Salle d'entraînement

Avoir passé 7 ans dans un collège ne veut pas dire qu'on connait tout ses secrets, une réalité franche et douloureuse pour Dumblerogue, mais lui avait décider de connaitre tout les secrets de l'école avant de la quitter. Une salle qu'il n'avait jamais réussi à trouver, la Salle sur Demande ou la Salle Va-et-Viens. Il était décidé à la trouver ce matin, n'ayant aucun devoir à remettre ou cours à assister, il alla vers le couloir du septième étage où il savait que la salle se trouvait, il essayait d'y entrer, mais vainement.

Il entendit des pas s'approcher, il se cacha derrière une statut *J'espère que quelqu'un essayera d'y pénétrer* se dit-il. Un Serdaigle s'avançait le long du couloir, il passa devant le mur nu qui cachait l'entrée de la salle 3 fois, *mais qu'est-ce qu'il fait, celui-là?* la réponse se matérialisa devant lui littéralement, une porte apparut du néant. Le Serdaigle que Dumblerogue connaissait de vue comme étant Sora Elio, entra *C'était maintenant ou jamais*, il se rua derrière lui ne sachant ce qu'il pourrait trouver là dedans.

C'était une grande salle avec plein de mannequins d'entrainement, de bibliothèques, coussins et d'autres détails qui n'étaient pas assez intéressants pour l'instant, il devait trouver un endroit où se cacher jusqu'à ce que la salle soit vide pour qu'il puisse l'explorer à son gré, il trouva un bon coin et s'assit pour voir ce que l'autre Serdaigle allait faire.

Sora Elio avait prit un livre et le lisait avec une concentration hors du commun,*Après tout, il était à Serdaigle*. Rester là à le regarder risquait d'être ennuyeux, il ferait mieux de regarder la salle et de la détailler. Il remarqua qu'il n'était pas le seul qui regardait Sora Elio, il y avait une préfète de Gryffondor et une autre élève de Serpentard.

Sora Elio avait fini sa lecture, il plaça un mannequin au centre de la pièce *Si mes soupçons seraient vrais, il va s'entrainer à jeter un sort, intéressant*, le Serdaigle se concentra et:

EXPELIARMUS

Le mannequin le salua, Sora lui lança un Stupéfix assez facilement, c'était étrange de pouvoir lancer un Stupéfix facilement et de galérer avec un sortilège de Désarmement. Il voulut aider mais la Gryffi' s'avançait déjà vers lui et disait:

Citation :: - Tu ne te tiens pas assez droit Sora ! lui dit-elle en descendant de son perchoir, et tu prononces mal la formule... Tout en s'avançant vers lui, elle pointa sa propre baguette sur le tas difforme à terre et prononça : "Accio mannequin !". Aussitôt la masse glissa vers elle, telle une ombre. Gloire la releva et la remit en place, puis recula de deux pas. La tête haute, l'angle de son bras droit formant un carré parfait, elle lança le sort avec précision : " EXPELLIARMUS ! " et aussitôt la tête du mannequin s'envola au loin. Se tournant vers Sora, toujours assis à terre, elle lui fit signe de se lever.

- A toi maintenant ! Répétant le sort d'attraction, elle remit la tête à sa place et lui dit : "N'oublie pas. Bien droit. Prononce bien. Et bien sûr, concentre-toi sur ce que tu veux catapulter au loin." Puis, raisonnable comme elle l'était, elle recula et attendit...

Dumblerogue décida de sortir de son silence, et s'avança vers eux:

- Et si tu cherches à désarmer, essaye d'attraper la baguette de ton adversaire au vol.

Toujours assit sur le sol, Sora s'énervait contre lui-même. Lors de son pseudo entraînement, sa concentration était telle qu'il ne s'était même pas rendu compte qu'une préfète de Gryffondor était dans la salle. C'était Gloire, il l'avait déjà rencontré, il ne sait plus trop où d'ailleurs. Cette dernière après avoir vu l'échec cuisant de Sora, avait trahie sa présence en venant aider Sora. Il la regarda, comment avait-il fait pour ne pas se rendre compte qu'il n'était pas seul. Elle s'avança vers lui, qu'allait-elle faire? Le mannequin remit à sa place, elle lui lança un sortilège de désarmement très réussit, ce qui ne remonta pas trop le moral de Sora. Il avait la preuve devant lui que c'était lui le problème et pas le sort. Avec un sortilège d'attraction elle remit le mannequin en place et dit à Sora :

"A toi maintenant. N'oublie pas. Bien droit. Prononce bien. Et bien sûr, concentre-toi sur ce que tu veux catapulter au loin

- Bon d'accord, on ne sait jamais après tout, je peux le faire."

Il se plaça donc de nouveau face au mannequin, et se concentra de toutes ses forces. Se tenir bien droit, bien prononcer la formule, ne pas oublier de se focaliser sur ce qu'on veut catapulter. Bon il n'avait plus qu'à essayer, il respira un grand coup puis... ATCHOUM !! La concentration de Sora s'évanouît sur le coup. D'ou pouvait venir un éternuement pareil, il regarda vers la porte qui menait au couloir et vit une Serpantard, agrippée à son mouchoir. Il comprit que ce fut elle qui avait éternué. Par contre, comment avait-elle fait pour faire autant de bruit, cela reste un mystère.

"Scuzer... Du dérangement. Fesh... Comme s'hi j'nétais pas là"

Sora ne comprit pas tout ce qu'avait dit la Serpentarde, mais il crut entendre des excuses. Il souri, ce n'était pas de sa faute si elle avait éternué. Et dire que Sora avait fait exprès de venir dans cette salle pour être seul. Il était prêt à se préparer pour continuer l'entrainement, quand une nouvelle voix se fit entendre. Une voix masculine cette fois.

"Et si tu cherches à désarmer, essaye d'attraper la baguette de ton adversaire au vol."

Tiens, un collègue de maison, c'était un Serdaigle qui s'avançait maintenant vers eux. Quel charment petit groupe. Sora se demande si il n'avait pas l'air trop incompétent, il est vrai qu'un sort de désarmement était facile à faire. Sauf pour lui. Au moins, ils l’aidaient, c'est déjà ça, ils ne sont pas en train de se moquer de lui. Il souri à tout ce beau monde et prit la parole :

Bon et bien, merci Gloire pour tes conseils, je vais faire en sorte de les appliquer, euh -il se tourna vers la Serpentarde- Tu as l'air vachement fatiguée dis-moi, va te prendre une Bièraubeurre, je ne vais jamais dans cette salle sans y penser, donc, il y en a, normalement ça devrait te réchauffer, tu devrais te sentir un peu mieux –il se tourna ensuite vers le Serdaigle, il avait l’air plus vieux que lui, donc il savait ce qu’il disait- Euh… La rattraper au vol, je tâcherais de m’en souvenir. Bon avant de m’y remettre, étant donné qu’on est tous ici, réunit par le hasard, je me présente, Sora Elio.

Dit-il avec un grand sourire avant de se retourner vers le mannequin. Bon il reprit depuis le début, il se mit bien droit, puis oublia tout ce qui ne lui était pas nécessaire en ce moment, se concentra sur la formule, la position et le mouvement qu’il avait à faire. Il pria également intérieurement, pour que la Serpentarde n’éternue pas. Il était prêt, en un coup sec il abaissa sa baguette en disant :

« EXPERLIARMUS ! »

Cette fois-ci, la baguette tomba au sol, seulement à quelque dizaines de centimètres du mannequin. Mais pour Sora c’était déjà une avancé énorme, même si en combat réel, cela ne lui aurait pas servit à grand-chose. Il se retourna vers le petit groupe derrière lui. Il haussa les épaules et se mit à rire, tout seul oui, ais au moins cette fois il ne se laissait pas abattre. Il pointa sa baguette vers les bièraubeurres puis dit :

« ACCIO BIERAUBEURRE »

Une des bouteilles s’envola directement dans la main de Sora qui l’ouvrit, but une gorgée avant de dire finalement :

« Si vous voulez m’aider, je vous conseille de vous restaurez, apparemment, cela peut prendre du temps. »

Elle était si concentrée sur Sora qu'un éternuement à ses côtés la fit sursauter. Se retournant, elle aperçut Miss Midford, le nez rouge et un mouchoir à la main.

"Scuzer... Du dérangement. Fesh... Comme s'hi j'nétais pas là"

Gloire allait lui répondre quand une autre voix se fit également entendre, elle se tourna donc de l'autre côté.

"Et si tu cherches à désarmer, essaye d'attraper la baguette de ton adversaire au vol."

Un autre Serdaigle. Hé bien... il allait apparemment falloir que Sora s'entraîne en public. Ce qui n'était pas si mal au fond. Elle les salua donc d'un signe de la main et se retourna vers le mannequin.

Bon et bien, merci Gloire pour tes conseils, je vais faire en sorte de les appliquer, euh -il se tourna vers la Serpentarde- Tu as l'air vachement fatiguée dis-moi, va te prendre une Bièraubeurre, je ne vais jamais dans cette salle sans y penser, donc, il y en a, normalement ça devrait te réchauffer, tu devrais te sentir un peu mieux –il se tourna ensuite vers le Serdaigle, il avait l’air plus vieux que lui, donc il savait ce qu’il disait- Euh… La rattraper au vol, je tâcherais de m’en souvenir. Bon avant de m’y remettre, étant donné qu’on est tous ici, réunit par le hasard, je me présente, Sora Elio.

La préfète lui sourit pour l'encourager et l'écouta lancer le sort : " EXPERLIARMUS ! "

La baguette que tenait le mannequin s'envola dans un magnifique vol plané. C'était un bon début. Sora les invita alors à boire une bieraubeurre. La jeune fille tendit la main pour prendre sa bouteille attirée par un sortilège d'attraction; la décapsula et but une gorgée avant de reprendre la conversation.

- Tu as encore mal prononcé Sora. On dit Ex-pe-lliar-mus ! pas Ex-per-liar-mus ! Fais attention la prochaine fois. Puis se tournant vers les autres, elle demanda : Et vous ? Que faîtes-vous ici ?

( hrp : désolée pour le petit rp xD )

Après son arrivée époustouflante, quelqu'un d'autre suivit. Elle n'avait aucune idée de qui c'était, d'ailleurs, elle ne reconnaissait personne dans cette salle. Mais tout ça, n'était pas important !
Le plus important, c'était qu'est que faisait tous ces gens, ici ? Un des garçons s'entraînait... Mais pour le reste, ça ne devait pas être un hasard.
En tout cas, les inconnus ne se gênaient pas, pour faire des remarques... A sa place, elle les aurait vite viré. Car là, ce n'était plus des conseils, mais presque des critiques. Le pauvre... Quoi, le pauvre ? On s'enfiche.

Elle quitta son mode réflexion, lorsque l'inconnu s'adressa à Elizabeth. Au début, elle n'avait pas fait attention à cela, car ce n'était pas tous les jours qu'elle pouvait entendre ce genre de choses... On (schyzo) avait l'impression, qu'il parlait à un enfant. Et pour elle c'était vraiment trop. Elle ne put s'empêcher de rire face à ces propos.

- C'est une boone idée...

Oui bon, ce n'était qu'un rhume... Mais c'était toujours ça. Et puis, ça irait peut être mieux après ça. Parler du nez n'était pas agréable du tout, surtout après une nuit agitée...
Elle voulue traverser la pièce pour aller chercher ces fameuses chopes... Mais elle se ravisa, l'inconnu se présenta. D'habitude dans ce genre de cas, elle ne répondait pas, mais il n'avait pas l'air d'être chiant. Alors, la jeune fille fit de même.

- Moi c'est Elitzabeth Midfchord.

Ouaip, bon elle essaya plutôt... Dire que pour une fois, elle essayait d'être "sympathique". Bah ce n'était pas gagné avec ce truc !

Le jeune homme fit une pause. Il laissa entendre qu'il avait besoin d'aide... Ou quelque chose comme ça. Pour elle, il était hors de question de bouger le moindre pouce pour ce sort. Il était tellement basique...
S'il n'y arrivait pas, c'était peut être aussi à cause des regards ou, des indications. Enfin, ce serait trop bête de dire quoi que ce soit... Alors qu'ils allaient lui offrir un petit spectacle.

Cette idée lui fit sourire, et en un rien de temps... Elle fut assise devant eux. (Hypocrite=').

C'était certain, qu'une personne relancerait la conversation. Mais cette fois ci, ce fut une fille. La seule tête qui lui disait quelque chose... Oui, bon qui lui disait quelque chose, ne veut pas dire " apprécier" bien au contraire. Sa question était mal formulée, presque déplacer en fait. On ne dit pas ça comme ça, bon sauf elle... Mais les autres c'est autre chose ! C'est pour ça qu'elle ne préféra pas répondre ou tout du moins pas par des mots. Elle haussa les épaules, en signe de réponse.

Après être sorti de son silence, Sora Elio dut briser le silence qui s'est imposé, c'était au moins ce qu'avait pensé Dumblerogue:

Bon et bien, merci Gloire pour tes conseils, je vais faire en sorte de les appliquer, euh -il se tourna vers la Serpentarde- Tu as l'air vachement fatiguée dis-moi, va te prendre une Bièraubeurre, je ne vais jamais dans cette salle sans y penser, donc, il y en a, normalement ça devrait te réchauffer, tu devrais te sentir un peu mieux –il se tourna ensuite vers le Serdaigle, il avait l’air plus vieux que lui, donc il savait ce qu’il disait- Euh… La rattraper au vol, je tâcherais de m’en souvenir. Bon avant de m’y remettre, étant donné qu’on est tous ici, réunit par le hasard, je me présente, Sora Elio.

Ce dernier réessaya, ce n'était pas très réussi mais au moins la baguette s'échappa de la main du mannequin *Pas mal pour une deuxième tentative*. Sora prit une Bièraubeurre et invita tout le monde à se servir.

La Gryff' prit une Bieraubeurre et reprit la conversation:

- Tu as encore mal prononcé Sora. On dit Ex-pe-lliar-mus ! pas Ex-per-liar-mus ! Fais attention la prochaine fois. Puis se tournant vers les autres, elle demanda : Et vous ? Que faîtes-vous ici ?

Dumblerogue ne voulut pas répondre tout de suite, mais Gloire avait l'air de vouloir parler, il allait parler tôt ou tard, il essaya de parler mais il fut interrompu encore:

- Moi c'est Elitzabeth Midfchord. Répondit la Serpy'

Le pauvre Sora Elio n'allait pas trop apprendre avec cette Elizabeth Midford *ou Midfchord*, on dirait qu'elle a passé une nuit assez dure, en plus elle a l'air de ne pas avoir trs envie de parler, ce doute fut confirmé quand elle haussa les épaules.

- Vous pouvez m'appeler Dumblerogue, je suis désolé pour cette intrusion Sora mais c'était ma seule chance de découvrir cette salle, car avant que tu ne viennes j'essayais d'y pénétrer quand tu es venu et j'ai eu l'idée de me cacher et de voir si tu allais essayer d'y accéder, ce qui s'est révélé vrai. Et me voilà.

Il n'allait quand même pas être le seul à raconter sa vie, il continua:

Et vous les filles? Et un petit conseil Sora, quand tu lances ton sortilège vise la main de ton adversaire pour que le sort soit concentré sur la main et cause des degats physiques sur sa main ce qui permet d'expédier la baguette plus loin.

La discussion serait peut-être longue, il vaudrait mieux avoir de quoi se rassasier, il se dirigea vers la table où se trouvaient les Bieraubeurres, prit une bouteille l'ouvra et prit une gorgée. Il s'assit par terre, plaça un mannequin en bois devant lui, le fixa contre le mur le plus proche et s'amusa à lança tout les sortilèges qu'ils lui venaient en tête. Les degats qu'il avait causé au mannequin lui faisaient rappeler une question qu'il devait poser à Sora Elio:

- Tu peux au moins te défendre en cas de vrai combat?

(hrp: Désolé pour le retard, j'avais quelques examens à passer et que j'ai heureusement réussi, et je vous promet qu'il n'y aura plus de retard aussi long.)

Angéla était arrivée dans la salle sur demande depuis un quart d'heure déjà. Elle préparait le terrain pour l'affrontement qui allait certainement arriver dans quelques instants. Après la confrontation avec Alice dans les couloirs du troisième étage, elle avait décidé de pousser plus en avant ses investigations. La manière et les raisons pour lesquels la jeune Logan s'était emportée l'avait prise de court et cette dernière en défendant les valeurs et la noblesse des sang-purs avait suscité le plus vif intérêt chez Angéla. Elle avait donc laissé sur le lit de sa rivale une lettre lui donnant rendez-vous dans la salle sur demande ce soir même afin de clore définitivement le duel qu'elles avaient engagé. Lady Valentines avait bien sûr autre chose en tête. Elle souhaitait avant tout entrer dans son esprit afin de savoir si oui ou non il était possible d'en tirer quelque chose. Après tout elle avait déjà tout un tas d'arguments pour tenter de la ramener vers elle. Bien que beaucoup de choses séparaient les deux demoiselles, Angéla avait un don pour appuyer sur les points sensibles et faire valoir sa vision des choses.

Cela dit, après l'altercation qu'elles avaient eu, il était peu probable qu'Alice soit disposé à écouter ce qu'Angéla avait à dire. La jeune Lady s'employa donc à rassembler des objets gisant çà et là, ainsi que quelques habits, afin de créer un leurre lui ressemblant à l'aide du sortilège protéiforme. Le résultat fut cependant assez décevant en lui-même mais, la pénombre aidant, devrait lui laisser un petit avantage quand sa rivale entrerait dans la salle. Tout étant en place, Angéla se cacha donc dans un coin sombre, guettant l'arrivée de sa proie.

Alice venait de sortir de son dortoir. Elle avait discuté pas mal de temps en compagnie de Vance et ce dernier avait finalement apprit (non pas par la force …) ce qui se tramait. La jeune fille avait reçue sur son lit une lettre pliée en deux. Evidement un hibou n’aurait pas pu la lui déposer à cet endroit. Aux premiers abords Alice pensait à un petit mot venant d’Axelle ou de Vance, vu qu’ils venaient de se quitter un peu plus tôt après le cours de sortilèges. Nous étions dans le dortoir des filles et aucun garçon comme son ami Stu n’auraient pu le lui déposer ici. Il ne restait donc plus que deux solutions : soit une serpentarde qui voulait lui dire quelque chose X de plus ou moins sans importance ou alors … un message d’Angela. L’altercation dans les couloirs du troisième étage n’avait sans doute pas plus à la jeune fille et c’est tout naturellement qu’Alice découvrit les plans d’Angie. Elle l’attendait dans la salle sur demande. La sorcière se demandait ce que sa « rivale » avait bien pu traficoter, quelles idées farfelues son esprit sadique avait bien pu pondre. Néanmoins la perspective d’un duel semblait parfaitement plausible. Bien qu’Alice avait été ridiculisée devant ses deux amis, Angela l’avait remise à sa place en deux trois mouvements et cette dernière ne voulait probablement pas s’arrêter là.

*Bien, on verra bien qui rira la dernière*

C’est le regard noire qu’elle était descendue dans sa salle commune, la lettre chiffonnée dans le creux de son poing. Sa baguette la brulant presque dans sa cape de sorcier contre sa poitrine. Elle scruta tout d’abord la pièce afin de voir si Angela y était, mais visiblement la jeune fille était déjà sortie. Ni une ni deux elle se dirigea vers la sortie, puis vers la salle sur demande.
Tout juste dix minutes plus tard, la jeune fille était devant l’immense porte de la salle sur demande. Elle pensa fortement à Angela en fermant les yeux afin que la salle choisisse le bon endroit pour elle. Alice s’approcha ensuite, sortie sa baguette et poussa la porte.

- Angela ? Je sais que tu es ici, montre toi. Ne jouons pas au jeu du chat et de la souris, tu as plus de cran que ça je le sais.

En réalité la jeune fille détestait les surprises, les bonnes comme naturellement les mauvaises. Et celle-ci en était une très mauvaise. La lumière était presque inexistante et on pouvait pratiquement rien distinguer dans la pénombre. Alice devenait de plus en plus énervée et le dialogue n’était peut-être pas à l’ordre du jour.
Un peu plus loin, une forme plus sombre que le reste se détachait et Alice n’attendit pas plus longtemps afin de s’approcher à pas vif et d’ouvrir les hostilitées.

[size=20]Diffinito !!

Alice voulait la blesser, physiquement. Elle ne voulait reculer devant rien.
C’est à ce moment là que tout bascula.

RP avec [Emilie Courrège/Dicklan Hunderghrive/Peter Lentz/autres si veulent se joindre me MP moi Dicklan Hunderghrive]

Un entrainement à la salle sur demande- Chapitre I

La salle sur demande, il n'y avait pas meilleur endroit pour s'entrainer encore et encore contre les forces du mal. Ce matin même, très tôt, Dicklan avait reçu une lettre apporté par le hibou de son père. Il le reconnut de suite, le plumage soyeux et brun clair, le buste droit et les ailes déployées, il atterrit royalement sur le rebord de sa fenêtre juste a côté du lit de Dicklan. A la vue du hibou, Dicklan eut un pincement au cœur. C'était toujours le même effet de bonheur lorsque Dicklan recevait une lettre de ses parents et ceci depuis cinq années déjà, cinq longues années qu'il avait étudié dans ce collège, il se souvenait des rires, des pleures, des moments de bonheur, de malheur mais aussi lorsqu'ils eurent gagné la Coupe des Quatre Maisons. Le hibou s'approcha tranquillement du lit de Dicklan et s'envola pour se percher sur l'épaule gauche de Dicklan. Il lui arracha la lettre du bec puis il sorti du tiroir de sa table de chevet un mulot mort qu'il envoya dans le bec du hibou. Celui-ci, après qu'il eut terminé son repas, mordilla l'oreille gauche de Dicklan et s'envola par la fenêtre pour revenir au nids. Dicklan put enfin lire la lettre, il déchira l'enveloppe avec empressement et découvrit sous ses yeux son contenu.

Cher Fils,

Ça ne va pas très bien à la maison, ton frère est parti en mission secrète pour l'Ordre, il est parti depuis une semaine déjà et nous n'avons plus de nouvelles de lui. Ta mère est morte d’inquiétude. Des événements sombres se déroulent en ce moment et je souhaiterais que tu restes digne et fidèles a tes convictions quoi qu'il arrive, tu as compris ? Une information de l'Ordre nous à été transmise, c'est confidentiel je ne peux te la lire mais, juste une chose, reste proche de tes amis quoi qu'il arrive. Fait attention a toi fiston. Nous t'aimons.

Au revoir,

T'es parents qui t'aiment.

Des événements sombres ? Qu'est-ce que cela voulait dire ? Étaient-ils en danger ? Et Tyler, comment cela ce fait qu'il ne donne plus de nouvelles, pourtant il en donne presque tout le temps car, il sait très bien que maman est stressée de nature ! Toutes ces questions ruminaient dans sa tête et il ne pouvait rester là sans rien faire. Il décida alors une chose, s'il était en danger, autant s'entraîner a se défendre et plus vite il s'entraînera, mieux ça vaudra. Il rangea donc la lettre dans la même table de chevet qui abritait les mulots, les friandises et les farces et attrapes pour sorciers puis sorti du dortoir des garçons en vitesse.
Il descendit les marches une par une et atterrit au centre de la salle commune. Il allait en direction de la porte jusqu'à ce qu'il se souvienne d'une phrase de son père, "reste proche de tes amis Dicklan !". Très bien ! S'il voulait qu'il soit proche de ses amis, il le serait ! Il prit une plume de service sur la table et un bout de parchemin puis il écrivit ces lignes,

Retrouvez-moi dans la salle sur demande, pensez à un endroit où on peut s'entrainer. Puis il lâcha la plume et se dirigea en direction du tableau qui servait de garde fou. Il passa pour le corridor et sorti le pas pressent. Arrivé a mis-chemin, il accéléra sa marche et arriva dans le couloir où se trouvait la salle sur demande.

#Un endroit où on peut s'entrainer !# pensa-t-il bien fort dans sa tête

Une demi-seconde plus tard, les traits d'une grande porte massive commençais à se dessiner sous ses yeux. La porte complètement formé, il entra en poussant ces dernières avec puissance. La salle était bien disposée avec des épouvantails disposés en rang ordonnés, il y avait cinq rangées bien alignés. Il y avait aussi un espace où étaient disposés des livres où étaient inscris dedans différentes formules magiques à apprendre toutes plus utiles les unes que les autres. Après avoir tout inspecté du coin de l’œil, il s'installa sur un coussin, prit un livre au hasard intitulé "Sortilèges de Défenses : les 10 meilleurs sortilèges de défense" et il attendit l'arrivée de ses deux autres camarades.

Emilie étudiait à Poudlard depuis maintenant 7ans, mais elle avait, à son goût, encore beaucoup de choses à apprendre. Dès son arrivée ici elle s'était sentie chez elle, bien qu'elle vienne d'une famille moldue. Ce château immense l'avait d'abord impressioné c'est vrai. Mais peu à peu elle avait appris à l'apprivoiser, et désormais elle se sentait en totale confiance lorsqu'elle arpentait ces longs couloirs aux pierres apparentes. Elle avait connu ici deux personnes qui étaient devenu après un certains temps, ses amis.

Ce matin-là quand Emilie s'éveilla il faisait un temps pluvieux et elle n'avait pas tellement envie de se lever. Pourquoi ne resterait-elle pas au lit avec un bon livre après tout? Seulement elle attendit des pas dévaler les escaliers avec empressement. Cela était inhabituel, les élèves n'étaient d'ordinaire pas très matinaux... Cela éveilla la curiosité naturelle d'Emilie qui se leva et enfila des vêtements moldus - il n'y avait pas cours aujourd'hui. Elle dévala les quelques marches qui séparaient le dortoir des filles de la salle commune qui était, comme s'en doutait Emilie, vide. Quelque peu déçue elle se "vautra", l'expression était appropriée, dans un fauteuil.

*Que vais-je faire? Il est trop tôt pour descendre à la Grande Salle...*

En tournant la tête pour observer cette salle commune qu'elle connaissait presque par coeur maintenant elle aperçut un livre abandonné sur une table. Instinctivement elle s'en saisi et une note qui était posée dessus tomba sur ces genoux. C'était une note de Dicklan qui la conviée elle et deux autres élèves de Gryffondor à la Salle sur Demande. Il n'y avait pas d'autre indication, si ce n'est comment y accéder.

*Dicklan doit déjà y être je ferais mieux de le rejoindre*

Emilie se leva précipitament et enjamba le simple trou caché par un tableau qui servait d'entrée à la Salle Commune de Gryffondor. Elle arpenta les nombreux couloirs du château qui étaient vides à cette heure-ci. Enfin elle trouva le fameux pan de mur et passa trois fois devant en marchant lentement.

Un endroit où l'on peut s'entraîner!* pensa-t-elle très fort.

Sur le pan de mur devant elle se profila la forme d'une porte qui paraissait massive. Emilie surprise attendit que la porte se matérialise et la poussa difficilement tant elle était lourde. A l'intérieur se trouvait déjà Dicklan, plongé dans un livre. Elle regarda la salle un instant puis l'interpella

- Que se passe-t-il?

[Suite du rp avec Alice ( désolé du retard ^^'=]

"Pétrificus totalus !"

Comme on pouvait s'y attendre Angéla avait attaqué Alice de la plus traître des façons qui soit. Cependant, dans un élan d'humanisme sans doute, elle lança un sortilège de lévitation pour amortir la chute de la blondinette. Se penchant sur elle avec un grand sourire, elle lui déclara :

"J'imagine très bien à quel point tu peux me haïr en ce moment, j'y ai d'ailleurs ma part de responsabilité. Pour faire amende honorable, je te remercie d'avoir répondu à mon invitation."

Elle sourit de plus belle puis d'accroupie près du visage de sa rivale avant de continuer :

" Comme tu l'as déjà compris je n'ai guère l'intention de me battre ce soir et pour éviter un accès de colère comme la dernière fois. Il me semble que j'ai eu raison de m'y préparer. J'espère que tu sera disposé à m'éclairer sur une ou deux interrogations."

Par précaution, elle s'empara une nouvelle fois de la baguette d'Alice et alla la déposer à quelques pas de là. Puis, après avoir levé le sortilège qui retenait la jeune Logan, elle déposa sa propre baguette à côté de la première puis revint près de sa victime qui se remettait de son entrave.

" Nous voilà à l'abri de saute d'humeur improductive. Cela de convient-t-il ?"

Dicklan leva lentement les yeux vers Emilie et lui adressa alors la parole.

- L'heure est grave. dit-il sombrement, ce matin, j'ai reçu une lettre du hibou de mon père qui m'était adressée. Je te la lit, Cher fils, commença-t-il,
Ça ne va pas très bien à la maison, ton frère est parti en mission secrète pour l'Ordre, il est parti depuis une semaine déjà et nous n'avons plus de nouvelles de lui. Ta mère est morte d’inquiétude. Des événements sombres se déroulent en ce moment et je souhaiterais que tu restes digne et fidèles a tes convictions quoi qu'il arrive, tu as compris ? Une information de l'Ordre nous à été transmise, c'est confidentiel je ne peux te la lire mais, juste une chose, reste proche de tes amis quoi qu'il arrive. Fait attention a toi fiston. Nous t'aimons.Au revoir,T'es parents qui t'aiment, acheva-t-il lentement.

- Si mon père m'a envoyé ça c'est qu'il se passe quelque chose. J'ai même entendu des rumeurs qui disaient que des mangemorts se trouvaient dans la forêt interdite. Nous devons absolument nous préparer au pire et c'est pour cela que je vous est fait convoqué au plus vite. I ne faut pas perdre de temps, s'exclama-t-il.

Dicklan fixait toujours Emilie dans les yeux.

- Nous nous connaissons depuis peu mais, si ils vous arrivaient quelque chose a toi ou a Capucine je m'en voudrais de ne pas vous avoir mit au courant. déclara-t-il.

Il reposa le livre où il l'avait prit et se releva.

- Le sortilège de Levicorpus me parait pas mal pour commencer ? dit-il d'un air mélangé entre le songe et la demande.

Emilie écouta avec attention ce que Dicklan avait à lui dire. Elle ne le connaissait que depuis peu, mais ne lui avait jamais vu cet air grave et cette lueur sombre qui animaient désormais son regard. Il était inquiet et cela se voyait. Emilie n'était pas de celles qui croyaient aux rumeurs et il y avait pourtant quelque chose dans la voix de Dicklan et dans les mots de son père qui laissait préssentir un évènement auquel elle n'était, et ça elle en était certaine, pas prête.
Lorsque son ami eut finit de lire la lettre de son père, Emilie mit quelque instants à réfléchir à la gravité de la situation.

"Nous devons absolument nous préparer au pire et c'est pour cela que je vous est fait convoqué au plus vite. I ne faut pas perdre de temps" dit Dicklan.

* Oui mais la question est, combien avons-nous de temps?*pensa Emilie

"Nous nous connaissons depuis peu mais, si ils vous arrivaient quelque chose a toi ou a Capucine je m'en voudrais de ne pas vous avoir mit au courant." déclara-t-il.

Cette remarque toucha Emilie. Dicklan aurait très bien pu se préparer seul sans prévenir aucunes d'elles... Elle admirait sa loyauté, qui après tout était l'une des qualité de leur maison, Gryffondor
Emilie le fixa un instant de ses yeux bleus gris. Elle n'était pas très douée pour les remerciements et elle espérait qu'il comprendrait sa gratitude sans qu'elle ait besoin de le lui dire.
Heureusement il se leva et posa son livre.

"Le sortilège de Levicorpus me parait pas mal pour commencer?" sembla demander Dicklan, mais il s'interrogeait peut-être seulement à voix haute.

- Je sais que cela peut te sembler primaire, mais le sortilège de désarmement me paraît un des premiers sorts à maîtriser en matière de défense... suggéra Emilie d'une voix mal assurée.

Dicklan la regarda stupéfait et décontenancé.

- Mais les sortilèges de désarmements sont du niveau des troisièmes années et cela me parait inquiètent si tu ne les as jamais vus, enfin bon c'est vrai que cela ne ferait pas de mal. Commençons par le passepartout du sorcier, Expelliarmus. dit-il a l'adresse d'Emilie.

Il sorti alors sa baguette et s'avança vers un des épouvantails. Il fixa l'épouvantail de ses yeux noisettes, prit une profonde inspiration et...

- Expelliarmus ! s'écria-t-il en agitant sa baguette avec puissance.

A ce moment-là, un rayon bleu et lumineux sorti de sa baguette et frappa l'épouvantail de plein fouet, celui-ci qui tenait sa baguette dans sa main droite fut immédiatement désarmé à cause du sortilège. Satisfait, Dicklan laissa paraître un léger sourire qui signifiait "Je n'ai pas perdu la main". Il se tourna alors vers Emilie et lui fit signe de s'approcher de l'épouvantail qui se trouvait à côté du sien.

- Va y, dit-il en regardant Emilie, à ton tour.

"Mais les sortilèges de désarmements sont du niveau des troisièmes années et cela me parait inquiètent si tu ne les as jamais vus, enfin bon c'est vrai que cela ne ferait pas de mal. Commençons par le passepartout du sorcier, Expelliarmus." proposa Dicklan.

Il n'avait visiblement pas compris ce qu'Emilie voulait dire... Mais pour éviter de perdre du temps elle accepta d'un signe de tête et le regarda exécuter le désarmement de son épouvantail parfaitement. Il affichait un sourire satisfait qui fit doucement rire Emilie.
Lorsque se fut son tour Emilie se rapprocha de son épouvantail. Elle brandit sa baguette par-dessus son épaule.

-Expelliarmus, s'écria-t-elle avec force.

Il y eut un éclair aveuglant de lumière rouge et l'épouvantail fut désarmé. Satisfaite elle se tourna vers Dicklan, elle lui devait une explication.

-Je connais ce sortilège, ce n'était pas le problème, mais je voulais juste m'exercer un peu, comme un échauffement. Tu veux que l'on fasse quoi maintenant? demanda-t-elle poliment

Elle releva ses longs cheveux en une queu de cheval et attendit, les mains sur les hanches.

Un entrainement a la salle sur demande- Chapitre II

La veille, Dicklan avait donné rendez-vous à Emilie dans la salle sur demande pour qu'ils s'entrainent, effectivement, son père lui avait fait part de ses inquiétude au sujet des mangemorts. Il pensait qu'il complotait quelque chose et qu'il y avait des infiltrés dans le ministère. Il n'avait jamais reçu de lettre aussi éloquente que celle de son père qu'il avait reçu hier dans la matinée. Aujourd'hui il n'avait pas cours, tant mieux, il pourrait aller faire un tour a la salle sur demande pour s'entrainer un peu. Et s'il allait prévenir Emilie se dit-il ? Oh non elle est a la bibliothèque se rappela-t-il. Plus tôt ce matin, elle lui avait dit qu'elle voulait aller a la bibliothèque, en effet, elle vouait une grande passion pour la littérature et quand elle n'était pas en présence de Dicklan ou de Capucine, elle avait toujours un bouquin à la main. Mais il voulait surtout être seul, il décida donc de se rendre a la salle sur demande.

Il sorti alors de son dortoir et dévala l'escalier jusqu'à la salle commune. Elle était vide comme un peu près tout le temps a cette heure mais il ne s'en soucia pas le moins du monde. Arrivé devant le couloir de la salle sur demande, il pensa fort à un endroit où il pourrait s'entrainer et fit trois aller-retour. A la fin de ces derniers, la grande porte massive de le dernière fois réapparut et Dicklan la poussa avec force pour qu'elle s'ouvre. Il entra et découvrit la même pièce qu'hier. Les épouvantails étaient toujours là, l'étagère aussi et les coussins étaient toujours disposés en cercle.

Il se dirigea vers un épouvantail et laissa sortir tous ses sentiments a travers la magie.

- Expelliarmus ! Stupéfix ! Levicorpus ! Petrificus Totalus ! Reducto !! s'exclamait-il et sur ce dernier, l'épouvantail se brisa en milles morceaux qui s'éparpillèrent sur le sol rocheux.

Il s'avança alors vers les coussins et s'assit.Il retourna la tête vers le mannequin qu'il venait d'exploser et il vit qu'un autre réapparut au même endroit. Il sourit puis s'allongea.

Emilie avait passé une grande partie de la matinée à la bibliothèque où elle avait fait la connaissance de deux élèves de Serdaigle. Elle adorait cet endroit et y passait le plus clair de son temps. Parfois elle préfèrait s'abandonner dans l'imaginaire de ses romans que dans les conversations avec ses amis. Elle avait également, avec les deux autres jeunes filles, découvert un ouvrage sur les sortilèges impardonnables, qu'elles avaient décidé d'emporter dans un endroit plus calme. Depuis, Emilie se languissait d'en découvrir un peu plus sur le sujet.
La veille elle avait retrouvé Dicklan dans cette même salle, mais qui avait prit un tout autre aspect et une toute autre fonction, sa demande étant différente. Il lui avait donné rendez-vous enfin de partager avec elle une nouvelle des plus inquiétante. D'après le père de Dicklan quelque chose de sombre se profilait et impliquait visiblement les mangemorts. Il lui avait également suggéré de se préparer. Dans un élan de grande loyauté, Dicklan avait prit la décision d'informer Emilie et de lui proposer des séances d'entraînement à la Défense contre les Forces du Mal. Emilie ne faisait pas partie des élèves les plus doués pour cette matière, ainsi avait-elle accepté. Dicklan avait l'air passioné par les sortilèges de défense et mettait beaucoup d'ardeur à la tâche. Emilie espérait qu'il pourrait l'aider à s'améliorer même si elle maîtrisait quelques bases.

Ce matin-là il n'y avait pas cours et Emilie ne savait que faire, depuis qu'elle avait fait la découverte du livre venant de la réserve elle ne trouvait presque plus d'intérêt à la bibliothèque. Dicklan n'était pas dans la salle commune, ni dans la Grande Salle.

*Il doit s'entraîner encore* pensa Emilie.

Elle ne savait pas non plus où se trouvait Capucine, elle était donc seule. Dicklan ne l'avait pas convié à se joindre à lui, mais un peu d'entraînement ne lui ferait pas de mal non plus. Sur cette décision elle prit la direction de la Salle sur Demande d'un pas assuré. Elle traversa les longs couloirs de Poudlard qu'elle connaissait maintenant "comme sa poche". Elle se retrouva devant le mur nu, au même endroit où elle s'était tenue la veille. Puis elle se mit à marcher lentement de long en large.

* Je cherche un endroit où m'entraîner * pensa-t-elle très fort.

La grande porte se dessina de nouveau et Emilie put pénétrer dans la Salle. Elle trouva Dicklan allongé sur les coussins. Comme elle ne voulait pas le déranger , elle se dirigea discrètement vers les étagères, et chercha dans un des manuels présents, un sort auquel elle pourrait s'exercer. Elle n'osa cependant pas demander de l'aide à Dicklan. Elle ne savait pas vraiment comment s'y prendre avec lui, et elle même n'était pas de nature à avouer qu'elle ne savait pas se débrouiller seule.