Dans l'une des chambres de l'étage, une salle de repos avait été aménagée afin de s'occuper efficacement des blessés, évitant ainsi les allers retours incessants entre l'Hôpital et le QG de l'Ordre.

Dans cette chambre, on pouvait y trouver deux lits bien faits, les couvertures chaudes tirées comme il le fallait. Mais le plus important résidait ailleurs, sur le bureau qui était situé en dessous de la fenêtre de la chambre plus exactement. Dessus, on pouvait y voir tout ce que l'on pouvait trouver dans l'infirmerie de Poudlard ainsi que quelques instruments moldus empruntés à divers hôpitaux afin de pouvoir remédier de façon efficace aux sortilèges de magie noire difficilement guérissables par la magie blanche et où les connaissances moldues étaient appréciées... On y trouvait ainsi, en plus des diverses potions, pommades, filtres, des seringues, perfusions et autres outils non magiques, juste scientifiques...

Les membres de l'Ordre avaient désertés cet endroit devenu trop insécuritaire, mais ils n'avaient pas encore de nouveau QG, c'est donc en ce lieu qu'Ernesto, aveugle, les yeux brulés arriva au Square Grimmaud avec le corps inanimé mais encore respirant de Mione. Il la déposa sur le canapé, les meubles étaient restés, même si plus personne n'était ici. Ernestp avait des épines partout sur ses mains et dans son dos. Mione avait été victime du sortilège Doloris, son sommeil devait être cauchemards, Ernesto devait donner ses forces pour la soigner. Il parvint tant bien que mal à attraper sa baguette et la pointer sur Mione, il rassembla ses dernières forces dans un Revigor puissament exprimé et qui semblait avoir surpris à ramener Mione à elle...

[HJ:Désolé, je suis pas trop inspiré, je fais dans le sobre mais efficace...]


EDIT JAREN : sujet déplacé, merci d'éviter de créer des topics sans permissions, par soucis de place.

Mione était plongée dans des brumes d'où ne s'élevaient que des landes de feu, des monstres d'ombre et une terreur palpable. Elle se démenait pour essayer de sortir de là, mais les ténèbres semblaient l'attirer. Elle sentit soudain comme un fluide parcourir son corps, à la manière d'un liquide chaud se répandant en elle. Sa respiration se fit plus calme, les couleurs lui remontèrent aux joues et elle sentit la douleur quitter peu à peu ses membres.
Elle entrouvrit les paupières et vit le visage d'Ernesto en face d'elle. Il avait l'air encore plus faible qu'elle, des épines sur ses mains et dans son dos et ses yeux désormais aveugles qui tournés vers elle. Elle ne s'y connaissait pas en magie mais elle supposa que la blessure qu'il avait eu aux yeux serait difficile à guérir et cette pensée lui soulevait le coeur. Elle avisa soudain la baguette qu'il tenait à la main. Ainsi il l'avait soigné pour qu'elle puisse revenir à elle après le sort lancé par le mangemort. Elle voulait parler, lui exprimer tout ce qu'elle lui devait, le fait qu'il l'ait d'abord soigné elle avant de s'occuper de ses propres blessures. Mais les mots semblaient se perdre dans sa gorge. Elle ouvrit cependant la bouche comme pour se donner le courage de parler.
- Merci, dit-elle dans un faible souffle. Elle sentait les forces revenir en elle et effacer les stygmates du combat. Elle essaya de se lever et appuya son coude sur le bord du vieux canapé du 12, Square Grimmaurd. Il fallait qu'elle s'occupe d'Ernesto, il avait besoin de soins. La tête lui tournait quand elle s'assit dans le canapé et elle posa la main sur l'avant-bras d'Ernesto pour que ça cesse.
- Tu dois te reposer et te faire soigner Ernesto...

Ernesto avait senti Mione bouger, elle devait reprendre des couleurs, cette pensée lui avait fais apparaître un sourire. La demoiselle était en sueur, normal quand vous vous réveillez d'un sommeil lié à un Doloris. Ce genre de sort, ce n'est pas fait pour plaisanter. La demoiselle sembla s'inquièter pour Ernesto après l'avoir remercié, mais à la façon qu'elle eut de se rattraper Ernesto, aveugle ou pas, il était aisé de savoir que Mione était encore faible et qe de toute évidence, elle avait besoin de sommeil. Et pas de s'inquièter pour Ernesto, rare était déja ceux qui le faisaient, car il avait du mal avec cette idée, mais encore plus quand les personnes sont blessées:

J'ai une meilleure idée, tu vas rester ici pendant que moi je vais essayer de trouver un truc à manger.

Il mit un doigt sur la bouche à Mione pour l'empècher de retorquer et avec son autre main, la força à se recoucher. Il avait réussi à retirer une bonne partie des lames de son dos et n'en avait plus dans les mains. S'étant agenouillé, où plutôt étant tomber à genoux devant le canapé, il se releva assez bien et se dirigea vers la cuisine. Il connaissait cette maison par coeur, il y avait passé beaucoup de temps. L'idée de la quitter lui remit un coup au coeur. Il arriva enfin dans la cuisine ou il pu trouver un paquet de pates, le frigo n'avait pas été vidé, il restait encore des lardons, du lait, il trouva même encore deux oeufs. Après avoir mis les pates à chauffer, il fit revenir les lardons tout en mélangeant dans un saladier le lait, du sel, du poivre, les deux jaunes d'oeufs et un blanc. Il attrapa deux assiettes et servit tant bien que mal les deux assiettes. Attrapant couteaux et fourchettes, il revint dans le salon et posa sur la table basse les deux assiettes et les couverts:

C'est pas ce que je fais de mieux, la cuisine, mais ça devrait pas être trop mauvais. Je t'aurais bien inviter au restaurant, mais je crois que ce ne serait pas une brillante idée.

D'un geste de baguette, il fit venir les deux verres d'eau qu'il avait rempli...

Le geste qu'elle avait eu en se rattrapant au bras d'Ernesto avait visiblement trahit son état car celui-ci lui rétorqua qu'elle allait plutôt rester ici et que lui allait chercher quelque chose à manger. Mione allait répliquer quand le jeune homme l'en empêcha d'un doigt sur sa bouche et la rallonga sur le canapé de son autre main. Il s'éloigna vers la cuisine et Mione ne chercha pas à polémiquer, bien qu'elle s'inquiétait de le voir rester dans un tel état. Elle l'entendit s'affairer un peu plus loin et songea qu'il avait du trouver de quoi se nourrir un tant soit peu. Son regard se promena dans la pièce avec une certaine nostalgie. Ils quitteraient bientôt cette maison qui n'était désormais plus aussi sûre qu'avant. Elle n'avait pas énormément passé de temps ici mais ce serait avec une pointe de tristesse qu'elle en partirait.

Des pas approchèrent et Ernesto apparut dans l'embrasure de la porte, tenant dans les mains des couverts et deux assiettes d'où s'élevaient un fumet alléchant. C'est à ce moment là que Mione se rendit compte à quel point elle était affamée. Le combat avait fait taire les protestations de son ventre, mais maintenant qu'ils étaient à l'abri, il s'y remit de plus belle. Elle se forca à se relever, en faisant un peu la grimace, mais le sourire lui revint quand Ernesto lui avoua que la cuisine n'était pas son fort, mais que ça ne devrait pas être trop mauvais, et qu'il l'aurait bien invité au restaurant mais que l'idée n'était peut-être pas très brillante.

- En effet, à moins qu'il ne fassent un demi-tarif pour les estropiés tels que nous, on aurait sans doute attiré l'attention. Et ne t'inquiète pas pour le repas. Moi, même avec mes deux yeux je ne...Oh je suis désolée ! Je n'aurais pas du dire ça, s'exclama-t-elle en se rendant compte de la bêtise qu'elle venait de sortir. Excuse-moi...souffla-t-elle, en reportant son attention sur son assiette fumante. *Mione quelque fois tu es vraiment la reine des andouilles...*

Ernesto eut un sourire quand Mione tenta de se rattraper après avoir "gaffé" avec sa dernière réplique. Elle ne devait pas vraiment s'être rendu compte sur le coup de ce qu'elle allait dire. Ernesto avait gardé ce sourire, Mione n'avait pas fais exprès:

T'inquiètes pas pour ça, je vais pas t'engueuler ou me vexer pour ça. Avant je l'aurais sans doute fais, mais j'ai passé du temps à réfléchir et à me poser des questions sur moi-même. Trop de temps pour que je ne me rende pas compte que peut-être mon caractère était un problème en lui même finalement. Mais bon, ne t'en fais pas, il n'y a pas de mal à appeler un aveugle, un aveugle alors...

Ernesto attaqua son plat de pâtes, peut-être qu'il n'était pas si mauvais que ça finalement, il pourrait peut-être se réconvertir, au risque que Jaren le vire. Après tout, il pourrait voir un aveugle comme un boulet. Ernesto ne pensait pas que ce soit le cas, mais qui enverrait un aveugle combattre? IL devinait Mione en face de lui:

On ne peut pas rester là, mais le nouveau QG n'a pas encore été défini donc on est un peu bloqué. En tout cas, on a intérêt à déserter dès qu'un membre de l'Ordre nous aura dis où est le nouveau QG. Sinon, il y a un autre endroit sur où on peut se rendre? Tu en connais surement.

Faisant apparaitre une paire de lunette de soleil noire parfaitement opaque qu'il posa sur ses yeux, il se leva:

On doit partir, n'importe où sauf l'hopital et le refuge des Mangemorts, dois-je le préciser. Une dernière chose, si aucun membre de l'Ordre ne le remarque, ce qui va être dur, je ne suis pas aveugle. Maintenant as-tu un endroit où on peut aller...

[Au moment du post d'Ernesto, le nouveau QG n'était pas encore défini, ce qui explique notre "déménagement" express...Pour plus de cohérence, je fais également comme si le nouveau QG n'existait pas.]

Ernesto eut un sourire après la boulette que Mione avait laissé échapper. Il ne lui en voulait pas du tout, et, même si auparavant il l'aurait sûrement mal pris, désormais il connaissait son caractère et savait que c'était un problème. Mione fut soulagée qu'il ne prenne pas mal ce qu'elle venait de dire, surtout que le seul but de sa phrase était de le féliciter d'avoir réussit à cuisiner aussi bien compte tenu de son état. Pour sa part, Mione avait du mal à ne pas rendre tous ses plats carbonisés ou immangeables. Ce qu'avait préparé Ernesto était en revanche très bon. Elle finit son assiette assez vite, jetant des regards au jeune homme, même si elle savait qu'il ne la voyait pas. Quand il eut finit son assiette, il lui rappella qu'ils ne pouvaient pas rester au Square Grimmaud. Ils devaient trouver un lieu sûr, en attendant que le nouveau QG soit définit et il lui demanda si elle connaissait un endroit qui répondait à ces critères. Bien sûr qu'elle en connaissait un. Elle se leva, et vit avec satisfaction qu'elle se sentait beaucoup mieux ; elle était en état de transplaner.

- Oui je connais un endroit. On pourra s'y reposer, et on y sera en sécurité. *Une fois qu'on aura lancé les sortilèges de protection...*. J'aurais sûrement besoin de toi pour les différents sortilèges de protection, mais personne n'en connait son existence...*Sauf Zhad*

Ils sortèrent, jetant un dernier regard à la vieille maison qui avait accueillit leur QG, et transplanèrent en direction de la demeure de Mione.

[Post avant le déménagement]

[RP combiné Octavia et Elfric]

Un CRAC retentit dans la paisible ruelle du Square Grimmaud. La nuit était tombée et le soleil couché récemment dans ses draps de lins, pour laisser place à la Lune et ses cheveux d’argents, parsemés d’étoiles, toutes plus étincelantes les unes que les autres. Un chat qui somnolait sur le petit mur d’une des bâtisses, collées les unes aux autres comme le voulait la grande mode architecturale de l’Angleterre, sursauta brusquement et sauta du muret pour se cacher dans l’ombre, ses yeux brillant dans l’obscurité, en un miaulement féroce. Cependant, il avait beau chercher l’origine de ce bruit et humer l’air glacial de ce mois de Janvier, rien n’était perceptible à sa vue de félin. Après un dernier visionnage de la rue, l’animal à quatre pattes fit demi-tour et se décida à rentrer chez lui. La rue de nouveau paisible, le silence religieux qui y régnait était brisé de temps en temps par le hululement d’une chouette, posée quelques mètres plus loin dans le parc.

Une porte alors qui n’était pas visible aux yeux d’un quelconque individu, pivota en silence pour se refermer aussitôt. Elfric avait transplané à l’emplacement même de la dernière marche du perron, surplombant la porte du 12, bâtiment qui était invisible à ses voisins. Longtemps, les habitants de la rue s’étaient questionnés au sujet de ce manque et de cette erreur frappante. Mais, ils avaient fini par s’y faire, tout comme les bizarreries de ce monde. La situation était bien trop gênante et les derniers événements bien trop compliqués pour que le membre de l’Ordre, récemment attribué de cette tâche, transplane à l’abris des arbres du parc qui faisaient face au 12, puis traverser nonchalamment, mais avec prudence tout de même, la rue et entrer dans son QG. Le sort du secret qui enveloppait alors cette maison, avait aussitôt caché avec elle le jeune homme et le deuxième individu qu’il portait dans ses bras.

Enfin entrés dans la maison, Octavia, perchée pathétiquement, luttait pour garder les yeux ouverts, bercée par les pas du jeune homme. Revenus tout les deux de la bataille éreintante qui avait eu lieu tout d’abord dans le Poudlard Express puis dans le village de Pré-au-Lard, les deux combattants étaient trempés de la tête aux pieds et maculés de boue, laissant derrière eux justement, encore plus de crasse que la vieille bicoque n'en possédait déjà. Dans un élan de lucidité, Octavia aperçut les vieux tableaux remplis de poussière du couloir principal et le vieil escalier. Elle était une vraie loque humaine et détestait par-dessus tout d’être réduite à un tel état. Ses vomissements s’étaient calmés, heureusement pour elle car elle n’avait à présent plus rien dans le ventre, ce qui n’arrangeait pas son état. En un mouvement à la fois plein de volonté mais tourné au ridicule par le manque de vitalité, son bras s’affala sur le seau callé sur son ventre, attrapa la anse et bascula le récipient par-dessus bord, le contenu ayant été vidé sur 09 quelques minutes auparavant. Avec la force d’un nourrisson, elle tenta de se dégager des bras d’Elfric pour arrêter cette scène pathétique. Elle voulait marcher et ne plus être supportée comme une flemmarde. Après quelques grognements protestataires, le garçon finit par comprendre et stopper sa marche, laissant l’ex-Serpy se remettre sur ses jambes avec délicatesse.
C’était vraiment très étrange comme sensation de se sentir complètement vide, physiquement mais certainement pas moralement. Octavia avait l’impression de peser le poids d’une plume, et c’était comme si tout ses os avaient disparu de son squelette, la laissant dans un état pantelant, végétatif. Après quelques pas, elle trébucha à genou sur les marches de l'escalier qui les menaient à l'étage, tordant au passage son doigt dépourvu d’ongle, réveillant l’atroce souffrance. Prouvant qu’il ne suffit parfois que d’une simple blessure pour provoquer les tiraillements les plus douloureux.

- Argh, merde !

Grimaçant de son incompétence mais surtout de l’immense gêne qui naissait en elle, face à l’homme qui se tenait derrière elle, silencieux comme une tombe qui devait la fixer piteusement et qu’elle connaissait à peine, elle tenta de se redresser pour être finalement aidée par une main glissée sous son bras gauche. Octavia jeta un regard en coin à Elfric, des perles salées coincées entre ses yeux dues à la douleur, fixant le visage qui restait fermé et muet, mais avec un regard qui voulait tout dire. Se redirigeant vers leur salle de guérison, Elfric poussa le battant de la porte, et Octavia effectua les dernières distances, seule, en direction d’un vieux sofa lacéré qui lui tendait les bras, pour finalement s’y écrouler avec joie, paupières fermées pour profiter pleinement de ce moment de répit.

Elle était en train de tomber lentement dans les bras de Morphée, oubliant totalement sa condition de mort vivante et de torchon imbibé d'eau. Repoussant d'un geste imaginaire les images qui revenaient en surface mais qui semblaient bien gravées dans son esprit à tout jamais, un bras la secoua. Battant des paupières, elle aperçut Elfric qui lui tendait une fiole.

- Beuh … C’quoi ça ?

- Tiens la miss, c'est une solution de force que j'avais préparée il y a quelques jours. Je l'ai diluée afin de minimiser le principe actif... Autrement, tu aurais pû retourner la maison toute entière... Il ne put s'empêcher de rire face à cette remarque et la jeune femme l'accompagna dans cet élan de gaïeté... Je pense que ce sera suffisant pour retrouver les forces nécessaires. Sinon, je vois que les vomissements du sortilège ont pris fin...

Octavia prit alors la fiole avec tout de même un regard méfiant mais se mit tout de même à la boire par confiance pour celui qui venait de lui venir en aide... Lorsque sa collègue effectua le geste, Elfric ne put s'empêcher de remarquer qu'il manquait un ongle à l'un des doigts de la jeune femme. Il continua donc:

- ... Mais pour l'ongle, je ne peux rien faire malheureusement, mais ça repoussera tout seul, ne t'en fais pas... Bon je vais chercher quelque chose à manger...

Le jeune homme claqua des doigts, aussitôt le lecteur CD identique à celui présent dans l'Infirmerie de Poudlard se mit en marche et diffusait dans la pièce une chanson que les deux jeunes gens adoraient: Maniac.

Il revint ensuite dans la pièce, une plaquette de chocolat dans la main. Les deux professeurs en prirent chacun plusieurs bouchées afin de se remettre de la bataille en reprenant des forces et profitèrent de ce moment de calme et de plénitude pour faire plus ample connaissance.

Après cela, Elfric utilisa son retourneur de temps afin d'aller donner son premier cours d'Astronomie. Puis revenu dans sa véritable dimension, il retrouva son amie Octavia et décidèrent de se rejoindre plus tard au Tournoi de Duels...

Le jardin du 12 Square Grimauld était paisible en cette nuit sans nuage. La lune brillait de tout ses feux et les étoiles dansaient sur la scène céleste. Soudain, un cri aigu retenti dans la nuit et un hippogriffe se posa silencieusement sur la pelouse. Sur son dos, un homme tentait de maintenir un jeune fille en équilibre. Ils réussirent à descendre sans encombre et on constatait que le jeune ne tenais pas debout toute seule. L’homme la soutenait et l’emmenait à l’intérieur. Ils entèrent dans la maison imprégnée d’un air de disco.

… And she's dancing like she's never danced before …

Ourson était intrigué par la musique.

*Une fête !?*

… On the ice-build iron sanity is a place most never see …

Ourson décida de suivre la musique. Qui dit musique, dit du monde qui danse. Donc, s’il voulait trouver de l’aide, c’est là qu’Ourson en trouvera. Il arrivèrent donc tout les deux dans la pièce d’où venait la musique et Ourson fut étonné de n’y trouver que deux personnes, dont une apparemment mal en point.

… She's a maniac, maniac, I sure know
And she's dancing like she's never danced before …

- Bonjour.

Après un instant d’hésitation, Ourson déposa délicatement Nathalie sur un divan libre. Aussitôt libérée de l’étreinte d’Ourson, Nathalie se débattit avec elle-même pour se relever. Ourson répugnait à utiliser la force pour obliger une fille à rester allongée. Il donna un coup de baguette et fit apparaître une boite en bois savamment ouvragée. Il ouvrit le couvercle pour découvrire un jolie figurine de danseuse de ballait et une petite manivelle en argent.

- Voyons, avec deux heures elle devrait avoir plus qu’assez.

Il tourna la manivelle sur quatre tours et déposât la boite à coté de Nathalie. Juste avant que la musique ne commence, il donna un autre coup de baguette qui eu pour effet d’enfermer le divan et ses occupant dans un bulle de savon. La petit figurine était maintenant animé d’un mouvement circulaire, indiquant que la musique avait commencé mais on n’entendait rien de ce qui se passait dans la bulle. Ourson se redressa, et fit face aux deux autres pour répondre à leur hypothétiques questions.

[HJ : Y’a personne dans la salle de repos, vu qu’il est marqué que c’est avant le changement de QG. Et, c’est plus Square Grimmaurd, j’te rappelle :p. Enfin, je vais faire comme si, pour les deux personnes ^^.]

Nathalie agrippait Ourson tant bien que mal sur le phénix qui les ramenait au QG de l’Ordre. Le temps avait complètement changé, la pluie s’était calmée et il y avait même un ciel sans nuage. A croire que le QG était extrêmement loin de Pré-au-Lard. Enfin, ce n’était pas plus mal, dans un sens. Mais elle était contente d’être rentrée au QG sans trop de dégâts, même si les grosses blessures aux poignets étaient revenues comme avant, lorsqu’elle a été libérée de chez les mangemorts. Ils arrivèrent par derrière, dans le jardin du QG et l’hippogriffe servant à Ourson et Nathalie se posa en douceur sur le sol du jardin. Ourson descendit le premier et Nathalie se laissa tomber mais manqua de s’étaler complètement contre le sol, une fois à terre. Elle essaya de tenir Ourson du mieux qu’elle pouvait pour marcher, vu le manque de force. Après quelques mètres à peine, Nathalie opta pour la solution suivante : s’agripper à la taille d’Ourson. Et c’était la meilleure, apparemment, vu qu’ils arrivèrent dans la salle de repos sans trop de difficultés après ça.

Nathalie remarqua que très peu la musique, et encore moins les deux personnes qui se trouvaient dans la salle de repos. Elle se demandait si Ourson ne divaguait pas en disant « Bonjour » à… Personne. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Il la déposa sur le divan qui se trouvait dans la salle de repos mais elle essaya de se lever, elle ne voulait pas rester assise et se reposer alors qu’il fallait remettre Pré-au-Lard en état. Seulement, voyant qu’elle voulait bouger, Ourson fit apparaître une petite boîte avec une figurine à l’intérieur, tourna une petite manivelle quelques fois puis enferma Nathalie, le divan et la petite boîte dans une grosse bulle de savon. Dés lors, une musique assez soporifique emplit toute la bulle de savon et Nathalie n’avait même plus la force de se lever pour tenter de sortir de cette bulle. Elle commença alors à rêver. Ou plutôt devrais-je dire, à revenir quelques mois en arrière…



Nathalie était enfermée dans une cellule sans fenêtre, avec une grosse porte métallique qu’il était impossible d’ouvrir. Ca faisait maintenant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, qu’elle était enfermée ici. Elle était chez les mangemorts. Et elle avait refusé de dévoiler tous les noms des membres de l’Ordre qu’elle connaissait à cette époque-là. Mangemort 14 avait été compréhensif, mais Mangemort 09 non, il n’avait pas la moindre patience et Nathalie n’en avait que subit les conséquences. Les liens refermés sur ses poignets et ses chevilles se resserraient de plus en plus à chaque torture faite et les blessures avaient donc été beaucoup plus profonde. La porte s’ouvrit à nouveau. Mangemort 14 avec un gros sac – elle se souvenait de ce passage et ne voulait pas le revoir, mais impossible de lutter contre ce cauchemar. Pourquoi ? – qu’il déposa. Il ouvrit le sac et Nathalie pu voir un enfant d’une dizaine d’années maximum.

- Mangemort 14 – Tu vois, peut-être que toi tu supportes la douleur et que tu n'as pas peur de la mort. Mais je doute que ce gamin soit pareil que toi.

Il dirigea sa baguette vers l’enfant et envoya un Endoloris. L’enfant hurla de douleur, il s’était recroquevillé et Mangemort 14 avait levé le sort assez rapidement, mais l’enfant été déjà fort amoché. Il demanda à Nathalie de parler. Il s’apprêtait à lancer de nouveau le sort, devant l’absence de réponse de Nathalie…

~Fin du souvenir~

Nathalie ouvrit les yeux brusquement, tremblant encore à cause de se souvenir. En réalité, c’était l’effet du savon sur ses poignets qui l’avait sortie de ce « rêve ». Il dégageait une certaine odeur, un arôme ou elle ne savait quel mot utiliser, mais les blessures situées aux poignets et même aux chevilles commençaient à la piquer de nouveau. La musique n’était pas terminée, mais elle s’était réveillée en criant un « Non » assez fort et il n’y avait plus qu’Ourson dans la pièce. La musique au dehors semblait avoir été arrêtée et les deux personnes présentes auparavant étaient parties. Nathalie était légèrement pâle mais elle se doutait que personne ne comprendrait pourquoi. Elle n’avait jamais admis que cet emprisonnement chez les mangemorts l’avait tant affectée que ça, mais ici, elle allait sûrement devoir donner des explications à Ourson, vu le visage qu’il affichait. Elle pris seulement maintenant, réellement conscience que ses vieilles – si on peut vraiment appeler ça « vieilles » - blessures s’étaient peut-être réouvertes et jeta un coup d’œil rapide. En effet… Elle abaissa vite fait bien fait, ses manches et attendit. Quoi ? Elle ne savait pas exactement.

[HJ: J'ai du retard à ratraper. ^^]

Après avoir enfermé Nathalie dans sa bulle (ha non c’est Diam’s ça ^^), Ourson discuta avec les deux autres. Ils revécurent ensemble les combats dans Prés au lard, et découvrirent le combat qu’avait enduré l’autre. Ainsi donc, l’affrontement fut terrible pour tout le monde. Cependant, la discussion prit vite fin et Ourson resta seul suite au départ des deux membres. Il s’installa alors dans un fauteuil et s’assoupit. Sans s’en rendre compte, il plongea dans un sommeil léger qui lui fit revivre encore ses duels et aussi sa bêtise ayant conduit à la capture de l’auror. S’ensuivit ensuite une suite de situations compliquées, étranges et surnaturelles. Ourson rêvait bel et bien. C’est alors qu’il fut réveillé par un cris strident. Il se releva en sursaut, la main dans la poche empoignant sa baguette, et scruta la pièce à la recherche de l’origine du cris. C’était Nathalie,. Elle devait avoir fait un mauvais rêve car elle était en sueur et plus blanche qu’un fantôme. Ourson se décontracta, pas de danger à l’horizon. Mais il était un peu mal à l’aise car il n’avait jamais été très doué pour réconforter qui que ce soit. Et à voir la jeune fille, elle avait vraiment besoin de quelqu’un à ses cotés. Malheureusement pour Ourson, la seule technique de réconfort qu’il connais, c’est les câlins, chose qu’il ne peut se permettre de faire ici pour la simple et bonne raison qu’il ne connais Nathalie que depuis très peu de temps. Il décida néanmoins d’aider sa collègue autant qu’il le pourra.

* Advienne que pourra.

Il sortit sa baguette et, en une série de mouvement harmonieux, il referma la boite à musique enchantée, l’amena dans sa poche et fit disparaître la bulle de confinement. Il rangea alors sa baguette, tendit la mains vers la jeune fille et dit :

- Viens. On a tout les deux besoin d’un petit remontant. On va aller se prendre un petit quelque chose dans la cuisine. Du thé et des biscuits. Ou n’importe quoi d’autre, on verra bien ce que la cuisine nous offrira.

Il afficha un sourire bien-veillant et attendit la réaction de la belle sans la brusquer. Pendant le court lapse de temps où il ne se passait rien, Ourson repensât à Zhadrryen. L’auror kidnappé venait d’emménager avec une membre de l’Ordre et ils étaient sur le point de fêter leur pendaison de crémaillère. Mione justement, devait être chez elle en ce moment en train de préparer les festivités. Elle ne savait pas encore ce qu’il était advenu de son tendre. A part les mangemorts et Ourson, personne ne savait que quelqu’un venait de perdre sa liberté. Il fallait que Mione soit mise au courant. Et c’est un travail qu’Ourson devait accomplire. C’est une question de principe. Il n’aurai plus aucun honneur s’il n’en était pas ainsi. Bien qu’il se sente sale et exténuer – techniquement, il était sale et exténué – il prit sur lui et décida d’aider Nathalie et tout de suite après, il ira annoncer la mauvaise nouvelle. Il ramena alors ses pensées vers Nathalie qui s’était levée et avait prit la main offerte d’Ourson. Il lui sourit de plus belle et ouvrit le chemin vers la cuisine.

[HJ : Bon, je poste ici, il y a un RP en cours dans la Cuisine...]

Le cri de Nathalie avait réveillé Ourson qui s’était, apparemment, endormi pendant qu’elle dormait. Il semblait exténué et ils étaient tous les deux assez sales à cause de l’attaque mais la saleté ne dérangeait pas Nathalie plus que ça. Elle avait appris à vivre dans la nature quand elle était plus jeune et il restait encore des restes de cette expérience. De plus, à chaque attaque, elle était sale juste après et n’avait pas forcément la force pour se laver, comme les autres membres de l’Ordre ou Aurors. Il fallait s’y faire. Enfin, après ce petit texte légèrement long pour ne rien dire, reprenons l’histoire. Elle essayait de se remettre de son souvenir pour pouvoir sortir de cette bulle, arrêter de trembler comme ça serait déjà une première chose à faire. Intérieurement, une certaine haine était revenue et de la honte également, mais ne pas le montrer était également important.

Ourson s’était levé et approché de la bulle, il fit quelques mouvements et referma la boîte à musique en la remettant dans sa poche puis fit disparaître la bulle dans laquelle Nathalie était enfermée. Il avait hésité pendant un moment et finalement, ici, il lui tendit la main pour l’emmener boire ou manger quelque chose dans la cuisine. Elle prit la main d’Ourson et le suivit en évitant de se prendre quelque chose sur le sol, sait-on jamais ce qui peut traîner par terre. La salle de repos était à l’étage des chambres, il fallait donc descendre les escaliers pour arriver à la cuisine. Nathalie regardait bien où elle mettait les pieds pour ne pas tomber et ne pas marcher sur les pieds d’Ourson comme elle avait déjà dû le faire de maintes fois (^^). Une fois arrivés dans la cuisine, Ourson laissa Nathalie s’installer sur une chaise et elle lui dit, avant qu’il ne lui demande ce qu’elle voulait boire ou manger :

- Nathalie - Je ne prendrais que de l’eau dans un premier temps, je n’ai pas très faim pour le moment.

Pour le moment, la dernière bribe de souvenir dont elle avait encore conscience l’avait vraiment perturbée. Et pourtant, ce n’était pas la première fois qu’elle vivait des flashs back comme celui-ci, des rêves de la sorte, des souvenirs de ces deux mois passés emprisonnée, elle en avait tous les soirs. Ils n’avaient pas encore libéré Happy et elle se sentait coupable à cause de ça, si seulement elle avait prévu que la corde ne se casserait pas, elle aurait pu envoyer Happy quelque part et elle, retenir les mangemorts. C’était du passé ? Elle le savait, mais se demandait ce que devenait Happy, il avait une trouille bleue de n’importe quoi et était enfermé chez les mangemorts. Le comble pour un trouillard, un innocent qui ne savait même pas ce que ces cagoulés lui voulaient. Elle n’aurait jamais dû accepter cet échange, même si elle n’avait pas eu le choix. Perdue dans ses pensées, Ourson la fit sursauter lorsqu’il s’installa à côté d’elle après un court moment, le temps de prendre ce qu’il voulait et d’amener à Nathalie ce qu’elle lui avait demandé. Là, elle prit la parole en disant :

- Nathalie - Au fait… Désolée pour tout à l’heure, quand je t’ai réveillé en criant. Je ne l’ai pas du tout fait exprès, sinon, j’aurais crié plus fort.

Petit sourire au coin des lèvres, cette note d’humour pouvait être inattendue, surtout qu’il y avait encore deux minutes, elle tremblait à cause du souvenir. Elle se dit néanmoins, qu’après cette « pause », elle devrait refaire ses bandages sinon tout allait s’infecter et ce n’était sans doute pas la meilleure des choses qui puisse arriver. Mais pour l’instant, elle attendait la réaction d’Ourson.

Edit Adya : Il n'y a pas de RP en cours dans la cuisine ! Si tu avais lu mon rp, tu aurais vu que ce n'est qu'un message pour vous et qu'il n'y a aucune réponse attendue. Ca fait plaisir de voir que mon RP d'au revoir a tellement d'importance que tu ne le lis pas. Ca me rassure donc : je ne manquerais à personne. Sur ce, bonne continuation.

PLOP

Dans un craquement sonore, Bilbo apparut dans le QG de l'OP, dans la salle des blessés. Le petit elfe déterminé comme jamais fit léviter le corp abimé du professeur sur un lit propre. Akshay serrait la mâchoire pour s'empêcher d'hurler. Mais il ne pouvait contenir le grondement d'angoisse qui montait dans sa poitrine en pensant à Eurora... L'elfe le regardait une profonde inquiétude dans le regard. Un son rauque sortit des lèvres du sorcier blessé:

-Bilbo, va dans ma chambre à Poudlard, il y a ce qu'il faut... J'avais préparé des baumes pour réparer les côtes blessées de Morgane... Je... Il grogna de douleur et se contorsionna dans son lit.

Le petit elfe répondit attivement:

-Je vais chercher ça immédiatement maître.

Un craquement plus tard, la petite créature avait disparut... Akshay gémit faiblement

-Eurora...

Il ne savait pas si un membre de l'ordre était en ce moment au QG, mais il n'avait pas la force d'appeler de toute manière... Il attendit donc. Ses paupières semblaient vouloir se fermer. Mais il lutta. Il en fallait plus que ça pour venir à bout de lui. Moins d'une minute plus tard, un autre craquement familier retentit. Bilbo apparut les bras chargés de diverses fioles et bocaux. Akshay était trop faible maintenant pour parler. Il avait déjà fait beaucoup d'efforts pour parvenir ici, son coeur lui même était trop serré en pensant à ce qui avait pû arriver à la jeune femme... Il cessa de se battre quelques secondes et sombra dans un trou noir.

Le petit elfe angoissé secoua le bras de son maître...

-Maître Akshay! Maître Akshay!

Ce n'est que une quinzaine de minutes plus tard qu'il reprit connaissance. Son esprit trop fatigué s'était protégé comme il avait pû, évitant de la même manière à son corp de souffrir. Pourtant lorsqu'il reprit consicience, ce dernier lui parrut infiniment lourd et il se demanda s'il pourrait à nouveau se relever. Une tête avec de gros yeux humides apparut dans son champs de vision restreint. Bilbo tenait une serviette humide qu'il appliquait sur son front. Akshay bougea doucement les doigts, même cela lui fit mal. Puis il les porta à sa poitrine, agrippa son tee shirt à une dizaine de centimètre d'interval puis dans un excès de force qu'il lui coutèrent infiniment d'énergie, il déchira le tee shit noir. Il laissa ses bras retomber mollement sur son lit. Puis il lança à l'elfe:

-Il y a un bocal transparent... avec un baume de couleur beige... Donne le moi s'il te plaît.

Le petit elfe grimpa rapidement sur le lit avec le bocal ouvert à la main. Akshay trempa ses doigts dedans et s'en étala sur toute la poitrine, cela ne pouvait que le faire aller mieux... Alors que son corp entier le faisait souffrir le moindre apaisement serait le bienvenue. Alors qu'il appliquait maladroitement le baume crémeux sur sa peau... Une sorte de picottement se propagea à la surface, cela devait commencer à faire effet... Puis il se rappela que l'usage du remède nécessitait la formule pour agir complètement. Mais au moment où il pensa à prendre sa baguette, un masque insondable vint figer ses traits... Dans sa chute, il n'avait aucune idée ce qu'elle était devenu. Il souffla desespéré:

-Ma baguette...

Le petit elfe bondit alors et s'exclama gaiement:

-Elle est là monsieurs, je l'ai récupéré en vous rammenant... Elle était parterre à côté de vous...

Akshay soupira de soulagement... Alors que le petit elfe lui tendait sa baguette en argent...

-Merci beaucoup Bilbo...

Il leva alors sa main et pointa sa baguette sur sa poitrine en murmurant les quelques mots... Il se demanda si cela allait vraiment agir... C'est sûr qu'il n'allait pas pouvoir se guérir correctement seul... Il n'avait pas été longtemps guériseur à l'hopital, mais le peu qu'il y avait appris lui permettrait peut-être au moins de se tenir debout pour repartir immédiatement voir Eurora... Il tenta de se redresser, un sourd grondement monta de sa poitrine... Puis il pensa à quelque chose qui pourrait le remettre d'aplomb mieux que n'importe quoi d'autres... Il grimaça, cela l'embettait de demander ça à son elfe...

-Bilbo, est ce que tu crois que... tu pourrais m'emmener quelque chose à... manger.

L'elfe tout entousiaste d'abbord s'arrêta net... Jamais encore son maître ne lui avait demander de lui apporter à manger depuis que... Il demanda alors perplexe:

-Maître... Vous voulez que je vous apporte... une proie?

-Oui s'il te plaît.

Après un infime instant de réflexion, le petit elfe reprit son air enjoué et répondit joyeusement:

-J'y vais tout de suite!

Il disparut à nouveau. Akshay se sentait seul dans cette sale froide... Il se demanda si des combattants avaient laisser leur vie ici et combien d'entre eux étaient arrivés là agonisant... Il dû attendre un peu plus de cinq minutes avant le retour de l'elfe, ce qui était inhabituellement long, mais vu ce qu'il lui avait demandé...

Le petit elfe apparut alors, accompagné d'un daim, dont la langue pendait sur le côté... Le petit elfe était content de lui et lança:

-Il est assomé monsieur!

Akshay était très surpris que la toute petite créature lui rammène une proie trois fois plus grosse qu'elle... Il répondit cependant

-Merci beaucoup.

Akshay se laissa tomber de son lit... Alors que tout son corp lui criait de s'arrêter immédiatement et protestait... Il s'avachit sur le corp du daim. En effet, le pouls de l'animal battait rapidement. Il porta ses lèvres et plongea profondement ses canines dans le cou de l'animal, elles transperçaient maintenant la carrotide... Le sang chaud coula dans sa bouche, puis dans sa gorge. Les forces lui revinrent rapidement. Alors il se reput frénétiquement de l'animal. Le corp eut quelques soubresauts avant de s'affaiser complètement... Le cerveau en ébullition, il aspira les dernières gouttes de sang du cadavre... Alors il sû qu'il n'y avait pas de meilleur remède...

Il se releva, bon pas aussi bien qu'il l'aurait fait habituellement... Il tituba légèrement et réussit à rester debout. Alors il demanda à l'elfe:

-Débarasse toi du cadavre s'il te plaît.

-Oui maître Akshay!

Alors le petit elfe disparut une énième fois, mais cette fois avec le cadavre... Cela ferait tâche si un membre de l'ordre entrait qu'il tombe sur la bestiole morte...

Alors il lui restait plus qu'à l'attendre pour aller immédaitement à St Mangouste où Eurora avait surement été rapatriée...

GKArrivés dans le salon de sa demeure londonienne grâce à Tellior, son elfe de maison, Gyaltsen monta rapidement les marches de l'escalier menant à l'étage. Il tenait dans ses bras la femme évanouie. Éveillant son esprit, chacun des ses gestes se voulait précis, délicat et calculé. Le temps pressait.

GK- Tellior, il me faut une seringue et de la solution de force diluée au dixième, troisième tiroir, la fiole au bouchon rouge, la neuvième sur la droite, dit-il à son elfe qui marchait sur ses talons.

GKCe dernier acquiesça et disparut. Arrivé au premier étage, Gyaltsen quant à lui, pénétra dans une petite chambre, la même qui avait accueilli Mademoiselle Sandra Felton plusieurs mois auparavant.

GKLa chambre avait été remise en état depuis et la cheminée supprimée pour plus de précautions. Les protections restèrent les mêmes. La maison était protégée par un dôme anti-transplanage, protégée par le secret du sortilège Fidelitas, insonorisée de l'intérieur, les fenêtres ne laissant rien transparaître de l'extérieur. Seuls les Phénix, membres de l'Ordre du Phénix, voyaient en leur coeur ce secret révélé. Pour toute autre personne, la maison passerait inaperçue. Il le savait, sa demeure Home Sweet Home était plus sûre que le QG actuel, que ce soit pour se protéger ou bien retenir quelqu'un prisonnier.

GKDélicatement, il posa la blessée sur le lit. Dans un premier réflexe, il sortit de la poche de son jean son sifflet magique incrusté d'une pierre de crapaud. Cette pierre avait la faculté de pâlir lorsqu'elle se trouvait à proximité d'un poison. Les signes vitaux de l'inconnue qui lui faisait face, allongée et inconsciente, étaient faibles. Gyaltsen envisagea le pire. Lentement, tenant son sifflet dans sa main, il parcourut dans toute sa longueur le corps de la blessée qu'il effleurait de sa pierre de crapaud. Durant toute l'inspection, la pierre garda sa couleur vert-de-gris habituelle sans pâlir. La femme n'était pas empoisonnée, mais surement très faible et diminuée.

GKUn long sommeil réparateur provoqué artificiellement grâce à un sortilège aurait été la plus naturelle des solutions, mais le temps pressait et la situation exigeait une méthode beaucoup plus rapide. Le fait qu'elle ait enclenché l'alarme de l'ancien QG n'était pas anodin et des réponses étaient attendues. Tellior réapparut soudains aux côtés du jeune homme, les mains chargées. Gyaltsen se saisit de la seringue et, perçant avec l'aiguille le bouchon en plastique, il la remplit de la solution de force diluée. Il prit ensuite le bras gauche de la blessée, releva ses haillons qui faisaient office de manche et lui injecta le produit. Son bras était vierge de tout tatouage, de toute marque des ténèbres.

GK- Ce n'est pas une mangemorte Nathalie. Il ne s'agit pas non plus d'une illusion qui aurait pu cacher la marque des ténèbres, car lorsque le sorcier devient trop faible, l'illusion commence à s'estomper, expliqua-t-il en détournant le regard vers Nathalie qui venait de le rejoindre dans la chambre.

GKLa solution de force permettait en temps normal de décupler les forces du sorcier qui la buvait. Diluée, elle était suffisante pour redonner assez d'énergie à une personne affaiblie, plongée dans l'inconscience, sans pour autant lui permettre de retourner les meubles d'une maison entière...

GKTandis qu'ils observaient l'effet du produit en attendant que la jeune femme se réveille, Gyaltsen se munit de sa baguette magique et la fit légèrement tournoyer au-dessus des genoux apparents et écorchés de la blessée. Usant de simples * Episkey * informulés, les blessures disparurent. Jugeant les soins suffisants en attendant le réveil de l'inconnue, il se releva et se positionna face à la fenêtre.

GKLà, il fit sortir de sa baguette un filet de vapeur argenté qui se matérialisa soudain en cheval andalou. Après avoir donné ses instructions, le patronus messager disparut en traversant le mur et partit à la vitesse de la lumière prévenir tous les autres membres de l'Ordre du Phénix. Pour ceux qui était disponibles ce soir-là, Gyaltsen les convoqua au QG pour une réunion de l'Ordre du Phénix.

GKD'après ce qu'il connaissait de l'alarme, cette dernière avait été mise en place afin de prévenir de toute intrusion, hostile ou non, dans l'ancien QG. Afin d'éviter tout problème et toute fuite d'indices, il avait été décidé qu'il était formellement interdit à tout Phénix de revenir dans ce lieu. Normalement lui aussi protégé par le secret du Fidelitas, seul un ancien membre de l'Ordre aurait pu activer l'alarme en pénétrant dans l'endroit interdit. Gyaltsen était presque sûr que Nathalie avait dû faire le même rapprochement d'idées que lui concernant cette femme.

GK- J'ai prévenu les autres pour qu'ils nous rejoignent au QG de Loutry. Cette femme aurait beaucoup à nous apprendre, dit-il d'un ton calme à Nathalie, sa baguette tournant lentement entre ses doigts, tandis que Tellior s'affairait à ranger le matériel utilisé ce soir-là.

GKPuis, tous ensemble, Gyaltsen portant encore une fois dans ses bras la femme toujours inconsciente, ils transplanèrent dans le QG actuel à l'aide de Tellior. L'inconnue fut de nouveau allongée, cette fois-ci sur un lit de la salle de repos. Beaucoup de monde était attendu ce soir-là, une simple chambre n'aurait pas suffi. Pendant quelques minutes, Gyaltsen prit la peine de mettre en place un dôme anti-transplanage sur la maison, car il ne faudrait pas que l'inconnue, apeurée, s'échappe en transplanant...

GKMais n'étant pas spécialisé dans les enchantements, son dôme ne serait efficace que durant quelques minutes. L'intervention rapide d'Atana ou de Jaren permettrait d'en créer un permanent ou du moins, de très longue durée. Espérons qu'ils répondront à l'appel ce soir-là...

[je pars du principe que seul Gyal a vu le message de Nathalie]

Habituellement, Jaren passait ses soirées dans sa chambre, à étudier la magie ou bien à se détendre en écoutant une quelconque musique, l'important étant qu'elle l'aide à se vider l'esprit. Il prennait également son repas du soir dans sa propre chambre, en solitaire car il préférait gardait le mmaximum de temps disponible pour réfléchir aux événements actuels et à ses recherches magiques, ce qui nécessitait un certain calme.

Ce soir, il avait cependant dérogé à la régle et était resté dans le salon, du côté de la bibliothéque de la maison. Au début, Jaren avait eu du mal à se concentrer car tout dans cette pièce lui rappellait Octavia ... la façon dont elle lui avait présenté sa collection de livre, le petit divan où sous l'emprise de l'alcool les deux jeunes gens avaient cédés à leurs attirances respectives. Des fragments de cette soirée lui était revenu en mémoire, brouillés par l'alcool, le temps et les efforts fournis pour essayer d'effacer ces souvenirs qui le faisaient souffrir.

Mais après quelques temps, il avait finit par se sentir de nouveau à l'aise dans cette ambiance feutrée, chaude et intime. Les couleurs agréables et les tissus fins donnaient à cet endroit de la pièce un certain cachet que Jaren appréciait tout particulièrement.

Ce soir là, il avait également dinné en compagnie des autres membres de l'Ordre. Personne n'avait semblé surpris, mais Jaren avait surpris plusieurs fois des échanges de regard furtif. Manifestement, personne ne s'était attendu à ce qu'un jour il revienne participer à ces repas conviviaux, même s'il faut bien l'avouer il n'avait pas vraiment participé aux discutions ce soir là, se bornant à lancer de temps en temps son avis personnel sur des sujets qu'il jugeait pourtant futiles.
C'est durant ce repas que le Patronus de Gyaltsen apparu.

La tablée, l'instant d'avant, se figea instantanément, la même pensée atteignant probablement tout le monde : et s'il était en danger ? Et si une attaque de mangemort avait eut lieu ? Déja, la moitié de la table était debout, prête à partir au combat, lorsque le patronus s'exprima avec la voix de son créateur. Apparement, une femme venait d'être retrouvée inconsciente dans l'ancien Quartier Général de l'Ordre et Gyaltsen lui avait prodigué les soins magiques nécessaires, puis avec Nathalie il demandait aux autres membres de l'Ordre de se préparer à leur arrivée.

Sans un mot, Jaren fonça vers la salle de soin, ouvrit la porte d'un coups de baguette magique et pénétra dans la pièce d'un pas rapide. Presque au même instant, trois personnes apparurent devant lui dans un concert de PLOP. Nathalie et Gyaltsen tenait fermement une femme, que Jaren ne reconnu ni d'Éve ni d'Adam mais dont le visage lui disait tout de même quelque chose. Il sentit Gyaltsen ériger des défenses provisoires dans la salle, et l'enchanteur décida de mettre ses connaissances en pratique.

D'un coups de baguette, il canalisa son énergie magique afin de mieux contrôler les flux puis il se mit lentement à faire le tour de la salle en psalmodiant une littuanie de paroles toutes plus incompréhensibles les une que les autres pour quiconque n'était pas spécialiste en enchantement. Contrairement au dôme d'antitransplanage de Gyaltsen, le sortilège de Jaren ne fonctionnait pas en permanence : il ne se déclenchait que si quelqu'un voulait transplaner dans la zone délimitée. Cette différence permettait une formidable économie d'énergie et donnait à l'enchantement une longitivité bien supérieure. Il savait néanmoins qu'il devrait renouveller cette protection de temps en temps, afin d'éviter tout risque.

Lorsque cette première précaution fut prise, il refit un tour en marmonnant d'autres formules, lesquelles avaient pour objectif d'empêcher toute forme de communication de cette pièce vers l'extérieur, ou l'inverse. Ni patronus, ni elfe de maison et encore moins de phénix ne pourraient à présent arriver directement dans cette pièce. Jaren trouvait que ces protections étaient superflues car pour les envoyer, il aurait fallut que les "autres" sachant où l'envoyer, or la femme elle-même ignorerait où elle était.
En revanche, elle serait peut-être tenté d'envoyer un message à l'extérieur, Jaren renforça donc particulièrement les points concernant ce détail. Ensuite, il se rapprocha de la femme blessé, reconnu la patte de Maître Médicomage de Gyal, puis il s'empara de la baguette de l'inconsciente.

-Je propose que nous gardions ceci jusqu'à savoir si elle est dangereuse ou non. Bien, il faut également que quelqu'un retourne à l'ancien QG, il s'y trouve une photo des anciens membres ... cela nous permettra d'être fixé sur son appartenance ou non. Il s'agit d'une vieille photo, antérieure à notre arrivée à tous dans l'Ordre.

Nerveusement, il se mit à marcher autour de la pièce. Rapidement, il tenta un peu de légilimancie sans parvenir à rien, ce qui l'agaça profondément. Néanmoins, il était forcé de patienter jusqu'au réveil de la femme.
C'est donc avec un air résigné qu'il prit place sur un tabouret inconfortable et qu'il attendit, tandis que les autres Phénix s'affairaient à diverses tâches.