J'adore Pâques. Enfin moi j'ai plutôt tendance à appeler ce jour l'Ostara mais ça revient au même : j'adore cette période de l'année. Le soleil est de retour, bien qu'encore timide. Il hésite à rester, comme s'il avait peur de s'imposer à nous, comme si il avait peur qu'on lui préfère l'hiver. Les fleurs reprennent des forces et exposent fièrement leurs couleurs aux yeux de tous malgré parfois des températures peu clémentes. Les températures, d'ailleurs, elles aussi sont indécises quant à la marche à suivre. Froid ? Pas froid ? Chaud ? Pas chaud ? Dans le doute on a droit à un peu de tout ça mélangé ! Les oiseaux chantent et moi je respire à nouveau parfaitement, mon rhume de froide saison étant enfin passé.

Quoi de mieux que Pâques pour retrouver le bonheur de passer du temps dans le parc de l'école ? En tout cas moi je ne m'en prive pas. Décidant de m'éclipser de mes responsabilités (un cours ou deux de ratés ce n'est pas la mort, pas vrai ?) pour au moins la matinée, je m'installe confortablement entre les branches d'un grand chêne que je connais bien. Le rêve que j'y avais fait des années plus tôt m'avait intrigué pendant longtemps avant que je ne renonce à l'interpréter de façon concrète. Je n'étais pas doué pour ça, de toute manière...

Je profite du calme et de l'air frais du matin pour fermer les yeux un instant, le dos calé contre le tronc rugueux de l'arbre. Je me laisse bercer par la mélodie des bruissements de feuilles et des piaillements de boules de plumes de passage. Je ne sais pas combien de temps je reste comme ça, perché et assoupi, mais quand je rouvre les yeux dans un léger sursaut mon estomac grogne.
Il y a comme une impression de déjà-vu.
Je jette un regard vers le bas. Non, Aria n'est pas là avec une boite de cookie faits maison que je pourrais dévorer sans complexe. Dommage, mon ventre proteste contre cette injustice.

Me redressant dans l'idée de redescendre sur terre afin d'aller me chercher quelque chose à déjeuner en cuisine, je stoppe mon mouvement d'un coup. Mes paupières s'agitent, comme si elles essayaient d'effacer une tache sur mon iris, mais non l'éclair au chocolat reste là. Et en plus c'est... un nuage. Un nuage en chocolat. Je...
Je me frotte les yeux, complètement perdu.
Mon estomac me supplie d'attraper ce nuage de crème enrobée dans de la délicieuse pâte le tout recouvert de chocolat.
C'était beaucoup trop pour que je puisse résister et je me penche en avant sur ma branche, tendant le bras au maximum dans l'espoir de toucher du bout des doigts cette petite merveille que m'offre l'univers (pourquoi l'univers voudrait m'offrir un éclair en chocolat en forme de nuage ? va savoir ! j'ai bien trop faim pour me poser la question !)

Il est là, encore un tout petit peu et.....
« AAAAAH »
PAF!
La terre est nettement plus dure que ce à quoi je m'attendais.
Les larmes aux yeux de m'être fait mal je relève la tête vers le nuage en pâtisserie et soudain je me rends compte qu'il y en a partout.
Il
y
a
du
chocolat
PARTOUT
C'était bien plus que ma pauvre âme de gourmand puisse supporter. Mon cerveau n'arrive pas à traiter l'information comme il faut et s'embrouille tout seul. Mon cœur rate un battement et dans la panique générale mon estomac s'empare des commandes du reste de mon corps et me fait aller droit vers quelqu'un un peu plus loin dans le parc.

En me rapprochant je retrouve mes esprits et reconnais rapidement Lizzie. D'un côté je suis soulagé de la voir elle - s'il y a bien quelqu'un qui peut comprendre mon amour pour les pâtisseries c'est bien ma camarade de concours de dégustation ! - mais d'un autre côté :
— Bienvenue ! Le cours d’aujourd’hui est un ode au chocolat. C’est très simple : vous me confiez vos baguettes et avez 15 minutes pour essayer de choper un maximum de chocolats. Inutile d’attendre que tout le monde soit là, ce serait la pagaille, alors… à vos balais !
Un cours. C'est un cours de vol. Sur des balais. Qui volent. Dans l'air.
Je recule instinctivement d'un pas. Hors de question que je monte là-dessus ! Non non non non non non non non - oui mais c'est pour des chocolats - non non non non non - des éclairs en chocolat partout dans le ciel ! - non non non...

Ma tête me dit de tourner les talons rapidement avant qu'on ne me croit participants à la classe et qu'on m'oblige à enfourcher un de ces engins de malheur.
Mon cœur me dit que si ça se trouve j'allais un peu moins détester ça vu que c'est pour la bonne cause, celle de mon estomac.
Ce dernier d'ailleurs me dit : A L'ATTAAAAAAQUE

Partagé et peu rassuré, je recule encore d'un pas. Si... si je dois y aller... je veux pas être le premier...
Une petite sueur froide me gagne sans que je puisse rien y faire. Je n'aime pas voler. Je déteste voler !
Mais... pour des chocolats...

Le membre 'Alexeï Dragoslav' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Dé 10 faces' :

Aujourd’hui, cours de vol. J’étais bien obligé d’y allé, malgré mon poste d’attrapeur. C’était une perte de temps d’après moi. Mais bon, il fallait bien y aller. Je n’étais pas spécialement motiver mais je devais bien mener ma vie banale. Il était important que je la mène, important que personne ne s’en mêle. J’étais un élève normal, et tout les matins je me réveillait au-dessus du ravin. Mais c’était pas comme d’habitude et je devais m’y habituer. Je devais m’y faire, mais là je devais préparer mes affaires. Pas pour faire la guerre mais pour faire quelque chose qui m’ennuie. Faire le cours de vol, alors que je connais déjà, je fais du quidditch, co-capitain et attrapeur. Disons que je maîtrisais ça sans peur. Mais bon, il était l’heure du cours et j’y allais non sans air blasé.

Arrivé au cours, les quelques protections pour me permettre mes actions de vol. La prof est là, la prof s’exprime et mon esprit se rappel de ne pas être là. Il s’est passé trop de chose récemment. Le Feudeymon, il brûle la chaire, la chaire de guerre. Hein, nous devons donner nos baguette ? Je vais lui donner celle qui est visible. La nuageuse. On doit choper des chocolats ? J’aimerais choper le temps pour l’empêcher de filer, me dire que je peux me défiler mais ce n’est plus possible. C’est marqué quelque pars, je crois. Le temps ne s'arrête jamais, c'est ça qui est marqué, c'est la seule chose qui est marqué et figé.

J’aimerais être ailleurs, je ne suis pas bien aujourd’hui, oui voilà, je suis malade, j’ai mal. Ce sort qui aurait pus causer ma mort est toujours présent dans mon esprit, et sur mon corps. Le Feudeymon est celui qui a marqué la fin de l’action. Bon, je devais m’y mettre, attraper des chocolat, alors je souffle un peu.

2-4-6-8 = Riri poursuit des chocolat petit ou moyen. Il fini par les attraper après quelques pirouettes.
1-3-5-7-9 = Échec
10 = Riri poursuit un gros chocolat, il finit par l'attraper !

Le membre 'Riri Vacuitas' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Dé 10 faces' :

Un cours de vol, cela faisait longtemps depuis que les entraînements de Quidditch. Cela me manquait de voler avec l'équipe, seulement j'étais plutôt mal en point aujourd'hui. Cela faisait cinq jours que mon bras avait été blessé et j'avais tenté de dissimuler mon bandage sous ma veste avec succès, je l’espérais. Je ne savais du tout qui il y aurait à ce cours et j'avais peur de l'anarchie qu'il y allait avoir. Quoi qu'il en soit, je pouvais appréhender autant que possible, l'obligation d'y aller était bel et bien réelle.

Je descendais dans la cour depuis nos dortoirs haut perchés, pas de balai personnel à la main, j'aurais juste à emprunter ceux de l'école. J'étais dans un bon état d'esprit pour cette journée, l'idée était de penser à autre chose avant tout, de laisser la nuit d'il y a cinq jours derrière moi, oublier mon bras qui continuait à me lancer et prier pour que je puisse ne pas trop forcer. Je pouvais aller voir Miss Bennet, j'étais sûre qu'elle comprendrait sans trop poser de questions, sans m'envoyer à l'infirmerie, mais je préférais lui en parler qu'en dernier recourt.

Ainsi j'atteignais la masse d'élèves présents. Premier regard vers la mentor, la professeur, un sourire s'échappait vers elle, un sourire doux et chaleureux comme j'en avais l'habitude. Je posais ma baguette à côté d'elle la saluant d'une voix douce puis je m'envolais calmement parmi les autres. Puis un éclair vert, l'attrapeur serdaigle en personne, celui qui allait mettre une raclée à tout le monde logiquement mais ce n'était pas ce rôle qui m’intéressait, ce n'avait jamais été le cas. Il s'était élancé et comme prévu avait attrapé le gros lot.
À mon tour de m'élancer.

01 / 03 → J'ai mal, très mal rien à faire, je m’arrête net après quelques secondes de vol. Je tiens mon bras qui me lance violemment, je grimace mais j'essaye de rester discrète.

05 / 07 / 09 → Je suis un peu rouillée, ces balais ne sont vraiment pas pratiques, ou c'est juste une question d'habitude, mais ça suffit à me faire louper ma cible. Mais le principal est que la douleur ne se réveille pas trop.

02 / 04 → J'ai mal, ma brûlure est toujours présente alors que je tends mon bras pour attraper un présent, mais j'y arrive tant bien que mal.

06 / 08 → Je voltige avec habileté, je tends l'autre bras par précaution pour ne pas forcer sur les muscles endoloris et cela suffit à voir l'effort récompensé.

10 → C'est le gros lot, heureuse je souris de toutes mes dents, j'ai de bons restes sans que la douleur ne se réveille de trop. En fait cela ressemblait un peu à un coup de chance.

Le membre 'Anna Schomann' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Dé 10 faces' :

LA Anna

Le chocolat que j’avais décidé d’attraper. Était vraiment très gros et très haut. Il bougeait, il n’était pas facile à attraper. Mais ça me faisais un bon entraînement pour le quidditch. Usant de mes techniques d’attrapeur, je fini par le rattraper, et du bout des doigts, je fini par attraper le papier, il était fait. Je l’avais, il n’allait plus repartir. Freinant ma course, il s’arrêta avec moi, il était à moi. Mais je ne savais pas quoi en faire maintenant. Je devais le donner à la prof ? Qu’est-ce que je devais en faire ? M’en aller ? Je vais le déposer dans la salle commune de Serdaigle. Mais voilà que je vois Anna. J’ignore la douleur que mon corps à, mais impossible d’ignorer le Feudeymon. Alors, je vais vers elle, doucement. Le regard blasé, je fini par arriver à sa hauteur.

L’attrapant par la taille, doucement, et sans l’attirer, bah ouais, on est sur des balais. Je la regardais, droit dans les yeux. J’étais content de la voir, d’une certaine façon, ça présence me calmait. Oubliant plein de chose. Alors je lui dis doucement, rapprochant ma tête de la sienne.

« Tu sais, si tu sortais moins la nuits, tu serais moins abîmée. Tu devrais m’écouter. »

Le gros sac n'était pas dur à attraper ou même haut. Simplement il avait été disposé dans un coin plutôt isolé en basse altitude ce qui changeait des autres présents. Œil attentif, j'avais foncé sur l'occasion, je n'avais eu besoin de forcer pour l'attraper, pas de douleur supérieure à celle que je subissais au quotidien.
Par la suite, pour plus de liberté de mouvement, je décidais d'accrocher mon gain au manche de mon balai. J'étais loin d'être sûre pas de la praticité pour la suite, mais si je voulais tenir tout le cours, il me fallait faire des pauses. Ma main se posa alors naturellement au niveau de mon épaule droite pour la masser doucement, ce geste presque inconscient, ce geste que je répétais inlassablement et qui même s'il ne changeait pas grand-chose, avait au moins le pouvoir de me détendre moralement.

Je sentis un courant d'air, une présence. Je voyais du coin de l’œil une silhouette qui s'approchait de moi lentement sans pour autant en deviner l'identité. Je reposais ma main sur mon manche avant de sentir la sienne venir se poser au niveau de ma taille. Premièrement surprise, j'avais brusquement tourné la tête vers les pupilles inconnues, mais le vert reconnu je me détendis légèrement.
Je rentrais dans son regard comme lui le faisait, un sourire sur les lèvres, doux et heureux. Cela faisait bien longtemps que nous nous étions pas vu, que nous n'avions pas échangé de mots et je devais avouer que cela me manquait. Des mots s'étaient envolés mais je n'attendais rien attendu, aussi je ne savais pas ce que j'attendais. Le temps saura sûrement me guider.

Je posais alors ma main sur son bras droit pour maintenir mon équilibre et répondre à ce geste inhabituel chez le garçon. Devenait-il entreprenant ? Visiblement oui. Sa tête se rapprochait de moi pour se glisser près de mon oreille. Ce genre de moment est plutôt stimulant mais ses dires avaient un sens bien étrange.

Mon regard s'était légèrement durci, je le regardais en silence, calme, pendant quelques secondes alors que mes pensées étaient en ébullition. Tout semblait montrer qu'il avait, qu'il avait deviné. Mon bras, les escapades, le manoir des ombres, le Feuydemon. Cette image de l'enfer qui me faisait encore frémir la nuit, cette douleur qui me le rappelait à chaque instant. Et lui, l'être extérieur à  ma noirceur qui semblait être au courant de tout. M'avait-il vu partir cette nuit-là ? Ou simplement une paranoïa, due à ce secret qui me liait à eux, qui déformait ma vision.

« C'est vrai que sortir fumer en douce n'est pas une bonne idée, surtout quand on se blesse bêtement en s'y rendant. » répondais-je avec un sourire embarrassé.

Nier. Était-ce la bonne solution ? Moi qui avais parlé de confiance, de croire, je trahissais mes propres mots. Il était sans hésitation la seule personne à qui je voulais tout dire, à qui je voulais me confier, en qui je pouvais presque croire. Mais la pression des ombres et ces secrets qui pouvaient mettre ma propre vie en danger ne pouvaient pas être répété, pas tant que je serais sûre.

Aysha traversait le parc du château à grands pas, sous un soleil printanier. Elle se rendait à son second cours de vol avec Lizzie. Le précédent avait été fort intéressant, aussi son pas était-il plutôt enjoué. Elle aimait voler, et dans le parc de la majestueuse école, sous le soleil, c'était toujours agréable. Au loin, on pouvait voir un petit groupement d'élèves déjà arrivés, et la professeure, debout devant l'assemblée, déjà en pleine explication. Aysha pressa le pas. Était-elle en retard ? Ou bien c'était la professeure qui était en avance. Ce devait être ça : la préfète n'avait pas pour habitude d'être en retard.

En arrivant à hauteur du groupement d'élèves, Aysha remarqua que la plupart était des Serdaigle. Les bleus devaient être particulièrement ferrus de chocolat ! Elle salua d'un signe de la main et d'un sourire Anna, Riri, Osvald et Alexeï, qu'elle connaissait de chez les Aurors, et qui se mettaient déjà à cheval sur leur balai. Aysha haussa un sourcil sans tellement savoir comment faire, mais elle comprit vite le but de l'exercice du jour. Au dessus de leurs têtes, des chocolats de toutes sortes s'étaient mis à voler, des gros, des petits, à la manière de vifs d'or. C'était une fichue bonne idée. Tout le monde aimait le chocolat, quoi de plus motivant ? La bleue enfourcha son balai elle aussi. Elle observa quelques instants les ciel parsemé de petites tâches brunes et colorées, et donna un coup de talon dans l'herbe. Avec un sourire de délectation, elle s'éleva dans les airs et goûta à nouveau à cette délicieuse sensation qu'était le vol. Le vent, qu'on ne sentait pas au sol, lui caressa le visage. Elle ne visa pas de chocolat en particulier et se mit à voler tranquillement au dessus du parc. Rien ne servait de se presser, il y aurait du chocolat pour tout le monde, vu la quantité. Lizzie avait été gourmande. Et pour Aysha, c'était plus un jeu qu'une véritable chasse à l'oeuf, même si elle n'allait pas cracher sur une chocogrenouille ou un fondant au chaudron.

Les mais autour du manche de son balai, la bleue prit de la hauteur, puis s'écarta vivement, croisant un autre élève de trop près. Quand les autres élèves seraient là, cette chasse risquait de virer au pugilat. Mieux valait y prendre plaisir dès le début, avant que les embouteillages ne se forment. Aysha se mit donc à prendre en chasse un chocolat par ci et par là, tendant le bras pour les attraper. Mais contrairement à ce qu'elle aurait pu imaginer, ces derniers étaient plus coriaces qu'ils en avaient l'air. Il n'était pas si facile d'en attraper un. Elle accéléra donc, penchée sur son balai. Elle reprenait ses vieux réflexes de l'année précédente, lorsqu'elle avait joué au poste attrapeuse en remplacement dans l'équipe de Quidditch. Les chocolats s'avéraient presque aussi rapides que le fameux vif.

1. Aysha n'arrivait décidément rien ce jour là. La chocogrenouille qu'elle avait pris en grippe venait de filer, sans qu'elle parvienne à la capturer.
2. Aysha referma enfin la main sur un cookie en chocolat en forme de balais. Miam !
3. Et bim ! Un donut Serpentard venait de lui échapper. Dommage...
4. La chanceuse parvint à se saisir d'un pain au chocolat en forme de lapin !
5. Un éclair au chocolat en formede Nuage lui échappe, malheureusement...
6. Victoire ! Aysha attrape un délicieux donut Serdaigle !
7. Un sac surprise lui passe sous le nez. Il avait pourtant l'air bien rempli...
8. Mais finalement elle parvient à en attraper un autre qui suivant le premier ! Génial !
9. Hop, et c'est un plateau de pâtisseries qui décide de s'échapper...
10. Aysha attrape le gros lot, à savoir un plateau "Feel Home" ! Gare à la crise de foie...

Le membre 'Aysha Brayd' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Dé 10 faces' :

Heureusement je n'ai pas à attendre longtemps et comme beaucoup se pressent déjà pour partir à la chasse aux chocolats volants j'ai le temps d'observer les prouesses de chacun. Parce que, oui, tout le monde ici à part moi a l'air de s'en sortir comme des charmes à califourchon sur un balai.

D'abord un grand que j'ai déjà vu sur le terrain de quidditch les rares fois où j'avais décidé d'y aller jeter un œil curieux. En plus de taquiner Lizzie - alors c'est le genre de prof cool avec qui on peut être complice ? c'est une bonne nouvelle ! - il se met à voltiger comme si de rien n'était.
La gravité ? pfff !
Le vent ? quel vent ?
Le danger du vide qui s'étend sous ses pieds et à cause duquel il pourrait mourir si à la moindre erreur il tombait de son petit bout de bois ensorcelé ? même pas peur !

Alors que je le regarde évoluer dans le ciel je porte mes mains à mon visage comme si je m'attendais à une catastrophe. *Nan mais te penche pas comme çaaaa! Oh par tous les dieux attention! Non! Aaah !* Mais heureusement pas de casse à déplorer. À part une petite collision avec le soleil. Enfin un soleil. Recouvert de caramel. Miam, la chance ❤

Alors que j'étais concentré sur le premier participant, d'autres se sont aussi lancés à la poursuite de leur rêve chocolaté. Deux en particulier ne lésinaient pas sur les prouesses de vol pour finir par décrocher le gros lot ! Le nez en l'air je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est tout de même très impressionnant... très risqué... mais très impressionnant tout de même.

Puis c'est Aysha qui se lance dans l'aventure. J'avais timidement répondu à son salut quand elle est arrivée alors que les autres se préparaient à décoller du sol si ferme et si rassurant de notre chère terre. Et maintenant je la regarde se pencher sur son balai, lancé à toute vitesse, dans l'espoir de revenir les bras chargés de douceurs. J'avale difficilement ma salive et me serre fort entre mes mains le petit sachet en tissu qui pend à mon coup, comme dans une prière silencieuse. Quand la course de la brune ralentit on peut clairement voir qu'elle tient quelque chose dans son poing ; soupir de soulagement de ma part.

J'ai le cœur qui bat la chamade et les jambes flageolantes rien qu'en les regardant, c'est pas possible je n'y arriverais jamais... Mon estomac aura bon gronder autant qu'il le souhaite, ça ne changera rien au fait que mon instinct de survie me hurle d'aller retourner dans mon arbre et que dans le pire des cas je peux aussi choisir l'option de retourner au château et d'aller gentiment demander des pâtisseries aux elfes de maison. Depuis le temps ils ont l'habitude et au moins là-bas je suis sûr que je ne risque pas de faire une chute de plusieurs dizaines de mètres de hauteur ou de tout simplement mourir de peur !

Son regard changeait et ses mots semblaient être faux. Je le savais puis elle essayait de fuir. Alors ma mais se baladait lentement remontant son dos. J’avais moins peur, l’heure n’était plus à l’hésitation. J’avais pris conscience de plein de chose récemment, plein de choses étaient passé. Plein de choses m’avaient dépassé et j’essayais de les rattraper, toute façon je devais les rattraper. Regardant toujours Anna dans les yeux, j’avais pas envie de la lâcher.

« Fais pas l’idiote. Tu sais que je sais. Évite de t’abîmer, j’ai pas envie qu’il t’arrive un truc. Et arrête de fumer, ça ne sers à rien. »

Puis sur ces mots, je la lâcha pour le moment, il fallait continuer le cours, comme repousser l’instant, repousser ce qui est vivant pour vivre ce qu’on ne peut plus fuir. D’un geste de balais je m’éloignais d’elle. Poursuivant le but du cours. Finissant ma course près d'Aysha.


1-3 La vie c'est nulle
2-4 des petits chocolats pas bien difficiles à attraper.
5-7 La vie c'est nulle
6-8 Des chocolats moyen, que Riri poursuit et fini par attraper.
9 - La vie c'est nulle
10 - Un gros chocolat que Riri s'amuse a poursuivre comme le vif.

Le membre 'Riri Vacuitas' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Dé 10 faces' :