« Bah, indispensable est un peu fort. Mais en même temps. Pas mal de gens sont dévasté si un e leur proche meurt ou s'en vas. D'une certaine manière ils sont indispensable à leur bonheur. Alors peut-être que nous deux sommes parfaitement dispensable au reste de l'humanité. Mais peut-être pas. On ne sait pas, ça se trouve dans le futur nous seront de grand héros et sauveront l'humanité. Ce n'est qu'un exemple évidemment. »

Asclépius semblait sceptique sur ce sujet. Il fallait être capable de voir plus loin que son nez, y arrivait-il réellement ? Je ne sais pas vraiment. Le nouveau débat était lancé et ma voix basse ne s'élançait pas dans toute les oreilles indiscrètes de cette classe. Encore heure, manquait plus que tout le monde les entendent et prennent pars au débat. Que tout le monde viennent à leur table. Toute façon on en avait rien à faire des autres, il étaient là pour être des figurant après tout.

Ça dernière question me fait sourire. Il n'avait pas tord de dire ça comme ça. Pourquoi sauver un monde qui cherche à nous couler ? Oui, c'est vrais, pourquoi ? Cela méritait une réponse de ma part à ce jeune serpentard, mais fallait pas le perdre dans le bazar de mot si non ses pensées seront en retard.

« Tu as raison, pourquoi sauver l'humanité ? Bonne question, peut-être que c'est un sentiment puissant qui nous pousse ainsi, et à l'inverse, un ressentiment puissant. Puis les gens … Sont tous là à essayé de t'ecraser, alors pourquoi les aider ? Le méritent-ils simplement ? Toute façon, dans le fond, al vie c'est un peu nulle non ? On s'ennuie beaucoup n'est-ce pas ? »

Des paroles vide de vie mais pas déprimé pour autant, simple constat de la vie quotidienne d'un adolescent sans rien d'excitant. Le seul moment un peu amusant, c'était maintenant.

Une question fortement intéressante. Oui, l'Asclépius savait poser des questions à réflexions profonde. Cela était le signe d'une personne capable de prendre du recule sur tout ce qu'il entreprenait. Peut-être qu'il était faible ce gars, mais son cerveau était plus lumineux que la majorité des boutonneux ici présent. De mon point de vue en tout cas. Je pris un peu de temps pour répondre à sa question. Le temps de la réflexion, de l'argumentation, etc etc.

« Je ne pense pas que nous ayons peur de vivre. Peut-être que par peur de ne pas réussir à vivre nous sommes incapable de profiter de ce qui la compose ? Ou alors, un objectif lointain et puissant nous détourne de la vie présente. Je pense qu'il y a vraiment beaucoup de façon différente de voir les choses. Ne pense tu pas ? »

Asclépius évoque une personne que je connais bien, que je connais mieux que lui. Erundil. Oui, on se connaît bien lui et moi. Nous sommes entraîné pendant une semaine complète, et chez lui en plus. De bon souvenirs. J’avais énormément progressé durant cette semaine en y repensant. Mais je prends quand même le temps de lui répondre.

« C'est marrant que tu parle d'uniforme et de différence. A Poudlard nous sommes tous différent, mais nous portons des uniformes comme-ci que nous étions tous identiques. Il est possible que chaque élèves de chaque maison aient de gros points commun. Mais tout ce qui habille ces fameux points commun sont différents. Tu ne pense pas ? »

Avant de reposer de nouveau la tête sur table pour continuer d'attendre la suite du cours, qui ne tournait pas court du tout.

J'étais en train de m'endormir un peu sur place... Morphée, mon amour, étreins-moi encore...

Eh bien non.

Miss Peverell, quelle femme adorable, me réveille doucement. Enfin, disons qu'elle annonce la fin du cours. Oh non... C'était trop bien, pour la sieste... S'il vous plaît...

Enfin bon. Quand il faut y aller, faut y aller.

J'entreprends de soulever péniblement mes fesses de la chaise, quand... Des devoirs. Oh pitié... Comme si ça ne suffisait pas... Rouspétant intérieurement, je sors un parchemin où je griffonne sans grande motivation : Faire le texte sur la potion Tue-Loup. La Potion Tue-Loup, c'est bien celle-là, non ? J'espère... De toute façon, si je me trompe, ben c'est pas de ma faute, hein ! Aucune des profs ne nous a expliqué quelle était notre potion. Enfin, que je sache. Oh, et puis, tant pis ! Je sors. J'ai envie de reprendre ma sieste en étude, moi. Et là, ça passe avant tout.

-Au revoir...

LA d'Alhena

Le cours continue, et tu dois faire comme si de rien n'était. Comme si tu n'avais pas tout simplement envie d'aller balancer quelques sorts bien sentis à Cordell. Au lieu de ça, tu restes assis sur une chaise, à attendre que le temps passe tandis que tout le monde se met à donner ses réponses à la chaîne, comme si tout ce fichu cours n'avait ne serait-ce qu'une once de banalité. Y'a aussi ton pote le perché qui est en grande discussion avec Riri. Mais vu que j'ai oublié de répondre à Asclé, je peux pas faire genre que tu entends. Alors juste ils chuchotent beaucoup les deux. Pourtant tu jugerais que c'est pas les deux types les plus bavards de la terre. Ton regard se porte à nouveau sur Cordell, mais pas très longtemps. Parce que tu dois garder ton calme jusqu'à la fin de ce cours.

Voilà d'ailleurs ta soeur qui vient interrompre les deux en face de toi. Et elle colle à nouveau. A croire qu'elle avait envie de faire des heures supplémentaire à mettre la moitié de la classe en retenue comme ça. Et enfin, elle annonce la fin du cours. C'est pas trop tôt. Tu ranges tes affaires dans ton sac, laisses le temps à quelques élèves de filer. Et tu vas directement voir Alhena. Parce que tu dois récupérer ta baguette. Tu fais comme si de rien n'était. Comme si t'étais vraiment calme. Récupérer la baguette, puis se venger d'Olivia.

- J'peux ravoir ma baguette s'il te plaît ?

Tu tends la main pour donner un peu plus de poids à tes paroles. Pour faire comme si tu ne doutais pas un seul instant du fait qu'elle te la rendrait. Parce qu'après tout, tout va bien, pas vrai ? Il suffit de faire assez bien semblant. Jusqu'à pouvoir frapper. Le bout de bois se pose dans la paume de ta main. Et quelques mots l'accompagnent.

Oui. Fais attention, essaie de pas recommencer la prochaine fois. Ou ne te fais pas prendre.

Léger hochement de tête. Qui sert de remerciement comme d'acquiescement. Au moins elle ne perd pas de temps à te faire la morale. Elle veut simplement que tu ne te fasses pas prendre. Et sans doute que t'évites de pourrir son prochain cours. Tu peux comprendre. Tes doigts se referment sur ta baguette qui disparaît aussitôt dans ta poche. Tu la salues vaguement, ignorant totalement Evans, et sors de la salle. Pour attendre tranquillement dans le couloir que Cordell sorte à son tour.

Quand je propose finalement ma réponse avec la frayeur de dire une incroyable bêtise, Miss Peverell acquiesce. Je souris, fière de moi. Je devrais avoir plus foi en mes capacités. Elle nous donne plus de précisions, que je m'empresse de noter sur mon parchemin.

Puis je fronce les sourcils en entendant deux personnes parler. Je n'ose pas me retourner pour voir qui c'est mais je crois reconnaître la voix de mon préfet. Lui qui faisait la morale à une Serdaigle juste avant, il n'est pas vraiment un exemple non plus... Puis soudain, Miss Peverell semble les remarquer et s'avance vers eux. Elle leur met un colle. Je crois que de tous les cours auxquels j'ai assisté, c'est celui où le plus de problèmes ont eu lieu. Et pourtant il y a deux professeures. Ça n'est vraiment pas logique. Peut-être est-ce ça qui excite les élèves ? Faire des bêtises avec deux profs dans les parages ? C'est quand même un peu stupide, surtout qu'il y a ce fameux professeur venu de loin avec nous aussi aujourd'hui.

Enfin bon, si je pouvais comprendre tout le monde, je ne serais pas la à partir à la recherche d'une ombre. Chacun est différent alors si ça les amuse, qu'ils le fassent. Mais ils ne pourront s'en prendre qu'à eux-mêmes pour les punitions.

La première professeure revient. Elle a l'air énervée et j'avoue que je comprend tout à fait son sentiment. Elle ne devait pas penser que son cours en duo avec Miss Evans se passerait comme ça.

- Bien. Le cours va se terminer. Pour demain, vous devez rédiger un petit texte sur votre potion. Imaginez que vous la buvez, que risque-t-il de se passer pour vous ? Voilà, passez une bonne fin de journée.

Je grimace. Si je connais parfaitement la potion qu'a créé Linfred de Stinchcombe, je ne connais pas tous ce qui se trouve sur ma table. Mais avec le cours et les différents créateurs de Potion donnés, je pense pouvoir m'en sortir. Je vais devoir m'en sortir de toute façon. Du travail, c'est tout ce que ça me demandera. De toute façon, si je ne suis pas capable de découvrir ça, serais-je vraiment capable de trouver l'antidote d'une maladie grave un jour ? Alors je n'ai pas le choix. Je dois faire honneur à ma mère et à ma maison.

Forte de cette nouvelle détermination, je range mes affaires puis je sors de la salle, adressant un dernier au revoir aux deux professeures, accompagné d'un léger sourire quand je regarde Miss Evans. J'ai hâte de la retrouver pour ce nouveau cours de Potion, qui s'annonce fort intéressant.

L'Asclépius me répond d'une phrase volontairement contradictoire mais pleine de sens. J’acquiesce donc en hochant la tête. Puis le cours se poursuit enfin, la prof fini par venir nous voir et nous annonce que nous sommes collé. Voilà qui est parfaitement étonnant quand on voit le temps qu'elle à mit pour continuer son cours. Bref, tant pis. C'est la fin du cours et Asclépius et moi avons des choses bien plus importante à faire. Bref, je me lève et croise le regard du serpentard. Voilà que nous devons aller nous entraîner jusqu’à tard le soir. Nous n'avons que ça a faire après. Puis je sort de la  classe avec Asclépius. Je n'ai pas pris la peine de dire au revoir à qui se sois. Après tout, je n'en ai rien à faire, plus rien n'est grave dans ce monde. Sur ces pas, je quitte cette classe.

LA d'Asclépius