Cours 8 — On s’envole vers d’autres cieux

La Grande ne me répond pas lorsque je lui conseille de faire attention, mais je pense qu’elle a entendu malgré la voix en murmure que j’avais. Elle ne se précipite pas, peut-être est-ce en fait dans sa nature d’être mais qu’importe j’aime penser que je viens de donner un conseil important qu’elle écoute, et elle débarrasse le trésor de toutes les jolies plantes qui le couvrent, le rendant ainsi encore plus beau qu’il ne l’était déjà. J’aime cette idée d’exercice, ça fait comme dans les livres dans lesquels des aventuriers ou des pirates partent à la recherche d’un grand trésor. Parfois, ils emmènent le trésor, et parfois ils le laissent là par soucis de taille ou simplement parce que c’est un trésor qui appartient à quelqu’un, mais dans ce cas il est plus question de moralité à la fin de l’histoire. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui on regarde le trésor, un beau bateau un petit qui m’arrache une petite exclamation émerveillée à laquelle la Serdaigle répond par un joli sourire. Elle aussi doit le trouver beau !

Ma camarade semble penser que c’est une barque, une jolie barque qui a atterrit ici on-ne-sait-comment, et à part s’imaginer tout un tas d’histoires je ne vois pas d’autres solutions. Je hoche la tête pour approuver l’appellation de barque à notre trésor, et aussi pour approuver sa question qui n’en n’est pas vraiment une. «C’est sûr et certains, c’est ça le trésor que la professeure voulait qu’on trouve !» Avec un sourire, je quitte la barque en bois du regard pour regarder autour en ajoutant «Mais au final, tout ce qu’il y a dans le lac peut former un trésor.» Parce qu’un trésor, c’est une chose d’une valeur inestimable souvent, mais la valeur ne signifie pas la même chose selon la personne qui cherche le trésor. Pour certains, une barque peut n’être qu’une barque et rien d’autre d’intéressant. Pour d’autre c’est le contraire. Mais je trouve que le spectacle qu’offre le lac en vision sous-marine est un trésor à lui seul, magnifique et intéressant, agréable à observer, parfait pour créer, imaginer et rêver. Alors on peut trouver des trésors partout !

Puis la Grande demande ce qu’on pourrait faire, si on pourrait retourner sur la terre, sortir de ce ballon pour à nouveau sentir le sol sous nos pieds. Un dernier regard pour notre trésor et j’acquiesce : «On a trouvé le trésor, alors on a terminé l’exercice. Il faut laisser les autres trouver ce trésor maintenant, et nous on peut rentrer dehors !» Oh c’est étrange de dire ça. Rentrer dehors. C’est vrai dans un sens, on est sortit de l’air pour entrer dans l’eau, on va sortir de l’eau pour rentrer dans l’air. Quel étrange concept ! C’est amusant. Et ce fut un exercice assez amusant d’ailleurs, une fois la peur passée pour laisser place à l’émerveillement.

Vanille a quinze ans, elle se demande si c'est ça l'amour. Elle trouve l'énergie douce et chaude, c'est bien. Peut-être un peu ridicule mais alors seulement vu de l'extérieur. Elle ne se pose pas de question, vit l'instant, sa peau qui se trouble au contact de l'autre. Heureuse d'avoir cet être brillant pour elle seule, dans sa bulle – littéralement. L'instant est magique, elle se concentre sur les flots – fait semblant – pour ne pas paraître décontenancée. Lui, semble tranquille, comme s'il avait l'habitude, l'assurance qu'il dégage ne fait pas de doute.

La petite est flattée, les paroles du jeune homme la berce et la cajole. Elle sourit, rosit de plaisir, pas timide et pourtant touchée. Elle sent le garçon tout contre elle, la chaleur monte étrangement, c'est agréable, elle ne dit rien. Un puis deux baisers, Vanille est troublée, voilà encore quelque chose de nouveau, elle apprend, s'adapte, apprécie. L'instant suspendu lui ôte toute concentration. La bulle pourrait bien se remplir d'eau qu'elle n'y prêterait pas la moindre attention.

Elle tourne la tête instinctivement, le besoin de sentir ses lèvres contre celles du serdaigle est à présent trop fort. Elle ne contrôle plus et se laisse glisser dans des saveurs sucrées. Ses yeux se ferment, pourvu que le calamar ne décide pas maintenant de se pointer. Voilà qu'elle embrasse le garçon convoité, finalement c'est pas si difficile, on en fait trop dans les livres. Elle est belle, il est beau, ils peuvent s'admirer ensemble, quel couple parfait. L'harmonie plaît à Vanille qui s'imagine régnant à son bras sur le château entier.

Elle recule doucement. Il embrasse bien mais la bulle dérive. Le contact visuel ne se rompt pas tout de suite. Le temps pour elle d'avouer : tu es vraiment parfait en tout, avant de s'occuper du chemin qu'ils parcourent. Non pas qu'elle n'aurait pas envie de se perdre avec lui mais son instinct de survie reste plus fort, comme si elle sentait qu'en cas de gros problème, ils essayeraient de tous les deux de sauver leur peau aux dépends de l'autre si nécessaire. C'est beau l'amour.

Étrangement tout cela me parait un peu trop simple, avoir trouvé le trésor aussi facilement on pouvait se poser quelques questions même s'il est vrai qu'on avait pris au début en tout cas un peu de retard par rapport aux autres mais après tout pourquoi ne pas se contenter de ce qu'on avait sous nos yeux ? En plus, si le trésor devait être autre chose, je ne voyais pas vraiment ce qu'il pourrait être. Le regard toujours rivé sur cette barque, pour les moldus sans doute elle ne signifierait probablement pas grand chose mais pour nous si et, pour ma part, je ne peux qu'être encore fascinée par cette découverte d'ailleurs nous le sommes toutes les deux, je crois. En tout cas, la petite est d'accord sur ma suggestion de la barque. Puis, elle appuie à nouveau notre réflexion certaine que c'est ce que la Professeure nous a demandé de chercher et de trouver ! Je le suis également même si un léger doute pouvait encore être émis. Nouvelle remarque alors de la bleue qui souligne que tout dans ce lac est un trésor. Mon regard rencontre le sien avec un sourire, elle n'a pas tord et je suis une nouvelle fois de son avis.

« Oh je suis complètement d'accord avec toi. Au delà du trésor, tout est merveilleux ici jusqu'à la plus petite créature qui s'y cache. »

Oui absolument tout était merveilleux et il fallait le préserver. Il était d'ailleurs fort dommage que certains n'avaient pas la même vision de ce que pouvait offrir la nature mais là encore c'était une toute autre question. La bleue me suggère de remonter également à la surface. Je hoche la tête reprenant la parole pour confirmer ses dires.

« Tu as raison, je vais remettre tout en place pour les suivants. »

Avec un petit pincement au cœur tout de même, je ne sais pas si elle ressent la même chose que moi à cet instant mais avec toujours autant de prudence que tout à l'heure, je replace au mieux tout ce qui recouvrait un instant plus tôt le fameux trésor. Il faut dire que nous avions vécu un moment plutôt magique toutes les deux. Satisfaite, je regarda à nouveau la Serdaigle.

« Voilà, j'espère que ça suffira, tu es prête à remonter miss ? »

Et c'est qu'une fois sa réponse obtenue que je fis relever légèrement mon balai pour nous diriger assurément vers la Terre ferme appréciant une dernière fois le paysage magnifique que nous offrait le lac. L'exercice pour nous deux était donc à présent bel et bien terminé. Une fois la surface atteinte, il n'y aurait plus qu'à attendre probablement l'arrivée des autres et de la Professeure. Certains y étaient peut être même déjà qui à mon avis était une quasi-certitude.

Comment ne pas sentir le trouble qui s'immisce doucement chez la Serpentard lorsque je parsème ces quelques baisers sur sa peau ? J'adore cette sensation, celle de dominer totalement la situation, de l'avoir sous mon emprise en cet instant. D'ailleurs, elle ne se fait pas prier pour tourner la tête afin que nos lèvres puissent s'unir en un doux baiser. C'est exactement comme je l'espérais : parfait. C'est comme si rien ne pouvait nous empêcher d'être beaux et de le partager. C'est loin de la jalousie ambiante des autres qui sont trop en-dessous pour comprendre. C'est ma bulle, celle que j'ai créée, et que j'ai accepté d'offrir à Vanille.

Mais la bulle continue son chemin, sans personne pour la diriger, et sa force la belle demoiselle à mettre fin à notre baiser que j'aurais pourtant aimé approfondir. Ce sera pour la prochaine fois. Elle prend tout de même le temps de me dire que je suis parfait en tout, me tirant un immense sourire satisfait.

- C'est sans doute pour ça qu'on va si bien ensemble, tu es parfaite aussi !

C'est un mensonge. Il est évident qu'elle ne peut être aussi parfaite que moi. Mais je me dois de garder son admiration sans faille, sa dévotion à ma personne. Et puis, comment douter de mes propos lorsqu'ils sont dits avec un sourire aussi charmeur que le mien ? On reprend donc notre petit trajet à travers les eaux du lac, jusqu'à trouver plusieurs bulles à un endroit, autour de quelque chose qui semble être le trésor tant recherché.

- Je crois qu'on approche du but, tu t'es vraiment bien débrouiller à manoeuvrer cette bulle !

Mieux que moi, aucun doute là-dessus. Il n'y a plus qu'à s'approcher davantage pour être sûrs d'être au bon endroit et pouvoir enfin regagner la surface, et l'air libre. C'est que je commence à avoir envie de faire de plus amples mouvements. Quoi que serrer la Serpentard dans mes bras, ce n'est pas trop mal non plus. Mais rien ne m'empêche de le faire là-haut !

Si on m’avait dit que dans les plus Grands, ou simplement parmi les autres élèves de l’école, je trouverai quelqu’un qui serait souvent d’accord avec moi et avec qui je serais d’accord, je ne l’aurai jamais cru. Pourtant c’est pour l’instant le cas, peut-être simplement car nous sommes sur le même balais, dans la même bulle, dans le même milieu inconnu et magique que forment les profondeurs du lac. Mais qu’importe le pourquoi ou le comment cela se fait, je trouve en ce moment qu’il est bien agréable de parler à cette Grande qui semble elle aussi apprécier notre voyage. La beauté va bien au-delà de celle du trésor trouvé, elle se trouve également dans tout ce qui emplit le lac, et la Serdaigle le pense, le voit, elle aussi. Pensée étonnante d’ailleurs puisque je ne pensais pas que quelqu’un d’autre aimerait regarder les spectacles de la nature. Si, peut-être qu’en réalité ils sont nombreux, mais ils ne font pas comme moi. Alors ça me fait plaisir qu’elle approuve ainsi mes paroles, et je lui souris lorsque nos yeux se croisent, un peu comme pour la remercier de dire ça.

Et si le spectacle est beau il va bien falloir laisser la place à d’autres élèves qui n’ont pas encore trouvé le trésor et qui risquerait de bientôt arriver. D’ailleurs à bien y réfléchir rapidement, je n’ai pas trop envie de me trouver entourée de bulles et d’élèves volants-nageants, se serait embêtant, très stressant, de mon point de vue, et il faut bien admettre que je suis soulagée de voir ma camarade hocher la tête. Elle recouvre la jolie barque, qui reprend petit à petit son image de départ. Comme si on enterrait un souvenir, qu’on voulait le cacher du regard méchant des autres. Pour le protéger, comme on protégerait un petit animal fragile des mains froides et peu douces de certains Humains. Lentement, un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que je nous imagine protéger du mieux le trésor qui ne doit pas bouger ni être détérioré. J’espère que les autres feront attention…

Lorsqu’elle a finit, la Serdaigle me regarde une nouvelle fois et je lui adresse un hochement de tête et un «Oui !» souriant en l’entendant parler. Oui ça ira, d’après moi la barque est comme avant, et oui je suis prête ! Je me reconcentre bien, n’oublions pas quel est notre moyen de transport du moment, et le balais remonte vers la surface. Les yeux terminent de déguster avec plaisir le spectacle sous-marins, profitant de cette vue magique et rare, puis lorsque je vois la couleur du ciel se faire plus nette au-dessus de nous je ferme les yeux à nouveaux, craignant ce moment où l’on passerait de l’eau à la terre, sans oser m’imaginer l’étrange sensation que ça doit faire. Passer d’un milieu trouble à un milieu clair sans entre-deux… Je préfère ne pas essayer, et lorsque j’ouvre mes yeux, mon regard se pose sur l’air habituel qui entoure maintenant une partie de notre bulle. L’eau c’est bien, mais seulement pour un temps ! Regardant autour de nous, j’aperçois le bord du lac plus loin, ce sol sur lesquels on pose les pieds pour évoluer dans notre monde, et si j’ai bien aimé notre petit voyage aquatique je ne serais pas contre descendre du balais et sortir de cette bulle, alors je demande à la Grande «Tu crois qu’on peut retourner sur le bord du lac ou il faut rester là ? Moi je préférerais remettre mes pieds par terre…»

Trop amusée par l'attitude de Fañch, Isolde ne s'aperçut de ses poursuivants qu'un peu tard, brusquement ramenée à la réalité par une Zélie qui lui flanquait un léger coup dans les côtes. La cinquième année n'eut pas besoin d'une description car le nom des créatures parlait de lui-même. Strangulots. Ni une ni deux, le binôme prit la fuite et peina à distancer la harde qui sembla déterminée à faire d'elles leur dîner. Elle comprit vite la signification de l'expression plat de résistance, et si elle chercha à en honorer la seconde partie, elle s'efforça de ne pas correspondre à la première. Zélie jura à plusieurs reprises mais aucune des deux lionnes ne se laissa submerger par ses émotions. Comme une seule et même personne, elles zigzalguèrent au large du lac, s'éloignant des autres bulles.

Après de longues minutes de course-poursuite, les créatures sous-marines battirent en retraite sans demander leur reste. La Londonienne vida ses poumons d'une longue et sonore expiration de soulagement.
— J'espère que nous n'aurons pas d'autres surprises en cours de route, s'inquiéta sa camarade. Que faisons-nous maintenant ?

Les alentours étaient plutôt calmes et il semblait évident que l'objet qu'elles cherchaient ne trônait pas dans le périmètre – il n'y avait nul rocher et il était difficile d'apercevoir le fond en cette portion du lac.
— Un accio objet chelou caché par Bennet va pas fonctionner, j'imagine, réfléchit Isolde qui parvint à décrocher un sourire un peu plus rassuré à sa collègue.

C'est après quelques secondes d'errance que la benjamine se rendit compte qu'elle avait fini par se familiariser avec la petite boîte sphérique qui lui servait de bulle d'oxygène au beau milieu de toute cette étendue d'eau. Cette pensée lui oppressa un instant la poitrine puis la laissa tranquille pour le reste de l'excursion.
— Viens, on va par là, suggéra-t-elle fermement en désignant la direction d'un bref coup de menton.

Le binôme reprit son exploration et Zélie ses exclamations en voyant les poissons, plantes et autres formes de vie qui évoluaient paisiblement sous leurs yeux. Elles s'amusèrent à suivre un imposant saumon avant de se rappeler qu'il devait être sans doute aussi effrayé qu'elles l'avaient été plusieurs minutes auparavant ; elles finirent par le laisser tranquille et parcoururent les bas-fonds en rejoignant progressivement le gros du groupe, cherchant du regard le mystérieux objet qu'elles étaient supposées trouver mais dont elles ignoraient à peu près tout. Isolde commençait à perdre patience.
— Bon, il est où ce truc en bois là ? s'agaça-t-elle en faisant claquer sa langue.

Mes consignes données, les élèves décampent. J’espère qu’ils seront plus prudents que Lilith… J’aimerais leur transmettre mes passions, mais je ne veux en aucun cas les mettre en danger ! Il faut croire que trouver le juste milieu n’est pas si aisé. La bulle d’Aysha est la première à repartir : je souhaite de tout coeur qu’ils ne fassent pas la même erreur que leur camarade. Peut-on toujours apprendre des leçons des autres, ne faut-il pas se tromper à notre tour, quelques fois, pour réaliser l’importance de la mise en garde ? Brrr.

En retrait, je les laisse partir un à un, et préfère fermer la marche au cas où il y ait des questions et besoins particuliers. L’adresse de Awanne attire mon attention. Je n’ai pas le souvenir de l’avoir déjà affrontée au Quidditch… Il faudrait que j’en parle avec mes collègues de Serpentard pour essayer de l’inciter à rejoindre une équipe. Lilith aussi lui fait plaisir, à oser remonter à sombral si tôt après sa chute : voilà qui rappelle aux sceptiques que Poufsouffle compte des aventuriers aussi ! La réputation de notre maison n’est vraiment pas à la hauteur des élèves.

A nouveau, Jennifer se propose de guider la Serdaigle que les profondeurs semblaient inquiéter. J’aime bien cette fille, son potentiel de leadership, sa tendance à prendre les gens sous son aile. Ah, si j’étais plus proche des gens, je le lui dirai directement au lieu de juste valoriser son comportement par des points supplémentaires pour sa maison. Que voulez-vous : il y a des limites à ma convivialité. On s’arrête à la surface, et si on creuse trop, on tombe dans les abysses. Je ne sais pas trouver de compromis dans mes relations humaines. Elida n’est pas si simple à convaincre, et j’envoie aux filles des signes d’encouragement.

Isolde est motivée comme jamais, et dépasse rapidement les premières bulles. Quel enthousiasme… Il n’y a pas à dire : cette sorcière est un boulet de canon. Awanne presse le balai : bientôt, elle repasse devant elle. Leur fougue me plait. D’autres ont perdu en énergie : est-ce un instinct de survie qui fait ralentir Fañch ? Il faut dire qu’après un tête à tête avec la mort, il est assez naturel qu’il se soit aperçu qu’il tient encore à la possibilité de ressentir, de respirer, d’être. Une lionne le suit, tranquille et souriante. A-t-elle un plan en tête, ou se contente-t-elle de suivre un poisson ? Elida et Jennifer les rattrapent bientôt : est-il possible qu’elles commencent à prendre plaisir à cet exercice ? Les sourires échangés me font rêver du début d’une belle amitié. Qui sait.

Voyant que certains peinent à partir, je leur souffle :
— Ne vous inquiétez pas. Ce n’est pas grave si vous ne trouvez pas le trésor : contentez-vous de suivre un autre élève et d’apprécier le paysage. C’est pas tout les jours qu’on passe de l’autre côté de la surface !
Ah, je me suis trompée sur les préoccupations. Il s’agissait juste de savoir si Benedict était devant ou derrière Vanilla, et donc qui bénéficiait du prétexte de s’accrocher à la taille de l’autre. Comment une professeure peut-elle triompher de la puissance de Cupidelfe ?

Une fois que chacun est en marche, je rejoins le reste des troupes. Je vois que la zone du trésor commence à avoir quelques touristes : ont-il identifié l’objet ? Laissons-les en débattre ! Mon regard glisse vers la flore colorée du lac. Oh, je ne me rappelais pas de cette plante… Y en a ici ? Cela pourrait fort me servir pour mes expériences en potion. Je ne peux pas ouvrir la bulle sans perdre son système de préservation d’oxygène, mais il faut que je retienne ce point du lac. Attendez ! Je ne suis pas là en tant que chercheuse en potions : je suis enseignante. Ils sont passés où, les élèves ? Cela s’agglutine vers le trésor, mais les autres…

Après un périple solitaire parmi les algues, je finis par identifier une des bulles de navigation. Heureusement qu’elles sont grosses, ça facilite grandement le repérage ! Gaëlle paraît s’être éloignée de ses partenaires de baignade : je la suis lentement, présence rassurante sans être pressante. Qu’elle sente qu’elle n’est pas seule, rien de plus. Elle s’arrête bientôt face à une étoile de mer : bon, la beauté du monde lui fait oublier sa solitude !

Rassurée, je prends donc la direction du point de rendez-vous. Je croise Rose, qui commence à rentrer vers la berge : à son regard émerveillé je doute qu’elle a sans doute trouvé le trésor. A-t-elle froid pour rebrousser chemin à présent ? Il ne faut pas que je tarde à la suivre… Lorsque je rejoins Awanne, Elida et Jennifer, les premières à avoir trouver le trésor, je vois qu’elles ont dégagé certaines des algues.

Elles ont donc pu se rendre compte qu’il ne s’agissait pas d’un bateau, contrairement à la première impression que l’on peut avoir en s’approchant. Peut-être une barque ? Non, pas tout à fait : il a l’air d’avoir des pieds. Par pieds, je veux dire deux longues barres boisées parallèles à la barque. S’en sont-elles rendu compte, ou la flore a-t-elle caché le détail de la structure ? A travers les bulles, je ne les entends par parler : Elida et sa mentor ont l’air de rebrousser chemin.

J’observe Awanne, curieuse de savoir si elle les suivra ou non. Je ne sais pas si elle a remarqué ma présence tant elle semble concentrée… Elle me rappelle le sérieux de Jade lorsqu’elle fait face à une épreuve. Je suis d’ailleurs surprise qu’elle ne soit pas venue aujourd’hui : il faudra que je passe à la salle commune pour m’enquérir de son état. Pour l’heure, ce n’est pas Jade que j’ai face à moi, c’est Awanne. Je lui adresse le signe OK pour la rassurer sur mon état, et baisse la tête en avant en l’invitant à m’indiquer comment elle va.

Mine de rien, le temps passe. J’aimerais que chacun puisse voir le trésor : j’utilise un sort Lancétincelle pour signaler ma position aux élèves. Que voient-ils dans cette construction ?

(Ellipse)

Après que chacun ait pu examiner l’objet de toutes les suspicions, je conduis les joyeuses troupes vers la berge, où Elida, Jennifer et Rose se sont retrouvées. C’était assez riche en émotion… Je n’ai pas vu d’affrontement avec les strangulots, c’est une chance. Il aurait été malheureux que nos éléments les plus imprévisibles aillent leur claquer la bise…

— Alors, qu’est-ce que vous en avez pensé ? Qu’est-ce qui vous a plu et déplu ? Vous avez deviné quelle était la nature du trésor ?

Citation :: Merci pour vos beaux RPs, et bravo à celles qui ont trouvé le trésor ! Je laisse l’occasion à chacun de le voir pour l’intégrer à ses réflexions, mais on va doucement vers la fin du cours. N’hésitez pas à vous creuser les méninges (ce n’est pas une barque) et préparez-vous pour les cadeaux

Désolée pour le retard Lizzie :$

Il s'en passe des choses sous l'eau ! Des rencontres sympathiques, d'autres moins, et au milieu de tout ça un trésor bercé par la danse des algues. Après être remontée à la surface pour refaire le plein de consignes comme un sous-marins se réapprovisionnant en air, l'escapade sous-marine reprend de plus belle. Si avant il s'agissait juste de s'amuser, désormais il était question de compétition ! Et pas n'importe laquelle : une compétition de pirates ! Depuis toute petite notre petite Poufsouffle avait été fascinée par ces épopées grandioses sur les vagues, allant d'indice en indice, de carte en carte, jusqu'au coffre final, enterré sous un cocotier d'une plage d'île déserte. Le tout marqué d'une jolie croix rouge sur le plan, à la fin d'une longue et sinueuse ligne de pointillés. En plus la prof porte un cache-oeil. Plus pirate que ça c'est un pantalon rayé et un perroquet sur l'épaule.

Castielle, elle, s'est toujours vu plus comme corsaire que pirate. Maigre différence pour les connaisseurs et connaisseuses du sujet car un corsaire est toujours le pirate d'un autre, au final. Mais ce petit côté faussement officiel et légal d'une activité plus que discutable avait son charme aux yeux de la petite Colt. C'est donc la tête emplie d'images d'abordage et de coups de pistolet que Castielle s'enfonça pour la deuxième fois dans le lac noir.

L'objectif n'est pas très profond, selon les indications données, donc pas besoin d'aller raser la vase. Dommage car c'est là que s'enfouissent certains poissons à la tête aplatie et aux yeux arrondis. Très rigolos à regarder, surement pas bon à manger. Quoique, elle n'en sait pas grand chose, rayon poisson, notre Poufsouffle. Pour les attraper, ok, ça elle savait faire. Mais en général après elle les relâche. C'est plus pour la beauté de la prise que pour sa chaire qu'elle et son père restaient assis pendant des heures sur une barque au milieu de lacs semblables à celui-ci.

Castielle est beaucoup trop loin de son objectif. Sous ses semelles un tapis d'anémone reflètent une lumière dont elle serait bien incapable de déterminer la source. Ou alors elles étaient phosphorescentes ? C'est possible ? Leurs longues sorte de tiges qui s'affinent en pointes tellement fines qu'on dirait des cheveux opèrent une curieuse danse sous le passage de la sorcière. Sans cette intrusion, leur journée aurait sans doute été aussi calme que les précédentes et les suivantes. Ou pas ! Après tout que sait dont des habitudes des résidents du lac ? Si ça se trouve, quand une vingtaine d'intrus humanoïdes ne vient pas les déranger avec leurs idée et bulle bizarre, ils passent leur temps à se battre ou à faire la course dans tous les sens ? On peut toujours imaginer, en tout cas.

~

Bredouille. Voilà comment était Castielle après un sacré temps de recherche. Bon, si en cas de duel au mousquet elle pouvait s'avérer douée, pour ce qui est de trouver le trésor... un peu moins ! Ça commence à faire long et toujours pas de pièces d'or en vue. Ni d'autres élèves non plus ! Et si le personnage s'en inquiète peu, la narratrice elle sait que la fin approche et qu'il faudrait penser à se sortir les doigts, comme on dit (pas moi hein, les autres, évidemment).

Heureusement pour nous, on nous offre une jolie indication lumineuse pour s'orienter. Un peu comme une flèche brillante au-dessus de l'objectif qui crierait COUCOU JE SUIS LÀÀÀ ! Alors bon, ce n'était pas une croix rouge sur un plan qui sent le moisi mais ça fera l'affaire mon capitaine !
Pensant immédiatement à un appel de détresse (et ne se posant pas la question de savoir comment on fait pour faire éclore une étincelle de feu sous l'eau sans foutre le feu à la bulle) Castielle fonce de toutes ses forces vers cette balise allumée en plein environnement hostile. Une attaque de strangulots ? Une autre bulle fragilisée ? Quelqu'un coincé dans les algues ? La sorcière obtient vite sa réponse en freinant comme une folle pour ne pas rentrer dans un gros objet qui traînait dans son chemin.

BONG !

Raté. La carcasse grignotée par la mousse et les plantes d'eau douce a des aires de fantômes des océans. La première impressions de Castielle est de pensée Bateau. Et cette forme un peu pointue à l'avant fait penser à ces petits bateaux loués par les touristes en Floride, le genre qui se conduit comme une voiture et qui va très vite. Bref un engin pour frimer plus que pour réellement profiter de la mer. Mais le fait de trouver un pareil engin coulé dans l'eau d'un lac secret d'un château secret connu de seuls sorciers qui, au 22e siècle, communiquent encore par hiboux voyageurs est tellement improbable que ce serait même impossible à calculer. On n'a pas de chiffres assez grands en math pour ça.

La jeune femme aimerait bien en faire le tour complet mais surtout pouvoir plonger les mains dedans pour en fouiller l'intérieur jusqu'à en ressortir le trésor tant désiré mais des ombres au-dessus de sa tête la rappellent à la réalité. Plusieurs l'ont précédé et son en train de remonter à la surface. Peut-être que, comme pour l'étape d'avant, on doit d'abord recevoir d'autres instructions avant d'aller plus loin ? Ou bien les bulles qu'elle aperçoit en contre jour remontent dépitées et les mains vides car elles aussi ont été devancées ? Et puis ce post n'est-il pas déjà suffisamment long ?
Tant de questions qui ne se formulent pas telles quelles dans l'esprit de Castielle mais qui font quand même insidieusement leur petit bout de chemin dans son esprit.

« Et m*rde ! », Castielle arrache une de ces anémones parasites un peu rose de son objet naufragé, histoire ne prouver qu'elle y était et puis aussi pour ne pas revenir sans rien. Elle tire la langue à un crabe bizarre venu sans doute râler qu'une géante terrestre dévaste ainsi son jardin japonais aquatique avant de faire un piquet vers le haut.

Juste à temps pour le débriefing de fin de séance.
« J'suis arrivée trop tard. » constat qui fait mal à la gorge rien qu'à le prononcer ! L'esprit de compétition doublé de sa mauvaise gestion de la déception rend Castielle plus qu'à fleur de peau. Elle fait un effort pour ne pas exploser et se concentre à la formation d'une bulle (d'eau, cette fois-ci) pour y trempée son anémone afin de la transporter tel un poisson rouge gagné à la fête foraine. « Qui a chopé le trésor du coup ? »

...

Tu étais partie en avance, et au vu du nombre de personnes que tu as croisée sur le chemin du retour – c'est-à-dire zéro – tu devais être parmi les premières à rentrer. Le retour se fit comme l'aller, calme, avec pour seule compagnie un vide qui semblait sans fin dans chacune des directions dans lesquelles tu laissais traîner ton regard. Tu essayes de prendre la même direction, mais ce n'est pas évident puisque tu n'as pas de repère visuel sur une grande partie du chemin. Si bien que, lorsque tu atteins la berge, tu ne reconnais pas l'endroit que tu avais observé presque une heure plus tôt. Tu remontes donc à la surface pour te localiser : Tu as dérivé sur la gauche, tu es un peu éloignée de ton point de départ.

Tu profites de longer le bord pour regarder la vie que tu croises : C'est vraiment passionnant. Ce cours est certainement un des meilleurs que tu es eut. C'est dommage que ce ne soit pas toujours comme ça ! Enfin, heureusement d'un côté, sinon tu ne volerais plus dans les airs, et bien que le monde aquatique soit attirant, le ciel finirait par te manquer. Mais une fois de temps en temps, ça serait top. Tu traînes pour profiter de ce que tu vois. Lorsque tu es finalement arrivée, tu les rejoins par deux filles (Elida & Jennifer), et tu crois reconnaître le duo que tu as croisé près du bateau plus tôt. Finalement, vous vous êtes suivis.

L'air te semble chaud en remontant et en sortant de l'eau. Pourtant, il ne l'est pas tant que ça, il fait toujours froid dehors. L'eau du lac devait être encore plus froide. Tu sors de ta bulle, tu l'abandonnes sur le chemin mais finis par la pousser à la main pour qu'elle ne reste pas au milieu. Puis tu attends, balais en main, que d'autres vous rejoignent.
La professeure ne tarde pas, et le débrief non plus. Lorsqu'elle vous invite à donner votre avis, tu lèves la main, attendant d'être invitée à parler.

« Avoir la possibilité de se déplacer dans le lac et découvrir le monde marin était vraiment génial. Il y avait énormément de choses à voir, en plus du trésor. Il s'agissait d'un bateau non? »

Il y a beaucoup d'autre chose à dire, sur le trésor comme sur ton voyage, mais tu n'es pas toute seule, et tu préfères attendre que d'autres donnent leur avis ou leurs impressions avant de nommer plus précisément ce que tu as vu. Ça ressemblait à un de ces bateaux pour aller vite. Mais tu ne connais pas vraiment le nom, de toute façon.

Le trésor trouvé, il fallait le laisser aux autres. C'est ainsi qu'on remonte donc petit à petit vers la surface. Personnellement j'ai bien apprécié ce moment grâce à Lizzie qui nous a offert ce moment magique et aussi il faut le dire à ma petite camarade. Une idée me vient d'ailleurs à son sujet mais je lui en parlerai plus tard. En plus étant toutes les deux de la même maison, je pourrais la croiser plus facilement. L'occasion sera vite donc trouvée.

Pour le moment, le voyage prend fin doucement et c'est malgré tout avec une certaine joie que je retrouve avec elle la surface du lac. Dire que le cours s'est passé sans encombre est un exploit en lui même. Tournant le regard vers la bleue, je n'ai pas besoin de réfléchir trop longuement quand elle me demande si on peut rejoindre le bord du lac ou rester en surface au dessus de lui. Elle aussi a la même envie que moi, le désir de retrouver les pieds bien ancrés au sol.

« Non on peut retourner sur la terre ferme. Regarde la professeur est la bas. »

Un sort est lancée par elle-même signalant ainsi sa position. D'autres élèves comme Rose nous rejoint de près. Enfin nos pieds posés sur le sol pour de bon, la professeure nous demande notre avis mais aussi notre réflexion sur le trésor en question. Les réponses fusent déjà tandis que la mienne arrive également mais sans vraiment grande conviction.

«C'était magique! Toute cette diversité... Et pour les débutants en vol, je trouve que c'était une très bonne technique surtout que ça a émerveillé nos. A propos du trésor nous on a pensé à un bateau aussi et peut être à une barque ou un objet dmais sinon je ne vois pas vraiment ce que ça puisse être. »

Je hausse des épaules, on pouvait trouver toute sorte de choses dans les profondeurs cependant je suis tout de même bien intriguée par cette découverte. J'avais beau me creuser les méninges, je ne vois toujours pas ce que c'est. Sans doute un autre élève nous mènera peut-être au moins vers un autre indice.

Après la douce réprimande. La seconde. Lilith n'aimait plus trop naviguer seule. Elle et sa bulle observait les camarades curieux. Elle n'osa plus trop observer la faune et la flore non plus. Bien sûr, elle souriait aux poissons qui venaient la saluer, regardait les plantes botanique de loin, mais cette fois ce n'est plus elle qui dirigeait le balais mais... plutôt la bulle qui voulait rester a un mètre de la surface, pas plus. D'ailleurs, le trésor était censé n'être qu'à un seul mètre en dessous d'elle. La curiosité était toujours la, camouflée par ses cheveux en bataille, décoiffés par la crevaison de la première bulle et le réchauffement de la baguette de la professeure. Les tresses reliant ses tempes au dos du crâne semblaient n'être plus qu'un fouillis de noir, nœuds d’Éris, déesse de la discorde. Plusieurs minutes s'écoulèrent, peut-être même une petite heure. La petiote n'en savait rien, mais une lumière vive vient fissurer le ciel de toute sa beauté. La magie du guide. La petiote était comme fascinée par cette traînée lumineuse au loin. Et attendit qu'elle disparaisse complètement pour prendre sa direction. Elle s'approcha plus de la surface, espérant apercevoir d'autres bulles d'air, identiques à la sienne, rouler, voler voir bondir vers le lieu de rencontre.

Ils étaient tous là. Sauf la préfète des blaireaux, des jaunes et des noirs. Lilith entra contact avec le sol, heureuse de retrouver l'herbe sous ses pieds... si elle le pouvait elle aurait directement retiré ses chaussures et chaussettes pour bien sentir la respiration de la terre et des êtres vivants... "Bon... bah finalement j'ai pas trouvé le trésor... mais j'ai peut-être trouvé un trésor beaucoup plus important". L'expérience, ce goût de la curiosité, de la liberté avait vraiment fait poussé des ailes à la Strix qui ne s'était pas sentir aussi bien depuis son entrée au château. Tout le monde était subjugué par la splendeur de celui-ci... mais Lith' n'arrivait pas à le voir d'une telle façon. Aujourd'hui, en tout cas, elle y avait perçu quelque chose de nouveau, qui l'attirait beaucoup plus... et elle allait répondre aux questions du capitaine pirate, le sourire aux lèvres mais...

- ...

Elle ne le fit pas, retourna au bord de l'eau, à quelques mètres. Là, elle se pencha pour prendre le caillou le plus coloré de tous et l'enfourna dans sa poche. Un objet transitoire, comme une lettre, qui ne se garderais pas mais qui indiquait le souvenir de cette journée mémorable. La préfète arriva à ce moment là, quand tout était fini. Les vainqueurs ? Lau' le savait, il n'y avait pas un vainqueur, mais plutôt des vainqueurs. C'était tout le monde, chacun avait trouvé quelque chose dans le cadre de ce cours. Certain avait trouvé un trésor. D'autre, comme Lith', avait trouvé tout autre chose. Ces yeux trahissaient la reconnaissance, malgré son silence.

*La bulle était très sympa mais franchement rien ne vaut le vol classique, la sensation de liberté est bien plus importante. Tiens, d'ailleurs il n'y a personne, pourquoi pas voler un peu à l’extérieur après tout, c'est le cours adéquat !*

Awanne se releva et prit son balais, elle s'élança dans les airs en profitant de la hauteur à laquelle elle avait maintenant accès. Les bulles étaient très utiles mais également très restrictive. Les piqués en direction du sol ou des cieux étaient particulièrement satisfaisant pour la jeune blonde. Deux trois figures tout comme dans le lac.
Elle se posa au sol et descendit de son ballai en croyant voir d'autres élèves remonter.
Effectivement, une bulle occupée par deux jeunes filles de serdaigle remontait à la surface. Elles ne rejoignaient pas la rive, Awanne fit alors un mouvement de baguette pour tenter d'entendre ce qu'il se disait dans leur bulle au cas où il y aurait un problème ou mieux, des secrets !

-... crois ... peut retourner ... bord du lac ou ... rester là ? .... préférerais ... pieds ... terre...

La phrase n'était pas très clair à cause de la bulle, mais elles ne semblaient pas avoir de soucis, juste une hésitation à revenir.

*Bon et si je réfléchissait un peut à ce trésor ? bon vus son état je ne sais pas si on peut encore appeler ça un trésor...
Donc au départ je pensai à une barque, mais le bois semblait très épais pour une simple barque et en plus on aurait dit qu'il y avait un moteur à l'arrière, enfin un gros bloque recouvert d'algues quoi.
Du coup je vais partir du principe que c'est un bateau, mais quoi comme bateau ? un petit, en bois ça c'est sur !
Si le bloque à l'arrière était un moteur, il n'était pas très gros, alors peut-être un hors-bord, oui pourquoi pas, ça correspond bien !
Ho ! ou ce qui serait sympa c'est que se soit un bateau tombe, mais je doute qu'il y en est eu un dans le lac et encore plus qu'on est pu le déplacer.*

Au cours de sa réflexion, Awanne vit d'autres élèves remonter ainsi que leur professeure.
Elle avait l'air assez détendu et n'attendit pas avant d prendre la parole.

- Alors, qu’est-ce que vous en avez pensé ? Qu’est-ce qui vous a plu et déplu ? Vous avez deviné quelle était la nature du trésor ?

- Avoir la possibilité de se déplacer dans le lac et découvrir le monde marin était vraiment génial. Il y avait énormément de choses à voir, en plus du trésor. Il s'agissait d'un bateau non? répondit une rouge

- C'était magique! Toute cette diversité... Et pour les débutants en vol, je trouve que c'était une très bonne technique surtout que ça a émerveillé nos. A propos du trésor nous on a pensé à un bateau aussi et peut être à une barque ou un objet mais sinon je ne vois pas vraiment ce que ça puisse être. c'était la réponse de l'une des deux serdaigle de la bulle

La serpentarde décida alors de donner sa réponse même si elle se rapprochait pas mal de celles de ses camarades.

- Miss, pour l'objet, j'aurai également dit un bateau, une barque ou peut-être un hors-bord, je ne sais pas bien... la végétation du lac est très belle, mais légèrement envahissante ! dit-elle en rigolant
Si non, c'était magnifique de voire le lac sous cet angle.

Fañch Guivarch rp numéro 456 :

Le celte ne fut pas ceux qui découvrirent le trésor, mais après tout c'était une chose normale, la motivation n'était pas vraiment là et puis la blessure a son flanc n'aidait pas à se mouvoir facilement.

Au bout d'un certain temps un Lancétincelle s'éleva dans le ciel, signe que quelqu'un n'arrivait pas à retrouver les autres élèves

Ça va attirer les strangulots sur l'élève qui a fait ça, laissons-le dans sa m*rde.

Non il faut aller l'aider ou au moins voir comment il va.

Ca ne coûte rien, mais au premier signe de danger on remonte à la surface.

Le serpentard s'approcha prudemment de l'origine des étincelles et découvrit qu'il s'agissait en fait de la pirate sous-marine qui sonnait le rappelle proche de ce qui semblait être le trésor. Elle enjoignit chacun à l'observer avec attention avant de guider la petite troupe vers la surface. Une fois de retour à la terre ferme et à l'air libre l'enseignante interrogea les élèves pour voir s'ils avaient deviné.

C'est bizarre on dirait un truc moldu, mais si c'est le cas comment a-t-il fait pour arriver là ?

La grande Serdaigle semble d’accord pour retourner sur la terre, le bord du lac, pour y poser nos pieds comme je le demande, et j’en suis rassurée. Comme elle le dit de toute façon, la professeure semble décider qu’il est temps de sortir de l’eau, ça fait longtemps qu’on est là ? Je n’arrive jamais à avoir idée du temps qui passe, mais heureusement les adultes sont là pour vérifier. C’est qu’il faut bien dire que ce voyage était finalement très intéressant, magique, magnifique ! Nous retournons donc sur le bord du lac, les pieds se posent à nouveau sur le sol et ils sont autant que moi soulagés d’enfin retrouver une surface solide et ferme où s’appuyer. Clairement, le sol est bien le meilleur endroit où vivre… Jamais je ne pourrais être un poisson. Ni même un oiseau, parce qu’ils passent de longues heures dans les airs. Comment font-ils pour ne pas avoir de fourmis dans les pieds ? Parce que moi j’en ai un peu… Bref, concentrons-nous.

L’adulte se met à parler, elle a l’air de vouloir savoir ce qu’on a pensé du petit voyage, elle est curieuse un peu, mais n’a-t-elle pas raison ? Après tout, c’est elle qui nous y a envoyé, c’était son idée. Une idée certainement très originale, je suis sûre que ce n’est pas souvent qu’il y a un cours de vol dans l’eau. Les réponses ne tardent pas, une Gryffondor dit avoir beaucoup aimé le voyage, et elle aussi propose un bateau pour le trésor. Ma camarade Serdaigle aussi, normal nous avions formulé cette hypothèse ensemble. Et apparemment, la grande Serpentard pense avoir vu un bateau ou un truc comme ça, mais ce n’est pas ce qu’il faut le mieux retenir. Parce qu’elles ont toutes dit que le lac était magnifique, et ça, je ne peux qu’approuver. C’était magique, magnifique, s’est comme si on s’était transformé en poisson, en dauphin, ou même en requin ! En animal aquatique en fait. C’est le géant de la flèche du cours d’astronomie qui prend la suite, curieux de savoir ce que ferait un objet moldu dans un lac de sorcier. Il a raison de se demander ça d’ailleurs, ce n’est pas très logique je trouve. Et comme je n’ai rien d’autre à ajouter, je ne parle pas. Pourquoi répéter ce qui a été dit ? Je me contente de regarder la professeure avec curiosité en espérant qu’elle nous dise ce qu’est réellement le trésor. On a beau l’avoir nettoyé rapidement pour l’observer, on ne voyait pas très bien…

Tandis qu'on approche du but, Bennet indique sa position avec un jet d'étincelles. Je crois qu'il est temps de remonter à la surface. C'est dommage, j'aurais aimé voir ce fameux trésor de plus près, histoire de savoir ce qu'il renfermait. Mais tant pis, j'ai eu l'occasion de visiter le lac de Poudlard en tenant Vanille dans mes bras. Vanille que j'ai embrassé, et qui a adoré ma façon de donner un baiser. Je crois que c'est tout ce qui compte. Velina serait fière de moi, à n'en pas douter. On remonte donc à la surface, pouvant enfin sortir de la bulle.

Je reste cependant proche de Vanille, me permettant même de passer un bras autour de sa taille pour la garder contre moi tout en écoutant la suite et fin du cours de vol. La prof veut savoir ce qui nous a plu, et moins plu, et ce qu'on a pu voir du trésor. D'après ceux qui ont eu la chance de l'approcher, il s'agirait d'un genre de bateau. Une épave ? J'aurais adoré voir une épave de bateau pirates. Mais je crois que c'était bien plus petit qu'un bateau pirates, alors ça ne devait pas être très intéressant. Je me permets tout de même de prendre la parole avec un sourire satisfait.

- Moi j'ai beaucoup aimé. Surtout le moment où Vanille et moi on s'est embrassés !

Voilà, il faut que tout le monde soit au courant qu'un nouveau couple est né à Poudlard, et que la perfection incarnée n'est à présent plus célibataire. Je suis sûr que ça fera tomber les autres encore plus facilement dans mes filets. On veut ce qu'on ne peut pas avoir. Ce que les gens ne savent pas, c'est que je suis suffisamment altruiste pour donner de ma personne à tout le monde. N'empêche, faudrait que j'embrasse un garçon la prochaine fois, pour voir ce que ça fait. Il y a plein de beaux garçons à Poudlard en plus. Il ne sont juste pas dans ce cours de vol.

Un petit couple parfait, c'est qu'ils se sont bien trouvés. Vanille sent son sourire se glisser furtivement sur sa joue dès que son attention se détourne. La voilà prise au piège du bonheur forcé, la sensation est délicieuse. Elle a encore le goût du baiser contre ses lèvres, son cœur n'a pas cessé sa course effrénée sans but, il fait chaud dans cette bulle glacée.

Un compliment, la petite a l'impression de vivre un rêve. Poudlard, ce n'est pas si mal finalement. Merci ! C'est étrange, je ne vois rien. La professeur fait jaillir des étincelles. Vanille plisse les yeux. Est-ce le moment de remonter ? Indique-t-elle l'emplacement du trésor ? La rouquine hausse les épaules, leur bulle s'approche de la position indiquée mais il semble déjà temps de remonter à la surface. Mince, elle ne l'a qu'entraperçu de loin.

Retourner à l'air libre fait beaucoup de bien. La serpentard respire une bouffée d'oxygène et se remet un peu de ses émotions. La professeur parle, elle ne lui accorde pas beaucoup d'attention, il faut dire que le bleu vient de passer un bras autour de sa taille. La sorcière se serre un peu plus près contre son corps chaud. Le voilà qui déclare soudainement qu'il a surtout aimé le moment où ils se sont embrassés. Vanille rigole doucement et bat innocemment des cils, elle jette un regard insolent aux élèves et tente de croiser les yeux de Gaëlle. C'est certain : on trouve des merveilles dans ces profondeurs.