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Invité, le  Ven 20 Jan - 18:03

Sujet ouvert avec l'autorisation d'Asclépius Underlinden

LE EMERALD CASINO
ACTE I
Poser les fondations d'un avenir nouveau

" Et sur ce terrain, je bâtirai mon casino..."



RP - PRO-MADVERIER

Le jeu était lancé. Arcturus avait suivi les conseils de son grand-père et rassemblé plus encore de soldats et nouveaux complices dans le rang. Il avait étudié chaque cas, chaque nom, chaque profil avec le plus grand soin, prenant son temps pour s’intéresser aux détails, pour gérer chaque possibilité, chaque risque, chaque alternative. La Maison Madverier avait lancé son grand projet et toutes leurs relations et associés étaient prêts à prendre part à cette opération à grande échelle. Tout cela prendrait du temps, certes, mais bâtir un casino n'a jamais été quelque chose de forcément simple, d'autant plus qu'il ne s’agirait pas d'un casino comme les autres. Un casino sorcier, ce serait une grande première et quelque chose de neuf, qui apporterait fortune et gloire à la famille de Sang-Pur...Ils pourraient bonifier leur nom et prendre plus d'ampleur par le biais de ce nouveau bien. Ce matin, Arcturus s'était levé, travaillant sur quel lieu serait le plus approprié pour la construction du Casino et c'est son père et son oncle qui avaient trouvé le lieu idéal, Arcturus fit donc rassembler les membres de son groupe, de son escadron d'agents privés, pour initier les travaux. Ceux et celles qui feraient ses quatre volontés tandis qu'il s'occupera d'affaires plus urgentes.  Tous étaient là, prêts et prêtes, vêtus de leurs nouveaux uniformes aux couleurs violettes et tous arborant un magnifique brassard avec le M pourpre des Madverier. Les nouvelles recrues attendaient patiemment et Arcturus allait pouvoir faire sortir son leadership. Le sang-pur s'approcha de sa nouvelle force de frappe.

- Bien messieurs, mesdames...Vous avez été choisis pour travailler sous mes ordres, que ce soit par opinion ou bien par avidité. La raison qui vous a motivée à venir ici ne regarde que vous, vous avez tous passé un Serment Inviolable pour cacher les secrets de notre famille, et votre avenir vient de connaître un nouveau tournant. Vous êtes désormais membres de notre garde, vous êtes des Madverier. Et aujourd'hui...Nous allons effectuer notre première tâche...Nous allons bâtir un casino, un casino sorcier, le premier de son genre. Lorsque notre projet sera achevé...Vous serez à l'avant-garde de la nouvelle richesse et vous serez très très TRÈS généreusement récompensés pour vos efforts, votre dur labeur et votre loyauté totale. Et ce soir...Nous allons aller ravager un terrain pour y bâtir les fondations de notre nouvelle bâtisse. Nous laisserons le reste au soin de ma famille, ils ont leurs petits projets pour le reste de la construction. Ceux d'entre vous qui savent transplaner, rendez-vous sur le parking sur l'avenue Vaymont, dans le Quartier de Nine Elms, il est à coté du Battersea Park, c'est une zone en travaux, notre travail ne se remarquera pas. Ceux qui ne le savent pas, venez avec moi.

Et ainsi commençait le grand ménage....ou plutôt, le grand ravage...
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Re: Un Chantier
Invité, le  Ven 20 Jan - 21:48

LA de mon partner in crime préféré Peter McKinnon accordé

Le violet lui allait à en vomir.

Rouge et mauve, pouvait-on penser à deux couleurs qui allaient pire ensemble que celles-ci?

Et pourtant, Aileen enfila son uniforme aux couleurs Madverier sans rechigner, se dépêchant pour ne pas faire attendre son partenaire qui devait sûrement l'attendre devant la porte du petit appartement qu'elle louait lorsque la rousse se rendait à Londres. Cheveux applatis, maquillage discret, elle s'y rendait pour travailler, pour récupérer un semblant de liberté.

Il y a de cela quelques mois, elle avait conclu un serment inviolable avec Lizzie Bennet. Cette dernière, employée attitrée d'Arcturus, c'était empressée de lui faire rejoindre les rangs de ce dernier, lui assurant qu'elle y verrai là un moyen de reprendre un semblant de liberté. Lui assurer qu'elle aurait largement les moyens de s'acheter un pieds à terre à Londres dès qu'elle sortirai de Poudlard et une protection suffisante pour empêcher quiconque de sa famille de la retrouver.

Difficile de retourner au statut d'ombre avec des vêtements aussi criards. Aileen envisagea un moment de teindre ses cheveux noirs, histoire de ne pas donner l'impression de porter une cape de visibilité, mais se ravisa au dernier moment. Elle n'allait pas changer son identité même pour un stupide uniforme. Elle rejoignit donc Peter qui l'attendait dehors, lui lançant un sourire et un :

-Allo Peter! J'espère ne pas t'avoir fait trop attendre! Prêt pour notre première soirée au service d'Arcturus?

La rousse le regarda de haut en bas, le violet lui allait assez bien. Sa relation avec Peter était assez particulière, les deux s'estimaient et s'appréciaient sans pour autant désirer pousser plus loin leur relation. Aileen lui donnait un coup de pouce lorsqu'il s'essayait dans ses nombreux jeux de drague et Peter le lui rendait par une belle compagnie et une oreille attentive. Une belle harmonie qui s'était renforcée lors du gala du heurtoir ainsi que de celui des Madverier.

- L'uniforme te va bien, j'en suis presque jalouse.

Elle lui prit alors délicatement le bras, laissant le soin à ce dernier de transplaner à leur lieu de rendez-vous. Arcturus les attendait déjà ainsi que plusieurs autres qu'elle salua du regard. Restant pour le moment aux côtés de Peter. C'était le moment pour le discours de leur nouveau patron, discours censé motiver les troupes, les exciter pour le dur labeur qui s'en venait.

- Bien messieurs, mesdames...Vous avez été choisis pour travailler sous mes ordres, que ce soit par opinion ou bien par avidité. La raison qui vous a motivée à venir ici ne regarde que vous, vous avez tous passé un Serment Inviolable pour cacher les secrets de notre famille, et votre avenir vient de connaître un nouveau tournant. Vous êtes désormais membres de notre garde, vous êtes des Madverier. Et aujourd'hui...Nous allons effectuer notre première tâche...Nous allons bâtir un casino, un casino sorcier, le premier de son genre. Lorsque notre projet sera achevé...Vous serez à l'avant-garde de la nouvelle richesse et vous serez très très TRÈS généreusement récompensés pour vos efforts, votre dur labeur et votre loyauté totale. Et ce soir...Nous allons aller ravager un terrain pour y bâtir les fondations de notre nouvelle bâtisse. Nous laisserons le reste au soin de ma famille, ils ont leurs petits projets pour le reste de la construction. Ceux d'entre vous qui savent transplaner, rendez-vous sur le parking sur l'avenue Vaymont, dans le Quartier de Nine Elms, il est à coté du Battersea Park, c'est une zone en travaux, notre travail ne se remarquera pas. Ceux qui ne le savent pas, venez avec moi.

Aileen se contenta de hocher la tête avant de se tourner vers le serpentard à côté d'elle. Elle ne savait pas encore transplaner, chose qui ne saurait tarder d'ailleurs, mais ne se sentait pas de prendre l'offre d'Arcturus.

-Tu m'y emmènes ?

Construire un casino....et voilà qu'Arcturus désirait même qu'ils s'occupent de déblayer le terrain. Personnellement elle n'en avait pas grand chose à faire, mais d'un coup qu'une des personnes présentes venant d'une bonne famille en prenne offence....Cela donnerait un peu de piquant à la soirée et serait probablement plus intéressant que de ce contenter à éclater des morceaux de roc.
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Re: Un Chantier
Peter McKinnon, le  Dim 22 Jan - 14:21

Peter ne connaissait pas bien les Madverier, il ne s'intéressait pas à leur casino, il trouvait que les jugements basé sur les sang des sorciers étaient à proscrire, et pourtant il venait de transplaner au bras de son amie Aileen à un lieu de rendez-vous d'où il tirerait des instructions d'Arcturus Madverier lui-même afin de construire à sa richissime famille un casino. Comment en était-il arrivé là ? Pour le comprendre, il faut remonter à la première guerre contre les Mangemorts durant laquelle la famille McKinnon fut décimée. Un petit couple réussit tout de même à sortir indemne de l'opération d'éradication programmée par le premier ordre noir et décida de se planquer afin d'échapper à leur courroux. De génération en génération, les McKinnon ont toujours eu des enfants uniques jusqu'à ce qu'arrive Peter. Bien qu'ils aient toujours eu une profonde aspiration pour se faire discret le jeune homme avait décidé qu'il ferait réhabiliter son nom auprès des grandes familles. Il avait donc fait un pacte avec l'héritier des Madverier, un casino contre une réputation.

Ils avaient fini par atterrir dans une grande fosse face à un Arcturus rayonnant prêt à déclamer son discours. la plupart des sorciers avaient, comme eux, décidé d'arborer le violet de la puissante et célèbre maison. Apparemment tous les sorciers attendus devaient être arrivés car il commença son discours sans plus attendre. Peter ne l'écoutait qu'à demi-mot, à vrai dire cela ne l'intéressait pas. Tout ce qu'il voulait c'était boucler son travail et rentrer chez lui avec sa récompense. Au lieu de s'attarder sur le discours, il se concentra plutôt sur les sorciers présents. Certains étaient des élèves de Poudlard, à peine majeur (parfois même pas), comme Aileen et lui, certains n'avaient même pas l'air noble, la plupart semblaient là plus pour l'argent que pour la gloire de la maison Madverier. Cela fit sourire Peter, si ce type sur son estrade pouvait s'en rendre compte seulement ...

- ... rendez-vous sur le parking sur l'avenue Vaymont, dans le Quartier de Nine Elms, il est à coté du Battersea Park ...

*Ah parce qu'on bouge encore ? C'est du tourisme ce job on dirait ...*

- Tu m'y emmènes ?

Peter décrocha un clin d'œil à son amie.

- Bien sur ! Je m'en voudrais que tu fasse la route avec un autre !

Et, dans un sourire, il posa sa main sur l'épaule de l'irlandaise et il disparurent dans un CRAC caractéristique du transplanage. Le travail commençait à peine ...
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Re: Un Chantier
Sariel Fawkes, le  Mar 24 Jan - 16:23

Bien.

Elle n'a jamais aimé le violet.
N'a même jamais daigné en porter.
Peut-être une fois, si, gamine.
Et encore.
Peut-être était-ce sous obligation,
couteau sous la gorge
ou mains dominatrices.
Mais si, ça te va très bien.
Tu m'as vu ?
Mais;
Pourquoi pas vi-o-laid ?

Qu'importe. Elle a enfilé l'uniforme en bon chien-chien qui remue la queue pour du blé et user de sa baguette. Pas broncher, bébé, attache tes cheveux en un truc qui fait sérieux, juste pour rire de toi dans le miroir.
Toujours sûre de ce que tu veux, du moins on fait comme si. Tu t'es pas engagée pour rien.
Une fois que tout semble fini, se rappeler et se parer en plus du brassard frappé du M pourpre de la famille qu'elle servira.
On se sert déjà bien assez soi-même en se supportant.

Lieu du rdv.
Elle s'avance et rejoint les autres, est-elle en retard, non qu'importe, salue vite fait d'un hochement de tête les déjà présents. Les autres.

Il blablate, le bonhomme nommé Arcturus qu'elle a rencontré à quelques reprises depuis.
Pour une fois, elle se contente d'écouter, visage sans expression planté sur lui.
J'ai prêté Serment, allégeance à une famille qu'est pas la mienne. Vous êtes des Madverier.
Non, sûrement pas. Je suis une rate qui travaille parfois un peu trop, un cœur au mécanisme branlant et une main qui veut faire mal. Je suis Aya.

Et puis mer.de, loyauté totale, ouais. Ravale la bile qui s'avance dans ta gorge, toujours, garde la baguette en main, toujours, et
et puis quoi.

Ceux d'entre vous qui savent transplaner, rendez-vous sur le parking sur l'avenue Vaymont, dans le Quartier de Nine Elms, il est à coté du Battersea Park, c'est une zone en travaux, notre travail ne se remarquera pas. Ceux qui ne le savent pas, venez avec moi.

C'est bon, ça marche. Et puisqu'elle le sait, dans un CRAC sonore, dégager d'ici sans attendre.
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Re: Un Chantier
Invité, le  Ven 27 Jan - 2:00

Le bien et le mal. Quels concepts vastes, floues. Faut-il toujours choisir l'un et proscrire l'autre? Ne peut-il y avoir un juste milieu? Un mal pour un bien? Si elle choisissait le premier choix, était-elle sans morale, sans éthique, sans cœur? Ou au contraire, elle faisait preuve de courage et de lucidité? Existait-il une décision que personne ne pourrait contredire sans pour autant adhérer? Bien sûr que non. Les deux options qui s'offrait à elle semblaient immoraux. Elle devait choisir, elle le savait. Elle aurait préféré ne pas être présente. Disparaître telle une ombre, oubliée de tous. Son père ne lui avait pas dit tous les détails, peut-être parce qu'il les ignorait. Mais ce qui était sûre, c'est qu'Aurore avait vu une lueur d'amusement dans son regard. Ce qui ne présageait rien de bon...

Elle se trouvait face à lui. L'observant, l'analysant, essayant de décrypter n'importe quel signe lui permettant de connaître ce qui se cachait derrière ce visage qu'elle ne connaissait que trop bien. Son regard déjà triomphateur, il lui avait bien expliqué ses deux "options". En réalité, c'était plus particulièrement une obligation... Telles étaient ses alternatives: Aurore devait suivre son père pour participer à "une activité enrichissante", avait-il dit. Son paternel avait précisé qu'elle devra faire exactement ce qu'il lui dicterait, peut-importait le prix. Qu'elle devra faire honneur à la famille... La première réaction de la jeune sorcière était évidemment de refuser. Ce fut à ce moment que le visage de l'homme se déforma en un rictus émanant la méchanceté. Je me doutais que tu allais dire cela, telles étaient les paroles prononcées. Sache que si tu refuses de venir, tu mets la vie de ta mère en péril. Elle n'avait pas besoin d'en entendre plus. Aurore était prise au piège. Elle avait gardé le silence. Il comprit que cela signifiait qu'elle acceptait. Peu après, son père lui avait donné un uniforme violet et un brassard plaqué d'un signe qu'elle n'avait pas pris la peine de regarder.

Et ce fut de la sorte qu'Aurore se retrouva en compagnie de son père, dans un regroupement de personne portant la même tenue pourpre. Cela faisait un bon moment qu'elle était là. Qu'est-ce qu'ils attendaient? Que faisaient-ils ici? Qu'allaient-ils faire? Trop de questions tourbillonnaient dans l'esprit de la jeune Serpentarde. Ne pouvant faire le moindre geste suspect en présence de son père, elle se contenta d'observer. La plupart des personnes qui discutaient lui étaient inconnues. Cependant, à sa plus grande surprise, elle constata qu'un des préfet de Serpentard qu'elle connaissait était présent. Peter? Était-il venu ici de son plein gré? Sûrement... Alors ça ne devrait pas être si terrible que ça... En même temps, Aurore ne connaissait pas vraiment ce jeune sorcier. Peut-être était-il un dangereux psychopathe... Progressivement, les conversations cessèrent et tous se tournèrent vers un homme d'une vingtaine d'années.

- Bien messieurs, mesdames...Vous avez été choisis pour travailler sous mes ordres, que ce soit par opinion ou bien par avidité. Ou parce qu'on m'a forcé la main... La raison qui vous a motivée à venir ici ne regarde que vous, vous avez tous passé un Serment Inviolable pour cacher les secrets de notre famille, et votre avenir vient de connaître un nouveau tournant. Vous êtes désormais membres de notre garde, vous êtes des Madverier. Tu peux toujours rêver. Ce n'est pas parce que j’arbore vos couleurs que je partage vos idées. Et aujourd'hui...Nous allons effectuer notre première tâche...Nous allons bâtir un casino, un casino sorcier, le premier de son genre. Un casino? Sérieusement, seulement ça? Je sens le coup fourré à plein nez. Lorsque notre projet sera achevé...Vous serez à l'avant-garde de la nouvelle richesse et vous serez très très TRÈS généreusement récompensés pour vos efforts, votre dur labeur et votre loyauté totale. Alors tous ceux qui se trouvent ici sont avides d'argent et de gloire? Belle équipe... Et ce soir...Nous allons aller ravager un terrain pour y bâtir les fondations de notre nouvelle bâtisse. La voilà la douille! Nous laisserons le reste au soin de ma famille, ils ont leurs petits projets pour le reste de la construction. Ceux d'entre vous qui savent transplaner, rendez-vous sur le parking sur l'avenue Vaymont, dans le Quartier de Nine Elms, il est à coté du Battersea Park, c'est une zone en travaux, notre travail ne se remarquera pas. Ceux qui ne le savent pas, venez avec moi.

Alors c'était cela. Son père voulait honorer la famille en ravageant et en détruisant. Cela ne pouvait se terminer convenablement. Au fait, que voulait dire le seul homme Madverier présent lorsqu'il énonçait ravager un terrain? Et Peter... Pourquoi était-il là? Aurore avait un mélange de déception et de mépris à l'égard de ce Serpentard. Il n'était pas celui qu'il prétendait être. Des menteurs, tous des imposteurs. Choisir d'être à la solde d'une famille pour quelques pièces et un peu de reconnaissance... Aurore avait envie de pleurer, de crier, en fait, elle n'en savait rien. Ce dont elle était certaine, c'est qu'elle aurait préféré être n'importe où sauf ici. Et même si elle ne voulait ni de pouvoir et ni d'argent, elle restait autant impliquée que les autres.

Elle espérait que tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Qu'elle était bien au chaud, dans son lit, portant son pyjama et non cet hideux vêtement aux couleurs qui ne lui allait pas du tout. Une main se posa sur son épaule, ce qui la fit sursauter. Elle se tourna et vit le visage de son père, plus calme que jamais. La brune serra les dents, pour se retenir de répliquer. Ce n'était vraiment pas le bon moment de lancer une remarque cinglante. D'un ton doucereux qui sonnait très faux, il lui dit:

- Je m'en vais sur l'avenue Vaymont. Toi, suis ce gars et ne lui désobéis pas. Je le saurai.

À ces mots il disparut en un craquement sonore. Aurore ne savait pas quoi penser de tout cela. Alors à contre-cœur elle se dirigea vers le jeune homme semblant être le leader du groupe.
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Re: Un Chantier
Invité, le  Dim 29 Jan - 11:45

Comment appelait-on ces gens qui étaient prêts à tout faire pour de l'argent ? Je ne sais plus. Mais j'étais de ces gens là, prêt à tout pour me remplir les poches. Si je devais porter cet uniforme et ce brassard d'une couleur immonde pour par après y gagner quelques gallions au final ce ne pouvait pas être grave. Au pire tous ceux autour de moi en portaient un aussi, des visages connus, inconnus. Des gens comme moi j'imagine. Aucune idée du pourquoi du comment mais prêts à faire ce qu'on nous demanderait parce que on s'étaient engagés. Alors on attendait, que quelque chose se produise. Que ça bouge. C'était assez frustrant de pas bouger comme ça, je suis pas garde du corps non plus. Je sais pas comment faire pour pas avoir mal aux jambes moi, ce sont des génies ces gens là. Capables de pas bouger pendant des heures alors que moi dès que je bouge pas pendant 20 minutes j'en ai déjà marre. C'est incroyable.

Si j'avais moins eu le goût de l'argent je ne serais même pas venu ici, je n'aurais pas accepté ce genre de missions qui peut rapidement prendre un caractère suicidaire, surtout quand on ne nous dit pas grand chose au début. Oh et puis zut, je devrais pas chercher à comprendre. Ca commencera bientôt et je saurais ce qu'il faut faire, c'est pas moldu non plus te s'acquitter d'une tâche, je vois pas pourquoi je m'inquiéterais outre mesure. Peut être le serment qu'on nous avait fait passé, ça c'était bizarre. Mais du reste ça allait, autant profiter un maximum de ce qui allait se passer et bien s'amuser, j'en ressortirai peut être plus intelligent, ou peut être que je n'en sortirais pas, mais c'est un autre problème, plus grave. Mais peu probable. Un homme arrive, les regards se tournent tous vers lui, il paraît être le leader, il parle.


- Bien messieurs, mesdames...Vous avez été choisis pour travailler sous mes ordres, que ce soit par opinion ou bien par avidité. La raison qui vous a motivée à venir ici ne regarde que vous, vous avez tous passé un Serment Inviolable pour cacher les secrets de notre famille, et votre avenir vient de connaître un nouveau tournant. Vous êtes désormais membres de notre garde, vous êtes des Madverier. Et aujourd'hui...Nous allons effectuer notre première tâche...Nous allons bâtir un casino, un casino sorcier, le premier de son genre. Lorsque notre projet sera achevé...Vous serez à l'avant-garde de la nouvelle richesse et vous serez très très TRÈS généreusement récompensés pour vos efforts, votre dur labeur et votre loyauté totale. Et ce soir...Nous allons aller ravager un terrain pour y bâtir les fondations de notre nouvelle bâtisse. Nous laisserons le reste au soin de ma famille, ils ont leurs petits projets pour le reste de la construction. Ceux d'entre vous qui savent transplaner, rendez-vous sur le parking sur l'avenue Vaymont, dans le Quartier de Nine Elms, il est à coté du Battersea Park, c'est une zone en travaux, notre travail ne se remarquera pas. Ceux qui ne le savent pas, venez avec moi.

Bon au moins c'était clair, je venais de passer d'unité d'élite à unité des rues. C'était dérangeant de se dire qu'on allait juste devoir construire quelque chose. Je jette un regard autour de moi pour apercevoir des visages, mais très vite la plupart transplanent. Je sais pas le faire, alors je vais me rapprocher du gars de tout à l'heure qui m'a l'air ma foi un peu dingue. Il a insisté sur la récompense finale. Bon moyen de s'assurer la loyauté des gens que de leur rappeler ce qu'ils ont à y gagner. On construit. On empoche. On s'en va. Le scénario parfait. Ça se passe rarement comme le scénario parfait le veut, mais faut parfois espérer le meilleur, j'aurais le moyen et ça ira. J'ai hâte de voir ce que va donner tout ça. Il y a une autre personne qui s'est rapproché du gars, je lui adresse un signe de tête. Tous les mercenaires Madveriers ont commencés à bouger maintenant.

Ah oui voilà.
Mercenaire.
Le mot que je cherchais.
Je suis un mercenaire.
Mais un mercenaire qui construit.
Un Mercenaire en bâtiment en fait.
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Re: Un Chantier
Invité, le  Mar 21 Fév - 1:56

Les explications d'Arcturus furent simples, claires et concises de toute évidence, étant donné qu'aucun membre de sa nouvelle fine équipe n'avait eu de questions ou des demandes particulières, il fût même étonné qu'aucun d'entre eux ne lui demande combien ils seraient payés, la quantité de travail à fournir, les efforts, les risques etc. Arcturus fût plutôt surpris en effet, cependant, tout ce groupe sembla discipliné et prompt à lui obéir, ou plutôt à suivre ses instructions sans trop de difficultés. La plupart transplanèrent et les sorciers ne sachant ou ne pouvant pas encore transplaner se joignirent à lui pour ce petit voyage. Il tendit ses mains et une fois en contact avec les quelques membres non-initiés à ce moyen de transport, il disparut dans un craquement sonore, emportant avec lui le reste de ses effectifs.

Une fois sur Vaymont Avenue, il fût rassuré de voir qu'il ne manquait presque personne, il fit quelques pas pour rejoindre ceux de ses nouveaux petits soldats de plomb qui s'étaient déjà rendus sur place. Il traversa la ligne formée par ses hommes et regarda l'immense terrain qui allait bientôt abriter l'édifice des Madverier. Un sourire mauvais se dessina sur le visage d'Arcturus, il traversa le sol goudronné, observant chaque parcelle avec intérêt, se demandant comment procéder avec efficacité. Son étude fût brutalement interrompu par un bruit métallique provenant d'une voiture garée un peu plus loin, Arcturus tourna son regard vers ses hommes avant de reporter son regard vers le véhicule et commença à s'en approcher, sa baguette à la main. Il valait mieux faire une petite démonstration...Histoire de calmer les ardeurs éventuelles. Montrer qu'Arcturus ne se laissera pas marcher dessus, qu'il fera preuve de sauvagerie à la moindre incartade et peut-être en mettre plein la vue à ses sbires...Ouais bon peut-être que c'était un peu trop mais du moment que le message passe le reste ne serait que du superflu.

Arcturus approcha de la voiture, deux voix commencèrent à se faire claires, deux hommes.

- Qu'est-ce que tu comprends pas dans " Je veux cinq-cent livres sterlings à la fin de la semaine  " ?

- Ecoute mec, je peux pas faire mieux, prends déjà les deux-cent-quatre-vingt-seize que je te propose et je me rattraperai la semaine prochaine.

- La ferme, il y a un mec qui approche.

Arcturus, un grand sourire aux lèvres s'arrêta juste devant les deux individus. L'un portait casquette et sweat à capuche, le second un simple T-shirt avec un jean trop grand pour lui de toute évidence.

- Je peux faire quelque chose pour toi, cousin ? lui demanda l'homme au T-Shirt.

Arcturus tourna son regard vers son interlocuteur, sachant parfaitement que le second se plaçait derrière lui. Il incanta un #Incarcerem sur les jambes du moldu face à lui, et avant même que les chaînes aient terminées de sortir de sa baguette, il tira sa baguette vers l'arrière, faisant chuter son opposant avec violence sur le sol. Arcturus, dans le même temps, asséna un coup de pied d'une grande brutalité dans l'abdomen de l'homme derrière lui, le forçant à se pencher vers l'avant. Arcturus enchaîna avec un coup de genou en plein visage, le faisant s'écrouler à son tour. Il pointa sa baguette sur le pauvre diable et entendit que le second se redressait en position assisse, un coup de pied du fils Madverier au milieu du front et le revoilà sur le sol, assommé. Il tourna alors son regard vers l'homme en sweat qui tendait les mains de façon suppliante vers Arcturus, le nez et la lèvre inférieure en sang.

- Pitié ! Pitié ! C'est Eddy qui vous envoie ? Dites-lui que j'aurai la voiture qu'il veut demain, pitié !

- Je regrette, je ne connais pas ce monsieur...

- Alors...pourquoi vous faites ça ? Lui demanda l'homme, le visage plein de questions.

- Je nettoye le terrain...Dit-il avant de le prendre par les pieds et de le mettre dans le coffre de la voiture, rapidement suivi par son collègue.

Arcturus acheva en incantant un #Terasectum sur le véhicule qui commença à fondre très lentement, se mettant à rougir comme du métal en fusion. La carrosserie, le moteur, les composants électriques se mirent à fondre, l'essence prit feu et les cris des occupants infortunés, horribles et brefs, laissèrent rapidement place à un silence de mort devant un brasier de métal, de cuir et de chair. Une violente odeur de pneu brûlé et de viande grillée commença à embaumer l'air et quelques minutes après, il ne restait plus rien, si ce n'est un bout de bitume fondu et un reste de carcasse dans le même état. Arcturus se tourna face à ses hommes.

- Messieurs, mesdames...Commençons...

Il retourna se placer à leurs côtés, pointa le sol et prononça la première formule.

- Abbysum Appa Minima.

Le sol commença face à lui commença alors à se fissurer et à s'ouvrir, brisant le goudron, éventrant la terre, sans pour autant atteindre les canalisations et les veines électriques de la ville, Arcturus ne faisait que broyer la surface, à la manière de la terre que l'on laboure dans un champ. Il avançait peu à peu, déchirant peu un plus le sol à chaque fois.

- Allez les gars...Ce n'est que la première étape. L'or est au bout du chemin. Dit-il tout en gardant sa concentration.

Il était temps que tout le monde se mette au travail...
Mangemort 39
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Re: Un Chantier
Mangemort 39, le  Ven 31 Mar - 18:37

[PV Liskuvo Kalsi]

Vous aviez pris le même visage que la dernière fois. Ce même visage bosselé, presque exagéré et caricatural. Vous en aviez fait exprès pour qu’il vous reconnaisse. Qu’il vienne vers vous. Silhouette sombre dans la nuit, vous étiez entré, par effraction, à l’intérieur de ce chantier pour le moment désaffecté. C’était le week-end. Les ouvriers avaient déserté pour aller rejoindre leurs familles. C’était bien car vous ne vouliez pas de blessé. Jamais de blessés.

Votre politique était bien simple. C’en était fini de la sale réputation que les Mangemorts se tapaient. Ce qui vous intéressait n’était ni de tuer ni de torturer gratuitement. Votre seul intérêt était le Secret Magique. Ce soir, muni de Liskuvo Kalsi que vous aviez contacté, parce que vous le sentiez demandeur de sensations fortes, vous alliez tenter de le révéler, encore une fois, au monde moldu.

Vous pensiez bien que l’impact serait assez minime. Que les Oubliators allaient passer. Que vos feux d’artifices trouveraient une explication logique dans la bouche des moldus qui, comme d’habitude, ne s’inquiétaient jamais de rien. Tout était scientifique, logique, prouvé. La magie ne pouvait pas exister. Pauvre moldus… Ils passaient à côté de bien des choses. Et vous, vous en général, vous en tant que membre de la communauté magique, étiez encore une fois obligé de vous terrer. Non parce que vous ne souhaitiez pas vous montrer, mais parce que les moldus ne parvenaient pas à vous voir.

Alors, sur le chantier, vous attendiez patiemment. Votre cape noire volait dans le vent léger. Vous affectionniez votre silhouette. Grande, forte. Impressionnante. Si seulement vous pouviez toujours en imposer autant…
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Re: Un Chantier
Invité, le  Sam 1 Avr - 13:29

RP avec 39.

Le cœur qui bat à cent à l'heure. Enfin. Je retrouve l'Homme. Le seul et unique Homme qui fait battre ce cœur, qui me donne envie de vivre pleinement ma vie. Il lui a suffit de quelques mots, sûrement écrits de sa main si divine qui ne ressent rien, pour me convaincre de me balader dans Londres un samedi soir. Il a parlé d'une première leçon. Une première entraîne une autre, puis une autre. Ça veut dire le revoir plusieurs fois. Rien que d'y penser je sens que ma vie prend un tournant important.

Je me balade de nuit. Essayant d'être le plus calme possible, puis j'aperçois enfin le chantier. Je me demande où est l'homme. J'ai peur d'un coup qu'il ne soit pas venu et ait décidé de m'abandonner ici, seul. Ou alors être seul c'est la première leçon, je ne sais pas, je n'arrive pas à mettre en ordre mes idées. Je commence par faire le tour, il n'y a rien, je sens un sentiment très fort monter en moi. C'est l'angoisse qui monte, la peur de la solitude, étrange peur que je ressens, aucune idée de la raison. Elle me crie dessus, me demande de paniquer et de rester là en pleurant. Il n'est pas là, il ne viendra pas. C'est impossible. Puis je me dis qu'en fait, il y a peut-être moyen de rentrer dans le chantier, pour faire exploser un truc et m'énerver dessus, comme la première fois.

Alors je rentre, toute façon c'est pas très sécurisé ce genre de chantier. Et puis, je suis sorcier pas moldu, je sais comment faire pour pas me faire repérer. Maintenant suffit d'explorer un peu pour voir ce qu'on peut y trouver. Et là je le vois. C'est le même. C'est lui, je le reconnais, il n'a pas changé d'un pouce. Il attend. Il m'attend. Et savoir ça me rempli de joie. Il est venu pour moi et je suis venu pour lui, je vais enfin pouvoir me rendre utile, voir ce qu'il peut m'apporter, et peut-être, ce que moi je peux lui apporter. Je me rapproche de sa silhouette impressionnante. Cherchant sa main divine du regard, regardant sa cape, le détaillant. Il est comme dans mon souvenir, il est lui. Supérieur au reste.

Arrivé à sa haute je ne dis mot, préférant attendre sans bruit de sentir le bon moment. Quand le vent me soufflera qu'il faut y aller, en attendant j'essaye de comprendre ce que les moldus essayent de faire ici, sûrement rien de bien méchant, encore des bâtiments idiots qui servent à travailler. On a ça nous aussi, mais ça se construit plus rapidement, on perds pas autant de temps qu'eux. Je me demande ensuite ce qu'on va faire. Une "leçon" dans Londres n'augure rien de bon, surtout la nuit. J'hausse les épaules, puis le souffle vient.

- Je suis là, moi et ma révolte intérieure.

Je repense à cette citation qui clôturait la lettre, le sens de ces mots peut paraître ambigu, mais je sens que je vais être certain du sens une fois cette leçon terminée.
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Re: Un Chantier
Mangemort 39, le  Lun 3 Avr - 18:51

Vous attendiez, patiemment, fermant les yeux. Dans la nuit. Vous aviez l’impression que lorsque vos yeux étaient clos, vous-même disparaissiez. Comme si le simple fait d’exister dépendait de la vue. Mais, en éteignant les lumières de la vie, vous vous rendiez également compte de la puissance de vos autres sens. Surtout, vous écoutiez. Les bruits de la ville moldue, presque éteinte à cette heure-ci. Le vent, surtout. Il vous soufflait les sons, le courage et les odeurs. En l’écoutant, vous saviez que ce que vous aviez à faire cette nuit était la bonne solution. Celle que tous attendaient. Pas de violence directe envers les moldus, simplement des événements inexpliqués, qui vous permettraient de révéler le Secret. Oui. C’était un plan que vous aimiez.

- Je suis là, moi et ma révolte intérieure.

Vous sursautiez en l’entendant et ouvriez les yeux. Vous vous étiez abandonné à la nuit trop longtemps, et surtout trop facilement. Votre visage cabossé se fendit d’un sourire et vous tentiez de reprendre contenance. Que la masse musculaire de votre corps déformé impressionne une fois de plus ce garçon et qu’il oublie, le plus rapidement possible, votre moment de faiblesse.

Bien ! Te rappelles-tu qui est l’ennemi ?

La réponse était simple. Et c’était cet ennemi que vous aviez choisi de combattre ce soir. Seulement juste avant de partir à l’aventure et de l’emmener avec vous, de lui offrir une formation de premier choix sur le terrain que vous n’aviez encore dispensé à personne d’autre, vous vouliez vous assurer de sa préparation. Il ne s’agissait pas de le combattre lui, mais d’effectuer quelque chose de plus grand. Que lui. Que vous. Que toute la communauté. Une mission que vous estimiez de la plus haute importance. Alors vous plantiez votre regard acéré, noir, dans le sien, et tentiez de vous assurer de sa fidélité.

Aujourd’hui nous allons faire fi de nos lois. Il est possible que nous nous fassions appréhender par les Aurors. Es-tu prêt à courir le risque ? Es-tu certain de ce à quoi tu t’engages ?

Il vous suffisait d’une confirmation pour commencer. S’il avait des questions à poser, c’était maintenant.
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Re: Un Chantier
Invité, le  Ven 7 Avr - 1:06

Un sursaut, une réaction, quelque chose. Il a bougé bizarrement. C'est impossible je ne peux pas y croire. Il a fait quelque chose qu'il n'aurait pas du. Je l'observe sans comprendre. Il ne l'a pas fait, oui voilà, j'ai mal interprété son geste. Ce n'est pas de la surprise dont il a fait preuve. Il savait que j'étais là, il a juste bougé trop brusquement parce qu'il est pressé de se mettre à l'attaque, voilà c'est ça. Je me sens mieux maintenant que je sais ça.

On va pouvoir repasser aux choses sérieuses maintenant. Je garde mes yeux fixés sur les siens en essayant de pas me laisser dériver vers sa main divine. Il faut pas que cette vision me dérange. Je dois me fixer un objectif, continuer de faire ce qu'il faut pour rester avec lui et éviter de trop regarder cette main. J'aurais de nombreuses occasions d'en profiter en restant avec lui, moins si il s'aperçoit que je suis inutile. Il faut rester droit. Sans bouger.

- Bien ! Te rappelles-tu qui est l’ennemi ?

L'ennemi oui. Je ferme les yeux un instant, laissant mes pensées divaguer à ma rencontre avec lui. Cette question qu'il m'a déjà posé.


Qui

est

l'ennemi ?


Plus besoin de réfléchir. Cette pensée à assez trotté dans ma tête. Pendant des heures. Nuits après nuits. Me rappelant encore et encore qui doit être éliminé. Maintenant, je sais, plus de doutes. La pensée a cheminée. Me donnant la solution a de nombreuses années de déroute. L'ennemi, rien de bien compliqué. L'ennemi c'est...

- Le secret magique est l'ennemi.

Ça fait une réponse. J'ai l'impression d'avoir gardé ça enfoui en moi pendant trop de temps. Je ne sais pas pourquoi le dire me libère. Je pourrais le crier que ça ne m'embêterait pas. Moi qui n'ai jamais osé faire quoi que ce soit de trop haut ou bas de peur de me faire remarquer de trop. Me voilà prêt à tout pour me sentir enfin moi-même. Les étincelles fusent dans mon regard, excité comme une puce j'attends de pouvoir enfin être libre. Avec lui en chef de file.

- Aujourd’hui nous allons faire fi de nos lois. Il est possible que nous nous fassions appréhender par les Aurors. Es-tu prêt à courir le risque ? Es-tu certain de ce à quoi tu t’engages ?

Les Aurors. La dernière fois qu'on m'a parlé d'eux, on m'en a parlé comme des monstres, des personnes pires que les mangemorts. Dangereux de part leur façon de voir les choses totalement opposées à celle des autres. Chez eux, d'abord on tire. On fait fi des mondanités. Si tu ne leur plaît pas tu finis avec un sort dans la tête. Des gens comme eux, ça mérite pas grand chose. Surtout pas la peur. Seulement de la pitié. Alors oui je sais dans quoi je m'engage, c'est un risque à prendre. Cependant, un petit problème technique se pose. De taille même.

- Je suis prêt à courir le risque oui. Seulement, au cas où il faille s'enfuir, je ne suis pas capable de transplanner...

Aveu de faiblesse, il pourrait m'abandonner au moindre problème pour me laisser aux mains de ces gens. En prenant le risque que je parle, que je dise ce que je sais de lui. Sa main divine, son œil pouvant devenir rouge. Ses idéaux. Je ne sais pas qui prend le plus de risque, mais ce qui est sûr. C'est que je tremble. De peur. D'excitation. D'un mélange prenant d’adrénaline qui en veut toujours plus.
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Re: Un Chantier
Mangemort 39, le  Lun 24 Avr - 17:40

- Le secret magique est l'ennemi.

Votre visage dur se fendit d’un sourire. On aurait dit qu’il s’agissait d’une autre blessure de guerre, d’un coup de hache mal guéri au travers duquel avaient poussé quelques dents disparates. Votre nez cabossé, semblant avoir été cassé plusieurs fois – de fait il l’avait été mais le vôtre, naturel, n’était tout de même pas si exagéré que celui-ci – renforçait encore ce manque d’harmonie. Vous aimiez bien la carrure que vous aviez pris pour lui faire face. Peut-être alliez-vous garder ce visage quelques temps. Même si, vous deviez bien l’avouer, vous preniez de plus en plus de plaisir à vous transformer en femme. Comme si votre don de métamorphomage vous permettait d’entrevoir des horizons auparavant inespérés. Auparavant inexplorés. Auparavant inenvisagés.

A présent le doute commençait même à vous assaillir, mais vous secouiez la tête pour vous défaire de ces idées. Aujourd’hui vous étiez un homme, tout ce qu’il y avait de plus viril. Aujourd’hui vous aviez une tête de catcheur professionnel. Aujourd’hui, vous deviez impressionner et nous prendre l’apparence d’une pauvre et faible femme. Et vous deviez même le rassurer.

Car le gamin, bien que prêt à s’engager, pensait aussi au moyen de fuir. Et il vous avouait une faiblesse. Un manquement à son éducation. Il ne savait pas transplaner. Vous rîtes légèrement en entendant ses paroles, ne le lâchant pas des yeux. Ce n’était pas pour vous moquer, vous-même n’aviez obtenu votre examen qu’à l’âge de trente-sept ans. Seulement il ne perdait pas le nord le petit. Et il avait raison. Il ne fallait jamais s’embarquer dans une situation dangereuse sans avoir au moins une chance de s’en défaire. Même mince. Et puis… Pour vous ce serait facile. Parce que vous aviez la possibilité de modifier votre apparence.

- Je te prendrais avec moi. T’éloigne pas trop. Sinon j’envoie Brutus mais on n’aura pas beaucoup de temps t’façon…

Et sur ces mots, vous commençâtes à marcher, d’un pas décidé. Vous ne vous retourniez pas pour savoir s’il vous avait suivi. Il aurait très bien pu ne pas le faire, mais vous saviez qu’il n’avait pas fait tout ce chemin pour simplement vous regarder partir.

Vous sortîtes du chantier et vous engageâtes dans une rue sombre. Là où la lumière n’arrivait pas à percer, vous souhaitiez la faire briller. Alors vous prîtes votre baguette bien en main et regardâtes votre élève du soir.

Pas de destruction pour le moment. Pas de torture ou d’assassinat inutile. Je veux juste afficher un message dans le ciel… Toi aussi, agis selon tes idées.

Et d’un simple Flambios vous dessinâtes le mot « Magie » dans le ciel, en lettres de feu.
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Re: Un Chantier
Invité, le  Mar 25 Avr - 17:22

Cela le fait rire que je sache pas transplanner. Un léger tremblement de ma lèvre marque le fait que je ne le prenne pas très bien le fait qu'il se moque de moi, va falloir réussir à le faire rapidement si je veux éviter les railleries le plus vite possible. Si j'ai réussi à créer mon patronus je devrais être capable de transplanner sans trop de problèmes. Il suffit d'y croire. J'essaye de soutenir son regard pour montrer que je suis quand même déterminé à tenir la cadence qu'il imposera et suivre ses consignes, possibilité de fuite ou non.

- Je te prendrais avec moi. T’éloigne pas trop. Sinon j’envoie Brutus mais on n’aura pas beaucoup de temps t’façon…

Hum...d'accord. Je ne sais pas qui est Brutus, le chien personnel de cet homme peut-être. Quelqu'un qui est vraisemblablement assigné aux basses besognes d'après ce qu'il en dit. C'est bien en tout cas de savoir que "Brutus" peut me sauver en cas de soucis, au moins je suis pas tout seul si 39 disparaît. Mais je vais rester proche de lui. D'ailleurs il commence déjà à partir. Je me mets dans son sillage, laissant un ou deux mètres d'écart au cas où il veuille faire un grand geste avec sa baguette. Je sais pas si c'est le mieux mais je me sens en sécurité à cette distance. Derrière moi, le chantier vide, devant moi, la vie.

- Compris.

Il se retourne, baguette en main. Je m'empresse de faire de même tandis qu'il m'explique les règles à suivre. Il va afficher un message et moi je fais ce qui me passe par la tête en restant soft. Je sens les battements de mon cœur s’accélérer. Je suis pas forcément des plus rassurés mais je vais devoir faire avec. C'est bien beau les paroles mais faut s'y mettre. Alors je regarde son mot enflammé prendre position dans le ciel.

J'hésites. L'instant est bref mais le temps qu'il y a entre son sort et ma réaction est un peu long. Il me faut du temps pour me dire qu'il faut que je le fasse. Il faut que je chasse toutes les pensées qui s'accumulent et me poussent à m'enfuir en courant. Parce que c'est certainement pas comme ça que je vais réussir à changer les choses. Alors je prends une grande inspiration et fait un pas vers lui. Je prononce un Periculum tout d'abord. Simplement pour accompagner. Il veut viser le ciel alors je suivrais.

Puis l'adrénaline et l'excitation prennent le dessus. J'ai lancé un sort, je peux donc en relancer un, je ne risque rien de bien pire. Puis je me dis aussi qu'un Londonnien pourrait prendre le sort pour un simple feu d'artifice banal. Je fronce le nez en pensant que le sort lancé était ridicule. Je me dis alors qu'il faut autre chose de plus impressionnant. Du coup je me retourne vers le chantier et pointe ma baguette sur une poutre Locomotor Poutre. Je la fais s'envoler et puis tourner au dessus de notre tête rapidement et assez longtemps jusqu'à la refaire tomber proche du chantier dans un grand bruit.

Je laisse échapper un rire. "C'est génial". Toute la peur s'est muée en envie de continuer malgré les nombreux tremblements de mes mains quand des éclairs de conscience me rappellent que je suis contre la loi et que même si j'ai pas l'habitude de tout suivre à la règle là c'est un peu plus grave. Mais tant pis, c'est trop jouissif pour s'arrêter. Je prononce un Evanesco vers la poutre pour rajouter à l'effet en la faisant disparaître d'un coup, pour que les gens qui sont là se rendent compte qu'on ne fait pas que jouer avec des feux d'artifice. C'est maintenant que peux vraiment dire que la magie a une utilité. La puissance.
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Re: Un Chantier
Lizzie Cojocaru, le  Mer 5 Juil - 16:17

Le délai de 1 mois étant dépassé depuis belle lurette, et 39 ayant rendu son masque, je me permets de reprendre le sujet. Me MP en cas de souci.

@Elliot (idem, tu me dis si un truc te va pas)

J’en ai marre de tout, tout le temps, en permanence, j’suis en colère contre ce qu’on fait et ce qu’on fait pas, contre le pouvoir, contre les soumis, contre les laissés-pour-compte qui refusent de prendre les armes. Ouais, pour moi, la violence est la seule solution.

Enfin, est… était. Elle l’était jusqu’à peu. Je sais pas trop ce qui a changé, en moi. Ce qui l’a changé. Si c’est la gamine pseudo-justicière, les manigances ratées de 67, Poudlard, la vie, la mort, le ciel bleu… vous savez le monde me dépasse souvent, je sais pas forcément ce qui me guide, ce qui explique comment je me sens, et pourquoi.

Cependant aujourd’hui, j’avais envie de tenter autre chose. Moins de révolution, plus de réforme. Moins de rage, plus d’organisation. Oui oui, Lizzie « Reloue » Bennet, se fait légaliste, le monde marche sur la tête. Mais quand même. J’ai joué de mes contacts, enfin, contacts, de mes Impero surtout, pour en apprendre plus sur les casiers judiciaires qui trainaient.

Comment, j’aurais du me rappeler de son nom ? Quelle idée ! Bien sûr qu’il était là, mais ce n’est pas moi qu’il avait rencontré. Il avait rencontré Sunil, et Sunil avait caché son nom sans laisser de clé. Si on venait à reparler, sans doute ne me reconnaitrait-il pas. Pas plus que je ne savais qui il était, vraiment, derrière matricule 789.

Je crois qu’Azkaban m’a beaucoup appris. A oublier les gens, déjà, et ça avait été important pour avancer idéologiquement. Pas seulement pourtant. J’ai aussi appris sur moi, sur qui j’étais, plus qu’une pyromane ; une battante. J’ai appris que dans la peur oui, mon esprit s’égarait, mais pas autant que celui de mon compagnon d’infortune. Souvent, Parker délirait à voix haute. Je faisais des pompes. Bon, parfois j’écrivais avec mon sang, aussi. Mais j’avais des éclairs de lucidité. J’allais me battre.



Aujourd’hui aussi, j’allais me battre. Loin derrière ses barreaux qui au fond ne m’avaient jamais totalement quittée, j’allais retrouver Elliot Vest. Comment on s’était connus, déjà ? Je sais plus trop. 789, il était pas censé être dans notre aile. 412, 413. Un passage temporaire ? Peut-être quand y avait eu l’attaque ? 


Enfin, s’il y avait eu l’attaque (cc az). En y repensant, je ne suis sûre de rien. Azkaban est un magma de souvenirs et de peurs et de fictions difficilement démêlables. Mais c’est bien pour ça que j’ai posé des annonces dans tout Londres. Petites. Aussi petites que les offres de cours dans les boulangeries.

« 789, on a des choses à construire à l’étage supérieur de la maison des barges »
. Ouais, en terme de langage codé, on avait vu mieux. Mais comme je me rappelle pas trop de l’autre, bah je sais plus s’il est fin ou pas. Il comprendra, non ? Le croisement de Barge House St et Upper Ground. Du côté de la galerie d’art. Dans le chantier. Allez pls. On va dire qu’il a un cerveau. J’en ai besoin, vu la défaillance de mon côté.

789. 87. On avait peut-être plus en commun qu’on le pensait. On pourrait se comprendre, je crois. Avec ou sans cerveau.

Il fallait tenter. On a rien sans rien.
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Re: Un Chantier
Henry Lloyd, le  Mer 5 Juil - 16:53

La prison n’était pas une période dont j’appréciai parler avec mon entourage. Enfin mon elfe vu que c’était la seule chose vivante qui restait plus d’une journée à mes côtés. Le froid, le silence, toutes ces choses qui inconsciemment vous force à vous remettre en question, à réfléchir à des choses sur vous, vos idées, vos pensées, vos façons de réagir. La prison ça change un homme. Littéralement. J’en étais la preuve.

Je n’étais pas un tueur sanguinaire ou encore un tortionnaire de renom, rien de tout ça, simplement quelqu’un qui avait voulu appliquer sa propre justice, celle qui lui allait. Parfois lorsque la situation l’impose il faut savoir prendre ses responsabilités. Les miennes m’avaient mené jusqu’à Azkaban. Là-bas on y fait pas de grandes rencontres, à part un détraqueur de temps en temps… Sauf une fois, pour une raison que je n’avais pas comprise on m’avait transféré dans une autre aile de la prison, je m’étais alors retrouvé avec les matricules en 400. C’était intéressant, et beaucoup plus vivant que de mon côté. Notamment avec 413 avec qui nous avions pu échanger quelques conversations à travers les barreaux de nos cellules.

Je sortais, de temps en temps, histoire de respirer l’air frais et odorant de la ville. C’était important de voir la tête des gens, se dire qu’on n’est peut-être pas tout seul. A force de longer les murs, un détail récurrent à plusieurs rues m’avait attiré l’esprit et sorti de mes pensées. Une espèce d’affiche, un message qui n’avait aucun sens pour le commun des mortels, mais pas pour moi. 789. Ces trois chiffres en disait long, très long. Mon matricule. Etait-ce une coïncidence ? Je ne pense pas. Et puis un message, « on a des choses à construire à l’étage supérieur des barges ». Wut ? J’étais resté planté là comme une andouille à essayer de comprendre ce que cela pouvait bien signifier. Peut-être qu’au final ça ne m’étais pas adressé.

Il me fallut un long moment avant de percuter. Les barges, la rue anglaise Barge House, littéralement. Et puis des choses à construire… Alors là, aucune idée. Cela avait piqué ma curiosité, comme un genre de rendez-vous secret, chose que je ne pratiquais plus depuis mon entrée à Azkaban. Il fallait marcher. Flemme.


Jean emmène-moi là-bas s’il te plaît.

Bien entendu Maître.

Et me voilà au début de la rue. J’avançai doucement, de manière à bien tout observer et être sûr de ne pas passer à côté de quelque chose qui aurait pu avoir son intérêt. On aurait dit un papy qui essayait de rentrer chez lui, avançant petit pas par petit pas, le regard vers le ciel. Puis finalement les quelques barrières du chantier qui se trouvaient là me firent tilter. Mais oui andouille ! Construire ! On fait quoi sur un chantier ? On construit pardi !

La main sur ma baguette j’avançai doucement dans les entrailles de cet endroit qui semblait louche. Une fois un peu plus avancé et hors de vue des passants je lançai à celui ou celle qui m’avait donné rendez-vous ici :


Y’a quelqu’un ? C’est 789. J’ai reçu le message. Je sais pas ce que vous me voulez, mais peu de personnes connaissent mon matricule. Je suppose que c'est important.

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