AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Chemin de Traverse :: Allée des Embrumes
Page 1 sur 3
Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
Mangemort 52
Mangemort 52
Mangemort
Mangemort
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Mar 18 Fév - 16:02

Saison XXX - Début du printemps


Des choses et d’autres se murmuraient se préparaient au Bastion. Un véritable deuxième travail pesant-amusant sur les boucles consciencieuses. Le professionnalisme mène aujourd’hui les pas assurés de Cinquante-Deux sur ces pavés malfamés. Une rencontre qui ne pouvait attendre, et qui devait se faire dans de telles circonstances – improvisée, aussi. La nécessité d’arracher à la langue de l’Amoureuse certaines vocations tues, et entremêler dans les méninges de futures consignes. Oui, c’était un visage avec les traits légèrement déconcertés, tirés, qui traverse la brume traditionnelle de l’Allée. D’ailleurs, une chose merveilleuse que Loredana ait élu ici son lieu de travail, un décor toujours orné d’un brouillard inquiétant, en particulier lorsque la soirée venait pousser doucement la journée. Une liberté qu’il puisse enfiler discrètement le Masque de Renard au-dessus des boucles enchantées d’être ainsi finalement protégées de l’humidité environnante.

Au risque de salir légèrement la veste de costume sombre, le Mangemort s’appuie sur un des murs non loin de l’entrée de la boutique, une silhouette patiente jalonnant parfaitement l’ambiance louche de la scène. Les mains dans les poches attendent l’heure de fermeture de Barjow & Beurk, trépignent presque du moment où il verrait les contours de la jeune femme quitter la boutique. Se demander brièvement comment se dessinait la soirée dans la tête de la Métamorphomage, là, maintenant, à l’instant présent. Lui qui ne pouvait, ne voulait la voir,  empêcher son regard d’aller se faufiler jusqu’à la vitrine – ne surtout pas être vu d’elle. Il voulait ressentir le plaisir de la faire sursauter, pour une surprise plus hostile qu’amusante.
Finalement l’heure avertit les oreilles du Masque qui se tendent attentivement, la langue derrière, pourlèche les babines – toujours cet effet affriolant de la chasse. Mademoiselle Sparks. Le nom de jeune fille claque dans l’Allée à peine la porte de la boutique fermée, d’un ton légèrement plus austère que ce qu’il aurait voulu, tant pis. Telle une sommation d’un rendez-vous d’une professionnalité inquiétante, le Renard ne se détache pas du mur, reste appuyé, entre nonchalance et sévérité. On doit parler. Ne pas amorcer ne serait-ce qu’un mouvement d’approche, garder une distance de circonstance, comme une façon de préciser que c’était bien Cinquante-Deux qui trônait là sur les pavés, et non pas l’Amoureux.
Loredana Wildsmith
Loredana Wildsmith
MDJ-GestionnaireHarryPotter2005
MDJ-Gestionnaire
HarryPotter2005
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de Transplanage



Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mar 18 Fév - 16:49

Une jolie soirée printanière. Douce et calme, malgré le vent frais qui soufflait au-dessus de nos têtes. La boutique s’était doucement vidée, me laissant tout le loisir de ranger les derniers petits articles laissés en désordre par les clients qui s’étaient succédés. Un petit coup d’œil par la vitrine pour constater que la rue était vide en apparence. Tant mieux, je pouvais rentrer tranquillement sans croiser de sorciers malintentionnés – cela arrivait bien plus souvent qu’on pourrait le penser. Une fois tout remis en place pour le lendemain, j’enfile ma veste puis ferme la boutique, affrontant le froid de ce début de soirée. Je commence à peine à faire un pas qu’une voix m’interpelle, me faisant sursauter au passage. Non, cette rue n’était décidément jamais vide. Une main pour calmer un cœur affolé, je me retourne pour faire face au masque de renard. Les yeux se ferment en même temps que je pousse un léger soupir de soulagement. Cependant, le cœur se serre en entendant le ton du Masqué. Il ne daigne pas bouger. Je le regarde d’un air suspect sans m’approcher non plus, essayant de déchiffrer la raison de ce ton qui ne présageait rien de bon. Qu’est-ce que j’avais fait ? D’ailleurs, une autre question se posait : Pourquoi tu es sous 52 ?

Puis, les bras croisés, je lui fais un signe de tête afin qu’il me suive vers la ruelle même où l’on s’était battus quelques mois auparavant. Je ne tenais pas à ce que quelqu’un nous trouve ici, surtout que lui portait un masque qui ne présageait rien de bon ; un sorcier finirait forcément par s’arrêter pour tenter de le lui ôter. Ma tête ressassait chaque chose que j’aurais pu faire qui aurait pu le vexer, l’agacer, au point qu’il en vienne à venir ici sous son masque. Pourtant, j’avais beau tourner les choses de tous les côtés, rien ne me venait à l’esprit. Alors je me tourne vers lui, lève légèrement les bras en signe d’incompréhension. Bon qu’est-ce qu’il se passe ? Autant aller droit au but, il était inutile de tergiverser, nous avions passé ce stade depuis bien longtemps. Je tente de prendre un air assuré, de contrôler une Métamorphomagie qui souhaitait probablement s’exprimer. C’était un peu loupé. Si mes cheveux et yeux restaient intacts, je n’avais pas fait attention à ma peau qui était devenue d’une pâleur à faire peur. Mes yeux bleus ressortaient mieux ainsi, mais je n’étais pas vraiment belle à voir ainsi.
Mangemort 52
Mangemort 52
Mangemort
Mangemort
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Mar 18 Fév - 18:47


Oh qu’il était bon de voir la surprise inquiète danser sur les traits de la proie alpaguée. Mais rapidement après la satisfaction délicieuse d’avoir vu Loredana sursauter, survient un claquement de langue désapprobateur sur le palais. Elle n’avait pas compris, ou peut-être prétendait-elle le contraire, mais le ton qu’elle venait d’employer n’était pas adéquat. De quoi chiffonner l’égo du Mangemort, ici, elle avait tenté de le considérer comme Arty.
Il fallait souligner que les derniers entretiens, les dernières nuits mangemoresques avaient façonné davantage le rôle du Masqué, avaient dessiné plus précisément sa posture orgueilleuse, sa gestuelle entre charme et rigueur. C’est ainsi qu’il se comporterait avec la Métamorphomage ce soir.
Il ne lui répond pas, se contente de crisper une mâchoire offensée. Les poings toujours serrés fourrés dans les poches, il la suit, dans une ruelle qui avait déjà vu exploser une bien houleuse discussion entre les deux Amoureux.

Toujours préserver cette distance qu’au fond, il aimerait écrabouiller rapidement, déposer un court baiser sur les lèvres de la jeune femme pour la prévenir, lui dire qu’il allait s’agir d’une conversation pour laquelle ils n’étaient pas en couple, pas mariés, pas vraiment. Simplement une jeune femme appréhendée par une des Ombres, un matricule parmi d’autres. Un nouveau jeu de rôle en réalité. Mais cette fois au service d’une Cause dont le Malicieux ne pouvait absolument pas se détourner.
Il s’éclaircit la gorge alors que les rétines traversent le masque pour observer furieusement la Gryffondor. Exactement, Cinquante-Deux, vous serez donc priée d’employer le ton approprié, Mademoiselle. Les oreilles attentives entendront le fouet de l’autorité claquer dans la ruelle. Le vouvoiement qu’il mettait à l’honneur lorsqu’il revêtait le costume du Mangemort, l’intonation choisie, le Renard le sait, tout cela ferait enflammer le cœur de la jeune femme d’une effronterie insolente. Cinquante-deux s’efforcera donc de lui inculquer le respect.
Son regard agrippe alors le teint anormalement pâle de la Partisane, sous le Masque, il sourit. Savourer l’effet inquiétant qu’il pouvait répandre autour de lui. S’enfoncer immédiatement dans cette faille découverte et commencer à tourner autour de la Proie. Les mains quittent les poches pour s’emmêler dans le dos, excellente posture de l’inquisiteur. Quand est-ce que vous comptiez me révéler que vous aviez déjà été abordée par une Mangemort ? S’approcher doucement du dos de Loredana, sentir le pétillement habituelle extasique de la domination. Vous êtes sur cette noble liste des partisans, Mademoiselle Sparks. C’était ce secret qu’elle avait gardé, dissimulé alors même qu’elle savait tout de lui. Oui, il ne le dirait pas, mais apprendre que sa femme avait côtoyé la Cause sans même lui raconter l’attristait.

Un soupir évoquant une profonde déception s’extrait alors du Museau pour aller chatouiller la nuque de la jeune femme. Profiter encore de l’ascendance que le Masque lui fournissait avant une dernière question : vous savez ce que cela signifie ? Qu’il n’avait pas le contrôle sur tout ce qu’elle faisait, sur tout ce qu’elle vivait, et il fallait l’avouer, c’était une situation difficile à avaler pour le Malicieux.

Loredana Wildsmith
Loredana Wildsmith
MDJ-GestionnaireHarryPotter2005
MDJ-Gestionnaire
HarryPotter2005
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de Transplanage



Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mar 18 Fév - 20:39

Un ton approprié. Il s’attendait à quoi en réalité ? Que je m’abaisse comme ces autres qu’il accostait ? Que je fuie son regard par peur ? Que je me mette à genoux le suppliant de me laisser en vie ? Malheureusement, contrairement aux autres, je savais parfaitement qui se trouvait derrière ce masque. Il marche, me tourne autour, je n’aime pas cette façon qu’il a de me considérer comme sa proie, comme une chose avec laquelle il pouvait s’amuser. Il savait que je détestais ça. Cette façon de s’exprimer en utilisant mon ancien nom, celui d’une famille que je voulais oublier puis cette manie qu’il prend de me vouvoyer comme si je n’étais rien à ses yeux. Non, j’avais horreur d’être considérée de cette façon. Je pourrais simplement exploser, crier, lui demander ce qu’il lui prenait de me parler ainsi. Tout cela parce que je ne lui ai pas dit que j’avais rencontré un autre Mangemort que lui, une femme dont je ne connaissais pas l’identité civile. Pourtant, son visage apparaît clairement dans ma tête, malgré le temps qui avait passé, qui estompait les souvenirs de cette rencontre mystérieuse et surprenante, le tout sous une douce mélodie que j’avais jouée sur une colline déserte. Elle m’avait trouvée quand même. Le destin ? Ou une coïncidence ? J'étais incapable de me souvenir de la réponse.

Je ne voulais pas lui faire ce plaisir, le faire sourire sous son masque. Il souhaitait peut-être me voir perdre mon sang-froid, à croire qu’il se nourrissait de cette colère, n’en avait pas eu assez. Non, je prends sur moi, retiens cette colère qui s’empare de moi, reste impassible face à ses mots. Et non mon ton ne change pas pour autant. J’ai effectivement rencontré l’une des vôtres, il y a quelque temps, ça fait longtemps, bien avant toi. Un haussement d’épaules pour montrer mon indifférence. De là à dire que je suis sur une liste… peut-être, possible. Mes bras se recroisent, je ne le lâche pas des yeux. Et qu’est-ce que cela signifie ? Que je dois t’obéir ? Bien insister sur le tutoiement. Il ne me semble pas que ce soit toi qui sois venu en Mangemort pour m’aborder. Je fais semblant de réfléchir. Si je devais obéir à quelqu’un, je pencherais plutôt pour elle. Ma voix reste calme, mais très peu amicale, largement vexée par l’attitude du masqué, déçue de constater qu’il me mettait au même niveau que les autres. On en viendrait presque à croire que je ne suis pas la seule qu’il a demandée en mariage. Mais peut-être la seule assez suicidaire pour accepter.

Mangemort 52
Mangemort 52
Mangemort
Mangemort
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Mar 18 Fév - 23:53


Absolument aucun éclat. Loredana gardait le contrôle tout en se cloîtrant dans le tutoiement et l’insolence. Et chacun des mots qu’elle prononça provoqua une décharge dans la nuque de Cinquante-Deux, de violentes et cinglantes secousses qui lui donnèrent subitement envie d’hurler et de frapper frapper les murs voisins.
Mais la gorge était bien trop sèche d’ébahissement pour s’égosiller, au lieu de ça, les ongles s’enfoncent dans les paumes des mains, les poings serrés, blanchis d’irritation.

M’obéir ? Se fut une interrogation sincère qui fit frétiller les moustaches du masque, non, non il n’avait pas imaginé une telle réponse. Un mouvement de recul, il plisse les yeux, questionnant du regard la jeune femme. Était-ce ça qu’elle craignait de lui ? Le pensait-elle réellement capable de vouloir, de la faire obéir de façon si arbitraire ? Elle ? M’obéir ? Une sidération qui le fait répéter, fait vaciller Cinquante-deux au profit d’un Arty déboussolé. Après tout ce qu’ils avaient vécu, c’est avec aigreur qu’il respire, se rendant compte que l’Amoureuse ne lui faisait pas confiance. Pensait-elle qu’il était venu pour ça ? La voir prêter allégeance à sa propre personne ? Les paumes éraflées par les griffes enfoncées s’agitent alors, frottent le masque afin de réveiller les poils empaillés. De nouveau un long soupir, essayer de reprendre la contenance propre au Renard. Le vague sentiment que la conversation allait être d’une longueur douloureuse. La relation d’allégeance est claire, les partisans obéissent aux Mangemorts qui obéissent au Seigneur des Ténèbres. Un constat révélé d’un ton mécaniquement froid, presque songeur. La hiérarchie mangemoresque était telle, et il n’y pouvait absolument rien. Cependant, avant l’obéissance, il y a le respect Mademoiselle Sparks, la confiance. Lui l’avait expérimenté, ses difficultés face à l’autorité s’effaçaient brutalement face au Masque Rouge à qui il vouait une soumission aveugle. Mais obéissez à qui vous voulez, cela ne me regarde pas, une telle déclaration lui brûle les papilles, un détachement qu’il illustre en se détournant soudainement, river les pupilles vexées sur les pavés de la ruelle : éviter de trop montrer à quel point il était offensé, comment le coeur s’était serré, pour ma part, j’ai d’autres partisanes bien plus dociles, plus à même de m’obéir. Évidemment, face à la blessure des mots de l’Aimée, l’orgueil du Malicieux n’avait pu s’empêcher de cracher à son tour une malveillante pique. Laisser à loisir vagabonder l’imagination de la Gryffondor à propos de ces fameuses autres partisanes.

L’échine se redresse, ravale l’affront au plus profond de l’âme tandis que les chaussures tournicotent de nouveau pour faire face à la jeune femme. Mais ce n’était pas de ça dont je voulais parler. Un pas deux pas, se rapprocher d’elle et jouer de la hauteur que les quelques centimètres qui les séparaient lui permettaient. Votre nom est sur cette liste, et si j’aurais aimé l’apprendre de votre bouche plutôt que de celle de Quatre vingt sept, une pause, quelque chose d’âpre à digérer, c’est un fait. Incroyable comment il parvenait à garder le contrôle, demeurer si grave, presque sévère, un progrès monumental pour celui dont le cœur restait colériquement humilié à l’instant. Mais le Masque ne lui permettait pas de s’emporter, il le savait maintenant. Cela dit, je peux toujours vous en retirer. C’était faux. Il n’avait pas un tel pouvoir, une fois un nom murmuré pour embrasser le partisanat ténébreux, seul le Maître pouvait le rayer. Mais ça, Loredana l’ignorait. Car si votre nom reste sur cette liste, Mademoiselle Sparks, cela signifie que si vous conservez cette attitude vis-à-vis de moi, cette désinvolture qu’aucun autre partisan ne se permettrait, cette façon de parler comme s’il était celui qui partageait son lit - et c’était le cas. Vous me mettez en danger. Vous mettez en danger la Cause. Il ne voulait pas se montrer si alarmiste ni menaçant, et pourtant, une périlleuse réalité.

Loredana Wildsmith
Loredana Wildsmith
MDJ-GestionnaireHarryPotter2005
MDJ-Gestionnaire
HarryPotter2005
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de Transplanage



Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mer 19 Fév - 9:51

Je l’avais vexé ? Blessé ? Lui rappelant sous la colère que je n’étais pas la bonne personne s’il voulait quelqu’un pour lui obéir. Ressasser sans le vouloir ce fameux soir que j’aurais aimé oublier, mais qui restait pourtant là, caché derrière les rétines. Je savais qu’il s'en était voulu. Peut-être qu’il s’en voulait encore aujourd’hui. Dans mon cas, je laissais le temps faire son travail, estomper les souvenirs de ce soir-là. Parce que je ne vivais que dans l’instant présent. Je l’écoute d’une oreille complètement gonflée par ce vouvoiement qui ne cesse pas et qui me rendait folle. Moi qui pensais que ma première rencontre avec Cinquante Deux avait été spéciale, cette envie de me lier à tout ce qui se rattachait au Poufsouffle  Je ne voulais pas être sur la même ligne que les autres lorsque l’on n’était que tous les deux. Parce que je savais qu’Arty était bien là, derrière. Je ne pouvais agir comme s’il s’agissait d’une simple connaissance. Et l’évocation des autres Partisanes - que des filles évidemment - me fait ouvrir des yeux ronds vers lui. Me rendre jalouse était peut-être son but. Le cœur se serre malgré tout, moi qui lui faisais une confiance aveugle, ne me souciais pas de ce qu’il pouvait bien faire tant que l’on se retrouvait tous les deux le soir, je commençais à me demandais si son attitude envers ces Autres était correcte, acceptable. En réalité, c’est presque un excès de panique qui s’empare de moi. Je retiens ma respiration pour ne pas trop en montrer. Malheureusement, les cheveux deviennent aussi blancs que ma peau. L’index gauche dans ma bouche, je me mets machinalement à mordre la phalange intermédiaire avec force, laissant la douleur de la morsure passer en seconde position.

J’aurais pu exploser, crier, parce qu’au fond de moi, j’étais peut-être bien plus jalouse que je ne voulais bien l’admettre. Mais je n’acceptais pas non plus le fait qu’il soit capable de. Me mentir sur ses autres relations au point que je ne me rende compte de rien. Après tout, quelle était sa méthode pour recruter des Partisans ? Quatre-vingts sept avait utiliser la force de persuasion basée sur une oreille intéressée et de belles paroles. Mais lui ? La main tremble, il me faut évacuer ce ma colère quelque part, ne surtout pas balancer des mots que auxquels je ne pensais pas. Toujours se souvenir des efforts fournis pour sauver mon couple, permettre au mariage d’être possible. Je me retourne pour donner trois grands coups de pieds à une poubelle avant de marcher quelques pas dos au Renard, les deux mains dans les cheveux. OK...ok, on laisse le sujet des Partisanes de cotés. Je n’étais peut-être pas sûre de vouloir savoir tout de suite. D’accord, je… j'te mettrais pas en danger devant eux. C’était une certitude, il pouvait me faire confiance là-dessus. Les paroles ne viennent pas réellement dans l’ordre. Je n’ai pas tout compris quand Elle m’a parlé. Je n’ai pas été contactée depuis, je ne savais même pas que j’étais sur une liste. J’ai fini par penser que… j’sais pas finalement je ne faisais pas l’affaire. Et c’était réellement ce que j’avais pensé.

Je regarde le sol, tentant de me remémorer les vagues souvenirs qu’il me restait. C’était une conversation très floue, je t’en ai pas parlé parce que je n’en ai pas vu l’utilité puisque… je pensais que c’était partie dans le vent. Je soupire un grand coup en retrouvant le Masque devant mon champ de vision. Fais-moi confiance, je ne te causerai pas de torts. Une légère pause où je laisse le silence s’installer quelques secondes. Mais ne me force pas à te considérer comme un simple inconnu lorsqu’on est que tous les deux. Comme ce soir, en somme. Je le ferai quand il y aura tes…. Partisanes, je grimace, et les autres Mangemorts… mais pas lorsqu’on sera seuls. Il pouvait tenter de me convaincre, il n’y parviendrait pas.
Mangemort 52
Mangemort 52
Mangemort
Mangemort
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Mer 19 Fév - 17:38

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Allusions sexuelles ; trivialité





A observer les ondulations blanches de ses cheveux dans la brume de la ruelle, d’un regard surpris derrière le Masque. La voir exorciser ses nerfs sur une pauvre poubelle était à la fois satisfaisant et préoccupant – non pas étonnant, il savait que l’Amoureuse pouvait se retrouver submergée par des émotions carnivores. Il ne comprend pas tout de suite qu’il s’agit de la jalousie grattant l’estomac de la jeune femme, non, le Renard met d’abord ça sur le dos de la distance, de la froideur appropriée par le costume qu’il porte ce soir. Celle qui les empêche d’être eux.
Il hoche la tête, légèrement, à peine, lorsque les mots de la Gryffondor viennent lui chatouiller les moustaches – rassurées. Il savait que ce n’était qu’une question de temps afin qu’ils ne soient confrontés à cette gênante situation, le Malicieux, Loredana dans la même pièce, avec à leurs côtés d’autres partisans, d’autres Mangemorts, les projets étaient tels que cela finirait par arriver. Il comprend aussi que la discussion avec Quatre vingt sept ne s’était pas développée, avait été seulement effleurée, la Collègue ne l’avait ainsi pas vraiment prise sous aile – pas encore. D’accord, qu’il dit simplement.

Il réfléchit, vivement, rapidement, se demande si un changement d’affiliation était possible – pertinent. Si Cinquante-Deux pouvait se permettre de prendre sa femme comme apprentie. Se rapprocher de la Métamorphomage dans la turlupination jusqu’à ce que le Museau frôle presque le visage pâle. Tandis qu'il enroule l’index dans les mèches blanchâtres, le cœur s’emballe d’inquiétude face à la blancheur, tant il peine à respirer convenablement. Le nœud du problème se trouvait là, à l’angoisse ressentie pour l'Epousée qui ne voulait pas le libérer, qui n’en avait que faire des déguisements, des vêtements qu’il portait ; elle restait accrochée aux entrailles amoureuses. Loredana demeurait la faille de l’Ombre, et il serait difficile de l’étouffer si quelconque renversant événement venait à se produire devant d’Autres – il lui tendrait tout de même la main. D’où la nécessité absolue d’apprendre, apprendre à marquer une indifférente abîme entre eux lorsque le Masque était porté. Se comporter comme Cinquante-Deux se comporterait avec n’importe quel autre partisan. C’est nécessaire, un ton rocailleux qui voudrait être d’une douceur moutonneuse sans y parvenir. La distance, préciser doucement pendant que les yeux se délectent du visage de l’Amoureuse qu’ils observent. Si l’on apprend votre proximité, votre lien avec moi. Imaginer qu’elle puisse être utilisée comme monnaie d’échange dans un scenario dramatique, c’est trop dangereux. L'éternel et ennuyant complexe héroïque.

La main toujours lovée dans les mèches pâles, il savoure. Vos cheveux, pourquoi ce blanc ? Ce n’est qu’une fois l’interrogation vraiment formulée sur la langue que la réponse se dessine dans son regard stupéfait. Aaaah. L’échine craque sous la révélation, c’est à cause des partisanes. Étrangement, un vent souffle sur les pavés, dansotant entre leurs pieds presque emmêlés, et cela n’avait rien de chaleureux. Quelque chose à mettre au clair, et la manière la plus brutale serait loin d’être la meilleure, mais aurait le mérite d’être d’une limpidité absolue. Une amertume furieuse guide alors le ton et la gestuelle bourrue du Mangemort dont les moustaches ont frétillé d'emportement. Se saisir des épaules de la jeune femme pour la plaquer sur un des murs proches. Qu’est-ce que vous imaginez Mademoiselle Sparks ? Que les autres partisanes m’obéissent en se mettant à genoux et en me prenant en bouche ? Sentir la colère déformant les traits derrière le Renard à l’agressivité de l’intonation, les griffes se serrent autour des bras de la jeune femme. Que je constate leur soumission en leur écartant les cuisses peut-être ? Il y avait certes ce charme dont il ne pouvait se défaire, mais certaines limites ne seraient pas dépassées, il n’y avait même pas pensé. La relâcher brusquement d’une exaspération vive pour le manque de confiance évident qu’elle éprouvait pour lui, tout en faisant scintiller dans la nuit nouvellement tombée l’alliance qui brillait au doigt. Cinquante-deux, aussi, est un homme fidèle et marié. L’accessoire indispensable qu’il n’ôte pas, jamais.

Et tandis que ses chaussures courroucées se détournent de la Gryffondor, une évidence s’inscrit soudainement sur le front tourmenté : il ne pouvait être le guide de Loredana dans les Ténèbres.
Loredana Wildsmith
Loredana Wildsmith
MDJ-GestionnaireHarryPotter2005
MDJ-Gestionnaire
HarryPotter2005
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de Transplanage



Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mer 19 Fév - 21:36

Une proximité qui me dérangerait presque. Parce que j’avais du mal à m’imaginer qu’il faisait cela dans l’attente d’une étreinte de ma part ou encore d’un baiser. Il avait cette habitude de toujours user de ses charmes lorsqu’il souhaitait avoir le dessus sur quelque chose. J’ignorais comment cela se passait avec ceux qui étaient indifférents. Dans mon cas, c’était toujours déstabilisant de sentir son souffle contre mon visage, son odeur qui me chatouille les narines. Les doigts s’emmêlent dans mes cheveux tandis que je l’observe, calmement, la bouche entrouverte pour laisser échapper un souffle que j’avais du mal à contenir. En même temps, je l’écoute m’expliquer la raison pour laquelle cette distance lui paraissait nécessaire, primordiale même. Mes yeux se ferment d’agacement avant de s’ouvrir à nouveau, sachant pertinemment qu’il avait raison. Laisser planer le doute de notre relation demeurait dangereux. Lui donner raison à ce sujet ne me plaisait pas vraiment. Malgré tout, je ne voulais pas passer pour un fardeau. Il me fallait accepter son statut de Mangemort jusqu’au bout. Oui. Oui je comprends. La voix se fait plus calme, quoiqu’un peu tremblante. Je n’aime pas ça. Il fallait tout de même lui dire la vérité. Du tout. Mais il fallait que je l’accepte.

En ce qui concernait les Partisanes, c’était un sujet bien plus délicat. La jalousie n’avait probablement pas lieu d’être ici et ses paroles, bien qu’un peu rudes, me confirmaient qu’il trouvait cela absolument absurde. Je secoue la tête de gauche à droite, chassant les images des Partisanes totalement soumises à leur…mentor ? Mes yeux se posent sur l’anneau qui habillait son doigt. Le symbole de notre union, l’officialisation d’un amour démesuré, inconditionnel. Machinalement, c’est le mien que je regarde, m’assurer qu’il se trouvait toujours-là, qu’il n’était pas perdu. J’en oublie de prendre en compte la brutalité avec laquelle il me relâche puis se détourne. Je sens la déception, je me sens idiote d’avoir pu penser cela. Même si je faisais tous les efforts que j’estimais nécessaire pour que cette relation fonctionne, il restait complexe de retenir les craintes encore ancrées en moi, cette jalousie qui ne s’en allait pas. Était-ce la même chose de son côté ? Pouvait-il seulement comprendre. Je me déplace pour me retrouver devant lui, lui faire face. Son masque m’empêche de savoir s’il m’observe ou non, tant pis. Je lui prends d’abord la main avant de la lâcher presque instantanément, ne sachant pas si je pouvais m’autoriser ce genre de proximité. Je te…je vous ? non vraiment je n’aimais pas ça, dois des excuses. J’suis idiote de penser ça. Les yeux fixés sur les chaussures du Renard. Cette instabilité émotionnelle n’arrangeait jamais rien. La peur qu’il se lasse de vivre avec une personne qui ne lui faciliter jamais la tâche. Il aimait les rebondissements, peut-être pas à ce point. Vous m’en voulez Monsieur Cinquante Deux ? À défaut de ne pas être une épouse parfaite, il pouvait constater que j’essayais tout de même.
Mangemort 52
Mangemort 52
Mangemort
Mangemort
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Jeu 20 Fév - 22:02


Il fallait dire que l’emploi du vouvoiement laissait aussi sur la langue acérée du Renard une acidité bien désagréable, comme l’impression que rien ne le liait à l’Amoureuse si n’est une conversation hachée, tendue.
Se rappeler, se répéter que c’était nécessaire. Absolument. Jouer la distance comme protection, et ce n’est qu’à contre coeur qu’il relève le Museau pour observer la jeune femme. Une irrésistible envie d’ôter le masque, le balancer pour redevenir Arty et l’embrasser. Mais il ne chancèle pas, quand bien même son cœur se serre de voir que la Téméraire Demoiselle elle-même, s’était résolue à le vouvoyer, à ne pas le toucher. Il déteste ça, cela déclenche dans les phalanges contractées une âcre démangeaison. Peut-être devrait-il lui aussi frapper dans quelque chose, arrête ! Non, c’était bien Loredana qui essuierait tous ses coups ce soir - les doutes qui lui tiraient les moustaches. C’est que la jeune femme semblait mieux gérer la situation que lui, faisait des efforts de docilité et contre toute attente, cela exaspérait Cinquante-Deux, il peine à la reconnaître : on dirait qu’tu t’fiches de moi. Ce Monsieur Cinquante Deux qui ne passe pas. Rhaaaaa pu*ain ça m’rend dingue ! De nouveau s’éloigner pour finalement s’en prendre aux pavés, à ce qui trainait dans la ruelle à coups de pieds énervés. Il retient difficilement les mains d’aller s’écraser contre les murs. Non, en réalité, les poings finissent par tenter de déraciner la colère - ou plutôt la frustration - de la poitrine en frappant les pauvres briques.

Entre deux assauts, ça m’énerve que la première chose à laquelle tu penses c’est que je demande ton allégeance, là il envoie à l’Amoureuse un index accusateur, même après tooouut ce qu’on a vécu, ce que j’ai fait ! Une culpabilité maladive collée au palais, le ton ne cesse de monter. Les doigts s’emparent des poils du Masque à défaut des boucles dissimulées. Ça m’énerve que tu ne sois toujours pas fichue d’me faire confiance ! Un effritement de la relation ? certainement pas, c’est qu’ils n’avaient jamais discuté de ses agissements mangemoresques -  secrets - et il y aurait tout à parier que si la situation était inversée, le Fripon serait rongé de jalousie. Alors oui, oui j’t’en veux. C’était rare, et ça ne durait jamais fort longtemps, mais le Renard, comme l’homme, savait bouder. J’t’en veux aussi de céder aussi facilement, de te soumettre au vouvoiement, au reste. C’est absurde, il le sait au moment où les paroles sont prononcées, lui qui réclamait qu’elle se comporte comme tout autre partisan, le voici chiffonné. Il lui fait face mais refuse pourtant d’écraser les mètres les séparant, conserver, conserver à tout prix cette distance, pour la Cause peut-être. Essayer les deux identités, un Cinquante Deux sévère et un Arty amoureux.

Mais c’était un échec, terrible, comme s’il ne pouvait pleinement jouer le rôle de Mangemort quand les cheveux de Loredana ondulaient non loin. Les yeux ricochent sur le décor brumeux de la ruelle à la recherche d’une solution, une façon d’être qui nouerait le tout dans un beau noeud argenté, qui le rendrait heureux. Pourtant cette réalité rattrapait rapidement le front préoccupé, si une oreille espionne indiscrète venait a apprendre que Loredana fricotait avec une Ombre, c’était une faille béante qui s’ouvrirait, permettrait une implosion dévastatrice. Et les cent pas qui éclaboussent les pavés déserts n’y changeaient rien - le cerveau restait flou, embué d’incertitudes.



Loredana Wildsmith
Loredana Wildsmith
MDJ-GestionnaireHarryPotter2005
MDJ-Gestionnaire
HarryPotter2005
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de Transplanage



Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Ven 21 Fév - 9:53

J’avais réellement pensé que cela suffirait. Que les vouvoiements le feraient sourire derrière le masque, satisfait, soulagé d’avoir la preuve que je ne comptais rien faire de stupide pour éveiller les soupçons. Ne jamais laisser d’autres personnes penser qu’il y avait un lien entre le Renard et moi. Pourtant, sa réaction me fait ouvrir les yeux en grand, baignant dans l’incompréhension et l’agacement de constater qu’aucune de mes actions ne semblaient lui convenir. Je serre les poings, silencieuse avant de lever légèrement les bras d’incompréhension face à sa colère. Que fallait-il que je fasse ? J’avais cette envie de hurler, lui dire stop, qu’il comprenne que je n’étais qu’humaine et que mes réactions ne pouvaient pas être toujours celles qu’il désirait. Pourtant, la bouche reste scellée, souhaitant laisser le Mangemort – ou peut-être s’agissait-il juste d’Arty à présent – s’exprimer, cracher ce qu’il avait sur le cœur. Je croise les bras, mais ne peut m’empêcher de planter mes ongles dans la peau. Un geste incontrôlable, douloureux, mais qui me semblait étrangement nécessaire pour une raison que j’ignorais encore. En réalité, les mots du Masqué me vexaient profondément et sa manie de n’être satisfait de rien me rendait totalement dingue moi aussi.

Ainsi, il fallait que les mots sortent puisque j’étais incapable de me retenir quand les informations s’accumulaient dans mon cerveau. Alors, tandis qu’il tourne en rond, je ne peux m’empêcher de rétorquer, me défendre peut-être ? Tu me fais tourner en bourrique là Arty. Décide-toi, un coup je me fais engueuler parce que je tutoie, et maintenant que je vouvoie, je me fous de ta gueule ? Je cède trop facilement ? Franchement, c’est quoi ton problème ? Mettez-vous d’accord tous les deux. La communication semblait mal passer entre le civil et le masqué. Il lui fallait faire un choix entre les deux, arrêter de me tirer d’un côté ou de l’autre, il savait que le surplus d’émotions me faisait exploser. Je n’aimais pas les garder en moi, avais cette sensation que plus rien ne pouvait être encaissé. Alors sans vraiment pouvoir mettre de filtre dans mes paroles, je continue, ne pensant pas aux conséquences – tant pis. J’ai pardonné ce que tu as fait parce que je me suis sentie capable de pardonner, mais ça ne veut pas dire que j’oublie ou que je digère facilement ce qu’il s’est passé. J’ai besoin d’encore un peu de temps pour ça, tu ne peux pas, tu n’as pas le droit de me faire UN SEUL reproche à ce sujet, Arty. Parce que oui, oui j’ai peur que tu recommences. L’allégeance, un mot qui résonnait cruellement dans mes oreilles, me rappelant encore et encore son regard ce soir-là.

Pourtant, crois-le ou non, j’ai confiance en toi, c’est pas le souci… c’est comme ça j’suis d’une nature jalouse j’y peux rien ! Si j’étais Mangemort et que je te parlais de mes Partisans mâles qui m’obéissent au doigt et à l’œil sans résister, tu réagirais comment ? Balancer tout ce qui me dérangeait, tout ce qui pouvait m’irriter, tout ce qui pouvait justifier cette couleur blanche qui enveloppait ma chevelure. Malgré moi, les yeux s’embrument, les nerfs à vif, le cœur qui s’emballe et la chaleur qui m’envahit la tête. Cette dernière me tourne presque à force de me crisper ainsi. J’avais peur au fond de dépasser les bornes. J’encaisse beaucoup de choses, vraiment. Notamment la façon dont tu me traites en public. Si ça t’amuse, moi pas. J’en ai marre de serrer les dents et d’appréhender chaque chose que l’on fait en groupe alors que justement ça devrait m’enthousiasmer. J’en viens à parler de choses qui n’avaient rien à voir avec le sujet de base. Parce que j’avais peur, peur qu’il ne comprenne jamais, peur qu’il continue.

Pourtant, malgré tout, il y avait une chose dont j’étais certaine : Je demeurais follement amoureuse de lui, désespérément, peut-être. Si j’ai accepté de t’épouser, même si le mariage a à peine été préparé, ce n’est pas parce que la demande était romantique et qu’il ne pouvait pas avoir de réponse négative. Non, c’était parce que j’en avais envie, réellement. Parce que j’ai essayé d’avancer sans toi…impossible. Je pousse un long soupire, les mots n’étaient pas réellement sortis dans l’ordre. Avait-il compris ? De toute façon, maintenant, c’était trop tard, il n’y avait plus de retour en arrière possible et moi ? J’étais en colère. Une colère éphémère provoquée par cette vague de souvenirs. Une colère qui finirait pas s'estomper jusqu'à disparaître totalement. J’ignorais si elle était contre lui et contre moi-même. Et puis je ne sais même pas pourquoi je me justifie, laisse tomber je vais… je vais marcher un peu. Je rentrerai plus tard, ne m’attends pas. Et je tourne les talons pour éviter de laisser jaillir une rage que je pourrais regretter ensuite. Le besoin de le laisser digérer ces mots. Certains pourraient le blesser, d’autres l’agaceraient. Serait-il possible qu’il comprenne malgré tout ?
Mangemort 52
Mangemort 52
Mangemort
Mangemort
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Ven 21 Fév - 12:32


Les oreilles du Masque trémoussent sous la tirade, longue longue tirade de la Gryffondor. Elles frétillent de colère, d’agacement, mais surtout de culpabilité et de regrets. Parce qu’elle avait raison, souvent – tout le temps. Il n’était qu’une âme impulsive en proie à un courroux intérieur, Loredana n’avait pas à être trimballée par ses propres doutes. Ainsi, plusieurs fois la bouche s’entrouvre pour interrompre les propos de la Demoiselle, mais les mots restent coincés, écrasés par ceux de l’Amoureuse qui semblaient véritable bataillon difficile à combattre. Alors il se laisse assaillir, conscient que la Métamorphomage avait beaucoup de pensées à éplucher, à lui balancer.
Certaines lui piquèrent directement le cœur, l’inquiétude qu’elle avait qu’il reproduise son comportement abominable et monstrueux de la faire obéir, mais elle avait raison, il n’avait rien à dire là-dessus, se faire petit tout petit, se faire pardonner, encore.
La nature jalouse de la Métamorphomage font vagabonder les méninges vers une situation retournée, mais elle avait raison, si elle était Mangemort, mentor de partisans obéissants – il deviendrait fou, littéralement.
Quant à la façon dont il se comportait publiquement avec elle, elle avait raison, ce n’était ni acceptable, ni souhaitable.
Il soupire, dans tous les cas, elle avait entièrement raison.

Le Museau s’agite de la voir lui tourner le dos pour respirer, hésiter, ne pas savoir s’il pouvait la rejoindre, ou pas, tenter de formuler des paroles qui sauraient réconforter. Le fait est que l’écouter déblatérer ainsi avait fait envoler l’irritabilité, tout entier concentré sur la noirceur qui entourait le cœur de l’Amoureuse et qu’elle lui avait révélée.
Non, il ne pouvait la laisser déambuler seule, les chaussures le font sautiller rapidement à ses côtés, j’peux marcher avec toi ? Tout doux, les mains dans les poches, les yeux rivés sur les environs brumeux, caler son pas lent au sien. Je sais que j’t’ai mutilée ce soir-là, peut-être plus qu’avec le Sectumsempra, ils n’en parlaient pourtant pas, t’as besoin de temps, j’comprends, mais ça ne se reproduira pas. Cette douleur nocive de l’absence de l’Amoureuse comme toujours collée quelque part sur les côtes. Quant à la jalousie … j’aime bien je crois. Sous le Renard, se dessine un sourire malicieux, on le devine à l’espièglerie des propos, que tu sortes les crocs et les griffes, ça trahit la force des sentiments non ? Et puis, si c’était l’inverse, rien d’étonnant à ce qui va suivre, ça m’rendrait malade. Possessivité vous avez dit ?

Les rétines accrochées sur les chaussures flânantes, toucher le nœud du problème, calmement. L’épicentre de son comportement détestable avec l’Amoureuse. J’sais pas si t’as remarqué Lore, mais j’suis pas l’mec le plus sympa du monde – ah bon ? j’ai fait des trucs, je fais des trucs, monstrueux, horribles, agaçants, et j’ai peur que les gens comprennent ce que tu représentes pour moi, qu'ils se servent de toi pour m’atteindre. Et si ça arrive, il ne trouve même pas les mots pour expliquer la vision terrible qui lui gèle brutalement l’échine, il deviendrait dingue, perdant pieds dans la réalité pour se ruer sanguinairement sur tout le monde, il détruirait tout, tout, tout, laissant derrière lui une immense traînée de sang et de feu.
Pourtant, formuler ainsi l’inquiétude lui illumine soudainement les sourcils surpris. Se rendre compte que s’il y avait bien un Loup dans la communauté magique, c’était lui. Quant aux autres, ceux qui représentaient aussi la frayeur et le chaos, ils étaient là, à ses côtés. En vérité la question était telle : qui oserait s’en prendre à lui ? S’arrêter brusquement tant la réponse le fait plisser les paupières hésitantes. Personne, il ne voyait personne assez insensé pour prendre un tel risque.




Loredana Wildsmith
Loredana Wildsmith
MDJ-GestionnaireHarryPotter2005
MDJ-Gestionnaire
HarryPotter2005
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de Transplanage



Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Ven 21 Fév - 18:32

Au fond, je m’attendais à ce qu’il me suive, ne me laisse pas ainsi, dans la nuit noire à flâner dans les rues pavées qui grouillaient de sorciers malintentionnés. Je peux entendre ses pas derrière moi ; il ne tarde pas à me rejoindre. Je pousse un léger soupir, c’était loupé pour être seule et réfléchir tranquillement. C’est surtout que j’avais peur d’une nouvelle leçon de morale, de paroles blessantes parce que la vérité pouvait être dure à avaler. Pourtant, il a l’air calme, pas très à l’aise, mais de nouveau calme. La culpabilité serait-elle en train de serrer les entrailles du Poufsouffle ? C’était peut-être ce que j’avais recherché en balançant toutes ces choses pas très agréables à entendre. La volonté de lui faire ouvrir les yeux, lui faire comprendre que j’étais blessée par beaucoup de choses et que je serrais les dents dans l’espoir que cela cesse un jour. Mais parfois, il fallait savoir parler, la communication comme preuve que l’on pouvait faire confiance à la personne que l’on avait en face. Cette impossibilité de lui cacher les choses trop longtemps était la preuve que la confiance était bien présente malgré tout. Les bras croisés, j’écoute ses paroles, les yeux fixés sur les pavés brisés.

Au final, nous n’étions pas si différents et il était conscient et comprenait le fait que la pilule puisse parfois être dure à avaler, comme cette histoire d’Impero qui peinait à quitter mon esprit. Un traumatisme refoulé, mais qui était pourtant bien présent. La rancœur peut-être. Pourtant, je hoche la tête en guise de conclusion ; malgré tout, je le croyais lorsqu’il me disait, m’assurait que jamais cela ne se reproduirait. Comme une sincérité dans sa voix qui m’assure qu’il pensait tout cela. Et il n’y avait pas que ça. Il me reprochait ma jalousie alors que lui-même réagirait de la même façon, peut-être même pire. Pourtant, cette remarque me fait peut-être légèrement sourire, comme satisfaite de constater que son côté jaloux était toujours bien présent. La force des sentiments voilà qui prouvait la réciprocité. Les sentiments étaient forts, très forts, ce qui nous menait à ça : une attitude destructrice. Puis on en vient enfin à ce qui me blessait le plus actuellement, l’attitude en public, cette habitude qu’il avait prise de mal parler, faire des réflexions, remarques désagréables auxquelles je ne pouvais pas répondre pour éviter de péter un plomb. Il le savait, en profiter peut-être. Ses raisons sont légitimes, certes, mais pour une fille faible, incapable de se défendre. Dans mon cas, c’était différent. Il avait parfois du mal à le comprendre. Je m’arrête alors, retiens son bras pour qu’il se stoppe à son tour. Je m’en fiche, je sais me défendre. Je préfère me faire enlever, séquestrer plutôt que de subir l’humiliation de certains de tes propos. Oui, les peurs n’étaient peut-être pas dans un ordre habituel. Les gens ont le droit de savoir qu’ils ont affaire à un homme amoureux, un homme marié même ! Ne t’occupe pas de moi, vis ! N’aie pas peur du reste.

Je reste quelques secondes silencieuse, le temps que le message passe, qu’il le comprenne et surtout, qu’il l’accepte. Qui voudrait s’en prendre à la belle gueule d’Artemis Montgomery Wildsmith ? Au Masqué qui pourrait faire frissonner juste par son attitude ? Le flatter, parce qu’il fallait dire qu’il y avait quelque chose dans l’attitude du Mangemort qui pouvait glacer le sang. Moi, je trouvais ça davantage séduisant. Mais tu as voulu de moi dans ta vie, ça serait bien que j’en fasse pleinement partie tu ne penses pas ? On pourrait former une super équipe toi et moi… Ne plus être mise à l’écart, ne plus être éloignée, faire simplement partie du jeu.
Mangemort 52
Mangemort 52
Mangemort
Mangemort
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Mar 25 Fév - 19:15

Ce geste si anodin d’une main sur le bras, une seconde courte, brève mais qui rayonne sous l’entièreté du membre - chair conquise. Cette banalité fait sourire doucement le Renard derrière le Masque figé, arrête un instant les pensées. Les paroles de Loredana font écho dans la boîte crânienne, dans la cage thoracique, parce que oui, il restait un homme amoureux - très amoureux qu’il précise lui-même. Les pensées implosent soudainement, se demander si Elle se rendait compte à quel point elle comptait pour lui, se rendre compte que son attitude effrontée de Fripon était loin, très loin d’être adéquate, se promettre intérieurement de se rattraper. Puis, l’éternelle témérité de l’Amoureuse ne le surprend pas, il la connaissait sans peur des conséquences, l’aimait ainsi. Cette certitude aussi que si elle venait tout de même à se faire enlever, elle ne resterait pas séquestrée bien longtemps. Alors sagement il l’écoute, sourit aux paroles flatteuses tout en gambillant le bras pour s’extraire de la prise de la Métamorphomage. La nécessité d’emmêler ses doigts aux siens, étonnant comment un tel maigre contact le fait frissonner, lui qui pensait que la soirée se déroulerait sous le joug d’une dispute.

Tu me flattes Loredana, la malice enroule le timbre de la voix, quitter les doigts de l’Amoureuse pour s’approcher et venir caresser doucement sa joue, et tu sais que j’aime ça. Un ego constamment gonflé qui aimait s’imbiber de compliments. Mais trêve de plaisanterie, tandis que la proximité avec la jeune femme lui fait pratiquement tourner la tête, tu as raison, évidemment, il faudrait qu’il se fasse à cette habitude. Cette idée d’équipe dandine les moustaches ravies, à deux, ils pourraient effectivement accomplir de jolies choses, se rappeler brièvement de cette soirée funeste – mais fabuleuse – où ils avaient travaillé ensemble. Si ça venait à se reproduire - une lumineuse perspective. D’accord une équipe, en hochant la tête pour confirmer cet engagement afin de se retenir de sceller la parole par un baiser, il se recule alors légèrement. Réaliser devait apprendre aussi à lâcher prise, prendre conscience que Loredana était loin d’être une brindille, qu’une hardie énergie coulait dans ses veines – arrêter de s’inquiéter tant. Eh bien, qu’est-ce que tu aimerais faire maintenant, chère équipière ? partenaire ? Il finirait par trouver le terme parfait.
Loredana Wildsmith
Loredana Wildsmith
MDJ-GestionnaireHarryPotter2005
MDJ-Gestionnaire
HarryPotter2005
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de Transplanage



Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Jeu 27 Fév - 18:22

Des doigts qui s’emmêlent, un retour à la douceur. Comme une nouveauté dans un couple si explosif. Cette capacité à contourner les violentes disputes était une chose qui était apparue après la réconciliation, la dernière. Comme une réelle volonté de ne pas laisser les choses se dégrader pour des stupidités. Des erreurs, nous en commettrons encore et encore parce que changer totalement était tout bonnement impossible. Un sourire apparaît alors sur mes lèvres, un sourire fier qui accueille le compliment. Comme satisfaite que la flatterie commence à le convaincre, cette manière plus légère de lui dire qu’il fallait qu’il limite sa surprotection, à défaut de la supprimer totalement. Je lui avais toujours dit que je n’en avais pas besoin, mais je ne pouvais l’empêcher d’essayer, laisser son instinct de protecteur s’exprimer. Néanmoins, je refusais que cela implique de me laisser de côté, de me mépriser en public pour éviter tout risque inutile. Les paroles blessantes, humiliantes, parfois, devaient cesser. Je n’aimais pas la sensation de n’être rien.
Finalement, il semblait plutôt d’accord avec tout ça, une prise de conscience, la méthode devait être modifiée, d’autant plus si l’on se mettait enfin à fonctionner comme une équipe. Il se recule, je me rapproche pour retrouver une certaine proximité, montrer également que Cinquante-Deux ne me faisait pas peur à moi, que ce masque qu’il portait ne changeait rien. C’était probablement pour cela qu’il m’était compliqué de le voir autrement, de m’imaginait qu’Arty ne se cachait pas derrière, qu’il s’agit simplement d’une autre personne. Impossible. Tout ce que je devrais faire en public, c'était jouer la comédie. Faire semblant.

Je réfléchis un instant avant de m’emparer de sa main, comme si le contact était absolument nécessaire, profiter avant de se retrouver en public, aux côtés des autres Mangemorts et Partisans, un jour - peut-être proche. Je savais que dans ces moments-là, le Renard serait inaccessible. Mmmh nous avons plusieurs possibilités. Je lève la tête vers les étoiles cachées par les nuages grisâtres, l’obscurité se fait de plus en plus présente et les faibles lumières de l’Allée ne suffisaient pas, je ne distinguais presque plus les traits du Masque. Soit tu retires ce Masque et tu m’embrasses, un essai, difficile de mettre fin à une dispute sans le baiser final qui permettait de clore ces conversations mouvementées où le ton montait. Soit on va faire des bêtises quelque part parce que parler de Partisans me donne envie de faire des choses interdites. Soit…je lève les mains comme pour dire « je ne sais pas » on peut aussi aller au lit ! Ne jamais oublier la vie de couple, le quotidien où nous n’étions qu’Arty et Loredana. Rien de plus. C’est toi qui décides. Je lève le bras du Poufsouffle pour qu’il me fasse tournoyer, petit plaisir personnel.

Mangemort 52
Mangemort 52
Mangemort
Mangemort
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Ven 28 Fév - 10:17

Le tendre tournoiement réclamé provoque un doux papillotement des fossettes, bref pas de danse qui se termine lorsque le Renard accroche les reins de l’Amoureuse pour la serrer contre lui. Et parce que le choix n’était pas quelque chose qu’il appréciait – choisir, c’est se frustrer – il soulève légèrement le Masque sur les boucles afin de saisir librement les lèvres de Loredana. Il ne pouvait pas s’en empêcher, n’avait pas même pas regardé les alentours pour scruter si des visages les observaient, non, la tenue de Mangemort déposait entre eux une distance qu’en réalité, il ne voulait pas, ne supportait pas, tant pis pour le reste. Et assumer lui semblait effectivement une bien meilleure solution que ronchonner. Malgré tout, cet exquis baiser ne peut durer, et bientôt Cinquante-Deux se voit obligé de se reculer pour remettre le Museau en place. Bon ! Oui, évacuer toutes les belles idées qui avaient chevauché les mèches désordonnées durant ces courtes secondes. Petit pas gambillant en arrière afin de se concentrer de nouveau, se focaliser sur la nuit interdite qui les attendait.

D’abord une petite boutade, parce que ça lui faisait plaisir. Eh bien, puisque Madame est fatiguée, et semble vouloir aller dans son lit, j’peux t’y emmener, t’apporter un bon bol de soupe bien chaud et une couette douillette ? C’est surprenant, mais cette pensée n’était pas si désagréable que ça, toutefois, j’plaisante, évidemment, au cas où Loredana avait oublié à qui elle était mariée, c’est parti pour les choses interdites. Littéralement, et comme d’habitude sans aucun avertissement, le Malicieux les fait transplaner immédiatement sur un toit Londonien. Ça te rappelle des souvenirs ? Ce n’était pas le même que cette nuit torride – mais tout de même, ça le fait rire - encore aujourd'hui, une des plus belles nuits d'amour.
Il s’agissait d’un petit immeuble, sûrement résidentiel. Le Mangemort s’approche alors doucement du rebord afin de contempler le paysage nocturne qui s’offrait à eux. Un quartier malfamé où la pauvreté rimait avec l’insécurité, on entendait des éclats de rire, des éclats de verre un peu plus loin. La gloire de ces rues inquiétantes était qu’il y avait une certaine beauté à l’odeur nauséabonde de la ribambelle de poubelles renversées, des trottoirs fissurés et des devantures de boutiques saccagées de graffitis et autre. Un véritable tableau semblable à Gotham City. D’ailleurs, en parlant de cet univers : tu connais le justicier moldu Batman ?
Contenu sponsorisé

Entre bretelles & conciliabule [Terminé] Empty
Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Contenu sponsorisé, le  

Page 1 sur 3

 Entre bretelles & conciliabule [Terminé]

Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous pouvez 
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Chemin de Traverse :: Allée des Embrumes-

L'univers d'Harry Potter est la propriété de la Warner Bros ainsi que de J.K Rowling.
Tous droits réservés sur ce site ©Copyright Bureau RPG.