Le membre 'Jennifer Wilson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'Dé 4 faces' :

Le membre 'Matt Deliers' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'Dé 4 faces' :

C'était super, la jolie Licorne avait accepté sans broncher Leliana et Morgana. Ça signifiait qu'elles allaient pouvoir commencer à faire leurs soins. Tout en caressant la créature, la fillette se remémora ce que Miss Blanchet avait dit. Alors, dans un premier temps il allait falloir brosser l'animal, ça permettrait de découvrir si elle avait des tiques sur le corps. Leli espérait sincèrement que non parce qu'elle n'aimait pas du tout ces insectes, elle trouvait ça écœurant de les voir pomper le sang de leur victime. Du coup dans un sourire, elle attrapa l'une des brosses présente dans le sac qu'elle avait ramassé et commença à la passer sur le pelage de l'équidé. C'était drôlement agréable à faire, les poils étaient d'une douceur incomparable.

- C'est chouette qu'elle nous ait accepté, ce sont des créatures magnifiques. Tu en avais déjà vu toi ?

Ce n'était toujours pas son truc de lancer les conversations, mais depuis le temps elle avait bien compris que dans des situations comme celle-ci ça faisait de parler avec son ou sa partenaire. Surtout que la Griffondor avait été très gentille avec elle, du coup elle ne voulait pas la laisser dans un silence qui pourrait être perçu comme malaisant. Alors que la brosse passait dans le creux de la jambe de l'animal, la première année sentie comme une petite bosse. En regardant de plus près, elle découvrit avec horreur qu'il s'agissait d'un de ses fameux insectes cité quelques instants plus tôt. Elle releva donc la tête vers sa camarade et lui demanda.

- Il y a une tique juste là, tu sais comment on fait pour lui enlever proprement ?

Le membre 'Matt Deliers' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'Dé 4 faces' :

Ah bah enfin. J'avais suivi la première tentative infructueuse de Matt avec des yeux ronds. Je le disais pas mais ça se lisait dans mon regard *mais qu'est c'que tu fous ??*. Evidemment, je n'ai pas osé faire de gestes brusques à côté de la licorne que j'avais amadouée. Ni de reproches. Qui sait comment elle aurait réagi face à mon agitation ? Même si c'est gentil, ça reste une bestiole qui pèse ses 800 kilos, avec une corne, des sabots ... et probablement bien moyen de faire mal si elle panique parce qu'on pense qu'on fait du mal à son petit !

Mais maintenant que Matt a réussi, .. je peux enfin passer à la partie pratique de l'approche ! La prof a dit de pas couper les crins. Bon ... j'ai pris cet avertissement pour moi particulièrement. Mais je m'en fais pas. J'ai une brosse, une bestiole à la crinière ébouriffée et un peu de temps devant moi !

Alors je brosse .. je brosse ... et je brosse ! J'ai de vagues souvenirs d'avoir fait du poney une ou deux fois quand j'étais plus petite ... alors j'ajuste mes gestes en fonction de mes souvenirs et un peu aussi en regardant ce que les autres font. Une fois de temps en temps, je lève la brosse et regarde en dessous au milieu des poils durs de l'instrument. Et quand miracle, un petit crin y est attaché, discrètement je le pioche et le glisse  bien à l'abri eu creux d'un mouchoir plié en deux. Et voilà ! Une récolte toute en douceur. Et vu combien de crins je parviens à collecter, je crois que je ne serai pas près de manquer d'ingrédients pour mes potion de beauté !

Non définitivement ... j'adore ce cours.

Le membre 'Jennifer Wilson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'Dé 4 faces' :

Saison 31
Hiver

Incroyable. Les cils du poulain papillonnent, ébahi, tout comme moi, trop stupéfaite pour oser le moindre geste brusque. Il me semble que Blanchet nous avait donné une autre consigne, mais à cet instant, elle me passe au-dessus de la tête. Le monde s'active autour de moi, peut-être même qu’il est déjà temps de rentrer quand je me décide enfin à sortir de ma léthargie. Mon binôme. Je l’avais un peu zappée, c’est vrai, mais je comptais bien arranger la situation.

Profitant de l’appétit dévorant du petit poulain, je marche à reculons en direction de Sue, en agitant de l’herbe fraîche sous ses naseaux frémissants. Suis-moi ma belle... En moins d’une minute nous sommes arrivés près de la préfète des Serdaigle ; elle aussi avait réussi à approcher une licorne. Regarde c’que je t’amène ! Elle est pas trop mignonne ? Je deviens gaga, c’est terrible. J’ai un sourire niais, l’expression d’une gamine devant un paquet de sucreries. Mais ça me va, pour cette fois. Surtout que la seule personne que je côtoie vraiment, est à l’autre bout de l’enclos. Aucune chance donc qu’elle puisse apercevoir le joli coeur rose bonbon que je cache dans ma poitrine.

Une main sur le garrot du poulain, je passe l’autre sous sa courte crinière pour déceler d’éventuelles tiques. Quand mon doigt percute une minuscule bosse, je dois m’y reprendre à deux fois pour écarter ses crins et avoir une vue nette sur l’horrible suceuse de sang. On va t’enlever cette horreur, t’es pas d’accord ? Cette fois elle ne hennit pas, ne semble pas comprendre ce que je lui raconte. Mais ce n’est pas grave, car elle reste calme et se laisse docilement retirer l’insecte. J’inspecte ensuite ses quatre membres, en commençant par les pattes antérieures, détecte encore quatre autres tiques, puis passe au récurage de ses sabots. Une fois la saleté éloignée, je passe à la dernière étape : la sublimation. Si c’est possible de rendre une licorne encore plus jolie, je n’allais pas m’en priver.

L’huile glisse sur le doré de son pelage, s’y confond et disparait progressivement avec les massages que je lui prodigue. C’est bizarre, mais je me sens tout aussi apaisée que mon poulain semble l’être. S’occuper d’un autre que soi, finalement, était tout aussi bienfaisant. Du côté de Sue, on dirait que c’est plutôt l’inverse : sa licorne est très agitée et finit même par fuir au galop, effrayant par la même occasion mon poulain qui fait quelques bonds de cabri avant de revenir vers nous grâce à l’appel de l’herbe fraîche que je secoue comme un hochet. C’est dommage que ta licorne soit partie comme ça... Mais c'est pas grave, viens par là, mon poulain semble plutôt social. On va s’en occuper ensemble. J’avais choisi la facilité en choisissant un bébé au lieu d’une licorne adulte, désobéissant par la même occasion à la consigne de Blanchet, mais pour une fois, ce n’était pas volontaire. C’est juste qu’ils sont... si mignons.

Les Licornes sont craintives, mais pas tant que ça finalement ou alors les herbes aident pas mal car elle n’hésite pas tant que ça. Elle avance de quelques pas, et les herbes dans ma main disparaissent rapidement pour être mangées tout en douceur par la créature magique. Bon, maintenant… C’est au tour de Gisèle. Sauf qu’elle n’a pas l’air d’avoir suivit, ou alors elle s’est perdue en chemin. Il faut tout de même être sacrément bête pour ne pas être capable de suivre une élève et s’occuper de l’exercice. En attendant, une autre personne semble vouloir s’occuper de la Licorne toute belle. Une grande Serpentard que je reconnais rapidement comme être l’Artiste. Même s’il y a certainement plusieurs artistes dans cette école, et bien elle est l’Artiste et voilà – c’est son surnom. Pourquoi est-elle là, à la place de la Gryffondor ? Ça me rappelle qu’en fait, on est censé être trois à cause d’absentéisme. C’est peut-être la personne qui a été désignée pour être dans mon groupe avec la perdue. La conclusion, c’est qu’on fait un binôme finalement. Sauf que la Licorne ne semble pas inspiré par cette nouvelle venue qui pourtant lui propose aussi des herbes.

C’est un peu embêtant, mais comme on fait un groupe on est censé travailler ensemble même si je n’aime pas ça. Alors j’essaie d’être gentille, optimiste, souriante. «Peut-être qu’elle n’a plus faim.» Oui, ça ne me paraît pas improbable, ça ne veut pas forcément dire que la Licorne ne l’aime pas. Et même si celle-ci ne me répondra pas, je lui demande «Tu permets que l’on continue ?» Si elle ne s’enfuit pas, c’est qu’elle est d’accord ? Certainement. Alors je sors une première brosse et commencer à frotter les poils de la Licorne tout en profitant de la voir calme pour vérifier qu’il n’y a pas de tiques. Heureusement que je lis des livres sur les animaux, ça va m’aider parce que je n’ai pas d’animaux à la maison donc pas d’entraînement. C’est dommage, mais il faut profiter de ce cours pour être en compagnie de ces animaux magiques inexistants chez les Moldus. Et il faut être concentrée pour passer partout. Je ne sais pas si l’autre grande a prévu de faire pareil ou pas, mais je n’ai pas trop envie de parler en ce moment. Je suis avec une Licorne, je n’ai pas que ça à faire que de m’embêter à parler à des élèves.

La créature semble plutôt contente que je m’occupe d’elle, elle se laisse faire sans problème. C’est en passant la brosse sur son dos que je remarque un petit truc qui ne devrait pas être là – une tique ? Un truc avec des pattes et un corps, c’est certainement ça, même si c’est plus petit que sur les images des livres. Je laisse un instant le brossage pour me baisser et sortir du sac une pince à épiler. C’est la professeure qui a dit d’utiliser ça, alors j’attrape la petite bête pas très jolie avec la pince pour la retirer. Il y a des animaux qui existent vraiment pour rien… Mais bon. Je continue de brosser tout en terminant l’inspection, mais il ne semble pas que la Licorne ait d’autres tiques. Tant mieux pour elle, ça ne doit pas être agréable du tout de se faire boire le sang par un tel animal. C’est comme si un Vampire nous mordait. Enfin, je sais pas trop si ça existe. Chez les Moldus non, ce sont des légendes. Mais chez les Sorciers… Non non mais on s’en fiche là ! Ce n’est pas le moment de réfléchir à tout et rien.

Après la brosse, c’est l’huile. Pourquoi met-on de l’huile sur le corps d’une Licorne ? Elle est déjà très belle comme ça. Mais si elle trouve ça agréable, pourquoi pas ? Je fais glisser les mains collantes sur ses poils en vérifiant qu’elle ne s’énerve pas, ce serait dommage. Mais non, elle est calme, alors j’en profite et je termine étape avant de passer aux sabots qu’il faut brosser et graisser. À la fin, elle va vraiment être très belle. Je me demande comment font les Licornes sauvages, elles ne se font pas nettoyer par des Humains celles-là. Pourtant, l’étape des tiques semble très importante, ces petites bêtes vampires ne sont pas de plus agréables, pire que des moustiques qui viennent bourdonner dans les oreilles et nous piquer sur les bras et les jambes pendant l’été. «Et voilà ! Comment tu te sens ?» Satisfaite, je regarde la Licorne avec un sourire. Elle est vraiment très sage, pas du tout craintive. Alors, pour la féliciter, je lui propose un peu plus d’herbe.

Et avec tout ça, j’ai oublié l’Artiste. Oups. Mais bon, je l’avais dit : je ne suis pas très forte en travail de groupe. L’important, c’est que la Licorne aille bien.

Alors je me présente gentiment à celle avec qui je dois faire l’exercice et elle me répond simplement un « Oui j’imagine qu’il n’y a pas le choix… » ? Ce n’est pas déjà ce qu’elle m’a dit lorsqu’elle s’est installée à côté de moi en classe ? Elle ne sait dire que ça ? Je ne suis pas à sa place, mais je ne pense pas que ce soit si difficile de me dire son nom, ni même de poser une question pour faire mine de s’intéresser à moi. Ou bien est-ce parce qu’elle ne me juge pas digne d’intérêt ? Je préfère m’imaginer que c’est ça, parce que ça m’évite de penser du mal d’elle. Si c’est juste moi qui suis trop fade… Bah, ce n’est pas vraiment de sa faute, et elle ne va pas faire semblant.

Je préfère me concentrer sur la beauté de la licorne plutôt que de regarder mon binôme s’approcher de l’équidé. Son pelage glisse sous mes doigts, c’est tellement agréable. Bien plus agréable que de penser qu’on est sans intérêt, si tu veux mon avis. Mais bon, il vaut mieux que je songe à autre chose. Je sens déjà des larmes monter jusqu’à mes yeux, ce qui n’est pas bon signe. J’arrive à les faire disparaître d’un battement de cils, et je fais mine d’être fatiguée pour me frotter les paupières en toute discrétion. Ni vue, ni connue. Maintenant, il faut s’occuper de la licorne. Je pars récupérer une brosse sans accorder un regard à la Serdaigle et commence à prendre soin de la créature. Je n’ai pas très envie de m’occuper des tiques, donc je ne prête pas vraiment attention à cette partie de l’exercice. Une fois le brossage terminé, je pars chercher l’huile et enduit le flanc de l’animal avec. Je frotte un peu sans savoir comment il faut s’y prendre, mais ça m’apaise. Je retrouve rapidement ma bonne humeur, et je termine d’enduire mon amie en sautillant sur place. Je n’exagère même pas, l’ami. J’adore les licornes, alors il faudrait beaucoup plus que de la mesquinerie pour que je reste triste à leur contact. Je pleurerai probablement ce soir, mais pas maintenant !

- Tu veux t’occuper des sabots ? demandé-je timidement à ma camarade.

J’ai peur qu’elle me réponde encore « qu’il n’y a pas le choix », mais ce serait un peu de l’abus, selon moi. Et puis, si ça se trouve, elle ne pourra même pas s’occuper de l’animal. Je ne sais pas s’il nous reste suffisamment de temps pour terminer les soins. Peut-être que oui, peut-être que non. Au moins, j’aurais fait ma part du travail, et je peux passer le reste du cours à câliner cette superbe créature.