Leo avait passer une bonne mais courte nuit, il fallait qu'il se lève relativement tôt pour ne pas être en retard. Si il avait eu son permis de transplanage peut être qu'il aurait pu dormir un petit peu plus, mais ce n'était pas le cas. Il se leva, et alla de suite dans la douche histoire de se réveiller complètement. Dix minutes après la douche il prit son petit déjeuner en compagnie de son père. Leo était en ce moment en France chez son père, et dans quelques heures il serait en Italie avec son ami Thomas. Leo regarda alors sa montre et vit l'heure : 8h50. Mon dieu ! Il était en retard. Il se leva rapidement, un croissant dans la bouche et une brioche dans la main droite, monta dans sa chambre et pris son sac qu'il avait fait la veille. Il enfila sa veste aussi rapidement qu'il avala ses viennoiserie et descendit les escaliers pour ensuite se retrouver dans la cour. C'est là que le chauffeur de son père l'attendait dans sa voiture noire avec les vitres teintées.

Leo - " A l'aéroport Jacques s'il te plaît. Et vite sinon je vais être en retard. "

Le chauffeur s’exécuta, appuya sur le champignon et fila en direction de l'aéroport. Leo était impatient de faire ce voyage qui promettais d'être tout simplement formidable avec Thomas. L'Italie, quel pays magnifique, et que dire de Rome, la capitale. Les jolies filles, les monuments, et tout ce qu'il y avait là bas. Leo fut tirer de ses pensées lorsque que le chauffeur lui indiqua qu'ils étaient arrivés. Leo sortit, pris son sac du coffre, remercia le chauffeur et entra dans l'aéroport. Un monde fou était réuni en ce lieu si commun, les gens regardaient les panneaux d'affichage, achetaient leur billet, cherchaient leur amis ou famille. Que de monde. Puis Leo pris à droite avant d'arriver à l'endroit où ils vérifient les bagages, le jeune homme pausa le sien, puis avança au travers d'un detecteur de métaux et fini par récupéré son sac. Il monta un étage, regarda l'endroit ou il devait embarquer puis remarqua un garçon assis sur un des sièges. Ce devait être sans aucun doute Thomas. Leo s'avança et dit d'une voix calme :

Leo - " Prêt pour ce voyage ? "

Leo vit son ami sursauté, il ne devait pas s'attendre à le voir de si tôt. Puis ils avancèrent tout deux en direction de la file d'attente qui s'était formée devant la porte d'entrée du sas de l'avion. Après quelques minutes, une charmante jeune femme, brune aux yeux marrons leur demanda leur papiers d'identité. Avec un grand sourire Leo lui tendit les siens, mais à cet instant, il aurait voulu être aux côtés d'Aurore, mais vu comme elle était amochée, Leo n'avait pas osé lui proposer un voyage si long. La jeune femme les remercia et leur indiqua l'entrée de l'avion. Les deux jeunes hommes s'y engouffrèrent puis arrivèrent juste devant une hôtesse de l'air, tout aussi mignonne que sa collège qui leur désigna les sièges où ils pouvaient prendre place. Leo laissa passer Thomas et le vis s'assoir dans les derniers rang. La place de Leo n'était pas bien loin mais assez pour qu'ils ne puissent pas discuter. Puis Leo fit :

Leo - " Attention Rome, nous voilà ! "

Il attira l'attention de quelques personnes, mais à cet instant, Leo était tellement heureux de visiter une ville qu'il n'avait jamais vu auparavant qu'il partage son enthousiasme avec tous les passagers. Puis une dame un peu plus âgée, non loin de la retraite moldue, s'avança, pris le téléphone et parla. Sa voix résonnait dans tout l'avion, et les grésillement du téléphone étaient insupportable. Leo comprit vaguement quelques consignes de sécurité, il pensa à utiliser un sort pour empêcher la vieille femme de parler, mais en tant que sage sorcier il se ravisa et se boucha les oreilles pour ne plus entendre cette voix absolument immonde. Environ quelques minutes après l'intervention de l'hôtesse, l'appareil se mit à trembler, ce qui signifiait qu'ils étaient en train de décoller.

Sa y'est, ils étaient officiellement en voyage pour Rome. Leo était tout excité, et ce jusqu’à la fin du voyage. Il n'arrêtais pas de gesticuler dans tous les sens, de demander aux passagers comme était Rome, il n'arrivait pas à se contenir. Puis après quelques minutes comme ça et la fatigue le gagna. Il n'avait pas assez dormit cette nuit, et il avait envie de se reposer encore un peu pour pouvoir avoir toute son énergie lorsqu'ils seraient en Italie. Ses paupières furent soudainement plus lourde que d'habitude, et Leo se laissa entrainer dans les profondeurs sombres de ses rêves.

L'avion se remit à trembler comme jamais, ils étaient arrivés. Il étaient en Italie. Leo fut tiré de son sommeil léger par l'hôtesse lui indiquant que le voyage était sur le point de se terminer. Un peu dans les vapes, il se redressa sur son siège, pris son sac et attendit que l'avion s'immobilise complètement pour pouvoir sortir. Une fois ceci fait, il se retrouva dans l'aéroport, aux côtés de dizaines de personnes parlant toutes un italien peu compréhensible. Leo tacha de se frayer un chemin dans cette foule de gens pour regagner la sortie. En passant les portes automatiques, il vit Thomas et lui demanda :

Leo - " Où va-t-on maintenant ? "

C'est vrai que Leo était un peu perdu, il ne savait pas trop où aller ni quoi faire. Rome c'était totalement nouveau pour lui, il n'avait mis les pieds qu'une seule fois en Italie, et ce à Turin lors de la conférence donnée par sa mère au congrès des Ministères de la Magie. Leo vit que Thomas attendait quelque chose, mais quoi donc ? Un bus ? Surement, du moins il leur faudrait un moyen de transport pour aller jusqu'à l'hôtel ou ils avaient réservé. Un hôtel quatre étoiles commander par son père pour lui et son ami, deux chambre adjacente, et reliée par une porte. A présent, Leo avait envie d'un bain, un bain chaud dans lequel il pourrait s'allonger pour se détendre.

Leo était encore un peu fatigué du voyage, mais il voyait Thomas bouger dans tous les sens. Il le vit monter puis redescendre du Bus. Il en pris un autre, c'est alors que le Serdy le suivit. Mais ils furent retenu à l'entrée de devant du bus, une personne expliqua alors que l'hôtel n'était pas disponible pour le moment. Quel aubaine, c'était vraiment pas un jour de chance. Il chercha une solution, et heureusement que le père de Leo lui avait mis un peu d'argent de coté pour son voyage. Il s'approcha de Thomas en lui disant :

Leo - " J'ai de l'argent, on peut allez dans un autre hôtel. Je passe un coup de fil à mon père et nous aurons surement une chambre. "

A peine avait-il dit ça que Leo pris son téléphone et Thomas se dirigea à l'intérieur de l'aéroport. Quelques minutes suivirent puis Thomas ressortit légèrement énervé. A parement il n'avait pas eu ce qu'il cherchait. Leo qui venait d'avoir son père lui indique qu'ils avaient une chambre dans un petit hôtel en plein cœur de Rome, un emplacement de choix. Il fit un signe de la main et un taxi s'arrêta. Il prit toutes les valises, les mis dans le coffre, monta à l'arrière et ajouta au conducteur :

Leo - " L'hôtel les roses blanches, s'il vous plait "

Le conducteur s’exécuta et ils filèrent alors dans le centre de Rome. Les maisons qui bordaient les rues étaient tout simplement sublime, de petites maisons d’an temps, avec un charme bien à elles.Les passants semblaient heureux, les touristes avaient les yeux grands ouvert sur ce qu'ils avaient autour d'eux, puis soudain le chauffeur s'arrêta et leur fit signe qu'ils étaient arrivés. Leo donna de l'argent, pris les valises et monta dans leur chambre. Chambre 25 pour lui et 26 pour Thomas. De quoi passer une semaine en toute tranquillité. Du moins c'est ce qu'espérait Leo.

Ils venaient d'arrivés à leur chambre, enfin, quel bonheur après tout ce trajet. Leo était épuisé. Entre le voyage, les problèmes avec le bus, l'hôtel et tout le reste, il n'en pouvait plus. Il s'était arrêter devant la porte de sa chambre, une petite porte en bois, avec marquer en lettres fines dessus, le numéro de la chambre : N°25.
Il poussa la porte doucement, et vit une petite chambre, pas plus grande que celle qu'il occupait chez son père, avec un lit deux places, couvert de draps blanc aux motifs de l'hôtel, des petites tables de nuit de chaque côté en bois relativement sombre, ce qui rendait un superbe contraste avec le bois clair dont étaient fait les murs. Puis en posant sa valise Leo lâcha :

Leo - " Enfin ! Je vais dormir ! "

Il alla dans la salle de bain, pris une douche, chaude comme à son habitude, se sécha, fit sa toilette et alla se poser calmement sur son lit. Il espérait que cet hôtel plairait à son ami Thomas, car c'était un peu une roue de secoure survenue après l'incident avec l'autre hôtel. Puis Leo pris un bouquin et commença à lire lorsque que quelqu'un, ou du moins Thomas, frappa contre le mur. Surpris, le Serdaigle s'habilla en vitesse et se dirigea vers la porte de sa chambre. Puis il vit Thomas sur le palier, on aurait dit qu'il avait vu quelque chose qui l'aurait terrifié.

Leo - " Que se passe-t-il ? "

Leo lui fit signe d'entrer et de s'assoir sur son lit pour qu'ils puissent discuter de ce qui se passait.

Leo vit que son ami n’allait pas bien, il tenait à peine sur ses jambes et avait un teint aussi pâle qu’un cachet d’aspirine. Que lui était-il arrivé ? Comment pouvait-il se retrouver dans cet état ? Il y avait forcement quelque chose de grave, du moins c’est ce que Leo pensait. Thomas s’avança, s’assit sur le lit, à côté du Serdaigle, et il lui expliqua son aventure, ce qu’il avait entendu.
Leo, après avoir écouté le récit de Thomas le rassura et le calma en lui disant qu’il ne s’agissait surement pas de ça, et qu’il ne fallait pas s’inquiété. Il lui proposa de prendre un bain, et c’est ce que Thomas fit, il sortit de la chambre de Leo et alla s’allonger dans un bon bain chaud.

Quant à lui, Leo était aussi bien fatigué. Il prit une douche expresse, mais aussi chaude que c’était possible, mis des vêtements pour dormir et alla se rouler dans les draps du grand lit qui trônait au milieu de la pièce. Puis, en écoutant attentivement, Leo compris que Thomas n’allait pas se coucher. Il en fit de même, s’habilla rapidement et sortit de sa chambre. Puis ce fut le tour de Thomas, sans qu’il ne voie Leo, il descendit les marches jusqu'à la cuisine de l’hôtel. Soudain, Leo étouffa un cri d’effroi, une jeune femme était inerte sur le sol, avec deux trous dans la gorge.

Leo était pétrifié, tandis que Thomas tirait le corps, Leo remonta en vitesse pour aller prendre une veste, car la suite n’allait s’en doute pas s’arrêter là. A peine le jeune homme descendu qu’il vit la police, et une ambulance sur le parking. Mais ne voyant toujours pas Thomas, il descendit dans l’entrée. C’est là que le jeune Thomas était en train de se faire embarquer par la police nationale.

Leo n’eut pas le temps de réfléchir, il fallait agir. Il sortit en courant, attrapa au vol le premier taxi et lui demanda de suivre la voiture de police. Le chauffeur était retissant à suivre la police, mais lorsque Leo aligna les billets, il ne demanda pas son reste. Le taxi roulait à vive allure, sans ne jamais perdre de vue la voiture où était retenu Thomas. Une fois arrivé au commissariat, Leo entra avant que les agents de police n’eurent mis son ami derrière les barreaux, couru pour s’agripper à la main de Thomas, et ils transplanèrent.

Il était devant le colisée, pourquoi ? Tout simplement parce que Leo avait vu une carte le représentant sur le bureau d’accueil dans le commissariat et que ça lui semblait être une bonne idée. Alors que thomas reprenait ses esprits après avoir transplané, le Serdaigle se tourna vers lui et ajouta :

Leo – « Nous sommes tranquille maintenant, alors tu vas m’expliquer en détail ce qui s’est passé. »

Leo s’assit sur un banc non loin en faisant signe à Thomas d’en faire autant, et il se mit de manière a ne louper aucune parole de son ami.

Kaya était toujours là, plantée devant ce grand homme sombre d'apparence. Lorsqu'il posa enfin ses yeux sur la jeune femme, cette dernière sentit son sang se glacer. Il avait des yeux foncés, presque aussi noir que sa pupille. Il lui répondit plutôt calmement, mais Kaya sentait bien qu'il n'aimait en aucun cas les moldus, vu comment il s'amusait à les traiter.

« Bonjour mademoiselle. Je me vois dans l’obligation de rejeter votre demande. Je ne peux point aider ceux qui m’ont fait souffrir. »

Il la laissa en plan en plein milieu des blessés et des malades. Kaya était tiraillée entre l'envie d'aider les moldus et de dire les quatre vérités à cet homme. Bien qu'elle mourrait d'envie de bien faire son travail, celui constituait aussi à parler aux personnes physiologiquement atteinte. Elle retourna donc vers le jeune homme. Il avait une tête de quelqu'un qui avait à peine dormit et la mine fatiguée. Elle s'arrêta devant puis préféra ne pas s’asseoir et garda sa baguette magique à la main, au cas où.
La médicomage ne comprendrait sûrement jamais pourquoi les sorciers détestait les moldus. Bien sûr ils étaient différents, et leur mentalité pour croire au surnaturel était très... Limité, mais enfin ! Elle aussi n'avait pas vécu la joie avec sa famille adoptive, mais elle savait très bien que les seuls fautifs étaient son père et son frère et pas les moldus qu'elle croisait tous les jours dans Londres. Fallait savoir faire la part des choses !

Excusez-moi, mais vous vous trompez. Oui, c'est vrai que les moldus ne sont pas tous gentils, mais certains à la différence, ignore ce qu'est la magie, et ceux là, non pas besoin d'être encore plus blessés qu'il ne le sont déjà, par un crétin qui s'amuse à les martyriser !

Bon, Kaya, elle-même l'avouait, elle s'était encore emportée. Mais enfin, il fallait à un moment tourner la page ! Même si cela avait été un épisode traumatisant dans la vie de ce jeune homme, il n'avait de raison de s'en prendre à ses pauvres gens. Kaya connaissait très bien ce sentiment d'abandon, et de mal être. Elle avait vécue avec des moldus qui lui avait mentis pendant près de dix-huit ans, alors elle était un peu experte en la matière. Elle n'en voulait pas vraiment, en fait, à cet homme mais... Non, elle ne pouvait pas lui pardonner ce qu'elle venait de voir. Peut-être que si elle l'avait connu à Londres, cela aurait été différent. Mais, aujourd'hui, lorsque Kaya voyait la souffrance dans les yeux des Moldus, victime des catastrophes naturelles, elle ne pouvait pas restée insensible et les regarder sans leur venir en aide. Elle se devait de participer, même un tout petit peu, à leur recommencement, les calmer et leur expliquer que tout irait bien. Elle même le savait, rien n'irait bien, elle se mentait et Kaya leur mentait. A chaque fois, elle devait faire cela. Lorsqu'elle savait qu'un patient était condamné, elle lui disait que tout irait bien. Mais elle lui mentait, comme elle mentait, tout de suite, maintenant, à cette gamine qui lui demandait où était sa mère.
Mais après tout c'était son travail. Elle avait appris à gérer tout cela et puis finalement, devant le drame qu'elle était entrain de vivre, dans sa tête tout se mélangeait. La mariage d'Eléonore, la mort de Léo, sa vie avant de devenir sorcière, les galères qu'elle avait vécue avec Emma lorsqu'elles étaient mômes... Tout était flou, ses pensées et sa rencontre, bien que brève et brutale avec le mystérieux homme, l'avait fragilisé d'un coup. Pourtant, cela faisait des années qu'elle ne pensait plus à sa famille. Certes, elle avait renoué le lien avec ses grand-parents biologiques, mais jamais depuis, ses quinze ans, Kaya n'était allée retournée voir son père, Josh.
La médicomage sortit de ses pensées, lorsqu’on la bouscula assez violemment pour qu'elle finisse par terre. Elle bredouilla une injure et remarqua qu'elle avait perdu sa baguette magique, lors de sa chute. Prise de panique, elle commença à la chercher partout, en vain. Elle respira un grand coup et réfléchit à comment elle était tombée et où sa baguette avait pu glissée. Une fine pluie commença à tomber sur le visage de Kaya. Elle soupira et se rendit compte que le voyage en Italie n'avait peut-être pas été un bonne idée.