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Chambre n°4028
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Ashton Parker
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Re: Chambre n°4028
Ashton Parker, le  Ven 8 Juin - 15:46

Malgré lui et bien qu'il soit plutôt du genre à bien tenir l'alcool, le whisky pur feu commençait un peu à monter à la tête d'Ashton. Il fallait dire que la bouteille était à présent bien entamée, au même titre que la soirée. Les sens du sang-mêlé étaient passés en sourdine et il lui était un peu difficile de se tenir droit sur sa chaise alors peut-être que sa main posé sur Asclépius était légèrement baladeuse, peut-être pas, difficile d'en être certain.

Parker n'avait pas très bien compris comment ils en étaient arrivés à parler de la mort de Valentina. Cela ne lui faisait pas du tout plaisir d'apprendre cette nouvelle mais cela faisait plusieurs années qu'il ne l'avait pas vu. Sa disparition n'était donc pas franchement brutale pour lui. En revanche, elle semblait l'avoir été beaucoup plus dans le cas de son interlocuteur qui semblait relativement touché par le fait d'en parler.

- Les départs, c’est préférable de ne pas les vivre… Si cela ne tenait qu’à moi, je les attacherai, pour les garder, contre mon cœur.

Pendant quelques instants, l'esprit d'Ashton s'échappa de la pièce dans laquelle ils se trouvaient pour aller farfouiller dans ses souvenirs. Il fallait dire que lui-même avait connu bon nombre de départs considérant qu'il n'était pas si âgé que ça. Bon, certains étaient assez mérités, comme celui de son père, mais d'autres avaient été très difficiles. Et puis il y avait les presque départs mais pas complètement, comme Ashley qui était toujours à Sainte Mangouste dans l'incertitude de se réveiller un jour. Par moment, l'ex-Gryffondor se disait que cela serait mieux d'avoir carrément une réponse, quelle qu'elle soit, plutôt que cette incertitude.

- Pas vous ?

Plutôt que d'argumenter avec une éventuelle expérience passée qu'il avait potentiellement assez peu envie d'évoquer, le sorcier se contenta d'acquiescer. Se rallongeant à moitié sur le lit, il alluma une cigarette à l'aide d'un simple claquement de doigts avant de se passer négligemment la main dans les cheveux, dévoilant tout son avant bras sur lequel se trouvait son tatouage. Une des seules marques qui n'avait pas disparue avec le temps.
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Re: Chambre n°4028
Invité, le  Lun 11 Juin - 2:11



Le Chaudon Baveur
Pour Ashton


Le poids du deuil s’exprime toujours différemment en fonction des individus. Si l’on partait du principe qu’il s’agit d’une mort et non d’un départ. L’incertitude, il avait du mal à gérer, entre autre chose. Et côté départ, on ne pouvait pas dire qu’elle était véritablement partie pour lui, Valentina, car il avait conservé une partie de ses souvenirs. Sorte de transfert. Avoir effacé 28 pour en conserver l’esprit, le mettre en bouteille avant de le déverser dans le vase communicant qu’est Megan. Vous avez dit malsain ? Que nenni. C’était simplement un devoir de mémoire. Et il gérait très bien la situation. Tant qu’il a le contrôle, du moins. Tout est une question de contrôle et, au fil des ans, il avait appris à maîtriser plus ou moins certaines capacités utiles en ce sens. Peut-être en ferait-il la démonstration à Asthon, en fonction de son comportement ce soir. A voir s’il méritait une récompense pour docilité, à la façon d’Anna. Mais il était difficile de la surpasser dans ce domaine.

En parlant de capacités, il fut assez étonné de constater celles de son camarade, concernant l’embrasement des embouts étrangers placés entre ses lèvres. D’un geste assuré de la main, parfois d’un doigt ou deux, le voici qui mettait le feu à ces bouts plus ou moins longs, sur lesquels il tirait, entre souffles et lèvres et…

Un silence des pensées.
Afflux des souvenirs.

Sorte de sueur froide qui vient lui caresser la nuque en apercevant, là, sur le point très particulier de son anatomie, quelque chose de familier. D’un brin lointain. D’un brin 39.

De beaucoup, 39.

Le développement de sa paranoïa chronique, son épuisement mental et physique, son manque affectif, son obsession du contrôle. Voici, là, une cristallisation. Une mise en forme d’un cocktail plus ou moins explosif.

Il le sait, métamorphomage, le 39.
Etait-ce lui ?
Certes, des tatouages de ce genre, ça court les rues, si on sait quelles manches relever…

Mais là ?
Etait-ce un signe ?
Parce qu’il avait parlé de Valentina ?
Serait-il revenu, pour lui ?

Le cœur qui se gonfle.

Mais, non, c’était Ashton. Ashton Parker. Il connaissait d’ailleurs. Il ne lui aurait pas menti. Et il l’aurait reconnu tout de suite, à l’odeur de l’âme. Métamorphomagie ou non. Surtout, si l’on compte sur le fait qu’il éprouvait toujours une attirance certaine pour les métamorphomages (à ne pas répéter à Megan).

Soucieux, il retire ses gants, l’un après l’autre, dévoilant ses mains à neuf doigts. Stigmate d’une rencontre plus ou moins décisive dans sa construction psychologique.

Un frisson, le long de l’échine, à la façon d’une caresse sur un corps nu, tandis que son propre corps a des gestes automatiques d’approche : un pas après l’autre, le voici qui s’assoit doucement, à côté d’Ashton, et lui sourit, d’un air presque tendre en lui passant la main sur le visage, à la façon d'une caresse : le front, les tempes, les joues, les lèvres peut-être, du bout de cet index manquant. Il poursuit son parcourt, aérien, presque lascif, jusqu’à s’arrêter sur l’objet de son désir et de sa perception : descendre le long du coup, l’épaule, remonter le biceps, jusqu’à l’avant-bras.
Là, retracer les contours sinueux du motif, afin de tapoter le centre du bout de son moignon, tout en ayant son regard de lac plongé dans celui de son interlocuteur. Le sourire est doux sur les lèvres, mais l’intonation est autoritaire, acéré :

« - Tu m’expliques ? »

Les accents ne sont pas au questionnement, mais à l’ordre. Simple, incisif, germanique. Lui et son emprise ordinaire sur le contrôle.
Ashton Parker
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Re: Chambre n°4028
Ashton Parker, le  Mar 12 Juin - 16:38

Le bout de la cigarette s'embrasa, temps de pause, la fumée sortit lentement de sa bouche, répétition. Allongé sur le dos sur le grand lit de la chambre du Chaudron Baveur, Ashton fixait distraitement le plafond. Le temps semblait s'être suspendu pendant quelques instants. Lui comme Asclépius étaient dans leurs pensées et les yeux du sang-mêlé parcouraient la partie haute de la pièce en observant les différents objets qui s'y trouvaient.

C'est alors que le sorcier sentit un affaissement sur le lit à côté de lui. Un léger coup d’œil lui permit de constater qu'il s'agissait en effet du propriétaire, à présent assis sur le matelas. D'un geste calme et assuré, Underlinden parcourut, comme une caresse, les traits de son visage pour descendre jusqu'à.. son avant-bras ? Et le vrai, pas la comparaison à laquelle on pourrait penser dans cette situation. Pius parcouru de manière beaucoup trop précise le dessin de serpent formé par le tatouage.

- Tu m’expliques ?

Il y eut un petit temps de flottement, puis Ashton se redressa soudainement sur le lit, déposant par la même occasion le mégot dans un cendrier à côté de lui. Les Mangemorts n'étant pas complètement stupides, la marque des Ténèbres n'était pas un tatouage ordinaire. Celle-ci n'était pas visible par n'importe qui, uniquement par ceux qui la possédaient aussi. Or, ce cercle de personnes étaient assez restreint puisqu'il se limitait aux Mangemorts et anciens Mangemorts. Ce qui signifiait qu'Asclépius appartenait à l'une ou l'autre de ces catégories.

- Je te retourne la question, étant donné que tu la vois, répondit le Métamorphomage.
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Re: Chambre n°4028
Invité, le  Mer 13 Juin - 0:42



Le Chaudon Baveur
Pour Ashton


Un silence, nécessaire à l’enregistrement, avant que ses mots ne percutent son compagnon du soir. Du moins, c’était l’impression donnée par son redressement brusque. Eloignée la posture affable, détendue.

Et de nouveau, cette pulsion de contrôle qui chauffe les veines. Comme un afflux de pétrole qui viendrait percuter le magma-cœur. Il a le sourire sur le faciès osseux, façon chat gourmand ou raton-laveur machiavélique. Il y a l’excitation de la découverte et du jeu. Du divertissement pour la soirée. Du fait de trouver, soudainement, beaucoup d’intérêt à ce camarade lambda, ce client d’un soir à qui il faisait l’honneur de la conversation.
Celui-là, qui porte la marque sur l’avant-bras gauche. A la même place que 39, bien que ça ne soit pas lui. Impossible. Il se sentait en position de force, et ça lui plaisait. Dominer sur ce lit, dans cette conversation. Il aurait du mal à s’en lasser, bien que l’instant ne puisse certainement pas s’éterniser.

« - Tt tt tt tt. Appui saccadé, taquin, du bout de la langue contre ses dents closes. Le sourcil blond arqué et l’index qui se balade d’un mouvement de pendule, de gauche vers la droite. L’attitude est détendue, en contrôle, alors que le ton est autoritaire, de celui qui s’attend à être obéit. Il me semble t’avoir posé une question, avant. L’intonation demeure douce, se fait languir. Quel manque de discipline… Soupire. Avec cette attitude, étais-tu en mesure de satisfaire ton Maître ? »

Et avec ça, gentiment appuyer deux doigts : index et majeur contre la trachée d’Ashton. Pas suffisamment pour l’empêcher de respirer. Non. Simplement assez pour que sa présence se fasse sentir, ressentir. Qu’il éprouve de la gêne lors de ses déglutitions, et ait une trace-fantômes de ses doigts. Qu’il imprègne sur lui une marque autre, simplement parce qu’il le peut, à cet instant.
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Re: Chambre n°4028
Ashton Parker, le  Sam 16 Juin - 23:27

Il n'avait fallu que quelques instants à Ashton pour décuver soudainement. Il était plus que jamais en alerte et maître de ses mouvements. Le soudain retournement de situation et changement d'ambiance avait eu cet effet sur le sorcier, qui ne s'attendait pas le moins du monde à se retrouver dans un interrogatoire pour le moins désagréable. En général tous ceux qui avaient vu sa marque étaient des connaissances qui savaient déjà bien qui il était, voire qui étaient eux mêmes dans les rangs du Seigneur des Ténèbres en même temps que lui.

Le sang-mêlé ne savait pas bien à quel moment Asclépius avait décidé que c'était lui qui contrôlait la situation mais il allait clairement falloir qu'il comprenne que ce n'était pas le cas. Parker appréciait déjà assez peu le ton employé par son interlocuteur, comme si c'était à lui de répondre alors que s'il était capable de voir le tatouage d'Ashton, celui-ci savait très bien qu'il trouverait sur son bras s'il soulevait sa manche. Mais lorsque Underlinden se permit de poser deux doigts sur sa gorge, le sang ne fit qu'un tour dans les veines de l'ex-Gryffondor qui dut se contenir pour ne pas se lancer directement dans un duel.

D'un geste extrêmement calme et froid, il leva une main et attrapa lentement le poignet d'Asclépius pour l'éloigner de sa trachée. S'il ne s'était pas trouvé dans son établissement, Parker aurait probablement déjà utilisé un sort mais il préférait éviter un incident diplomatique regrettable.

- Je ne sais pas pour qui tu te prends exactement mais sache que je n'ai jamais eu de problème à servir le Seigneur des Ténèbres, répondit-il d'un ton sec. Et depuis mon départ de l'Ordre Noir si j'ai à répondre de quelqu'un ce sera certainement lui et pas un simple Mangemort.

Le Métamorphomage accompagna sa dernière phrase d'un regard de dédain envers son interlocuteur. Etant donné qu'il avait quitté les Mangemorts en bon termes il n'avait jamais eu de problème suite à son départ, même s'il savait qu'en cas de besoin 67 était en droit d'exiger son retour.
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Re: Chambre n°4028
Invité, le  Dim 17 Juin - 12:29



Le Chaudon Baveur
Pour Ashton


A la façon d’un piano,
Il lui avait suffi de quelques pressions des doigts sur cette terre de chair inexplorées pour en sortir des sons. Des sons de Vérité : après tout, c’est issu de l’Intérieur. Souffle rétracté et mots comme sifflements d’un orgue de
Barbarie.

Le sourire du jeu est présent, mutin, sur ses lèvres fines et minces de germanique. Le danger est occulté, la sensation de cette main dure, de ce geste de menace n’est pas enregistrée. Ou peut-être l’est-il, là, dans les bas-fonds du cerveau reptilien ? Il n’en a cure. Il tire son amusement et son excitation de cette mince ligne de mediocritas, de ce jeu de tentation avec le juste-milieu. Et ô, combien aime-t-il avoir cette sensation certaine de contrôle et de pouvoir, dans les situations chaotiques. Goulu, il en redemande, fait preuve d’imprudence dans son orgueil exacerbé. Il est, soudainement, si plein d’assurance : lui, l’angoissé, l’anxieux, le faible. La frustration a forgé une détermination psychologique.
Et il s’en régale.

De son regard d’orage, il observe les mimiques faciales de son interlocuteur, les informations lui caressent l’échine. Pas de Clairvoyance, pas besoin. Il se rappelle de ses cours de maintien, voit qu’Ashton ne porte pas de corset. Et ses mots, au lieu de le vexer, ne font qu’étirer son sourire, entendu, tandis que lui, détendu, appose ses mains à plat sur le lit, derrière son torse, avant d’avoir un appui. Il a les épaules de squelette de soie soulevées, encadrant sa tête à la couronne de boucle, tandis que son sourire est un collier.
Ses yeux, en lieu et place de boucle d’oreille, portent en eux le froid du métal.

« - Wunderschön, nous sommes sur la même longueur d’onde. Les mots ruissellent, à la façon de l’écoulement langoureux du miel sur la langue. De l’acide enrobé de sucre. Après tout, son esprit paranoïaque n’écartait jamais les perspectives de la traîtrise chez ses camarades. Jamais chez lui, bien entendu. Mais, chéri, le ton est pétri de prévenance à l’égard du Parker, nous ne sommes tous que de simples Mangemorts, car il n’y a qu’un seul Maître. »

Les lèvres sont craquelées, tandis qu’il sent davantage qu’il ne comprend, l’atmosphère pétrie de pression, au sein de cette pièce. Revirement de situation totalement inattendu, mais qui construit davantage son excitation que n’importe quel contact physique. D’un geste presque provocateur, satisfait d’être dans son bon droit, le voilà qui s’humecte les lèvres, de la supérieure à l’inférieure.
Il avait eu ce qu’il voulait et estimait qu’il n’en tirerait pas davantage ce soir. L’autre est méfiant, ça semble rationnel comme réaction. Il demanderait confirmation de son côté. Rien de bien compliqué. Son camarade du soir ne semblait pas le réalisé, mais celui qui domine, en ces lieux, c’est lui.
Primus inter pares.
Ashton Parker
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Re: Chambre n°4028
Ashton Parker, le  Lun 18 Juin - 19:45

De toute évidence, Asclépius n'était pas un individu à une seule dimension. Ashton avait l'impression d'avoir déjà découvert plusieurs facettes du personnage en une seule soirée. Cela aurait pu être intéressant de creuser, surtout après la dernière découverte de leur matching tatoo. Le seul soucis était que l'ex-Gryffondor n'était pas réputé pour son sang froid et cela lui avait joué des tours à de nombreuses reprises. A tout hasard, se rappeler de "l'incident" de Gringott's où le sorcier avait butté un gobelin sous le coup de la colère alors que leur braquage tournait au vinaigre avec Lizzie. Bon, on aurait pu croire qu'un an et demi à Azkaban lui aurait appris à mieux se contrôler mais ce n'était pas vraiment le cas.

L'attitude du propriétaire avait bien fait chauffé le sang de Parker si bien qu'il n'était plus trop capable de réfléchir convenablement, surtout qu'à présent l'alcool commençait à remonter à son cerveau et c'était rarement une bonne idée d'avoir un Ashton bourré et énervé en même temps. Son interlocuteur en revanche, semblait avoir rétracté sa légère offensive et semblait être tombé d'accord avec lui sur le fait que la seule personne de qui ils répondaient était le Seigneur des Ténèbres. Maître qui, lorsque le Métamorphomage était encore dans leurs rangs, avait su mettre à profit ses impulsions pour servir leur cause.

- Eh bien, ravi d'avoir fait ta connaissance, Monsieur Underlinden, dit-il en mimant une petite révérence.

Et oui, il n'y avait pas qu'Asclépius qui pouvait caser des petits mots en langue étrangère au milieu de la conversation. L'ex-Gryffondor se redressa, attrapa sa cape et adressa un petit sourire complètement forcé à son interlocuteur avant de tourner les talons. Il ouvrit la porte en grand d'un geste de la main et la claqua derrière lui histoire de faire une sortie théâtrale. C'était sûr qu'il aurait pu ne pas se servir de la magie pour tourner une simple poignée mais il fallait bien admettre que ça rajoutait nettement à l'effet dramatique, et le drama nous on aime ça.

Toujours remonté à bloc, le sorcier sortit rapidement du bar avant de transplaner jusque devant chez lui. Une fois arrivée dans un crac au milieu de l'Allée des Embrumes, Ashton en profita pour vider le contenu de son estomac sur le sol. Transplaner après s'être enfilé les trois quarts d'une bouteille de whisky était rarement une bonne idée. Le sang-mêlé était à présent bien fatigué, et il s'affala sur son lit directement après être rentré avant de s'endormir d'un sommeil de plomb.

Fin du RP
Cara De Lanxorre
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Re: Chambre n°4028
Cara De Lanxorre, le  Lun 11 Fév - 22:19

Le début


LA de Shae
LA de Kath



    Tu n’as pas eu à en dire vraiment davantage. Les yeux de Cara se sont posés sur toi, animés d’une lumière nouvelle – étincelle du vice. Son verre a moitié rempli trône là, délaissé sur la table entre toi et elle. Elle doit se contenir, Cara, pour ne pas immédiatement se lever, se ruer au comptoir, demander à qui se trouvera là une clef pour une chambre, vite. Elle tente de réfréner ce corps électrisé de désir, s’oblige une pause silencieuse. Déjà pourtant, son regard te dévore comme si tu étais déjà à elle, glisse sur ton corps lascivement lové dans le fauteuil. Admirer une fois encore la proie qui s’offre.

    « Bien » sobrement articulé, comme si la nouvelle ne l’impactait guère. Comme si elle ne faisait qu’accéder à ta demande, sans excitation. Elle se lève lentement, réfrène les pas qui veulent se hâter, jusqu’au comptoir occupé. S’éclaircir la voix pour que la personne se retourne « Une chambre, s’il vous plait ». Faire rouler les gallions, ne pas les compter, peu importe, le trophée vaudra davantage que ces pièces abimées. Et puis se retourner avec la clef précieusement enfoncée dans la paume de la main. Revenir à la table, n’avoir d’attention que pour toi, t’intimer sans vouloir te presser « Suis-moi ». Ne pas te toucher, pas en public, défier les regards croisés, les imaginations excitées. Il faut monter ce petit escalier en bois, tordu, craquant, et elle entend tes pas qui la suivent, étonnante satisfaction. Un étage, puis deux, se retrouver dans un couloir étroit, filer jusqu’au numéro indiqué sur la clef.

    C’est là qu’elle s’aperçoit que ses doigts tremblent. Ce sont les seuls témoins de l’agitation interne, du bouillonnement qui grogne. Elle les dissimule bien vite, dès que la clef tourne, pouvoir se soustraire à ton regard un instant, te précéder. Te laisser entrer, et refermer doucement le battant, se retourner. Ne voir que toi, encore dos à elle, plongée dans une observation silencieuse de la pièce qui est vôtre. Se concentrer pour ne pas se ruer sur toi, t’affoler d’un désir étouffant, puissant car longtemps contenu. Elle évalue l’habillement, comme tout cela aurait été plus simple si tu avais choisi une robe, facile à remonter. Tu as décidé de la punir à ta manière, rendre ta conquête plus difficile. Commencer par le haut, alors.

    Doucement, se placer derrière toi, le souffle encore régulier, et ses mains sur tes épaules. Y faire glisser le tissu pour les dénuder, te murmurer « Je veux me faire pardonner ». Les mains toujours plus aventureuses qui continuent de te déshabiller, découvrir tes bras tout entier, accompagner le geste. « Vraiment » Tenir tes poignets le temps de te débarrasser du tissu, l’un après l’autre, pour que ton haut ne soit plus retenu que par ta taille. Il a glissé, prolongé le décolleté, découvert à la vue le dessous joliment ouvragé. « Vraiment » susurré du bout des lèvres qui se perdent sur la peau de tes épaules. Glisser le doigt le long de ta colonne, juste pour te faire frissonner, te cambrer. « Vraiment » une dernière fois, pour te distraire alors que la main décroche ton armure de dentelles.

Kathleen Gold
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Re: Chambre n°4028
Kathleen Gold, le  Lun 11 Fév - 23:19

L'attente a quelque chose de délicieux. Paradoxalement, à peine se tourner quand tu la vois s'éloigner, partir au-devant de toi pour aller au comptoir, et jouer avec l'index, pulpe de doigt appuyé, sur le verre désormais tiède. Se renverser un peu en arrière, yeux clos, dans une anticipation qui fait lentement brûler les chairs, la braise doucement avivée. Entendre avant de voir ses pas
Cela fut rapide.
La tête qui se découvre en premier lorsque tu lèves les yeux vers elle, elle, désormais debout devant ton cou tendu vers elle, voilà une visions agréable
Si les points n'étaient pas comptés.

Elle ordonne pourtant - certaines choses ne changent jamais
Et tu obtempères, faisant durer un moment, les mains qui caressent les accoudoirs comme ses formes un instant de trop
Avant d'emboîter son pas, toujours celle qui suit apparemment
Tout en ayant conscience que c'est elle qui court cette fois.
Sourire tandis qu'elle marche, discrètement mais très certainement
Parcourir ce que tu as déjà connu quelques nuits auparavant, ce qui a causé quelques insomnies :
Il est inutile de le cacher à présent que tu comptais te retrouver de nouveau dans ses bras, pour cette nuit
Au moins.

Tu grimpes les marches, une à une, et non quatre à quatre comme elle tente de le faire, malgré la mesure, malgré les apparences, cette fois tu sembles avoir une longueur d'avance dans le jeu,
Tu as son pardon au bout des lèvres
Que ne ferait-elle pas contre elles pour le libérer ? -
C'est bien la question d'une extrême que tu as bien envie de repousser
Puisque les interdits sont de son fait.

Clé tournée, enfin, et, arrivée devant le bon endroit,
Elle s'efface, encore un instant, et te voilà à présent en tête - depuis le début après tout.

Petite coupure en se souvenant des chambres de ce lieu, aimerait-elle savoir que ta première fois
Les premiers cris, se sont déroulés à deux chambres d'ici ?
Tu penses que oui, peut-être le soufflera-tu entre deux de ces gestes, entre ses mains
Le creux des reins.
Fixer le lit, et le reste de la décoration, quand ses mains attendues interviennent.

C'est une chose qu'avoir conscience qu'elles arriveront qu'elles se saisiront de l'occasion, c'en est une autre de
Les sentir à peine parcourir, retirer,
Se retrouver, trop vite pour même le voir, dénudée.
Ses
Mains.
Tu les sens contre toi, le bout de ses doigts, contre ta peau,
Tu te laisses aller, la retenue sera forcément de la partie, mais le premier jeu
Passe. Tu renverses la tête contre son épaule, se souvenir de sa taille, de la grandeur de tous sens de cette femme.
C'est d'abord, léger, un premier courant dans les épaules, comme la morsure du froid en sortant, s'y attendre et en être surpris, concentration dans les ailes qu'elle s'évertue à libérer.
Ta respiration est un pion en moins.
Elle les place, et tu halètes, presque buée dans la pièce, sourire satisfait aux lèvres,
Le premier mot te fait un effet considérable, et elle doit sûrement le sentir même de là où elle est, l'odeur de rose n'étant après tout que le premier des points communs.

Son qui s'échappe quand les mains sont emprisonnées, surprise
Inattendue appréciation,
Nouveau mot qui fait soupirer,
Ils se suivent
Ses
Lèvres
Elles sont contre ta peau, contre le premier toucher qui a tendu le corps entier,
Fermer les yeux plus fort quand les mains finissent de retirer le haut serré.

Se souvenir de comment il était bon, ce soir là, de laisser son talent parler,
Tu lui avais rendu, mais il était des réactions qui dépassaient les règles imposées.

Se cambrer selon ses désirs, le bout de son doigt, et tu la sens adorer cela
But atteint de lui faire souhaiter être toute à toi, un moment un instant
Tu es à demie-nue.

Tout cela s'est passé bien vite en définitive
Tu as laissé l'ensemble démarrer si fort, tu te demandes comment elle pourra rivaliser.

Tu as
Une idée.

Des deux mains, les égarer contre ta propre ceinture, en défaire les crans, un à un dans un son des plus reconnaissables,
L'ôter, toujours dos à elle,
La laisser apprécier la longueur cuivrée s'étendre au moment de la désserer,
La jeter, négligemment, dans un coin.

Calculer le rythme, le son,
Avant de se retourner, mutine,
Tu veux la voir perdre contrôle
Et la tenter,
Tu seras damnée si ce moment n'est pas parfait.

Tu souris, un peu tendre, au milieu de la satisfaction
Et lui placer à sa vue ce qu'elle vient de libérer à l'instant.
Une vision que tu espères l'animer,
Alors tes mains ne touchent pas ses vêtements,
Que rien ne l'effleure,
Juste bouche à une feuille volante contre l'autre
Mains contre la taille ainsi libérée de sa prison.

Prouve le.

Finalement, céder
Écraser tes lèvres contre les siennes, enfin
La
Te
Récompenser.
Lutter contre ta propre envie de prendre ses cheveux pour approfondir l'étreinte, se contenir et donc
Tout jeter dans le baiser.
Première et seule preuve de ton envie de la voir elle aussi à un moment
Comblée
Tu cajoles les bourgeons, les pressent
Jusqu'à ce qu'ils en gonflent
Gorgés du rouge-sang
Des plus belles roses
Elle en a odeur et goût, décidément.
Encore et encore y revenir,

Touche finale,
Se lover contre elle, nouvelle indulgence,
Elle peut tout sentir contre ses propres carcans, au milieu du baiser
Overdose de sens,
Les épines se font sentir...
Et d'un pas en arrière
Tu
Arrêtes
Tout
Net.
Cara De Lanxorre
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Re: Chambre n°4028
Cara De Lanxorre, le  Mar 12 Fév - 18:52

Content warning - Contenu non-adapté à un jeune public.


    La bouche s’égare près de tes cheveux, près de ton cou que tu as jeté en arrière, contre elle. Y poser les lèvres, sentir le pouls emballé, battements  désordonnés, quand les doigts détachent, une à une, les agrafes. Vouloir te déshabiller encore, en être empêchée, sous le pied, herbe coupée. Mauvaise spectatrice, Cara, dont les mains s’agitent d’impatience en te regardant, suspendue à tes gestes. Elle sent l’odeur du cuir tanné de la ceinture, elle entend le cliquetis quand tu la desserres. Glissement contre toi, vouloir en faire autant. La suivre des yeux alors que tu t’en délestes, s’y poser un instant. Imaginer alors ce que cela ferait, le bruit de la ceinture sur ta peau, claquer l’air jusqu’à ta chair, à en faire rougir ton teint de porcelaine. Tirer, des marques rouges, tes cris et tes soupirs, s’en raidir de désir. Reporter le regard sur toi. Tu es face à elle.

    Elle n’essaie même pas de ne pas baisser le regard ; il te dévore déjà. Il a glissé sur ton cou, s’est heurté aux clavicules dessinées, a glissé encore, sur tes seins, ton ventre, sur chaque nouvel endroit redécouvert. Sentir le souffle qui s’accélère quand remontent les souvenirs, ton corps cambré, parfaitement s’en rappeler.

    Coupé, le souffle, soudainement, au contact tant espéré. C’est embrasser la victoire avant toi, et puis s’embraser. Comme il est difficile, de se réfréner, vouloir te coller contre chacun des murs mais s’en empêcher. Saisir ta taille dénudée, t’enserrer de ses mains, te presser plus fort contre elle, lèvres et corps. Savourer ta soumission, car tu as cédé. Penser t’avoir déjà récupérée. Être certaine de cela jusqu’à la rupture.

    Déjà haletante, Cara, et les yeux qui s’écarquillent de surprise quand tu romps l’étreinte. Vouloir encore te sentir, ne pas en avoir eu assez. S’approcher doucement, ne pas te toucher, ou juste ta main, emmêler ses doigts aux tiens « Viens ». T’emmener jusqu’au lit à baldaquins, broderies rouges et draps blancs. Te lâcher, te laisser libre. Ou presque. « Allonge-toi ». Intimer et murmurer, ne pas te brusquer. Mais il faut que tu le sentes, aussi, que c’est un ordre. Car elle aime ça, Cara, que sa parole serve à contrôler. Alors, préciser ; « Allonge-toi sur le ventre ».
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Re: Chambre n°4028
Kathleen Gold, le  Mar 12 Fév - 19:15

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La surprise dans son regard est une satisfaction extrême, presque autant que l'errance de ses yeux sur les formes qu'elle a découvertes. Tu ne cherches pas à réprimer
Le sourire en coin qui naît lorsqu'elle ne peut s'empêcher d'observer
Le galbe ainsi présenté.

Elle prend ta main, signe presque tendre, inattendu,
De ce que tu sais, te souviens, elle n'est pas
Particulièrement douce.
Les femmes
Aiment cette beauté entre elles, quand elles s'embrassent et s'enlacent, s'embrasent le dos tordu et les soupirs contre le plafond mur oreiller
Elle aime cette magnificence, cette ardeur,
Tu la caresses également du bout des doigts, à chaque fois que tu les fais se redresser, sourires en sons étouffés,
Sa main dans la tienne
Est pourtant un peu contradictoire
Dans la force qu'elle a démontré, dans la vigueur qu'elle requiert
Divine professeure,
Changement étonnant, mais qui a dit désagréable,
Tu sers sa main, bien consciente qu'elle est encore
Toute habillée.

Cependant, elle anime quelque chose de grisant, dans la façon qu'elle a de te dévorer
Des yeux, dans ses mains qui ne cessent de réclamer, de te marquer
Se sentir ainsi désirée est
Particulier.
Inhabituel serait exagéré, mais jamais cela n'avait été
Aussi urgent, étrangement.
Tu veux tu veux
La rendre folle, la voir s'émerveiller sans que tu n'aies à la toucher
Cette faim qu'elle a entamé quand elle a goûté des yeux et en a redemandé.
Encore, que ton corps demande,
Voilà pourquoi
Tu te laisses faire.

Tu aurais d'habitude, essayé de reprendre contrôle de ses sens,
Les aviver du bout des lèvres
Voir si les autres fleurs qu'elle nourrit piquent assez
Que d'un baiser tu puisses les ouvrir,
Ôter ses vêtements et la faire frémir, voilà une belle idée
Que tu réserves
Que tu cèdes,
Quand elle te dépose au lit.

L'ordre
Grille quelque chose dans les poumons, c'est une cigarette qu'elle prend le temps de consumer, de faire craquer brûler s'allumer, bout rougi
Des joues.
Tu la considères, te demandes
Ce qu'elle peut bien faire ainsi, toi encore vêtue de ton pantalon,
Le dos seul délivré.

Approcher d'elle, effleurer sa joue,
Puis sourire doux - vite carnassier,
Mordre lentement mais sûrement le pétale dont tu as pris soin.

-N'oublie pas pourquoi tu es là.

Comment le pourrait-elle,
Quand dans une fluidité travaillée, tu te retournes, lui présentant le dos nacré
Tu t'interroges, car tu trouves les joyaux qu'elle semblait fixer plus travaillés, mais soit,
Tu l'aides cependant, avant d'obtempérer,
Lentement mais sûrement - prendre son temps pour continuer de l'enflammer,
Enlever les deux talons meurtriers, les poser proprement l'un contre l'autre au pied du lit - continuer de la torturer
Depuis sa demande et sa réception il s'est bien écoulé
Plus d'une minute ?

Finalement, un dernier regard vers elle, penser à protester,
Lui adresser un dernier rire
- Ne préférerais-tu pas un pardon moins intriqué - mais tu aimes trop la situation, et trop de curiosité, pour le formuler.

A moitié sirène, pas encore dans ses filets,
Tu t'apposes poitrine en avant contre les draps,
Tourner le visage vers elle, curieuse,
Cheveux contre le dos, le tout caché

-Et vas-tu me rejoindre ?

Murmure seule preuve d'anticipation.
Que prépare-tu ?
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Re: Chambre n°4028
Cara De Lanxorre, le  Mer 13 Fév - 19:43

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    Tu es une poupée prenant vie. Belle et dépourvue de libre-arbitre. Comme tu es belle quand tu t’approches d’elle, morsure et doux rappel comme uniques protestations – cela lui convient. Tu obéis, lui laisse la jouissante impression de te contrôler, de tirer des ficelles invisibles accrochées au bout de tes mains, tes bras. T’asseoir, te déchausser, et t’allonger ; excitant alignement que ces pensées devenues actes. Elle t’avait voulue ainsi, contemple l’œuvre.

    Et tu demandes. Peu. Dans un murmure. Sourire devant la question, y percevoir comme une innocence feinte. En silence, elle s’assoit près de toi, une jambe pliée près de ta hanche, et l’autre qui touche encore terre. Se déchausser aussi, lentement, pour que tu aies le temps, toi aussi, de la regarder. C’est que sa robe est fermée par une rangée de gros boutons noirs, qui s’arrête au-dessus des genoux. Cela laisse le reste du tissu fendu, et peu d’intimité aux jambes ainsi écartées. Mais la robe est déjà replacée, les derbies sont tombées au sol dans un bruit étouffé, et Cara a pivoté. Le genou près de toi s’est enfoncé dans le moelleux du matelas, et l’autre jambe t’enjambe. S’allonger sur toi, doucement chasser tes cheveux dorés de ton dos, les remplacer par sa joue. Tête tournée dans le même sens que toi, mais plus bas – question pratique. Car il s’agit là de faire glisser les mains jusqu’au pantalon plus vraiment adapté à la situation, de t’arcbouter contre son corps pour pouvoir en détacher les boutons. Te soulever un peu encore, juste de quoi le laisser glisser, l’accompagner. Et se replacer, au même endroit.

    Vos jambes nues qui se touchent, joli millefeuille de vos peaux blanches. Les yeux sont fermés, ne pas te regarder. Sentir ton souffle hachuré par son poids, réchauffer sa joue contre ta peau, s’enivrer de ton odeur. Refaire glisser les doigts – cette fois-ci, une seule main suffira. Écarter tes jambes, un brin, se frayer un chemin. Ultime barrière de dentelles, feinter l’infranchissabilité. En jouer, caresser, tâter le tissu, sentir ta peau juste derrière. Elle aussi, finalement, est contenue. Alors, en finir. Éloigner le dessous, juste sur le côté, et s’enfoncer. Connaître la danse, celle que tu préfères, sentir déjà ton souffle qui s’accélère. Et fermer les yeux plus fort, pour se couper de la vue, te ressentir davantage.
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Re: Chambre n°4028
Kathleen Gold, le  Mer 13 Fév - 20:27

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Etrange sensation, que d'attendre, de se retrouver allongée en se demandant ce qu'elle peut vouloir de toi.
Encore une fois, il y a une part de plaisir dans l'attente, l'anticipation est ce qui fait tout, tu tournes la tête encore et encore en espérant comprendre son jeu.
Bientôt, tu sens son poids.
Être ainsi écrasée, surmontée, est inhabituel, presque oppressant,
Tu te sentirais un peu inconfortable si ce n'est
Pour la façon dont elle joue avec tes cheveux - immédiat apaisement,
Et
Sa joue.
Le rebond erre contre ton dos, c'est une caresse de forme qui prédispose à celles que tu toucheras sous peu.
Tes mains sont liées derrière l'oreiller
Ainsi bloquée,
Se demander...

Puis ses mains te soulèvent, juste un peu,
Juste suffisamment
Et le souffle
S'arrête.

Une main, une seule, part,
Elle défait le cachet, et se glisse, s'enivre, dans un air qui aurait dû être plus respirable, poumons non compressés
Détruits par une autre sorte de pression.
Elle
S'amuse de toi.
Un plaisir certain, tu en es sûr, qui s'inscrit sur le visage qui caresse ton épaule, alanguie, presque endormie si ce n'est pour ses mouvements,
L'équivoque qui erre sur la dentelle, les fines broderies,
Inspirer, siffler l'air entre les dents en baissant la tête
Elle aurait pu ainsi la maintenir et finir de te mettre si bas
Seule dignité qui reste
Ne pas piper mot, lui donner satisfaction de demander, quérir à ce qu'elle puisse chérir
Mordre les lèvres à sang, impossible de placer le poing aux lèvres : les deux mains
Sont, du plat, obligées de te maintenir.

C'est une torture, que de rester immobile, de se forcer,
A ne pas la laisser gagner, ne pas bouger, ne pas se ruer
Elle ne t'aurait pas laissé faire, de toute manière, son poids t'aurait arrêté
Mais c'est une question d'amour propre, de jeu qui se poursuit
Que de rester droit,
Ses jambes qui frôlent la soie des tiennes.

Tu sens chaque petites avancées, le tissu et les tatouages se déverser le long de vos jambes
- A elle aussi
Elle le met de côté, sans l'ôter,
Et céder bien naturellement quand elle
S'approprie, prend, sans demander, sans s'en inquiéter, elle a dû sentir, qu'elle pouvait y mettre sa force, tu ne pourrais que l'approuver.

Tout devient plus difficile à présent, plus ardu,
Rester statue est désormais presque impossible, toi beauté de marbre, blancheur froide
Est sur le point d'exploser, rouges aux joues, roses au cou
Alors que la dernière éclosion est encore si loin.
Vouloir vouloir
Prendre sa main, lui faire finir ce qu'elle a commencé,
Onduler, ici et maintenant, la pousser sans qu'elle ne cesse de tourmenter juste
Au-delà des supplications, ne pas ouvrir les lèvres pour ne rien laisser passer.

Mais vient un point, le point de non retour,
Où il faut bien, relâcher
Et admettre qu'il faut
Haleter.
Les souffles rapprochés, sont seules preuves qui ne peuvent plus être retenues - le collant de la peau, celle là même où elle s'accroche, ne peut être feint lui aussi,
Le tremblant des bras,
Elle sent, elle aussi.

Tu crains tu crains un instant, que son but était
De te mener là, juste pour te laisser, pour te faire mendier - en toute honnêteté, tu ignores si tu aurais pu le supporter,
Déclarer forfait, cela aurait été
Une riche idée si elle s'était arrêté, glorieux pour elle, désespéré pour toi
Tu n'aurais
Pu y résister.

Tu t'angoissais pour rien, car bientôt, c'est elle qui, si bien installée
Te fait trembler, terre dos et voix
Quelque chose de cassé, de profondément
Déséquilibré.
Et tu sais qu'elle ne vit que pour ça.

Devoir s'enfoncer dans les draps, alors que les hanches ne répondent plus ordres, incapables de se retenir pour prolonger, conduire les poussière du parfait
Reprendre son souffle, maintenant,
Elle a gagné

Cette manche.

Cinq minutes ou cinq heures après,
Se relever, après avoir prit le temps cependant, d'apprécier sa présence, ses joues, son cou contre toi
Ne pas être insensible à tout ce qu'elle entreprend.
Puis
Prendre conscience des tatouages qu'elle aussi a laissé aux jambes, et l'éloigner,
La fixer, un instant
Préparer le mouvement.

Soudain, sourire en coin.

-Eh bien, je n'étais pas la seule à aimer ce que tu faisais.

Savoir ce que cela signifiait, l'envie, être plus attirée par le contrôle, par les effets que l'on produit
Elle était cette femme là,
Peut-être était-il temps d'en jouer.

Approcher,
D'un geste souple, un seul, fluidité presque parfaite,
Des deux mains, arracher
Sa robe.
Elle réparera cela plus tard, ou tu en achèteras une autre, qu'importe,
Tu es pressée.

D'une pression contrôlée, la faire tomber sur le lit à son tour, observer, revoir ce que tu connais déjà,
S'attarder sur les traces des jambes nues.

Te placer, féline,
Pendant un moment, embrasser comme sa bouche les carcans - sans les enlever.
Toujours plus se baisser.

-Si tu me touches, considère que mon pardon est
Oublié.


Apposer le baiser juste ici.
Fin de partie.
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Re: Chambre n°4028
Cara De Lanxorre, le  Jeu 14 Fév - 23:17

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    Étrange, cette danse. Pourtant elle ne diffère pas de celles, plus acceptables, dont on a l'habitude. Collées l’une contre l’autre, onduler ensemble, le souffle de Cara aussi saccadé que le tien. Il y a bien une différence, pourtant – notable. Souder sa joue contre ton dos, mordre les lèvres pour ne pas te donner la satisfaction, ne pas te montrer que cela lui plait ; c’est qu’il s’agit de se faire pardonner, avant tout. Glisser la main libre contre ton ventre, pour encore mieux te sceller à elle, te faire prisonnière tout entière. Hésiter, à arrêter, maintenant que le rythme s’est intensifié, que tes soupirs se font de plus en plus rapprochés. Te laisser atteindre l’apogée, ne pas t’en empêcher, te voir en trembler.

    Tu as survécu à la petite mort. Tu reviens des enfers avec le cynisme pendu à tes lèvres. Le regard de Cara suit le tien, constatation similaire. Jambes striées d’un désir poisseux, et un peu rouges par endroit, là où elle a appuyé de tout son poids, plaqué sa peau contre la tienne pour te maintenir sous elle. Ne pas vraiment avoir le temps de profiter de ce tableau, un autre le remplace – elle-même. Elle est une madone dévêtue, drapée d’un tissu déchiré, un seul cri - de surprise -  à ton déshabillage cavalier. Et c’est elle la poupée, désormais, jetée sur le lit à ta merci. Avoir envie de protester, se redresser sur les coudes pour – non. Révolte qui se meurt dans la gorge, étranglée par tes baisers. Ils tracent une route vers l’évidence. Chacun est plus brulant, au fur et à mesure que tu descends. À l’agonie, envie de glisser ses mains dans tes cheveux, te pencher, te faire goûter. Porter l’hostie à tes lèvres - ta soumission serait une bénédiction. Rester immobile, pourtant, sur les coudes tremblants, attendre la libération.
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Re: Chambre n°4028
Kathleen Gold, le  Ven 15 Fév - 11:14

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Si elle te demandait ce à quoi tu pensais en ce moment,
Tu répondrais
Indécent.

Les mains qui fantôment au dessus de sa peau, qui ôtent le reste rescapé de la tempête après l'avoir embrassé.
C'est ainsi que tu le veux, en prenant
Ton temps. Le faire dévaler le haut des hanches, le long des jambes, pouvoir à la fin déposer l'objet non loin, prendre le temps d'observer sa forme,
Son regard bien agrippé malgré le regard absorbé.
Sourire en coin.

En faire grand spectacle, de se pencher de nouveau, mettre les mains sur les accroches de ces actes singuliers
Mettre les cheveux de côté, pour incliner
Révérence de la tête.
Torturer, peut parfois être plaisant

Cara, l'apprendra à ses dépends,
Au moment même où tu te décides à la rencontrer.
D'abord, une lenteur - prendre son temps, c'est également s'attarder sur ce que l'on connaît, reprendre le contrôle pas tout à fait oublié, mais qui s'est éloigné
Réaffirmer les acquis et se remettre en bouche les subtilités moins fraîches dans les souvenirs.
Lenteur donc, du premier battement.
La façon d'explorer, languide, entre baisers sur les côtés.
Tu souris, quand les liqueurs raniment le tout, que l'engourdissement se meurt sous l'intoxication
Commencer à s'enivrer.

Plonger, plus intensément, se satisfaire de la commande,
Quand l'envie de se saouler monte à la tête
A défaut d'y parvenir.
Enchaîner, ne cesser de refermer les lèvres autour de ce
Vers, en direction de la brume.

Il faut parfois tout remettre en place, s'arrêter pour éviter tout mouvement,
Puis les réinviter à la bouche - trop de hâte n'iront pas avec ces plans pour la nuit.

Tu aurais pu te presser, tout accélérer,
Elle sait, que cela fait bien longtemps que tu aurais pu achever la séance, mais la Question n'a pas encore de réponse,
Ici et maintenant, elle aurait pu être libérée
Un coup, un seul, folle fatalité des actions
Et pourtant
Tu choisis de faire durer.

Tu lèves parfois les yeux, consciente qu'elle observe,
L'addiction au bord des muscles, ils brûlent de plus, de leur assouvissement
L'extase d'une drogue pure.
Elle sait
Comment tu la perçois, maintenant, même encore une fois vaincue par ses
Jambes
Le contrôle repose au bout de ta langue.

Tu veux tu veux
La boire, sobre.
S'en amuser encore, à rencontrer son visage, s'en noyer. Sait-elle que faire de ses mains, maintenant qu'elle est limitée - sans barreaux pourtant
Peut-elle le supporter - d'être ainsi enchaînée, réel et figuré
Bien belle image de cette maîtresse qui ne gouverne rien.

Ce sont tes propres souffles, les propres froissements des couvertures et de tes respirations, qui te font prendre pitié.
La surprendre, un peu, après la langueur et les faux espoirs, d'ainsi accéder à ses demandes
De s'activer,
Tournoiements, de danse et des mains qui guident pour l'aider.
Saliver de l'emmener,
Si près.

Le coup
Est
Donné.

En apprécier le résultat, être enfin parvenue à se tourner la tête d'alcool brûlant
Le baptême d'ambre, comme elle pourrait l'appeler.

En se relevant, regarder le spectacle, les effets,
La voir planer après administration
Écarter ses cheveux, presque
L'embrasser, la déposer sur ses lèvres,
Un souffle d'écart avant, pourtant

-Ton tour.

Tu as fait tomber la reine.
Cara De Lanxorre
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Re: Chambre n°4028
Cara De Lanxorre, le  Dim 10 Mar - 12:25

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    Existait-il pire torture que celle-ci, immobilité subie ? Les lèvres mordues sont rouges – comme son teint. Et ses ongles, comme ils sont enfoncés dans la paume, mains devenues poings pour ne pas céder, pour ne pas saisir tes cheveux et te tirer à elle. Vouloir te regarder, ne pas en être sûre, envie troublée – est-ce que cela lui fera perdre la tête ? T’observer, finalement, un instant, doucement descendre, sentir le cœur s’emballer à la simple vision de ta lente avancée. Laisser sa tête retomber en arrière, fixer le plafond – se laisser prendre par surprise, par le baiser.

    Immédiatement se rappeler de la première fois avec toi, braises des souvenirs rallumées – brasier. Et tu l’alimentes lentement, trop lentement, à en étouffer un gémissement de révolte entre les dents serrées. Sentir le plaisir arrêté aux portes de tes lèvres, comprendre que tu le lui refuseras aussi longtemps que tu le souhaiteras. Ne plus se soucier de rien à part de toi, admettre l’ascendance, abdiquer et te supplier – d’un murmure, à peine. Enfin sentir que tu la libères, et exploser, et le cri arraché, qui se heurte aux murs, assez fort sans doute, pour passer à travers.

    Sentir ton regard, goûter ton baiser, de ceux qui apaisent après la tempête. Et tu passes la main, la laisse maitresse. Savoir, déjà, ce qu’elle veut te faire découvrir, vouloir t’initier. Elle glisse sur le bord du lit, se dirige vers la ceinture oubliée. S’en saisir, glisser la main sur le cuir, doigts sur la peau tannée. Dos à toi, te demander, pour s’assurer ; « Quelles sont tes limites ? »

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