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Chambre n°4028
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Re: Chambre n°4028
Invité, le  Sam 13 Jan - 1:01



Le Chaudon Baveur
Pour Morgan Delaube



Sifflements doucereux d’une mélodie inachevée. Temps qui passe, autant que les passants dans l’établissement. Haute fréquentation, on pourrait dire. Faut dire, ils ont du style, à vendre et revendre. Bien pour ça qu’il dirige un commerce, malgré le fait que la négoce n’ait jamais été son truc. L’argent, le Pius, il trouve ça sale. Alors, il évite d’y toucher, sauf quand y a pas d’autres possibilités. Pour ça qu’il fait ses comptes dans son bain. Et Kohane qui lui reproche d’y passer sa vie, dans ledit bain… C’est que c’est long, ces tribulations concrètes et entachées de capitalisme. Alors il se détend dans les herbes infusées et les huiles essentielles pour oublier en même temps.
Mais bref, pas de mains dans le cambouis ce jour-ci. Y avait quelqu’un dans l’escalier, ça grinçait. Un pas, un autre, voici l’autre qui aborde mais déborde du faciès… C’était pas son monsieur câlin ça ?

Léger raclement de gorge, sourire, s’approcher : « - Bonjour ! Navré, restriction de personnel. C’est moi qui vais m’occuper de vous, pour vous aider à soulager votre tension. Des envies ? » Qu’il fait en montrant la carte, tout en l’invitant à pénétrer au sein de la chambre 4028.
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Re: Chambre n°4028
Invité, le  Dim 14 Jan - 20:03



Le Chaudon Baveur
Avec Anna


Anna a mon L.A. pour l'ensemble du RP


Les formes avachies dans le lit avaient fini par s’en extraire. Qui était-ce seulement ? Bof, il avait déjà oublié, ou n’y avait pas prêté attention. C’était pas son genre d’interférer avec l’intimité d’autrui, alors prêter attention à l’identité des clients de la Loveroom… Encore moins ! Lui était juste là pour faire le service. Un peu, très, seul depuis le départ de Valentina et Schiavo, bien qu’Anna soit restée. Il lui en était presque reconnaissant, de pas avoir suivi le moment. Parce que, voilà… Tina lui avait légué son héritage et sa confiance. Il était sa suite, le devenir en puissance. Il était un bout de sa tête. Mais surtout, pour gérer un commerce comme le Chaudron Baveur, il était seul. Lui qui exécrait la gestion d’argent (il trouvait ça sale et indigne de sa personne) et était toujours perdu quelque part dans un coin de ses pensées, ça lui faisait tout drôle de devoir prendre des responsabilités. Mais bon, ça n’allait malheureusement pas se faire tout seul… Peut-être était-il temps qu’il grandisse et se responsabilise ?
Meh.

En montant les escaliers, le voici qui retrousse les manches de sa robe, noue son tablier autour de la taille, puis confine ses bouclettes anarchiques dans un chignon un peu plus autoritaire. En haut des marches, le sceau lévitant se pose. A l’intérieur, des brosses, des savons et des serviettes : de quoi récurer le jacuzzi qui avait très probablement été utilisé.
Encore quelques pas souples et le voici qui dépose son barda dans la suite des amoureux, saluant Anna d’un sourire tout en dents et exalté caractéristique de sa glorieuse personne. Elle avait eu la bonne initiative d’ouvrir la fenêtre pour aéré un peu. C’est que ça sentait l’animal dans le coin.

Retroussant ses aristocratiques narines et ajustant ses gants de cuisine, il se dirigea en direction du jacuzzi. Rinçant d’abord, puis s’appliquant ensuite à appliquer du produit nettoyant sur toute la surface interne. Eventuellement, un sifflotement lui échappait, porteur de quelques mélodie inconnue.
Malgré sa géniale maîtrise des arts rhétorique, il était plutôt renfermé comme bonhomme. Mais bon, si jamais sa chère stagiaire-en-cheffe préférée (et unique d’ailleurs), avait besoin de sa glorieuse assistance, il était toujours là pour un coup de main… Ou de brosse !
Hugo Mourlevat
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Re: Chambre n°4028
Hugo Mourlevat, le  Mar 16 Jan - 16:53

Hé beh, à force d'aller aux mêmes endroits, on tombe toujours sur les mêmes têtes. C'était pas forcément désagréable pour le Phénix qui sourit à son Monsieur câlin préféré. Il le suivit jusque dans la chambre qui allait l'accueillir.

-J'aimerai bien me faire masser tout le corps. Avec le travail en ce moment j'ai surtout mal aux épaules, à passer mon temps en cuisine... Mais je pense que tout le corps ça sera bien ouais.

Morgan entra dans la chambre et jeta un coup d'oeil à son masseur. Il ne doutait pas de ses compétences, mais une question le tracassait un peu. En tant que nouveau propriétaire du Chaudron Baveur, il pourrait sûrement lui répondre :

-Vous avez des nouvelles de Valentina Boccini ? Ca fait longtemps que je l'ai pas vu. En tant qu'ancien élève et ancien collègue, il avait le droit de s'inquiéter un peu, non ?


Dernière édition par Morgan Delaube le Lun 19 Fév - 16:25, édité 1 fois
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Re: Chambre n°4028
Invité, le  Jeu 15 Fév - 19:30

Toutes mes excuses pour le retard




Le Chaudon Baveur
Pour Morgan Delaube



En entrant, il remonte ses manches et va se laver les mains, retirant ses précieux gants au passage. C’était plus ergonomique ainsi, après tout, surtout s’il y avait l’utilisation d’huiles diverses et variées en cours de route. Et puis, si cela dérangeait son M. Câlin favoris qu’il lui manquât un doigt… Meh, il ne pouvait pas y faire grand-chose ! Il l’avait toujours, ceci dit, conservé dans le formol, histoire de faire marrer Eb’ et d’ajouter quelques points de décorations à son laboratoire de potions, mais sinon… Du mal à recoller les morceaux.
D’ailleurs, ça tombait bien, l’autre se mettait à parler de Tina. C’était tout de même plus convenable de rester sur un sujet plus stable comme les massages ou bien le temps qu’il fait.

« - Les épaules ? Parfait, déshabillez-vous et allongez-vous sur le ventre je vous prie. Dit-il en lui donnant une serviette, puis en lui désignant le lit, lui laissant l’intimité de la salle de bain pour son changement de vêtements. Vous avez de la chance, je sais bien triturer les nerfs de la nuque ! Si vous êtes trop tricotés, ça devrait s’arranger. Vous restez souvent debout ? »

Il lui fait un grand sourire, avant de nouer ses cheveux dans un ruban. Peut-être devrait-il emprunter quelques bouquins d’anatomie à Eb’ ? Ça pourrait pas lui faire de mal.

« - Miss Boccini est partie. Réponse abrupte, comme le départ. Pour d’autres responsabilités, s’occuper de son enfant. Elle ne reviendra pas. Une légère amertume dans la voix, car il était toujours difficile de s’accommoder à une réalité qui incluait la perte d’un être cher. »

Il aurait voulu rajouter quelque chose, mais ne semblait pas trouver ses mots. Ce n’était pas tant un défaut de vocabulaire, qu’une volonté de passer outre ces instants passés, pour rester ancré dans un présent plus professionnel et moins émotif.
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Re: Chambre n°4028
Hugo Mourlevat, le  Lun 19 Fév - 16:38

Morgan attrapa la serviette en écoutant d'une oreille la voix de son Monsieur Câlin. Il entra dans la salle de bain et de déshabilla totalement, reluquant son corps nu dans le miroir. Non pas qu'il avait de l'égo ou qu'il aimait ce qu'il voyait, mais il avait oublié les nombreuses cicatrices qui recouvraient son corps. Entre les griffures et la morsure du loup-garou, et le 67 gravé sur son pectoral, un grand remanient était de mise. Attrapant sa nouvelle baguette posée dans ses affaires, l'ancien Jaune et Noir informula un #Aelusionem Multiplicare sur son corps meurtri. Il en profita pour retirer le masque qu'il portait sur la moitié droite de son visage, découvrant sa cicatrice. Un nouveau #Aelusionem fusa et c'était maintenant comme si le masque était de retour. Il voulait se sentir bien pendant cette séance, ne plus rien avoir sur soi à part cette serviette autour de la taille. La voix du propriétaire du chaudron baveur le ramena à la réalité :

-Oui, je travaille souvent en cuisine ne plus, alors j'ai pas beaucoup de temps pour me reposer, les clients qui affluent toute la journée... J'essaie de proposer un service de qualité, et c'est mon dos qui trinque... Le sorcier revint dans la chambre, une main accrochée à la serviette pour ne pas qu'elle tombe. Il était un peu pudique. Il regard son Mr. Câlin dans les yeux. Oh, je suis déçu d'apprendre ça pour Tina. C'était une de mes grandes amies... Elle ne m'en a pas parlé...

Le benjamin Delaube s'allongea sur le ventre, sur la table de massage. Il articula, la tête dans le trou, un : "-Allez-y sorcier, faîtes votre magie !" de façon enjouée.
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Re: Chambre n°4028
Invité, le  Ven 23 Fév - 12:45



Le Chaudon Baveur
Pour Morgan Delaube



Son M. Câlin ne tarda pas à refaire une apparition, sortant de la salle de bain et semblant plus disposé pour se faire masser. Il l’écoutait avec un léger sourire poli et attentif, le Pius. Parce que c’était toujours plaisant de… Discuter. Ça lui arrivait pas souvent. Faut dire, généralement, il restait silencieux dans son coin à potionner, ou alors, il monologuait. Faire dans la mesure ? Non, pas trop son truc. Il préférait l’Absolu en toute chose.

« - Ici on emploie des elfes pour la cuisine, sauf quand ce sont parfois les stagiaires. Il hausse délicatement les épaules. Je fais rarement la différence entre les deux de toute façon. Vous travaillez dans le coin, non ? Il lui semblait qu’il en avait fait mention, fut un temps, à la Serre. »

Il le laissa s’installer, et, de son côté, mis ses lunettes à verres teintés de côté pour observer le dos en face : pas de risque de croiser un regard et d’utiliser (par mégarde, évidemment), la légilimancie. Il aimait bien en apprendre plus sur ses contemporains, mais de là à explorer leur intimité… Assez peu pour lui.
Il pose donc ses mains sur le dos du client du jour, avant de les passer sur la peau, à la recherche de… Ah, là, des nerfs qui ressortent. Au niveau de la nuque et des épaules, principalement, logique. Il se redresse, enduit ses mains d’huiles essentielles, et commence à masser les points qu’il estime être douloureux sur les épaules du gaillard. Oui, sa pratique est plutôt incisive et méticuleuse : comme s’il était en train d’extraire le suc d’une plante, sur son établit. Tout est dans la technique, mais ça finirait pas porter ses fruits, et un peu de douleur, était toujours plaisant… Non ? Et puis, ce genre de travail manuel permettait d’éviter de penser au fait que, peut-être, il aurait pu retenir Tina au lieu de l’oublietter (à sa demande, certes). Meh.

« - Hésitez pas à me dire si je vous fait mal ou si vous souhaitez accentuer un endroit précis. Ouh, c’était un beau nerf tout tricoté ça, sous ses doigts arachnéens, il allait le broder de détente et de douleur relâchée. »


Commande:
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Re: Chambre n°4028
Hugo Mourlevat, le  Mar 27 Fév - 16:27

Des elfes de maison en cuisine ? Il arrivait à Morgan d'en employer aussi, mais il préférait en général fait le travail lui-même. Les elfes s'occupaient plus de tout ce qui était attrait au ménage ou à l'entretien de la scène.

-Je suis le propriétaire et cuisiner de l'Occamy Doré. J'ai pas encore d'étoile Michelin, 'fin je sais pas si ça existe dans le monde sorcier, mais je me débrouille plutôt bien. Bah quoi ? Pour une fois que le Blaireau disait la vérité et qu'il était vraiment bon dans quelque chose, autant en être fier non ? Avec un peu de chance, le Mr Câlin voudrait venir vérifier de lui-même si la cuisine est aussi bonne que l'ancien Jaune et Noir le prétend. Ca ferait quelques gallions en plus. Et puis si ça lui plaisait, il en parlerait sûrement à ses amis. Enfin, il voudrait d'abord faire la promo de son Chaudron Baveur, sans aucun doute. Mais la cuisine n'y était pas aussi bonne.

Morgan s'allongea sur le ventre, donnant ainsi tout le loisir à son hôte de triturer son dos. Ah, le voilà qui mettait ses mains pile au bon endroit ! Ouh que ça faisait du bien. Ses muscles se relâchaient tranquillement tandis qu'il laissa échapper un grognement, presque lupin, de plaisir. Ohoh, il allait devoir faire attention à ce que l'autre n’interprète pas mal ses propos.

-Euh... Vous faîtes ça depuis longtemps ? C'est très agréable.
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Re: Chambre n°4028
Invité, le  Jeu 1 Mar - 20:46



Le Chaudon Baveur
Pour Morgan Delaube



Cuisinier, mmh ? Il émit un léger son de gorge pour montrer qu’il l’avait entendu (et potentiellement compris), tandis que ses doigts étaient affairés dans la chair, comme un potier pouvait l’être avec de la glaise. C’était tellement plus malléable, un corps vivant, avec de la chair chaude… Contrairement aux colocataire d’Eb’ : on ne se demandait bien pourquoi, l’autre médicomage était un amour pourtant.

Poursuivre la conversation, tandis qu’il y allait un peu plus fort sur un point qui lui semblait bien dur : « - Eh bien, vous me donnez une bonne occasion de retourner à l’Occamy Doré ! Ma cousine y travaillait et… Un silence. Propriétaire ? Ce n’est plus Peter qui est en charge des lieux ? »

L’étonnement transparaissait candidement dans ses propos. Faut dire, ce monde de paillettes, de strass et d’alcool luxueux convenait tout à fait à ce qu’il voyait chez son petit-cousin ou… Il ne savait trop comment le désigner. Peter, c’était bien. Pourquoi en être parti ? Il avait la position sociale, une place parmi les commerçants et au sein de la communauté…
Avec un léger haussement de sourcil, il se demanda s’il avait encore grimpé une branche. On ne l’arrêtait plus dis donc. Léger sourire, avant de reprendre un peu d’huile : chaude, bien sûr, sinon, ça casserait l’ambiance et de la détente.

« - Non, un autre de mes employés se chargeait de ce service, mais il nous a malheureusement quitté sans un mot. Peut-être n’aimait-il pas les cupcakes spéciaux ? Et de la chair, j’en ai rarement comme ingrédient à travailler. Laisser les épaules pour l’instant, y revenir plus tard : descendre doucement, puis remonter, puis redescendre, pour donner un peu de friction avant de s’attaquer aux reins. C’est une matière délicate et assez inconnue. Alors, autant se faire la main. »

Il rit, doucement, amusé de ses propres insinuations, qui n’en était pas vraiment, vu qu’il passait plus de temps au-dessus d’un alambic qu’ailleurs. Peut-être que l’autre n’avait même pas entendu, entre son grognement et son soupire.
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Re: Chambre n°4028
Anna Keats, le  Ven 20 Avr - 15:58



Le Chaudon Baveur
Avec • Amour


L'air pur du centre-ville de Londres entrait abondamment dans la pièce, un petit vent agréable qui soulageait mes narines, enfin plutôt nos. Le proprio avait fait son apparition dans la pièce dans une classe aristocratique innée. Égal à lui-même comme à son habitude... même les manches retroussées, dans la crasse et la poussière, le tablier noué, lui restait tout son charisme. Un sourire au coin des lèvres, ses bouclettes rebondissantes à chaque pas me donnaient envie de passer mes doigts dedans pour jouer avec. Un genre de ressort à étendre le plus possible.

Il attaqua la bassine géante, la chose appelée autrefois jacuzzi et qui était dans un état inqualifiable. Sentant un besoin immédiat d'assistance, je portais mon seau savonneux jusqu'à l'endroit. Mon regard croisa le sien un instant, un instant pendant lequel il avait pu lire un savoureux mélange entre le dégoût, l'étonnement et l'admiration. Oui, il fallait être fort pour arriver à un tel résultat.

Ma main s'enfonça alors dans le liquide froid de la veille, je fermais les yeux par réflexe, atteindre le fond du jacuzzi pour en retirer le bouchon n'était pas une mince affaire. Je longeais la paroi du bout des doigts, il était important de ne pas perdre ses repères. Le poignet, l'avant-bras, le coude. Ma main gauche posée contre le rebord pour me retenir et ne pas tomber. Le coude passait également sous la surface, il était bien trop profond. Je me dressais sur les pointes des pieds doucement, l'équilibre précaire. Le milieu du bras enfoncé, je sentais l'eau approcher de ma manche dangereusement où déjà quelques mèches de mes cheveux étaient allé piquer une tête. Puis du bout de l'index je sentais l'objet recherché. J'arrive à l’attraper, heureuse je souris en regardant Asclépius.
Je sors mon bras trempé avec au bout le bouchon.

« Il faudra penser à accrocher une chaîne pour la prochaine fois. »

L'eau se vidait lentement. Sachant ce qu'il m'attendait après, je m'étais assise à terre et j'avais passé mes mains sous mon jupon. Quelques secondes à chercher, les yeux vers le plafond. Puis je descendais vers mes chevilles ma paire collants blancs, dévoilant ainsi mes jambes. Je voulais être à l'aise pour récurer l'immense chose de l’intérieur et les jambes habillées pourraient me faire glisser.
L'eau était presque partie, quelques secondes encore, je tendais une brosse savonneuse à mon boss.
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Re: Chambre n°4028
Invité, le  Dim 29 Avr - 18:24

Mood



Le Chaudon Baveur
Avec Peach


C’est Anna qui entama les hostilités, ce qui eut pour effet de l’impressionner tout à fait, en témoignait son gracieux mouvement de sourcil. Voir son membre blanc pénétrer ainsi la surface mousseuse, s’agiter, aller et venir tandis que le liquide dégouline contre la chair : tirant et poussant dans des efforts post-bataille. Quelque chose d’intéressant à observer, surtout d’aussi près. Espèce d’intimité en bulle de savon avant que n’éclate la victoire par un sourire et un bouchon victorieux. Sourire en retour, l’air de dire que c’est bien, pour féliciter et encourager : « - Oui, ça manque de chaîne. Il me semble qu’il y en a à la cave, pas très loin de Gérard. » Sinon, ce n’était pas bien difficile de s’en procurer, quand on savait où chercher et quoi chercher. Et lui, était plutôt du genre connaisseur.

Les collants blancs s’effeuillent découvrant ainsi une peau tout aussi pâle. Centimètre par centimètre dans la descente de l’habit, habillant les formes adolescentes, avant de rejoindre le sol. Fripes échouées à terre sans sommation par une main alanguie de Lolita aux chevilles dessinées.

Tendre le sourire et la main gantée pour prendre la brosse savonneuse. En pressant un peu, le liquide dégouline entre les doigts et l’ossature, s’infiltrant entre les rainures de la chair. Des morceaux de mousse qui s’accrochent tandis que le bras dénudé, la pulpe à vif avec ses veines apparentes et ses grains de beauté s’affaire à récurer le fond des choses, brossant en avant et en arrière, l’autre main à plat pour avoir une certaine stabilité dans ces mouvements de balancier. Les bouclettes suivent le rythme des mouvements et il pouvait entendre Anna à son côté soupirer dans des mouvements similaires et synchronisés.

Les deux corps s’activent et usent de leur forces afin de gratter, récurer, humidifier et gratter de nouveau : passant les brosses et les éponges, la mousse et la sudation que vint rincer ensuite de langoureux et puissants jets d’eaux sur leur passage. La tâche est ardu, mais moins que celles qu’ils ont à retirer. Qu’a-t-il pu se produire dans cette chambre des délices, ce petit nid d’amour désormais occupé par leurs deux formes informes, sommaires, presque primaire dans leur occupation en avant et en arrière en poussant sur les bras et les genoux. Mains contre le sol, front baissé et soufflant. Le rouge qui vient habiller des joues, des lèvres qui se gonflent et s’humidifient tandis que la torsion des corps impose celles des vêtements, relevant parfois une robe ou un jupon, ajustant des pieds et des mains tandis que les draps se soulèvent et que les deux chaudronnés tirent et claquent, et soufflent et reprennent leur valse où se naît l’ordre d’un désordre de stupre et de désir.

Quand enfin la chambre reprend un aspect accueillant, loin des pulsions primaires et primordiales de l’accouplement, les deux n’ont plus qu’à se laisser tomber, de nouveau, l’un contre l’autre contre le battant de la porte. A reprendre leur respiration tout en observant la lumière du soleil au déclin. Combien de temps sont-ils restés là, à nettoyer ? Nul ne saurait le dire. Et pas eux.
Mais pour l’instant, ils ne songeaient pas à partir. Simplement à se reposer, après ce tremolo intense d’activités physiques.

« - Alors, heureuse ? »

Et dans un sourire satisfait, sortir sa pipe d’une poche de sa robe, avant de l’allumer d’un geste appliqué des allumettes.
Inspirer,
Expirer les feuilles de framboise.
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Re: Chambre n°4028
Anna Keats, le  Ven 11 Mai - 1:05



Les yeux vidés de toute vie, je laissais les scènes passées traverser mon esprit. Je revoyais les délicieuses boucles blondes voltiger en rythme. Nos mains mouillées. Les bras sur lesquelles glissaient les gouttes de ce que nous nous efforcions de terminer. Les jambes appuyées contre le bois, laissant mon jupon voler à chaque mouvement.

Je soupirais nerveusement après les efforts. Je passais ma main tremblante sur ma tête, coinçant mes doigts dans les nombreux nœuds créés. Mes cheveux étaient désordonnés, détachés, ils glissaient le long de mon visage, à moitié collé à cause de l'humidité de ma peau. Les pauvres avaient été balancés au rythme de nos va-et-vient, mêlés au savon, frottés contre le parquet. Mon regard partait vers mon patron, toujours autant essoufflée, je passais ma langue délicatement sur mes lèvres, ces lèvres qui avaient besoin de boire. Une envie qui n'avait encore été comblée, mais après tout, nous n'avions pas encore fini.

Sans mot, comme un accord, nous nous étions dirigé vers l'entrée de la chambre, vers la porte qui avait vu tant de choses dans cette pièce que je n'osais imaginer même dans mes rêves les plus fous. Le silence accueillait le bruit lourd de nos deux corps contre le bois, Sir Underlinden et moi, haletants. Nos souffles irréguliers étaient étrangement harmonieux et après que l'acte soit fini nous nous étions laissé tomber contre le sol.

Je me demandais s'il aimait que je l'appelle comme cela, Sir. Peu d'hommes avaient droit à autant de respect de ma part. Il fallait dire qu'il le méritait particulièrement, après ce qu'il venait d'offrir. La fumée sortait de sa bouche, il dégageait un certain charisme quand bien même les minutes passées avaient pu nuire à son impeccable apparence.

« Je ne le ferais pas tous les jours, c'est épuisant. Mais la tache accomplie est particulièrement satisfaisante. »

J'avais fermé les yeux, quelques secondes. Ma voix était encore fatiguée, mes mots étaient sortis presque comme un murmure. J'avais poursuivi sur le même ton.

« Vous avez instauré une certaine cadence dès le début aussi, c'est de votre faute si je suis si fatiguée. »

Je laissais ma main danser sur mes jambes, massant les courbes adolescentes endolories d'être restées contractées si longtemps. Lentement, appuyant fermement contre la chair, mordant les lèvres pour résister à la douleur. Il était avéré que le lendemain réveillerait bien plus de peines.
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Re: Chambre n°4028
Invité, le  Sam 26 Mai - 17:08

Autorisation de Lïnwe pour DP
L.A. mutuel avec Ashton pour tout le RP
#DatShipHasSailed




Le Chaudon Baveur
Pour Ashton


L’atmosphère s’était jouée comme une symphonie subtile. Des hauts, des bas, des souffles et demi-mots. Des interprétations et des possibles. Mais étant poussé recherche et ayant un passif (actif) paranoïaque, l’enfant du Tilleul s’était laissé tenter, à vérifier. L’autre avait vraiment un beau sourire, c’était quelque chose qu’il avait constaté avec plaisir, mais peut-être pourrait-il en voir plus, sans qu’ils ne soient dérangés, sans qu’il n’ait à se préoccuper d’autre chose, d’autres personnes que cet être un peu particulier, qui finalement, lui titillait la rétine et la curiosité. Ça devait être réciproque, car il n’avait pas été repoussé dans son approche – directe. Il n’avait pas pensé à ses actes à deux fois : tout dans le spontané, dans l’instant, sans pour autant briser la tranquille atmosphère. Peut-être s’entendraient-ils bien. Il faisait confiance à Valentina pour ne choisir que la crème, après tout, étant donné qu’il en faisait partie.
Lui ? Jaloux ? Si peu.

Il guide son invité à l’étage, passe les portes : certaines occupées, d’autres vides, d’autres encore à ne surtout pas ouvrir. Il finit par insérer une clef, baisser la poignée, pousser doucement le battant, avant d’appliquer son corps contre la porte, afin de laisser passer son camarade.
Et derrière leurs deux silhouettes, la porte se referme, tranquillement, dans un petit « clic » afin de témoigner d’une intimité prochaine, tandis que la clef restait dans la serrure. Ce serait déplaisant d’être dérangé.

Il observe le Parker, se dit qu’ils doivent avoir environ la même taille, bien qu’il puisse être un peu plus grand. A vérifier. L’autre paraît plus musclé, mais difficile de constater avec l’habillage. Lui connaît ses tendances épouvantail : pour ça qu’il se drape dans les tissus. Avec style et finesse, bien entendu : c’est que sa peau est à l’image de ses goûts, délicate.

Invitant son camarade à se détendre, entre le cigare, la bouteille, le lit ou le fauteuil (ou le tapis ?), lui dénoue de sa taille son tablier, avant de l’accrocher au porte-manteau. Il fait de même avec le ruban qui retient ses cheveux bouclés, passant une main gantée dedans afin de dégager son visage, apprécier leur souplesse.
Le sourire taquin à la bouche et le regard en observation, ses mots lui paraissent sans équivoques, peut-être un peu brusque, pour lui qui tend toujours vers le sucre et la soie : « - Valentina nous a quitté, malheureusement. Comme une légère amertume, qui s’agrippe toujours à son gosier, en l’évoquant. Elle ne reviendra pas. »

Réaction ? Un témoin de proximité ?
Ashton Parker
Ashton Parker
LégendeGryffondor
Légende
Gryffondor
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Métamorphomage
Occlumens
Manumagie (Niveau 1)


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Re: Chambre n°4028
Ashton Parker, le  Mar 29 Mai - 20:07

#ParselShifting

Si en début de soirée on avait prévenu Ashton qu'il finirait pas se diriger quelques heures plus tard dans une chambre du Chaudron Baveur en compagnie de son propriétaire (ici son désigne l'établissement et non le sang-mêlé, évitons les confusions), il aurait en effet admis que c'était possible. Au bout d'un moment il avait fini par apprendre à se connaitre et ce type de comportement ne lui était pas vraiment étranger. Les chambres du bar, le sorcier en connaissait déjà quelques unes pour y avoir déjà passé plusieurs nuits en de bonne compagnie.

En parlant de sa compagnie pour ce soir il fallait bien admettre qu'il n'était pas trop mal tombé. Avec son style et son attitude si particulière, Asclépius dégageait quelque chose qu'on ne croisait pas tous les jours et qui avait éveillé la curiosité de Parker à de nombreux égards. Si au début le jeune homme avait utilisé son cerveau pour cerner un peu son interlocuteur, à présent il devait bien admettre que sa réflexion était principalement dictée par son entre jambes.

Les deux compères montèrent jusqu'aux chambres et entrèrent dans l'une d'elle en faisant bien attention à la refermer derrière eux histoire de ne pas être dérangés dans leurs occupations. Suite à une invitation d'Underlinden, Ashton jeta négligemment sa cape de sorcier sur un fauteuil avant de s'installer sur le lit dans une pose légèrement suggestive, la bouteille de whisky toujours à la main.

Spoiler:

- Valentina nous a quitté, malheureusement. Elle ne reviendra pas.

Ces mots prirent le sang-mêlé par surprise (et pas dans le sens où il aurait aimé). C'était prévisible que durant son absence certaines personnes ne soient plus là à son retour mais il ne s'était pas attendu à ce que cela soit le cas de Valentina. Il n'y avait pas de doute, même s'il ne pensait pas à elle tous les jours non plus, elle lui manquerait. Alors qu'il poussait un soupir de tristesse, il nota dans un coin de sa tête qu'il lui faudrait rassembler un peu plus d'informations là-dessus une prochaine fois. Sautant sur l'occasion pour opérer un rapprochement, le Métamorphomage s'approcha d'Asclépius et posa une main sur son bras d'un air compatissant
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Re: Chambre n°4028
Invité, le  Mer 30 Mai - 1:26

#ShapeshiftingKink


Le camarade du soir prenait ses aises, il en faisait de même. Ses lunettes à verres teintés viennent rapidement servir de serre-tête pour ses bouclettes chaotiques, ou bien une tiare, ça dépend comment on envisage les choses. Et le style. Mais il n’en manquait pas : question d’éducation et de pratique. Tout était soigné chez lui, tiré à quatre épingles, et le voici même qui s’octroie le luxe d’ouvrir un des boutons de son col si serré en voyant la posture greco-romaine du plus si client. Pas pour l’instant, en tout cas. Il était plutôt un objet d’attention assez singulier.
D’où les verres de lunette relevés, permettant ainsi une plus large appréciation de sa clairvoyance. Ou legilimancie, comme on dit dans le milieu, en chuchotant tout bas. Mais de toute façon, il n’en parlait pas. Faut dire, il n’était pas passé en commission ou en jury devant les barons éducatifs du Ministère pour acquérir cette habilité. Non. L’Enfant du Tilleul qu’il est avait préféré s’instruire et pratiquer en Egypte, sous une tente ou dans les tombeaux pendant les tempêtes de sable, entre deux statues cérémonielles de Seth ou Anubis. Alors, signer un code de déontologie sur les pratiques et les dérives de la magie noire touchant aux esprits, ça n’avait pas vraiment été d’actualité.
Ça ne l’était toujours pas d’ailleurs.

Et puis…
C’eût été dommage de brouiller sa vision par des verres teintés. Il finissait bien par (se) l’avouer, l’Ashton était plutôt un beau spécimen. Dans son genre. S’il avait eu un appétit pour la chair - autre qu'un cannibalisme hypocrite - peut-être aurait-il compris l’attirance physique de Valentina pour cet être singulier. Mais en l’état actuel des choses, cet aspect-là de l’attirance le dépassait tout simplement.
Non.
Sa grande question était de savoir si son complexe œdipien, toujours irrésolu, avait également été celui de son camarade. Sa paranoïa lui susurrait de nouvelles angoisses et il avait presque la bouche tordue en grimace, quand l’autre s’est relevé pour… Le réconforter ?

Son regard d’orage passa de la main sur son bras à la personne à qui appartenaient ces doigts, faisant quelques va-et-vient visuels. Ça le surprenait toujours, de voir des mains dégantés. Aussi prêt, c’était presque, indécent
Il eut une déglutition, involontaire. Il y avait eu une réaction à l’entente du départ de Valentina. C’était déjà quelque chose. Pour lui, ce n’était pas concevable que cela laisse les autres indifférents : il vivait un peu en circuit fermé. Ou solitaire.

Comme de la tristesse et de la compréhension chez lui. Il devait donc en conclure qu’il devrait être rassuré, alors il lui fit un sourire pour signifier une compréhension mutuelle. Légèrement doux, comme les bouclettes qui bondissent sur les côtés et le dessus.

« - De sa propre décision. Elle me manque. Même s’il avait bien tenté, très maladroitement, de la retenir en allant pleurer dans son giron voilé. Les départs, c’est préférable de ne pas les vivre… » Dixit la personne ayant pour habitude de s’enfuir à durée indéterminée dans des lieux indéterminés à chaque coup de fièvre. Mais bon, complexe de l'abandon, qu'y voulez-vous ?

Subtilement, profiter de l’instant pour apposer sa propre main gantée de rouge – grand seigneur qu’il est – sur la main étrangère elle-même présente sur son bras. Signifiant sa présence, et peut-être une certaine chaleur, étrangère. Car lui-même n’en manquait pas, jamais.

« - Si cela ne tenait qu’à moi, je les attacherai, pour les garder, contre mon cœur. »

Inconsciemment, peut-être, le regard qui fait un aller-retour entre le visage de son interlocuteur et le lit, en arrière-plan désormais, avant de revenir se plonger dans le regard sombre, un léger sourire aux lèvres. Finalement, assez lourd de sous-entendus ; mais il ne s’étalerait pas particulièrement sur ses activités nocturnes. Ou sur ses moyens (au mieux originaux, au pire perturbants) de purger ses fautes et d’assouvir ses besoins de contrôle.
Pas tout de suite, en tout cas.

« - Pas vous ? » Presque comme de la provocation, pour tâter de la similarité. Retrouver un pattern dans les choix de la précédente propriétaire des lieux.
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Re: Chambre n°4028
Invité, le  Dim 3 Juin - 21:46



Le Chaudon Baveur
Pour Canard 🐦



Matière apposée, coincée entre deux lèvres dont les rebords, sous l’effort constant, appuyé, répété dans un rythme des deux corps se sont partiellement déchirées. Traces du contact des dents et sensation accentuée par le bois dans les lèvres entre-ouvertes, les aspirations, le souffle qui se relâche et, tandis qu’un bout de chair rose passe sur les quelques gouttes de sang pas si bleu, un sourire mutin s’inscrit sur le faciès encore jeune bien que marqué. Les bouclettes continuent de danser dans l’atmosphère paisible qui s’est désormais installée entre les deux protagonistes, et il se permet même un léger rire, aimable et délicat, tandis que les mains d’Anna viennent pétrir sa douce et ferme chair blanche de jeune fille épuisée. Le travail des cuisses, à la façon d’un boulanger. Du manuel, artisanal. La répétition d’un geste millénaire : acquis, inné ? Qu’importe. Le résultat avait été, satisfaisant.

Ils s’accordent un instant de pause, fiers tous deux de la tâche accomplie, partageant un moment de communion et presque de tendresse, probablement désirée. Pour se rassurer, l’un l’autre : car désormais, ils ne sont plus que deux. Trois avec Fa qui est resté, quatre avec Kunt dans la Serre et cinq avec Gérard dans la cave. Mais un elfe de maison, un botruc et un filet du Diable, bien que ça ne manque pas de style, ce n’est peut-être pas l’équipe idéale pour faire tourner un commerce suite au départ de la patronne et de son bras droit.

Ils ne sont plus que deux, après avoir nettoyé les écuries d’Augias, ils avaient des figures d’Adam et Eve. Ou bien de Noé, ses fils et ses filles. Deux êtres perdus après un déluge, qu’ils avaient imagés avec plus ou moins d’élégance au moment de répandre l’eau et le savon sur le sol. De purger la luxure et le stupre de cet endroit qui désormais allait suivre une certaine rigueur morale. Ce n’était pas l’Occamy Doré ici, après tout. Ils avaient plus de style que cela.

Mais en regardant Anna, et en se permettant un sourire complice par-derrière ses boucles blondes, il se dit que, finalement, il n’était pas seul. Qu’ensemble, ils arriveraient à reconstruire et remettre le navire à flot.

Ils restèrent ainsi un moment, dans les souffles l’un de l’autre, la fumée qui s’échappe, la lumière du soleil qui décline et leurs sens qui se rappellent petit à petit à eux. Ils se seraient bien assoupis, probablement, mais non pas ce luxe. Les clients allaient affluer, en soirée. Après tout, ils sont un bar.

Alors, ils se relèvent, s’entraident, se tendent des mains et bandent des muscles avant de se remettre debout, ramasser leurs affaires et ranger les lieux. Du Chaos est né l’Ordre. Il ferait en sorte de s’en rappeler.
Laissant Anna partir devant, afin qu’elle puisse prendre une pause café, il ouvre un tiroir afin d’y ranger le fouet aux lanières désormais graissés. Il en test la souplesse avec quelques pressions sur sa paume gantée, puis, satisfait, range l’objet avant de quitter les lieux d’un tour de clef savamment ajusté.

Demain est un nouveau jour.
Et il n’y a plus rien à craindre.


__________________
HRPG

Fin du RP : merci à toi !
amour
Ashton Parker
Ashton Parker
LégendeGryffondor
Légende
Gryffondor
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Métamorphomage
Occlumens
Manumagie (Niveau 1)


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Re: Chambre n°4028
Ashton Parker, le  Ven 8 Juin - 15:46

Malgré lui et bien qu'il soit plutôt du genre à bien tenir l'alcool, le whisky pur feu commençait un peu à monter à la tête d'Ashton. Il fallait dire que la bouteille était à présent bien entamée, au même titre que la soirée. Les sens du sang-mêlé étaient passés en sourdine et il lui était un peu difficile de se tenir droit sur sa chaise alors peut-être que sa main posé sur Asclépius était légèrement baladeuse, peut-être pas, difficile d'en être certain.

Parker n'avait pas très bien compris comment ils en étaient arrivés à parler de la mort de Valentina. Cela ne lui faisait pas du tout plaisir d'apprendre cette nouvelle mais cela faisait plusieurs années qu'il ne l'avait pas vu. Sa disparition n'était donc pas franchement brutale pour lui. En revanche, elle semblait l'avoir été beaucoup plus dans le cas de son interlocuteur qui semblait relativement touché par le fait d'en parler.

- Les départs, c’est préférable de ne pas les vivre… Si cela ne tenait qu’à moi, je les attacherai, pour les garder, contre mon cœur.

Pendant quelques instants, l'esprit d'Ashton s'échappa de la pièce dans laquelle ils se trouvaient pour aller farfouiller dans ses souvenirs. Il fallait dire que lui-même avait connu bon nombre de départs considérant qu'il n'était pas si âgé que ça. Bon, certains étaient assez mérités, comme celui de son père, mais d'autres avaient été très difficiles. Et puis il y avait les presque départs mais pas complètement, comme Ashley qui était toujours à Sainte Mangouste dans l'incertitude de se réveiller un jour. Par moment, l'ex-Gryffondor se disait que cela serait mieux d'avoir carrément une réponse, quelle qu'elle soit, plutôt que cette incertitude.

- Pas vous ?

Plutôt que d'argumenter avec une éventuelle expérience passée qu'il avait potentiellement assez peu envie d'évoquer, le sorcier se contenta d'acquiescer. Se rallongeant à moitié sur le lit, il alluma une cigarette à l'aide d'un simple claquement de doigts avant de se passer négligemment la main dans les cheveux, dévoilant tout son avant bras sur lequel se trouvait son tatouage. Une des seules marques qui n'avait pas disparue avec le temps.
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