi tu parlais de manger quelque chose. Alors des médicomages ou des objets stellaires en pleine fusion c’est pareil ! S’pas moi qui veut manger des choses qui se mange pas hein… » Petit bout de nez vexé relevé altièrement vers le ciel tout en laissant l’oreille trainer sur un « poulette » arrachant la stupeur verbale d’un « hannnn » manquant de répartie.


Un mouvement de tête pour l’empêcher de la fixer d’une paire d’opales amusée, la blonde croisait les bras, sans lâcher son verre pour autant et feignait l’indifférence la plus total. Pourtant elle écoutait quand même ce qu’il avait à raconter.  Il faisait comment, d’ailleurs,  pour causer autant sur des choses qu’il avait décidé de laisser derrière lui ? Non car de base quand on abandonnait quelque chose, ce n’était pas pour en faire un tableau quasi glorieux. Car autant être honnête, il se jetait des fleurs le Evan là non ? A dire qu’il s’était bien débrouillé. Puis… « Y’a pas de quoi être fier… on sait faire des poules ! faut pas pousser, ça sert à que dalle hein.. ‘nenfin si ! #volatilors » Baguette relevée sur le verre redevenu poule, abandon des faux retranchements de bouderies et tirage de langue victorieux pour la peine.

C’était peut être ce qui le vexait et nourrissait des propos soudainement hors contexte, un peu trop amer ou aigri d’autant qu’Elhiya n’avait pas parlé de sous-entendu mais bien qu’on lui fournissait déjà des corps humains. Le sourcil rehaussé, le sourire en coin passablement figé, elle avait incliné la tête de coté dans des allures innocentes. « Des soucis ? des rancoeurs ? Tu veux en parler ? Tu veux prendre rendez-vous quand j’ouvre un cabinet de psychanalyse ? J’ai pas d’agenda pour les années à venir, mais ça semble urgent de te trouver un canapé et une balle anti-stress » Elle tachait de ne pas pouffer, relevant les mirettes pétillantes d’espièglerie sur la soudaine pointe d’animosité venue de nulle part. mais les efforts étaient vains et fini par rigoler doucement. « J’suis pas devin, pas plus que danseuse, faudrait peut-être taper dans des professions plus .. réaliste… éleveuse de cookies volants ?  Bien plus crédible que pour verre… il est redevenu verre quand celui-ci ? » Papillonnement d’yeux en regardant le contenant déplumé et forcément vidé. Elle avait dû louper quelque chose en boudant. Tant pis, ca n’empêchait pas de reprendre la bouteille et re remplir docilement le verre pris entre ses doigts sans trop de ménagement.

La tentative de comprendre l’interrogation laissée sur les catégories se perdait sur une histoire de licorne à trois cornes. « C’est une tricorne ce truc ! Comme le chapeau de pirate ! » Bah oui, si la langue française était aussi logique que la langue anglaise on dirait unicorne pour corne unique et non licorne, à moins qu’il ne fut question de corne capable de lire. Elhiya était étant anglaise d’origine, bien qu’avec un peu de sang écossais, elle ne se posait même pas la question et scrutais à son tour le ciel, se demandant pourquoi il voulait à tout prix croquer les lucioles stellaires. L’alcool commençait son office certainement. Assez décontenancée elle avait haussé les épaules, esquissé une moue circonspecte et soufflait du nez.

– Bah y’a du feu, des trucs qui crame, peut-être des pop-corn si t’arrives à balancer du maïs dessus, alors sucré, salé ou caramélisé ça passe quoi. Pour les feuilles et les arbres, ça serait plutôt du genre carbonisé j’crois !! au fait, j’vais pas te le tenir un siècle. Récupère-le, tu disais te dessécher..

6  

Esquisse mutine abandonnée en même temps que le petit shooter posé dans sa main libre de toute accroche. Une goutte ou deux perdue coulant sur son propre pouce quelle mettait en bouche, principe de non gaspillage. Un plop légèrement humide du bout de doigt aspiré et retiré reprenait la discussion tranquillement en vidant un peu plus la boisson nordique dans le second petit verre-le sien-

–Je testerai bien au bout de combien de temps tu estimes mourir de soif. Pour comme sujet d’étude, je ne crois pas que mon tuteur estimerait ça bien pertinent. J’suis toujours sur le même sujet, depuis que j’ai quitté Poudlard, j’avance un peu à taton au final, et en vrai, ça file plus mal au crane qu’une cuite sous vodka ! Alors…

Le liquide transparent se retrouvé levé au-dessus de la hauteur des yeux, réverbérant la lune et ses prétendants dans un miroir flottant. S’il était aussi facile de les noyer avec un verre d’alcool, de les rendre troubles et vague juste en levant le coude, ses études serraient bien plus simple, et ses douleurs bien moins encré dans les souvenirs, base même de son travail personnel. Nuance d’argent observée un temps silencieusement.

–Salées, elles seraient salées et amer à mon avis.
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Re: Les Toits de Londres
Evan, le  Mer 10 Avr - 8:01






LA partagés
TW Sait-on jamais...
7
Pas le temps de corriger, je ferais ça à ma pause si le temps sinon ce soir <3

Prenez quelques notes de légèreté, ajoutez-y une pincé d'étoiles, un soupçon de lune d'argent, quelques gouttes de vodka, et des mots glissant entre taquineries et insolences maitrisées, et vous obtenez le cocktail parfait pour cette soirée. Les secondes défilaient en se suspendant au rideau étoilé, et le nectar brûlant la trachée se faisait l'accompagnateur des palabres désordonnés.

J'avais bien vu ses mimiques changeantes dans le voile de mes mots défilant. Sa moue aventureuse en sentant les effluves de l'alcool bouillonnant de frissons, celle boudeuse sur mon "insulte" de nouille et sa fuite dans la foulée d'une offuscation à peine censée. Comme si elle pouvait s'enfuir vers les étoiles et oublier le large sourire que j'arborais pour l'avoir faite réagir si promptement.

- Bah les nouilles c'est bon en soit... m'étais-je contenté de rétorquer à sa mine fuyante.

Mon "poulette" avait lui aussi participé à déclencher sa répartie légendaire ! Le même genre de répartie qu'elle était capable de me donner muette sur un quai au moment d'un au revoir saupoudré de quelques mots tendres. Répartie 0 donc. Ok, j'avais l'habitude avec la belle ! Car si elle en avait bien souvent une piquante et m'avait remis à ma place malgré notre écart d'âge, quand elle n'était pas au rendez-vous, ça donnait cela, ou parfois des blancs volaient à me demander si je n'avais pas créé un vide interstellaire avec mes mots.

J'avais ses mimiques indifférentes derrière lesquelles elle aimait faire semblant de bouder, rappelant quelques éclairs venus dans son salon, refrain semblable au précédent évoqué, qui était à la fois terriblement touchant et amusant. Du genre à faire naître quelques sourires et sursauts de douceur pour calmer le chemin entonné par mes mots, quand bien même jouait-elle une partition totalement fausse. Mais j'étais doué pour courir dans ses pièges parfois tendus, comme elle tombait souvent dans les miens, en était la preuve ses moues consécutives qui me ravissaient intérieurement.

J'écoutais ses bribes de mots sur la non fierté que je ferais mieux d'avoir, la voyant réutiliser le sort de transformation sur mon pauvre verre qui criait famine. Super, elle voulait vraiment pas que je boive hein ! Et elle me tirait la langue genre elle se la pétait ?! Je lançais un regard dubitatif sur ma poule verre volume deux, qu'est-ce que je suis censé en faire ? Limite j'aurais plus vite fait de la balancer du toit et de boire directement au goulot si elle avait l'intention de me faire part de son incroyable niveau en magie encore et encore. J'haussais des sourcils mi dépités, mi surpris.  

Quand elle me proposa une psychanalyse en me sous entendant que j'en aurais besoin, je ne pus réprimer un rire franc de s'échapper. Non pas que je doutais pouvoir être analysé, mais la personne qui e ferait avait intérêt à être bien accrochée à son propre fauteuil si on partait pour découvrir l'origine de mes maux. C'est qu'elle savait toujours mordre, même quand la répartie s'était faite la malle quelques secondes plus tôt. Et c'était bien quelque chose qui me plaisait chez elle, ses nombreuses mimiques qu'elle ensorcelait soit en étant capable de me répondre, ou en se terrant avec des mots échappant à son esprit et la rendant faussement vexée.

Alors qu'elle semblait pensive et partait dans une énumération rapide d'un métier d'éleveuse de cookie volant que j'imaginais avec le cœur souriant, j'avais vu mon verre retrouver sa forme normale dans mes mains, lui arrachant une teinte de surprise quand elle le vit.

- Peut-être ton niveau en magie passablement bas je ne sais pas... fis-je en écartant les mains avec un visage mimant l'incompréhensible pour essayer de la faire râler.

Je n'oubliais pas qu'elle m'avait déjà balancé plusieurs sortilèges dans sa fourberie légendaire aussi j'espérais que je n'allais pas gagner mon verre à travers la tronche, elle pourrait en être capable. Bon la vérité était que moi aussi je lui avais balancé quelques sorts, mais j'avais plus le droit après tout, j'avais été son enseignant à l'époque. Oui, ceci est une excuse foireuse uniquement dictée par les premières vapeurs d'alcool qui montaient légèrement. Parce que si j'acceptais ouvertement de perdre contre meilleur que moi, cette mauvaise foi ne me seyait guère.

La suite était repartie sur mon évasion de rêveries imaginaires, que j'avais laissé à son esprit pour qu'elle y croque à pleine dent. J'avais tiqué au mot "Tricorne" qui était carrément une trop bonne idée de nom pour mon animal ! Ca serait notre animal du coup ! On aurait notre propre licorne et on en changerait l'image à tout jamais ! Et c'était trop cool comme idée ! J'écoutais sa litanie sur le pop-corn et me perdait à imaginer chacun de ses mots en scrutant d'une manière ailleurs l'immensité étoilée qui avait bien avancé sa toile. Et c'est là que je buguais aux mots m'alertant de récupérer mon verre, me faisant sortir de ma contemplation des lucioles auxquelles j'aurais pu rester longtemps accroché.

Elle m'avait calé le verre dans la main et avait léché les gouttelettes aventureuses sur son pouce que je m'étais vu l'espace d'une seconde lécher moi-même. Volutes de désirs réels ou simple pensée passagère ? Hum, la réponse était déjà donnée, et je clignais plusieurs fois des yeux avant de reporter mes émeraudes sur le petit récipient récupéré peu avant par ses soins attendant d'être lui aussi sacrifié au nom de je ne savais quoi.  

- Vouip ! La soif se fait ressentir ! Et je valide le mot Tricorne ! Si on en croise une on devrait poser des droits dessus tu vois ! Genre c'est nous qui l'avons inventée !

Je lui envoyais un regard de défi, et qui voulait dire en même temps Tu oserais pas me faire ça hein ? quand elle me dit qu'elle attendrait volontiers pour voir à partir de quand je pourrais être à la supplier de me filer à boire si j'étais en train de clamser. Sympa l'idée de partenaire de soirée hein ! Sans parler des autres idées dans ma tête ! Je pouvais compter sur elle pour crever ça y avait pas de soucis ! Pour le reste je sais pas...

A croire que tout ce qui se baladait près d'elle était en attente d'un suicide confirmé et que j'vais intérêt à faire mon testament à Gringotts si je voulais continuer à aventurer mes sens et envies à ses côtés... J'y songerais, vraiment...A choisir si je devais mourir près d'elle, ça ne serait pas prématurément ou pour imiter je ne savais trop quoi, ses plantes allez savoir ou peut-être même le courrier qu'elle recevait par la poste magique ! Non, il en fallait résolument bien plus pour qu'elle me fasse peur, ou du moins pour croire qu'une telle malédiction si vraiment malédiction la suivait, ne m'atteindrait pas moi. De toute, j'étais pourri jusqu'à la moelle, je doutais qu'un suicide veuille vraiment de moi...J'avais vaguement suivi la suite, mais j'avais compris l'allusion à la vodka et levais mon verre à hauteur du sien avant de le faire disparaître en une seule gorgée comme elle.

- Hum, je comprends oui, difficile de voir forcément où aller ! Je savais pas que tu dépendais d'un tuteur ! Tu as une sorte de cahier des charges à suivre du coup ou tu es quand même très libre de ce que tu peux faire ? J'ai du mal à visualiser en vrai... Une cuite hein... Ca fait longtemps que j'en ai pas pris une... Mais j'imagine sans mal tiens...

La dernière devait être avec elle d'ailleurs... Bon ok, je m'étais torché solo quelques fois depuis, mais j'avais pas quiché partout dans le château comme la fois avec elle, et ça avait clairement pas été aussi mouvementé étrangement. Bah oui, je m'amusais pas à m'auto balancer des sorts quand j'étais tout seul. C'est bizarrement moins marrant. Alors qu'elle s'évadait à me dire le goût qu'auraient les étoiles selon elle, j'avais récupéré son verre sacrifié entre ses doigts fins, la bouteille, et la resservais en lui offrant une esquisse de sourire enchanteur, avant de remplir le mien également. Bouteille reposée, les émeraudes allaient voyager dans l'immensité en réflexions.

- Hum, je les aurais plus vues sucrées moi perso ! Mais j'aime bien aussi le salé alors... J'en mangerais dans tous les cas ! Dis, si tu étais une pâtisserie tu serais quoi ? 'fin pas condamnée à être une pâtisserie hein, mais genre, tu te verrais comment ? Moi je te verrais bien comme une tarte aux fraises ! 'fin, je te compare pas une tarte aux fraises hein ! C'est pas ce que je veux dire, mais un petit mélange de sucre délicieux et de pâte rappelant ton croquant et ta personnalité, ça t'irait bien je trouve !

Les opales étaient reparties au fond des siennes, avec un sourire léger arboré à mes pétales de rose.
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Re: Les Toits de Londres
Elhiya Ellis, le  Mer 10 Avr - 16:10


Stardust's waltz
 

Pv Evan
En venant de là
LA piqué
8




Les nouilles c’était bon ? s’il fallait retenir une chose de la soirée, ou une conclusion constructive, ce devait forcément être ça ! Elle avait forcément opiné du bonnet tout en continuant à parler. Par contre pour ses capacités magiques remises en cause, c’était d’une simple moue et haussement d’épaules qu’elle avait servi pour réponse. « Bah au niveau de ce que tu nous a enseigné non ? » Simple, facile et… efficace ? Peut-être bien, elle n’avait même pas vérifié s’il était offusqué, trop occupée a réfléchir à un dépôt valable du mot tricorne existant déjà, les lèvres effectuant une moue dubitative en imaginant rajouter dans le dictionnaire la définition suivante : licorne génétiquement modifiée avec adn de tricératops. Le chainon manquant entre les deux animaux ! De quoi récolter gloire, gallions et reconnaissance. Enfin…. Dans les cours d’école moldu bien entendu, tant qu’on ne dépassait pas le niveau bac-à-sable, ou qu’on déviait sur les soirées étudiantes alcoolisées.

Mais comme le sujet de discussion semblait soudainement être son maitre d’étude qu’elle avait conservé pour toute sa formation d’apprentie médicomage afin de ne pas être balancée à l’aveuglette dans les méthodes moldues, les petites bulles de pensées vaporeuses sur la remises d’un trophée pour animal légendaire débusqué éclataient doucement pour rejoindre les contours de la réalité d’un quotidien. « Cahier des charge ? bah .. programme de cours forcement, mais c’est surtout que comme je me penche un peu sur la medecine moldue, je peux pas faire ça à l’aveuglette, c’est mieux avec un référent quand même.. » A défaut de faire des essais médicamenteux sur le premier venu. D’ailleurs fallait qu’elle s’y intéresse de plus prêt pour voir s’il y’avait des contre-indication en mixant avec les potions comme Lizzie le lui avait suggéré. Mais pas ce soir, méoc-alcool ça ne passait pas de toute façon, pas plus que potion-alcool, alors pas besoin de creuser plus amplement le sujet et dévier sur… la pâtisserie ?

Elhiya avait tourné la tête, papillonné des yeux s’imaginant une tarte aux fraises dubitativement. Pourquoi un tarte aux fraise ? pourquoi une fraise ? question valable également sur le choix des barrettes trônant dans ses affaires à l’effigie du fruit, ou même de quelques t-shirt encore dans le placard. Pourquoi ? Les explications étaient bancales. Circonspecte, la lèvre inférieure passant sur la supérieure, elle réfléchissait. «  La pâte croque ? c’est acide les fraises surtout quand c’est pas mur…  Mais j’sais pas, j’préfère les manger sans pate, sans sucre, juste nature ! » Après, savoir si elle était une fraise était tout autre chose. « Puis les fruits c’est trop bon pour la santé de toute façon, alors…. Un herrisson  alors ! » Œillade espiègle à la pâtisserie que trop sucrée au point d’en etre quasi étouffante, mais c’était non sans rappeler une discussion sur le patronus que la blonde pouvait possiblement arborer. Quoi qu’a bien réfléchir, un patronus de fraise pouvait être amusant. « Nan ? »
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Re: Les Toits de Londres
Evan, le  Dim 14 Avr - 11:32






@Lhiya
LA partagés
9

Perles d'étoiles vivantes dans une cascade d'opales, dans lesquelles pouvaient tant vivre mes silences intensément comme lui murmurant mille mots. Comme bien s'y complaire mes émeraudes aimantes y trouvant plus qu'un refuge, plus qu'un point de repère à déclencher même sans m'en rendre compte toute une pléthore de sourires à mes pétales de rose éveillées. Il s'y trouvait bien des rayons de soleils lumineux qui savaient tant perforer mon âme que me donner une envie irrésistible de me blottir contre elle, de la prendre dans mes bras à toute heure en sachant pertinemment qu'ainsi, le Temps cesserait autant de s'écouler que prendrait réellement vie.

C'est étrange vous savez, ce sentiment qui peut balancer les battements et rendre tout le reste du monde confus. On peut parfois y croire, parfois en rêver, parfois y perdre la Raison tant la Déraison peut l'emporter. Quand le cœur s'envole, quand les sentiments se forment, quand les petits rien du Quotidien sont là pour former les fondations d'un grand Tout, alors ce qui avait du sens peut en perdre, et ce qui n'en avait pas en prendre un réellement. Et ce n'est plus seulement la vision de la vie qui change, mais les définitions des Envies, créées alors aux abords merveilleux de cet Autre capable de tout contrôler de sa simple présence, devenu chef d'orchestre des émotions vibrantes à la palette somptueuse de ce qui le compose.

Et le monde sourit
Et le monde est joyeux
Et le monde est

Elle m'avait taquiné, comme souvent, sur mes capacités magiques pour répliquer à ma pique bien lancée. Et j'avais souris, non, que dis-je, ris, évidemment. Parce que sa pique comme toujours dévoilait ses propres sourires dans lesquels il était si simple de se perdre, vous savez, comme des petites rues bondées d'une ville bouillante, ou, en tournant dans une ruelle pavée, vous finissez par vous perdre dans un entonnoir grondant de badauds et fourmillant de merveilles à découvrir à chaque recoins. Et le Temps se fait alors savoureux perdu dans l'émerveillement naissant de ces autres petits rien qui, eux aussi, participent à la construction de ce Tout autant invisible que palpable.

Puis elle me narrait un peu plus l'étendue de son monde que j'avais essayé de débusquer. M'étalant une orée de son programme qui ne se limitait pas à la simple étude de la médecine sorcière. Mais se positionnait également sur le côté moldu qui devait lui permettre autant de voir que de diversifier sa vision des choses. Pour ainsi avoir des méthodes d'approche aussi bien plus variées que globales sur différentes maladies. Je souriais à ses mots, aimant le côté perfectionniste et curieux que cela impliquait, la voyant dans une aura bien plus mature qu'elle ne pouvait parfois me le montrer ou ne me l'avait montré par le passé.

Et j'avais saisi en plein vol sa moue autant dubitative que réfléchissante à mon allusion à la tarte aux fraises que j'avais d'elle. J'aurais pu lui éclaircir le fond de ma pensée, lui décrire plus ma comparaison, mais ça aurait très certainement fait dévier la conversation sur un côté plus désirable de ses traits gourmands qui coloraient mes souvenirs les plus chaleureux que j'avais d'elle, de nous.

- En effet la pâte croque, comme quand tu taquines ! Et pour le reste j'imaginais bien un délicieux goût de sucre en bouche qui donne l'envie d'y goûter à nouveau avec plaisir... Mais... Oui nature c'est très bien aussi !

Je buguais sur l'allusion au hérisson qui arriva juste après, laissant un froncement de sourcils à la belle et une bouche sur le côté comme si je cherchais dans mes pensées ce que pouvait bien être un hérisson. Bon, l'animal je savais, mais alors pour qu'il soit un fruit ou une pâtisserie...

- Euuuuh... Hum... Un hérisson genre... Avec des piques et tout ? C'est un gâteau aussi ? Je connais pas ça mais... Tu te vois plus comme un hérisson du coup ? J'imaginais bien te voir sucrée et fruitée... Index relevé devant la bouche, pensif, avant de replonger mes émeraudes au cœur de l'océan. Si tu es pas bonne pour la santé, tant pis... Je suis pas contre un empoisonnement au hérisson alors... Mais c'est quoi au juste ? Il y a un fruit qui s'appelle Hérisson ? Ca a quel goût ? Ca pique ? Tu piques c'est ça ?

Mes opales interrogatives laissaient place à une moue joueuse et souriante, perdu dans les rives de mon imaginaire autant curieuses que prêtes à la taquiner un peu plus. Ou encore à laisser des territoires de sous entendu à boiser ses mirettes qui savaient garder mon attention autant qu'enlever quelques poussières de battements éternels. Un bref regard porté aux étoiles au-dessus, puis les émeraudes de nouveau, confondaient les perles dans lesquelles tout se stoppait, tout vivait.
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Re: Les Toits de Londres
Elhiya Ellis, le  Dim 14 Avr - 22:02


Stardust's waltz
 

10
TW possible (alcool, autre)
LA volé honteusement

Le chant du liquide empoisonnant les pensées raisonnables et engourdissant les sens de l’esprit se teintait de paillettes pétillant au creux de ses rires, rendant futile la danse des pieds dans le vide. Pourtant, elle avait toujours aimé la sensation perdue d’un sol manquant. Pas pour, comme par le passé, jouer l’équilibriste sur la corde de sa vie, juste pour sentir l’air passer entre ses orteils, avoir l’impression de ne plus être contrainte par les limites. Mais là, la petite brise glissant entre ses cheveux portait moins de parfum d’insouciance que les sourires abandonnés sous une répartie possiblement bancale, radoucie. Elle avait souri aux saveurs possibles d’une fraise sans rien d’autre qu’un soupçon de sucre, l’acidulé brulant les papilles, les cristaux blanchâtres adoucissant le picotement. Elle avait envie de fraises soudainement, lui faisant lever le nez sur le non-prof avec une moue mutine, à deux doigts de lui demander s’il voulait faire un saut à l’épicerie moldue du coin pour en récupérer. Vodka-fraise ça passait parfaitement, non ?

Mais un froncement de sourcil interrompait l’offre, faisant des mirettes des interrogations visibles. Apparemment le hérisson était inconnu au palais, hérésie la plus totale pour tout gourmand ou chocovore qui se respectait. Evan était peut-être ni l’un ni l’autre en fait. Bouche entreouverte pour lui dire que la pâtisserie était gourmande, elle se stoppait en imaginant un hérisson –la bestiole cette fois- aux piquants empoisonnés. Etait-ce ce que son P’tit loup avait imaginé quand il lui avait dit que l’animal pouvait lui correspondre comme patronus ? Pourquoi pas… L’idée lui plaisait, elle pouffait avant de rire sans se retenir.

– Mais non, c’est au chocolat et un peu de poire, Banane ! Ça pique pas sauf si on aime pas l’amerturme du chocolat noir sur les petits épis. ‘Pis… on m’a dit, y a un p’tit moment, que mon patronus devait être un hérisson, alors…. J’sais pas, comprends ce que tu veux, maiiiiis… tu m’as donné envie de fraiiiseuh ! S’malin ! S’pas sympa, j’sais pas trop où est l’épicerie la plus proche dans ce quartier, s’pas vraiment le mien !

Sourire espiègle, elle s’était relevée, portant la main libre en visière, plissant les mirettes à la recherche d’une enseigne lumineuse, n’apercevant que toitures et sommets d’arbres. Forcément, si elle avait pensé qu’il fallait faire les boutiques, elle n’aurait pas transplané ici… Gonflant les joues et soupirant, mimant bouderie et possible vexation, les mèches d’or dodelinaient de droite et gauche, moue sur les lèvres conservée.

-S’nul, y’a rien là….

Les mirettes retombaient sur le fautif donneur d’envie de sucre, gardant la mine réprobatrice avant de se relaisser tomber mollement sur les tuiles, juste à ses côtés, soupirant d’autant plus. La tête relevée dans les astres de nuit, réfléchissant à ce qu’abritait le quartier, le petit verre retournait entre ses cuisses, et les mains dans les poches comme si ne pas avoir les doigts occupés permettaient un meilleur rappel des souvenirs.  A défaut de se remémorer le plan de la ville au complet, c’était une petite boite qui frôlait les ongles qui lui revenait à l’esprit. Faible réserve qu’elle gardait avec elle, préférant l’avoir sous la main en cas de besoin. Rares étaient les occasions où la nécessité se dessinait. Une fois où elle avait croisé un illuminé en masque vénitien, faute aux absents de son univers. Depuis elle avait été sage et ne les avait pas ressortis de son écrin, pas d’appel de vide sous les rétines. Alors ce soir, en soit, en sa compagnie, elle n’en avait aucune utilité. Rien à fuir, rien à prétendre, rien à tromper. A moins que ça n’avait encore quelques autres options non effleurées ?  Ce n’avait pas gout de fruit, mais ce pouvait remplacer les fraises de bien des façons, non ?  

Extirpant la toute petite boite de sa poche, le pouce et l’index ouvraient le couvercle, en récupéraient une première paillette. Balancée sur la langue, elle croquait rapidement. L’objet se retrouvait tendu à un Evan qui aurait eu du mal à suivre le raisonnement de la demoiselle souriante.

–Tiens moi ça pour la peine

Réduit au rang de porteur, elle lui confiait son bien au profit des deux verres resservis. Un pour elle, directement ingurgité dans une légère grimace due à l’amertume, le second gardé dans la main gauche encore quelques temps.

– Tu permets ?

La seule réponse valable étant un accord, Elhiya n’avait pas attendu, portant à ses joues une esquisse mutine et entre ses lèvres une pastille volée au petit contenant de métal. Une ancienne boite de petits bonbons fruités. Le détail lui revenait soudainement en tête quand la perle de fruit roulait sur sa langue. Pas que se fut important et qu’elle fuyait les opales du brun sous la remarque, juste que l’information avait d’un coup émergée, délice des aléas de l’esprit... S’en amusant toute seule, et surtout sans raison, elle restait dans sa lancé, petit verre toujours sur le côté, et se redressait, se rapprochant du désormais demandeur d’emploi, scintillement de malice enfantine dans les prunelles. Rien de plus qu’un rictus offert à l’interrogation de son regard sur ce rapprochement léger. Pas un mot, juste la bouille qui s’inclinait un peu, les doigts qui se faufilaient dans la nuque pour l’attirer à elle, mordiller sa lèvre inférieure avec taquinerie pour capturer l’instant où il devenait réceptif à un baiser non intimidé. Ce n’était pas le premier.

Petit agrément gardé sous la langue se baladant sans difficulté, elle le lui laissait, sans la moindre consigne ou explication, offrant un simple haussement de sourcil amusé le rendant libre de ses mouvements. La main quittait ses mèches ébènes, se moquant du fouillis mis dedans pour revenir sur le petit verre. Une œillade lumineuse, un sourire en coin, le petit shooter se tendait sans plus de procédure.

–Cadeau ! Croque puis avale-ça. J’attends...

…Plus loin. Chose qu’elle n’avait pas précisé, déposant un clin d’œil à son observation avant de se lever et transplaner plus bas avant de ne plus pouvoir le faire. L’avantage de regarder souvent vers le sol était de pouvoir imager rapidement le lieu à atteindre. Le crac laissé au plaisir de l’ouie, le vide sa présence à la vision, elle reprenait pied sur les pavés de Londres, grimace au visage en s’appuyant un peu sur le mur. Les voyages quand l’ivresse n’était pas encore là étaient bien plus sûr, mais l’estomac ne validait pas pour autant. Alors avant d’avoir la tête dans le coton, les pensées qui vrillaient, elle avait préféré user des dernières bribes de sobriété. C’était plus... raisonnable ?  Repoussant les mèches blondes tombant sur le nez, inspirant profondément pour contrer la nausée, c’était l’enthousiasme qui reprenait ses droits, regardant en direction du toit sans rien voir.

–Tu viens ? Sinon j’pars ! Ho et puis…

Quitte à partir, à n’avoir que quelques minutes avant que les couleurs du monde ne s’intensifient, que la nuque ne se raidisse, que les sens ne vrillent que plus, que la concentration ne disparaisse, que l’alcool ne se manifeste, qu’elle ne fut plus capable de rentrer en phase avec elle-même, Elhiya optait pour ne pas l’attendre, et prendre la route. Mais pas aux bruits du claquement des souliers, mais celui plus douloureux des petites pates velues et rondes dont le museau appréciait l’air bien plus complétement, dont les prunelles se moquaient bien des contours d’un monde aussi fade qu’il ne l’était actuellement. Les transformations passées nécessitaient de moins en moins de temps pour se concentrer sur les petites oreilles rondes, les vibrisses frémissantes et la bouille ronde quand bien même le processus restait toujours pénible. Une chance que l’autre au-dessus fut certainement dérouté pour lui octroyer assez de temps pour retrouver ses pattounes et la première bouffée d’air dans le pelage nocturne.

Besoin de sentir le souffle de liberté sous les coussinets. Le contact avec le sol était toujours étrange, différent, appelant à le visiter un peu plus, à sautiller allégrement dessus. Pas de vérification du possible déplacement du Evan délaissé, les moustaches frémissantes, elle avait cligné des yeux plusieurs fois, attendant d’être coutumière du manque de luminosité et se dandinait sur le trottoir direction le parc plus loin
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Re: Les Toits de Londres
Evan, le  Mer 17 Avr - 21:58






@Lhiya
LA signa
11

Légèreté s'envolait tellement aisément avec elle... Là, quand je la regardais, je voyais dans ses yeux somptueux des poussières de diamant que je soupçonnais descendre directement des astres. Comment pourrait-il en être autrement ? Elle avait cette malice, cette espièglerie ancrée au fond d'elle, ce naturel capable de fendre n'importe quelle étoile en deux pour n'apposer que splendeur. Et à la fin, c'était toujours elle, simplement, là, qui restait en face de moi.

A m'absorber littéralement dans ses opales océanes, à me captiver comme si elle était une sirène qui m'aurait fait succomber à son chant envoûtant. Comme si j'étais, moi, petite poupée de bois complètement désarticulée. Et qu'elle possédait la seule clé pouvant encore m'actionner, m'accorder, au timbre fluet de sa voix ou par les frissons d'envies qu'elle seule savait me procurer. Y avait-il une Raison cachée derrière cela ? Autre que de me dévouer totalement à cette étincelle qui vivait intensément au creux de chacun de ses sourires ?

Dans le dédale joyeux de ses moindres fous rires ? Je ne savais pas. Tout ce que je savais, c'est qu'elle était capable de mettre des couleurs là où il n'y en avait plus eu sur les murs de mon existence. D'accrocher des tableaux peints à ses traits mélodieux, des nuances de pastels teintes à ses divers émotions, des lumières au plafond de ma détresse, comme un phare dans la nuit. Comme un nouveau soleil pour me guider. Comme une lueur sur laquelle me laisser transporter par les arômes de sa douceur et de ce qu'elle était.

Et je lui souriais
Presque niaisement
Content de mes légères pointes lancées en sa direction
Attendant la moindre de ses réactions

Et ses mots enfuis avec presque une note d'hérésie, qui auraient pu la conduire à me balancer un je-ne-sais-quoi qu'elle aurait trouvé sous la main, me donne une vague vision de qu'est donc ce fameux hérisson. Du chocolat et de la poire ! Et une banane ? Ah non c'est moi la banane pour le coup ! Je laisse un rire s'échapper devant sa réponse à mon ignorance, puis sa voix s'extirpe sur une valse douceâtre, délivrant l'image d'un patronus hérisson et du fait que j'avais éveillé une envie de fraises chez elle me faisant lui offrir un nouveau sourire.

- Oh je vois ! Ca doit être miom alors ! Oh bah... Même si tu piques, pas grave hein... Et je t'avoue que je sais pas trop où en trouver là ! Mais si tu en as envie, je pourrais t'en trouver tu sais...

Mes émeraudes se posaient sur sa silhouette qui se relevait non loin de moi, et je l'observais essayer de scruter en contrebas une enseigne lumineuse qui lui indiquerait où trouver l'éveil que j'avais fait naitre en elle. Mais je voyais aux moues qu'elle prenait qu'elle n'avait su trouver son bonheur, en prenant moi-même une déçue comme si je culpabilisais de lui avoir donné cette envie qui ne serair peut-être pas satisfaite. Comme si...

Oui.
Evidemment.
Pas comme si...

J'écoutais sa complainte tristounette, réceptionnant son regard emprunt de cette même fragrance, la voyant se reposer près de moi, soupirante, déçue, éloignant son regard aux confins des astres qui continuaient de se balader au-dessus de nos têtes. Moi, je la regardais elle, partagé par plusieurs salves de tendresse qui me murmuraient d'aller vers elle. Après quelques secondes murées dans un silence d'étoiles, je la voyais extirper une petite boîte de sa poche, bientôt ouverte de ses doigts, dans laquelle je tentais vainement de jeter un regard curieux, sans comprendre de quoi il s'agissait. Tout juste j'eus le temps de la voir jeter un... bonbon ?... sur sa langue, la voyant ensuite me renvoyer la petite boîte que je regardais dubitativement pour poser un oeil sur des pastilles étranges.

Deux verres de vodka bientôt resservis, je l'observais dans un sourire teinté de mon interrogation au fond de mes prunelles. La voyant avaler son verre rapidement, comme pour faire couler la petite pastille inconnue fraichement croquée. Un "Tu permets ?" s'envole allégrement, me faisant déclencher un Oui machinal de la tête un peu ailleurs, et je la regardais faire, calant une seconde pastille entre ses lèvres que je scrutais comme... les désirant, avant de la voir disparaître dans sa bouche sans qu'elle ne la croque cette fois-ci. J'étais sûr à cet instant que les interrogations dans mes émeraudes s'étaient éclipsées pour laisser place à des odes de désirs que je peinais à cacher en sa compagnie.

Et un rapprochement se fait, un battement se loupe. Un peu plus près encore, un autre meurt à la porte des délices entrevus. Et mes émeraudes se parent de surprise en la voyant s'élever légèrement pour être... Un voile de sourire, le cœur palpite. Ses doigts viennent dans mes cheveux, ma main gauche trouve sa cuisse, comme une accroche, quelques secondes se perdent, et moi aussi. Et ses lèvres viennent grignoter les miennes, mes sens implosent, et je ne tardais pas à aller chercher sa langue pour donner davantage de fougue à notre baiser, immortalisant quelques secondes, où je récupérais la petite inconnue auparavant dans sa bouche dans la mienne.

Était-ce le seul but du geste ? Alors que mon cœur s'était soudainement accéléré comme s'il hurlait de toute ses forces ? Quoi qu'il en était, le baiser aussi savoureux avait-il été, s'estompa peu après que j'ai récupéré l'offrande donnée à notre jeu de langues mêlées. L'écart se fait, mes cheveux crient l'absence de ses doigts, mon cœur celle de ses lèvres, je m'évade dans ses mirettes et son sourire, alors qu'elle me tendait mon shooter avec ses directives, me faisant délaisser sa cuisse pour récupérer le récipient retenant le nectar nordique prisonnier.

Pas de mot laissé, je croquais l'inconnue en bouche, puis avalais le verre en faisant couler le tout dans la gorge. Peu importait ce que c'était, j'avais une entière confiance en elle, et clairement, elle pouvait m'emmener même jouer dangereusement sur les pierres de lave de Enfers que je la suivrais aveuglément. Sitôt le verre reposé, la contemplant, je me mordais la lèvre inférieure, alors qu'elle me laissait un clin d'œil en se relevant après son "J'attends...".

C'est moi qui n'eus pas à attendre longtemps pour la voir disparaître dans un CRAC caractéristique alors que j'allais lui répondre, me laissant une seconde stupéfait et ne comprenant pas tout ce qui venait de se passer. Le palpitant toujours affolé, j'essayais de tisser une toile de vérité dans la confusion de mes sens, cherchant sur les toits d'ardoise environnants où elle avait pu aller.

C'est sa voix venue du contrebas qui alerta mon regard, que je plongeais dans le Londres lumineux en-dessous de moi et non sur mes côtés vides de sa présence. Plissant les yeux, j'eus tout juste le temps d'apercevoir une silhouette blonde qui me semblait être elle qu'elle disparaissait à nouveau, me donnant un bug mental. Who, il se passe quoi là ? Avait-elle transplané à nouveau ? Non, il n'y avait pas eu de bruit, et même s'il aurait été plus réduit en bas dans la ruelle, je l'aurais entendu. Le cerveau réfléchissant à mille solutions, la métamorphose s'apparentant aussitôt comme la plus logique mais m'interloquait également. Elle ne m'avait jamais parlé de quoi que ce soit sur ce sujet là et je restais dubitatif à mes propres pensées.

Le bug de quelques secondes passé, je récupérais à la hâte nos deux verres et la bouteille que je balançais dans mon sac, reprenais ma baguette et tranplanais à mon tour dans la rue en contrebas où je l'avais vue. Une fois en bas, j'eus une désagréable impression que les quelques shooters avalés auraient pu vouloir ressortir à quelques minutes près, me laissant une moue passablement dégoutée sur le visage. M'acclimatant aux lumières alentours bien plus vives qui avaient remplacés les étoiles, je mis quelques secondes à bien discerner les contours tantôt ombragés, tantôt tamisés de la rue.

Je clignais des yeux. Pas l'esquisse d'un passant à l'horizon, juste... un furet que j'observais à quelques mètres de moi. Un furet ? Là ? Mon cerveau se perdait un instant, analysant des choses sans queue ni tête. Se pouvait-il que... ? J'étais certain qu'elle n'avait pas transplané à nouveau. Pas l'ombre d'une silhouette humaine dans la rue. Pas un commerce vantant des barquettes de fraises particulièrement gouteuses à portée de pas. Non, juste le furet que je voyais se dandiner sur le trottoir non loin de moi.

Et si Spangle n'était pas juste là pour l'aider à l'infirmerie ? La pensée monta directement au cerveau, associant soudainement la belle qui faisait chavirer mon cœur à une animagus. Aussi, c'est sourire aux lèvres que je suivais le chemin que prenait l'animal, vers des lueurs éclairant une aura boisée un peu plus loin. Dans le pire des cas, j'avais tord et j'entendrais sa voix m'interpeller en me demandant ce que je foutais, dans le meilleur, c'était une agréable découverte.

Suite ici amour
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