Cours n°4-EDM : La médecine Moldue

Tous les matins, elle essayait de se lever assez tôt pour avoir le temps de se réveiller avant le début des cours. Elle n'était pas vraiment studieuse, n'aimait pas forcément tous les cours. En revanche, elle était aujourd'hui en dernière année d'étude, elle souhaitait obtenir ses ASPIC, mais pour cela, il fallait qu'elle soit attentive et participe lors des différents cours auxquels elle assistait. Malheureusement pour elle, ça ne semblait pas marcher. Peut-être était-ce dû au fait qu'elle sauté le petit-déjeuner le matin... Voilà pourquoi elle avait décidé de s'y rendre se matin-là. Aller en cours en ayant pris des forces était sans doute la solution à ses problèmes de somnolence en cours.

La matinée passa tout de même assez rapidement. Loredana n'avait pas assez participé à son goût à ses cours du matin. En revanche, elle ne s'était pas endomie, avait tout de même donné le meilleur d'elle-même, ce qui était tout de même assez rare chez une personne telle que la Gryffondor. Rester assise dans une salle de classe n'était vraiment pas son fort. Elle préférait bouger, courir, découvrir le monde, faire du sport des bêtises. Elle était plus excentrique que réservée et avait besoin de se défouler, c'était bien mieux qu'une séance de cours... Une routine que la rousse n'appréciait guère. Malgré tout, elle y assistait et ne se faisait pas remarquer de manière négative auprès de ses professeurs. Elle avait au moins le respect d'assister aux cours et même parfois de participer, bien que, la plupart de temps, elle s'y rendait à reculons.
Cette après-midi, il fallait qu'elle redouble d'effort pour ne pas être complètement perdue. L'Etude des Moldus était probablement la matière où elle avait le plus de lacunes. Tout simplement parce que sa mère n'avait jamais voulu qu'elle fréquente les moldus. Elle avait passé son enfance dans l'ignorance, des milliers de questions en tête auxquelles personnes ne souhaitaient répondre. Elle avait donc beaucoup à apprendre, bien qu'aujourd'hui, elle avait pris la liberté de faire le mur pour traîner avec des jeunes moldus de son âge, elle ne connaissait pas leur style de vie, leur quotidien. Ça lui importait peu, mais rien ne l'empêcher d'en apprendre un peu plus. C'était la raison pour laquelle elle avait choisi ce cours, pour ne pas éveiller les soupçons le jour où un moldu lui poserait une question simple pour eux à laquelle elle n'aurait aucune réponse.

Elle avait l'impression d'être en retard, bien qu'il ne soit pas encore l'heure. Elle avait beaucoup traîner dans le parc et était remontée de justesse dans la salle commune pour récupérer ses affaires de cours. Malgré tout, elle arriva avec 2 minutes d'avance et fut surprise en regardant la salle de classe. Outre le fait qu'elle soit presque la dernière arrivée, ils étaient déjà tous plongé dans une travail. Chacun semblait écrire un texte sur un morceau de parchemin. Était-elle en retard ? Non pourtant, le prof n'était même pas là... Ses yeux se tournèrent vers le tableau, ce qui lui expliqua pourquoi tout le monde était silencieux et plongé dans un travail.

Consigne : - Revêtir chacun une blouse
- Commencer à réfléchir/[rédiger votre opinion] sur cette citation : "L'art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit. - Voltaire

Elle resta devant le tableau pendant deux bonnes minutes, le temps de savoir ce qu'elle allait bien pouvoir dire sur cette citation d'une personne qu'elle n'avait entendu parler que lorsque ses copains en parler lorsqu'ils révisaient leurs examens autour d'une bière. Rien de plus. Il fallait donc qu'elle fasse confiance à son instinct et qu'elle donne une réelle opinion sur ce qui était écrit sur ce tableau. Devait-elle être d'accord ? A vrai dire, elle ne connaissait pas la médecine moldue. Ce Voltaire avait-il raison ? La médecine n'avait aucun réel effet sur le malade ? Était-ce alors une perte de temps ? Elle alla chercher une blouse à sa taille puis s'installa une place libre, elle n'avait pas vraiment le choix, mais elle se trouvait à côté de Luna, qu'elle connaissait, ce qui était déjà bien.

- Salut, lui dit-elle en souriant.

Elle se souvenait de sa rencontre avec la jeune serpentard. Elle avait failli lui crever les yeux ou je n'sais quoi avec leur feu d'artifice. Malgré tout, Loredana avait participé à ce carnage, après une petite gueulante, bien sûr !
Posant son sac sur le table, la jeune femme sortit un parchemin ainsi que sa plume pour se mette au travaille avant qu'il ne soit trop tard et qu'elle reparte avec une mauvaise appréciation. Elle se mit au travail, réfléchissant à ce qu'elle pourrait bien dire. Son regard se posa sur chacun des élèves, tous concentrés à leur tâche. Ses cheveux la gênait. Elle les attaché en un chignon très bordélique et se mit sérieusement au travail.

Parchemin:

HRPG:

Et je suis au fond. Seul. Je regarde pas autour de moi. Qui arrive ? J'en sais rien ? Où ils se mettent ? Aucune idée. Je sais juste que j'inspire personne, parce que personne n'est venu à côté de moi. C'est bien. C'est l'habitude. Pas de plainte. Et puis je commence à lire et relire la pauvre citation qu'on doit se coltiner, qu'on doit retourner, qu'on doit étudier. Mais ça sonne pas. Si. Ça sonne faux. J'aime pas cette phrase. L'art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit. - Voltaire. Et les mains sur le front. Cerveau qui tape à force de réfléchir à trop de choses. Je suis pas au cours, je suis loin. Je suis pas aux études, je suis au futur.

Puis j'attrape ma plume de corbeau. Et un parchemin encore vierge et propre. Avec mon manuel. 1000 pages. Ou presque. Je l'ouvre, cherche, tourne les pages, jusqu'à la 386 : Les Lumières. Voltaire. Et leurs idées de moldu. Ça me branche pas. Mais je fais l'effort de réfléchir, parce que je suis pas ici pour rien. Que je réalise un peu la chance que j'ai d'étudier. Et que je me fasse un peu travailler. Parce que je fous rien. Mauvaise impression dès le départ à caque cours. Mai je me dis tant pis. Que y'a que le rendu qui compte. Et que pour les ASPICs, ce que j'aurais sur ma feuille primera. Je me fais mes remarques, bonnes, mauvaises. Je décode de ma lancer et je laisse l'encre couler. Pas sûr de ce que j'écris.

Parchemin :

En magie tout est tellement plus simple. Un coup de baguette pour oublier les problèmes. Mais la médecine moldue est différente en tout point. Elle s'effectue de plusieurs manières, sous différents aspects, avec des techniques multiples et variées. Ici, Voltaire nous expose que pour lui la médecine ne serait qu'une diversion face au travail de guérison de la nature. La nature pouvant être notre corps. Et je suis plutôt d'accord. Tous les trucs des moldus, leurs techniques et tout, on s'en fiche, parce qu'au final, le corps survit s'il est armé, le corps survit s'il a la volonté, la tête dure, la persévérance et l'envie de survivre. Les blessures pourraient presque se refermer via la force mentale car lorsque l'on veut vraiment, on peu. Et ce n'est pas les vieux remèdes moldus qui arrangeraient ça. Bien sûr tout à une limite et certaines maladies ne peuvent être guéries, mais tout est dans la tête.

Je croisais mes bras et me redressais. Ça de fait. Plus qu'à attendre que le prof arrive.

Elladora avait assisté à peu de cours d'étude des moldus. A chaque fois, elle se trouvait sur un terrain extérieur, ne lui permettant jamais de découvrir l'intérieur de la principale salle de classe de Monsieur Lefebvre. Cette fois-ci étant la bonne, elle marchait dans les couloirs de l'école en cherchant cette fameuse salle. Pour l'occasion, on lui avait demandé de porter une blouse, elle ne savait pas pourquoi. En théorie. Elle se doutait qu'ils allaient parler des médecines moldus et cela l'enchantait. Elle ne chercha pas plus longtemps à tergiverser sur le sujet et se hâte de retrouver ses camarades. Elle ne savait pas avec qui elle allait se retrouver cette fois-ci mais elle commençait à connaître quelques personnes. Sa timidité allait peut-être disparaître un jour, se disait-elle. Peut-être pas pour le moment.

Le salle est blanche. Les tables sont recouvertes de tissu couleur neige immaculée, projetant l'idée d'un milieu totalement stérile, territoire idéale pour de nombreuses expériences. Dissection peut-être ? Elladora adorait apprendre et avait des étoiles dans les yeux rien que d'y penser. Mais elle s'arrêta tout de suite. Elle préférait ne pas trop se de faire d'illusions, non seulement pour ne pas être déçue mais aussi pour ne pas briser la magie qui aurait effet en elle lorsqu'elle découvrirait ce dont il s'agissait réellement.

Lorsqu'Elladora arriva dans la salle elle découvrit que la plupart de ses camarades étaient déjà présents. Elle les salua brièvement et se dirigea vers le porte-manteau où elle déposa ses affaires et revêtit alors sa blouse. En se retournant en quête d'une place pour s'asseoir elle se rendit compte qu'elle était la dernière arrivée.

La dernière ?!

Elladora était toujours en avance, c'était la première fois qu'elle arrivait si tard par rapport à ses camarades. Elle regarda l'heure rapidement et se rendit compte qu'elle n'était heureusement pas en retard, mais que ce n'était pas loin.

Le professeur quant à lui n'était pas encore là, ce qui rassura un petit peu la jeune Serpentard. Tandis qu'elle marchait au travers de la salle afin de trouver un siège, elle passa à côté de quelques élèves qu'elle reconnaissait de ses cours précédents. Elle ne leur avait encore jamais adressé la parole et se dit que c'était alors le moment d'essayer de se sociabiliser un peu. Elle reconnut Jade et Mathilde qui avait participé à d'autres cours d'étude des moldus comme elle et leur sourit discrètement.

« Salut. »

Elle ne voulait pas avoir l'air de la gamine qui s'incrustait dans un groupe déjà formée alors se contenta de sourire bêtement à nouveau et de se diriger vers la seule chaise qui était encore libre (3A). Elle s'assit avec ses affaires et regarda ses voisins de table. Sur sa gauche se trouvait un jeune homme qu'elle n'avait jamais vu mais qui était beaucoup plus âgé qu'elle. Elle lui dit bonjour en s'excusant de la place qu'elle prenait tout en s'installant. Elle fit de même pour la personne sur sa droite, à savoir une serpentard de dernière année qu'elle avait déjà vaguement croisée dans le dortoir. Elle s'adressa doucement aux deux personnes.

« Salut, moi c'est Elladora. Je suis encore une novice en la matière, j'espère que vous me pardonnerez si je m'autorise à vous poser quelques questions à propos du cours. J'éviterais de vous déranger, promis. »

Elle observa les instructions qui étaient inscrites sur le tableau. L'une des premières consignes étaient de réfléchir à propos d'une citation moldue "L'art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit. "- Voltaire. Elle avait toujours voulu lire les œuvres de cet auteur mais n'avait jamais eu l'occasion de se procurer l'un de ses livres. Cependant là, n'était pas la question. La citation était particulièrement intéressante et développait une quantité monstrueuse d'idées dans l'esprit de la jeune rousse. Elle sortit un bloc de papier et commença à écrire.

Il était non loin de 15H00 lorsque Merry revint en volant sur son balai, depuis le terrain de Quidditch. Après le repas, la rouquine avait décidé d'aller s'entraîner un peu en prévision des matchs qui allaient bientôt reprendre. Elle avait hâte d'ailleurs, de pouvoir mettre en action les nouvelles petites prouesses qu'elle avait revu en entrainement avec l'aide de son cousin et des autres membres de son équipe. Le dernier match s'était bien fini pour elle, et il était hors de question qu'elle perde celui qui allait débuter prochainement.

Mais malheureusement, l'entrainement ne pouvait durer infiniment. La jolie rousse avait cours et devait se rendre au plus vite en classe avant d'arriver en retard. Le risque de faire perdre des points était trop immense et important à ses yeux. Le Quidditch passerait après les cours, malgré sa passion pour ce sport. Qui avait bien failli la mettre en retard et lui faire oublier qu'elle avait son cours d'Etudes des Moldus en milieu d'après-midi et auquel elle se rendait à ce moment-même.

N'ayant pas le temps de passer au dortoir, la rouquine dû se rendre en classe un peu défraîchie, balai en main, mais sac de cours bien posé sur son épaule. Celui-là non plus elle ne l'avait pas oublié et avait prévu le coup plusieurs heures à l'avance, sachant pertinemment qu'il lui serait difficile de repasser dans la tour des lions pour récupérer ses affaires. Tant pis, elle serait un peu encombrée, mais il valait mieux ça que de ne pas être acceptée en cours après que celui-ci ait commencé.

Heureusement pour la Harper, le professeur n'était pas là lorsqu'elle franchit le seuil de la salle de classe. La rouquine s'avança dans la pièce, choisissant une place où s'installer (5D). Tout en jetant un oeil au tableau, Merry entreprit de sortir ses affaires, tout en lisant les consignes données par son professeur. Donner son avis sur un sujet bien précis. La médecine. C'était bien intéressant et inspirait pas mal la jeune femme qui pourtant, ne savait comment mettre ses pensées sur feuille. Elle tenta néanmoins de rédiger quelque chose de correct sur un bout de parchemin, histoire de pouvoir rendre quelque chose de propre si ça devait être ramassé.

Avis de Merry:

Son reflet dans le miroir. Seul témoin du spectacle absurde. Seul public de son narcissisme incontrôlable parce qu'il est magnifique, et quand on a été ainsi gâté par Dame Nature il faut en profiter. Le revendiquer ! Parce que sinon, c'est comme ressembler à une carotte, on fini par se plaindre. Les minutes s’égrainent ; le temps n'a aucune influence sur son attitude, si ce n'est de lui foutre les chocottes de penser à l'effet qu'il a sur son corps parfait ! Tic Tac, tic tac.

On devrait peut-être- Ferme-la ! Je suis en pleine méditation. Oui mais- Arrête de parler ! ... Alors Apollon-des-Temps-Modernes reprend son activité plaisante. Mais la voix moqueuse ne cesse de l’importuner. Tes élèves doivent se faire ch*er à t'attendre. 'Fin, j'dis ça, j'dis rien.

Mer**. Il avait complètement... oublié !
Ni une ni deux, il se précipite vers la porte qu'il ouvre brusquement après l’avoir déverrouillée. Comme il n'y a pas deux sans trois, celle-ci manque de se fracasser contre le mur tant la force mise pour l'ouvrir est grande. Là, dans la salle de cours, devant ses élèves, le Français ne sait plus quoi faire. Avec ses lunettes de travers, sa blouse portée à l'envers et son air paumé il a vraiment l'air d'un idiot.

Euuuuuuh.... Excusez-moi du retard. Je... j'étais un peu occupé. Hum... Je suis le professeur Narsi- euh non Lefebvre et euh on va donc avoir un cours. Non sans blague. Il rit nerveusement. Par chance, Silwen s'exprime maintenant dans sa tête sinon il aurait l'air malin. Il prend place. Bouche close ; il ne sait plus quoi dire. Mais bouge petit c*n. T'vas pas rester comme ça ! Impossible. Il est littéralement dans l'incapacité de perlar parce que qu'il se trouve trop con. C'est ainsi que Silwen -en bon samaritain qu'il est- prend la relève.

Il a toujours été très sûr de lui. La blouse est rapidement portée correctement, puis il réajuste les lunettes vertes sur son nez. Il se lève et fait le tour de la salle, en lisant à chaque fois le contenu des premiers parchemins, même les ébauches. Ceci fait, il se tient face aux petits Sorciers, un sourire de psychopathe aux lèvres. - Vous avez quasiment tous interpréter cette citation avec un esprit pessimiste. Soit. Vous avez tous compris ce qu'il faut faire. C'est bien. Je vous donnerais mon point de vue dans quelques instants. Pour ceux et celles qui ont terminés, vous pouvez venir déposer votre parchemin sur le bureau.

Ses yeux se posent sur les deux couvertures blanches. Il hausse les épaules ne sachant plus quoi faire à son tour. Un instant, il n'esquisse plus aucun mouvement. Puis, il secoue vivement sa tête comme pour chasser une pensée désagréable. Ensuite, une voix beaucoup plus fluette résonne. - Ah ! Je suis vraiment trooop content que vous soyez là !!! On va bien s'amuser ! Ne vous inquiétez pas vous allez bientôt découvrir en quoi consiste la pratique. Alors, alors, pour clôturer la théorie, vous allez me raconter votre expérience en tant que malade ! [...] J'ai deux questions, auxquelles je souhaite écouter vos réponses : 1) Je souffre d'un mal de dos depuis deux jours environ qu'est-ce que je peux faire pour soulager la douleur ? 2) Pourquoi l'auto-médication est-elle le plus souvent dangereuse ? J'entends par là, prendre des médicaments sans avoir au préalable consulté un spécialiste. Précise-t-il pour ceux ou celles qui ignorent ce terme, même s'il en doute. Mais on ne sait jamais.

HRPG : - Vous devez parler d'une période où vous étiez malade (combien de temps a duré la maladie ? Gravité des symptômes ? Guérison lente ou rapide ? Traitement Moldue ou Sorcier ? etc... (Développez) /7 Imp-Ech (Oral)
- Vous ne devez répondre qu'à UNE SEULE QUESTION de votre choix. Point bonus : Les 5 premiers à répondre ont 5 points. (Facultatif) (Oral)

Vous avez jusqu'au 29 minuit pour poster. Si questions MP ! Wink

Dans un grand fracas, le professeur avait fait son apparition. C'était la première fois que Luna le voyait. Et elle constata que les réputations qui tournaient autour de son allures était finalement bien légères par rapport à la réalité. Cependant son extravagance était tout à fait charmante. Charmante oui, ... mais effrayante quand même pour Luna qui avait tant de mal à sortir des chantiers battus.

Après avoir fait le tour des tables pour lire nos brouillons, l'enseignant fit face à nous pour nous donner la suite des consignes.

-J'ai deux questions, auxquelles je souhaite écouter vos réponses : 1) Je souffre d'un mal de dos depuis deux jours environ qu'est-ce que je peux faire pour soulager la douleur ? 2) Pourquoi l'auto-médication est-elle le plus souvent dangereuse ? J'entends par là, prendre des médicaments sans avoir au préalable consulté un spécialiste.

Très bien. Luna ne compris pas totalement la consigne dans un premier temps. Mais finalement commença à rédiger sa réponse.

Réponse Question 2:

Elle sursauta quand la porte s'arracha littéralement du mur. Tout le monde s'était installé autour de la joyeuse tablée. *quel ravissement d'être entourée* pensa-t-elle ironiquement.
Son retard semblait quelque peu hypocrite mais elle ne lui en tint pas rigueur.* après tout qui suis-je pour juger ? J'aurais fait pareil à sa place * Son amour pour les jeunes gens était plus que modéré.
Elle ne sut si elle trouvait son professeur dérangé ou dérangeant. * il ne doit pas s'ennuyer souvent le bougre !*La blouse lui allait pourtant à merveille. Il transpirait la décadence et ses allures peu conventionnelles, étranges fussent-elles, plurent à la Serpentard. Elle allait peut être s'amuser durant son cours. Qui sait ?
Il précisa la partie rat de bibliothèque habituelle qu'elle écouta tout en jaugeant ses camarades.Elle était de plus en plus intriguée par ses regards plongeants vers l'objet de son désir, sous les couvertures blanches.

Elle prit la parole d'une voix douce et rapide tout en ne fixant personne cela l'aidait à se concentrer :
« Il faut déjà déterminer si le mal de dos est musculaire ou non. Si c'est de simples courbatures cela passera au bout de quelques jours. Dans tous les cas, je pense qu'il faut appliquer une bande chaude et trouver la bonne position tout en en faisant aucun effort sollicitant le dos. La position du chat étire très bien le dos.
Si vraiment cela ne passe pas prendre des anti inflammatoires peut s'avérer très efficace contre la douleur persistante. »
Elle remercia intérieurement sa mère moldue de l'avoir baratinée à longueur de journée sur tous les sujets possibles et imaginables. Son oreille ne devait pas être si distraite que cela.
Une autre question lui brûla les lèvres mais au dernier moment elle se retint.

Il était peut être temps de songer à rédiger sa réponse. Elle prit une moue dépitée. Son écriture, malgré ses efforts, n'était pas des plus agréables à lire. Son professeur avait sûrement du voir le vide intersidéral dans son corps tout en ébullition. L'être et le paraître, telle était la question.
Sortant de ces considérations et un parchemin, elle griffonna ses idées :
« L'art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit. » - Voltaire
«Dans la guérison il y a une grande part de psychologie, de volonté de s'en remettre, de façon de voir les choses. C'est tout un art, parfois dans un monde tendant vers l'onirisme, pour détourner l'attention du malade afin que son corps puisse s'épurer, redevenir sain. On laisse place au vendeur de rêve. Il suffit parfois d'une illusion pour que tout s'envole. C'est peut être cela la magie chez les moldus ? La médecine manipule les fils invisibles de l'auto conviction.
En terme médical, on peut appeler cela, l'effet placebo. C'est un médicament sans principe actif, notamment composé de sucre pour le plus grand plaisir des diabètes. »
La petite brune ne pouvait s'empêcher les touches d'humour sulfuriques. Cela pouvait être déplacé mais elle n'en avait cure.

HRPG:

Je m'ennuie ferme. Mais alors ferme. Mais bon sang, où est le professeur ? Ennui. Soupir. Je joue avec les manches de l'horrible blouse qu'on a dû enfiler, pour passer le temps. Ennui. Je cherche des yeux le professeur dans toute la salle. Ennui. Et soudain il fait irruption dans la pièce. Etonnement. Waouh. Il a fière allure, avec sa blouse enfilée du mauvais sens, et ses lunettes de travers. Il rit. Je me retiens de rire, moi aussi. Et aussi de sortir en hurlant dd'ici. Mais qui est ce fou ?

-Euuuuuuh.... Excusez-moi du retard. Je... j'étais un peu occupé. Hum... Je suis le professeur Narsi- euh non Lefebvre et euh on va donc avoir un cours.

Gros silence. Gêne. Je panique un peu, là. Mais qu'est-ce que je fais là ? Avec ce prof, euh, louche ?

Soudainement, il semble se reprendre. Ouf. On dirait une autre personne. En un éclair, il remet ses lunettes correctement, pareil pour sa blouse, et reprend la parole, tout en passant dans les rangs pour jeter un coup d'oeil aux parchemins.

- Vous avez quasiment tous interpréter cette citation avec un esprit pessimiste. Soit. Vous avez tous compris ce qu'il faut faire. C'est bien. Je vous donnerais mon point de vue dans quelques instants. Pour ceux et celles qui ont terminés, vous pouvez venir déposer votre parchemin sur le bureau.

Là, il nous sourit. Et ça fait peur. Mon dieu, ce prof est vraiment trop bizarre ! Et tellement effrayant ! Il semble possédé. Il hausse les épaules, secoue la tête. On dirait qu'il est en grande conversation avec lui-même. Puis, il nous parle d'une voix bien trop haut perchée.

- Ah ! Je suis vraiment trooop content que vous soyez là !!! On va bien s'amuser ! Ne vous inquiétez pas vous allez bientôt découvrir en quoi consiste la pratique. Alors, alors, pour clôturer la théorie, vous allez me raconter votre expérience en tant que malade ! [...] J'ai deux questions, auxquelles je souhaite écouter vos réponses : 1) Je souffre d'un mal de dos depuis deux jours environ qu'est-ce que je peux faire pour soulager la douleur ? 2) Pourquoi l'auto-médication est-elle le plus souvent dangereuse ? J'entends par là, prendre des médicaments sans avoir au préalable consulté un spécialiste.

Je respire bruyamment, je tremble, je sens la transpiration goutter à mon front. Je me lève pour déposer mon parchemin sur son bureau. Je réprime avec une grande difficulté l'envie de prendre les jambes à mon cou. Je mets quelques minutes avant de me rendre compte qu'il a posé une question. Puis une minute encore avant qu'elle parvienne à mon cerveau liquéfié. Puis une autre avant de trouver le courage de lever la main.

- L'auto-médication est dangereuse car les personnes n'ayant pas obtenu leur diplôme de médecin ou de pharmacie ne sont pas spécialistes, et ignorent la maladie qu'ils ont attrapé et ne savent pas comment la soigner, ni quel effet secondaire le médicament peut provoquer. Je le sais, car j'ai déjà essayé. J'ai eu la grippe et c'est ma nounou qui m'a soignée sans consulter le médecin. Elle m'a donné un remède qui ne convenait qu'aux adultes. Cela n'a pas stoppé mon mal mais l'a aggravé.

Je baisse ma main. Je souffle. Tout va bien....

Alors qu'Elizabeth était en train de réfléchir à son écrit, son amie Asteria la sortit de ses pensées.

-Comment vas-tu ? lui demanda la jeune fille.

-Hey! Ça va super bien! Je sens que ce cours va se passer comme sur des roulettes! répondit avec assurance la blondinette, toujours le sourire aux lèvres.
Elle reposa quelques secondes son regard sur son parchemin, se pencha du côté de Mered pour voir ce qu'elle avait écrit. Loin d'elle l'idée de tricher, mais Elizabeth était du genre à aimer confronter ses idées avec les autres pour en trouver de nouvelles. Elle ne lut pas tout, mais eut le temps de voir la première phrase de son amie et elle pensa qu'elle avait tout à fait raison. Elle griffonna sur son parchemin pour rajouter des détails.
Elle regarda ensuite Asteria, pour qui la blouse était aussi trop grande et sourit amicalement. Asteria posa alors une question;

-Tu y comprends quelque chose toi?

-Je ne sais pas trop, il faut simplement émettre son avis sur la phrase. Elle est assez compliquée je trouve! J'ai déjà écrit une partie, je vais essayer d'étoffer un peu!
Sur ses mots, Éli reprit sa plume qu'elle trempa dans son pot d'encre et recommença à écrire.
Après avoir barré une bonne partie de ce qu'elle avait écrit précédemment, elle préféra prendre un nouveau parchemin et refaire son écrit.

Spoiler:

Quand elle mit enfin le point final à son devoir, tous les élèves étaient arrivés en classe; il ne manquait plus que le professeur.
Elle patienta comme tout le monde mais le temps commençait à filer et il lui tardait de découvrir la suite du cours et ce qui se trouvait sous les grands draps blancs.

-Mais que fait le professeur pour être si en retard? chuchota Eli à ses deux camarades.

Pile à ce moment-là, la porte du fond claqua et la blondinette tourna la tête en sursautant. Un étrange personnage, aux cheveux entièrement verts, entra dans la classe et se présenta comme le professeur. Elizabeth l'avait déjà croisé dans les couloirs du château, avec d'autres couleurs de cheveux, mais jamais elle ne l'avait eu comme professeur. Elle sourit en regardant l'étrange professeur s'emmêler les pinceaux devant la classe.
Il se mit à parler et informa aux élèves quoi faire quand il avait terminé leur écrit. Elizabeth relut une dernière fois ce qu'elle avait écrit et préféra garder son parchemin pour le moment.
Vint ensuite la suite de l'exercice, que l'enseignant expliqua avec une voix très différente du début du cours;

-Ah ! Je suis vraiment trooop content que vous soyez là !!! On va bien s'amuser ! Ne vous inquiétez pas vous allez bientôt découvrir en quoi consiste la pratique. Alors, alors, pour clôturer la théorie, vous allez me raconter votre expérience en tant que malade ! [...] J'ai deux questions, auxquelles je souhaite écouter vos réponses : 1) Je souffre d'un mal de dos depuis deux jours environ qu'est-ce que je peux faire pour soulager la douleur ? 2) Pourquoi l'auto-médication est-elle le plus souvent dangereuse ? J'entends par là, prendre des médicaments sans avoir au préalable consulté un spécialiste?

Elizabeth qui n'en pouvait plus d'attendre leva immédiatement sa main pour répondre. D'autres élèves répondirent d'abord, ensuite ce fut son tour!

-Alors, commença-t-elle, quand j'étais plus petite, j'ai eu la rougeole. C'est une maladie moldue qui donne de la fièvre et des plaques rouges sur le corps. J'ai de la chance car mes parents sont médecins alors j'ai été très bien soignée! Je me rappelle plus de tous les détails, j'avais 6 ans mais je sais ma maman à dire que c'était bizarre de l'avoir si tard. Ma maman est restée à la maison avec moi. J'ai d'abord eu beaucoup de fièvre et ensuite pleins de taches rouges sur la peau, qui grattait un peu. Avec la fièvre c'était très fatigant, je dormais beaucoup. Une fois que c'est passé, j'allais mieux mais maman a préféré que je reste à la maison toute la semaine. J'ai eu des antibiotiques pour que ça passe et des médicaments contre la fièvre. C'étaient des suppositoires et j'aimais pas ça du tout! Aussi je devais boire beaucoup et j'ai mis de la crème sur les rougeurs les plus fortes, là où ça me grattait.

Pour la seconde question; je vais répondre à la question sur le mal de dos; il y a plusieurs traitements possibles.
En fonction de la douleur, on peut essayer un "simple" massage thérapeutique. Ce massage viendra soulager et/ou débloquer la partie qui fait mal. Dans un autre cas il y a des crèmes moldue qu'on applique si c'est une douleur ciblée. Il existe les mêmes traitements sous forme de Patch, qu'on pose sur la peau et qu'on laisse la journée. Si le mal de dos persiste, il faut peut-être envisager de consulter un médecin généraliste ou alors un kinésithérapeute qui prescrira des séances de "massage".

Elizabeth reprit son souffle. Elle avait déballé tout son blabla avec une telle vitesse qu'elle n'avait quasi pas respirée. Elle sourit et pos à ses yeux sur les autres élèves, impatiente de connaitre leurs expériences.

Le cours commence enfin après l'arrivé du prof.
Je me redresse sur ma chaise et il se présente. Professeur
Narci-ssique oui surement, mais pour moi ça fait parti du fait que je le trouve drôle et sympathique.
J'écris une dernière chose sur mon parchemin avant d'écouter les indications.

Spoiler:

Satisfaite j'écoute la question de notre prof aigle et je lève la main pour répondre à une des questions de mon professeur après Eli.

-Euh pour soulager le dos je crois qu'il existe des ceintures spéciales qu'il faut mettre souvent. Après au bout de deux jours c'est peut-être exagérer. Je ne sais pas trop du coup. Mais en sport qui fait du bien pour le dos il y a la piscine.

En ce qui concerne une de mes maladies. Hum... Une fois, ce n'était pas vraiment une maladie mais bon j'allais parler.

-Une fois, je rentrais de l'école à vélo et je traversais un passage piéton avec ma mère quand une voiture m'a renversée.

Petite grimace. C'était un moment dur, je m'en souviens bien. J'avais neuf ans et le conducteur ne m'avait pas vu traverser. En fait je ne m'en souviens pas réellement. Maman me l'a raconté.

-J'ai obtenu du coup un traumatisme crânien mais le plus important c'est la blessure dans le dos que j'ai récolté. Effectivement, mon dos a râpé le sol et il a été brûlé. Ainsi dès que je bougeais j'avais extrêmement mal au dos. Les docteurs, l'équivalent des médicomages chez les Sorcier, m'ont fournis une crème spéciale qui apaisait la douleur de mon dos, les médecins appelaient ça une brûlure car mon dos s'était brulé contre le bitume. Pendant deux trois nuits j'ai quasiment pas dormi. Dormir sur le dos c'était impossible à cause de ma blessure. Et puis la marque a complètement disparue au bout d'un mois. J'ai recommencé le vélo justement du coup au bout d'un mois.
Certains écrivent mais il faut répondre à l'oral je crois.

Quelle entrée, quel panache ! Et quelle.... coupe de cheveux....

- Ah ! Je suis vraiment trooop content que vous soyez là !!! On va bien s'amuser ! Ne vous inquiétez pas vous allez bientôt découvrir en quoi consiste la pratique. Alors, alors, pour clôturer la théorie, vous allez me raconter votre expérience en tant que malade ! [...] J'ai deux questions, auxquelles je souhaite écouter vos réponses : 1) Je souffre d'un mal de dos depuis deux jours environ qu'est-ce que je peux faire pour soulager la douleur ? 2) Pourquoi l'auto-médication est-elle le plus souvent dangereuse ? J'entends par là, prendre des médicaments sans avoir au préalable consulté un spécialiste.

Je tenta de déboucher mes oreilles car une de ses phrases était mal passé... "On vas bien s'amuser"? Ca reste à voir. Deux questions s'offrait à moi... Je réfléchissait encore quand les premiers ~~fayots~~ élèves levèrent la main pour répondre. C'était peu interressant mais ça me permit au moins de réfléchir.
Je finit tout de même par lever la main pour répondre à la question...

- J'ai l'incommensurable joie de vivre avec une fratrie plus violente qu'une harde de centaure... Un jour je me suis pris un magnifique buste du XVII éme siècle sur le dos... J'ai heureusement la chance de vivre avec des parents très réactif qui ont réussi à s'engueuler au dessus de moi qui ne pouvait plus bouger... Heureusement pour moi, mes parents son sorcier et ont reconstitué une partie de mes chairs avant de m'emmener chez l'infirmière du coin.

Cette épisode, bien que navrant, était tout à fait véridique. Mais je sentais que ma réponse n'avait pas satisfait le prof. J'enchaina donc:

- Je pense donc que la médicomagie est bien plus puissante que la médecine moldue car nous, au moins, on peut soigner rapidement... Sauf si on a un cancer... Ou la peste...

Après avoir répondu par écrit à la question rédigée au tableau, Luna avait laisser son esprit vagabonder jusqu'à ce qu'une voix familière la tire de sa rêverie: - Salut !

C'était Loredana qui venait de s'installer à côté d'elle. Elle la salua alors en retour et attendit qu'elle ai finis d'écrire sa réponse avant d'engager la conversation en attendant le professeur.

- Alors ça va depuis la dernière fois ? Comment tu crois qu'il va être aujourd'hui ? demanda-t-elle en parlant de Mister Lefebvre. La jeune irlandaise savait que son professeur était un métamorphomage et aimait débattre de ses looks avec ses amis.

Mais avant que Loredana ai eu le temps de répondre, le dit professeur apporta lui même sa réponse. Déjà, il avait les cheveux verts, coiffés en bataille évidemment. Il portait une blouse de chimiste et ses lunettes étaient assortient avec ses cheveux. Mais, il avait ouvert la porte si violemment que tout était de travers. Il avait l'air d'un savant fou. Après l'effet de surprise, Luna se retourna vers Loredana et lorsque celle-ci fit de même les deux élèves rirent en silence.

Une fois arrangé, le professeur donna de nouvelles instructions. Luna se leva alors pour rendre son devoir et retourna à sa place.

- Ah ! Je suis vraiment trooop content que vous soyez là !!! On va bien s'amuser ! Ne vous inquiétez pas vous allez bientôt découvrir en quoi consiste la pratique. Alors, alors, pour clôturer la théorie, vous allez me raconter votre expérience en tant que malade ! [...] J'ai deux questions, auxquelles je souhaite écouter vos réponses : 1) Je souffre d'un mal de dos depuis deux jours environ qu'est-ce que je peux faire pour soulager la douleur ? 2) Pourquoi l'auto-médication est-elle le plus souvent dangereuse ? J'entends par là, prendre des médicaments sans avoir au préalable consulté un spécialiste.

L'idée de passer à la pratique sur un tel sujet inquiéta significativement la jeune Serpy. Elle se tourna vers les couvertures puis vers Loredana. Ça risquait de mal tourner. Enfin, après plusieurs réponses de ses camarades, elle demanda à son tour la parole.

- Pour ma part professeur, il y a trois ans, j'ai été victime d'une maladie très étrange. J'étais fiévreuse, je me sentait très mal. J'ai fini par me coucher tôt. Le lendemain matin, j'essayais de me lever mais dès que je me mettais debout, j'étais prise de vertiges tellement intenses que je devais me rassoir aussitôt. J'ai du passer deux jours entiers au lit. J'ignore s'il s'agissait d'un maladie moldue ou sorcière, je sais juste qu'elle est repartie comme elle était venue. Pour ce qui est du mal de dos, il parait qu'un bain glacé peut aider, avec peut être quelque huiles essentielles. dit-elle avec un sourire.

Après cela, elle attendit que le professeur s'intéresse à quelqu'un d'autre pour discuter avec Loredana.

Décalé.
Idiot.
Attachant.

Les lunettes de travers, la blouse portée à l'envers, l'air paumé, je m'étais toujours demandné comment il avait pu arriver ici, comment on l'avait embauché. Mais ce que j'adorais son puutain d'air décalé. Pas comme les autres prof, différent, innovant, c'était plus plaisant. Je me moquais pas de lui, je rigolais juste à ses conneries. Dans le fond, je rêvais peut-être d'être comme lui et ses cheveux multicolore, du moins, il me faisait rêver. Rêver d'avoir un job où tu fais ce que tu veux, comme tu veux. Dommage qu'il étudiait les moldus. Seul point négatif. Il aurait été parfait à la métamorphose. Alors je soupirais et le laissais dégainer son speech habituel. Je me levais et allait déposer mon parchemin sur son bureau, selon lui on été tous des pessimistes, j'avais hâte de voir son avis sur la question.

De retour à ma place, j'attendais la suite du cours. Ma foi, la partie théorie semblait rapidement terminée, juste ce bout de papier ? J'haussais les épaules, c'était pas moi le maître du cours, alors tassé, bras croisés, sur ma chaise, je me pliais aux ordres et écoutais. Les deux premières questions arrivèrent. Et j'étais pris en traître. Pas le temps de répondre que les premiers de la classe balancèrent leurs avis, réponses, interprétations et patati et patata. De toute manière j'avais pas tout suivi. Le premier truc c'était en rapport avec un mal de dos et le second sur l'auto-médication. Donc il voulait qu'on choisisses entre un dos cassé par la vieilesse ou une vieille soupe de grand-mère à engloutir pour aller mieux. Je soupirais, levais la mains, j'allais encore débiter n'imp, mais au fond, je m'en fichais, je participais.

Faudrait prendre un bain, s'allonger sur le dos dans le lit et tout ira mieux.

Je calais même pas les réactions, j'écoutais presque pas les autres, mais je me taisais, j'aimais pas bavarder. Du coup je lisais le manuel, et j'essayais d'apprendre des truc intéressant sur les moldus, ce qui s'avérait quand même compliqué, mais ce cours était pas là pour rien. Je feuilletais jusqu'à ce que je commence à comprendre que y'en à certain qui parlaient de leurs maladies. Alors je réfléchissais, est-ce que j'avais eu une grosse maladie ? Ou un problème quelconque ? J'avais quand même des bons anticorps et des os solides. J'étais un chanceux, né sous une bonne étoile. Je vois juste ce moment de faiblesse d'un mois de décembre, en enfance.

J'devais avoir huit ans et être un petit hyperactif à cette époque. Rien de très original, j'ai vite attrapé 39/40 de fièvre et j'étais cloué au lit avec une bonne vieille grippe des familles, tout comme on les aime. Rien de fou, maux de tête, courbatures, fatigues. Ce truc à quand même duré cinq jours et j'étais pas bien. Au final, on m'a aspergé de sortilèges comme des Ensoporis, Curo As Velnus, Consequat Musculum, et quelques soupes chaudes, bonnes nuits et puis ça allait mieux de jour en jour. Sale histoire.

Etant arrivait presque tout juste à l'heure, Loredana ne trouva pas le temps très long avant que le prof n'arrive. Lune répondit à son salut, lui demandant quelle look allait adopter Lefebvre aujourd'hui. Mais avant qu'elle n'ait eu le temps de répondre, celui-ci entra dans la pièce, cheveux vert, tout aussi excentrique. Il fit une entrée pour le moins...bruyante, comme s'il était en retard de 15 min. La Gryffondor se demanda depuis combien de temps ses camarades attendaient... Mais il était là prêt à commencer son cours. Loredana leva instinctivement un sourcil à la vue du professeur, un reflex qu'elle avait de temps en temps.
Il s'excusa pour son retard et ne tarda pas à énoncer la première consigne du cours. Loredana se demandait ce qui l'attendait dans ce cours, elle qui en savait tellement peu sur les moldus, ça n'allait pas être facile du tout. Elle espérait quand même repartir avec quelque chose en tête, qu'elle n'assiste pas à ce cours en vain.

- Ah ! Je suis vraiment trooop content que vous soyez là !!! On va bien s'amuser ! Ne vous inquiétez pas vous allez bientôt découvrir en quoi consiste la pratique. Alors, alors, pour clôturer la théorie, vous allez me raconter votre expérience en tant que malade ! [...] J'ai deux questions, auxquelles je souhaite écouter vos réponses : 1) Je souffre d'un mal de dos depuis deux jours environ qu'est-ce que je peux faire pour soulager la douleur ? 2) Pourquoi l'auto-médication est-elle le plus souvent dangereuse ? J'entends par là, prendre des médicaments sans avoir au préalable consulté un spécialiste.

Ok.... Elle allait d'office choisir la question 1, le mal de dos, elle connaissait, bien qu'elle n'ait absolument aucune idée de la manière de le soigner façon moldu, mais ayant déjà entendu parler ses amis cachés moldus à ce sujet, elle avait peut-être un idée. Elle avait toujours vécu avec des sorciers, c'était très délicat de parler de tout ça pour elle, bien qu'elle veuille faire des effort, elle était là pour en apprendre davantage après tout.
Elle leva donc la main pour répondre à la première question.

- Je ne suis pas sûre puisque je ne me suis jamais soignée de la sorte, mais j'ai déjà entendu des moldus parler de chaleur, de patch chauffant permettant de soulager un mal de dos que l'on ne pense pas bien grave, même s'il dure depuis plusieurs jours. Ça peut être dû à une mauvaise position dans laquelle on est resté depuis longtemps ou tout simplement à cause du stresse aussi. Si le mal de dos persiste, il vaut mieux aller conseiller un spécialiste qui lui peut trouver le traitement adéquat. Je ne pourrais malheureusement pas vous dire lesquelles puisque je ne le sais pas.

Elle essaya de se rappeler un jour où elle avait été malade, ce qui n'était pas arrivée souvent. Elle avait eu un simple rhume, mais qui était tout de même vraiment désagréable.

- L'une des seules fois où j'ai été malade, c'était un rhume. La guérison a été rapide puisque j'ai été soignée par des sorcier qui m'ont fait boire la potion Pimentine. Malgré les effet secondaires, ça a vite fonctionnait. Ma mère n'a jamais voulu que je sois suivie par un médecin moldu. Elle ne connaît pas leur mode de vie et, de ce fait, n'a pas confiance.

Elle se tourna ensuite vers Luna.

- Bizarre celui-là, je n'ai encore jamais vu un prof donnait un tel spectacle en rentrant en cours...

Patience. Je me demandais bien où était notre professeur. Je relus dix fois mon parchemin, en corrigeait quelques fautes d'orthographes et m'estimais satisfaite. Il nous a pas demandé une dissertation non plus! Concentrée, je n'avais pas remarqué la présence d'Eli à mes côtés. Ce n'est qu'une fois plume posée que je m'étais aperçu de sa présence.

"Coucou Eli, tu vas bien? Tu t'en sors avec cette citation?"

A ce moment là, une furie venait de faire son apparition. Enfin ce n'était que notre formateur. Sacré phénomène celui-là. Si l'excentricité avait un nom, elle pourrait s'appeler Esteban. Il lut quelques une de nos notes et c'est là que j'me dis que prendre une place située juste à côté de la sienne n'était pas une si bonne idée. Ça n'avait pas l'air si mal en fin de compte. Il annonça la suite de la partie théorique de ce cours.

"- Ah ! Je suis vraiment trooop content que vous soyez là !!! On va bien s'amuser ! Ne vous inquiétez pas vous allez bientôt découvrir en quoi consiste la pratique. Alors, alors, pour clôturer la théorie, vous allez me raconter votre expérience en tant que malade ! [...] J'ai deux questions, auxquelles je souhaite écouter vos réponses : 1) Je souffre d'un mal de dos depuis deux jours environ qu'est-ce que je peux faire pour soulager la douleur ? 2) Pourquoi l'auto-médication est-elle le plus souvent dangereuse ? J'entends par là, prendre des médicaments sans avoir au préalable consulté un spécialiste. "

Raconter une expérience en tant que malade. Très bien. Plusieurs élèves, visiblement inspirés, levèrent la main et prirent la parole. J'écoutais attentivement leurs réponses. Forcément, je n'avais connu que le cas du monde des moldus. Il était temps de m'exprimer, je leva la main, mon tour était arrivé.

"Je me souviens avoir était malade l'hiver dernier, juste avant les vacances scolaires. La veuille tout aller bien, aucun signe d'alerte et pourtant à mon réveil ce jour-là je sentais que quelque chose tournait pas rond. J'avais mal aux membres, des courbatures comme si j'avais fait du sport la veille mais il n'en était rien, accompagné de toux. Pas matinale, je m'étais dis que mon corps avait plus du mal à émerger ce matin. C'est quand j'ai mis le pied en dehors de mon lit que j'ai compris. J'ai été prise de vertige, assise au bord de mon lit, et après m'être levée, je suis retombée illico dedans cassant deux trois lattes. Le bruit avait alerté maman qui était venue voir ce qu'il se passait. Elle avait noté une pâleur inhabituelle chez moi. J'lui ai expliqué que j'avais mal partout, que je toussais et je ne pouvais tenir debout. Elle prit ma température pour en être sûre: 39°, j'étais tombée malade. Elle a appelé le médecin familiale qui est arrivé en fin de matinée. Après m'avoir ausculté avec une batterie d'ustensiles et m'avoir posé des questions sur où j'avais mal, il en avait conclut que j'avais attrapé la grippe. Maladie virale, j'avais gagné du repos et un médicament pour diminuer ma fièvre pendant une semaine. C'était horrible car j'étais si faible que je passait mes journées dans mon lit à dormir. J'éprouvais des difficultés à manger à table en famille. Le délai passé, comme par magie, tout était redevenu normal et j'avais retrouvée la forme pour fêter Noël. "

Drôle d'anecdote, j'avais eu peur de gâcher Noël en ne pouvant pas sortir de la maison, je m'en serai voulu même si je n'y pouvais rien. J'enchâina sur la deuxième partie de la question du professeur.

"Cette anecdote illustre parfaitement les dangers de l'auto-médication. Sans consultation, maman aurait pu croire en un gros rhume ou bronchite ou je ne sais quoi, j'en avais les symptômes. Chez les moldus, la plupart des gens possèdent une armoire à pharmacie où l'on garde des restes de médicaments. J'aurai pu prendre des antibiotiques complétement inutiles à ma guérison et même aggraver ma situation. Toute cette chimie n'est pas super pour le corps humain, autant en limiter au maximum leur utilisation. "

Fin de mon discours. Je me tourna vers Eli pour me rassurer.

"C'était compréhensible ce que j'ai dis Eli? Née moldue, j'ai l'impression de parler chinois par moment à leurs yeux...

Eli lui rendit son salut et se remit à gratter. Son amie était une bonne élève, du style madame je-sais-tout première de la classe. Mais elle était très gentille, l’un n’empêche pas l’autre. Elle écrivait un roman entier, alors qu’Asteria peinait à comprendre la phrase. Finalement, la petite se lança, marquant tout ce qui lui venait à l’esprit.

Parchemin:

Elle terminait sa phrase quand le professeur entra. Excentrique. Les lunettes de travers et la blouse à l’envers, il a l’air un peu perdu. Puis il devient fou. Fou de joie, plein d’énergie. Asteria sourit, elle l’aime déjà ce prof.

_ Ah ! Je suis vraiment trooop content que vous soyez là !!! On va bien s'amuser ! Ne vous inquiétez pas vous allez bientôt découvrir en quoi consiste la pratique. Alors, alors, pour clôturer la théorie, vous allez me raconter votre expérience en tant que malade ! [...] J'ai deux questions, auxquelles je souhaite écouter vos réponses : 1) Je souffre d'un mal de dos depuis deux jours environ qu'est-ce que je peux faire pour soulager la douleur ? 2) Pourquoi l'auto-médication est-elle le plus souvent dangereuse ? J'entends par là, prendre des médicaments sans avoir au préalable consulté un spécialiste.

Son sourire s’évapora quand elle comprit qu’il leur demandait de participer. Non, jamais elle n’oserait lever la main dans cette classe. La configuration en carré permet à chacun de voir tout le monde, tous les regards seraient alors tournés vers elle. Non, elle ne pouvait pas, c’était physiquement impossible. Elle senti alors une vague de chaleur la parcourir. Des gouttes de sueur perlaient sur son front, ses yeux s’embuaient. Ses oreilles décollées commencèrent à la brûler. Sous la table, ses jambes se mirent à trembler, à l’unisson avec ses mains. Quelques élèves répondirent, tous admirablement aux yeux d’Asteria. Si elle levait la main, elle était persuadée de dire une bêtise et tous les autres riraient. Non non non, tout mais pas ça. Elle les voyait déjà, se gaussant de sa petite voix de bébé, de ses yeux vairons, de ses oreilles décollées, de ses cheveux roux, et elle en pleure, essayant de donner une réponse un minimum cohérente. Elle préféra écouter les autres tout en respirant à grand coup pour se relaxer. Quoi que dise ce prof, elle ne participerait pas pour l’instant. Peut-être plus tard dans l’année, quand elle se sentira mieux. Ne voulant pas passer pour une mauvaise élève, elle sortit un parchemin et tenta de répondre aux questions. Elle essaierait de se rappeler de le lui donner à la fin du cours.

Parchemin:

Elle repensa en écrivant à ce moment. Cette période de sa vie n’avait pas été la plus désagréable. Certes les démangeaisons étaient invivables, mais elle avait eu la chance de pouvoir profiter de sa maman pour elle toute seule. Confinée dans une chambre pour qu’elle ne la donne pas aux autres, elle n’avait ni grand frère, ni petit pour l’embêter et ses parents étaient aux petits soins. Elle avait malgré tout réussi à la donner aux trois autres, et ce fut réel un plaisir de pouvoir rire de leurs têtes boutonneuses quand elle allait mieux.
Asteria leva la tête de son parchemin pour écouter ce que racontaient les autres. Elle espérait que le professeur ne s’amuserait pas à l’interroger.