Salle d'entraînement

Emilie avait passé une grande partie de la matinée à la bibliothèque où elle avait fait la connaissance de deux élèves de Serdaigle. Elle adorait cet endroit et y passait le plus clair de son temps. Parfois elle préfèrait s'abandonner dans l'imaginaire de ses romans que dans les conversations avec ses amis. Elle avait également, avec les deux autres jeunes filles, découvert un ouvrage sur les sortilèges impardonnables, qu'elles avaient décidé d'emporter dans un endroit plus calme. Depuis, Emilie se languissait d'en découvrir un peu plus sur le sujet.
La veille elle avait retrouvé Dicklan dans cette même salle, mais qui avait prit un tout autre aspect et une toute autre fonction, sa demande étant différente. Il lui avait donné rendez-vous enfin de partager avec elle une nouvelle des plus inquiétante. D'après le père de Dicklan quelque chose de sombre se profilait et impliquait visiblement les mangemorts. Il lui avait également suggéré de se préparer. Dans un élan de grande loyauté, Dicklan avait prit la décision d'informer Emilie et de lui proposer des séances d'entraînement à la Défense contre les Forces du Mal. Emilie ne faisait pas partie des élèves les plus doués pour cette matière, ainsi avait-elle accepté. Dicklan avait l'air passioné par les sortilèges de défense et mettait beaucoup d'ardeur à la tâche. Emilie espérait qu'il pourrait l'aider à s'améliorer même si elle maîtrisait quelques bases.

Ce matin-là il n'y avait pas cours et Emilie ne savait que faire, depuis qu'elle avait fait la découverte du livre venant de la réserve elle ne trouvait presque plus d'intérêt à la bibliothèque. Dicklan n'était pas dans la salle commune, ni dans la Grande Salle.

*Il doit s'entraîner encore* pensa Emilie.

Elle ne savait pas non plus où se trouvait Capucine, elle était donc seule. Dicklan ne l'avait pas convié à se joindre à lui, mais un peu d'entraînement ne lui ferait pas de mal non plus. Sur cette décision elle prit la direction de la Salle sur Demande d'un pas assuré. Elle traversa les longs couloirs de Poudlard qu'elle connaissait maintenant "comme sa poche". Elle se retrouva devant le mur nu, au même endroit où elle s'était tenue la veille. Puis elle se mit à marcher lentement de long en large.

* Je cherche un endroit où m'entraîner * pensa-t-elle très fort.

La grande porte se dessina de nouveau et Emilie put pénétrer dans la Salle. Elle trouva Dicklan allongé sur les coussins. Comme elle ne voulait pas le déranger , elle se dirigea discrètement vers les étagères, et chercha dans un des manuels présents, un sort auquel elle pourrait s'exercer. Elle n'osa cependant pas demander de l'aide à Dicklan. Elle ne savait pas vraiment comment s'y prendre avec lui, et elle même n'était pas de nature à avouer qu'elle ne savait pas se débrouiller seule.

En entendant la porte de la salle sur demande s'ouvrir, Dicklan se réveilla et surpris Emilie en train de prendre un livre de sortilèges de défense. Il lui sourit puis se releva.

- Te voilà, tu n'étais pas à la bibliothèque ? Demanda-t-il l'air soupçonneux.

Dicklan n'étais pas du genre collant ni énervant, à sa connaissance bien entendu, mais quand il avait une question, il fallait qu'il la pose.

- Ce matin je me suis exercé au sortilège Stupéfixe. Lui dit-il pour l'informer du programme. Mais ce qui nous manque c'est un peu de monde, Peter est rentré chez lui pendant les vacances donc il ne sera pas là avant un bout de temps et je ne sais pas ce que fait Capucine ni où elle se trouve. Lui confia-t-il en prenant un air sévère.

Contrairement à ce que pensait Emilie Dicklan se réveilla à son entrée et lui adressa même un sourire. Qu'elle lui rendit bien évidement.

" Te voilà, tu n'étais pas à la bibliothèque?" demanda Dicklan d'un air soupçonneux.

Emilie ne prit pas sa comme un reproche. Elle passait tout son temps à la bibliothèque, il était donc légitime de sa part de lui poser cette question.

- Non, depuis quelques temps je n'y vois plus l'intérét, dit-elle sans plus de détails et puis ce que tu m'as dis m'inquiètes et je trouve plus judiceux d'utiliser mon temps libre à m'entraîner plutôt qu'à lire. ajouta-t-elle avec véhémence.

Comme pour illustrer ses propos elle ferma son livre.

"Mais ce qui nous manque c'est un peu de monde" déclara-t-il d'un ton qu'elle jugeait sévère.

Emilie réfléchit un instant. Elle n'avait plus vu Capucine depuis un moment. Depuis qu'elle s'était quitté dans la salle commune plus exactement. Et elle ne connaissait pas ce Peter dont lui parlait Dicklan.

- Je te l'accorde, des entraînements à deux ne porterons peut-être pas leur fruits, et ce même si on s'exercait en duel... As-tu parlé de la lettre de ton père à Capucine? Si elle était au courant peut-être prendrait-elle la chose au sérieux. Si tu préfères nous pouvons interrompre les entraînements jusqu'au retour de Peter, et nous essaierons de convaincre Capucine entre temps... Mais cela reste quand même une perte de temps alors je pense que je m'exercerais seule en attendant!ajouta-t-elle comme pour faire comprendre à Dicklan qu'elle prenait les choses au sérieux.

Emilie se rendit compte que pour elle qui n'était pas très bavarde, ce qu'elle venait de dire était l'équivalent d'une tirade. Quelque peu gênée par le manque de sympathie dont elle venait de faire preuve, elle se tut et se rassit sur les coussins.

Dicklan la regardait à présent avec stupéfaction, elle qui d'ordinaire était si réservé et renfermé, non pas qu'elle était insociable, mais là, il fut surpris. Puis lui sourit.

- C'est vrai tu as entièrement raison, nous n'allons pas attendre que le danger se rapproche pour nous entrainer et c'est pourquoi je t'es convoqué hier, et en ce qui concerne Capucine, elle ne viendra pas elle m'a dit qu'elle avait un emploi du temps très chargé, dit-il sans conviction.

En effet depuis un petit, il n'avait plus de nouvelles de Capucine, elle trainait avec d'autre gens et ne leur adressait plus la parole, en même temps il ne la croisait plus, elle ne venait plus dans la Grande salle, ni dans la salle commune. Était-elle du genre à oublier ses amis ? Certes, elle à évidement le droit de se faire de nouveaux amis mais cela ne justifiait pas le fait qu'il n'ait plus de nouvelles.

- Mais il faut se ressaisir et recruter. Si tu connais des personnes, n'importe quelle maison, et qui seraient intéressées, fait en moi part et propose leur, bien sûr si tu l'accepte, dit celui ci en adressant un sourire interrogateur.

Emilie se détendit lorsque Dicklan lui sourit. Elle avait eu peur de le froisser. Elle fut également rassurée de voir qu'il partagé son opinion. On ne pouvait pas perdre de temps alors qu'une telle menace se profilait. Il fallait s'y préparer, et vite. Elle fut en revanche étonnée d'apprendre que Capucine ne serait pas des leurs.

* Un emploi du temps chargé? A-t-elle prit conscience de l'importance de la situation? * se demanda-t-elle tandis qu'un air sceptique se peignait sur son visage au teint rosé.

Cela la décevait quelque peu. Capucine faisait partie du peu de personnes qu'Emilie considérait comme ses amis, et c'est d'ailleur grâce à elle qu'elle avait réussi à se laisser aller à la camaraderie, qui d'ordinaire n'était pas sa tasse de thé.

L'idée de recrutement séduisait Emilie. Plus nombreux ils seraient, plus rapidement ils progresseraient. Elle se laissa aller un instant à imaginer la Salle remplit d'élèves motivés et concernés par la situation. Cela lui changerait de ses livres, et ce serait plus convivial qu'un cours de Défense contre les Forces du Mal. Sans pour autant minimiser leur entraînement.

"Si tu l'acceptes." dit Dicklan.

Ce bout de phrase tira Emilie de sa rêverie. Il était rare d'entendre Dicklan, qui était plutôt autonome de ce qu'elle le connaissait, demander l'avis de quelqu'un. Elle même n'était pas très douée pour les choix ou les initiatives car elle n'avait jamais eu à en prendre pour les autres. Mais aujourd'hui elle se sentait confiante dans tout ce qu'elle entreprenait, et une once d'audace l'animait.

- Bien sûr que j'accepte! On progressera d'autant plus rapidemant dans notre entraînement si on est nombreux! Justement j'ai fais la rencontre de deux filles de Serdaigle, avec qui...elle hésita un instant, puis se dit qu'elle pouvait avoir confiance en Dicklan après tout, j'ai fais la découverte d'un ouvrage de la réserve, traitant des Sortilèges Impardonnable. Je veux dire que peut-être, elles ont l'air intéréssées et ouvertes, alors on pourrait leur proposer.

Elle attendit de voir la réaction de Dicklan. Son ventre faisait un bruit monstrueux, elle espérait qu'il ne s'en rendrait pas compte. Elle mit une main dessus comme pour intimer le silence à son propre estomac.

Ce que lui confia alors Emilie eut l'effet d'une bombe dans sa tête.

- Quoi mais, t'as perdu la tête où quoi ?! S’exclama-t-il d'un air furieux. Primo, si ce livre était dans la réserve c'est pour une bonne raison ! Je ne sais pas quel professeur t'a donné cette autorisation de le prendre mais ce n'est pas le genre de lecture qu'on lit pour se distraire ! disait-il, moins énervé, mais avec une pointe d’agacement sonnait dans sa voix. Au cas où tu ne le savais pas, c'est de la magie noire ! Maintenant je suis ni professeur, ni préfet, je ne peux donc te le confisquer. Bon désolé de m'être emporté mais je n'aime pas que des amis se lancent dans l'apprentissage des sorts impardonnables.

Il se dirigea alors vers un épouvantail et s'écria,

- Stupéfix ! Expelliarmus !! Levicorpus ! Reducto !! Et ce dernier se brisa alors sur ce dernier sort. Puis il se retourna vers Emilie et lui dit.

- Oh aller, je t'ai un tout petit peu disputé, je suis désolé. Si tu souhaites t'en aller, je comprendrais. Va y a ton tour. lui dit-il en reprenant son sourire.

Emilie attendit calmement pendant les quelques minutes où Dicklan s'époumon. Elle savait que sa déclaration ne lui plairait pas et qu'il lui rappellerait le réglement, mais de là à lui faire une leçon de morale comme à une enfant. Emilie pouvait démarrait bien souvent " au quart de tour " comme disait l'expression. Mais dans le cas présent elle jugea que ce n'était pas utile face à une des nouvelles sautes d'humeur inexplicables de Dicklan. Elle garda donc son calme.

" Vas-y à ton tour. "lui dit-il en souriant après avoir déversée une pluie de son sorts diverses sur sont épouvantail.

Emilie n'avait pas envie de lancer une floppée de sorts. Elle en choisit un parmis ceux qu'il venait de citer?. Elle ne se sentait pas à l'aise, elle qui avait horreur de l'échec. Elle brandit sa baguette d'un geste ferme vers son épouvantail, se concentra et...

- STUPEFIX! s'écria-t-elle avec force et concentration.

L'épouvantail tomba en arrière dans un bruit sourd. Ensuite elle se tourna vers Dicklan avec un regard sévère, les bras croisés.
- Alors "primo", j'accepte le fait que tu ais des convictions et que tu m'en fasses part, mais il y a des manières plus délicates et appropriées de me faire comprendre ce que tu penses, je ne suis pas arrièrée! Ensuite, si j'ai accepté de m'intérésser à ce livre ce n'est pas pour apprendre à PRATIQUER un sortilège impardonnable, mais simplement pour l'étudier d'un point de vue théorique. J'estime que j'ai le droit de savoir à quoi m'attendre, et je préfère que l'on m'explique le mal en le valorisant, plutôt qu'en le minimisant parce qu'on a peur. Je n'ai pas envie d'être naïve par rapport à ce qui nous attend, dit-elle d'une traite.

Puis elle se tourna vers l'épouvantail,

- Confringo..., murmura-t-elle, et l'épouvantail explosa, Ecoute, je ne dis pas ça pour t'agresser, ni pour te dire que je suis fière de ce que j'ai fais. Ce n'est pas le cas. Mais simplement pour que tu comprennes que je suis pas une fille irréfléchie. Vu qu'on ne se connait que très peu, je met les points sur les -i- voilà tout, ajouta-t-elle avec un grand sourire.

Dicklan la regarda d'un air stupéfait. Il ne savait pas s'il devait en rajouter une couche où s'il devait laisser couler. Il ne disait pas ça pour lui faire la morale ni pour la disputer seulement lui expliquer a quel point c'est horrible et qu'elle aurait très pu se faire prendre la main dans le sac et que là il n'aurait pas suffit de dire que c'est juste pour voir la théorie. Il se calma intérieurement et acheva.

- La séance est finie pour aujourd'hui. Il ramassa sa baguette avec amertume, son sac et ses affaires et se dirigea vers la sorti.
-Oh et encore une chose, si tu aurais vu quelqu'un subir un sortilège impardonnable sous tes yeux, tu ne tiendrais pas le même discourt. Lui-dit-il d'un ton ferme.

Puis il sorti d'un pas pressent vers l'escalier qui menait à la tour des Gryffondor.

Fin du RP avec [Emilie Courrège]

RP libre

Emilie resta quelques minutes pantoise devant la réaction de Dicklan. Peut-être avait-elle mal juger le propre poids de ses paroles. Aussi elle commença à s'en vouloir. Elle ne voulait pas se froisser avec Dicklan. Pour deux raisons: La première, il avait mis en garde alors que rien ne l'y obligeait, et en ça elle lui était redevable. La deuxième, malgrès que visiblement ils aient des caractères conflictuels, elle appréciait son amitié.
Elle griffona donc un petit mot qu'elle laisserait en sortant.

Dicklan,
Navrée de m'être emportée, je serais là demain pour m'entraîner.
Amicalement,
Emilie.

Puis ne perdant pas le nord, n'oubliant pas la raison pour laquelle elle était ici, elle s'entraîna encore une quinzaine de minutes avant de se diriger vers la Grande Salle pour prendre son repas bien mérité.

RP avec Lysander Reade, vous pouvez nous rejoindre par MP.

Mathew et Lysander étaient enfin arrivés devant la salle sur demande. Ils avaient repéré sa position exacte car elle se trouvait en face de la tapisserie de Barnabas le Follet essayant d'apprendre la danse à des trolls.
Mathew posa sa petite sacoche en face du mur, prit une profonde inspiration, et dit à vois basse :

Bon, si j'ai bien compris...

Quelques secondes passèrent et tout à coup, le mur s'écarta, laissant place à une grande salle de forme rectangulaire, faiblement éclairée par des chandelles posées sur de vieux meubles.
Quelques coussins étaient posés autour de la salle, et plusieurs mannequins se trouvaient dans un coin.

Nous y sommes. Je vais installer les mannequins, ça prendra pas longtemps.

Mathew sortit de sa sacoche un livre sur les sortilèges, et le posa sur une table à l'entrée, tandis que Lysander entrait également dans la salle.

Une fois arrivé au lieu où l'on se rendait, on eu seulement quelques secondes à attendre avant que les murs s'écartent pour laisser place à une grande salle pas très lumineuse mais agréable quand même, notamment grâce aux coussins que l'entourer.
Après avoir examiner la pièce Mathew expliqua qu'il allait commencer à installer les mannequins, ce a quoi Lysander se contenta hocher la tête avec le sourire. Elle se dirigea ensuite vers un des nombreux coussins pour s'y adosser en attendant que les mannequins soient montés. Elle aurait bien aidé le garçon, mais elle avait peur de faire faire une erreur et le laissa donc faire. Fixant les tableaux et autres décorations et meubles placés dans la pièce, tout avait l'air assez anciens.

Voyant que le regard que lui avait lancé Mathew dans les escaliers avaient visiblement installé un sentiment de malaise entre la jeune fille et lui, il dit :

En fait, il est très simple de lire l'âge dans les yeux. Simplement, quand tu n'y arrives pas, certains disent que c'est mauvais présage. dit-il en souriant, chose qu'il n'avait pas fait depuis longtemps.

Mathew ne savait pas comment s'adresser aux gens, ni comment suivre correctement une discussion, car il n'avait pas vraiment l'habitude de parler avec des personnes presque plus âgées que lui.
Le peu de personnes qu'il avait rencontré à Poudlard jusqu'à maintenant semblait l'apprécier et le trouver sympathique, ce n'était donc pas le moment de commencer à se faire des ennemis.
Il finit d'installer les mannequins, qu'il avait aligné sur la largeur de la salle. Il prit le livre qu'il avait posé sur la table et commença à le lire.
Pendant ce temps, Lysander contemplait les vieux meubles et tableaux posés un peu partout dans la salle. Mathew la regarda quelques secondes et lui demanda :

Tu as peut-être un sort sur lequel tu voudrais t'entraîner ?

Mathew expliqua qu'il lisait l'âge dans les yeux et que c'était mauvais présage de ne pas savoir le faire, Lysander n'avait jamais tentait et comptait bien essayer sur une nouvelle connaissance. Elle fut étonnée mais contente de le voir sourire, il devrait le faire plus souvent avec un si beau sourire.
Il demande par la suite si elle n'avait pas un sort à travailler en particulier, celle-ci se dépêcha de répondre, une réponse plutôt inintéressante.
-Heu, non, pas particulièrement en tout cas rien ne me vient en tête, je pense que j'essaierai de m'exercer sur les mêmes sorts que toi.

Dit-elle souriante, elle se demandait s'ils allaient ensuite faire un duel, amical évidemment.

-Hey, non, pas particulièrement en tout cas rien ne me vient en tête, je pense que j'essaierai de m'exercer sur les mêmes sorts que toi.

Après avoir brièvement regardé les pages, Mathew vit le sortilège "Impedimenta" qui semblait convenir pour l'entraînement. Tous les deux connaissaient les bases mais une petite revue de ce sortilège ne pouvaient faire que du bien.

Et si on revoyait le sortilège d'Impedimenta ? proposa Mathew à Lysander.

En feuilletant le livre, il se rendit compte qu'il était plus expérimenté qu'il ne le pensait. En effet, il connaissait la majorité des sortilèges de ce livre. Il ne savait pas s'il en était de même pour Lysander, mais il ne tarderait pas à la savoir.
Il fixait maintenant un étrange tableau représentant un aigle volant sur une montagne. La salle sur demande était elle si efficace qu'elle prenait également en compte la maison de ceux qui entraient dedans ?

S'entrainer. Voilà ce qui tentait Emma en cette journée calme à Poudlard. Elle avait besoin d'un peu d'action, et savait oùelle pouvait en trouver. Lorsqu'elle était en troisième année, son frère ainé lui avait parlé d'une salle qui apparaissait si on pensait très fort à ce que l'on voulait. Elle se trouvait près de la tapisserie de Barnabas le Follet. Emma était vêtu de son uniforme aux couleurs de Poufsouffle, sa baguette dans une poche, un livre de defence dans l'autre.

Elle arriva devant la tapisserie essoufflé! Cette salle était très loin de la maison Poufsouffle. Emma pensa très fort qu'elle voulait une salle pour s'entrainer, et la salle apparu lentement, et de plus en plus nettement. Elle ouvra lentement la porte. Peut- etre y avait il déjà des gens, ça serait cool! Elle ferait des rencontres tout en s'entrainant!

En effet, lorsqu'elle passa le seuil de la porte, elle vit deux silhouettes. Une jeune fille et un jeune hommes, qui installaient des mannequins. Elle reconnut que la jeune fille était Lysander! Une amie de Zeph avec qui elle suivait les cours de defence contre les forces du mal!

-Hum! Salut Lysander!

Les deux jeunes Serfdaigle se retournèrent. Emma leur fit un grand sourire en espérant qu'ils soient content de s'entrainer avec elle.

Hum ! Salut Lysander !

La voix résonna dans toute la salle. Mathew se retourna, tout comme Lysander. Une fille de son âge habillée aux couleurs de Poufsouffle venait d'entrer dans la salle. Manifestement, elle également voulait s'entraîner, tout simplement parce qu'elle était arrivée dans cette salle mais également car elle avait un livre de sorts dans sa main.

Ah, et bien, plus on est de fous, plus on rit.

Mathew se plaça en face d'un mannequin, sortit sa baguette de sa poche, la pointa sur celui-ci, et dit l'incantation.

Impedimenta !

Le mannequin bascula en arrière à une vitesse très lente, puis à une vitesse normale.

Le sortilège d'entrave.

Mathew jeta un regard à la fille qui venait d'entrer puis à Lysander, et dit :

Comment est-ce que tu t'appelles ? demanda-t-il à la fille de Poufsouffle.Vous voulez essayer ?