Quartier des Disquaires Gaëlle Panyella, le Lun 2 Jan - 23:02
Ouverture de sujet autorisée par Harmo
PV with Lïnwe, Harmo and Evan
Pour finir, musique ou musique
J'ai passé une grande partie de ma courte existence à regarder en arrière. Les démons qui résident en moi sont terribles et je ne parvient pas à les laisser s'en aller. Alors je les laisse se nourrir de moi, comme en cet instant. Je n'ai plus peur de la folie. Elle va et vient quand elle en a envie. A force, j'ai fini par comprendre qu'il m'était impossible de lui dicter sa voie. Mes rêves sont partis en fumée quand même. Malgré l'acceptation. Grâce à Lui. Malgré tout, j'ai sombré. Mais là, tout va bien, autant en profiter avant que je dérive, encore. Il suffirait d'un mot, d'une parole. Durant ce concert dans le Quartier des Disquaires. Pour que je replonge dans un monde incompréhensible. Où le diable nommé Folie prendra possession de mon corps afin de me faire vivre les pires horreurs. Je me plains, je me plains, mais pourquoi ne pas profiter de ce qu'elle pourrait m'offrir ; Une liberté totale, unique. Un alibi pour toutes mes conneries. Ne serait-ce pas profiter, d'en faire une alliée ? Les autres ne se laisseraient-ils pas aller avec moi ? Deviendrai-je une grande criminelle si je la laissait s'envoler vers des personnes innocentes ? Que faire, dans ce cas ? Marcher Mary, marcher. Arriver au concert et ne plus te soucier de rien. Si elle a envie de faire ce qui lui chante, pourquoi pas ? Tu pourras t'amuser, en finir avec cette mélancolie qui te ronge en plus d'Elle.
J'écoute cette voie de conscience. Je regarde mon reflet plusieurs fractions de secondes. Dans le mélange de verre de toute sorte. Vitrine de boutique. Marbrure. Rétroviseur. Au final, une image composée s'est formée, bien nette et présente. Affublée d'une tenue normale, Jean et t-shirt de groupie. Cheveux pré-emmêlés vu que je compte tout de même danser. Je suis prête, une fois de temps en temps. Même un peu de retouche sur le visage. Rien d'extravagant, du normal. J'ai eu envie d'illuminer la mine sombre, ça m'arrive de temps en temps. D'avoir ce genre d'envie. Histoire de ressembler à ce que je suis, non pas à l'image d'un fantôme. Alors quand la musique commence à me parvenir. Je retiens un sursaut incompréhensibles. Ces paroles me parlent tellement. Je n'ai pas d'amour à la clef, mais une existence tout de même. Je comprends les paroles du chanteur qui me bercent lentement. Ma tête se balance alors que je me fraie un chemin dans la foule sans m'en rendre compte. La bête, cette bête. Je veux qu'elle parte, mais si c'est pour protéger les autres, je ne peux pas tous les mettre à l'abris ! Je dois donc partir, loin, comme lui. Même si dans nos cas, il n'y a pas un seul endroit où aller. Ma vie, mon royaume, la conscience s'écroule. J'ai envie de serrer la personne qui a écrite cette chanson dans mes bras. Elle est pourtant morte depuis longtemps. Lui demander des explications. Comme s'en est-elle sorti ? De ce labyrinthe infini. J'ai besoin des conseils de personnes avisés. Il n'est plus là pour m'aider. Je suis certaine qu'en regardant dans mes yeux, il aurait compris. De toute façon, je ne fais qu’interpréter la chanson à ma façon. De son côté, la réalité devait être autre. Telle est la mienne, telle est mon fardeau. Je dois vivre avec. Inspiration. Je dois faire avec elle. M'éloigner. Toujours l'inspiration. Ne rien lâcher ? Expiration. Laisser tomber ? Souffler. Sur la brise passagère. Qui aime être brisée. Emportant avec elle ce qui l'empêchait de se défouler. Tout en laissant assez de raison. Pour ne pas faire n'importe quoi.
Les yeux clos, j'arrête d'ennuyer les gens et me pose. Laisse les mains de ma narratrice voler de touche en touche sur le clavier. Sans se soucier d'un quelconque soucis de cohérence. Le monde de folie n'est que subjectif et imaginatif. Tout est possible mais rien ne l'est. Les paroles des chansons sont parfois mal interprétés. Je sautille dans tous les sens vu que je ne connais que cela comme pas de danse. L'aventure de la musique ne fait que commencer. Sur ces belles paroles je laisse la place aux autres. Folie commence à me gagner.
Pour le suivant : Noa Moon ou Madagascar . Je pense que le choix sera vite fait
Lïnwe Felagünd
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Arithmancie
Spécialité(s) : - Demi-Vélane
- Permis de transplanage
Re: Quartier des Disquaires Lïnwe Felagünd, le Sam 28 Jan - 20:37
Hey ! Effectivement, mais le choix serait-il trompeur ? J'ai pris Madgascar ! Petit challenge, en totale contradiction avec l'humeur de mon perso en plus. _________________________
Nuit Transfigurée
avec Evan, Harmony, Mary
La lune est plongée dans la pénombre l'arbre se replie et les enfants sombrent l'ombre d'un nuage se voile sur la cheminée du quartier de Londres
Quartier des disquaires aux airs abusés débauche dansante et fiers chantant se logent parmi les restaurants incessants les bars et les rues non-dormantes de cet arrondissement isolée du jour
Isolée de l'ennui et des assassins de minuit où seul le plaisir est encore et encore recensé désir ravitaillé par cette contrebande-activité sous les toits sous les égouts sous les ponts les ponts de Soho et de ses canidés
Palace des astres de la rue incensée Valet-poésie maître de ces mots dorés tour sauvage garde royal des clés et la Reine-musique impose ses idées
En cette nuit Nuit Transfigurée.
Lïnwe n'aurait jamais pu expliquer ce qui lui était arrivé pendant un laps de temps. Il marchait, sans se soucier de quelle voie il empruntait à chaque coin de rue. Il s'imaginait ailleurs, touchant un mot aux réverbères, fils artificiels de la lune malade. Tout était si gris et sans couleurs dans ce sinistre coin de Londres. Où était-il déjà ?
Non, non je ne sais pas. J'avance, c'est tout. J'avance comme un pantin et son masque de poix.
Sa silhouette-mannequin masquant les briques sur son chemin, il s'en allait, s'en allait loin. Cherchant son propre paradis artificiel, de ses yeux savants. Il voulait se perdre, se perdre dans les artères de la dame capitale. Plus rien n'était pareil sans elle, plus rien. Une phrase qui revenait bien trop souvent dans son esprit corrompu par une mémoire infatigable. Il était fatigué, fatigué de ne pas être réveillé le matin par elle. Boum. Il était las, las de manger un morceau de pain entre les sanglots de ses parents. Fuyant le désespoir de chaque dîner pour se réfugier dans sa chambre. Là où il en profitait le plus, c'était quand il était seul, absolument seul. Sans le soutien de quiconque. Sans les plaintes qu'on pouvait lui faire à longueur de journée, par simple empathie. Sans pitié des autres. Par pitié, pas de pitié. Boum. Boum.
Alors, il laissait ses jambes le mener là où elles le désiraient. Et ce soir, c'était dans le quartier des disquaires qu'il se prélassait avec son amie-mélancolie collée aux chaussures. Les boum perpétuels de la grand-rue lui chauffaient le cœur mis à nu. Se destinant à veiller ici jusqu'au petit matin, il entra dans l'une des diffusions post-traumatismes. Porte Z. Baume suffisant pour survivre rien qu'un soir. Sans mauvaises pensées, sans véhémence de l'âme en saignées.
Il trouva une chaise dans le fond, passant devant des chœurs et des chœurs de gens perdus.
Ce soir, il achetait un escalier menant au Walhalla des sirènes. Stairway to Heaven. Demain, il reprendrait le train pour Poudlard. Demain, seulement demain.
_________ Voilouu. Pour le prochain, pareil je propose deux chansons, c'est toujours mieux d'avoir le choix ! Elles sont annoncées dans mon rp : Porte Z ou Stairway to Heaven. Les deux m'ont beaucoup inspirées pour mes rp. Espérant que tu apprécieras.
Dernière édition par Lïnwe Felagünd le Mer 22 Mar - 22:24, édité 1 fois
Harmony Lin
Personnel Ste-Mangouste
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : - Loup-Garou
- Permis de Transplanage
Re: Quartier des Disquaires Harmony Lin, le Jeu 2 Fév - 0:07
J'ai choisis Stairway to Heaven
La nuit nait doucement, fruit de la disparition de ces couleurs chaudes qu'offre le soleil par l'horizon infini. Et tandis que s'installe la pénombre et que la Lune fait son apparition, je réfléchis. Demain, c'est la rentrée d'après les vacances de Noël. Et si je profitais ? Et si je sortais de mon cocon et que j'écoutais l'appel ? L'appel de la musique. L'appel de la nuit. L'appel de la joie.
Je me redresse : j'étais allongée sur mon lit. Pensant à des lendemains meilleurs. Pensant à mon envie de liberté. Au paradis. Aux moyens d'y parvenir. A tout et à rien à la fois. Je pensais à la joie. A l'espoir qui est transmis dans les paroles de certaines chansons qu'on écoute.
Et je ressent l'envie de m'évader. D'aller observer ce monde censé être endormie. D'aller l'observer en pleine action. Agité sous le rythme de musiques que chacun perçoit à sa façon.
Alors je me lève et je me prépare. Rapidement : je ne suis pas du genre à passer 3h pour enfiler un simple tee-shirt. Et je m'enfuis. Tel le vent qui passe à un endroit et se trouve à un autre quelques secondes après. Je coure, un sourire sur le visage.
Rapidement, je me retrouve dans ce fameux quartier. Celui qui ne dort jamais. Celui des musiciens, des disquaires. Et toute la vie qui y habite m'émerveille. Et tous les bruits que j'y entend me fascine.
Et pourtant...
Un bruit m'attire plus qu'un autre. Un concert. Au bout de la rue que je traverse. Dans un bar qui semble plus grand que les autres. Il semble y avoir de multiples artistes, sachant que différentes chansons passent depuis quelques minutes. Je ne connais pas tout mais j'ai envie de m'approcher un peu plus. D'aller ressentir cette émotion forte qu'on a dans un concert. D'aller chanter. Danser. Rêver avec les autres.
De juste, vivre pour la musique, un soir.
Alors j'y vais et j'entre doucement. Je m’imprègne du lieu. Je respire longuement. Je ressens les effets de la musique dans chaque coin de ce bar. Tandis que la chanson qui m'a attirée ici se termine doucement, le silence religieux qui régnait se brise. Et les conversations reprennent. Le temps qu'un autre monte sur scène.
Et alors, la musique règne à nouveau sur tout. Et le silence se fait. Uniquement brisé par l'union de certaines personnes fredonnant doucement ou encore par les souffles des personnes qui commencent à danser quand le rythme se fait plus endiablé. La musique est reine ce soir.
Je laisse au prochain (donc Evan ) le choix entre ceci (sans paroles) ou cela (avec parole, style particulier) Si le deuxième ne plait pas du tout, fait le moi savoir, je te donnerais autre chose !
Evan
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Arithmancie
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Fourchelang
Occlumens
Loup-garou
Re: Quartier des Disquaires Evan, le Ven 10 Mar - 16:36
Les deux étaient très bien ! Je m'orientais d'abord vers la seconde, mais j'ai toujours un peu de mal avec les musiques pleine de paroles, qui ont tendance à me sortir de mon courant de pensée ! Du coup, j'ai choisi la PREMIERE pour effectuer mon voyage.
La musique c'est le reflet du Bonheur et des Blessures du monde.
Nuit magique s'annonçait au dehors. Je voyais par delà mes fenêtres, déjà qui s'amoncelaient dans le ciel, des étoiles éprises d'une liberté qui leur était seule compagne. Et Dame Lune, qui jouait, moqueuse, à tantôt libérer ses effluves sur un monde qu'elle voyait se métamorphoser, tantôt se camouflant derrière des nuages qui venait la chahuter, bons joueurs qu'ils étaient.
Et en guise de laisse à ses cotonneux remuant, une brise qui flottait sur Londres, sans qu'elle ne soit pour autant ravageuse à emporter feuilles et branches fluettes. Au contraire, quand les rafales s'immisçaient dans les branchages, alors une mélodie emportait tel un frisson, le corps à cet accord que le Temps gravait à l'encre indélébile sous les paupières.
Cette nuit que je voyais m'attirait comme un aimant, dans ces poussières de diamant qui la composaient. Comme si elle voulait me murmurer des mots à mon oreille profane, comme si j'arriverais à percer le mystère de toute sa beauté si j'osais m'aventurer au dehors.
Alors j'ai décroché, répondant à cet appel qui me charcutait le cœur comme l'amante fuyant le lit drapé de souvenirs rosés. Un simple tissu sur mon corps, pour que mes bras nu caressent le vent et ses fragrances nourricières que je sentirais sur ma chair à son contact. Comme s'il était un feu vivifiant où me poser près de son âtre, respirant ses flammes comme ses lames qui m'assaillent, parfois me procurant une chair de poule passagère, soupir du monde impalpable mais bien réel.
Je laissais mon ombre me suivre dans les dédale de Londres qui me happaient à leur belvédère. Je prenais des fragrances de l'humain à chaque coin de bar ou restaurant qui envoyait des visions d'une cruauté en assiette à mes papilles songeuses. Et je devenais acteur muet de ce cinéma de vie dont je ne me souciais peu, hormis qu'il tutoyait mes pensées comme cherchant la clé pour s'enfuir de sa cellule.
Une musique courrait dans ma tête comme le souvenir d'une femme, me laissant des frissons rien qu'à en embrasser l'odeur. Parfum irrésistible. Comme un coucher de soleil qui attire à ses charmes celui qui le regarde définir l'horizon à ses mots journaliers. Et j'erre loin de ces fumants relents qui faisaient chavirer mes narines, et je tourne à des ruelles qui me conduisent vers cette étrange musique.
Les notes sonnent comme le clairon qui balaye une plaine et commande aux soldats le courage de vaincre. Et là je l'entends, par une porte ouverte comme une fenêtre sur un édifiant paysage, musique qui s'échappe d'une échoppe, et qui agrippe à ses courant la passant qui erre. Comme moi, étranger de mon ère. Et j'entre dans l'antre, où la musique semble être établie Reine et se présente à divers présentoir. Et des chaises sont la pour supporter les errants dans le navire de l'écoute.
Une semble être là pour m'accueillir, peut-être pour recueillir, des ressentiments qui se calqueraient sur mon corps dans la découverte de ses horizons notés, qui s'évaporaient sur les murs de la pièce et trouvaient un écho dans tous les cœurs présents.
Mais alors que les dernières notes s'extirpent doucement de la mélodie qui touche à sa fin, les premières martèlent encore mon cœur de leur spirale enchanteresse. Et bien qu'un nouveau rivage s'entrouvre à l'espace infini de ce monde, jamais pourtant je ne décrocherais de mes pensées de ces dernières secondes. Nourri au sein de l'Art qui nait sous des doigts conquis, et je me retrouve acquis, à ses fragrances qui m'appellent comme à l'ivrogne le bar. Et je respire. Et j'entrevois. Assis. Et j'expire. Et je vois. La vie...
__________
Pour le suivant, deux musiques que j'aime beaucoup bien que de deux univers bien opposés : => Une avec parole, Send Me An Angel => Une plus posée, un des nombreux bijoux de Hans Zimmer, Black Hawk Down
Re: Quartier des Disquaires Gaëlle Panyella, le Mer 22 Mar - 21:39
Musique
Les mots se sont succédé. Mes idées ont changé. J'ai laissé la belle s'inscrire en moi. Elle s'est niché confortablement. Un peu comme une pie dans un nid volé. Je sais qu'elle le fait correctement. C'est sa façon d'être ' soi ' Alors je n'y fais pas attention. Je laisse mes mouvements faire ce que la chanson demande. Autant profiter. Il est bon de s'en aller parfois. Là où on ne penserait pas. Dans un univers parallèle. Où de temps en temps. On te laisse avoir des ailes.
Puis il y a la suite. Un nouveau morceau doux. Qui m'emporte lentement .progressivement A un rythme mélancolique dès ses premiers instants. C'est comme si tout allait au ralenti. La danse s'est arrêtée. La foule de l'imaginaire du réel s'est calmée. Il y a eu comme un levé de mains. Unis. Je me suis concentrée sur les musiciens Qui reprenaient ces tubes anciens. Je m'imagine un endroit de rêve. Où tout est beau. Il n'y a pas de mauvais. Pas les perversités de l'homme. Juste les mélodies. Qui commencent délicatement pour se jeter Dans un cours d'eau tonitruant. Je ne dis pas que tout est bon au sein de l'utopie. Mais là-bas je perçois un peu de chance. Et je me dis qu'il devrait y en avoir partout. Pourtant ce n'est pas le cas. Les paroles s'éteignent. Éphémères. Mères de grandes espérances. Transportant dans leurs paniers. Des émotions dont nous n'avons même pas idée.
La prochaine, celle du maintenant. Semble aussi douce. Comme le début de l'avant. Mais qui cachais de multiples choses. Je me réjouis de savoir ce que éveillera cette symphonie. Tendance de violon ou violoncelle. Je ne sais pas la différence. Il est possible que je me trompe. J’oscille entre la vérité et le mensonge. Mais est-ce réellement important ? Je vois un peu de piano. A moins que je sois aveugle, aveugle d'oreilles. Je balance la tête. C'est beau. Je suis emportée. J'ai une certaine envie de m'élancer dans l'inconnu. De voir l'Océan, le ciel, les mirages. L'écume m'emportant au plus profond de ses secrets. Oui ce serait si bien. C'est quand elle me quitte que je vois. Les têtes connues. Aussi paumées que moi. Dans une envie de musique. De touts âges, toutes horizons. Des sorciers. J'essaie de croiser des regards mais le changement devient alors terrible.
Terrible pour moi
Car je suis alors déconnectée. Est-ce judicieux de me lâcher ? Alors que les gens du monde que je redoute. Sont là tendis que mon esprit refoule. Ils ne partiront pas. Je n'ai pas à être égoïste. Imaginons que se sont des anges. Que nous sommes là dans un mouvement de harpe inexistant. Pour veiller sur les autres. Je n'ai pas d'autres arguments. D'autres variables expliquant cette situation. Nous nous contenterons de cela donc. Il faut croire que chacun à une place. Un endroit où il a une raison d'être là. Peut-être que je suis l'intruse dans la liste. Celle qu'il faut barrer avec la pointe de sa plume. Entourer dans les meilleurs cas. J'imagine bien le nom de Mary barré. Pourtant je ne bouge pas. J'aime être ici-bas. Quel que soit ma cage de vie. Je ne m'en soucie plus. Tout simplement parce qu'elle a cessé d'exister. Il y a longtemps que je ne me cantonne plus à ça. Nous sommes donc quatre paires d'ailes. J'ai l'impression que mon fil ne tourne qu'autour de ça ces temps-ci ; Une feuille blanche où se dessinent des plumes.
Je peux tendre la main. Frôler le plafond de mes doigts. Puis les recroiser dans les cordes. Ou dans les toiles de peintures. Qui se remplissent de plus en plus Au fur et à mesure. Mais si les couleurs s'ajoutent au gré du temps... A la fin elles seront trop. Le trop tue le tout. Et il n'y aura plus d'harmonie. Du brun excrémental. Un mot valise. Comme éléphantôme. Cela n'a vraiment pas d'importance dans notre contexte. Je retourne à la musique. Une porte de sortie. Un monde unique. Je ne sais pas si je veux le quitter. Ou si c'est une entrée. Suis-je déjà dans la poésie ? Ou bien est-ce que je flotte à côté sans m'en rendre compte. Dois-je tourner la poignée ? Je suis là de toute façon. Et bien. Ne bougeons pas.
------------- Pour la prochaine personne, je te laisses choisir entre deux trucs que j'écoutes un peu trop ces derniers temps xD
ça ou cela
Lïnwe Felagünd
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Arithmancie
Spécialité(s) : - Demi-Vélane
- Permis de transplanage
Re: Quartier des Disquaires Lïnwe Felagünd, le Lun 3 Avr - 23:54
J'ai pris P!nk ! ______________
Chaise d'un temps passé le bois craque sous les coups des passants le verre est vide - la tête est pleine de pensées une bougie n'ose s'éteindre là sur le buffet branlant
Quatre notes amènent l'Ether les vents et les mers de sable aux collines insurmontables lointaines trop loin intouchables en palper une ne serait-ce qu'une pour son plus grand bien
C'est dans la musique qu'il puise ses dernières inspirations de vie.
C'est dans la musique qu'il puise qu'il dessine sa propre survie.
Ode à ta pensée Musique Musique d'un tempo d'un rythme note atmosphère de ton bras élastique tu apprécies et te laisses apprécier par les gens.
On t'aime on t'aime tant...
Musique. Musique.
C'est toi qui me fait vivre en cet instant où ces noires pensées pourraient en finir avec une vie. C'est toi !
A chaque chanson sa- Renaissance.
Le garçon perdu se lève. Tente un pas sur le côté, en imitation avec l'humain parfait. Idéal. Qu'il aimerait devenir. Trois ou quatre chansons qu'il les observent de son point de chute. Trois ou quatre chansons qu'il apprend leurs gestes. Avoir envie de vivre. Le temps d'une comptine. Juste une comptine. Savoir apprécier la mélodie. Le chant et le texte, indicateurs de destin non-accompli. Alors il bouge, se dandine en oubliant... en oubliant car le seul remède véritable est dans ces mots qu'il entend. Baumes à la pensée aux émotions au cœur. Et même cette pluie froide et bleue qui traîne dehors, n'aurait pu l'arrêter. Cold blue rain, comme on l'appelle par ici. Parce que quand elle nous touche, la morosité et la tristesse s'insèrent dans la peau.
Silence.
Il y a une pause. Syndicale peut-être, où les artistes se mettent d'accord. Boivent un coup, comme tout le monde ici. Lïnwe n'a pas touché à l'alcool, pas ce soir. Ce soir, c'est dans la musique qu'il se noie comme les effets d'un tube de benzédrine. Cet homme sourit devant lui. Il aimerait bien le faire aussi. Tournant la tête sur chaque existence, c'est à ce moment qu'il voit Harmony. Alors il s'approche, doucement. Pour ne pas faire peur au destin qui les a mené jusqu'ici sans autre moyen. Certain.
« Har...mony ? » dans un premier temps, pour être certain certain qu'il n'hallucine pas car il avait pensé à tous ses êtres qui lui sont chers un instant un instant avant.
« Qu'est-ce que tu fais là ? » il ne se veut pas méchant, surpris de la voir ici et- ils seraient temps pour eux d'apprendre à s'en sortir d'apprendre un nouveau sourire.
__________ Les deux chansons au choix, annoncées : Renaissance — Cold blue rain ! En espérant que ça te plaira.
Harmony Lin
Personnel Ste-Mangouste
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : - Loup-Garou
- Permis de Transplanage
Re: Quartier des Disquaires Harmony Lin, le Ven 21 Avr - 23:51
J'ai choisi Cold Blue Rain !
Un doux bruit de guitare commence à résonner dans la salle pleine de gens. Ils sont tous comme hypnotisés. Ils bougent tous avec la musique, se laissant emporter, naviguant sur l'onde qui rempli la salle. Certains ferment les yeux, d'autres bougent la tête en rythme, d'autres encore chantent doucement les chansons avec les chanteurs. Les plus téméraires font les trois en même temps.
Moi j'observe. Je profite. Je me laisse porter par la musique et je ne réfléchis pas. C'est une nuit bénie par Apollon qui, de sa lyre, charme chanteurs et public, permettant à tous de profiter un maximum de ce don de la nature, de ce don des dieux. Je souris. Je suis contente d'être là, avec la musique et plein de personnes qui, comme moi, sont la pour profiter et pour se laisser porter. Peut-être pour oublier pour un soir leurs problèmes. Peut-être pour réapprendre à rêver. Ou juste pour rêver plus facilement avec la musique.
Les musiques défilent et moi je suis encore là, dans cette salle. J'observe la femme à droite qui rigole avec son ami. J'observe cet adolescent, devant, qui semble presque en transe, guidé par la musique. J'observe ceux qui jouent de leurs instruments et qui nous permettent tous de nous évader vers de plus loin horizons.
Ce que je n'ai pas observé, cependant, ce sont les personnes à mes côtés. J'observe mais la musique parvient toujours à reprendre son emprise sur moi, à reprendre mon attention et à la garder, me laissant pour seule sensation un frisson dans le cou. Et un sourire sur le visage tandis que mes oreilles apprécient ce doux son.
- Har...mony ?
Je fronce les sourcils, sortant soudain de ma bulle. M'aurait-on appelé ? Ce son était bas, coincé au milieu de la musique qui résonne et des diverses discussions qui s'élèvent dans la salle. Je regarde autour de moi, cherchant l'éventuelle provenance de ce son puis mon sourire s'élargit quand mes yeux rencontrent une personne que je ne m'attendais pas à voir ici. Lïnwe. Mon meilleur ami.
- Qu'est-ce que tu fais là ?
Il semble surprit. Je rigole, mais pas trop fort pour ne pas déranger ceux qui nous permettent de profiter de cette belle soirée. Avec le peu de place qu'on a, je le prend dans mes bras rapidement. Et je lui souris de nouveau. Je suis très contente de le voir ici. J'ai eu un bon pressentiment en sortant ce soir et en suivant l'appel de la musique, il faut croire.
- Lïnwe ! Je suis heureuse de te voir ici ! Eh bien, j'ai suivi l'appel de la musique... Il m'a conduit ici ! Et toi alors ?
Et doucement, tandis que j'attends la réponse de mon meilleur ami, je profite de la musique à nouveau. Avec une nouvelle présence à mes côtés qui la rend encore plus belle.
Ensemble, surfons sur la vague musicale qui nous emporte...
Les prochains choix : Musique sans paroles au piano ou Chanson de mon enfance ou encore Chanson trop cool Oui j'en propose 3 mais je pouvais pas choisir et on m'a dit oui
Evan
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Arithmancie
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Fourchelang
Occlumens
Loup-garou
Re: Quartier des Disquaires Evan, le Jeu 27 Avr - 15:31
Alors j'ai fait n'importe quoi
J'ai écrit le tout premier paragraphe sur celle-ci, avant d'écrire les suivants jusqu'aux "***" sur Celle-là, avant de repartir sur la première pour écrire toute la fin. Puis vu que j'étais un peu ailleurs dans mon délire poétique, y a un paragraphe qui correspond pas du tout à Vérone, mais juste à l'histoire de Roméo et Juliette
______
Mes pensées s'envolent, vers des terres inconnues, des murmures étoilés, des peintures de soleils, des mers qui cascadent et qui s'écoulent sur des herbes rougeoyantes comme des couchers de soleil. Et des arc-en-ciel nagent dans les eaux troublent de vagues fleuries à mille parfums.
J'entends ces notes qui sculptent des frissons sur les murs et dans les chairs présentes, diverses musiques aux chant vertueux qui laissent mon esprit s'en aller, courir à pieds nus sur des roches volcaniques froides, ou dans des neiges embrasés de flammes.
Et alors, viens, comme un renouveau, ces notes tonitruantes comme une tempête d'automne qui décime des feuilles en les transformant en vestiges tristes. Accompagnés par des paroles qui glacent le sang des fenêtres empreintes à la buée des chants. Vérone
A l'antipode qui parle d'amants, parle d'aimants, par le dément, d'une union impossible, de celles qui repoussent le possible, qui fait que l'on se batte jusqu'à la mort pour sa cible, celle du cœur dans une passion indicible... Comme un paradis sur Terre...
Vil théâtre, ville qu'est âtre, d'une fusion, d'une déchirure, d'une effusion, de familles en rayures.
***
J'ouvre les yeux. Un trésor musical toujours s'écrit et joue l'effervescence de mes pensées, et je suis là, prêt à dépenser, des notes reçues en sourires à mes voisins, comme si c'était l'important. L'un portant, à son regard des hirondelles de cette partition de piano qui se jouait, qui s'enjouait, et laissait aux regards des rives diamantées, de celles qui donnent l'envie de communier.
Et mes yeux épris, se portent sur cette foule dont j'ignorais jusqu'à la présence dès que mes paupières se refermaient sur le monde des songes libérés. A l'opposé des mensonges délibérés.
Et je vois des visages familiers. De ceux qui ont déjà coloré, certains de mes cours en peinture, par leur présence, par leur essence, et de leur esprit la nature.
Ainsi je vois Mary, un monde incertain qui tourne sur des ailes de licorne, qui papille sur des roses sans épines, sur des nuages solides qui font office de tapis volant sur un ciel aux couleurs chantantes.
Ainsi je vois Lïnwe, le caractère d'un griffon rugissant qui résonne entre des montagnes silencieuses, qui fend les vagues de mers remontées qui filent vers les cotes, qui éteint des silences et les enveloppe à ses mains.
Ainsi je vois Harmony, l'harmonie comme l'est la musique à l'Art, comme l'est la plume à la poésie, comme l'est le pinceau au tableau, comme l'est la couleur à la vie, comme l'est le regard au geste.
Et je souriais, à chacun tour à tour, sans faire attention s'ils me regardaient, juste pour le plaisir d'offrir, ce que le bonheur réel savait le mieux écrire...
_____________
Pour le suivant : Musique sans paroles ou Musique à douce mélodie ou Mystère
Re: Quartier des Disquaires Gaëlle Panyella, le Dim 14 Mai - 1:45
Bon du coup j'ai copiter Evan vu que j'en ai choisis deux aussi C'est mal je sais, mais faut pas donner des choix si compliqués Puis vu qu'on avait dit deux et que là c'est trois, c'est plus 1/2 mais 1/3 donc c'est mieux 2/3 (excuses bidons bonjour
- Ici
Vous connaissez le bordel Le cérébral. Celui qui est total T'as pas trop le choix en fait Tu pars comme ça Pour revenir Peut-être Sinon ce serait trop facile Un claquement de doigts La bonne blague Autant dire que pour le coup C'est n'importe quoi. D'un côté t'as juste envie de fuir De sortir les fils compliqués D'un autre de rester De voir ce que ça va donner Ces morceaux brisés Jeu de reflets Lequel sera le plus de fois visible Sur chacune des faces miroitantes On s'en pose des questions Les règles sont les mêmes pour tout le monde Alors je les accepte Sans chercher plus loin Ici nous sommes des récepteurs Qui écoutent et réfléchissent S'évadent selon les sons La magie de la musique Éternelle, infinie Y'a des trucs sortis de nul part Qui s'éclatent sur la peau Qui transpercent Passent dans le cœur Y'a un "j'ai rien demandé" Qui se pose Pour repartir Parce que ça fait du bien put*in Ce quelque chose du moment Il calme et repose Les problèmes partent Pour le plaisir des oreilles Des yeux De l'âme
C'est une histoire d'amour Autant le dire clairement Il y a ça Et l'instrumental derrière Je suis plus là dessus aujourd'hui Moins concentrée sur les paroles Pourtant j'y fais encore attention Et je prends ce dont j'ai envie Il y a quelque chose qui débloque Et je mélange tout Donner le meilleur de soi Quelque soit la cause Être dans son moi Tout le temps C'est ce que je retiens Ni plus Ni moins Et ça me fait du bien Un sacré soulagement De penser ça Pour une fois Même si je n'applique pas C'est ancré Et j'essaie pas d'approfondir Parce que ça blesse parfois Que je ne veux pas quitter ce monde Merveilleux et enchanteur J'ai envie d'y rester Rien n'est éternel Un moment les musiciens s'en iront Les chanteurs partiront Ces reprises s'envoleront Les gens s'évaporeront Serai-je la dernière Qui observera la scène vide Le lieu déserté Je ne peux le prévenir Non voyante Juste souriante Et profitante Je sais que rien n'allait Au départ Défaitiste pour toujours C'était triste Maintenant Différent Y'a un truc qui va mieux J'aime sentir que tout est merveilleux Ça ne l'est pas mais - - L'orage est passé voir d'autres Il ne cesse jamais Certes Plus sur moi Aussi égoïste soit-il Je préfère savoir qu'il y en a un sur chacun Que tous sur une seule personne : moi S'écrasent sur mes pauvres cheveux Les torrents de larmes sur joues Ne pas baigner dans l'eau salée. Le poids du monde est trop lourd Personne ne saurait le supporter Quoi qu'il en dise Nous ne sommes pas des supers-héros Malgré la magie Ce qui fait de nous des sorciers Je ne parle pas d'impossible Plutôt de destruction. Ça fait mal Même celle de deux De mille Imaginez un peu un million Un milliard Plusieurs milliards Le dos craquerais après une seconde Crac
Transition pour dire cela - Par là
Tout se calme Les têtes se balancent Droite Gauche Droite Gauche Tu dis adieu aux bruits de voix Juste un écho lointain Un ouuuuu pas loin Des notes volantes Qui dansent Se dispersent entre chacun Qui partent Amplifiées par ici Et là
Nous on l'entend
Je peux les voir
C'est ce qu'elles sont réellement : Dans tous les sens A mesure qu'elles s’amplifient Et prennent vie Je me mets à vibrer Je sens les paupières se fermer Tenir bon Pour voir ces gens Qui restent debout Peut-êtres qu'eux aussi lutent L'importance ? Nul part Si l'un voulait s'arrêter Se laisser aller sur le plancher Profiter de l'atmosphère pour dormir .voir mourir Qui suis-je pour l'empêcher ? Nous voyons tous dans des situations Le final qui nous conviendra le mieux
Puis de toutes façon Nous sommes reliés. Que ce soit la femme bousculée L'homme qui regarde de l'extérieur, affolé L'adolescente déchue qui ne se prive pas de boire bien qu'absorbée Le professeur Les élèves Chacun son histoire Ses moments de bonheur Vu que de toute façon Ils sont et je suis Mais en vrai nous sommes Parce que là Juste maintenant -réunis Ce n'est qu'un point commun Parmi tant d'autres La vieille dame A-t-elle un passé d'aviatrice ? S'entendrait-elle avec le garçon Qui regarde vers le ciel D'un air rêveur ? Je sais pas Je vois bien Je vois peu Je suis aveugle Beaucoup trop souvent Une partie du voile s'est retirée Découvrant une horizon que je n'aurai imaginé Qu'en sera-t-il une fois Que tout sera limpide ?
*
Pour le prochain, je vais continuer dans mon idée de copieuse et donc en mettre trois . Et donc, voilà : -Ce truc bizarre -Celui-là -Et ça (parce que je l'ai eue en tête avant-hier)
Lïnwe Felagünd
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Arithmancie
Spécialité(s) : - Demi-Vélane
- Permis de transplanage
Re: Quartier des Disquaires Lïnwe Felagünd, le Mar 23 Mai - 18:32
Aw bordel, les 3 sont géniales ! xD Allez je prends la première.
L'harmonie de la musique et de l'amitié les avait donc menés ici. Fait incroyable que de retrouver sa meilleure amie, presque oubliée, en ce lieu décalé d'un temps élastique et éternel proposé et accompagné par l'écoute attentive de sensibilité auditive. Les gens dansants, son amie lui répond entre deux roulements :
« Lïnwe ! Je suis heureuse de te voir ici ! Eh bien, j'ai suivi l'appel de la musique... Il m'a conduit ici ! Et toi alors ? » le sourire aux lèvres, lui aussi le tient sur son visage. Haussant les épaules il répond à peu près la même chose. Ne voulant ni rentrer dans les détails aussi ennuyeux soient-ils ni entrer dans une nouvelle torpeur sinistre comme la pluie et les os en bas de la rue près des poubelles renversées et puantes comme la mort.
C'est qu'un petit swing venait d'être imposé. Débutant avec une rythmique significative et cet air si jazzy. Mélodie prenante et jouissante, chorus de saxe ou de trompette encore. Battant la mesure, c'est la contrebasse qui suit son propre chemin à la manière d'un aventurier perdu sur la route qui ne se soucit plus de rien plus des gens plus du temps. Juste de l'instant, et avancer. Sans but aucun. Le sourire aux lèvres. La pensée divine.
Se dandinant sur place, l'irlandais propose à Harmony de danser avec lui. Ses jambes ne pouvant se refuser aux contre-temps de la guitare vintage. « Mon dieu... mon dieu ! Cette musique est géniale. Tu veux danser avec moi ? » les bras tendus et le regard comme jadis. Enjoué de pouvoir oublier l'espace d'une soirée sa misérable vie sans le regretter. Tapant dans les mains et suivant les pas au tempo, bougeant la tête et les épaules jusqu'au firmament de la nuit.
C'est qu'elle avait changé depuis. A présent, elle avait des cheveux se redressant comme des montagnes jusqu'aux douces épaules. Des cimes délicates et fines au-dessus des prunelles qu'un oiseau y pourrait y déposer son nid. Le teint un peu trop pâle ? Les joues n'étaient peut-être pas aussi rosies qu'avant, mais ce regard était prenant comme un paysage de printemps au bord d'un lac entre deux plaines vertes. Toute une vie se reflétant à sa surface. C'est ce qu'il voyait en la regardant de nouveau.
« Se serait pas le prof de méta là-bas ? » fit-il en tournant la tête en sa direction. C'est que même la lune pouvait conduire des âmes semblables connaissances aux tréfonds d'une petite rue passante.
______ Propositions : Musique de chez Linou xD - Never let me down again - Christmas time has gone Bonne écoute. ^-^
Harmony Lin
Personnel Ste-Mangouste
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : - Loup-Garou
- Permis de Transplanage
Re: Quartier des Disquaires Harmony Lin, le Jeu 1 Juin - 0:24
J'ai choisi la deuxième !
Avec le L.A de Lïnwe
La musique, Lïnwe, l'ambiance, la transe dans laquelle se retrouve les gens à l'entente de ces sons qui montent jusqu'aux étoiles ce soir. Tout est fait pour que le moment soit unique. Il me répond que ce qui l'a poussé à être ici n'est pas bien différent de moi. Je lui souris.
Et soudain, une musique entraînante surgit et ses notes me font penser à de vieilles musiques qui faisaient sans doute danser ma grand-mère il y a un bout de temps. Je souris un peu plus largement à cette pensée tandis que je ferme les yeux et dodeline la tête au rythme de la musique. Je sens que mon meilleur ami fait de même. Il faut dire que cette musique a vraiment un rythme et une sonorité qui me donnent envie de bouger.
- Mon dieu... mon dieu ! Cette musique est géniale. Tu veux danser avec moi ?
Il me tend les bras, a le regard pétillant. Sourire d'envie et de joie profonde. J'accepte et prend les bras qu'il me tend. Et je danse avec lui, ravie de partager ce moment. Je l'observe attentivement. Je suis heureuse de le retrouver. D'avoir cette occasion de passer ce moment merveilleux avec lui. La musique, nous deux, une communion parfaite avec cette salle, les musiciens et tous les gens qui nous entourent. J'ai l'impression de revenir à ce jour où nous étions allé manger une glace. Après tout malentendu, avant tout problème. Et je souris car je sens qu'un renouveau est possible. Et mon cœur bondit de joie tandis que je danse avec ce garçon qui m'a tant manqué.
- Se serait pas le prof de méta là-bas ?
Il m'indique une direction et j'acquiesce. Effectivement, c'est notre prof de Métamorphose. L'ambiance change alors complètement. Des notes plus profondes, moins dansantes, mais tout aussi agréables à entendre. Je souris, regarde mon meilleur ami et lui prend la main. Tout en continuant d'agiter la tête, un sourire sur les lèvres, au rythme de la musique, je l'entraîne vers notre aîné. Ce soir, j'espère qu'il n'y aura pas de professeurs et d'élèves. Juste des personnes qui sont réunies autour de la musique. Mais bon, c'est peut être juste un rêve de vouloir que ça se passe comme ça. Alors pourquoi l'amener dans cette direction ? Je ne sais pas, une pulsion. Une envie. La puissance de la musique sans doute.
Nous rejoignons enfin Evan et je lui souris, ramenant Lïnwe à mes côtés en tirant sur la main qui le tient. Puis je la lâche, de peur que cela fasse bizarre. Je ne voulais pas le perdre dans la foule mais bon, maintenant nous sommes à l'endroit que je voulais atteindre alors plus besoin de faire ça. Je regarde le Gryffon pour vérifier que tout va bien de son côté puis je retourne mon attention vers notre cher professeur. Je ne sais pas vraiment s'il nous a vu ou pas. Après tout, la musique est tellement prenante que ça ne m'étonnerai pas qu'il n'ait rien remarqué.
- Bonsoir ! Vous aussi vous avez été attiré par cette merveilleuse ambiance et cette musique ?
Juste après avoir posé ma question, je ne vérifie pas vraiment qu'il m'ait entendu ou pas. Je tend l'oreille pour répondre s'il m'adresse la parole mais je continue aussi à profiter de la musique.
Après tout, C'est pour ça que nous sommes là !
Pour le prochain : Cette révélation <3 - Cette ambiance de folie - Ce morceau léger et plein de vie
Evan
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Arithmancie
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Fourchelang
Occlumens
Loup-garou
Re: Quartier des Disquaires Evan, le Ven 16 Juin - 21:14
HRP : Bon j'ai changé mes habitudes, et j'ai opté pour celle qui bouge. Pis j'adore Calvin Harris Du coup j'ai écrit sur celle-ci
Les notes volaient de toutes parts, comme des bouts de coton dans le ciel, s'en allant vers des cieux lointains, aux multiples décorations possibles. Des gouttes de pluie que le vent portait, à des endroits interdis, fruits des pensées qui imaginaient bien des mondes prendre vie.
De rythmes endiablés, aux textes parlant, de musiques pianotées qui s'échappaient gaiment, de mots franchement prononcés sans retenir le Temps, de sonorités plus électriques comme des filaments.
Tout soupir, tout s'étend, l'effervescence fait danser les gens. Des chevelures qui sautent comme accompagnatrices, sur ces partitions qui elles sont actrices ! Mon regard observait tout ce monde, toute cette salle inondée, ou chaque seconde sondait, l'écoute des uns, l'ambiance des autres.
Je ferme les yeux un instant, me laissant m'envoler aux sonorités qui montent à mes tympans. Voyage où je m'évade en territoires inconnus, là où seule Mère nature est reconnue ! Où mes pensées sont les limites de sa flore et mon imaginaire celle de sa faune.
~ Terre désertique, aux cailloux éperonnées par la poudre rougeoyante des roches millénaires. Des lézards se baladent sous cette poussière baladée par les bourrasques de vent. Le soleil tape avec l'ardeur d'un chevalier qui pourfend une armure de sa lance, maître au-dessus du désert, qui raréfie l'eau.
~ Plaines immenses et soyeuses d'une herbe qui enveloppe la main comme le drap le corps dans la nuit. Sifflées par les brises, elles se murmurent entre elles des échos des Temps, des avenues de pluies à venir. Quelques arbres eux se dressent, offrant leur ombrage à une infime partie qui se fait jalouser.
~ Cascade qui tombe depuis le glacier en des postillons glacés. Son souffle rugissant transperce quiconque la regarde, attrape à sa magnificence le cœur qui se risque à la contempler. Elle fredonne, sur les pierres qui se baignent à son eau, la vélocité d'un éclair allié au baiser de sa fraîcheur.
Et une voix me fait ouvrir les yeux. Je me perds dans cette foule dont j'avais oublié l'existence, à mon évasion des sens. Et je la vois, là, non loin, en train de danser sur ces parcelles musicales, Harmony. Ses mots résonnent dans ma tête après quelques secondes, comme si je ne les avais pas bien assimilés la première fois.
Je me contente d'un sourire. Après tout c'était la parole du cœur. Et je salue d'un signe de tête le garçon qui l'accompagne. Laissant moi aussi ces effluves s'emparer de mes veines, me demandant de me laisser aller pour une fois, pas seulement à dessiner des mondes utopiques inestimables, mais à m'abreuver à son sein.
Alors je vais près des deux, sans dire un mot. Les gestes écrivent plus que les mots, comme un poème pour l'aimée. Les mots silencieux sont ce que le regard pense et ce que le cœur vit. Parfois il n'y a rien besoin de dire, juste le besoin de faire, d'écrire, ce bout de paradis qui fait que le cœur rugit. Et l'offrir aux yeux pour Bâtir.
Je me laisse emporter, vers cette autre planète, avec eux, sans vraiment y faire attention. Juste je me laisse dominer par cette passion, quel que soit l'horizon, qui a vu naître ses notes. Ici tous réunis, sur ces mêmes refrains, qui nous guident lentement vers demain...
Re: Quartier des Disquaires Gaëlle Panyella, le Ven 30 Juin - 12:27
Cela
Un moment les sens se sont réveillés Les gens ont commencés à bouger Ils s'en allaient, pirouettes Et cacahuètes Je restais dans mon coin Les observant de loin C'était un joli balais Une certaine cohésion pas préparée Les idées s’entremêlaient Une merveilleuse beauté Des frontières qui s'abolissaient Tombées, des âmes réunies Si jolies Tout s'arrêtait Seul le moment présent Comptait J'avais dansé Moi aussi Avec les pieds Je n'échappais pas à la règle Simplement... Reliée aussi Un sourire plaqué sur le visage Qui ne voulait pas s'en aller Envie de participer Une main avait donc prise la mienne Visage inconnu et voilé Pour une seule note Avant de s'envoler Comme la musique qui changeait tout le temps Elle m'avait laissé Je ne lui en ai pas voulu Nous étions beaucoup trop apaisés pour ça Me fondant dans la foule J'avais reconnu des personne de l'école -Poudlard Un peu rapprochée Toujours à une certaine distance L'âme solitaire qui reprenait le dessus Je savais qu'ils étaient là C'était le principal Un vitrine ne nous séparait pas Contrairement aux moments où nous étions là-bas La capture de l'instant Dans ma tête Y resterait Pendant si longtemps... Je me sentais si bien Comme dans un hamac Au bord de l'eau Bercée par les remous de l'eau Entourée de sable Étendue vide Seule Le silence était présent Même si tout autour il y avait quelques bruits C'était plutôt chouette comme sensation L'histoire à mes pieds Un sentiment de puissance De pouvoir tout éviter Une armure grande et lisse Sur qui les débris et coups de feu glissaient Inatteignable J'étais dans cet univers Plongée dans une bulle flottant au-dessus des nuages Proche du ciel et de ses merveilles Seulement quelques centimètres me séparaient de l'espace Deux pas et je pouvais me venger des étoiles La haine n'ayant pourtant rien à faire dans notre histoire Je suis retombée, la gravité m'avait rattrapé.
A présent, je vogue sur un bateau Plus une simple spectatrice, mais bien une navigatrice Les touches de pianos m'envoient loin Le calme avant la tempête Qui doucement s'étend, s'envoie partout Avec les mots doux Je finis dans l'eau Complètement immergée Devenant une sirène Chantante Et la voix s'élève Je ne sais pas trop comment La marrée me rapporte alors sur la plage A nouveau, peu d'explications Suite logique des choses j'imagine Derrière moi j'ai emporté Des marins qui ne demandaient qu'à m'entendre Sombrant, ils signent leur arrêt de mort Rongée par les regrets, je poursuis ma route M'enfonçant dans le sable La vase m'emporte avec elle Plus je bouge, plus je pars À moi d'être punie La Terre m'emportant dans un gouffre Je plonge sans rien dire Aucunes raisons de m'enfuir Je pense au passé, au présent, à l'avenir Espoir ridicule et pourtant là J'aimerai tellement n'avoir emporté personne dans ma chute Maintenant que c'est trop tard Dans le noir où je pars Le sombre s'enroule, nuée de brume Les regrets qui rongent le vente Jusqu'à l'explosion
Avec ce cri qui part des tripes pour s'en aller, qui va, au-delà de la terre, qui part, plaqueS chevauchées, volcan né, explosion de lave Détruire Détruire toujours Un maudite destinée décidée à me suivre partout... Attendre que je m'endorme Un mal pour un bien Les terres sont fertiles... À présent
Revenir à l'instant Rien, tout va bien Le piano chante toujours Ses belles notes Et apaisent C'est bon Je... Suis un phénix Tu es une luciole Je suis un cratère Tu me sauveras Un jour tu verras Toi la musique Qui aime aider Les âmes en peine Avec tes douceurs Et rendre compte d'une chose : ~le voile est, pour cette nuit, totalement tombé
***
Alors, pour le prochain post :
-Cette douceur parce que je suis très bornée (allez ça se tente non?) -Ceci cela qu'on adore avoir en tête (en vrai ça me rend nostalgique ce truc) -Ce chef-d'œuvre, rien à ajouter
Oui je suis sérieuse me tuez pas
Lïnwe Felagünd
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Arithmancie
Spécialité(s) : - Demi-Vélane
- Permis de transplanage
Re: Quartier des Disquaires Lïnwe Felagünd, le Sam 8 Juil - 17:04
J'ai pris les aristochats.
Les pieds fracassant le sol comme le feraient cent moussaillons sur le pont du bateau. Actifs à la tâche et martelant les planches de bois hérissées avec les mâts pour cette tempête des mers. Les mélodies au piano s'avalent comme du petit sucre et du thé. Il en avait besoin, de boire la tasse. Un bon coup de bonheur. Sans rien penser d'autre que de danser. Son amie à ses côtés. Son amie qui ruisselait de souvenirs passés. Un moment où la musique se veut plus calme, elle en profite pour s'approcher du professeur. Lïnwe suivant davantage. Il n'était pas temps de perdre Harmony ce soir. Plus que le destin, c'était le cheminement de la vie et de ses impétuosités qui les avaient tous réunis ici. La musique comme seul firmament sur le fil de l'acrobate.
Et puis, le quintet reprend ses airs de jazz mal luné. L'accordéon dans les pattes. Le swing dans les oreilles, il fallait bouger. Bouger. Bouger. Comme ce temps rêvé passé dans des appartements privés. Une bouteille pour patienter. Le vinyle qui tourne en boucle dans la pièce. Les amis qui tournent autour du chat. Trois oiseaux qui observent la scène, perchés sur le rebord de la fenêtre. Las et tranquilles. — La chanson qui se met à partir en feu. Les braises s'élevant au-dessus des têtes brûlantes. Improvisation du moment. Implication. Solos déversés comme des torrents de lave lâchés en haut de la montagne.
Et les pieds ne se contrôlent plus un seul instant il est temps de bouger bouger bouger
toute la vie se déballe devant lui devant ses yeux
toute cette vie dégueulasse qui résonne en écho par les cuivres en chœur - derrière
tout va beaucoup beaucoup plus vite les rires s'entremêlent se contre-fichent du tonnerre et de la douleur qu'on entend geindre à travers la porte.
Une lumière douce, soudain. La harpe qui berce ses mots. Ces mots qui se font guider sur une petite barque en fin d'après-midi. A l'ombre, coulant sur la rive grâce au vent du petit soir. Un monde flottant. Des nuages partout. Laissant tomber le crâne sur le côté. Fermer les yeux et ne plus rien penser. Petite ballade sur ce littoral fleuri de nénuphars roses.
Et le chorus qui revient comme un Alléluia à la messe. Des cœurs plein la tête, s'accumulant en masse. Avant de rejoindre les cellules empoisonnées de la réalité. La musique. Le sens a la vie. En suspend, pour une dernière fois.
Mais il est trop tard trop tard mémoire infaillible
lorsqu'il est par hasard temps de regarder par la fenêtre dehors les égouts les rats l'infortune le gris de la ville l'obscurité de la nuit sans lune sans étoile sans rien que les dernières notes qui surgissent dans le noir derrière la petite ruelle et puis... que des pas que des pas...
et puis...
Départ de Lïnwe, merci pour ce RP original ! (:
I'm still standing - Caravan - Iron Sky.
Harmony Lin
Personnel Ste-Mangouste
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : - Loup-Garou
- Permis de Transplanage
Re: Quartier des Disquaires Harmony Lin, le Mer 9 Aoû - 11:49
Mon choix s'est porté sur Iron Sky
Aucun son ne sort de la bouche de mon professeur. J'ai juste le temps de tourner vers lui, de voir qu'il s'est approché de nous et de lui sourire avant de me faire happer de nouveau par la musique. De la guitare, de la basse sans doute, de la batterie, et une voix résonne dans la salle, emportant tout sur son passage avec elle.
Et je ferme les yeux, profitant de cette chanson qui trouve un écho dans tout mon être. Un sourire joyeux s'affiche sur mon visage tandis que mon corps se déplace au rythme de la musique. C'est un instant éternel et chacun profite de cette voix profonde qui nous fait entrer dans une transe presque irréelle. Chacun est seul avec cette musique. Seul dans son propre monde et pourtant avec les autres dans le monde de la Musique et dans cette salle.
Chaque note ressemble à la précédente et pourtant elles sont toutes différentes. Ensemble, elles créent une harmonie, elles construisent un son unique accompagné d'une voix qui nous aide dans notre voyage à travers l'espace. Et je me laisse entraîner dans cet univers si grand où chacun a sa place. Et où chacun peut profiter pleinement d'un relâchement complet de toute tension au profit de la musique.
J'ai bien fais de venir ce soir. La musique m'a appelée, j'y ai répondu. Et en chemin, j'ai rencontré des amis, connaissances et j'ai surtout été uni, le temps d'une nuit, à ce monde magnifique. Je me suis laissée porter et l'étincelle s'est transformée en un magnifique feu à l'intérieur de ma poitrine.
Mais maintenant, la musique commence à doucement descendre. Il va être le temps de revenir là où je me trouvais avant d'écouter cet appel. Il va être temps de rentrer. Mais dans mon cœur, la musique résonnera toujours. Dans mon cœur, sur le chemin du retour, je serais encore dans cet univers plein de sons, d'unité et de vie.
Où que je sois, La musique aura toujours Sa place dans ma vie Car la musique est partout Et c'est elle qui nous guide.
[Départ d'Harmony]
Don't You - Imagine Dragons - Riverdale (sans paroles)
Contenu sponsorisé
Re: Quartier des Disquaires Contenu sponsorisé, le