Explore le chemin de traverse

PV avec Lolly

Quand le froid me mord les doigts, la bise vient croquer mon nez, le vent m’offrir un bisou du bout des dents. Les miennes restent cachées derrière mes lèvres pincées, boudant celui qui tente de les embrasser. Les gouttes qui martèlent mes joues ne sont pas les miennes, bien que naturelles. Le ciel est en deuil, d'yeux pleurant l’année écoulée. Le dernier grain du sablier a chu, les bouchons ont sautés, les voix ont éclaté, cessant d’égrainer ses derniers instants.

Il fait froid, mais pas assez. Pas suffisamment pour me sentir chez moi, pas assez pour me donner l'impression d'étirer l'année enterrée sous les bulles et les scintillements. Pas suffisamment pour que je me réjouisse de voir le ciel semer, le genre de semence qui fertilise la Terre des grainess inséminées plus tardivement. Je n'ai que faire de voir la vie bourgeonner. Je voudrais plutôt voir ce ciel sucrer le monde à ses pieds, le couvrir d'une blanche poussière, que l'Homme, qui n'en voit pas la beauté, s'empresse de saler et de déblayer. Il efface le goût maternel pour répandre son acidité à coup de canines qui laissent béant le sein nourricier.

Une clochette grelotte non loin tandis que je tinte, me teinte de rosée, embarrassée par l’affection non dissimulée des éléments. O eau et R air se mêlent sur ma peau, ma pâleur d’hiver, dans l'ordre qui leur sied, palette arrosée d’invisibles couleurs, aussitôt mélangées me voilà non pas d'or mais de rose parée. Mon nez glacé cogne presque à la vitrine quelque peu embuée par la chaleur des produits fraîchement confectionnés, certains encore fumant dont le délicat fumet s'échappe par la porte qui s'ouvre au rythme des clients. Mes yeux gourmands croquent avidement les sucreries étalées, non par les cieux, mais par les divins poignets de la femme qui gère ce commerce là.

Pom pom pom !

Lorelaï se délecta de l'accent sonnant et retentissant de sa boulangère chérie. Elle la remercia d'un sourire en prenant le paquet de viennoiseries dont le gras transparaissait déjà au travers du paquet.
- Merci Alberta, dit-elle. C'est pour fêter la venue de notre nouvelle vendeuse aux Halles, Ellana, je crois que tu vas l'aimer, elle est toute mimi ! D'ailleurs, j'ai reçu ton livre sur... 'fin, tu sais. Passe le chercher quand t'as le temps, ajouta-t-elle en déposant quelques Mornilles sur le comptoir. Garde la monnaie, bonne journée.

La jeune femme se retourna, pour se retrouver nez à nez gelé avec une jeune femme qu'elle connaissait bien.
La Canadienne qui lui avait sauvé la mise après un cours d'enchantement particulièrement... normal, ou du moins classique pour un cours de Mrs. De Lanxorre (rien ne pouvait se comparer au cours où elle avait plongée Lorelaï et ses camarades dans des cuves d'eau pour les noyer devant les autres étudiants. Dire que c'était justement le jour des dix huit ans de Lolly, elle s'en souvenait bien de son anniversaire).
- Bonjour Gaby, dit-elle en s'adressant à la préfète. Comment tu vas ? Tu es bien matinale !

Je ne me laisserai pas tenter. J'ai un kilo de plus sur les hanches, arrivé en même temps que les présents sous le sapin. J'm'en fiche. J'aime trop manger, j'aime trop ravir mon palais pour me priver, surtout en cette période de festivités. Ma cape de sorcière masque de toute manière ma silhouette, personne d'autre que moi ne peut le remarquer. Ces quelques grammes de plus, que je n'ai pas habituellement, vont bientôt disparaître avec la reprise des entraînements, de quidditch bien entendu. Oui, j'ai hâte de me remettre à pratiquer ce sport, du jeu et des... amis, coéquipiers du moins qui n’empiètent pas sur la solitude que j'apprécie. Cette activité m'a permis de trouver un nouvel équilibre qui me sied pour cette dernière année à l'Académie. La nouvelle année se poursuivra sur cette même lancée. La tête en l'air, alouette, je resonge à ma batte et mon balai encore au placard. Je vais les faire dégivrer en même temps que fondre ma masse, je me lancerai dans le ciel quand, je l'espère, la pluie aura cessé.

Avant de me mettre à saliver, une voix apaisante me sort de mes pensées. Un minois que je reconnais, une blondeur plusieurs fois côtoyée.

- Salut Lorelaï, ça va! Des livres m'attendent chez Fleury à quelques pas! Bonne année au fait! La précédente s'est bien terminée pour toi?

Je ne dirais pas qu'on se connait bien, mais un peu quand même. La demoiselle, aussi à Serdaigle, peut se montrer drôlement bavarde, mais elle sait aussi écouter. Elle en sait certainement plus que ceux qui ne me connaissent que grâce au pouvoir prodigué par mon insigne.

Était-ce l’excitation liée à l'odeur de pâtisserie ? Ou peut-être l'hypoglycémie qui commençait doucement à atteindre le cerveau de la blondinette ? Quoi qu'il en soit, Lorelaï eu une grande envie d'enlacer son ancienne préfète.
En la voyant face à elle, elle se rendit soudainement compte à quel point l'école lui manquait. Pas pour ses professeurs complètement fous, ni même pour ses repas somptueux - la bleue avait perdu deux kilos depuis qu'elle vivait, à se nourrir de bouillon aussi... - mais pour la beauté de l'endroit. Le château embaumait de magie ancestrale, il regorgeait d'Histoire, à chaque détour de couloir se cachait un mystère à découvrir. Lorelaï en avait expérimenté quelques uns... Pas assez à son goût. Elle se souvenait de cette peinture qui prit vit dans cette salle vide un soir d'hiver, de la Salle sur Demande qui réagissait aux plus simples désirs des âmes qui s'y aventuraient.
- Comment ça va à Poudlard ? demanda-t-elle, son visage marquant soudainement la nostalgie qui avait envahie son esprit. Tout est toujours aussi...
Quel était le mot le plus juste pour décrire l'énergie qui se dégageait entre ces murs ?
- Fantastiquement normal ?

La blonde demoiselle me demande des nouvelles du château, qu'elle avait quitté depuis la rentrée. Ce sera bientôt mon tour, plus que quelques mois à tirer à l'Académie, puis ciao, je m'envole du nid! Cette idée m'inquiète un peu malgré ce ton feignant l'enthousiasme... Je me sens enfin bien là où je suis, je ne veux pas quitter de sitôt le cocoon de quiétude que j'ai réussi à tisser. Cependant... J'ai l'esprit assez clair pour songer à mes projets, à la voie que j'ai envie de suivre. Je me découvre capable de bien des choses que je ne soupçonnait pas. J'ai osé me lancer, pour le quidditch, j'ai osé accepter, la responsabilité d'être préfète... D'autres ont vu en moi un potentiel que je ne soupçonnais pas... Ma route se pave de confiance au fur et à mesure que j'y avance, il faudrait désormais que je me tourne vers des élèves plus âgés ou professeurs pour me renseigner.

Mes yeux quittent justement le visage de mon aînée pour aller se perdre dans le vague, je fais le tri dans le remous des pensées qui affluent. Fantastiquement normal? Quelle était donc devenue cette norme? Des valses incessantes de membres dans le corps professoral... Des mois ponctués de convocations au contenu plutôt inquiétant...

- Mmmh... Ha tiens! Tu savais que Jiménez était parti? Mrs Benbow est devenue directrice du coup, prévisible, mais son adjoint un peu moins... Adjointe plutôt, c'est de Lanxorre.

Je manque de grimacer en donnant son nom, la nouvelle tombée début décembre ne m'avait pas ravie. Je trouve les méthodes d'enseignement de ma professeure d'enchantements sacrément limite, avis partagé par bien des élèves, dont des serdaigles sur lesquels je dois veiller depuis d'un P orne ma poitrine. Dans le même genre, il y avait Mr Benbow aussi, qui n'avait jamais fait dans la dentelle, n'hésitant pas à en faire baver - littéralement - ses élèves, non pas grâce à sa belle gueule mais aux situations douloureuses auxquelles ils nous confrontaient... J'adresse un sourire amical à Lorelaï en retrouvant son regard.

- Il y a une nouvelle préfète à Serdaigle aussi, Sue Glanmor en 5ème année, elle remplace Osvald, je ne sais pas si tu la connais?

Les nouvelles du château étaient pour le moins... surprenantes. Mrs Benbow était devenue directrice, pourquoi pas -où était passé ce vieux Jimnez ? - mais Mrs De Lanxorre, adjointe.
Lorelaï fit de grands yeux en entendant ces mots.
- Mais... La même Mrs De Lanxorre qui n'a pas hésité à nous noyer dans des bassines l'année passée ? Hum... Je sais pas pourquoi mais ça m'étonne pas tellement finalement, Poudlard est une école de fous.
La jeune femme pensa que son père allait s'étrangler avec son yorkshire pudding quand elle lui annoncerait la nouvelle. Lui qui avait été jusqu'à envoyer une lettre à Mrs Benbow pour lui parler des méthodes éducatives de l'école qu'il était loin d'approuver.

Puis vinrent les nouvelles quant aux Serdaigle. Le souvenir de la haute tour fit un petit pincement au cœur de l’aiglonne. Arrête-t-on jamais d'être un bleu ? Au vu du perchoir dans lequel elle vivait, Lorelaï aurait affirmé que non.
- Sue... Oui, ça me dit vaguement quelque chose. Elle est assez discrète non ? Très consciencieuse. Une bonne Serdy du genre intellectuelle.
Qui fera certainement une excellente préfète pensa-t-elle.
- Je savais pas que le p'tit bleu avait remis son badge. Est-ce que tu sais pourquoi ?
Lorelaï n'envisagea même pas une seconde que Osvald ait pu être déchu de son post. S'il n'était plus préfet c'était sûrement parce qu'il en avait décidé ainsi. Encore que, la petite bouille sage cachait peut-être quelques espiègleries ?
- Et toi ? Toujours préfète ? demanda-t-elle finalement.

Réaction bien prévisible de l'ancienne serdaigle dont les yeux s’écarquillent à mes mots. Elle n'a apparemment pas gardé que de bons souvenirs de cette femme et c'est l'un deux qui nous a amené à nous lier d'amitié, un mal pour un bien peut-être en fin de compte... La conversation revient rapidement aux élèves, collègues et amis.

- Oui, c'est ça, tu l'as peut-être déjà vue jouer au quidditch aussi! Je lui trouve beaucoup de potentiel, Ethan aussi visiblement, c'est l'une des plus jeunes joueuses de Serdaigle.

Je prends un instant pour songer à ce que je pouvais dévoiler au sujet d'Osvald. Je détenais forcément des informations qui ne concernait pas les autres élèves. J'allais être honnête bien entendu, même si elle ne devait pas tout savoir.

- Osvald et bien... Il a préféré se consacrer à d'autres projets perso! Il est devenu stagiaire à Londres chez Barjow, en plus de la 7ème année, être préfet c'était trop de travail donc il a laissé place à la relève! Pour moi ça se passe bien, je ne bosse pas en dehors des cours donc ça va.

Je laisse quelques secondes défiler, le temps d'être parcourue d'un frisson en réaction à la froideur matinale puis j'ajoute.

- Et toi contente d'être sortie de cette école de fou du coup? Qu'est-ce que tu fais de beau, études, boulot? J'arrête pas de penser à l'après Poudlard, c'est un peu stressant...

Même si je n'en suis pas tout à fait consciente, je compte sur elle pour me rassurer à ce sujet. Rien ne vaut l'expérience d'une autre jeune sorcière de sa génération, les temps ont bien changé depuis que ses parents ont été diplômés.

La jeune préfète précisa que Sue était aussi dans l'équipe de Quidditch, et Lorelaï hocha la tête. En effet, elle avait vu la jeune fille filer sur son balais lors des derniers matchs.
- Oui, elle est co-capitaine même je crois.
Pour ce que ça signifiait, Lorelaï n'avait aucune idée de l'implication que ce titre pouvait avoir dans les faits, mais un titre ça impressionne toujours. Alors elle était impressionnée.
Gabrielle expliqua ensuite où en était son ancien collègue dans ses projets de vie.
- Ah, je savais pas qu'il était chez Barjow et Beurk. Ça me donnera peut-être plus envie de mettre les pieds là-bas. Je t'avoue que la vendeuse qui y est d'habitude, la brune... je la trouve tellement lugubre. Je préfère éviter au maximum d'y aller.

La discussion se poursuivait pour en arriver aux projets post-Poudlard, qui préoccupaient Gabrielle.
- Ouais, j'ai bien stressé durant la fin de la septième moi aussi. On est pas vraiment guidée dans tout ça je trouve. Mrs Hastings m'avait bien aidée à l'époque, elle m'avait proposé plusieurs choix de carrière, et finalement elle m'a encouragée à postuler comme journaliste. C'est comme ça que j'ai été embauchée au Chicaneur, en plus des Halles où je travaille toujours - mais comme vendeuse maintenant.
Quelques secondes de silence, tandis qu'elle regarde son amie.
- Toi t'as des idées ou c'est page blanche ?

Je hoche la tête confirmant les dires de mon ex-camarade au sujet de la nouvelle préfète. Pas de remarque à faire sur la boutique de magie noire, je ne m'y rends jamais. Je songe néanmoins que la proximité de ce commerce avec les Halles, où la jeune femme a été promue, permettrait aux deux bleus de se croiser par hasard peut-être. Les rencontres inattendus, il n'y avait rien de tel pour éclairer une journée, qu'elle soit morose ou déjà belle.

- Journaliste?! Hé beh, ça doit être intéressant! J'irai lire le prochain numéro pour voir les articles que tu auras signé! affirmais-je vigoureusement.

L'ancienne bleue et bronze me semble épanouie dans ses activités, dans la vie active comme on dit. Un constat apaisant.

- T'as eu de la chance de bénéficier des conseils de Mrs Hastings, j'aurai bien aimé...

Ma voix s'éteint un peu en disant cela. L'évocation de mon ancienne directrice me rappelle que son départ est la raison pour laquelle je suis désormais responsable des membres de ma maison. Un départ imprévu suite à un événement dramatique. La jeune femme devint veuve suite au décès prématuré de son époux, enseignant depuis peu au château, venu rejoindre sa compagne quelques temps après leur union. Le choc avait été terrible pour bien des élèves et professeurs, mais la vie de la jeune mariée était indéniablement celle qui avait virée au cauchemar. Qu'elle quitte aussitôt ses fonctions n'avait pas été surprenant.

- Moi... je sais pas trop franchement. Le quidditch c'est juste un loisir, j'atteindrai pas un niveau professionnel je pense. Les enchantements c'est ce qui me fascine le plus, mais j'étais pas très à l'aise à l'idée d'aller en discuter avec de Lanxorre. Elle a été remplacée du coup, par Mrs Wildsmith.

Un lueur passe dans mes yeux à cet instant. Qu'est-ce que j'attends pour aller discuter d'avenir avec mon enseignemente de sortilèges actuelle?! Je note mentalement de ne pas oublier de la contacter.

- J'irai sûrement la voir elle du coup... Je ne vais pas te retenir plus longtemps et puis, j'ai ma ptite course qui m'attend.

Je piétine pour réchauffer mes jambes qui se pétrifient. Il est temps de me remettre en marche et de prendre congé. Mes sourcils se haussent subitement tandis que ma bouche s'arrondit. Je pince aussitôt les lèves, mon corps ayant révélé malgré moi qu'il m'était venu une idée. J'ose ou pas?

- Hum... Est-ce qu'il y aurait une adresse à laquelle je pourrais te trouver?

Si la jeune femme travaille à Londres, je peux espérer qu'elle ne vive pas trop loin, cependant, connaissant l'efficacité des transports sorciers, elle pourrait tout aussi bien résider sur un autre continent. Mon expression hésitante se teinte presque de gêne dans l'attente de sa réponse.

[Ok, maintenant j'imagine Gaby qui piétine en attendant une réponse depuis janvier xD désolée du temps de réponse ♥]

La canadienne se réjouissait à l'idée de lire le prochain article de Lorelaï, ce qui réchauffa le cœur de l'ancienne bleue.
- Oui, j'ai hâte de l'écrire, dit-elle en riant. J'aime beaucoup ça, même si y a pas mal de pression. J'espère que Mme Pasca me fera de plus en plus confiance pour me donner de bons articles... Y a quelques temps j'ai du enquêter sur des retards de train, avant de m’apercevoir que y avait absolument pas de retard... J'ai jamais compris.

Quant aux projets futurs de Gabrielle, ils ne semblaient pas plus clair que ceux de Lorelaï à son âge.
- Ah oui, répondit-elle, Mrs. Wildsmith devrait pouvoir t'aider. Elle a une sacrée carrière elle ! J'avais entendu qu'elle était arrivée à Poudlard, je me demande qui est à la tête des Aurors maintenant... Mais je devrais sûrement le savoir vu que je suis journaliste, ajouta-t-elle en rougissant et riant à moitié. Ça va ? demanda-t-elle en voyant que l'expression de la préfète avait un peu changé en parlant de Mrs Wildmsith.
Peut-être qu'elle aussi avait été arrêtée par l'Auror ? Même si l'idée que Gabrielle, Serdaigle modèle, puisse être arrêtée pour crime ou même suspicion de bêtise paraisse abérrante.
- Ah heu, oui bien sûr, j'habite juste à côté. Attend, je te donne l'adresse, dit-elle en sortant sa plume à papote et en lui dictant la rue. N'hésite pas à passer quand tu veux, je te mets mes heures de boulot aussi, comme ça si tu veux venir une fois à la fermeture, on pourra aller se boire un verre dans un bar ou chez moi !

Lorelaï me répond avec une spontanéité que je lui connais désormais, l'encre s'étale au rythme des mots coulant dans sa voix et dans ma main atterrit enfin l'adresse de notre potentiel prochain rendez-vous.

- Oh impec, merci!

Celui-ci ne sera peut-être pas fruit du hasard contrairement aux précédents. Curieux tout de même... Je commençais à ressentir une véritable sympathie pour l'autre demoiselle, alors que je ne cherchais pas son contact jusqu'à présent. Jamais deux sans trois comme disaient les moldus. J'allais finir par songer que la répétition d'un imprévu n'était pas qu'une soi-disant coïncidence, mais peut-être l'expression d'une volonté transcendante qu'il y avait ici-bas quelque chose à nouer. L'avenir nous le dira. Je remercie ma camarade pour son temps, lui souhaite une bonne continuation et la laisse prendre congé.

Je reste immobile encore un instant, laissant se dissiper mon émotion, d'agréable surprise, comme mon souffle blanc dans le vent. Je tourne les talons en direction de la raison initiale de ma venue, non pas les doux yeux gris de l'ex-aiglonne, mais Fleury et Bott dont les volumes faisaient battre leurs cils parcheminés, me suppliant de les emporter avec moi à l'académie.

Fin du rp