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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Chemin de Traverse :: Allée des Embrumes
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Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
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Mangemort 52
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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Ven 28 Fév - 10:17

Le tendre tournoiement réclamé provoque un doux papillotement des fossettes, bref pas de danse qui se termine lorsque le Renard accroche les reins de l’Amoureuse pour la serrer contre lui. Et parce que le choix n’était pas quelque chose qu’il appréciait – choisir, c’est se frustrer – il soulève légèrement le Masque sur les boucles afin de saisir librement les lèvres de Loredana. Il ne pouvait pas s’en empêcher, n’avait pas même pas regardé les alentours pour scruter si des visages les observaient, non, la tenue de Mangemort déposait entre eux une distance qu’en réalité, il ne voulait pas, ne supportait pas, tant pis pour le reste. Et assumer lui semblait effectivement une bien meilleure solution que ronchonner. Malgré tout, cet exquis baiser ne peut durer, et bientôt Cinquante-Deux se voit obligé de se reculer pour remettre le Museau en place. Bon ! Oui, évacuer toutes les belles idées qui avaient chevauché les mèches désordonnées durant ces courtes secondes. Petit pas gambillant en arrière afin de se concentrer de nouveau, se focaliser sur la nuit interdite qui les attendait.

D’abord une petite boutade, parce que ça lui faisait plaisir. Eh bien, puisque Madame est fatiguée, et semble vouloir aller dans son lit, j’peux t’y emmener, t’apporter un bon bol de soupe bien chaud et une couette douillette ? C’est surprenant, mais cette pensée n’était pas si désagréable que ça, toutefois, j’plaisante, évidemment, au cas où Loredana avait oublié à qui elle était mariée, c’est parti pour les choses interdites. Littéralement, et comme d’habitude sans aucun avertissement, le Malicieux les fait transplaner immédiatement sur un toit Londonien. Ça te rappelle des souvenirs ? Ce n’était pas le même que cette nuit torride – mais tout de même, ça le fait rire - encore aujourd'hui, une des plus belles nuits d'amour.
Il s’agissait d’un petit immeuble, sûrement résidentiel. Le Mangemort s’approche alors doucement du rebord afin de contempler le paysage nocturne qui s’offrait à eux. Un quartier malfamé où la pauvreté rimait avec l’insécurité, on entendait des éclats de rire, des éclats de verre un peu plus loin. La gloire de ces rues inquiétantes était qu’il y avait une certaine beauté à l’odeur nauséabonde de la ribambelle de poubelles renversées, des trottoirs fissurés et des devantures de boutiques saccagées de graffitis et autre. Un véritable tableau semblable à Gotham City. D’ailleurs, en parlant de cet univers : tu connais le justicier moldu Batman ?
Loredana Wildsmith
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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Ven 28 Fév - 14:53

J’aurais presque voulu en demander plus s’il m’en avait laissé le temps. Les baisers trop courts laissaient sur mes lèvres le désagréable goût amer de la frustration. Cette envie de le rapprocher davantage de moi, de ne pas mettre fin à cette proximité que je réclamais depuis le début de cette conversation. Envoyer loin, très loin, le vouvoiement pour laisser sa place à l’évidence qu’était notre relation, peu importait les masques qu’il pouvait porter ; il restait l’homme que j’avais épousé. À la place de bras réchauffant autour de moi, j’avais le droit à la petite plaisanterie artyesque à laquelle je réponds simplement par une langue qui se voulait tout de même amusée. Quoique le programme aurait pu me plaire dans d’autres circonstances. Si j’avais été à l’intérieur, coincée à cause d’une tempête de neige, gelée de la tête aux pieds, j’aurais volontiers accepté la soupe et la couette, oui. Malgré tout, je ne parlais pas vraiment de soupe quand je parlais d’aller au lit, mais ça, je préférais lui laisser tout le loisir de le deviner lui-même. Non, tout de suite, j’avais besoin d’action et il l’avait tout à fait deviné. Oui oui !! Je sautille presque sur place, la bonne humeur avait retrouvé son chemin jusqu’à moi.

En plein milieu du deuxième « oui », j’avais été transportée par surprise sur un toit londonien – encore – les souvenirs de notre dernière escapade du genre étaient encore frais et je souris immédiatement en comprenant que lui non plus n’avait pas oublié les fougueux instants passés sur l’un de ces toits. J’en rougirais presque en y repensant. Je hoche alors la tête pour lui répondre, de très bons souvenirs, oui, qui me faisaient pétiller le ventre. Cette façon que l’on avait de s’adapter à chaque lieu, sans pudeur, sans peur. Juste apprécier l’instant présent, n’en déplaise à ceux qui s’aventureraient sur place au mauvais moment. Cela nous ferait simplement sourire. Je le suis dans sa contemplation de cette rue délabrée, sale, dégageant une odeur nauséabonde qui me ferait presque plisser le nez de dégoût. Je reste pensive quant à sa question, non sans lâcher des yeux une bande de jeunes moldus bien éméchés qui s’étaient mis à uriner sur une porte d’entrée – charmant. En réalité, je ne voyais pas du tout de qui il voulait parler. Euh. Non pourquoi ? Il habite par-là ? Mon ignorance du monde des moldus était exaspérante. Il me faudrait un vrai cours où j’apprendrais le nécessaire. Comme ça, je ne passerai plus pour une idiote. Il t’a fait quelque chose ? Il faut qu’on se venge ? Les questions avaient été posées avec un tel enthousiasme qu’il était impossible pour lui de m’en vouloir d’ignorer tous des moldus ou presque. Un peu plus et je me jetais du toit pour passer à l’action. Attirée par le vide, ne voulant pas attendre ses indications. Il le fallait pourtant. Alors je me retiens, le regarde avec des yeux pétillants d'excitation. L'impatience et l'envie de faire quelque chose de surprenant, où je pourrais sortir les griffes.

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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Lun 9 Mar - 22:51

Les yeux plissés derrière le Masque poursuivent l’inspection des alentours dégoûtants, l’attente et la recherche d’une attitude, d’un quelque chose provoquant un lever d'oreilles de curiosité. Mais au lieu de ça, ce sont les interrogations de l’Amoureuse qui lui font brusquement tourner le museau vers elle. Quoi ? mais ? Pouvait-il laisser sa propre femme dans une telle ignorance ? Certes, ses traits à la fois ravis et ingénus étaient absolument charmants - à croquer - mais tout de même. Alors sans attendre il lui tire le bras afin de la détourner du rebord du toit et de la contemplation, dans un élan sérieux, il la place devant lui, lui enserrant les deux épaules, Loredana, ton extrêmement solennel d’un donneur de leçon, Batman c’est un personnage de fiction moldue ! Exactement, le voici parfaitement apprêté pour un cours sur un des comics de son enfance, c’est un justicier masqué, qui traque les bandits et leur fait passer un sale quart d’heure, il les fait arrêter aussi. Je lisais ça quand j'étais petit, j'te prêterai mes bandes-dessinées ! Vraiment ? Alors qu'il s'agissait d'un vestige de son passé de moldu ? Toujours est-il que, dit comme ça, on ne voit pas trop le rapport avec leur présence sur ce toit, mais Cinquante-Deux vivait dans ce merveilleux imaginaire selon lequel il était le gentil de sa propre histoire, un véritable héros.

Il pourrait l’embrasser sur le front comme on le ferait à une sage élève attentive, mais le Masque pouvait être encombrant, lassé de le faire le défaire constamment, il se contente de retourner près du bord. On va faire comme Batman, attendre qu’un sale type fasse un truc bizarre, dangereux. Lui aussi avait remarqué cette bande de moldus éméchés qui devaient se croire les maîtres du monde à cette heure, ils ne tarderaient pas à faire une bêtise, et j’te vois venir, ils sont trop nombreux. La dernière fois qu’ils s’étaient retrouvés face à un tel regroupement, ils s’en étaient sortis de justesse, il va falloir patienter, il s’assoit alors sur le rebord, déboutonnant le bouton de sa veste pour ne pas risquer de la froisser, les jambes ballantes, le plaisir de la chasse très chère ! Oui, il y avait de ça, les sens aux aguets, acérés, savourer ce moment où il s’agissait de veiller à l’action qui marquerait le début des festivités.
Il savait que l’Amoureuse pouvait se montrer impatiente, trop envieuse de se lancer dans les moments aux pics d’adrénaline, pourtant, ce soir il était question de s’amuser, et non pas de se mettre en danger. Simplement tisser ce merveilleux travail d’équipe qu’il leur fallait débuter doucement. Certes, la Gryffondor pourrait lui reprocher de tout vouloir contrôler de cette mission amuso-interdite, mais le Renard avait l’orgueil du chef d’équipe, que voulez-vous.
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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mar 10 Mar - 14:07

Je ne peux retenir un rire face à l’exaspération du Poufsouffle. Mon manque de connaissances du monde moldu semblait encore l'étonner après tout ce temps. Ayant vécu dans un environnement entièrement peuplé de sorciers, malgré toute ma bonne volonté, certaines choses restaient inconnues, un mystère et ce fameux Batman faisait partie de ces inconnus. J’écoute alors son cours d’étude des Moldus avec attention, un sourire persiste pourtant sur mes lèvres tandis que j'acquiesce à ses explications. D’accord d’accord pardon pour cette confusion, je ne manquerais plus de respect à ce monsieur qui ne t’a absolument jamais fait de mal ! Je lève les mains en guise de capitulation, même si j’ignorais ce que tout cela signifiait. Voulait-il réellement que l’on s’amuse à jouer les justiciers ? À sauver le monde des méchants ? En voilà une drôle d’idée. Apparemment non, le voilà qui s’éloigne, s’assoit même sous mon regard interrogateur. Allons-nous réellement passer la nuit assis ici à observer les ivrognes ? Voilà qui n’était pas particulièrement attirant.

Pourtant, le Renard répond sans le savoir à mes interrogations. Effectivement, il voulait jouer au héros, balayer cette ville des ordures, des personnes malintentionnées qui voulaient se montrer forts en s’attaquant aux plus faibles. Je commence à montrer du doigt le groupe en bas, mais le Lycanthrope me devance : ils étaient trop nombreux. C’est qu’il commençait à bien connaître mon côté téméraire, s’en souvenait et savait qu’un groupe de moldus ne m'arrêtaient pas. Le doigt retourne à sa place, le bras retombe le long du corps et je m’installe à côté du Masqué une petite moue légèrement boudeuse dessinée sur le visage. Doucement, je soupire, balance les pieds dans le vide, le regard scrutant le moindre débordement, une ou deux personnes qui auraient besoin d’une petite leçon de vie. Cela semblait être la volonté du Mangemort. Patientant en silence, je décide de m’amuser un peu, seul, mettre en pratique ma Métamorphomagie. Lui avait le masque pour se protéger qu’est-ce que j’avais moi ? Il me fallait tenter de faire en sorte que personne ne me reconnaisse. Peu de sorciers étaient au courant du don que je possédais en moi. Je crispe mon visage, la peau brunit légèrement, couleur caramel. Je réitère l’opération pour la rendre encore plus foncée. Je regarde mes mains, satisfaite de ma réussite. Pour les yeux, c’était assez simple, il s’agissait de la partie du corps que je maîtrisait le mieux. Ces derniers deviennent noirs, tandis que les cheveux, au contraire, prennent une couleur blonde que j’attache en une queue-de-cheval haute.

Après la transformation en toute discrétion, je regarde cinquante-deux avec un sourire malicieux, qu’en dis-tu ? C’est mon masque ! Je suis fière de pouvoir faire cela sans objets, sans baguette, sans potion, quoique j’aurais aimé pouvoir changer totalement de tête, mais cela était impossible pour le moment, ce n'était pas faute d’avoir essayé lorsque je me retrouvais seule devant un miroir. Dommage, je ne pouvais pas me voir. Mais il n’était plus question de jouer la narcissique. Non une conversation avait lieu, juste en bas, à droite entre deux hommes qui tentaient de s’en prendre à une femme. Cette fois, je tends le bras, sûre de moi. Eux, eux on peut s’en occuper !! J’avais presque envie de lui enlever le masque pour être sûre qu’il y verrait bien. Je ne m'y risque pas cependant.
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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Mar 10 Mar - 15:49

Il note l’impatience de la jeune femme aux balancements de ses jambes contre le béton de l’immeuble. Ca le fait doucement rire, mais trop concentré sur la saleté des rues plongées dans l’obscurité, il ne remarque pas les changements physiques de la Métamorphomage, occupé à attraper chaque détail et chaque mouvement en contrebas. Forcer les battements du cœur à descendre au plus bas, trouver une certaine sérénité dans l’attente, afin d’être davantage appliqué dans la mission. On note à quel point le Renard est plus réfléchi que l’Artemis.
Son attention est cependant détournée par l’interpellation joyeuse de la Gryffondor, le Museau l’observe, amusé de ce changement qu’il n’avait pas prévu. Pourtant, c’est un sourire pétillant de fierté qui illumine les dessous du masque, elle avait entièrement raison de tout faire afin de cacher son identité – une précaution nécessaire lorsqu’il s’agissait de jouer aux malfaiteurs. Tu es magnifiquement moche ! Magnifique parce qu’il restait sublime de pouvoir se transformer ainsi, moche parce qu’elle ne ressemblait plus tellement à celle qu’il aimait, et que ce blond en était presque répugnant – il préférait les brunes ; à la limite les colorées. Enfin, cela aurait au moins le mérite de calmer ses ardeurs si la luxure venait encore lui picoter l’épiderme, le bas-ventre.

L’échine se tend alors quand la désormais Blonde désigne non loin deux silhouettes malintentionnées tournoyant autour d’une femme, seule, perdue. Le sourcil se dresse, médusé qu’un tel comportement puisse encore exister. Et c’est d’un agile bond qu’il s’érige sur ses deux pattes. Parfait ! Les malveillants moldus feraient d’excellentes victimes. Le temps qu’il avait mis à se redresser, et voici que les délinquants s’étaient dangereusement approchés de leur proie de la soirée – ne pas traîner.
Le Renard s’empare de la main de l’Amoureuse pour la relever et l’étreindre fermement, l’annonce d’un transplanage imminent ; mais avant cela, découvrir le teint caramel de la peau. Suspendre le temps pour apprécier finalement cette délicieuse nuance particulièrement alléchante. Le pouce vient dessiner les contours des lèvres, une seconde où il désire l’embrasser – étonnamment, il se retient.
Ils avaient une jeune femme inconnue à protéger. Le crac déclare le début des réjouissances alors qu’ils apparaissent tous deux à quelques mètres des moldus. Trois paires d’yeux ébahis de voir jaillir deux nouvelles silhouettes surprenantes.

La posture du Malicieux, immédiatement, se fait impertinente. Ne pas même prendre le soin de saisir une Odette III encore dissimulée, les poings s’enfoncent dans les poches. Messieurs bonsoir, l’insolente politesse faisait toujours état d’une sublime introduction. Savez-vous que le divertissement est souvent plus jouissif lorsqu’il rime avec consentement ?
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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mar 10 Mar - 17:36

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Insultes/Vulgarité




Il n’y avait rien qui pouvait laisser penser que Loredana Wildsmith se trouvait sous ce costume. Les traits étaient les mêmes, mais il faudrait vraiment regarder de très près pour s’en rendre compte. J’étais sauvée et le magnifiquement moche relevé par le Renard était exactement l’effet recherché. Parfait ! Les actuels coupables et futures victimes semblaient plaire au Lycan qui ne tarde pas à se lever, prêt à se rendre juste en face de ces Messieurs qui se pensaient supérieurs en s’en prenant à une personne qui semblait bien plus jeune. Pauvres lâches. J’étais prête, prête à leur montrer ce que cela pourrait bien leur faire si la situation était inversée, si c’était eux qui étaient embêtés par des personnes plus fortes. Parce que oui, nous étions plus forts et nous avions la magie. Je me rappelais de cette fois où je m’étais retrouvée seule, à dix-sept ans, face à deux hommes d’une trentaine d’années qui s’étaient décidés à faire de moi leur nouvelle proie. Sans l’intervention de l’ancienne Directrice de ma maison, je ne sais pas vraiment où j’en serais aujourd’hui. Je m’accroche à lui, profitant de cette étreinte, ravie de constater que je ne le dégoûtais pas à ce point. Après tout, je restais la même.

Pourtant, je savais qu’il fallait limiter les contacts physiques, je n’avais pas l’habitude de faire autant de changements, je ne pouvais être sûre que tout reste en place à cause d’émotions un peu trop intense. Évite le contact physique, je ne voudrais pas que mon masque me soit retiré involontairement à cause d’une simple étreinte. Je souris, puis nous avions transplané sur le lieu où se trouvaient les trois moldus. Mon regard se pose immédiatement sur la jeune femme qui semblait vraiment plus jeune que je ne l’aurais pensé. Dix-huit, dix-neuf ans, pas plus, voilà qui ne faisait qu’agrandir la colère qui naissait en moi, me retenant de ne pas virer au rouge vif et de leur arracher les oreilles avec les dents. Non, il me fallait rester calme, suivre le chemin de Cinquante-Deux, entrer dans le jeu. La baguette dans la poche de ma veste, je m’avance vers l’un des hommes tandis que le Renard commence son petit jeu à lui. Vous voulez tester ? Je prends le col du plus petit des deux – plus simple pour mon corps maigrichon – et le plaque contre le mur de brique probablement recouvert d’urine au vu de l’odeur qu’il dégageait. Ou alors c’était l’homme qui empestait. Je lui attrape le bas d’une main ferme, même si l’expression de mon visage ne renvoyait que mépris et dégoût. Pourtant, lui se met à rire de surprise, tandis que ses mains, s’agrippent à mes hanches. pu*ain, c’est pas croyable. T’es tellement en chien que même la meuf la plus dégueulasse de la terre te suffirait. C’est vrai que ce blond n’était pas beau du tout. Je me retourne vers la jeune femme qui avait déjà déguerpi. Tant mieux. Avec un peu de chance, elle rentrerait chez elle en entier.

La victime en fuite, je n’avais plus de raison de rester proche du Dégueulasse une seconde de plus. Je lui enlève les mains de mon corps, me recule. Me touche pas, toi. Je sors ma baguette et lance deux #Incarcerem afin de m’assurer qu’ils ne nous échapperaient pas. Je suis immédiatement ce sortilège d’un #Legglutten pour de les coller tous les deux ensemble, en face-à-face, évidemment. Je me recule pour admirer mon œuvre d’art, un grand sourie de satisfaction. Je me tourne alors vers le Masqué. T’en pense quoi ? S’ils ont tant envie de se vider, pourquoi ne le font-ils pas entre-eux ? Je tapote la baguette sur ma bouche en guise de réflexion, tandis que les deux hommes semblent moyennement apprécier la situation. L’un d’eux commence même à nous supplier. Je lève un sourcil, puis rigole, un rire jaune. Ça c’est la meilleure. Puis je jette un regard au Mangemort. À toi l’honneur. Laisser la place au professionnel de la ruse, de la malice et de la provocation.
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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Mar 10 Mar - 20:22


Les deux types s’étaient tournés vers eux, relâchant leur attention vers la jeune femme qu’ils malmenaient. Et si le Mangemort avait senti immédiatement le plaisir jouissif des étincelles conflictuelles à venir, c’était sans compter la gestuelle immédiate de l’Amoureuse envers un des deux Hommes. Un mouvement de recul tandis qu’il observe Loredana saisir la masculinité de l’un d’entre eux, déclenchant dans la poitrine du Renard une fureur à retardement. Dame Jalousie est brutalement réveillée, davantage lorsque le gars, visiblement réceptif dépose sur les hanches de Loredana ses mains.
Il les lui aurait vivement coupées si Elle ne s’en était pas débarrassées. A l’intérieur des poches, les poings se serrent, il grimace sous le Masque, des secondes pour tenter de calmer une respiration emballée de désappointement. Un temps que la Métamorphomage saisit pour capturer les deux moldus et les coller entre eux.
Le Malicieux étire alors sa nuque avant de faire son entrée en scène, non sans avoir finalement attrapé une Odette III punitive : un #Expelliarmus en direction de la Blonde, bref éclair de vengeance. Elle se débrouillerait sans, puisque tu as l’air de vouloir utiliser tes mains, alors que la baguette s’en va ricocher dans le brouillard du trottoir.

Tourner autour des deux captifs, silencieusement, aimer déposer sur leurs épaules une palpable inquiétude. C’est ta meuf ? Pourquoi tu portes un masque ? Tant de questions de la voix rocailleuse et salivante du plus petit, qui viennent impatienter un Renard dont l’image de la main de sa femme sur son entrejambe ne cessait de le hanter. Intérieurement, il s’irrite, s’agace et pourtant, elle ? Désigner du museau la queue de cheval blonde, non, pas mon style. Il garde son calme devant l’agitation des deux Capturés, entre la perversité de l’un et la détresse de l’autre. Elle avait l’air de t’apprécier non ? qu’il souffle alors doucement au creux de l’oreille du moldu, et était-ce l’alcool ou la bêtise, mais ce dernier semblait particulièrement émoustillé, répondant d’un hochement de tête positif et enthousiaste. A faire vomir un Cinquante-Deux contrarié. D’un coup de baguette et un #Finite chuchoté il libère le Dégoûtant, l’encourageant d’un : vas-y, attrape-la. Lorgner quelques secondes sur l’homme qui se précipite vers l’Epouse, le garder au coin de l’œil tout en se tournant vers la deuxième victime : à nous deux.

Se délecter un instant des grimaces suppliantes qui ornaient le visage tordu et suant du Lâche, qu’est-ce que vous alliez faire à cette pauvre demoiselle ? En s’approchant, délicatement, jouer de la baguette pour la faire caresser l’entrejambe tremblant de l’Homme Apeuré, il sent ses tremblements, espère brièvement qu’il n’urine pas de peur sur Odette III. Les jérémiades continuent à coups de non non s’il vous plaît, savourer l’épaisse crainte qui se dégageait des pores de son visage, il appuie davantage le bois de la baguette sur le pantalon avant d’ordonner calmement : à genoux.
Aah la sensation de pouvoir, d’avoir entre ses griffes un pantin obéissant. Il ne se fait pas prier une seconde fois, ses genoux s’écrasent sur le sol humide, déclenchant un rictus satisfait sous le Masque. De ses doigts libres, il saisit le menton du moldu afin l’élever vers lui, et maintenant quoi ? Réfléchir à une torture punition honorable tout en surveillant Loredana.
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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mar 10 Mar - 21:15

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Ce RP mentionne du contenu sensible :

Insultes/Vulgarité, Violence (physique), Autre : Attouchements




Je ne m’étais pas vraiment attendu à cela. La peau, les cheveux et les yeux colorés, je m’étais mis dans la peau d’une tout autre personne, un rôle à jouer, un autre personnage qui n’avait rien à voir avec Loredana. Les gestes étaient peut-être allés loin, mais la rage de m’imaginer ce qu’ils auraient pu faire à cette pauvre femme avait pris le dessus, j’avais ressenti le besoin de la venger, de retourner la situation à mon avantage, leur faire comprendre que l’intimidation n’avait rien de jouissif lorsque l’on était la victime. Mais évidemment rien ne semblait le contrarier, l’esprit noyé dans l’alcool, il n’avait qu’une envie, satisfaire le besoin qui lui chatouillait l’entre-jambe. Le Renard ne semblait pas voir les choses de la même manière, je le comprends à la seconde où ma baguette vole, m’échappe des mains, je lui jette un regard surpris, mais sa phrase me fait comprendre qu’il était rongé pas la jalousie, n’acceptait pas que, même dans ces circonstances, je m’amuse à utiliser ce genre de moyen de vengeance. Chose que je peux comprendre. La baguette ayant volé trop loin, je ne prends pas la peine d’échapper à la scène pour aller la ramasser, tant pis.

Pourtant, la suite était pour ma pomme. Le Masqué était bien décidé à se venger de mon geste déplacé. Je n’étais rien pour lui, pas son style qu’il disait, relâchant le premier homme, le laissant me poursuivre, m’attraper comme si je n’étais qu’un animal. Automatiquement, la colère s’empare de moi, j’étais furieuse de n’être encore qu’un sale objet de distraction. Décidément, jamais il ne comprendrait la leçon, jamais il ne serait fichu de comprendre que jamais, jamais je ne serais allée plus loin. Je tente de m’éloigner, empêcher l’autre affreux de m’attraper. C’était loupé, si notre taille était similaire, il n’en était pas de même pour la vitesse et c’est par les cheveux qu’il m’attrape, le courage lui était venu du soutien qu’il avait reçu du Renard ; un complice en plus. Il me plaque à mon tour contre le mur, me coinçant les bras entre ses mains et les briques. Touche-moi, j’te bouffe, j’te jure j’te crève. Je lutte pour ne pas laisser mes émotions se voir physiquement. Lui, n’écoute rien, plonge sa tête dans ma nuque pour la couvrir de baisers langoureux. Mes yeux sont grands ouverts, rouges vifs, la respiration s’accélère, la panique s’empare de moi et cette sensation…je ne la supporte pas. Ce n’est que lorsque sa main effleure ma féminité que j’éclate. LÂCHE-MOI ! Aucun contrôle, la peau redevient blanche, les cheveux et yeux sont rouges. Je m’empare de son cou avec mes dents, je serre, je serre, je serre d’une force dont jamais je me serais sentie capable d’avoir. Je sens mes dents percer, la peau, le sang couler et je l’entends hurler, rire en même temps. Comme quelque chose qui me fait penser que l’alcool n’était pas seul responsable de son état…
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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Mer 11 Mar - 10:25

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Décès,  Violence (physique)





Les idées entièrement tournées vers l’assouvissement d’un désir tortionnaire, ce n’est que quelques secondes trop tard qu’il remarque que la situation dégénère quelques mètres plus loin. Le Museau happé par les contestations virulentes de Loredana, il lache un f*ck ! furieux. Obligé d’abandonner sa proie pour déchiqueter le Malheureux qui s’était senti pousser de bien malsaines ailes, à envahir l’intimité de la Gryffondor. Odette III se faufile à l’intérieur de la poche et les pas précipités du Malicieux arrache le Moldu collé à Loredana par les épaules.

Son regard surpris percute le Renard avant qu’il ne lui casse le nez d’un coup de poing rageur. Sous la violence du coup, l’Homme tombe à la renverse, excellent instant pour relever les moustaches vers l’Amoureuse toujours accolée au mur : ça va ? lancé rapidement avant de répondre aux gémissements et interrogations de l’Agresseur. Il aurait pu lui laisser de brèves minutes de répit, ponctuées d’une douce et lente torture pour ce qu’il avait osé faire à Loredana. Mais le temps n’était pas venu pour le Renard de conclure autrement une telle agression envers sa femme que par un meurtre rapide. Il avait certes provoqué les mains et les lèvres dégoûtantes du moldu, mais Loredana resterait celle à ne surtout pas toucher. S’approcher de lui pour l’empêcher de se relever, j’ai menti, c’est ma femme c*nnard. Le plaisir de saisir le désespoir dans les iris du Moldu qui comprend, ce n’est pas vivant qu’il sortirait de cette ruelle. En un pas dansant il se place derrière lui, enserre sa tête de ses mains pour la tourner tourner tourner dangereusement. Les craquements réveillent la Bête avide. Peut-être que la dernière vision de l’Idiot serait la jeune femme qu’il avait cru pouvoir allègrement abuser, ce serait formidable. L’Homme hurle de douleur sous ses griffes résolues, de ses mains il laboure les avant bras du Mangemort - imperturbable. Et c’est dans un dernier élan que sa nuque craquète et se brise, extinction brutale de la voix. BOUHIA ! - élan de fierté - Cela avait le mérite de ne pas éclabousser son costume.

Le cri effaré du copain toujours planté là-bas perce la ruelle déserte alors que le corps inerte de l’autre cogne contre le bitume. Ok ! Avant que tu ne me hurles dessus, pause ! Sans un regard aux alentours, il ôte immédiatement le masque de Renard, écarter le meurtrier pour faire place à l’Amoureux. Il préserve tout de même une distance de sécurité afin d’éviter l’hystérie potentielle de la Métamorphomage, distance assurée par le cadavre entre eux. Les boucles gigotent, pas mécontentes d’être soudainement de sortie, pardon, j’suis désolé ! La main libre s’élève comme pour marquer la soumission, j’suis désolé mais j’pensais pas que ça irait si loin ! Stupide Renard jaloux pour des broutilles. Évidemment, ce n’est que maintenant que raisonnablement il conçoit bien que jamais Loredana n’avait été intéressée par ce freluquet de moldu dégoûtant, étonnant tout de même, à quel point la confiance en lui-même était si fragile. J’ai cru qu’tu pouvais gérer, excepté que sans baguette, la plupart des sorciers se retrouvent démunis, tout le monde n’avait pas cette chance d’être maudit.
Il ne prend pas le risque de s’approcher de la chevelure flamboyante de colère de la jeune femme, c’était le fameux rouge qui le faisait frissonner de la tête aux pieds, celui qui le mettrait à genoux en un clignement de paupières. Il tente un mince tout petit infime sourire gêné, espérer qu’elle s’attarde sur le fait qu’il soit venu la secourir, que sur sa bouille s’affichaient les regrets et la culpabilité. Plus encore, il se hasarde à une légère boutade : la jalousie trahit la force des sentiments ? Rappel de leur précédente conversation sur l’Allée de Embrumes.

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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mer 11 Mar - 18:38

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Pourquoi il ne me lâche pas ? Non franchement, pourquoi il ne me lâche pas ? Il a la gorge qui dégouline, mais il est toujours debout ? Pourquoi pu*ain ? Les bras toujours emprisonnés, je tente de trouver rapidement un autre moyen de me défaire de lui. Je pense au coup de genou, mais le Malin n’en est certainement pas à son coup d’essai. Il est bien trop proche, trop collé pour me laisser faire quoique ce soit. Alors je hurle, je hurle, je l’insulte et finalement, je finis par être libérée de son poids. Il est brusquement attiré en arrière et rapidement maîtrisé par un Cinquante-Deux qui s’était enfin décidé à agir, se rendre compte peut-être qu’il avait clairement, clairement déconné sur ce coup-là. Encore une fois. Je suis comme figée, bloquée, presque tétanisée, collée au mur comme une pauvre petite chose sans défense. J’avais horreur de me sentir comme ça, si faible. La raison était que jamais je ne m’étais retrouvée dans ce genre de situation. Sans baguette pour me défendre, la peur que le Masqué s’en aille, me laissant à mon triste sort – je savais au fond qu’il interviendrait, je l’espérais, c’était la seule chose que je pouvais faire. Je regarde la scène, la bouche légèrement entrouverte, la colère encore à son apogée. Mais je souffle, je souffle doucement pour reprendre mes esprits, ne surtout pas me laisser aller et exploser comme je l’aurais fait auparavant. Le contrôle de soi ; chose tellement compliquée.

Le Renard lui tord le cou endommagé jusqu’à un crac final qui ne laisse absolument aucune pitié. La nuque brisée lui assure une mort certaine, mais la lenteur dont le Lycanthrope avait fait preuve lui avait laissé le temps d’en ressentir la douleur, d’en souffrir jusqu’à ce que nos regards se croisent une dernière fois, sa dernière vision. Évidemment, immédiatement, mon regard se pose sur le masque, un regard furieux. Je me décolle enfin du mur, ne prêtant aucune attention à l’autre homme qui criait devant la scène qui venait de se dérouler. J’écoute les paroles d’Arty – puisque c’était lui qui s’adressait à moi désormais. Des excuses, oui de simples excuses après tout ce qu’il venait de faire, le double, triple danger dans lequel il m’avait mise. L’agression, la Métamorphomagie et mon visage désormais dévoilé. J’ai cru qu’tu pouvais gérer il aurait pu dire J’pensais pas qu’t'étais si nulle, ça aurait été la même chose. Je garde le silence en m’approchant lentement de lui, le rythme cardiaque légèrement ralenti, soulagée de constater que l’homme n’allait plus me toucher, jamais. Je ferme les yeux pour tenter de récupérer mon masque, en vain. Rien à faire, la colère était bien trop présente pour laisser place à une autre couleur que ce rouge flamboyant. J’allais devoir terminer ainsi. Je marche sur le mort, aucun respect, lui crache dessus, parce que c’était uniquement ce qu’il méritait. Arrivée à la hauteur du Mangemort, je lui prends doucement le masque, le regard froid, aucun sourire à la petite boutade qu’il avait sortie. Je lui remets le masque sur la tête, puis je me recule, avant de partir en direction du Moldu qui ne cessait de geindre.

La colère se devait de sortir, il fallait que je me défoule sur quelque chose, sur quelqu’un. Sans réfléchir, je me rue sur le deuxième homme, celui encore vivant, et lui mets un énorme coup de poing à m’en faire mal à la main. Je m’attendais à un joli bleu en me réveillant demain matin. Je lui ensuite fermement, violemment le menton pour qu’il me fasse face. Ferme.Ta.Gueule. Je me tourne ensuite vers le Masqué, ne prenant même plus la peine de le regarder dans les yeux. Le regard fixé sur le haut de la chemise à la place. Vous voulez faire quoi de lui, Monsieur ? Lui couper la langue ? Des kilomètres de distance installés par ce vouvoiement que je détestais pourtant.

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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Jeu 12 Mar - 14:25



Les contours restés colériques du visage de Loredana lui effacent rapidement le sourire. Elle n’était absolument pas ravie. Et si lorsqu’elle s’était approchée de lui, il avait vaguement espéré un baiser, cet espoir avait été écrasé par le masque remis en place. Discrètement, il soupire, les bras ballotent d’ennui et il la suit. Il sait, elle est en train de bouder. Il lui faudrait ramer contre des vents furieux pour la rattraper, et à la couleur des cheveux qui flottent dans la nuit – il le ferait. Il réprime un élan d’inquiétude lorsqu’elle frappe le visage de leur dernière victime, c’est qu’il est plutôt heureux que ce poing ne lui était pas destiné. Mais tout de suite, le cœur du Mangemort se fendille légèrement à l’entente du vouvoiement – elle ne le regarde même pas. Cette distance brutale qu’elle installe entre eux le fait grimacer, il déglutit et finit par avaler la rancœur de l’Amoureuse à son encontre.
Les yeux vagabondent du moldu à la Métamorphomage, plusieurs fois, il n’a plus vraiment envie de jouer en réalité. Voilà pourquoi Cinquante-Deux ne devait pas œuvrer en présence de Loredana : elle représentait une trop grande distraction. Tout ce qu’il voulait, là, c’était de la prendre dans ses bras. Pourtant, considérant la tension entre les trois protagonistes – le Pleurnichard ne cessait de s’inquiéter de ce qui allait lui arriver – le Renard sait qu’il faudrait continuer.
Avant tout, il fait signe à la jeune femme de patienter tandis que ses pas èrent dans la ruelle à la recherche de sa baguette, quelques secondes nerveuses avant un petit cri de soulagement – la voici – revenir précipitamment et la lui tendre gentiment.

De nouveau, il retire le Masque agitant les boucles ne sachant plus où donner de la tête, et s’approche de la Gryffondor. Tout ce que vous voulez, Madame. C’est elle qui déciderait de la suite. Avec délicatesse, il lui enfile alors le masque de renard avant de se glisser derrière elle, déposer sur ses hanches des doigts rassurants. Un risque qu’il prend sachant que l’épiderme de son Amoureuse ne s’était pas encore remis de la précédente agression ; mais il devait lui rappeler que ses mains à lui n’étaient rien d’autre que chaleureuses et réconfortantes. J’suis désolé, qu’il lui chuchote doucement dans l’oreille, avant de déclarer, plus fort : vous pouvez lui couper la langue, expérimenter des sortilèges inconnus, vous amuser, il est à vous. Mais il ne s’attarde pas, trop conscient de la colère qui bouillonnait à l’intérieur de la Métamorphomage.
Une nerveuse main passée dans les mèches réveillées et voici qu’il se met à genoux aux côtés du Jérémiant qui l’interroge du regard entre deux spasmes de panique. Ainsi, Loredana pourrait en profiter pour déverser sa hargne contre lui aussi. Quoi ? Me regarde pas comme ça dude, chacun ses problèmes. Ma p’tite amie me fait la gueule, faut que j’me rattrape. Il hausse les épaules à peine concerné par le sort qui attendait le Moldu. Pourquoi tu te tortilles ? Voici que l'angoisse pompait de plus en plus rapidement le sang de la Victime, une seconde d’inattention qu’Arty passe en se penchant en arrière afin de vérifier les liens enserrant le type.

Évidemment, la peur de mourir mêlée à l’adrénaline rendait les capacités de l’être humain plus qu’exceptionnelles. Il ne fallut pas plus de temps au Pleurnichard pour se relever rapidement. Pas bête cette Proie, une seconde plus tard, l’homme décroche à l’adorable bouille du Fripon un violent coup de pied, provoquant un râle douloureux du Wildsmith brièvement hors d’état de nuire. Il s’écrabouille par terre, cachant arcade œil et joue dans une paume de main inquiète. Pas le visage pu*ain ! Il se plaindrait presque la vive douleur lui paralysant le visage – il ne l’avait pas vu venir. Et même si la Victime n’irait pas loin, le Mangemort s’écrie, comme au cœur d’une mission d’assaut :  Captif en fuite Loredana ! Captif en fuite ! Dommage que le type n’ait pas visé la mâchoire plutôt que les yeux. A se demander pourquoi il avait attendu ce moment précis pour prendre la fuite.


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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Jeu 12 Mar - 19:28

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Je ne m’étais pas réellement attendue à cette suite-là. Cinquante-Deux comme obéissant, dévoué même peut-être. Toujours est-il que je n'oppose pas vraiment de résistance lorsqu’il retire son masque, pensant tout de même que c’était suicidaire de continuer à dévoiler son visage devant un moldu qui était tout à fait conscient, quoiqu’un peu sonné par le magnifique coup de poing. Oui j’en étais assez fière. Je suis d'avantage surprise de voir le masque se placer sur ma tête, cacher un visage interrogateur, regardant le propriétaire avec un regard suspect. Quel était le but de son action ? Pourtant, ce geste avait quelque chose qui me réchauffait le cœur, comme l’impression de réellement partie de lui, sous toutes ses formes, toutes ses identités. Un rapprochement avec le renard que je ne pouvais repousser. En réalité, la peur qu’il finisse par s’éloigner s’était installée petit à petit. Et ce soir, elle disparaissait tout doucement. Je sursaute légèrement en sentant des doigts se poser sur moi, comme la sensation désagréable qu’il s’agissait d’un nouvel inconnu aux mauvaises intentions. Pourtant, le cœur s’emballe d’une autre façon, parce que je reconnais cette chaleur rassurante. En colère ou non, il n’y avait que ces mains-là qui avaient le droit de se poser sur moi. Celles d’un époux qui tente de se racheter après une crise de jalousie qui avait débordé.

J’avais le feu vert, j’avais même carte blanche pour m’occuper du moldu, pour porter mes nerfs sur quelqu’un d’autre, surtout pas sur le Renard qui s’agenouille. Le visage s’interroge derrière le museau : qu’attendait-il de moi en réalité ? Perdue dans le fil de la situation, je ne remarque pas que l’Autre en avait profité pour mettre en œuvre son instinct de survie. En quelques secondes, il était de nouveau sur ses deux pieds, les liens défaits et Arty à terre après un coup de pieds en pleine figure. Je crie un HEY ! qui ressemblait presque à un rugissement. Il essaie de s’enfuir,la baguette de nouveau entre les doigts, je lance un #Locomotor Wibbly qui le fait immédiatement s’effondrer, incapable de se relever. Il commence à ramper. Je m’accroupis devant lui le pousse à me regarder dans les yeux, à travers le masque. Tu as cru faire quoi là ? Tu veux finir comme ton pote ? Je prends son menton pour le forcer à regarder le corps sans vie du plus petit. Alors déjà, tu fuis et EN PLUS tu oses t’en prendre à la belle gueule de mon mari. Non clairement, là, tu as dépassé les bornes ! La voix est plus calme et pourtant, le second poing part et cette fois, la douleur est beaucoup plus intense. pu*ain de m*rde !!! Je retourne l’homme sur le dos. Tu fais la victime à chialer mais y’a pas dix minutes, tu t’apprêtais à t’en prendre à une gamine. Je m’installe sur lui, constate une certaine humidité au niveau de son pantalon. P*taiiiiin tu t’es pissé dessus, c’est dégueulasse !! Je me relève brusquement et pointe ma baguette sur lui. Un #Acidileus en pleine face. Il hurle à la mort, alors j’enchaîne avec un #Silencio. Il ne fallait pas prendre le risque d’attirer la foule. Instinctivement, je me tourne vers Arty, la tête légèrement penchée, interrogative. Que fallait-il faire ensuite ?

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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Dim 15 Mar - 17:06

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Il frétille de douleur sur le sol, le visage entre les mains mécontentes, grognements diffus de rage à cause de cette joue endommagée, brûlante. Constater avec exaspération que la pommette s’était légèrement fendue sous la violence du coup, le picotement du sang s’écoule doucement. Heureusement, rapidement le Renard se concentre sur les rugissements de l’Amoureuse non loin. Étirer les lèvres dans un sourire satisfait lui fait mal, mais il ne peut s’en empêcher, heureux de découvrir que Loredana l’aimait encore malgré ce qu’il venait de lui faire – elle le défendait. Le Fripon se relève alors, étirant la bouche et les yeux afin d’agiter sa frimousse, se remettre doucement des élancements ; afin d’arriver rapidement devant le spectacle que la Métamorphomage et le pauvre moldu lui offraient. Il s’en pince les lèvres de voir la Victime entre les doigts de la Gryffondor, plus encore, le jet d’acide rongeant le visage lui fait crépiter le cœur, les iris extasiés. Une nouvelle fois, ses pas le guident, non pas directement auprès de l’Homme, mais bien dans le dos de l’Epouse venant de se relever. L’émoustillement de la scène irradie le creux du pantalon du Malicieux, et pourtant, il ne colle pas son bassin aux reins de la jeune femme – se contenir se tenir le souvenir de son erreur toujours suspendu à chacun de ses gestes précautionneux. Un regard vers les traits ravagés du Moldu, il chuchote à l’Aimée : tu es belle quand tu acidifies le visage des gens, quand bien même elle portait son masque, il pouvait agréablement le deviner. Complimenter n’était pas chose difficile, tant la scène le charmait.

Toujours derrière elle, les doigts du Mangemorts viennent effleurer le dos de la jeune femme pour aller s’emparer délicatement de sa main abîmée. L’élever pour la ramener contre ses lèvres à lui, il embrasse les phalanges meurtries – doux bisous magiques – avant de se reculer pour se consacrer à l’Homme.
Surplomber la Victime le échauffe le ventre, il s’accroupie à ses côtés. Épier avec une malsaine attention la bouche qui se tord d’une douleur innommable, lui, continue de sourire avec malice. Le regard danse sur le corps et ses contorsions de souffrance, tu vois Lore, absorbé par le Déchet que représentait le corps du moldu, c’est une promesse que je me fais, si jamais j’me fais torturer, mon pantalon restera sec, alors qu’il approche son sourire des yeux exorbités de la Victime, c’est important la dignité, peu importait les circonstances. L’échine du Renard s’étire avant qu’il aille trôner sur le buste du Torturé, à califourchon, ne pas refaire les mêmes erreurs, il lie immédiatement les mains dangereuses au-dessus de la tête du moldu, d’un simple #Incarcerem.
Ainsi, le haut du torse était entièrement dégagé, prêt à accueillir la vengeance du Wildsmith. Avec douceur, il discute, la langue ne pouvant résister à l’envie d’agacer, si tu ne m’avais pas frappé au visage, ça ne se serait pas passé comme ça. Enfin, la situation aurait certainement été assez semblable. Il ne sait même pas si l’autre l’écoute réellement, ses oreilles devaient siffler de douleur. Alors, par une pitié déplacée, Arty se dépêche de découper les vêtements de la Victime, #Diffindo maîtrisé.

Commencer sérieusement, hésiter un peu devant la peau offerte, une véritable toile vierge sur laquelle il lui tarder d’imprimer son art. Sous ses cuisses, il sent les tortillements du corps du moldu, espérait-il encore s’en échapper ?
Odette III remue de nouveau pour caresser l’épiderme vierge du Torturé, dans un #Diffindo prolongé, Cinquante-Deux entaille la chair, s’applique et s’enfonce, marque le buste d’un magnifique 52, une fière signature, complétée d’un & Love, parce qu’il ne fallait pas délaisser l’Amoureuse – ne pas pouvoir la nommer cependant. L’homme n’avait cessé de gigoter, parcouru de spasmes violents, s’il avait encore eu sa voix, peut-être bien qu’il aurait supplié Arty de le tuer – pas maintenant. Une seule seconde pour contempler la trace sanguinolente, sans qu’il ne s’en rende compte, les pupilles du Loup s’étaient dilatées. L’euphorie des instants avait précipité la Bête jusqu’aux bords des lèvres. Odette retrouve la poche tandis qu’il se pourlèche, un puissant désir de planter les griffes dans le ventre de la Victime, lui déchiqueter les entrailles, s’en régaler. Le contrôle dont il doit faire preuve lui comprime la poitrine, cela semble étirer le temps, les yeux ne parviennent à quitter la blessure infligée, l’odeur du sang vient lui chatouiller les narines. Finalement, il ne retient pas la main de plonger au cœur de la plaie, recouvrir la peau du rouge abondant. Le cœur tonitrue dans les tempes lorsqu’il parvient à se relever sur ses pattes, et sous les yeux effarés de l’Agonisant, il finit par lécher le sang récupéré sur ses doigts. Finis-le, pas tellement un ordre qu’un conseil qu’il murmure à l’Amoureuse sans arriver à quitter l’homme du regard, j’vais le bouffer. C’est l’ensemble des membres contractés face au délice qui se répandait dans son gosier qui le fait réaliser : il ne pouvait pas se permettre de faire couler le sang de ses victimes, tout Prédateur qu’il était.
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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Dim 15 Mar - 20:33

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Décès, Violence (physique)




Le compliment chuchoté résonne comme une douce mélodie dans mes oreilles. Un sourire qu’il ne pouvait voir se dessine alors sous les traits du renard. La rancune comme mise sur pause, remplacée avec plaisir par l’adrénaline qui coulait dans mes veines à tel point que je pouvais presque en ressentir la chaleur. L'envie de faire du mal à ceux qui le méritaient, d’autant plus lorsque ces derniers jouaient le rôle de la victime à la perfection. L’agacement de voir le regard rempli de douleur, de peur, comme ceux de ses véritables victimes. Aurait-il eu de la pitié envers cette pauvre femme à qui il s’apprêtait à faire du mal avant que l’on intervienne ? Je laisse le propriétaire du masque prendre le relais, non sans profiter de ces quelques secondes qu’il prend pour embrasser la main endommagée par les coups qu’elle avait donnés. Une douleur vive, mais apaisée par l’attention qu’elle recevait. Le temps pour moi d’essayer de calmer un cœur emballé, assoiffé de vengeance. Torturer pour rendre justice à celles et ceux à qui il avait fait du mal. Réfléchir à comment allait se terminer cette histoire. Allait-il vivre ? Ou finirait-il comme son collègue ?

Je hoche la tête face à la remarque de Cinquante-Deux, un pantalon trempé est un signe de faiblesse. Ma voix est étrangement calme, grave, comme changée par le masque. La faiblesse fait jubiler l’agresseur. Je me rapproche du corps gigotant. Mais ça il doit forcément le savoir. C’est amusant de n’entendre aucun bruit s’échapper de la bouche du moldu qui souffre. Je connaissais assez bien Arty pour savoir qu’il n’aurait absolument aucune pitié, ne montrerait aucune once de regret pour avoir puni quelqu’un qui le méritait. Je me penche légèrement tout en restant en retrait pour ne pas le déranger. Lui laisser la place nécessaire d’entamer son travail d’artyste sur le torse de sa victime. Quelques simples mots insignifiants pour les ignorants, mais qui pour moi étaient symboliques. Signer en utilisant son matricule, sans oublier de me rajouter juste à côté. Voilà où était le travail d’équipe. À cet instant, je ne peux m’empêcher de penser à cette envie de retirer le masque pour l’embrasser, tout cela étant pour moi des mots d’une importance capitale. Ravie de faire partie de cette aventure excitante. Le tout dans le silence et la discrétion. Juste la voix d’un Loup-Garou affamé qui se relève en se léchant les doigts.

Sans un mot, je prends tout de même le temps de me rapprocher du Mangemort. Poser la main intacte sur son torse tandis que l’autre s’emparait déjà d’une baguette qui en redemandait encore. Je frotte le museau du masque contre ses lèvres pour essuyer les quelques gouttes de sang qui s’étaient échappées. Je me recule ensuite, la respiration saccadée, pour me concentrer de nouveau sur le morceau de viande au sol. Accroupie, je laisse ma baguette se promener sur son visage. Tu chiales ? Les larmes coulaient de ses yeux apeurés. T’as pas le droit de pleurer. Le finir avait-il dit ? Je réfléchis tout en appuyant le bout de bois contre sa jugulaire. Fort, jusqu’à ce qu’il commence à suffoquer. L’intérieur de la tête s’illumine d’une lumière argentée, une idée brillante venant d’apparaître. Je me relève avec détermination, laissant comprendre à l'autre que son heure était venu d’un bon impatient. Je pointe la baguette sur lui sur son corps mutilé pour lancer un #Atshum Draconis, un air de dégoût sur mon visage tandis que l’homme cédait à la panique. Ne plus attendre un seul instant et en finir avec lui. Sans un mot, je laisse la surprise jusqu’au bout en informulant un #Incendio final. Le corps s’embrase à une vitesse ahurissante. Le Moldus s’agite, tente de s’agripper en vain à quelque chose. Le spectacle était fascinant, mais il nous fallait partir et vite avant que les flammes n’interpelle les couches-tard. On se casse ! J’attrape le bras d’Arty et nous fait transplaner sur le même toit que précédemment. De là-haut, il nous était possible de regarder le spectacle en toute discrétion. Mais ce n’est plus vraiment la priorité. Moi, je ris, je sautille, tandis que mes cheveux prennent la couleur du désir et de l’excitation. Les émotions en vrac, j’en oublie de retirer le masque.
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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Mangemort 52, le  Lun 16 Mar - 16:17


Pas tout à fait sorti de la transe sanguinaire par l’effleurement d’un museau avec ses lèvres, un drôle d’instant qui arque les sourcils de surprise. La truffe asséchée le réveille doucement, enclenche l’urgence de retirer le masque du visage de Loredana pour l’embrasser furieusement. Mais le cerveau encore embrumé par la torpeur prédatrice, il cligne des yeux, découvre le machiavélique plan de l’Amoureuse dont la baguette s’agite d’excitation funeste. Cela distrait la Bête, entièrement concentrée sur ce corps répugnant, Arty attend la suite, une impatience inscrite sur ses lèvres toujours entrouvertes. Et c’est toujours sans aucun frétillement que le regard accroche les splendides flammes s’échappant du Moldu qui s’agite s’agite s’agite et extrait les derniers mouvements angoissés de sa courte vie. Happé par la beauté d’un corps que les dangereuses secondes carbonisent, à l’intérieur, le Mangemort est ébloui par la mort administrée à la Victime – bien plus belle que la nuque rompue de l’autre. Ce n’est que la main de Loredana autour de son bras qui le précipite au cœur de la réalité, cligner des yeux avant de disparaître avec elle.
A peine les chaussures effleurent-elles le béton du toit que le Malicieux s’empare de ses boucles électrisées par les morts provoquées, un spectacle court mais d’une intensité renversante. Les zygomatiques élargies par la macabre allégresse sont accrochés par la sublime frénésie de la Métamorphomage, il délaisse la possibilité d’admirer encore le gigotement des flammes qui ne tarderaient pas à s’éteindre, pour s’approcher de la Demoiselle.

Entre la beauté des meurtres et celle euphorique de l’Epouse, le Mangemort n’hésite pas. Profiter des instants pétillants pour dévorer l’attention de Loredana, qu’elle ne pense surtout surtout pas à la terrible erreur qu’il avait commise. Délicatement, ses mains s’emparent du masque pour le laisser tomber à terre, avant de ceindre le visage de la jeune femme, tenter de la concentrer absolument dans le regard admiratif qu’il lui offre. Qu’elle voit dans ses iris rayonnants à quel point il l’avait trouvée formidable, magnifique. Découvrir au même moment que ses cheveux attachés s’étaient enveloppés d’un rouge beaucoup plus fougueux – ça le fait sourire malgré l’hématome. Sans attendre, il l’embrasse, accole son bassin au sien, ne pas la laisser filer. Vive conclusion au moment qu’ils venaient de passer, dans une étreinte étincelante qui malgré tout, ne satisfait pas vraiment la Bête qu’il était difficile de rendormir. Le peu de sang qu’elle avait ingurgité n’était pas suffisant. Mais il répand toute la fureur bestiale dans ce baiser effréné, dans ces lèvres brûlantes qui se rejoignent, se scellent, se régalent.
Ne pas parler au risque de faire déborder des paroles pouvant lui être fatales - étonnant pour un pipelet comme lui. Non, consacrer une langue facétieuse à d’autres desseins, chercher doucettement l’acolyte entre les lèvres de l’Amoureuse.

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Re: Entre bretelles & conciliabule [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Lun 16 Mar - 18:25

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Insultes/Vulgarité, Autre : Tentative de suicide




J’étais incapable de mettre un mot sur ce que je ressentais, les émotions qui me submergeaient faisaient battre mon cœur à une vitesse folle. La volonté de m’exprimer, de hurler jusqu’aux oreilles de la lune. L’envie de partir à l’aventure, de tout lâcher pour voyager, découvrir de nouvelles choses et ne pas chercher à regarder en arrière. Je ris, je fais les cent pas, je cherche quelque chose sur laquelle déverser ma joie. Ce sont les lèvres du Mangemort qui trinquent. Je rends le baiser passionné, fougueux, mais ne ressens aucune satiété, comme s’il me fallait quelque chose de plus fort, comme si l’embrasser n’était pas la solution. Je mords sa lèvre inférieure, mais ses mains sur moi n’ont pas l’effet désiré. Alors je le repousse, me recule, le regarde avec des yeux ronds, la tête légèrement penchée sur le côté, les mains levées au niveau des épaules, un signe pour lui dire de ne pas approcher davantage. Tes bras m’empêchent de bouger…comme les siens. Comment allait-il prendre ce sous-entendu ? Les souvenirs de la panique qui s’était emparée de moi quelques minutes auparavant refaisaient surface petit à petit. Je me posais des questions à son sujet. Jusqu’où était-il prêt à aller par jalousie ? Était-il capable de me faire encore plus de mal ? Pire que les entailles d’un Sectumsempra ? Pire que de tuer un ami ? Pire que la privation de liberté d’un Impero ? Pire qu’un homme envoyé par lui-même pour me poursuivre et me toucher à des endroits privés, intimes ? Jusqu’où irait-il encore ?

Je m’approche de lui, faisant attention à ce qu’il n’ait pas les bras baladeurs. Pourquoi m’as-tu épousée ? Une question posée sur un ton neutre, indifférent, une véritable question qui attendait une véritable réponse. Tu m’aimes parce que tu peux faire de moi une proie pour les autres ? Un rat de laboratoire sur lequel tester tes sorts ? Parce que mes problèmes t’excitent ? La main se pose entre ses jambes, de la même façon qu’avec le moldu. Tu voulais la même chose ? Je recule, recule sans le lâcher des yeux. Les mains dans mes cheveux, je rigole, pleure en même temps. L’attitude d’une folle qui ne parvenait pas à remettre ses idées à place, à se remettre de son meurtre. Je l’ai cramé parce que je savais que t’aimerais ça. J’ai voulu te faire jubiler de l’intérieur alors que tu as tenté de me faire violer par un inconnu. Mes pas me rapprochent dangereusement du bord. J’ignore si je m’en rends réellement compte. Mais tu as raison, ça m’apprendra. Je hausse les épaules. C’est moi qui déraille, à ne pas avoir peur du danger, ne pas en avoir conscience. Je recule encore. C’était peut-être un cadeau que tu m’offrais, une dose de ma drogue favorite. Ma bouche se fend en un sourire-grimace. Tu me sauves à chaque fois, à chaque fois, tu finis par regretter. Même le Sectumsempra, tu étais venu à l’hôpital. Mais ma vie sera toujours ainsi, peuplée de danger que je ne verrai pas. Tu n’es pas obligé de me faire ce genre de cadeau. L’illusion du cadeau, j’ignorais si j’y croyais réellement. Mais je sais que tu seras là pour toujours arranger la situation. Je le regarde, laissant le silence s’installer autour de nous, la lune attentive à la discussion nous éclairait. Tu veux jouer au héros ? Je lui souris et me jette dans le vide. Vengeance ? Peut-être.

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