[je pars du principe que seul Gyal a vu le message de Nathalie]

Habituellement, Jaren passait ses soirées dans sa chambre, à étudier la magie ou bien à se détendre en écoutant une quelconque musique, l'important étant qu'elle l'aide à se vider l'esprit. Il prennait également son repas du soir dans sa propre chambre, en solitaire car il préférait gardait le mmaximum de temps disponible pour réfléchir aux événements actuels et à ses recherches magiques, ce qui nécessitait un certain calme.

Ce soir, il avait cependant dérogé à la régle et était resté dans le salon, du côté de la bibliothéque de la maison. Au début, Jaren avait eu du mal à se concentrer car tout dans cette pièce lui rappellait Octavia ... la façon dont elle lui avait présenté sa collection de livre, le petit divan où sous l'emprise de l'alcool les deux jeunes gens avaient cédés à leurs attirances respectives. Des fragments de cette soirée lui était revenu en mémoire, brouillés par l'alcool, le temps et les efforts fournis pour essayer d'effacer ces souvenirs qui le faisaient souffrir.

Mais après quelques temps, il avait finit par se sentir de nouveau à l'aise dans cette ambiance feutrée, chaude et intime. Les couleurs agréables et les tissus fins donnaient à cet endroit de la pièce un certain cachet que Jaren appréciait tout particulièrement.

Ce soir là, il avait également dinné en compagnie des autres membres de l'Ordre. Personne n'avait semblé surpris, mais Jaren avait surpris plusieurs fois des échanges de regard furtif. Manifestement, personne ne s'était attendu à ce qu'un jour il revienne participer à ces repas conviviaux, même s'il faut bien l'avouer il n'avait pas vraiment participé aux discutions ce soir là, se bornant à lancer de temps en temps son avis personnel sur des sujets qu'il jugeait pourtant futiles.
C'est durant ce repas que le Patronus de Gyaltsen apparu.

La tablée, l'instant d'avant, se figea instantanément, la même pensée atteignant probablement tout le monde : et s'il était en danger ? Et si une attaque de mangemort avait eut lieu ? Déja, la moitié de la table était debout, prête à partir au combat, lorsque le patronus s'exprima avec la voix de son créateur. Apparement, une femme venait d'être retrouvée inconsciente dans l'ancien Quartier Général de l'Ordre et Gyaltsen lui avait prodigué les soins magiques nécessaires, puis avec Nathalie il demandait aux autres membres de l'Ordre de se préparer à leur arrivée.

Sans un mot, Jaren fonça vers la salle de soin, ouvrit la porte d'un coups de baguette magique et pénétra dans la pièce d'un pas rapide. Presque au même instant, trois personnes apparurent devant lui dans un concert de PLOP. Nathalie et Gyaltsen tenait fermement une femme, que Jaren ne reconnu ni d'Éve ni d'Adam mais dont le visage lui disait tout de même quelque chose. Il sentit Gyaltsen ériger des défenses provisoires dans la salle, et l'enchanteur décida de mettre ses connaissances en pratique.

D'un coups de baguette, il canalisa son énergie magique afin de mieux contrôler les flux puis il se mit lentement à faire le tour de la salle en psalmodiant une littuanie de paroles toutes plus incompréhensibles les une que les autres pour quiconque n'était pas spécialiste en enchantement. Contrairement au dôme d'antitransplanage de Gyaltsen, le sortilège de Jaren ne fonctionnait pas en permanence : il ne se déclenchait que si quelqu'un voulait transplaner dans la zone délimitée. Cette différence permettait une formidable économie d'énergie et donnait à l'enchantement une longitivité bien supérieure. Il savait néanmoins qu'il devrait renouveller cette protection de temps en temps, afin d'éviter tout risque.

Lorsque cette première précaution fut prise, il refit un tour en marmonnant d'autres formules, lesquelles avaient pour objectif d'empêcher toute forme de communication de cette pièce vers l'extérieur, ou l'inverse. Ni patronus, ni elfe de maison et encore moins de phénix ne pourraient à présent arriver directement dans cette pièce. Jaren trouvait que ces protections étaient superflues car pour les envoyer, il aurait fallut que les "autres" sachant où l'envoyer, or la femme elle-même ignorerait où elle était.
En revanche, elle serait peut-être tenté d'envoyer un message à l'extérieur, Jaren renforça donc particulièrement les points concernant ce détail. Ensuite, il se rapprocha de la femme blessé, reconnu la patte de Maître Médicomage de Gyal, puis il s'empara de la baguette de l'inconsciente.

-Je propose que nous gardions ceci jusqu'à savoir si elle est dangereuse ou non. Bien, il faut également que quelqu'un retourne à l'ancien QG, il s'y trouve une photo des anciens membres ... cela nous permettra d'être fixé sur son appartenance ou non. Il s'agit d'une vieille photo, antérieure à notre arrivée à tous dans l'Ordre.

Nerveusement, il se mit à marcher autour de la pièce. Rapidement, il tenta un peu de légilimancie sans parvenir à rien, ce qui l'agaça profondément. Néanmoins, il était forcé de patienter jusqu'au réveil de la femme.
C'est donc avec un air résigné qu'il prit place sur un tabouret inconfortable et qu'il attendit, tandis que les autres Phénix s'affairaient à diverses tâches.

Peyton et Eurora venaient de finir de manger. Pendant leur repas, qu'elles avaient passé en compagnie de Jaren, le patronus de Gyaltsen leurs était apparu, leur demandant de préparer une salle, et annonçant l'arrivée imminente d'une blessée. Jaren avait filé en direction de la salle de soin, laissant les deux jeunes femmes, après leur avoir assuré qu'il n'avait pas besoin d'elles pour le moment. Ce soir là, elles étaient encore au QG de l’Ordre à cette heure avancée mais il n’y avait aucune anormalité étant donné qu’Eurora n’avait pas toujours pas de logement en état d’être habité et que Peyton avait décidé de rester un instant avec la nouvelle phénix pour la soutenir. Les deux jeunes femmes discutaient des sujets qu'elles évoquaient souvent en cette période. Après avoir débarrassé la table assez rapidement, dans un QG silencieux, elles montèrent à l'étage pour retrouver leurs chambres. Arrivées sur le palier, Peyton allait passer le bonsoir à Eurora lorsque son attention fut attirer par une lumière provenant de la salle de repos... Apparemment, la personne qu'avait ramener Gyaltsen et Nathalie y était toujours et les phénix n'avaient toujours pas terminé. Ne pouvant aller dormir sans être allée voir, la phénix avait interpelé Eurora :

- Attends, allons les voir, ils ont peut-être besoin d'aide.

Eurora et Peyton allèrent alors en direction de la salle, tout au fond du couloir. Après avoir toqué à la porte, Peyton passa sa tête dans l'ouverture. Dans la pièce, Gyaltsen, Jaren et Nathalie se tenaient autour de la femme, qui n'était pas encore dans un état lui permettant de parler. En la voyant, Jaren sortit de la pièce pour venir leur expliquer la situation. Leur faisant un rapide résumé, il leur dit alors que si elles n'avaient rien d'autre à faire à cette heure-ci de la nuit, elles feraient bien d'aller faire un tour dans l'ancien quartier général, au 12 Square Grimmaud afin de rechercher d'éventuelles photos des anciens membres, de l'époque révolue. Eurora et Peyton étaient prêtes à y aller mais Peyton savait dors et déjà que cela allait être bien difficile... Chercher une photo dans un endroit qu'elle ne connaissait pas... Heureusement, Jaren ajouta que Gyaltsen leur permettait de partir avec Tellior, son elfe, pour le voyage mais aussi pour la découverte des lieux.

- Très bien, allons-y... Par contre, avant, nous aurions besoin de la voir afin de pouvoir mieux la reconnaître, dit Peyton. Désolée de ne pouvoir rester dehors...

Les deux phénix, accompagnées de Jaren rentrèrent alors dans la pièce, afin d'observer sous toutes les coutures, essayant de ne laisser échapper le moindre détail possible, notamment et surtout au niveau de son visage, malgré ses blessures et les signes d'une grosse fatigue. Une fois satisfaite de leur visualisation, Eurora et Peyton ressortirent de la pièce alors que Tellior, que Peyton commençait à connaître, les attendait dehors, dans le couloir, après l'appel de son maître. Il savait déjà où il devait se rendre et les deux jeunes femmes n'eurent qu'à se tenir à lui avant qu'ils ne transplanent ensembles, direction l'ancien quartier général...

Mione, contrairement à son habitude, n'était pas au QG. Elle avait préféré passer la soirée avec Zhad, loin du boulot. Cependant, lorsque l'on chasse le naturel, il revient au galop. Et voilà Mione qui, bien qu'elle s'était jurée de s'accorder sa soirée, transplane au QG, dans le but de récupérer deux ou trois ouvrages sur les êtres magiques. Depuis l'entrée d'Akshay dans l'Ordre, la jeune femme avait effectué des recherches, afin d'être plus à même de prévoir les réactions du phénix, et aussi de s'en servir en combat.

Lorsqu'elle poussa la porte d'entrée, elle sentit l'effervescence, plus qu'elle ne l'entendit ou ne la vit. Quelque chose venait de se passer. Espérant qu'une enième attaque de mangemorts ne s'était pas produit (et que la vie de ses collègues n'était donc pas en danger), elle parcouru rapidement le couloir en direction de la pièce où elle devinait que les autres avaient du partager leur repas. Lorsqu'elle passa le pas de la porte, elle remarqua en effet des reliefs du dîner encore présents sur la table. Mais ce qui attira son attention fut bien entendu le Patronus de Gyaltsen. La forme argentée flottait à 2 mètres du sol, légère et aérienne.
Mione s'interrogea sur le pourquoi de ce patronus, devinant que son collègue avait eu le temps de l'envoyer. Il devait donc, par hypothèse, être assez en sécurité pour le faire. Soudain elle entendit du remue ménage provenir du couloir. Eurora et Peyton se ruaient dans le couloir et, sans s'arrêter, s'éloignèrent en direction de la salle de soins. Sans attendre, la jeune chef les suivit.

La porte de la salle était ouverte, laissant entrevoir plusieurs silhouettes. Mione se faufila par l'ouverture et avisa, plus loin dans la pièce, Jaren, Gyaltsen et Nathalie, entourant un lit sur lequel était étendu une femme qu'elle n'avait jamais vu. Jaren tenait un document entre les mains, ressemblant à une sorte d'album, et semblait très concentré.
Elle demanda doucement :"Qui est-ce ?" lorsque Jaren répondit à l'attention des autres :

-Bien, nous pouvons
donc établir avec certitude qu'elle est un ancien membre de l'Ordre.
Maintenant, son nom ... on va voir si les anciens avaient la même
habitude que nous.

Il retourna ce qui semblait être une photo et précisa au bout d'un moment :

-Dorcas Meadow. J'ai recompté plusieurs fois pour en être sûr. D'après la liste au dos, elle se nomme Dorcas Meadow.

*Dorcas Meadow ? Jamais entendu parler...Ainsi il s'agirait d'une ancienne Phénix ?*

-Dorcas Meadow, vous m'entendez ? Vous êtes en sécurité ici, au sein de l'Ordre.

Mione toussota, espérant ne pas briser ce moment de révélations mais elle avait besoin d'avoir quelques réponses. Regardant Jaren, elle demanda :

- Comment l'avez-vous trouvé ? Tu la connais Antares ?

Elle avait volontairement utilisé le pseudo de son ancien chef. Mieux valait rester prudente.

Dorcas s’était effondré et haletait sur le goudron. Elle vit le sol monter tel une marée et essaya de se débattre, mais son corps ne répondait plus. Le goudron bouillonna et son niveau s’éleva de quelques centimètres. Il allait atteindre ses yeux ! Il allait la noyer !

Soudain quelqu’un la souleva et une haleine féminine lui lécha le visage.

- ….. vous ?……….. ici ?

Elle voulu rassembler son esprit mais encore une fois son corps la trahit et elle retomba en elle-même. Ses paupières retombèrent.
Son corps fut enlevé dans les airs et la folie lui donna l’impression d’être jeté en l’air et passé de mains en mains par des démons furieux.

- … la neuvième sur la droite. Pop (fit l’elfe)

On la posa sur un lit de glaçons et la douceur du lit lui fit l’impression de milles couteaux dans le dos. Les démons l’emportèrent de nouveau et la firent violemment retomber sur les lames d’un matelas plein de plumes.

- …des anciens membres…dans l’Ordre.

Le vent souffla dans ses neurones.

- … Dorcas…
- … Meadow…
- … au sein de l’Ordre.

Une voix féminine parla à proximité mais cette fois, elle avait réussi à rassembler ses forces.

- FLAMEL !

Elle se releva subitement, s’asseyant sur le lit, se balançant d’avant en arrière, couverte de transpiration. Mione recula instinctivement puis Gyaltsen posa sa main sur l’épaule de la femme et la repoussa doucement dans le lit.

- Reposez-vous, tout va bien, lui dit-il d’une voix profonde.
- Flamel, gémit-elle de nouveau.

Les membres de l’Ordre échangèrent des regards intrigués. Ils connaissaient tous l’alchimiste Flamel de nom mais ne comprenait pas ce qu’il venait faire là.

- Etes-vous Dorcas Meadow ? retenta Jaren.

Les yeux apeurés de la femme s’agrandirent et elle hocha la tête.Gyaltsen prit son pouls et continua.

- Nous sommes tous de l’Ordre du Phénix, ne vous inquiétez pas. Tout va bien se passer maintenant.

Mione s’avança et s’assit à son tour au chevet de l’ancienne Phénix.

- C’est moi qui m’occupe de diriger l’Ordre. Je sais que ça peut être dur, mais nous aimerions entendre votre histoire.

Dorcas Meadow leva une main tremblante vers Mione jusqu’à lui toucher le visage. La jeune femme frémit à se contact rugueux et froid. La main semblait morte. Elle lui caressa les cheveux et Mione dut se faire violence pour ne pas reculer.

- Flamel, murmura-t-elle encore une fois.
- D’accord, Nicolas Flamel, redit Jaren qui commençait à perdre patience. Qu’a-t-il ?
- Pas lui, dit Dorcas. Albert.

Elle laissa sa main retomber sur la couverture et se mit à trembler.

- Albert Flamel à. à…

Les Phénix se penchèrent en avant.

- A.. a… Azkaban.

La femme eut un spasme et ses yeux se refermèrent. La mince toile d’araignée que sa conscience avait tissé pour regrouper les membres épars de son esprit céda sous la fatigue et l’ancienne Phénix s’effondra lourdement sur le côté, bavant légèrement.

Le silence retomba sur la pièce.

[Hj : Un peu théâtrale à mon goût, vous me pardonnerez, j'espère. Si la manière dont je joue vos persos vous gêne, mp-moi.]

-Bon ... Déclara simplement Jaren après que Dorcas se soit effondrée.

Personne dans la pièce ne parlait, tout le monde digérant l'événement. Jaren, quand à lui, fouillait sa vaste mémoire afin d'essayer de trouver une référence à Albert Flamel, mais absolument rien ne lui vint à l'esprit. Peu-être un descendant de Nicolas, peut-être pas ... impossible à dire dans l'état actuel des choses. Soudain, un détail lui revint en mémoire.

-Bien ... elle a parlé d'une personne à Azkaban, et vu l'état de la pauvre Dorcas je pense que nous pouvons dire qu'elle-même y a séjournée. Cela expliquerait l'état lamentable de son esprit ... en revanche, j'aurais été curieux d'apprendre comment elle s'est évadée, mais je crains qu'elle ne parle plus avant un long moment. Déclara t'il en montrant d'un geste vague de la main la femme inconsciente qui gisait dans la pièce. Je pense que nous avons plusieurs choses importantes à faire. Premièrement nous devons trouver des informations sur ce Albert Flamel. Faites marcher nos contacts au sein du ministére, ou envahissez-le, je m'en fiche mais on doit avoir des réponses. Suivant ce que l'on découvrira, nous devrons peut-être nous résoudre à aller faire un tour à Azkaban.

Un silence de mort acceuillit ses dernières paroles, et pour cause : Azkaban était bien le dernier endroit sur Terre que la plupart des gens sain d'esprit voulaient visiter. Jaren lui-même n'y avait jamais mit les pieds, mais il avait entendu tellement de récits effrayants sur cet endroit que la simple évocation du mot lui arrachait une sueur froide.

De plus, il ne s'était pas trouvé face à un détraqueur depuis longtemps, et durant cette période il avait vécu plusieurs expériences traumatisantes. Du coup, il craignait les souvenirs que ces créatures maléfiques feraient naitre en lui.
Son regard bleu-acier parcourut l'assemblée, et il déclara posément :

-Nous sommes face à un mystére, à nous de le résoudre. Prévenez les autres membres, l'Ordre du Phénix doit être sur le pied de guerre, ces événements ne me disent rien qui vaille. Mais pas cette nuit, allons nous reposer, la nuit porte conseil. Je propose une réunion avec tous les membres de l'Ordre, dés demain matin. Pour surveiller Dorcas, il serait préférable que les volontaires se relayent.

Sur ce, il quitta la pièce, bientôt suivit des autres, et regagna sa chambre où il s'endormit assez rapidement, malgrés les questions qui tournaient dans son esprit.

[Topic clot jusqu'au prochain réveil de Dorcas, surveillée par les elfes de maison qui se relayent]

GKAlbert Flamel, au sol, apparut soudain dans un flash lumineux au centre de la salle de repos du QG de l'Ordre. La bague qui avait servi de portoloin retomba dans un léger bruit sur le parquet. Mione était également présente dans la pièce et veillait sur Dorcas qui, allongée sur l'un des lits, était toujours plongée dans un sommeil inaltérable.

GKComateuse, faible, se réveillerait-elle un jour malgré tous les soins dont elle était l'objet ? Toutes les autres réponses qu'elle pouvait apporter à l'Ordre pouvaient se révéler précieuses. Chacun espérait son réveil.

GKSurprise par l'arrivée inopinée de l'inconnu, se doutant de son identité, ses collègues étant partis la veille pour la mission Terres de Phénix afin d'aller à la rencontre d'Albert Flamel emprisonné à Azkaban, Mione l'enchaîna à l'aide de cordes magiques et le fit se redresser, cela était plus humain que de le laisser étendu sur le sol. Son évasion avait été une des hypothèses envisagées pour obtenir les réponses aux questions qu'ils désiraient. Pendant les quelques minutes qui restaient avant l'arrivée du groupe parti en mission, Mione prit soin d'appliquer un dôme anti-transplanage, par précaution. Il ne faudrait pas qu'Albert Flamel leur échappe après tous ces efforts.

GKNouveau flash lumineux et les sept compagnons apparurent à leur tour, tenant tous à la main la même guirlande ; scène comique à voir. Les mains se délaissant de l'objet, tous les regards se tournèrent vers Albert Flamel. Jaren s'occupa de rétablir les mêmes protections que celles appliquées lors de l'arrivée de Dorcas. Maître en enchantements, il réalisa notamment un dôme anti-transplanage beaucoup plus perfectionné et à durée de vie beaucoup plus longue que celui de Mione.

GKAprès un regard de Jaren lui confirmant que les protections étaient en place, Gyaltsen défit les cordes qui liaient Albert Flamel, situé à quelques mètres de lui. Il lui adressa la parole, d'une voix calme et profonde, dépourvue d'hostilité, le regard plongé dans le sien.

GK- Bonjour Monsieur Flamel, je me présente, je me nomme Gyaltsen. Nous ne vous voulons aucun mal. Nous désirons juste des réponses. Ne vous inquiétez pas si nos visages sont amenés à se transformer, nous sommes sous l'effet du Polynectar. Mon ami, dit-il en montrant Jaren d'un geste de la main, a jugé utile de vous faire sortir de prison. Je lui fais confiance, mais je me dois d'être sceptique. Il y a quelques minutes, vous avez dit ne pas connaître cette femme du nom de Dorcas Meadow, déclara-t-il en désignant cette fois-ci la jeune femme étendue sur le lit. Qu'avez-vous donc à nous apprendre... Albert ?

GKLes membres de l'Ordre avaient réussi à le faire sortir de prison. Albert Flamel devait donc certainement être conscient que s'il ne leur était pas utile ou bien s'il refusait d'obtempérer, ces derniers étaient en mesure de le ramener à la case départ... Mais les Phénix ne lui étaient pas hostiles, juste méfiants et curieux à son égard ; il avait avant tout été condamné pour meurtre et jusqu'à preuve du contraire, sa place était de préférence à Azkaban plutôt que dans une maison de Loutry Ste Chaspoule. Le Veritaserum était prêt à l'emploi, mais Gyaltsen préférerait ne pas avoir à l'utiliser. Son estime pour Albert Flamel en serait alors amoindrie car la potion de vérité ne serait utilisée que si l'homme ne se montrait pas coopératif.

GKAlbert Flamel était-il conscient de sa chance ? Savait-il que son avenir et que l'aide que les membres de l'Ordre pourraient lui apporter allait se jouer en quelques phrases ? Gyaltsen était sûr que oui, l'homme qu'il avait en face de lui n'avait rien d'un ignorant. Tout cela dépendrait de sa réponse. Les effets du Polynectar ne tarderaient pas à s'estomper.

GK[En attente d'un RP d'Ourgan.]

La suite c’était passé un peu vite pour le cerveau à peine réveillé d’Albert mais il avait quitté sa cellule pour un endroit bien plus douillet, chaud et humain. Tellement humain qu’il était ligoté sur le sol. L’humanité avait ce on ne sait trop quoi de charmant qui pousse à la misanthropie l’homme isolé.
Une jeune femme le ligota puis l’assit par terre, le temps de poser des protections magiques et qu’un flash lumineux en plein visage l’éblouisse un bon coup. Les yeux un peu larmoyants, il vit un nouveau sorcier approcher, défaire les cordes et lui parler.

- Bonjour Monsieur Flamel, je me présente, je me nomme Gyaltsen. Nous ne vous voulons aucun mal. Nous désirons juste des réponses. Ne vous inquiétez pas si nos visages sont amenés à se transformer, nous sommes sous l'effet du Polynectar. Mon ami a jugé utile de vous faire sortir de prison. Je lui fais confiance, mais je me dois d'être sceptique. Il y a quelques minutes, vous avez dit ne pas connaître cette femme du nom de Dorcas Meadow. Qu'avez-vous donc à nous apprendre... Albert ?

Il scruta la femme étendue plus loin qui bavait légèrement sur son traversin. Décidément, il ne la connaissait pas. Ses interlocuteurs ne savaient décidément pas pourquoi il était là. Ravalant des questions aussi évidents que « je suis où ? quel jour sommes-nous ? votre coupe de cheveux est horrible ! », Albert préféra demander :

- En fait, je ne suis pas spécialement bon à quelque chose, donc en général, si on s’intéresse à moi, c’est à propos de mon père. Alors je suis plutôt surpris de voir qu’on est venu me tirer de là pour elle, il hocha la tête vers Dorcas.

Gyaltsen eut l’air un peu contrarié. Un grand cri retentit.


Dans la mare de neurones que Dorcas avait appeler son cerveau, deux noms tournaient follement. Albert. Flamel. Ordre du Phénix. On l’avait soigné, du moins physiquement. Ces petites attentions n’avaient pas passé les remparts de folie qui avaient été dressé sous son crâne. Confortablement blotti dans ses écheveaux de synapses débranchés, l’esprit de la sorcière jouait avec des bribes de souvenir sans suite.

- Flash

La pupille extrêmement dilatée par les jours passés sous une paupière fermée enregistra une lumière brutale à la périphérie des cils. Deux muscles œuvrèrent de concert et levèrent le rideau de la réalité sur l’esprit de Dorcas.
La douleur la réveilla net, sa rétine soudainement brûlée par le second flash du portoloin. Son cerveau bouillonna et demanda à ses membres de se crisper, sa bouche de s’ouvrir et de hurler.
Le temps que les muscles atrophiés réagissent, une minute passa.

- AaaaiaaaarrhHHHHHhhhiiiiiiaaaHHHHHHHHH

Tout le monde sursauta et se retourna. Assise sur le lit, Dorcas pointait Albert du doigt et bafouillait. Tellior qui la surveillait, regarda son maître d’un air implorant, tout désolé de ne pas avoir prévenu la crise.

- Ne … médaillon… pas oublier ! Ne… non. Pas oublier…

A la vue du visage d’Albert, Dorcas venait de se rappeler qu’elle devait délivrer un message, un souvenir remonta lentement.

- Pas oublier le médaillon.

Le souvenir qui revint en elle lui écarquilla les yeux et ses synapses furent pris dans une tempête sans précédent. Un flot d’émotions indistinctes la traversèrent (goût citron, colère subite, douceur, humide, froid, rugueux,…) en un instant. Son cœur palpita brutalement, incapable de répondre aux flux d’adrénaline et de stress qui la secouait, allant et revenant comme une marée, grignotant sa vie. Elle vomit.

Tellior la maintenait sur le lit pendant que Gyaltsen cherchait désespérément un moyen de la calmer, Jaren et Mione, méfiants, avaient sortis leurs baguettes et tenaient Flamel en respect.

Son esprit prit feu comme un château de cartes.

Une sueur brûlante la recouvrit, elle eut la chair de poule.

Le dernier neurone rendit l’âme sur un dernier ordre.

Tous les muscles de Dorcas se crispèrent tous ensemble, dans un concert d’os et d’articulations malmenés. Le cœur s’arrêta net sur une ultime giclée d’hémoglobine.

Albert Flamel s’inquiéta immédiatement du sort qu’on lui réservait.

- Je vous jure que je ne la connaissais pas !

Nathalie était revenue de l’ancien QG avec Gyaltsen et y avaient, en effet, trouvé un intrus. Ou plutôt une intruse. Une jeune femme qui s’était révélée être une ancienne membre de l’Ordre du Phénix mais dont Nathalie n’avait pas connaissance. Pendant ce temps, elle était restée silencieuse et réfléchissait en laissant le soin aux autres de parler car ils s’y connaissaient plus qu’elle en ce qui concernait des soins à procurer à la jeune femme ramenée. Jaren eut une idée géniale qui envoya deux membres de l’Ordre à l’ancien QG pour chercher une photo. Grâce à cette photo, l’identité de la jeune femme n’était plus un secret. Elle s’appelait Dorcas Maedow et était, c’était sûr, une ancienne membre de l’Ordre. Après les soins de Gyaltsen, Dorcas put murmurer certains mots dont le nom d’Albert Flamel qui se trouvait, d’après elle, à Azkaban.

N’ayant pas le choix et Dorcas s’évanouissant de nouveau, Jaren parla et dit qu'il fallait envoyer des membres de l'Ordre à Azkaban. Tout le monde se tut, le silence fut plus lourd que tout jusqu'à présent. La seule pensée de devoir se rendre à Azkaban n'enthousiasmait personne. Il donna rendez-vous à tout l'Ordre le lendemain matin pour une réunion de préparation de cette expédition. Là, une « équipe » fut créée rapidement et envoyée à Azkaban pour pouvoir parler à ce fameux Albert Flamel. L’opération se révélait compliquée et Nathalie, quant à elle, restait de côté car elle savait ne pouvoir les aider. Elle écouta toute la conversation.

Après un long moment, le QG semblait vide car ils étaient partis à Azkaban. Nathalie resta près de Dorcas, s’assurant d’être là si elle avait un quelconque besoin ou si elle se réveillait encore une fois. Après tout, c’était ainsi la seule manière d’aider pour le moment même si elle avait déjà « aidé à la découverte ». Elle se sentait inutile, c’était clair et net et finit par s'endormir, elle devina qu'il devait être tard car la fatigue l'envahissait. A peine fut elle réveillée, ils revinrent avec un homme dont elle devina l’identité : Albert Flamel. Il devait avoir dans les 50 ans et, pendant qu’ils remettaient les protections nécessaires, ils attachèrent Flamel.

Mais après, tout se passa très vite. Dorcas se réveilla et poussa un hurlement à en déchirer le cœur. Elle pointait du doigt Albert Flamel et parlait d’un médaillon, du moins, c’est ce que Nathalie crut comprendre car sa phrase était hachée. Enfin, sa voix devint plus claire et elle dit une phrase avec insistance et intonation « Ne pas oublier le médaillon ». Elle finit par vomir comme en proie à un souvenir et Gyaltsen cherchait un moyen de la calmer pendant que Jaren et Mione gardaient leurs baguettes pointées sur Albert Flamel. Mais après… L’état de Dorcas sembla s’empirer et, quelques secondes après, son cœur s’arrêta de battre – du moins, elle ne bougeait plus. Les choses se compliquaient. Gyaltsen essayait de la réanimer avec massage cardiaque plusieurs fois mais sans résultat. Il dit alors ce que tout le monde craignait entendre, après l’avoir recouverte d’un drap blanc :

- Gyaltsen - Elle est morte…

A cette annonce, Albert Flamel dit qu’il ne la connaissait pas et il le jurait. Il semblait sincère et Jaren intervint alors, ainsi que Mione pour essayer de les calmer. Peyton essayait à son tour mais, des trois, ce fut Jaren qui prit la parole en s’adressant à Albert :

- Jaren - Calmez-vous. On ne vous veut aucun mal, vous êtes sincère mais on essaie de comprendre ce qu’il se passe. Comprenez-nous, on découvre cette jeune femme dans notre QG et elle prononce sans arrêt votre prénom et votre nom.

Ce fut alors au tour d’Eurora de parler, celle-ci n’avait encore rien dit mais suivait la scène de près.

- Eurora -Si vous le souhaitez, nous avons des potions d’aiguises-méninges pour vous aider à vous souvenir et des filtres de paix pour vous « calmer ». Mais rien ne vous oblige à accepter.

Shannon se dirigea alors vers la porte de la pièce pour, sans doute, chercher les potions indiquées au cas où. Comme cela, elles seraient là au besoin mais ils ne voulaient pas le forcer à avaler une quelconque potion, ils cherchaient réellement des réponses. Pendant ce temps, le silence était retombé. Secondes durant lesquelles les membres de l’Ordre digéraient chacun la nouvelle du médaillon, la mort de Dorcas, la seule personne pouvant expliquer sa présence dans l’ancien QG. Il ne restait, à présent, plus que cet Albert Flamel qui n’en savait pas plus sur cette histoire qu’eux, apparemment. Ils méditaient tous sur ce qu’il venait de se passer. C’est alors que Shannon revint dans la pièce et posa les potions sur une table de chevet située non loin du lit. Ce fut alors au tour de Gyaltsen de briser le silence qui s’était installé jusqu’à présent. Il avait longtemps réfléchit et prit alors la parole :

- Gyaltsen - Monsieur Flamel. J’ai une question à vous poser… Est-ce que le nom de Maedow vous dit quelque chose ? Il s’agissait du nom de la femme couchée dans ce lit. Dorcas Maedow. Et la réaction qu’elle a eut prouve qu’elle vous connaissait, de près ou de loin. Alors son nom de famille vous rappelle-t-il quelque chose ?

Ses mots résonnèrent longtemps dans la pièce et Albert sembla réfléchir à la question bien qu’il connaissait sans doute la réponse, il avait peut-être peur de répondre et de ce que sa réponse allait engendrer. Nathalie en profita pour ouvrir enfin la bouche après de longues heures de silence. Sa voix était rauque à cause de son silence prolongé et elle fit sursauter tout le monde, car ils avaient oublié sa présence :

- Nathalie - Et… Ce médaillon dont elle a parlé ? Vous évoque-t-il quelque chose ? N’importe quoi. N’ayez pas peur de nous dire ce que vous pensez, nous ne vous ferons rien du tout.

Après avoir posé cette question qui était même la plus importante d'après elle, le silence s'installa et Albert Flamel ne répondit pas tout de suite. Il devait sans doute en avoir marre d'être coincé ici alors qu'il était enfin libre, ou presque, et voulait sûrement revoir la lumière du jour sans être escorté par une quelconque personne. Soudain, ce dernier brisa le silence qui s'était prolongé et demanda :

- Albert Flamel - Si je vous révèle tout ce que je sais sur ce fichu médaillon, me laisserez-vous en paix ? Ai-je votre parole que je pourrai partir sain et sauf et vivre la vie de mon choix ?

Il posa son regard sur tous les membres de l'Ordre présents dans cette pièce en attendant une réponse. Nathalie jeta un regard à Mione, puis Gyaltsen et fit rapidement le tour des personnes autour d'elle comme pour voir s'ils avaient quelque chose contre cette perspective de laisser Albert Flamel partir dés qu'ils auraient les réponses qu'ils voulaient. Ce fut Mione qui prit la parole en disant :

- Mione - Oui, nous vous laisserons partir. Mais cela se fera sous l'escorte d'un membre de l'Ordre qui vous déposera où vous le souhaiterez. Seulement, nous voudrions aussi savoir, en plus de ce que vous savez sur le médaillon, ce que vous savez sur Maedow. Et, je ne parle pas spécialement de Dorcas, ici.

Silence. Tous patientèrent pour les réponses qu'ils allaient avoir et espéraient que ce qu'allait leur apprendre Albert Flamel allait les aider. Verdict ?

[HJ : En attente d'un RP d'Ourgan.]

Albert se calma un peu, visiblement ses interlocuteurs étaient aussi abasourdi que lui. Si cela lui assurait une espérance de vie plus longue à court terme, cela ne laissait rien présager de bon. On lui reposa pour la énième fois la même question.
Flamel prit le temps de réfléchir, repassant toute son enfance en vue puis son adolescence, sa première prise de la Pierre, l’âge adulte, longuement étiré sur quelques siècles, ses aventures, ses maîtresses, ses collègues, les célébrités de l’époque. Rien. Rien de rien. Des Meadow, ok, mais c’était un nom de famille courant et aucun ne ressemblait au cadavre décharné sur le lit, mais en l’imaginant un peu remplumé…

Une jeune femme demanda soudain :
- Et… Ce médaillon dont elle a parlé ? Vous évoque-t-il quelque chose ? N’importe quoi. N’ayez pas peur de nous dire ce que vous pensez, nous ne vous ferons rien du tout.

Là par contre, on entrait en terrain connu.

- Si je vous révèle tout ce que je sais sur ce fichu médaillon, me laisserez-vous en paix ? Ai-je votre parole que je pourrai partir sain et sauf vivre la vie de mon choix ?

Une autre jeune femme (Encore ! Ne pas penser à des choses sur ce que doit faire l’Ordre dans ses moments de villégiature, ne pas penser à…) lui répondit :

- Oui, nous vous laisserons partir. Mais cela se fera sous l'escorte d'un membre de l'Ordre qui vous déposera où vous le souhaiterez. Seulement, nous voudrions aussi savoir, en plus de ce que vous savez sur le médaillon, ce que vous savez sur Maedow. Et, je ne parle pas spécialement de Dorcas, ici.

Flamel grogna pour lui-même et résuma :

- Meadow… Seylid Meadow. Je l’ai croisée en mars 1781 à Marseille. Jeune, fraîche et jolie. Entreprenante, même. Sinon, j’ai connu un Obscuras Meadow, vampire italien, il habitait Venise. Je crois qu’il est mort vers 1916, foutue guerre. Rien qui ne puisse vous servir, je pense.

Il fit jouer ses doigts, tout content de pouvoir palper sa personne.

- Maintenant, vous voulez entendre parler du médaillon. Et j’ai votre parole que vous me laisserez partir. Très bien.

Ses doigts craquèrent.

- Mon père avait gardé la Pierre Philosophale à portée de main pendant toute sa vie, sauf sur la fin, où il a commis l’erreur de la remettre à se balourd de Dumbledore, avec les conséquences que l’on sait. Mais il ne pouvait pas la porter constamment. Une Pierre magique de cette puissance aurait engendré à coup sûr des effets secondaires inconnus en cas de contact prolongé avec la peau. Mon père n’a pas voulu prendre ce risque. Il a donc enchâssé la Pierre Philosophale dans une autre pierre, plus petite et d’une matière minérale commune. Du granit, je crois.

Flamel reprit son souffle.

- Cette nouvelle pierre fut liée à une chaîne et c’est à ma mère, Pernelle, qu’elle fut confiée. Elle portait le tout comme un bijou, parfois tel un médaillon, d’autrefois tel un diadème. Lorsque mon père donna la Pierre Philosophale à Dumbledore, il l’a retira et ôta les chaînes. La seconde pierre a acquis des pouvoirs étonnants au fil des siècles, au contact de la Philosophale. On l’a appelée le Diadème ou le Médaillon, suivant. Mon père s’en est rendu compte lors de la séparation et l’a cachée en attendant de pouvoir l’étudier. Il est mort avant.

Jaren dut retenir une lueur de convoitise au fond de son œil :

- Et savez-vous où elle se trouve en ce moment ?
- En dehors de Poudlard, mon père considérait qu’il n’existait qu’une seule chose inviolable : Gringotts. Elle doit se trouver dans son coffre. Un type du ministère m’a indiqué que tout était à moi. C’était ma dernière visite, elle remonte à 14 ans.

Il reluqua la femme en face de lui qui semblait diriger tout le monde. Il cligna de l’œil.

- Je peux vous fournir une procuration, si vous voulez.

Puis il sembla murmurer pour lui-même.

- Prends ça dans les dents p’pa.

Tous attendaient qu’Albert Flamel prenne la parole. Eurora sentait sa gorge se dessécher alors qu’elle se retenait involontairement de respirer, comme si reprendre son souffle lui aurait fait manquer quelque chose des paroles du fameux Albert…

Flamel prit son temps de la réflexion, tout un chacun n’osant briser le silence que sa seule réflexion imposait, conscients de l’importance de sa réponse ; Conscients qu'il ne fallait pas le déranger afin qu’il se remémore bien tout… Enfin, après avoir à moitié marmonné, ou grogner selon le point de vue de chacun, Albert Flamel avait résumé : Il avait donc connu une Seylid Meadow, croisée en Mars 1781 à Marseille. La description qu’il en fit montrait par elle-même ce qu’il pensait de cette jeune femme… Du point du point de vue de quelques OP... Tous les membres de l’Ordre semblèrent accrurent leur attention au fur et à mesure de ses paroles. Il avait également connu un autre Meadow, un vampire italien… La première était nettement plus intéressant, tous semblaient d’accord ce point : Nul besoin de Legilimancie pour le deviner. Cependant, le deuxième n'était pas à oublier... Chaque détail était important.

Le silence était pesant… La tension, pourtant ne semblait vouloir le briser et tous accordaient une attention non des moindres à Flamel. Son père, Nicolas Flamel, avait gardé la pierre Philosophale toute sa vie à ses côtés mais vers la fin de sa vie, il fit l’erreur de l’éloigner de lui en la confiant à Dumbledore… A n’en pas douter, Albert Flamel ne portait guère Dumbledore dans son cœur vis-à-vis du qualificatif qu’il avait employé en parlant de lui.

Son père, connaissant les risques qu’il aurait encouru s’il avait gardé la pierre, il avait donc préféré la confier à son vieil ami, Dumbledore, afin de la protéger de Voldemort. Nicolas Flamel avait donc enchâssé la pierre dans une autre pierre, faite en granit. Cette nouvelle pierre fut confiée à la mère d’Albert, Pernelle, épouse de Nicolas, qui le portait sur elle tel un bijou, un médaillon ou un diadème… Certes, tous ces détails étaient des détails. Cependant, Eurora n’osa pas même en louper une miette… Son esprit enregistrait tout dans un coin précis de sa tête…

Enfin, cela devint encore plus intéressant, de la même manière la tension montait crescendo… Au fil des siècles, la seconde pierre aurait acquis des pouvoirs étonnants, au seul contact de la pierre philosophale : On l’a appelée le Diadème, ou le Médaillon. Son père s’était rendu compte de tout ceci lors de la séparation, et l’avait cachée afin de l’examiner plus tard… Le seul hic était… qu’il était mort avant.

« Ne … médaillon… pas oublier ! Ne… non. Pas oublier… ». Les paroles de Dorcas semblaient encore résonner dans l’esprit d’Eurora avec insistance, comme si… comme si Dorcas était toujours en vie et qu’elle murmurait toujours cette phrase dans le silence de la pièce, insistant afin que le médaillon ne soit jamais oublié… Ou par crainte qu’il ne soit s’il n’était pas répété incessamment…

Jaren demanda ensuite si Albert Flamel savait où la pierre se trouvait, à présent… Eurora sentit son souffle se retenir alors qu’elle écoutait la réponse…

Dans le coffre des Flamel, à Gringotts. Le seul endroit le plus inviolable qu’il soit, selon que le considérait son père. La dernière visite d’Albert dans le coffre remontait à 14 ans. Plusieurs questions s’insinuèrent ensuite dans l’esprit des Phénix… Comment récupérer la pierre ? Comment pénétrer dans Gringotts et dans le coffre des Flamel… Albert était d’accord pour leur fournir une procuration. Le seul hic –l’un des hic plutôt- était qu’Albert étant censé être en incarcération à Azkaban, les Gobelins de Gringotts ne trouveraient-ils pas curieux que quelqu’un vienne, au nom d’Albert Flamel, récupérer la pierre… ? ...

Il fallait faire preuve de prudence…

- Gyaltsen - « Nous sommes d’accord en ce qui concerne cette procuration, nous l'acceptons. Cependant, nous aimerions vous poser quelques autres questions avant cela... Que savez-vous de plus sur ces Meadow que vous nous avez cités ? … Seylid Meadow, qu'est devenue votre relation avec elle... vu que vous la jugez entreprenante, avez-vous eu des ébats amoureux avec elle ? »

- Jaren – « Pouvez-vous également nous en apprendre davantage sur le meurtre dont vous avez été coupable ? ».

Tous se tournèrent ensuite vers Albert Flamel, attendant qu’il se prononce une nouvelle fois.

[ En attente d'un RP d'Ourgan ]

- Nous sommes d’accord en ce qui concerne cette procuration, nous l'acceptons. Cependant, nous aimerions vous poser quelques autres questions avant cela... Que savez-vous de plus sur ces Meadow que vous nous avez cités ? … Seylid Meadow, qu'est devenue votre relation avec elle... vu que vous la jugez entreprenante, avez-vous eu des ébats amoureux avec elle ?

Albert Flamel s’empourpra, pouffa. L’expression le fit franchement rire. La deuxième question, moins.

- Pouvez-vous également nous en apprendre davantage sur le meurtre dont vous avez été coupable ?

Le deuxième type avait l’air plus décidé, Albert lui répondit en premier.

- J’ai eu un différend avec un Moldu en Moravie. Je crois que ce pays s’appelle la République Tchèque, maintenant. Nous en sommes venus au main, j’avais un peu bu. Je l’ai tué. La première grande erreur de ma vie. La richesse de mon père m’a offert un bon avocat et j’ai obtenu mon extradition ici. A Azkaban. Et pas à Brno.

Prononcé sans accent par une personne vieille de quelques siècles, cette ville au nom bizarre accueillait en fait une petite prison en briques, gardés par des sorciers du gouvernement tchèque. Les prisonniers n’y restaient jamais longtemps, la Brno Vezeni servait de couloir de la mort. La sentence était la mort par rupture des veines, sous sédatif.

- Entre le désespoir et la mort, j’ai choisi le premier. Deuxième erreur de ma vie.

Il laissa un petit silence flotter sur l’assemblée, savourant l’effet mélodramatique produit.

- Concernant Seylid Meadow, si vous voulez tout savoir – paix à son âme – elle a été d’une compagnie agréable quoique vigoureuse, et oui, nous avons eu de nombreux « ébats amoureux ». L’autre Meadow, le vampire, une connaissance italienne me l’avait présenté une fois, mais je ne l’ai jamais revu. J’ai ouï dire qu’il était mort deux ans avant mon emprisonnement.

Les regards qui voletaient entre son visage et celui de la morte le renseignèrent sur ce qu’ils soupçonnaient.

- Hum. Euh, vous savez, les méthodes contraceptives de l’époque, mais chez les sorciers, étaient loin d’être efficaces. Il est possible que ce soit ma descendance, mais vraiment, je ne crois pas.

Les membres de l’Ordre profitèrent qu’Albert avait fini pour se consulter rapidement, tandis qu’un des elfes de maison apportait une tasse de chocolat chaud à un Flamel reconnaissant. Il fatiguait rapidement, l’espoir d’être libre converti en énergie s’épuisait rapidement et il rêvait à un lit douillet. Dommage

Pendant que les autres discutaient, Jaren se leva, récupéra un papier et une plume avant de les poser devant Flamel.
- Vous nous avez parlé d’une procuration, il me semble, aussi, si cela ne vous gêne pas…

Albert soupira et prit les instruments. Sa main tremblait et il dut s’y reprendre à plusieurs reprises pour écrire correctement cette fichue lettre.

Citation :

Par la présente, moi, Albert Flamel,
Autorise le porteur de cette lettre, [blanc], à accéder à mon coffre familial, le n°232424-343 et à y effectuer les prélèvements qu’il souhaitera.

Pour mémoire : Caefe Monit Emptor.

Fait le 12 janvier 1973 à Londres.

Albert Flamel

Jaren le regarda d’un air interrogatif.

- Je l’ai daté d’un peu avant mon emprisonnement, vous n’aurez qu’à dire que vous l’aviez perdu. Le « pour mémoire », ce sont les 3 mots de passe qui m’identifie auprès des gobelins de Gringotts. Ils ne poseront pas trop de question avec ça. Je met quoi comme nom de porteur ?

On le luit dit, il écrivit puis cligna des yeux et rendit le parchemin au membre de l’Ordre.

- Conformément à notre accord, et au cas où je m’effondrerai subitement sous la fatigue, sachez que j’aimerai qu’on me dépose à Londres, au bout de St. Johns Wood Road, y’a un des étangs du parc zoologique là-bas. C’est toujours bondé, on devrait être discret.

Il bailla, se ficha une claque pour sortir de la torpeur qui le gagnait.

- Vous avez encore des questions ?

GKAprès un rire amusé, Albert Flamel reprit contenance et continua son récit suite à la question posée par Jaren :

GK- J’ai eu un différent avec un Moldu en Moravie. Je crois que ce pays s’appelle la République Tchèque, maintenant. Nous en sommes venus au main, j’avais un peu bu. Je l’ai tué. La première grande erreur de ma vie. La richesse de mon père m’a offert un bon avocat et j’ai obtenu mon extradition ici. A Azkaban. Et pas à Brno. Entre le désespoir et la mort, j’ai choisi le premier. Deuxième erreur de ma vie, dit-il avant qu'un silence ne s'installe.

GKGyaltsen avait écouté avec attention le récit d'Albert. Ses paroles semblaient sincères, sa voix emplie de regret. Soudain, il reprit la parole.

GK- Concernant Seylid Meadow, si vous voulez tout savoir, elle a été d’une compagnie agréable quoique vigoureuse, et oui, nous avons eu de nombreux « ébats amoureux ». L’autre Meadow, le vampire, une connaissance italienne me l’avait présenté une fois, mais je ne l’ai jamais revu. J’ai ouï dire qu’il était mort deux ans avant mon emprisonnement.

GKObservant les regards des membres de l'Ordre, il poursuivit :

GK- Hum. Euh, vous savez, les méthodes contraceptives de l’époque, mais chez les sorciers, étaient loin d’être efficaces. Il est possible que ce soit ma descendance, mais vraiment, je ne crois pas.

GKLe groupe de Phénix se consulta rapidement, tandis que Tellior, sur demande de Gyaltsen, apporta un petit remontant au tout récent évadé et rescapé de la prison d'Azkaban. La discussion portait sur l'éventuel lien de parenté entre Dorcas et Albert. Ce dernier, s'il existait vraiment, pourrait leur être utile par la suite. Après quelques minutes de concertation, tandis que les dernières rumeurs s'échangeaient, Jaren sortit de la conversation et s'adresse à Albert Flamel qui se retrouvait maintenant avec de quoi noter.

GK- Vous nous avez parlé d’une procuration, il me semble, aussi, si cela ne vous gêne pas…

GKL'homme s'appliqua et après quelques difficultés, il signa enfin la procuration. Suite au regard de Jaren, il s'expliqua :

GK- Je l’ai daté d’un peu avant mon emprisonnement, vous n’aurez qu’à dire que vous l’aviez perdu. Le « pour mémoire », ce sont les 3 mots de passe qui m’identifient auprès des gobelins de Gringotts. Ils ne poseront pas trop de question avec ça. Je met quoi comme nom de porteur ?

GK- Dorcas Meadow si vous voulez bien... lui répondit Jaren sur le champ, impassible, le visage toujours aussi concentré.

GKFlamel compléta alors le blanc qu'il avait laissé auparavant sur sa procuration et la rendit complète au maître en enchantements. Ce dernier vieillit la lettre pour plus de réalisme, elle datait tout de même de plusieurs dizaines d'année.

GK- Conformément à notre accord, et au cas où je m’effondrerais subitement sous la fatigue, sachez que j’aimerais qu’on me dépose à Londres, au bout de St. Johns Wood Road, y’a un des étangs du parc zoologique là-bas. C’est toujours bondé, on devrait être discret.

GK- Nous y tiendrons, la rassura Mione.

GK- Vous avez encore des questions ? leur demanda alors Albert après s'être giflé pour sortir d'une torpeur latente.

GK- Il se pourrait que Dorcas Meadow soit l'une de vos descendantes. Même si hélas elle est décédée aujourd'hui, cela pourrait être un espoir pour votre nouvelle vie, savoir que peut-être, vous avez une famille, quelque part. Nous avons parmi nous des personnes douées en potion. L'une de ces potions permettrait de révéler un lien de parenté, lui expliqua Gyaltsen, suite aux conclusions qui étaient ressorties de la discussion de tout à l'heure. Pour cela, il nous faut disposer d'un échantillon d'ADN des deux personnes, Dorcas et vous-même. Êtes-vous d'accord pour nous faire don d'une mèche de vous cheveux ?

GKAprès hésitation, dans un léger râle, Albert Flamel s'y résigna et leur fit don d'une mèche de ses cheveux.

GK- La potion sera prête d'ici demain matin, lui précisa Shannon.

GK- Autre question, pouvez-vous nous en dire plus à propos des protections de votre coffre familial ? demanda Jaren.

GKAprès un petit moment de réflexion, Albert les leur énuméra toutes, leur précisant que normalement, en possession des trois mots de passe qui le caractérisaient, les gobelins les lèveraient afin qu'ils aient accès au coffre. Sur ces dernières paroles, l'homme semblait épuisé. Ainsi, Gyaltsen lui proposa-t-il de passer la nuit au QG dans l'une des chambres encore libres. Albert accepta. Le lendemain matin, à l'aube, il serait libre comme cela lui fut expliqué et promis. Avant la tombée de la nuit, Dorcas Meadow fut enterrée dans le jardin de la demeure. Gyaltsen avait pris soin, avant, de récolter plusieurs mèches de cheveux sur la pauvre femme.

GKTard dans la nuit, Lee avait fait sa réapparition au sein de l'Ordre. Le groupe, toujours en ébullition, n'était pas encore couché à son arrivée. Très brièvement, entouré de plein de mystères, il raconta le récit de son absence et précisa ses compétences en potions qu'il avait consolidées durant tout ce temps, à tel point qu'il devint maintenant le maître en potions de l'Ordre du Phénix. Les autres membres lui firent écho de leur situation actuelle et en compagnie de Shannon, Lee se porta volontaire pour confectionner la potion qui révélerait si oui ou non, il y avait un lien de parenté entre Albert Flamel et Dorcas Meadow.

GKLa potion était complexe et sa fabrication prit plusieurs heures. Elle contenait entre autre de l'essence de belladone, des écailles de tortues marines, du sang de dragon et du foie de rat. Plus le sorcier qui la réalisait était précis et agile, plus le lien de parenté pouvait remonter loin dans le temps, ce qui était le cas de Lee. Une fois terminée, la potion était translucide. Après ajout des deux échantillons d'ADN, la potion virait au vert si un lien de parenté unissait les deux personnes, rouge s'il était trop ancien ou inexistant. Mais dans le cas de Lee, si la potion virait au rouge, ce serait uniquement parce le lien de parenté n'existait pas entre Dorcas et Albert.

GKLors de l'instant de vérité, un cheveux de Dorcas et un autre d'Albert furent ajoutés à la potion. Très vite, ils se désagrégèrent à son contact. Les cheveux restant d'Albert de Dorcas, les Phénix les conservèrent précieusement. Après quelques secondes d'attente, la potion vira au... rouge. La déception se lisait sur les visages. Leur théorie était fausse... La nuit étant déjà bien entamée, tous se couchèrent très tard avec en tête une pointe de déception et beaucoup d'interrogations, le soleil se levant d'ici quelques heures.

GKA l'aube, tous se réveillèrent, Albert aussi. On lui annonça la nouvelle à propos de Dorcas et lui. Cela ne semblait pas le décevoir. Comme promis, après un léger petit-déjeuner, Atana l'emmena par transplanage d'escorte avec son elfe Amadeus à l'endroit qu'il avait précisé. L'elfe qui les transplana et qui connaissait l'endroit - les elfes de l'Ordre sont amenés à parcourir tout la ville de Londres au moins une fois dans leur vie pour pouvoir transplaner où bon leur semble par la suite - prit soin de les faire apparaître au sein d'un bosquet d'arbres, à l'abri des regards indiscrets qui étaient tout de même rares à l'aube.

GKAprès un dernier encouragement pour sa nouvelle vie, lui conseillant de rester le plus discret possible afin d'éviter les ennuis futurs, Atana s'enfouit sous une cape d'invisibilité avec son elfe et lança un sortilège d'amnésie sur Flamel afin de lui faire oublier des souvenirs bien précis. Puis ils disparurent. Ainsi, Albert Flamel ne se souviendrait pas de la façon dont il s'était échappé d'Azkaban, oubliant ainsi sa rencontre avec les Phénix. Experte en enchantements (l'utilisation des sortilèges en découlait), l'effet désiré par Atana devait sans doute être au rendez-vous...

GKLa mission pour Gringotts se déroulait en ce moment-même.

GK[Avec accord d'Ourgan.]

Elle sortit rapidement de la zone d'entrainement puis elle se dirigea vers la porte la plus près d'elle et elle rentra mais il n'y avait personne mais cette pièce qui devait être le salon du quartier général de l'ordre possédait un canapé qui était assez grand et qui avait l'air très confortable et elle décida d'installer Mione sur celui-ci, le temps de trouver quelqu'un qui
puisse la soigner. Elle referma la porte et elle se mit à courir dans le couloir, ouvrant toutes les portes pour voir s'il n'y avait pas quelqu'un qui pouvait lui venir en aide, mais sans réel succès, il n'y avait apparemment pas l'ombre d'un chat, ici. Ceci agaça passable la jeune phénix qui se sentait vraiment impuissante pour venir en aide à Mione. Elle se disait * c'est pas possible, il doit bien y avoir quelqu'un, dans cet endroit de malheur *. Puis enfin, elle tomba sur une pièce où d'après ce qu'elle voyait, devait servir d'infirmerie. De plus, elle vit accrocher au porte manteau, un veste qui apparemment devait appartenir à un homme. Mélina
se dit que cette personne ne devait pas être bien loin et elle retourna au salon où elle avait installé Mione et elle la transporta jusqu'à cette pièce où on pourrait certainement la soigner.

Elle décida de patienter quelques minutes car elle avait remarqué que la personne qui avait quitté la pièce était en train d'écrire un message important mais elle s'était arrêtée en plein milieu d'un mot et elle avait laissé sa plume pleine d'encre sur le morceau de parchemin, d'ailleurs l'encre venait de faire une tache qui n'avait pas encore été absorbée. Cependant, Mélina commença à tourner en rond car l'absence du phénix qui aurait du se trouver dans cette pièce, n'était toujours pas là, à son grand regret. Alors, elle décida de prendre les choses en mains et elle décida de fouiller dans les placards pour essayer de trouver un remède pour soigner Mione. Mais elle ne savait pas quoi chercher exactement, car elle ignorait s'il y avait des effets secondaires à ce sortilège puisque c'était la première fois qu'elle l'utilisait. Mais elle trouverait peut être des réponses, dans les innombrables placards qui se trouvaient devant elle. Elle tomba d'ailleurs sur un livre qui parlait des remèdes qui agissaient contre certains sorts et elle se mit à le feuilleter, lorsqu'elle entendit les pas d'une personne qui se rapprochait de la pièce où elle se trouvait. Elle ferma et cacha le livre derrière son dos car elle se doutait que la personne qui s'occupait de soigner les phénix blessés ne serait pas très contente si elle s'apercevait qu'elle avait fouillé, dans ses affaires. Et soudain elle vit apparaitre un homme de taille moyenne avec des cheveux bruns.

Bonjour, je vous attendais, vous pouvez m'aider? Il s'est produit un accident lors de mon entrainement avec Mione, je lui ai lancé des flèches et elle en a reçu une dans le bras et elle s'est évanouie. Vous pouvez la soigner?

Mélina attendit impatiemment la réponse de cet homme.

GK Sa lettre étant maintenant bientôt terminée, il ne manquait plus à Gyaltsen qu'à écrire la formule de politesse. Mais soudain, une pensée vint l'envahir. C'était celle d'un vieux souvenir, un souvenir clef dans sa lutte contre les Mangemorts, l'un de ceux auxquels il accordait le plus d'importance, l'un de ceux qu'il revoyait le plus souvent au travers de sa pensine, l'un de ceux qui étaient à eux seuls des pièces maîtresses dans le puzzle des identités qui se cachaient sous les masques de Mangemorts. Il se devait de le revoir, ce qu'il fit en transplanant, laissant là plume, encre et parchemin.



GK Un léger bruit de transplanage résonna à nouveau dans la maison de l'Ordre du Phénix et Gyaltsen réapparut dans le couloir menant à l'infirmerie, sa baguette magique encore en main. Alors qu'il s'apprêtait à entrer de nouveau dans la pièce qu'il avait quittée il y a quelques dizaines de minutes, une présence le fit légèrement sursauter, surpris.

GK - Oh, bonjour Mélina, lui dit-il en s'adressant à elle d'une voix bienveillante.

GK Il était coutume de connaître au moins le visage ainsi que le nom des nouvelles recrues.

GK - Bonjour, je vous attendais, vous pouvez m'aider ? Il s'est produit un accident lors de mon entraînement avec Mione, je lui ai lancé des flèches - * Extéo Stattiga * pensa-t-il aussitôt - et elle en a reçu une dans le bras et elle s'est évanouie. Vous pouvez la soigner ? lui demanda-t-elle.

GK - Oui, bien sûr que je le peux, lui répondit-il calmement tandis qu'il agitait avec légèreté sa baguette du centaure en direction de Mélina, bien qu'il semblait viser autre chose que la jeune femme. Et soudain, d'un dernier petit geste de recul de la baguette, une fiole de potion rougeâtre ainsi qu'une seringue décollèrent de l'étagère qui se trouvait derrière la jeune Phénix. Où est-elle ? lui demanda-t-il après avoir attiré les deux objets jusque dans ses mains.

GK Connaissant les symptômes, le diagnostic était déjà établi : hémorragie externe. Il ne fallait pas perdre de temps.

Quand il aperçut Mélina dans la pièce, il fut bien entendu surpris de la voir ce qui est normal quand on croit revenir dans une pièce que l'on avait laissé vide. Mais il salua la jeune phénix qu'il appela par son prénom. Mélina fut agréablement surprise qu'il la connaisse car elle ne se souvenait pas l'avoir déjà rencontrer. Elle se demanda même s'il n'y avait une étiquette coller sur elle avec marquée: Mélina, l'idiote qui venait de planter une flèche dans le bras de l'ancienne chef de l'ordre. Par contre, elle aurait bien savoir qui il était, mais elle ne préférait pas poser de questions, pour le moment.

Puis le phénix d'un calme à toute épreuve, qui rendait dingue la jeune femme, lui dit qu'il pourrait soigner Mione. Cependant, il n'allait pas assez vite à son gout. Mais Mélina décida de rien laisser transparaitre après tout, il devait savoir ce qu'il avait à faire mieux qu'elle, alors elle essaya de rester zen, Mione allait s'en sortir.

Elle observa ses faits et gestes, il prit sa baguette et la pointa en direction de Mélina, cette dernière pensa qu'il voulait reprendre le livre qu'elle avait caché dans son dos, mais non, il voulait simplement attraper une fiole qui avait une couleur dans les tons de rouge et il fit venir à lui une seringue. A la grande satisfaction de Mélina, il avait déjà trouvé le bon diagnostique et il avait de quoi la soigner. Elle était tellement absorber par ce qui l'entourait qu'elle entendit pas la question qu'il lui avait posé. Mais elle remarqua qu'il attendait qu'elle lui réponde et elle comprit qu'il voulait savoir où se trouvait la femme blessée et Mélina posa le livre discrètement et le précéda pour le conduire au salon:

Mione se trouva au salon, j'ai préféré l'installer confortablement sur le canapé, en attendant de trouver quelqu'un qui puisse lui venir en aide.

Ils se dirigèrent en direction du salon, où la jeune femme était allongée.