Pièce C

L.A d'Iso

L’explosion fait siffler mes oreilles. Je n’avais pas réellement anticipé le fait qu’ils explosent la porte de cette manière, persuadé qu’ils étaient à la recherche de quelque chose. Qui détruirait autant d’objets à l’aveugle sans savoir ce qu’il cherche ? Non parce que s’ils savaient, y’avais pas besoin de venir ici. Bref pas le temps de réfléchir. Déjà : Un, ce n’est pas mon fort. Deux, quelqu’un d’autre se pointe. Quelqu’un s’occupera bien des deux carpeaux, j’ai mieux à faire. Quelqu’un avec Une Cagoule.

Je me place par instinct, je me place devant Isolde. L’inconnu nous demande de nous rendre, ce à quoi je préfère lever un sourcil. Nous rendre ? Nous rendre ou nous faire stupéfixer. Je me mets en garde pour le stupéfixage, et d’un coup la personne lance son sort : Aranea Tellam. Mes épaules se détendent. Elle se fiche de moi ? Je me gratte la tête, plissant les yeux. Cette personne essaye vraiment de faire quelque chose ? Je veux dire. Les deux autres sont partis par l’entrée qu’elle a bloquée. S’ils cherchent les mêmes objets, pourquoi elle s’enferme ici toute seule ? Oh mais y’a une Mini-Cagoule aussi !

J’avais dit que réfléchir n’était pas mon fort, et La Cagoule semble s’amuser à en profiter. Toujours en train de me gratter la tête, je voit une baguette se brandir et… rien. Trois filets tombent à côté de moi alors que je n’avais même pas amorcé un geste pour baisser mon bras. A vrai dire c’est plutôt l’inverse. Trois de latence. Heureusement qu’Isolde était derrière moi parce qu’à aucun moment je n’aurais pu l’aider. Au moins j’ai eu le temps de réfléchir rapidement. Je ne veux rien abîmer, je ne veux pas blesser mortellement des inconnus et encore moins risquer ma préfète en dommage collatéral. Dommage qu’il n’y ait que des sorts basiques pouvant arriver à un tel résultat.

- Prépare toi à te cacher si tu peux.

Murmuré pour que seule Isolde puisse m’entendre alors que je me mets bien devant elle et brandit ma baguette.

- Lumus Solem

Création : 85, bonus et malus compris.

Réussite critique (1-10) : Aucune des deux Cagoule n’a le temps de se protéger les yeux. Aveuglement temporaire
Réussite (11-85) : L’un des deux a le temps de se protéger. Pas de chance, mais au moins Iso et moi pouvons profiter de l’aveuglement de l’autre. (Izsa aveuglée : 11-47. Linwë aveuglé : 48-85)
Échec (86-95) : Les deux ont le temps de se protéger. Pas de chance.
Échec critique (96-100) : Je. Tenais. Ma. Baguette. A. L’envers. Yeay. (Temporairement aveuglé)

Le membre 'Ulysse Daiklan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 100 faces' : 96

Tu comprends rapidement que la seule issue - à première vue - c'était de vous faire les deux adversaires. T'entends brièvement quelques mots de ta collègue qu'était plutôt du genre rentre dedans si vous voyez ce que j'veux dire. Les autres sur le toit n'avaient qu'à suivre le bruit de vos pas.

Un éclair aveuglant l'autre côté de la salle vous offre une vue plongeante sur la scène. Tu vois pas distinctement à qui vous avez à faire. Mais ils ne sont que deux, et l'une des silhouettes est bien plus grande que l'autre. Tu profites de ce coup de théâtre pour neutraliser un ennemi et garantir l'arrivée des autres cervelets médiocres.

Sans vouloir te vanter, t'excellais plutôt bien dans le domaine de la métamorphose. Ça t'inspirait de grandioses choses. La Création en main, et si telle était votre unique porte de sortie - tu prenais le risque de viser le Grand Illuminé (Ulysse cc) Terra Soluenta ! Toi seul pouvait être la Lumière. T'étais un peu jaloux, ouais. Et tu prenais presque ça pour un jeu. Un jeu dangereux.

[Statistiques : Métamorphose - 81]

Réussite Critique (1-10) — Tu vises parfaitement bien le parquet - là - juste sous ses chaussures. Tu vois le sol qui commence à trembler légèrement dans la zone ciblée. Le corps qui commence à rendre visite aux insectes et aux poussières. Il en a jusqu'au cou - et il doit rien comprendre à ce qui lui arrive ! Tu l'as neutralisé comme un chef.
Réussite (11-81) — Le point de fuite est bon, mais ton sort n'est pas assez efficace pour ensevelir l'adversaire jusqu'au cou. Non, mais il ne peut déjà plus bouger - c'est un bon début.
Échec (82-95) — Avec l'éclat de lumière, tu vises un peu trop à gauche et le sortilège atterri dans un meuble. Si seulement l'autre pouvait reculer de quelques centimètres, histoire de te donner un minimum de réconfort.
Échec Critique (96-100) — Tel un danseur déséquilibré, tu manques de point d'appui et trébuches contre la table. Tu te prends le genou dans le coin, vous savez ? le truc qui fait bien mal. Et tu jures comme un gros porc. L'hématome transparaît déj sur ton genou écorché, mis à nu (comme ton honneur).

Le membre 'Lïnwe Felagünd' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 100 faces' : 67

A peine étaient-ils entrés que ça partait en vrille. Il n’y avait pas qu’eux, à transiter par la bibliothèque. Il fallait s’y attendre, évidemment. Lorsque Moira se laissa glisser par la cheminée, après que le dernier membre de son équipe eût effectué le grand saut, elle sentit de suite une odeur qui, bien qu’effacée, ne présageait rien de bon. Un sortilège d’amortissage plus tard, elle se retrouva dans la bibliothèque. L’odeur qu’elle avait perçu semblait provenir de potions aux effets assez dissipés pour ne pas avoir un trop fort impact sur elle et ses troupes.
Dans la pièce, des silhouettes se tenaient déjà là. Moira remarqua les résultats d’un bombarda dans les règles. Elle resta un instant contre la cheminée, le temps d’analyser la situation. Le combat s’était déjà engagé entre Hilswood et l’inconnu. Mais ça ne semblait pas brillant, brillant. Hilswood loupa son sortilège et l’autre finit par s’aveugler avec son propre Lumus Solem. Felagünd ne perdit pas un instant : il sauta sur l’occasion pour attaquer à son tour. Enfin un sortilège qui fonctionne ! L’inconnu se retrouva immobilisé. Combien de temps durerait le sort ? Telle était la question. Mais, pour sûr, lorsqu’il se libérerait, Moira et les siens seraient loin. Ils allaient en effet pouvoir profiter de cet instant pour avancer.

Moira prit les commandes et, faisant signe à ses troupes, désigna une des portes qui s’ouvrait devant eux. Elle savait que c’était par là. Qu’ils allaient arriver dans le salon [pièce B]. Et que de là, ils ne seraient plus très loin de son objectif final.

Départ de Moira dans la pièce B

LA d'Azaël

Les furtifs batraciens, dans toute leur splendeur, retournèrent d'où ils étaient venus après aucun succès dans ces toilettes. Ni d'entrée secrète par la chasse d'eau, ni de porte cachée derrière la palissade qui en plus étaient recouvertes d'un liquide plus que douteux. La main d'Azaël pouvait en témoigner.

Mais tout fut surprise lorsque le duo verdâtre revinrent et virent un duel entamé. Bien que le presque géant avait envie de montrer sa supériorité, son esprit ne se détachait pas de sa mission première : retrouver sa coiffe et l’artefact de l'autre folle sadique. Il prit son camarade par le bras et lui souffla dans la langue bien à eux :

- Croa croa croa J'en ai marre, faut qu'on se casse d'ici. Direction la pièce qu'on n'a pas encore visitée. Une traduction discutable, le narrateur le concevait mais ses études du langage batracien étant écourtées pour des raisons personnelles. Vous devrez vous contenter de cela.

Le duo, donc, longea plus ou moins les murs discrètement et s'assurèrent de ne pas traîner dans cet échange de sortilège.

Salle D, la réponse c'est la salle D ! Ah... Mauvais jeu, bref on va en salle D.

Arrivée de Aysha, Elias, Robert, Zélie, Lilith et Hugh depuis la pièce D.
Zélie et Lilith se sont jointes au groupe d'infiltration. Robert et Aysha portent Zélie qui est blessée au bras.

Tout était allé trop vite. Beaucoup trop vite. Aysha avait trouvé son discours convaincant. Elle avait senti que tous prenaient conscience de la chose : Moira et l'autre leur avait menti, qui qu'ils soient. Ils avaient tous été bernés et utilisés comme des pions dans une guerre qui ne les regardait pas. Ils avaient tous pris conscience que le plus important était de s'allier, pour sauver leur peau. De passer de pièce en pièce en écrasant ceux qui ne voulaient pas les rejoindre, pour en sortir, sains et saufs. Il n'y avait plus d'hostilité dans la pièce, la seule menace qui planait sur eux était invisible. Le poids du mensonge.

Mais une deuxième menace s'était ajoutée à tout cela. L'Oiseau-Tonnerre avait fondu sur eux, déployant ses ailes immenses, faisant fi du climat apaisé qui s'était installé entre les protagonistes. Il avait attaqué Zélie avec férocité et du sang avait jailli de son bras au rythme de son hurlement de douleur. Aysha s'était précipitée auprès d'elle, tout comme Elias et Lilith. L'un des deux hommes leur demanda de s'occuper de la jeune femme tandis qu'ils allaient gérer l'oiseau de l'enfer. Aysha s'agenouilla auprès du bras de sa camarade, prête à lui faire un point de compression. Mais il était nécessaire de sortir. Ils devaient quitter cette pièce avant que l'oiseau n'attaque à nouveau. Ils ne pouvaient compter sur Hugh pour cela, il était toujours paralysé par la peur. Robert lança un sortilège de bouclier le temps qu'ils pratiquent le strict minimum de soins qui permettrait à Zélie de se déplacer jusqu'à la sortie. Elias lança un sortilège pour ralentir l'hémorragie. La préfète savait que le produire une fois seulement ne suffisait pas, mais il s'agissait de limiter les dégâts le temps de sortir. La bleue était submergée par les proportions que prenaient tout cela. Elle aida Zélie à se mouvoir, en duo avec Robert, tandis que Hugh, Elias et Lilith ouvraient la marche.

Enfin, ils parvinrent à sortir de la pièce. Celle-ci débouchait directement dans une autre pièce qui semblait tout aussi agitée. La bleue balaya l'endroit du regard mais ses yeux étaient appelés par mille éléments disparates. Il y avait des étagères, beaucoup d'étagères, et des gens aussi, dont on ne pouvait définir s'ils étaient de leur côté ou non. Aysha reconnut le visage d'Elhiya, visage qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps. Elle avait l'impression que tous ses amis, anciens amis, camarades, collègues avaient été mis sur sa route. Et elle devait se battre contre Il y avait d'autres personnes, elle n'était pas vraiment en mesure de les compter, il étaient quatre en tout, peut-être cinq. L'un d'eux semblait gésir son un tas de... un tas de quoi, en fait ? Mais la bleue n'avait pas le temps de s'éterniser. Elle et Robert déposèrent Zélie à l'entrée. Elle espérait sincèrement que les autres, qui semblaient sur les nerfs et qui venaient probablement se s'attaquer entre eux, ne viendraient pas les déranger. Elle espérait qu'ils comprendraient que l'urgence était de soigner leur amie. Pas de se battre. Pas maintenant. Plus jamais, en fait.

A genoux tout près de la jeune femme, Aysha sortit sa baguette de sa poche et examina le bras blessé. L'entaille était profonde. Le sortilège d'Elias avait ralenti l'hémorragie mais du sang s'échappait toujours de la plaie, gouttant sur le sol. Ils devaient agir vite. La préfète savait qu'il fallait réussir le sortilège trois fois de suite pour parvenir à arrêter complètement l'hérmorragie. Alors ils pourraient faire un pansement et Zélie irait mieux. Elle aurait mal, cependant. Aysha songea à quel point étudier la médicomagie avait été une bonne décision. C'était la deuxième fois qu'elle s'en servait depuis qu'ils étaient entrés dans la maison. Elle espérait surtout que ça serait la dernière.

- Vulnera Sanentur.

Corps - 71

1-10 Réussite critique : Le sang s'arrêta aussitôt de couler. De toute évidence, le sortilège avait été si bien réussi qu'il n'y avait même pas besoin de le répéter une troisième fois.
11-71 Réussite : Le filet de sang se fit plus mince. Une ligne rouge continuait de s'échapper de la plaie. Une troisième tentative et elle ne saignerait plus.
72-95 Echec : Anxieuse, déconcentrée par ce qui se tramait dans la nouvelle salle, Aysha rata son sort et rien ne se produisit. Zélie semblait vraiment mal en point.
96-100 Echec critique : Nerveuse et tremblante, Aysha rata complètement son sort et un jet écarlate s'échappa de la blessure de Zélie, lui arrachant un cri de douleur et maculant le haut et le visage de la bleue de sang. Est-ce qu'elle avait aggravé la blessure ?

Le membre 'Aysha Brayd' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 100 faces' : 41

Allez, y a plus l'Oiseau, là, c'est fini il annonce en libérant Hugh de sa poigne, puis en lâchant la main de Lilith. Il avait carrément fait sa B.A. là, à sauver une enfant du danger et tout et tout. Enfin bon restait à savoir s'ils s'étaient pas juste balancé à la gueule d'un autre danger. Encore plus grand. Levant les yeux sur leur nouvel environnement, Elias constata avec soulagement qu'il n'y avait rien de bien effrayant. C'était un genre de bibliothèque, parée de livres et de parchemins en tout genre plus ou moins rangés sur de larges étagères. Plus ou moins... genre à moitié en fait. C'était étrange, c'était comme si quelqu'un s'était ramené pour tout classer mais s'était arrêté avant de terminer.

En s'approchant, car l'Elias est un animal curieux, le sorcier pu s'apercevoir que le bois était rongé par endroit, et que plusieurs artefacts trainaient entre les diverses oeuvres écrites. Des artefacts on ne peut plus saisissant, car nimbés de magie. Il parcourut rapidement du regard le reste de la pièce, percevant de petits canapés près d'un feu ronflant au creux d'une cheminée, et une table de travail toute prête à les accueillir. C'est là qu'il capta qu'ils étaient pas seuls. Oui seulement là. Il était fatigué un peu l'Elias. Y avait pas qu'un gens dans la pièce nan, y en avait plusieurs. Un gens enveloppé dans le sol - et ça expliquait qu'il l'ait pas vu avant, le pauvre faisait partie de la déco -, et trois autres gens un peu en retrait dont il arrivait pas à voir le visage. C'était Yu-Gi-Ho cette maison, avec des possibilités de duel dans chaque pièce.

Il décida de lever les mains vers les étrangers pour balayer toute agressivité de leur part en lançant un rapide on est pas venu ici pour souffrir ok ? Et de se tourner vers la blessée du moment, qu'Aysha est déjà en train de gérer comme la jeune élite qu'elle est. Il s'installe à ses côtés et inspire profondément avant de lui lancer un regard appuyé. Laisse moi terminer, tu dois être fatigué il lui lance. Parce qu'elle arrête pas depuis le début. Et parce qu'elle est la plus jeune de leur groupe. Enfin si on compte pas la môme qu'Hugh a accroché à sa semelle en quittant les serres. Semelle qu'il n'a plus d'ailleurs. Sans trop se questionner sur l'absence de chaussures aux pieds du métamorphe, Elias sort sa baguette pour appliquer une troisième et dernière salve de soin à la Zélette, histoire qu'elle meurt pas dans cette maison de l'horreur. Elle avait pas l'air de le mériter.

Lancé de dé pour le sort de soin :

Réussite critique (1-10) : Application parfaite du sortilège, si parfaite que ça anesthésie même la douleur pour la jeune femme pour quelques heures... plutôt cool au vu de la situation.
Réussite (11 - 75) : Application parfaite du sortilège, la sorcière est tirée d'affaire. Elle doit quand même avoir un peu mal mais bon, elle risque moins de clamser entre leurs doigts.
Échec (76 - 95) : Nan mais pourquoi Hugh a même plus de chaussettes ? m*rde il s'est déconcentré. Bon faut recommencer apparemment.
Échec critique (96 - 100) : La magie c'est marrant, des fois ça fait totalement l'inverse de ce qu'on lui demande et on sait même pas pourquoi. La blessure recommence à saigner... genre abondamment, et Elias regarde Aysha l'air contrit. Oupsi.

Le membre 'Elias Baxter' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 100 faces' : 84

Bon. Le bel oiseau n'était pas si gentil que ça finalement. Tout s'était passé très vite, un éclair, du sang, des couloirs... et la pièce. Tu n'en pouvais plus. Tes petites jambes commençaient à trembler. Il n'y avait pas que la fatigue physique la dedans. Tu étais épuisée moralement, fatiguée... et très énervée. Oui vraiment très énervée. La colère était montée en toi comme une pluie de météorite s'abattant sur le monde de fée que tu essayais de protéger. Le feu s'était emparé des berges, des jolies forêts, illuminant tout, illuminant l'espace plus fort que ce que ne pouvait le faire le soleil. Tu serras les dents, observa l'entaille et les adultes qui essayaient de la refermer... et toi tu regardais Furcifer, la serrant très fort dans ton petit poing. Tu n'avais rien fait, rien du tout. Tu ne t'étais contenté que de suivre le mouvement, que de tenter de comprendre ce qu'il se passait au risque de perdre tes amis, tes camarades et Monsieur Hugh. tes pensées fusèrent comme des missiles. Fusèrent comme le Titanic face à l'iceberg. Tout n'était plus que tourbillon de rancoeur, de tristesse, de colère, de frustration. Tu te senti abusée. Trahie. Une gamine de 11 ans, dans cet endroit... il fallait être tarée pour cautionner ça. Elle aurait préférée boire la fameuse potion d'oubli, comme pour les autres qui n'avait pas réussi les test, rester chez elle.

Tremblante, fatiguée, tu t'avança vers les silhouettes qui tentèrent de soigner Zélie. Elle était rudement blessée. Les deux derniers sorts avaient réussi à la stabilisée. Et si l'oiseau t'avais attaquée toi ? Que serait-il resté de toi sur le sol ? Une tête ? Une jambe ? Tu grimaças encore. Il était hors de question que tu ne fasses rien pour aider ta comparse. ta baguette était en tige de Dictame, alors c'était obligée que tu fasses ta contribution, malgré la fatigue. Il le fallait.

Spoiler:

Le membre 'Lilith A. Strix' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 100 faces' : 80

Oiseau.
Dans ma tête y avait que ça mot là qui apparaissait, en lettres rouges, comme quand on tamponne « refusé » quelque part. Bon bah là c’était Oiseau.
Oiseau géant.
Et quand le mot « géant » s’y ajouta, ce fut pire.
Oiseau géant.
Oiseau géant.
Oiseau géant.

Impossible de faire un pas de plus. Aucune idée de l’endroit où il fallait aller. Les contacts, rassurants au début, que j’avais eu avec Autumn ne m’étaient plus d’aucune utilité.
Oiseau géant.

Je ne me rendais compte de rien. Il pouvait se passer n’importe quoi autour de moi, une seule idée prévalait. Oiseau géant. Je me voyais mourir de toutes les façons possibles. La plus ridicule était d’être enseveli sous sa crotte, parce qu’un oiseau comme ça, ce serait bien capable de produire la plus grosse fiente possible. A cette seule pensée je me sentis suffoquer. Et son brusque mouvement ne m’aida pas.
Il fila.
Droit vers moi.
Les yeux clos j’attendais.
La mort.
Qui ne vint pas.
Pas aujourd’hui, ce n’était pas l’heure.
Je les rouvris. Le sang avait giclé. L’oiseau mangeait. Mes yeux ne virent plus que ça.
Le sang.

Du sang partout, du sang même quand on marchait, du sang au sol, qui coulait à gros bouillons et qui allait monter dans toute la pièce et m’ensevelir au même titre que la fiente. Ce ne serait plus ici qu’une fosse à purin dans laquelle reposerait éternellement le corps de Hugh Dey.

- Allez, y a plus l'Oiseau, là, c'est fini

Ce sont les premières paroles qui percutèrent mon esprit. Oiseau. Il avait dit Oiseau. Ma tête tournait dans tous les sens, mon cœur battant la chamade, à tel point que mes oreilles n’étaient plus qu’un immense tambour. Pas d’oiseau en vue. Et brusquement, la détente.
Une détente rapide, trop rapide. Le souffle qui s’échappe, soupir de soulagement. Les cheveux qui prennent des folles couleurs. Les larmes qui montent aux yeux. Les yeux qui changent eux aussi, au même rythme que les cheveux. Pétillance. Feu d’artifice. Soulagement.
Montée de salive immédiate, cœur qui bat, coup de chaleur, je me courbe et je vomis. Juste là, devant moi. Et ça éclabousse mes pieds. C’est chaud sur les orteils. Et ça pue.

La bouche pâteuse je relève un visage hébété sur mes camarades, affairés autour d’une demoiselle que je ne reconnais pas. Puis l’image me revient. L’oiseau. Le sang. Encore une fois ma tête oscilla de gauche à droite, comme pour chercher la sauvage bestiole des yeux mais je ne la trouvais pas. Soulagement, de nouveau.

Et j’avance. Premiers pas sans accompagnement depuis longtemps. Mes jambes tremblent. Mes muscles, trop longtemps tétanisés crient grâce. Mes pieds emplis de vomi glissent sur le sol, heureusement moins irrégulier que tout à l’heure. Ils font mal eux aussi. Ils saignent. Une pensée fugace traverse mon esprit, je me dis que probablement sang + vomi = infection mais elle est brusquement coupée par des éclats lumineux.
Partout.
Dans toute la pièce.
Ce brille.
Et c’est joli.

Le festival de couleurs reprend de plus belle sur ma tête et je me fais une joie à l’idée de tout toucher mais quelque chose me ramène à la raison. Il y a des gens. D’autres gens. Encore des gens. Je souffle et là je me rends compte d’une chose.

Ca pue.
Mais ça pue sévère.
Entre le vomi, la fumée, et les vieux bouquins de partout, franchement ça schlingue sa mère.
Une main, presque réconfortante, se glisse dans ma poche et saisit le savon. Le fameux savon en forme de planète volé précédemment. Je le savais qu’il allait me servir. Je le colle au niveau de mon pif et le hume sans discontinuer, tout en avançant dans la salle. L’odeur et les mésaventures précédentes me crient de me méfier. Je ne touche à rien. Je brandis juste le savon devant moi et je dis à ceux qui peuvent nous empêcher de passer :

- Nous on veut juste sortir ! On veut rien faire de mal ! Alors si vous nous laissez passer, j’partage le savon !

Argument de choc, obligé on allait passer, et vite.
Mon autre main se dirigea vers la petite radio, instrument qu’on avait tous pris. Je ne savais pas pourquoi mais elle semblait avoir résisté au Filet du Diable, contrairement à mes pompes. C’était bien. J’appuyais sur le bouton et disais donc dans la machine.
- Pauvre petit gérant à Proprio en chef, on est dans une bibliothèque qui pue et on est plein avec nous. Z’êtes toujours vivants ? A vous.
Ca allait le faire. J’avançais encore d’un pas, sniffant mon savon. J’étais en première ligne pour un sort. Ou alors je serais le premier à passer la porte si on me laissait faire. Au choix.

L.A d'Iso, Lhiya, Robert

Certaines choses arrivaient par hasard et d’autres non. Comme le fait de ne pas savoir tenir une baguette. Il faut dire qu’avec tout ce stresse, c’était plutôt compliqué. La douleur dans mes yeux était telle que je lâchais ma baguette, celle-ci rebondissant bien plus loin que prévu. Je recule, les mains sur les yeux, de quelques pas. Essayant de me mettre à l’abris : en vain. Mes yeux rougis, en train de pleurer de douleur, j’ai même pas sentis que je me faisait paralyser.

Pas de baguette. Pas de magie. Deux pieds sous terre. Génial. Je m’asseyais, avec la sensation d’être sur une chaise aux pieds taillés. Oui, décidément ce n’était pas la joie. Encore moins quand je finis par entendre des gens arriver. Puis alors quelle arrivée ! Y’en a un qui se mets à beugler comme jamais. Un dont je ne reconnais pas la voix. Je soupire et fait murmure à Isolde de se cacher de nouveau.

Alors d’abord tout va bien, ils ne semblent pas m’avoir vu, et j’avoue que voir flou n’aide pas. Je mets du temp, finis par comprendre que quelqu’un est blessé. Une minute, deux minutes d’agitations. Mon cerveau va à toute vitesse. Ce qui doit équivaloir à une vitesse de locomotive à vapeur en panne pour les autres mais tant pis. J’essaye de me pencher pour voir les personnes, j’ai du mal, mais j’y arrive quand même un peu. Surtout deux figures.

- Lhiya ! Robert ?!

Deux exclamations. L’une de soulagement et l’autre de surprise. Je me lève et essaye de voir le reste du groupe, et je reconnais la préfète des aigles. Pourquoi elle est là ? Pourquoi dès que y’a un problème quelque part dans le monde magique y’a la moitié des préfets de Poudlard impliqués, hein ? Ils peuvent pas je sais pas moi… Réviser leurs cours d’Astronomie ? Je dis ça au hasard hein. Pas le temps de râler de toute façon avant que je ne reconnaisse la silhouette blessée au sol.

- ZÉLIE ?!

Ok là c’est différent. C’est MA préfète. Et autant Isolde est hors de dangers actuellement, autant ce n’est pas le cas pour Zélie. Je vrille un peu, une grande inspiration avant de commencer à réagir.

- Isolde ! Va les aider.

Mes jambes toujours bloquées dans le sol, j’avoue ne pas avoir trop essayé de m’en tirer pour l’instant. Il y a du sang ce qui veux dire que je ne peux pas me transformer, c’est trop de risque. Je n’ai plus qu’une chose pour m’aider.

Lancé de force physique : 85, bonus et malus compris.

Réussite critique (1-10) : Il semble que le sort se soit un peu atténué, je sors sans trop de difficultés, ni de blessures, c’est déjà ça.
Réussite (11-85) : En m’extrayant je trébuche et bouffe le sol. Bon un nez cassé n’est pas grand-chose, surtout quand je finis par réussir à sortir en bougeant les étagères.
Échec (86-95) : Impossible de bouger.
Échec critique (96-100) : Ce qui est bien quand on est enfoncé dans le sol c’est qu’on n’a plus rien à perdre. A part si l’on se déboite le genou à force de forcer. Mais ça n’arriverait qu’a un idiot hein.

Le membre 'Ulysse Daiklan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 100 faces' : 63

LA de Ulysse

Evidemment:

Finalement, tout s'était plutôt bien passé.
Tout votre groupe ainsi que les deux pièces rapportées qui s'étaient ajoutées à l'équipe de bras cassés que vous formiez.
Quoi que vous ne puissiez plus vraiment dire cela, vu vos récents succès.

A bout de bras, vous parvenez à soutenir la jeune femme blessée dans la pièce. Moira aura été utile au moins pour une chose - bien qu'elle vous ai placé dans cette situation surréaliste - son épreuve de force d'il y a quelque temps vous a rendu suffisamment confiant pour ne pas vous inquiéter de bêtement faire tomber la victime.
Et puis, la motivation de sortir de la pièce où se trouvait cette horreur d'oiseau aidait beaucoup.

Vous déposez le plus délicatement possible la jeune femme pour laisser ceux ayant étudié la médicomagie s'en occuper.

Les mains désormais libres, vous en profitez pour en poser une contre votre visage, la puanteur étant difficilement soutenable.
Vous enviez Dey et son savon pour être honnête. Un peu plus, et vous pourriez regretter de ne pas l'avoir saisi avant lui...

Mais votre attention se détourne bien vite de ce détail - et pas même la vue de tous ces livres qui en temps normaux aurait fait bondir votre cœur probablement souffrant de bradycardie de joie.

- Ulysse ?!

Voir Miss Brayd croiser des connaissances à elle n'avait pas été suffisant pour vous réaliser que vous pouviez croiser des proches.
Premièrement, parce que vous n'en aviez pas beaucoup
Et deuxièmement, parce qu'il vous était inconcevable de croiser l'un de vos seuls - amis, peut-être le terme était-il un peu fort...
Croiser l'une des personnes qui se montraient amicales avec vous par les temps qui couraient.
Une description un peu longue mais adéquate, après tout.

Après avoir vérifié d'un regard que vos compagnons s'occupaient de tout, vous avancez à pas rapide vers Ulysse.
Pendant ce temps, ce-dernier avait réussi à s'extirper du... sol, faute de meilleur terme.
Vous tendez la main pour l'aider à se relever, mais malheureusement, son visage s'effondre à quelques lattes de plancher de vos chaussures.

- Le monde est petit...

Vous décidez de ne pas commenter cet incident.

- Aucune chance que tu me dises ce que tu fais ici ?[/color]

Vous pointez votre baguette vers son nez, un air interrogateur sur le visage dans l'interrogation tacite. Après avoir reçu ce que vous interprétez comme son accord, vous effectuez le mouvement :

-Ne bouge pas. Episkey !

Corps : 80
Bonus Wandering Child (Présence d'un enfant) : +3

Réussite critique (1-10) : Votre ami voit son nez cassé reprendre forme. Vous êtes plutôt satisfait de votre résultat. Vous n'étiez peut-être pas aussi compétents que Miss Brayd ou Elias dans ce domaine de magie, mais vous n'avez pas perdu les bases élémentaires.

Réussite simple (11-83) : Le saignement cesse et le plus gros des dommages a été soigné, mais vous n'étiez pas un médicomage dans l'âme. Qu'à cela ne tienne, cela fera l'affaire jusqu'à ce qu'Ulysse puisse consulter un véritable médecin.

Echec simple (83-95) : Les narines blessées continuent d'écouler du sang, et vous adressez un regard désolé à votre interlocuteur. Vous auriez aimé pouvoir faire plus.

Echec critique (96-100) : La tête de l'animagus va en arrière alors qu'il semble recevoir un coup de poing sur son visage déjà blessé. Son nez saigne de plus belle, et il ressemble désormais plus à un brouillon d'enfant essayant de représenter le blason Gryffondor qu'à un être humain.
- Oh, je suis désolé !
Vous êtes sûr qu'il est très réconforté par ce sentiment...